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lobby - Page 2325

  • Belgique : les Femen attaquent encore les catholiques

    IXELLES (NOVOpress) – Les évêques de Belgique ont dénoncé aujourd’hui l’action de quatre Femen qui ont attaqué le 23 avril l’archevêque André Léonard, primat de Belgique. Les quatre gauchistes ont fait irruption sur la scène d’une salle de conférence de l’Université Libre de Bruxelles (ULB) où le chef de l’Eglise catholique belge participait à un débat sur le thème « Blasphème: offense ou liberté d’expression ? ». Le torse nu, barré de slogans tels que « God save the gouines » et avec une bannière frappée du slogan « Stop Homophobia », elles ont aspergé l’archevêque de Malines-Bruxelles avec des bouteilles d’eau en forme de Vierge Marie en scandant : « Léonard, y’en a marre! ».

    Le prélat est resté calme, croisant les mains comme s’il priait. Fin mars, Mgr Léonard avait prôné « une forme de célibat et d’abstinence » pour les homosexuels et salué le « panache » des opposants au mariage homosexuel en France. Présent lors de ce débat, le professeur de philosophie Guy Haarscher a dénoncé « un côté violent qu’on ne devrait pas permettre ». En février, d’autres Femen (photo) avaient profané cette fois la cathédrale Notre-Dame de Paris et attaqué également en novembre des défenseurs de la famille. Malgré ces actions violentes, les Femen jouissent d’une troublante impunité dans l’Hexagone.

    http://fr.novopress.info

  • Pouvoir d’achat en baisse : Les sacrifices que vont devoir faire les Français

    Les 3/4 des Français interrogés s’attendent à une nouvelle baisse de leur pouvoir d’achat en 2013, et 58 % se préparent à réduire leur consommation dans les mois à venir. Ce sont les résultats d’un sondage exclusif 60 Millions de consommateurs – Mediaprism.

    Autre enseignement de ce sondage, le niveau de revenu apparaît comme un clivage majeur. Dans les ménages disposant de plus de 3 000 € de revenu mensuel, on peut encore faire la chasse à certaines dépenses inutiles.

    Mais les ménages vivant avec moins de 1.500 € par mois n’ont plus d’autre choix que de renoncer à certaines dépenses de base, y compris en matière de santé.

    Ces résultats ont de quoi interpeller les décideurs politiques et économiques. Derrière la question du pouvoir d’achat, ce sont désormais des éléments constitutifs de notre pacte social qui se jouent.

    (Merci à Le Chiffre Le Fer et à Patrick pour l’illustration)

    Consommation : Des choix de plus en plus difficiles (Vidéo)

     


  • Printemps Français : INSOUMISSION !

    Communiqué du Printemps Français, en date du 23 avril 2013

    Aujourd’hui, le gouvernement de François Hollande va lier son sort à la loi Taubira par un vote solennel à l’Assemblée. Il devra en subir les conséquences…
    François Hollande sera allé jusqu’au bout de l’illégitimité : seul Président de la République à tomber à moins de 25% d’opinion favorable, et ceci avec moins d’un an de présidence, il est aussi celui qui a le plus bafoué la démocratie en si peu de temps. François Hollande refuse d’écouter des millions de manifestants qui se mobilisent depuis six mois. Il rejette une pétition historique de 700.000 signatures. Il fait voter une loi inique et controversée à main levée au Sénat. Il bouleverse l’agenda parlementaire…¢
    François Hollande trahit tous les idéaux républicains. Il restera dans l’histoire comme celui qui a provoqué la plus grave crise sociétale en France depuis mai 68. Celui dont les ministres se sont révélés menteurs, tricheurs et fraudeurs à peine nommés. Celui qui aura été incapable de lutter contre le chômage ou l’insécurité.
    Avec un pareil bilan, n’importe quel homme d’État renoncerait à ses chimères… Pas François Hollande ! Pourquoi ? En faisant voter la loi Taubira dans ces conditions, François Hollande révèle la vraie nature de cette loi. Elle est la marque d’une idéologie à laquelle il est prêt à tout sacrifier. En faisant cela, François Hollande livre son sort à la rue !
    À partir d’aujourd’hui, nous entrons en dissidence contre le régime de François Hollande. Quand tous les moyens légaux ont été épuisés, il ne reste que l’insoumission ! On ne lâche rien".
    En signe de deuil, le Printemps Français appelle à manifester ce soir avec un brassard noir et vous invite à porter désormais un ruban noir à la boutonnière.
  • Fidèles à leurs habitudes, des députés UMP trahissent leur combat

    Répondant au président de l’UMP, Jean-François Copé, qui la semaine dernière a appelé les militants à défiler en masse le 26 mai contre le mariage gay et la politique du gouvernement, François Baroin, député maire de Troyes, ainsi que Dominique Bussereau, président du conseil général de la Charente-Maritime, ont estimé «peu républicain» d’appeler à défiler après un vote. Surtout pour des élus.

    Comme une impression de déjà vu. Après s’être opposé au projet de loi, on s’y rallie, et demain on propose de l’améliorer. Mais au nom de quoi ces députés UMP se sont-ils opposés au projet de loi ? Au nom de l’intérêt de l’enfant ? Et cet intérêt supérieur de l’enfant ne serait-il lui-même plus digne d’intérêt depuis hier ? Ne subsisterait-t-il plus au lendemain du vote de la loi ?

    A vouloir placer la loi au dessus de l’éthique, monsieur Baroin fait de l’arbitraire du législateur le critère de discernement le plus élevé. De quoi nous rappeler les z’heures-les-plus-sombres-de-notre-histoire…

    http://www.contre-info.com/

  • Liquider mai 68, c’est maintenant !

    L’été dernier, votre serviteur discutait avec des militants engagés dans la lutte contre le mariage gay de la probabilité de voir le peuple de France sortir de sa léthargie. L’élection de Flanby Ier nous rendait sceptiques.

    Mais force est de constater que, depuis la manifestation du 24 mars, la contestation du mariage gay a changé de nature. Elle n’est plus simplement la contestation d’une loi absolument grotesque. Elle est le centre de cristallisation et de fédération de l’opinion catholique française qui, depuis plusieurs décennies, était atomisée et avalait les couleuvres du libéralisme-libertaire.

    Le mariage gay est la couleuvre qui a fait déborder le vase.

    Alors, à quoi assistons-nous ? À un début de contestation de l’ordre moraliste dont la gôgôche est le défenseur depuis mai 68 et que la droite officielle, complexée d’être elle-même, n’ose critiquer que du bout des lèvres quand elle ne l’accepte pas honteusement. [...]

    Adrien Abauzit - La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net/

  • La biographie cachée d'Obama : une famille au service de la CIA

    Wayne Madsen a compilé les archives de la CIA (Central Intelligence Agency). Ses travaux l'ont amené à relever des liens très étroits entre l'agence de renseignement et des membres de la famille de l'actuel Président américain Barack Obama. Ce journaliste d'investigation fait ainsi toute la lumière sur la collaboration du père d'Obama, de sa mère et de son beau-père dans des opérations montées par la CIA. La famille Obama a collaboré avec l'Agence à un moment où la Bannière étoilée cherchait à contrecarrer l'influence sino-soviétique dans les cercles étudiants et l'émergence de représentants politiques proches de Moscou sur les continents africain et asiatique. Les activités de cette famille occultées par la presse internationale, n'ont pas fini de livrer leurs secrets. Cet exposé a pour intérêt de révéler avec précision ce que l'on nous cache.
    Fondée en 1953 par Eldridge Haynes et son fils Elliot Haynes, la Business International Corporation est une société façade de la CIA. Ayant pour objectif de soutenir les entreprises américaines implantées à l'étranger, elle organisait par ailleurs des conférences réunissant des leaders politiques et des journalistes employés comme agents secrets pour le compte des États-Unis. Dans les années 1960, la mère du Président américain, Ann Dunham Stanley, a travaillé en Indonésie pour des sociétés-écrans de la CIA comme la Fondation Ford ou l’East West Center rattaché à l'Université de Hawaï. L'East West Center est un organisme établi en 1960 sur l'initiative du Congrès américain, pour renforcer les relations entre les peuples et les nations de la zone Asie-Pacifique avec les États-Unis. En 1965, alors que le jeune Barack avait quatre ans, A. Dunham y rencontra son second mari, Lolo Soetoro. Il est le beau-père de Barack Obama. Cette même année, Lolo Soetoro est appelé en Indonésie pour assister le général Suharto - de confession musulmane et deuxième Président indonésien de 1967 à 1998 - dans le renversement de Sukarno. Celui-ci, musulman et communiste, fut le Premier Président indonésien de 1945 à 1967. C'est lui qui en 1945, proclama l'indépendance de l'Indonésie, nation qui avec 240 millions d'habitants, est aujourd'hui la plus peuplée du monde musulman.
    Barack Obama Sr, le père du Président Obama, avait rencontré A. Dunham en 1959, lors d'un cours de russe à l'université de Hawaï. Il avait été désigné pour accompagner deux cent quatre-vingt étudiants asiatiques et africains dans des établissements universitaires implantés aux États-Unis. Cette mission avait pour objectif de former et d'endoctriner les futurs agents d'influence. L'Asie et l'Afrique devenaient un terrain de lutte de pouvoir entre les États-Unis, l'Union soviétique et la Chine, tous trois désireux d'étendre leur domination sur des pays nouvellement indépendants ou en passe de le devenir. En 1961, Obama Sr épousa Ann Dunham Stanley sur l’île de Maui, la deuxième plus grande île de l'archipel de Hawaï.
    TOM MBOYA, L'HOMME DE MAIN DE LA CIA
    La CIA avait recruté Tom Mboya dans le cadre de « libération sélective ». Ce programme avait pour principe d'isoler le Président Kenyatta, fondateur de la république du Kenya et considéré par la CIA comme une personne « non fiable ». T. Mboya était un pilier de la politique kenyane. Il fut le fondateur du People's Congress Party ainsi qu'un artisan de la fondation du parti Kanu (Kenya African National Union). Il participa aux négociations ayant conduit à l'indépendance du Kenya en décembre 1963. T. Mboya reçut une subvention de cent mille dollars de la Joseph P. Kennedy Foundation dans le cadre du programme d'invitation d'étudiants étrangers aux États-Unis. Obama Sr était un ami de T. Mboya. Quand il fut assassiné en 1969, le père d'Obama témoigna au procès de son meurtrier. Obama Sr avait quitté Hawaï en 1962 pour étudier à l'Université de Harvard dans le Massachusetts. Divorcé d'Ann Dunham en 1964, il épousa Ruth Niedensand, une étudiante juive américaine de l'université ; et retourna avec elle au Kenya, où ils eurent deux fils. Ce mariage se solda aussi par un divorce. Obama Sr avait travaillé aux Ministères des Finances et des Transports kenyans. Il décédera dans un accident de la circulation en 1982 à Nairobi, capitale du Kenya.
    Des documents de la CIA démontrent que Tom Mboya fut un important agent d'influence de la CIA. D'après un rapport secret émanant de la CIA, CIA Current Intelligence Weekly Summary du 19 novembre 1959, T. Mboya avait la mission de contrôler les gauchistes lors de la seconde Conférence panafricaine (All-African People's Conférence, AAPC) qui se déroula en Tunisie en 1961. À cette occasion, le conservatisme de Mboya est perçu comme un contrepoids à la politique communiste du clan Nkrumah. Celui-ci, président du Ghana de 1960 à 1966 et soutenu par les « représentants sino-soviétiques », décédera des suites d'un cancer de l'estomac en 1972 dans un hôpital de Bucarest. T. Mboya avait bénéficié d'une bourse d'étude pour s'inscrire à l'Université de Hawaï. Dans un autre rapport secret de la CIA du 3 avril 1958, il est écrit : « [Mboya] est un des leaders africains les plus prometteurs ». Un autre document du 18 décembre 1958 décrit le nationaliste kenyan Mboya comme un « jeune porte-parole capable et dynamique ». Il est considéré comme un adversaire des "extrémistes" à l'instar de Nkrumah. Dans le milieu de la diplomatie américaine, on pense que l'assassinat de T. Mboya pourrait être l'œuvre d'agents chinois. Toutes les ambassades du Kenya avaient, pour cette occasion, mis leurs drapeaux en berne, à l'exception de la république populaire de Chine.
    DUNHAM ET BARRY SOETORO ET L'ACTIVITÉ SECRÈTE DE L'USAID
    En 1965, un nouveau président, Howard P. Jones, fut nommé à l’East-West Center. Il avait été ambassadeur des États-Unis en Indonésie de 1958 à 1965, lorsqu'à Djakarta (capitale de l'Indonésie) Soharto et les agents de la CIA renversèrent Sukarno. Le 10 octobre 1965, Howard P. Jones publia un article dans le Washington Post où il prenait position pour Soharto dans le coup d'État fomenté contre Sukarno. Il parlait de la nécessité de ce « contre-coup d'État » pour reconquérir un pouvoir perdu, lors du coup d'État initial mené le 30 septembre 1965 par les communistes. Jones ne déclara jamais que Soharto avait bénéficié de l'appui de la CIA. Deux jours après le contre-coup d'État de Soharto, les participants à une manifestation orchestrée par la CIA, incendièrent à Djakarta le quartier général du PKI (Parti communiste indonésien), proche de Pékin. Devant l'ambassade américaine qui abritait un bureau de la CIA, des manifestants défilaient et criaient : « Longue vie à l'Amérique ! ». Néanmoins, l'histoire des relations entre l'Amérique et l'Indonésie est particulièrement riche en rebondissements : en 1992, un certain James Riady, protégé de Soharto, sera accusé d'avoir injecté plus d'un million de dollars dans des contributions illégales à la campagne présidentielle de Bill Clinton.
    En 1960, Dunham est enceinte de Barack Obama. Elle abandonne alors des études commencées à l'Université de Hawaï. À l'automne 1961, elle reprend les cours à l'Université de Washington ; et se réinscrira à l'Université de Hawaï de 1963 à 1966. Lolo Soetoro qui a épousé Dunham en mars 1965, quitte Hawaï pour l'Indonésie le 20 juillet 1965, soit trois mois avant les opérations de la CIA contre Sukarno. Promu au grade de colonel par Soharto, Lolo Soetoro est rappelé à Djakarta pour contribuer au contre-coup d'État (qui destitua Sukarno). En 1967, installée en Indonésie avec son fils Barack Obama, Dunham enseigne l'anglais à l'ambassade des États-Unis de Djakarta pour le compte de l’USAID. Créée en novembre 1961, l'United States Agency for International Development (Agence des États-Unis pour le développement international) qui tire son origine du Plan Marshall, est chargée du développement économique et de l'assistance humanitaire dans le monde. Étant une des antennes les plus importantes de la CIA, elle a été impliquée dans des opérations secrètes. Le 9 février 1971, le journal Washington Star expose que l’USAID ravitaillait l'armée laotienne en riz, qu'elle revendait à l'armée nord-vietnamienne. L’USAID et la CIA ont utilisé les livraisons de riz pour obliger la tribu laotienne des Meo à entrer dans le camp des États-Unis contre les communistes.
    LA MERE D'OBAMA ET LES COURS DE RUSSE
    Les cours de russe que Dunham a suivi à Hawaï, sont très utiles pour les activités de la CIA en Indonésie. Les archives montrent qu'Ann Dunham et plusieurs agents de la CIA en poste à Djakarta, avant et après le coup d'État de 1965, étaient russophones. Une note déclassifiée du 2 août 1966, écrite par Bromley Smith, le secrétaire général du Conseil de sécurité national des États-Unis, mentionne que le Japon, l'Europe occidentale, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, la Malaisie et les Philippines avaient accueilli avec faveur la nouvelle du contre-coup d'État de Soharto : il permet le positionnement d'une Indonésie non-alignée sur Pékin.
    Dans un article du 10 juillet 1971, le New York Times accusait l'USAID et la CIA d'avoir "perdu" 1,7 milliard de dollars dans le CORDS (Civil Opérations and Revolutionary Development Support). Ce programme avait pour mission de coordonner les opérations civiles et militaires américaines de "pacification" au Vietnam. Il visait aussi à établir une « cartographie humaine » du terrain, permettant d'identifier les personnes et les groupes suspectés de soutenir les vietnamiens communistes. Dans cette guerre particulièrement meurtrière, la CIA pratique la torture et assassine des civils et des moines bouddhistes dans des villages du Vietnam. Certains financements provenant de l'USAID ont été injectés dans une compagnie aérienne appartenant à la CIA : Air America. En Thaïlande, le financement par l'USAID du Programme de Développement rural accéléré (Accelerated Rural Development Program) cache en réalité des opérations contre la guérilla communiste. En 1971, peu avant le début de la troisième guerre indo-pakistanaise, les fonds de l’USAID destinés aux projets de travaux publics dans la partie orientale du Pakistan, ont été utilisés pour entretenir une force militaire sur la frontière avec l’lnde. Ces exemples prouvent que les fonds de l'USAID servent des intérêts bien différents de l'assistance humanitaire dans le monde.
    OBAMA ET SES GRANDS-PARENTS MATERNELS : MADELYN ET STANLEY DUNHAM
    En 1972, le directeur de l'USAID admet que la CIA a instrumentalisé cette organisation pour effectuer des opérations au Laos. LUSAID servait ainsi de couverture idéale pour les opérations de la CIA en Indonésie, aux Philippines, au Sud-Vietnam, en Thaïlande et en Corée du sud. Dans le Sud-est asiatique, les projets de l'USAID sont soutenus par le SEADAG (Southeast Asian Development Advisory Group), un groupe développant des projets publics en Asie, et tenu, bien entendu par la CIA. Toujours en 1972, le programme Food for Peace contrôlé par l'USAID et par le Ministère de l'Agriculture des États-Unis, a été financé pour mener à bien des projets militaires au Cambodge, en Corée du sud, en Turquie, au sud-Vietnam, en Espagne, à Taïwan et en Grèce. Grâce à tous ces réseaux financiers, cette même année, l'USAID put appuyer les forces nord-yéménites contre le gouvernement du Sud-Yémen défendu par des socialistes opposés à l'hégémonie américaine dans la région.
    Une des institutions affiliées aux travaux de l'USAID en Indonésie est la Fondation Asie (Asia Foundation). Fondée en 1950 avec l'aide de la CIA, elle s'oppose à l'expansion communiste en Asie. Toujours dans la sphère des activités de la CIA, le Bangladesh constitua aussi une étape dans l'itinéraire d'Ann Dunham. En 1972, retournant en Indonésie, elle confia la garde de Barack à sa propre mère qui résidait à Hawaï et occupait le poste de vice-président de la Banque de Hawaï à Honolulu, une autre couverture de la CIA. Madelyn Dunham fut la première femme à exercer cette charge. Plusieurs sociétés de façade de la CIA avaient leur compte à la Banque de Hawaï. Madelyn Dunham s'est servie des comptes cachés de la CIA pour transférer des fonds à l'attention des dictateurs asiatiques, à l'instar du Président de la république des Philippines Ferdinand Marcos, du président de la république du Vietnam Nguyen Van Thieu et du Président de la république indonésienne, le général Soharto. Par l'intermédiaire de cette banque, la CIA soutenait ses représentants politiques dans la zone Asie-Pacifique.
    LA BBRDW : LES LIENS D'UNE SOCIÉTÉ BANCAIRE AVEC LA CIA
    À Honolulu, la BBRDW (Bishop, Baldwin, Rewald, Dillingham&Wong) fut une des sociétés bancaires les plus utilisées par la CIA pour le blanchiment de l'argent sale. Le sénateur Daniel Inouye, membre du Comité des agents secrets du sénat américain (USA Senate Select Commutée on Intelligence) affirmait que le rôle de la CIA dans la BBRDW était insignifiant. Ce qui était un mensonge. En réalité, la BBRDW était profondément impliquée dans le financement des activités secrètes de la CIA sur tout le continent asiatique. Son champ d'action allait jusqu'à l'espionnage industriel au Japon et à la vente d'armes à Taïwan ainsi qu'aux guerriers Moudjahidin afghans. Jusqu'en 1981, John C. "Jack" Kindschi fut un des dirigeants de la BBRDW. Il fut aussi le chef de la CIA à Honolulu. Le passé de la BBRDW a été réécrit par la CIA : l'Agence voulait faire croire que cette banque ne fut présente à Hawaï qu'à partir de l'annexion de l'archipel par les États-Unis. La BBRDW conduisait ses activités dans le quartier des affaires de Honolulu, à côté du siège de la Banque de Hawaï.
    Ann Dunham et son mari indonésien Lolo Soetoro ont été liés aux activités de la CIA quand elle visait à neutraliser l'influence sino-soviétique en Indonésie. Wayne Madsen a découvert qu'un des contacts les plus étroits de Soharto avec la CIA était Kent B. Crâne. Il était si proche de Soharto qu'après son retrait de la CIA, il fut un des rares hommes d'affaires « privés » à obtenir un passeport diplomatique du gouvernement de Soharto pour l'Indonésie. Sa société, Crâne Group, fournissait des armes aux forces militaires américaines et indonésiennes. Crâne a été le conseiller pour les affaires extérieures du vice-président des États-Unis, Spiro Agnew. Il fut nommé ambassadeur américain en Indonésie (de 1981 à 1989) par le quarantième Président Ronald Reagan. A son départ de Djakarta, il a été remplacé par Paul Wolfowitz qui sera Secrétaire adjoint à la Défense entre 2001 et 2005 dans le gouvernement de George W. Bush. De 2005 à 2007, P. Wolfowitz sera le président de la Banque mondiale.
    À deux reprises, le Président Barack Obama a retardé sa visite officielle en Indonésie, qu'il réalisa en 2010. Peut-être craignait-il un quelconque intérêt de la presse sur les liens qu'entretenaient sa mère et son beau-père avec la CIA ? Dans les années 1970 et 1980, pour le compte de la Fondation Ford, de l’East-West Center et de l’USAID, Ann Dunham s'est occupée de projets de crédits en Indonésie. Le docteur Gordon Donald Jr. travaillait à l'ambassade des États-Unis qu'il a protégée contre les violences étudiantes anti-américaines pendant la période du contre-coup d'État contre Sukarno. Au Bureau des affaires économiques, G. Donald était responsable du programme du financement de l’USAID pour le développement de l'agriculture en Indonésie. Dans Who's Who in the CIA, G. Donald est décrit comme un agent de la CIA qui a travaillé à Lahore au Pakistan.
    LES PROJETS HONTEUX DE LA CIA À HAWAÏ
    Une littérature très abondante aborde les aspects géopolitiques des opérations secrètes de la CIA conduite par l'Université de Hawaï. Une note de la CIA du 15 mai 1972 traite d'un programme sur des études comportementales menées par la CIA. L'ARPA (Advanced Research Projects Agency : agence pour les projets de recherche avancée de défense) et l'Université de Hawaï y sont impliquées. Les documents abordant ce sujet ont été rédigés par Bronson Tweedy, vice-directeur de la CIA, par le directeur de PRG (Program Review Group), par l'Intelligence Community USA et par Robert Helms, directeur de la CIA. Le lieutenant-colonel Austin Kibler, directeur des études de l'ARPA s'est occupé des recherches sur les changements comportementaux et la surveillance à distance. Ces études ont été concrétisées avec la collaboration d'Edward Proctor, vice-directeur en charge du renseignement à la CIA, Cari Duckett, vice-directeur responsable de la science et de la technologie pour la CIA et John Huizenga, directeur de l'Office of National Intelligence Estimates. Les NIE désignent des documents d'estimation concernant des informations en possession des Services de renseignement sur d'éventuels événements futurs. Leur publication permet d'optimiser une politique d'anticipation efficace et de résoudre d'éventuelles divergences de points de vue entre les Services de renseignement.
    En 1973, James Schlesinger, directeur de la CIA, ordonna une enquête administrative sur les programmes de l'Agence de renseignement. Celle-ci produisit une série de documents qui ont été publiés en 2007. R. Helms donna la consigne au docteur Sidney Gottlieb de détruire les registres relatifs aux recherches sur les changements de comportement. Le projet MK-Ultra, programme de recherche initialisé par la CIA, était spécialisé sur les études relatives aux changements comportementaux et au lavage de cerveau à partir d'injections de drogues. Plusieurs membres du gouvernement Ford de 1974 à 1977, parmi lesquels le Secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, ont fait en sorte que personne ne révèle les programmes d'interactions comportementales et psychologiques : les projets MK-Ultra et Artichoke. Plusieurs documents du 15 mai 1972 font également référence au projet Scanate commencé la même année. Ils traitent d'un programme de recherche de la CIA sur l'utilisation des psychotropes permettant la manipulation psychologique et la programmation du cerveau. Des rapports citent la collaboration de l'ARPA et de son "sous-traitant", la Stantford Research Institute (SRI), située à Menlo Park, en Californie. Pour ce faire, R. Helms contacta C. Duckett, J. Huizenga, E. Proctor et le directeur de l'Agence de l'intelligence militaire (Défense Intelligence Agency, DIA) qui est responsable d'un autre projet de la CIA, Grill Flame, sur la surveillance à distance.
    LE DR BRANDON, SPÉCIALISTE DU COMPORTEMENT
    R. Helms expose que l'ARPA avait financé les recherches sur le comportement dans le cadre de missions de la CIA et impliquant l'Université de Hawaï. La collaboration de ces deux entités dans le domaine de la guerre psychologique se poursuit encore aujourd'hui. Le Dr Susan Brandon, directrice du programme des études sur le comportement conduites par le Centre de contre-espionnage et de l'Intelligence (Defence Counter-intelligence and Human Intelligence Center, DCHC) à l'intérieur de la DIA, a obtenu son doctorat en psychologie à l'Université de Hawaï. Elle a travaillé dans un programme secret avec la participation de l'APA (American Psychological Association) et de la RAND Corporation et de la CIA, et ayant pour objectif  d'améliorer les méthodes d'interrogatoire. L'objet de sa recherche s'étend aux domaines de la privation du sommeil, de la perception sensorielle et de la soumission à la douleur intense. Ces procédés ont notamment été utilisés sur des prisonniers de la base aérienne de Bagram en Afghanistan. Le Dr S. Brandon fut l'assistante du Directeur du service des sciences sociales, comportementales et éducatives au Bureau des sciences et des technologies dans le Cabinet de George W. Bush. Les liens entre la CIA et l'Université de Hawaï sont multiples. Harlan Cleveland, président de l'Université de Hawaï de 1969 à 1974, organisa une conférence sur ces thèmes au quartier général de la CIA le 10 mai 1977.
    De nombreux documents attestent les liens de George W. Bush avec la CIA. Barack Obama est parvenu à dissimuler les relations de sa famille avec l'Agence. À la différence des autres membres du gouvernement fédéral, la famille Obama n'a jamais fait l'objet d'enquête. Étrangement, la grande presse ne s'est jamais intéressée à l'histoire trouble des Obama avec la CIA. Le Président travaillait-il sur des projets particulièrement sensibles ? Était-il au courant des programmes liés au contrôle mental ? Voilà des questions auxquelles il est bien difficiles d'apporter des éléments de réponses. Quoi qu'il en soit les rumeurs faisant état de fausses qualifications universitaires, d'un faux numéro de sécurité sociale établi au Connecticut et d'un état civil justifiant d'un lieu de naissance à Hawaï, en territoire américain et non au Kenya, tend à prouver que le Président Barack Obama serait un pur produit de la CIA et qu'il connaîtrait les projets les plus secrets de l'Agence.
    Laurent BLANCY. Écrits de Paris avril 2011
    L'essentiel des informations est repris des travaux de Wayne Madsen et du site italien :
    < http://www.disinformazione. it/ biografia_nascosta_obama.htm >.

  • Manif’ pour tous : la grande peur des (jeunes) bien-pensants

    NANTES (NOVOpress Breizh) – En réaction aux diverses manifestations organisées depuis des mois par les opposants au mariage homosexuel, les responsables des branches « jeunes » des partis politiques – de droite, du centre et de gauche – de Loire-Atlantique viennent de signer conjointement une tribune appelant à cesser ce mouvement. Une « union sacrée » – du jamais vu – qui en dit long sur la panique qui semble avoir gagné ces jeunes carriéristes de l’establishment politique régional face à un mouvement de contestation dont la nature leur échappe. Et qu’ils semblent manifestement incapables de comprendre.

    Signée  du coordinateur « provisoire » des Jeunes UDI de Loire-Atlantique , du  responsable UDB Jeunes-Yaouank, du secrétaire général des Jeunes Centristes Pays de la Loire , de la  responsable départementale des Jeunes Radicaux de Loire-Atlantique, de l’animateur fédéral du Mouvement des Jeunes socialistes de Loire-Atlantique, du président des Jeunes Démocrates de Loire-Atlantique, d’un conseiller national UMP – Fédération Loire-Atlantique, du  coordinateur départemental des Jeunes communistes de Loire-Atlantique  et du coordinateur des Jeunes Ecologistes de Nantes, cette tribune, publiée dans Ouest France (23/04/2013) (image ci-dessus), affirme  qu’« en réaction à la radicalisation inacceptable du débat sur le projet de loi “mariage pour tous”,[les signataires] de tous bords s’unissent pour réaffirmer leur attachement aux valeurs républicaines face à cette question qui divise ».

    Dressant un tableau quelque peu apocalyptique de la situation  – « Nous assistons au regrettable spectacle d’une montée des violences verbales et physiques, qui concourent à instaurer dans notre pays un climat de haine pour notre société et qui creuse encore plus une fracture entre deux France. » –  les signataires appellent « à dépasser les idéologies crispantes » (sic). Selon eux, s’« il est essentiel, dans notre démocratie, que les opposants comme les partisans de ce projet se fassent entendre, il est intolérable cependant que le débat soit vicié par des actions violentes, qui décrédibilisent leurs instigateurs, de quelque bord politique qu’ils soient. »

    Parler d’« actions violentes » – sinon de la part des forces de police – parait quelque peu surréaliste concernant les manifestants anti-mariage gay de ces derniers mois. Aucun pillage de magasin,  aucune voiture brûlée n’a été recensé. Rien à voir, par exemple, avec les faits constatés lors des grandes émeutes ethniques survenues en 2005 ou lors des manifestations contre le CPE en 2006.

    « Considérant qu’un vote démocratique interviendra le 26 avril [en réalité la loi a été votée hier, NDLR]prochain, il devient urgent de le respecter et de passer à d’autres sujets », affirment enfin ces jeunes bien-pensants, qui préfèrent occulter les conséquences de cette loi sur la filiation « Que la relation entre hétérosexualité et filiation soit rompue par la loi Taubira, que celle-ci annule de jure le droit de l’enfant d’avoir un lien prioritaire avec son père et sa mère, sur lequel on va désormais faire prévaloir le lien avec le compagnon ou la compagne choisi(e) par le parent biologique, comme le rappelle à juste titre le philosophe Paul Thibaud, ne semble pas déranger outre mesure ces belles consciences si sensibles aux ‘valeurs républicaines’ », remarque un opposant à la loi, qui n’entend pas s’incliner devant ce qu’il estime être une forfaiture.

    Il y a semble-t-il  assez peu de chance, en effet, que l’appel de ces apprentis apparatchiks soit entendu. Et l’adoption de la loi, intervenue hier après-midi à l’Assemblée nationale, n’y changera rien. « En votant “le mariage pour tous”, la gauche française vient de larguer définitivement le peuple et de sceller officiellement son adhésion au libertarisme et au relativisme culturel, à la mondialisation heureuse et au mercantilisme triomphant », constate  Anne-Marie Le Pourhiet, professeur de droit constitutionnel à l’université de Rennes 1 (Causeur, 23/04/13). Tous ceux qui sont opposés à cette « réforme de civilisation » (Christiane Taubira), en particulier la jeunesse, risquent donc fort de continuer à manifester. “L’extension du domaine de la lutte”  (Polemia) semble plus que jamais à l’ordre du jour. Au grand dam de nos bien-pensants.

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  • Christine Boutin se désolidarise de Frigide Barjot !

    Hier soir, lors de la manifestation aux Invalides, Christine Boutin s’est écartée du défilé en confiant : « J’ai entendu Frigide Barjot parler de l’alliance civile. Je travaille depuis longtemps sur le sujet; je sais très bien que cela aboutira aux mêmes conséquences sur la filiation, aux mêmes combines avec la PMA et la GPA. Donc je ne marche plus avec cela, je m’en vais. »

    C’est une première, car Christine Boutin est le seul homme politique hostile au « mariage » homo qui se soit désolidarisé de Frigide Barjot et de la démagogie dont elle fait preuve.

    Sur le fond, il est évident que le problème qui nous distingue des partisans au « mariage » homo est celui de la reconnaissance par la loi des catégories sexuelles. Là où nous voyons des hommes et des femmes, ceux-ci voient des hétéros et des homos : plus de nature sexuée, seulement l’orientation sexuelle ; plus d’objectivité de la nature, mais la subjectivité du désir. Et il faudrait mettre la loi au service de ce désir, au service de la jouissance, en la détournant du bien commun. Demain, l’enfant en fera les frais, objet du désir, objet de la loi. A cette école, l’union civile et le mariage ne diffèrent pas essentiellement car ils se rattachent tous deux à cette même structure de pensée. Différence de degré donc.

    Sur la forme, Frigide Barjot court derrière la gauche. Le même peuple qui s’oppose aujourd’hui au « mariage » homo s’opposait hier au Pacs. Aujourd’hui, Frigide veut l’améliorer. Faut-il n’avoir en permanence sur la gauche qu’un combat de retard. Faut-il courir derrière elle sur toutes les questions de société, et finir par la rattraper ?

    Enfin, vouloir donner des gages de bonne volonté à un système qui vous a déjà condamné, au risque d’introduire une confusion sur la ligne que l’on défend et de susciter ainsi des divisions internes, voilà ce à quoi s’est exposée Frigide Barjot. Et voilà ce que paye le mouvement de contestation.

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