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  • Après la Manif pour Tous, le Printemps Français

    Trois jours après le succès de leur manifestation parisienne, les opposants au projet de loi sur le mariage homosexuel veulent maintenir la pression sur le gouvernement, mettant en avant l'exaspération de millions de Français qui ne sont pas entendus. C’est maintenant le nouveau mouvement intitulé « le Printemps Français » qui prend son envol.
    Dimanche, 1,4 million de personnes selon les organisateurs, 300.000 selon la police, ont investi le nord-ouest de Paris, pour dire une nouvelle fois "non" au projet de loi.
    Une différence de comptage jugée "risible et grotesque" par La manif pour tous, à l'origine du rassemblement. "Il est irresponsable de la part du gouvernement de minimiser ainsi la réalité de notre mouvement", a indiqué la chef de file Frigide Barjot.¢

    Elle explique que les violences qui ont émaillé dimanche les abords du cortège avec des CRS usant de gaz lacrymogènes ont en partie été causée parce que l'ampleur de la manifestation avait été volontairement sous-estimée et non parce que les organisateurs ont "été débordés" par une prétendue "extrême droite", comme l'a prétexté le gouvernement. Observons d’ailleurs que, alors que le gouvernement parle de « casseurs », rien n’a été cassé : ni voitures, ni vitrines, ni abris-bus… absolument RIEN !!!
    "Nous allons répondre à toutes les accusations qui nous font porter le chapeau des débordements", a ainsi promis Frigide Barjot. "On ne prend pas en compte l'effet d'accroissement du mécontentement", a-t-elle plus globalement mis en garde. "Il faut que le président change d'attitude, qu'il engage le dialogue".
    Dès dimanche soir, le collectif de La manif pour tous a demandé à être reçu par François Hollande, qui leur a opposé une fin de non-recevoir. Hollande continue de se moquer du monde !
    Les membres du collectif appellent désormais à un rassemblement devant le siège de France Télévisions jeudi à 19H30, avant l'intervention du chef de l'État prévue sur France 2. "Nous lui préparons un comité d'accueil, nous voulons qu'il nous voie, nous allons lui demander une nouvelle fois le retrait du texte et la tenue d'un référendum", a souligné Frigide Barjot.
    La manif pour tous et plusieurs ténors de droite insistent depuis quelques jours sur l'"exaspération des Français qui monte".
    "ÇA VA PÉTER !", PRÉVIENT CHRISTINE BOUTIN
    "Le peuple gronde et vous ne l'écoutez pas", a lancé mardi le député UMP Philippe Cochet au Premier ministre dans l'hémicycle de l'Assemblée.
    La présidente du Parti Chrétien-Démocrate (PCD), Christine Boutin, a aussi prévenu que "les gens s'estiment pas pris en considération, ridiculisés, et ils ne le supportent plus". "Président, faites attention, ça va péter", a-t-elle mis en garde.
    "On canalisait tout ça, mais il ne faudra pas nous en vouloir si ça part dans tous les sens. Il faut arrêter de se moquer des Français", disait dimanche soir Frigide Barjot. "C'est important de maintenir la pression", a-t-elle insisté mardi.
    Les Associations familiales catholiques ont aussi dénoncé "le silence" et le "mépris" des pouvoirs publics, assurant poursuivre "dans les prochains jours leurs actions partout en France pour obtenir le retrait" du projet de loi.
    La manif pour tous a d'ores et déjà prévenu qu'une nouvelle manifestation était dans les tuyaux. "On n'a pas de date mais c'est dans l'esprit de tout le monde, peut-être en mai", a assuré Frigide Barjot. "On a des retours qui font état de la détermination des opposants à revenir manifester encore plus nombreux", a-t-elle ajouté, notant que le "challenge" serait alors de "contenir l'exaspération".
    ECertains opposants sont prêts à aller plus loin. Exclue de La manif pour tous pour être allée sur les Champs-Élysées dimanche, interdits aux manifestants, l'ancienne porte-parole Béatrice Bourges soutient ainsi un nouveau mouvement, baptisé "Le Printemps Français", en référence aux printemps arabes. "Nous ne sommes plus dans le strass, les paillettes, les ballons, nous sommes décidés à entrer en résistance", a expliqué la présidente du Collectif pour l'enfant, précisant que "tout cela restera pacifique". "De nombreuses personnes ont l'impression d'être bafouées", a-t-elle ajouté.
    Très ancré à droite, le "Printemps Français" faisait partie de ceux qui appelaient à camper dimanche soir sur les Champs-Élysées.¢
  • Le rapporteur du projet de loi sur le « mariage homo », obligé de s’enfuir sous protection policière au milieu de sa conférence

    Le député PS Erwann Binet, rapporteur du projet de loi sur le mariage homosexuel, a été empêché mardi de poursuivre son intervention à l’université de Saint-Quentin-en-Yvelines.

    Après une demi-heure d’intervention dans un amphithéâtre, plutôt rempli de personnes défavorables au projet de mariage pour tous, « la porte a été forcée » et « une vingtaine d’opposants violents » a perturbé la conférence que le député, à partir de là, n’a pas pu achever. Déployant des »banderoles » hostiles au « mariage » homosexuel, ils « criaient nous sommes le peuple, nous sommes le peuple » ou « Erwann Binet dehors! » et « ont empêché le débat » de se tenir, a rapporté le député. « J’ai ensuite été exfiltré », a-t-il enfin conclu, ayant dû partir effectivement sous protection policière.

    Un incident qui provoque une interrogation chez Erwann Binnet. Il a expliqué en effet qu’il faisait régulièrement des conférences et des interventions depuis le début du projet de loi, lequel sera en discussion à partir du 4 avril au Sénat. Mais « c’est la première fois » qu’il est empêché de poursuivre le débat dans de telles circonstances. Et le rapporteur du projet de loi de s’inquiéter, faisant allusion par ailleurs à la manifestation de dimanche : « J’espère que ce n’est pas le signe d’une radicalisation« …

    Il est certain que lorsque le pouvoir, passant outre les limites et le cadre de son autorité, veut bousculer les fondements et les assises d’une civilisation, il sombre dans l’illégitimité et suscite un vent de révolte populaire dont il apparaît clairement que la France a ressenti les prémisses dimanche dernier… Une France traditionnelle, attachée aux valeurs sur lesquelles elle s’est construite, et qui ne veut plus négocier avec la Révolution ce qui n’est plus négociable. Un point de rupture, à l’évidence, auquel vont désormais devoir se heurter les autorités si elles persévèrent à prendre le masque des fossoyeurs de la Civilisation !

    http://www.contre-info.com/

  • Le grain de sel de Scipion : Mais où sont passés les esprits critiques ?

    Il y a encore quelques mois, la gauche poussait des cris d’orfraie au sujet des mesures prises par le gouvernement sarkozien : garde des enfants les jours de grève ? Impossible, vous n’y pensez pas ! Nous n’avons pas les moyens en personnel, on refuse ! Suggestion de fiscalisation des allocations familiales ? Houlala ! C’est discriminatoire, on refuse ! Réduction du montant des dotations de l’Etat aux collectivités locales ? Horreur absolue ! On ne pourra plus boucler nos budgets locaux, il faudra augmenter les impôts. Et qu’on ne nous fasse pas le coup de la crise ; la rigueur c’est la faute au diable Sarko et à ses méchants ministres qui, par pur plaisir sadique, veulent le malheur des pauvres ! La retraite à 62 ans ? Impossible, c’est un crime, tous dans la rue ! D’ailleurs, ces réformes de droite se font sans aucune concertation et ils sont même capables de les faire passer par ordonnances ! Le fascisme ne passera pas, foi de socialiste ! Et l’on pourrait citer maints autres exemples.

    Mais où sont donc passés, aujourd’hui, tous ces contestataires ? Les voici devenus de bons godillots, comme leurs collègues de l’autre bord à l’époque gaullienne. Un ministre de l’Education  inconscient balance, sans concertation, la semaine en 4 jours qui va coûter bien cher aux communes ? Silence de nos élus. Le gouvernement va réduire comme jamais les dotations aux collectivités ? Silence dans les rangs. Le Premier ministre envisage la fiscalisation du livret A, l’épargne des plus pauvres ? Silence. Il propose de fiscaliser aussi les allocations familiales ? Silence. Oubliée la promesse de croissance par le pouvoir d’achat, l’heure est à un nouveau train de mesures d’austérité ? Silence. Et voilà qu’ils découvrent et acceptent le fait que nous sommes en crise. Une fois épuisé le filon bien commode de « l’héritage » nuisible du précédent gouvernement, gageons qu’ils vont beaucoup nous en parler de cette crise, nous dire qu’elle s’aggrave de jour en jour. C’est hélas vrai, notamment à cause de leur gestion, et nous allons droit dans le mur. Parions que ce sera l’occasion pour Normal Ier de passer en force en nous imposant ses réformes les plus impopulaires par ordonnances.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • La Manif pour tous prête à recommencer

      
    Gonflés à bloc par le succès de la manifestation de dimanche, les opposants au mariage pour tous rêvent de fédérer 2 millions de mécontents dans la rue. 
    Le jour d'après, le collectif de la Manif pour tous oscille entre émerveillement devant la «communion populaire» de dimanche et agacement face aux polémiques sur le comptage et les «débordements». Le succès inattendu de la mobilisation contre le mariage pour tous donne des ailes à ses organisateurs. «Nous envisageons une troisième manifestation nationale lorsque le texte reviendra à l'Assemblée, après le vote du Sénat, avance Frigide Barjot, principale porte-parole du mouvement. Les gens ont été sensibles au ton plus social et plus politique du rassemblement. Comment ne le seraient-ils pas, alors que le président reste sourd aux appels, semant la discorde civile et la crise sociale? Ce virage peut s'accentuer. Nous pouvons faire encore mieux la prochaine fois.» 
    Chômeurs et travailleurs en difficulté pourraient venir grossir les troupes des défenseurs de la famille «traditionnelle», espère un membre du collectif, désireux de sensibiliser une nouvelle catégorie de mécontents. «Nous sentons une colère qui monte en réponse au mépris croissant du gouvernement», insiste un autre organisateur. Tout à leur succès, les opposants au mariage pour tous se prennent à rêver de plus de deux millions de Français dans la rue. Arguant que le 24 mars, tous les facteurs étaient réunis pour leur faire échec: le vote du texte à l'Assemblée, le parcours changé à la dernière minute, le «silence des médias» et la faible mobilisation dans les églises en ce jour des Rameaux… 

    «Mais qui s'est laissé déborder ?» 

    Ce dimanche, en tout cas, ils étaient, selon eux, autour de 1,4 million. «Un ratio entre la surface au sol et la densité de population observée en différents points nous permet d'établir un chiffre incontestable, explique Albéric Dumont, coordinateur général de la manifestation. Si on fait le calcul de toutes les avenues remplies, en mettant trois à quatre personnes par mètre carré, on arrive entre 1,1 et 1,6 million.» La préfecture de police, qui a annoncé 300 000 manifestants dimanche, affinera son chiffre cette semaine. 
    Les manifestants reconnaissent-ils avoir été débordés, comme le leur suggère le premier ministre, Jean-Marc Ayrault? «Mais qui s'est laissé déborder ?, s'insurge le coordinateur. Quand j'ai demandé à la Préfecture de police,“une fois que l'on aura rempli l'axe Grande-Armée jusqu'à la Défense, où va-t-on stocker les gens?”, un haut fonctionnaire m'a ri au nez, pariant même une caisse de champagne! Les lacunes du dispositif du ministère de l'Intérieur nous sont reprochées aujourd'hui: c'est extrêmement insultant!» Des sources policières ont admis qu'il y avait eu un «vrai phénomène de masse, parfois difficile à gérer» pour les forces de l'ordre, qui avaient prévu une foule de 100 000 personnes seulement. «À un moment, les policiers ont ouvert l'axe de l'avenue des Ternes pour le désengorger, raconte Albéric Dumont. Des gens parfaitement pacifiques, stationnant place de l'Étoile, ont été encerclés, puis, sans aucune sommation, aspergés de gaz lacrymogènes. Quinze enfants ont dû être évacués. Puis une quarantaine d'individus ont forcé des barrages et lancé quelques pétards et des bouteilles en verre. Nous, on les avait repérés depuis le début, et signalés à plusieurs reprises à la préfecture. Pourquoi n'a-t-elle pas pris ses responsabilités en les isolant?» 
    En pleine polémique, le dialogue de sourds se poursuit entre les opposants au mariage gay et l'Élysée. Le collectif souhaite être reçu avant l'intervention télévisée de François Hollande jeudi soir. Mais l'Élysée a écarté l'idée d'un rendez-vous. La Manif pour tous pourrait bien lui préparer un comité d'accueil devant France Télévisions. 
    Les porte-parole du mouvement ont par ailleurs adressé une nouvelle lettre au président de la République pour demander le retrait du projet de loi ou «a minima» un référendum. Une requête irréaliste? «Il y a des précédents, se défend Frigide Barjot. Jacques Chirac est revenu sur le CPE (contrat première embauche) et François Mitterrand a retiré le projet de loi sur l'école libre. À force de nous mépriser, c'est la France qui va déborder de tous les côtés.»

    Source

    http://www.oragesdacier.info

  • Exclusivité Fortune – Scandale sanitaire : Les gazeuses cancérigènes des CRS

    Les députés UMP, l’ancien ministre de l’Intérieur Claude Guéant en tête, qui dénoncent depuis dimanche des violences policières «inacceptables» et l’utilisation de gaz lacrymogènes contre des familles et des enfants seraient plus inspirés d’ouvrir une commission d’enquête parlementaire pour savoir pourquoi lesdites forces de Police utilisent des vieux stocks de gaz fortement cancérigènes, en toute connaissance de cause.

    En effet, le gouvernement français utilise des stocks, dont l’Union européenne a pourtant interdit l’utilisation depuis le 6 juin 2012. Le règlement 276/2010 de la Commission européenne a en effet interdit la mise sur le marché, la vente et l’utilisation de tout produit renfermant plus de 0,1 % de dichlorométhane (DCM) en poids.

    Or, les gazeuses en dotation dans les forces de maintien de l’ordre peuvent contenir jusqu’à 55 % de dichlorométhane (DCM) en poids, selon la composition chimique des produits vendus par les fournisseurs officiels. Il existe actuellement quelques 100.000 gazeuses petites capacités et 20.000 gazeuses grandes capacités en dotation dans l’ensemble des forces de maintien de l’ordre (Gendarmerie, Police).

    On comprends mieux pourquoi tout ministre de l’Intérieur défende l’utilisation du gazage (bombe, spray ou grenade) contre les manifestants de droite aujourd’hui ou de gauche demain. Il faut bien  écouler les stocks…

    Nos conseils pour limiter les risques, les effets et les dangers des gaz lacrymogène pour votre santé :

    - Restez calme si vous avez reçu du gaz lacrymogène, pas de panique.

    - Éloignez vous le plus possible de la foule.

    - Ne vous touchez pas le visage et ne vous frottez pas les yeux.

    - Il faut se moucher et cracher, pour évacuer les produits chimiques.

    - Le vinaigre (acide acétique), le citron (acide citrique) permettent de diminuer la toxicité de ces gaz en réagissant avec eux. Il est donc conseillé d’imbiber les mouchoirs avec du vinaigre ou du citron pour respirer moins ces toxiques.

    - L’eau rajoutée à du savon liquide, à défaut à une lessive permet de laver la peau et donc de diminuer l’effet irritant de ces gaz.

    - Si irritation des yeux, laver abondamment avec du sérum physiologique (disponible en pharmacie) ou de l’eau physiologique (se prépare en faisant dissoudre 9 grammes de sel de table NaCl dans 1 litre d’eau bouillie), ou à défaut de l’eau courante.

    Lire l’article complet sur Médecine Légale

    http://fortune.fdesouche.com

  • De l'apprenti Valls et de la leçon du maître Fouché

    130327Le ministre Valls sera peut-être appelé à un grand avenir. Républicaine par excellence sa fonction s'inscrit, en tout état de cause, dans une riche tradition. Il compte en effet, parmi ses précurseurs, un homme que Bonaparte avait fait duc d'Otrante : Joseph Fouché le servira, à nouveau, pendant les Cent Jours de 1815 en qualité de ministre de la police générale.

    Je ne résiste pas à la tentation d'évoquer ce sinistre et machiavélique personnage.

    Finissant actuellement la correction des épreuves de la réédition de l'Histoire magistrale, et si éclairante de Crétineau-Joly (1)⇓, j'y trouve la lettre qu'écrivit ce ministre le 15 avril 1815, à Paul Bovet, son agent supérieur dans l'Ouest. Il y évoque en effet la manipulation de la résistance royaliste à la folle aventure des Cent Jours.

    "Il ne s'agit pas, de faire armer seulement les populations les unes contre les autres ; cela ne conduirait à rien : ce qu'il faut, c'est, en cas de chute de ce qui existe, de se trouver sur ses pieds pour donner aux vrais principes de la Révolution l'aide que l'Empereur est impuissant à réaliser, et que le roi de Gand, malgré ses finesses, n'osera jamais consacrer. Il ne faut pas que la Vendée redevienne terrible, mais il n'est pas mal qu'elle se montre sur quelques points prête à repousser la force par la force. De ce choc, qui ne produira que des secousses et jamais une insurrection, naîtra nécessairement l'affaiblissement progressif des deux.

    Alors nous serons plus à notre aise pour amener un ordre de choses plus conforme à nos vœux.

    Le duc d'Orléans est un moyen de composition entre les extrêmes : Dumouriez l'a rêvé longtemps. (2)⇓. L'Europe s'arme contre l'Empereur ; il succombera inévitablement, il sent déjà le cadavre. La branche aînée n'offre pas de sécurité aux intérêts révolutionnaires ; nous devons donc nous jeter ailleurs. Le duc d'Orléans est bien disposé, il acceptera la couronne aux conditions qui lui seront imposées ; il a de l'ambition et des antécédents parfaits. Travaillez donc la Vendée, inquiétez-la ; mais ne prenez jamais de mesures complètes, ne brûlez jamais nos vaisseaux ni dans un camp ni dans un autre. Il y a des haines au fond de tous les cœurs, faites-les vibrer en paroles ; jamais en actions, si c'est possible c'est le plus sûr moyen de les affaiblir et de les tuer. Fatiguez les soldats par des marches sans but, démoralisez les généraux ; prenez langue chez les officiers vendéens, favorisez le départ de ceux qui voudront aller sentimentalement à Gand.

    Parlez de moi en bons termes, comme d'un esprit revenu des erreurs sans-culottes, acceptant franchement la monarchie, estimant les Royalistes ; dites que j'ai de nombreux amis parmi eux mais surtout par tous les moyens possibles évitez que l'Ouest ait recours à une insurrection. Les armées combinées de l'Anjou, du Poitou, de la Bretagne et du Maine pourraient marcher sur Paris quand l'Empereur n'y sera plus, et changer par un coup de main hardi tous nos plans les mieux concertés. Une telle hypothèse a bien ses impossibilités ; mais en révolution il faut tout prévoir, et je ne veux pas en être arrivé à ce point pour me trouver tout à fait vaincu par quelques paysans imbéciles. Guerre donc partielle, s'il le faut ; mais guerre de village à village, de ville à ville, et jamais d'armée à armée.

    Des émeutes partout ; d'insurrection nulle part, et jamais surtout de généraux prenant sur l'esprit des Vendéens un empire qui pourrait devenir funeste aux conséquences que j'espère déduire de tout cet imbroglio. Entendez-vous avec Lagarde, qui est à la préfecture au Mans et qui a ma pleine confiance." (3)⇓.

    Bien sûr, pas mal de choses ont changé depuis 1815, mais d'autres demeurent...

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/

    Apostilles

    1. cf. "Histoire de la Vendée Militaire" en quatre volumes
    2. Dans le Tome II Crétineau-Joly expose ainsi les approches que Dumouriez avait tentée auprès de Charette au profit de l'intrigue orléaniste.
    3. cf. pages 212-213 du Tome IV. Ce quatrième et dernier volume doit nous être livré le 19 avril. Les lecteurs de L'Insolent peuvent, jusqu'à parution bénéficier du prix de souscription pour l'ensemble de la série.
  • Fourest et Valls, le “couple” qui défend les “Valeurs” de la Ripoublique.

    Fourest à ses Femen

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    Valls à ses Menen

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    http://fr.altermedia.info

  • Le gouvernement maçonnique imposera sa loi et fermez-la!

  • Un mariage incestueux : Les noces de la presse et du capitalisme d'Etat

    La presse française serait menacée par la concentration de ses titres entre les mains de quelques grands patrons. C'est vrai. Mais pas pour les raisons le plus souvent évoquées. Les capitalistes qui les contrôlent sont eux-mêmes dépendants de leur principal client ou allié. Son nom : l'Etat !

    Revenons le cas de Serge Dassault, député, avionneur et patron de presse. Qu'il soit l'ami de Sarkozy, chacun le sait Mais est-ce bien le vrai problème ? Les syndicats pointent du doigt son interventionnisme. Les professionnels de la pétition poussent des hauts cris quand le milliardaire s'invite dans les colonnes de son journal pour donner son avis. Ce qui, soit dit en passant vu le prix d'entrée (1,2 milliard d'euros) dans le capital de la Socpresse (société éditrice du Figaro), lui donne le droit de pondre son article !
    Non, le plus grave dans l'affaire, et que les syndicalistes omettent de dire, ce n'est pas tant que Serge Dassault, sénateur-maire UMP de Corbeil-Essonnes, déclare, un peu naïvement d'ailleurs, lors du rachat de la Socpresse, qu'il veut « posséder un journal ou un hebdomadaire pour exprimer son opinion » ou même que « les journaux doivent diffuser des idées saines car la France est en train de crever à cause des idées de gauche » (tout en laissant pléthore de journalistes de gauche officier au Figaro...). Le plus grave est que le groupe aéronautique de Serge Dassault dépend en grande partie des commandes de l'Etat depuis une trentaine d'années. Pour faire simple : que l'Etat cesse de lui acheter ses Rafale, et il ferme boutique. Et il n'est pas le seul à être ainsi lié aux structures étatiques.
    Nul besoin d'être initié aux arcanes des médias et de la politique pour faire ce constat troublant : la grande majorité des médias français sont contrôlée par des industriels dont le chiffre d'affaires dépend en grande partie du bon vouloir de l'Etat ou des collectivités territoriales. En première ligne : les groupes Bouygues, Dassault, Lagardère, Bolloré, etc. Une situation dont les conséquences rédactionnelles sont loin d'être anodines.

    Bruits de bottes dans les salles de rédaction
    En règle générale et contrairement aux fantasmes de complots imaginés par l'extrême gauche, ces industriels se désintéressent à peu près totalement du contenu politique, culturel et social (sauf Serge Dassault, patron à l'ancienne) produit par leurs médias. Ils le délèguent à des personnalités du grand consensus mou, type Laurent Joffrin (Libération), Nicolas Beytout (Le Figaro), Etienne Mougeotte (Le Figaro Magazine, ex-TF1). Sur les grandes questions vitales - géopolitique, économie, histoire, natalité, immigration -, les médias français pratiquent un journalisme social-démocrate aux antipodes de leur collègues européens ou anglo-saxons. Raison pour laquelle la presse française est aussi l'une des plus soporifiques du monde.
    En revanche, les mêmes industriels utilisent leur joujou médiatique quand il s'agit de le mettre au service de leur stratégie d'influence politico-industrielle. LCI par exemple est ainsi prié de ratisser les seconds couteaux et les notables de la politique oubliés par TF1 et que le constructeur Bouygues ne voudrait pas s'aliéner.
    Aux Etats-Unis en revanche, les groupes industriels ont l'interdiction d'entrer dans le capital des sociétés de médias. Ceux-ci ne sont pas considérés comme une variable d'ajustement politique, mais leur ligne éditoriale dépend de l'adhésion du public qui les regarde ou les lit. Si les propriétaires s'impliquent beaucoup plus dans la définition politique et éditoriale de leur journaux, la presse d'opinion est paradoxalement plus florissante aux Etats-Unis qu'en France ! Et entre CNN et Fox News, les alternatives éditoriales sont plus tranchées. Dernière conséquence et non des moindres : les acteurs du marché médiatique luttent à armes égales et peuvent surtout constituer de véritables mastodontes médiatiques à même de s'imposer à l'international. Et de diffuser leur vision du monde.
    Rien de tel en France, où les groupes de presse, notoirement sous-capitalisés, sont maintenus dans un face à face mortel avec des groupes qui dépendent en très grande partie de l'Etat. Le groupe Mediaset de Silvio Berlusconi, tellement diabolisé en France, est mieux accueilli dans les capitales européennes que les groupes français qui font figure d'épouvantail ! Comment est-ce possible ? Tout simplement parce que nos voisins, qui connaissent la réalité structurelle de la presse Française, ne sont pas pressés de voir des groupes liés à l'Etat français s'implanter chez eux.
    Exemple avec le groupe Bolloré (20 % d'Havas entre autres). Que serait-il sans la présence de l'armée française en Afrique, où il possède d'importants intérêts au Cameroun, en Côte d'Ivoire et dans la quasi-totalité des ports africains ? On peut à cet égard légitimement s'interroger sur le rôle de Michel Roussin, ministre de la Coopération sous le gouvernement Balladur, aujourd'hui vice-président du groupe Bolloré pour l'Afrique et... animateur de l'émission Paroles d'Afrique, sur Direct 8, chaîne du groupe Bolloré. il en va de même avec les intérêts de la maison Bouygues (TF1, LCI, Eurosport, etc.), actionnaire du constructeur Alstom et prochainement d'Areva, leader mondial de l'énergie nucléaire, ou encore de Lagardère (EADS), propriétaire du Groupe Hachette Filipacchi Médias (Paris-Match, Elle, Le journal du Dimanche, Europe 1, etc.).
    Pour sauver les médias français, il faut couper le cordon ombilical. Avec l'Etat.
    Lucien Valdès le Choc du Mois Octobre 2007

  • L’éveil d’une Grande Armée – par Dominique Venner

    L’éveil d’une Grande Armée – par Dominique Venner

    PARIS (via le site officiel de Dominique Venner) - Le 24 mars 2013, en interdisant les Champs Élysées à l’immense manifestation des familles françaises contre le mariage gay, le pouvoir a commis une erreur. Les centaines de milliers de manifestants (1 million 400 000 selon les organisateurs) confinés sur l’avenue de la Grande Armée ont vu dans ce nom un symbole : ils se sont sentis comme la « grande armée » des familles françaises qui se lève contre la « loi Taubira » destructrice de notre civilisation !

    On peut détruire une civilisation en un instant, d’un trait de plume. Les Français savent cela pour l’avoir éprouvé plusieurs fois dans leur histoire depuis 1789. Ils savent aussi par expérience qu’il faut plusieurs siècles pour rebâtir une civilisation.

    Mme Taubira (élue indépendantiste de la Gouadeloupe) est contestée au sein de son propre cabinet ministériel, comme l’avait été Mme Rachida Dati, autre gadget exotique du président précédant. C’est un signe des temps de décadence que de nommer à un ministère aussi symbolique que celui de la Justice des personnes si peu concernées par l’identité française et européenne, que leur intention affichée est de la bouleverser.

    Après la manifestation du 13 janvier (1 million de participants « blancs de blanc », dont beaucoup de femmes et d’enfants), la manifestation du 24 mars a réuni plus de participants encore et toujours aussi blancs. Elle a même débordé largement sur l’avenue Foch et occupé finalement une partie des Champs-Elysées en fin de soirée, au cours d’un « sit-in » à la barbe des CRS impuissants.

    Il faudrait être aveugle pour ne pas voir dans cette mobilisation sa réalité : une calme révolte de masse contre la destruction de la famille, pilier ultime de notre civilisation européenne. Tout enfant a le droit de savoir d’où il vient, quel est son père et quelle est sa mère. Il n’est pas inutile de rappeler que, très symboliquement, voici 33 siècles, la guerre de Troie avait été provoquée pour faire respecter l’union du roi achéen Ménélas et de son épouse Hélène, enlevée par un prince troyen. Tous les rois de la fédération achéenne avaient fait serment de protéger le mariage d’Hélène et de Mélénas. Aussi s’unirent-ils pour ramener Hélène à son foyer. Et leur guerre eut pour conclusion la destruction de Troie. Elle fut aussi le prétexte de l’Iliade, poème fondateur de notre civilisation.

    La première grande manifestation du 13 janvier s’était déroulée dans une atmosphère plutôt ludique. Les privilégiés qui nous gouvernent ont traité par le mépris l’appel qui leur était ainsi adressé par cette imposante manifestation contre la loi Taubira.  Et pourtant, aucun parti politique dans la France d’aujourd’hui n’aurait pu réunir un million de manifestants dans Paris. Il y avait là matière à réflexion.

    C’est pourquoi la seconde manifestation du 24 mars, regroupant une nouvelle fois des familles entières, de jeunes mères et leurs enfants, a été plus tendue que la première. Les aveugles repus qui nous gouvernent, prendront sans doute exemples sur leurs devanciers soviétiques pour traiter avec le même mépris cette indignation populaire qu’ils ne contrôlent pas.

    Ils commettront là une nouvelle faute. Quand l’indignation mobilise de telles masses, des familles entières, des femmes et de jeunes mères en charge d’enfants, c’est le signe que se trouve transgressée au-delà du supportable une part sacrée de la nation. Il est dangereux de provoquer la révolte des mères !

    Dominique Venner http://fr.novopress.info