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Europe 1 s’était déjà signalé par son militantisme pro unions contre-nature.
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On dirait bien, comme le montre l’image ci-dessous (cliquer dessus pour agrandir).
Europe 1 s’était déjà signalé par son militantisme pro unions contre-nature.
« La Manif pour tous » de ce dimanche 24 mars a réuni des foules très importantes dont le nombre exact de participants s’approche sans doute plus du million et au-delà que des 300.000, chiffre avancé par la préfecture de police sans beaucoup de conviction. Lors de cette réunion géante, des discours fort intéressants et parfois surprenants y ont été prononcés, qui mériteraient d’être écoutés plus précisément et débattus, quelle que soit l’opinion que l’on puisse avoir sur le sujet du mariage nouveau et de ses conséquences
Mais, au-delà du « fond » de la discussion et des prises de parole, il y a eu ce que les journalistes étrangers ont beaucoup plus sévèrement jugés que les médias hexagonaux : les « débordements » et la « répression », toutes choses dont j’ai personnellement été le témoin, un témoin loin d’être indifférent à la situation en question.
Arrivé en retard à ce rassemblement, je suis descendu à la station de métro Kléber et j’ai suivi le flot de drapeaux bleus, blancs, roses, égayé aussi de drapeaux tricolores français et de ceux des provinces de France : d’ailleurs, difficile de faire autrement, encadré par des forces de l’ordre à la fois débonnaires et impressionnantes. En quelques minutes, alors que je voulais rejoindre le gros de la manifestation pour écouter les discours, je me suis retrouvé à l’ombre d’un Arc de triomphe visiblement fermé au public, tout comme les sorties de métro qui y mènent, et au milieu d’une foule bigarrée mécontente et frustrée de ne pouvoir ni défiler sur les Champs (transformés en camp retranché sur une partie de l’avenue, avec grilles, camions, boucliers et forces de l’ordre lourdement équipées) ni passer du côté de la manifestation officielle…
Personnellement, quand je me promène dans la rue, manifestation ou pas, j’arbore une belle fleur de lys sur ma chemise ou ma veste, et cela était le cas, ce dimanche comme les autres jours : je dois avouer que, à la fin de la journée, j’avais encore plus de raisons d’être royaliste que d’ordinaire… J’avais aussi sous le bras ma pochette remplie de journaux, papiers, livres, et… copies d’élèves ! Et, dans la poche, ma plaque de Camelot du Roi que Guy Steinbach m’a remise il y a plus d’une vingtaine d’années déjà, une sorte de talisman que je garde par devers moi les jours d’épreuve et qui me rappelle, à son contact, mes devoirs de militant et d’homme d’honneur…
Une plaque de Camelot du Roi : la mienne est jaune et rouge, mais du même graphisme.
Soudain, une odeur âcre envahit le lieu et je vois tomber des jeunes et des moins jeunes devant et à côté de moi tandis qu’une clameur monte vers le ciel : « ils gazent ! ». Des gens courent, cela hurle, tousse, pleure… « Les salauds », disent certains : mais non, ce ne sont pas eux, les CRS ou les policiers en civil, qu’il faut seulement dénoncer, même si c’est bien eux qui vident leurs bonbonnes de gaz sur les manifestants, mais c’est contre ce « désordre établi » qui gouverne et qui est le vrai coupable, cette République qui ne veut rien entendre de ce que les gens ont à dire et qui confisque, à chaque élection, les désirs des citoyens au fond de ses urnes qui ont cessé d’être magiques et miraculeuses !
La suite des événements n’a fait que confirmer mes craintes : une répression classique qui nous rappelle que, malgré ses grands principes affichés, « la République gouverne mal, mais elle se défend bien », comme l’affirmait déjà Anatole France du temps de la IIIe République, celle-là même née de l’écrasement de la Commune de Paris et si peu soucieuse d’écouter les catholiques et les ouvriers du pays.
"Tout va très bien, madame la marquise... "
En tout cas, ce soir-là, dans la fumée des lacrymogènes et les lueurs blafardes des lumières des Champs, alors que les touristes effarés contemplaient le spectacle d’une dispersion violente de manifestants qui, visiblement, n’étaient pas venus pour en découdre mais beaucoup plus pour faire entendre leur voix, leurs voix, des vocations militantes sont nées : en quelques heures, ce sont des dizaines de jeunes (et moins jeunes) avec lesquels j’ai discuté, parfois que j’ai calmé, consolé ou conseillé, voire enguirlandé quand les slogans n’étaient pas adaptés à la situation (le slogan « Hollande démission » n’avait guère de sens, car ce n’était pas le sujet, et cela même si je peux comprendre la colère de jeunes choqués –à tous les sens du terme- par la répression)… Certains ont compris que le combat n’était pas que physique ou esthétique : ils vont réfléchir, lire, discuter, fourbir des arguments et creuser, peut-être, de nouvelles pistes intellectuelles et politiques. Ils se rappelleront, pour certains, ce que je leur ai dit, sur le bord du trottoir, au milieu de la rue ou dans le métro. L’un d’entre eux portait un nom qui est cher au cœur des royalistes, mais chut ! Il y aura des surprises, bientôt
Hier dimanche, il faisait froid sur les Champs. Pourtant, aux arbres, l’on voyait des bourgeons… Aux arbres, et sur le macadam, sans doute !
Au plus près des barrages, en haut des Champs, un vieil homme était assis sur son pliant, insensible aux gaz qui le cernaient et parfois le visaient : il portait une longue perche à laquelle il avait accroché un drapeau blanc frappé du sacré-cœur, un drapeau chouan qui a dominé la scène de longues heures. M’approchant de lui pour le féliciter de son calme courage, il me sourit et me dit : « en ce dimanche des Rameaux, je ne me voyais pas brandir un autre drapeau »… Tout était dit : reste à faire, maintenant !
Un peu plus loin, devant un car de CRS, un officier regroupait ses hommes, visiblement fatigués. Au moment où je passais, s’adressant à ses hommes, il eut ces mots surprenants et, en somme, si révélateurs de la situation de notre pays, en ce dimanche comme depuis si longtemps : « Bon, pas de blessures, à part la fracture au moral ! ». Oui, « fracture au moral », c’étaient ses mots ! Il y aurait tant à dire sur ces quelques mots apparemment si simples… Mais c’est ce genre de fracture, aujourd’hui étendue à toute la société, qu’il s’agit de réduire, et au plus vite !
Les non-résidents pourraient bien avoir réussi à récupérer une partie de leurs fonds depuis le 16 mars, malgré la fermeture des banques...
Par MARC VIGNAUD
Pendant que les Chypriotes faisaient la queue devant les distributeurs automatiques pour retirer quelques centaines d’euros,...
...certains non-résidents ont-ils réussi à siphonner leurs comptes bancaires de plus de 100 000 euros en toute discrétion ?
C’est le scénario choquant qui se dessine alors que le nouveau plan de sauvetage européen, annoncé dans la nuit de dimanche à lundi, vise précisément à taxer lourdement les comptes bancaires les plus garnis des banques en difficulté, détenus, pour la plupart, par des non-résidents attirés par la faible taxation des entreprises.
Passer par Londres et Moscou
Malgré la fermeture des banques chypriotes depuis le 16 mars dernier et le gel des transactions bancaires, certains détenteurs britanniques, libanais, grecs et des ressortissants des ex-Républiques soviétiques auraient en effet trouvé la parade pour récupérer leur agent jusqu’au 25 mars. Selon l’agence de presse Reuters, ils ont notamment profité du fait que les filiales londonienne et moscovite des deux principales banques du pays au coeur de la crise, la Banque populaire de Chypre (aussi appelée Laiki) et la Banque de Chypre, sont restées ouvertes. Interrogée par l’Agence France-Presse le 27 mars, Bank of Cyprus a pourtant assuré qu’il n’était pas possible de retirer dans les agences de sa filiale britannique des fonds bloqués à Chypre.
Mais selon Jacques Sapir, spécialiste de la finance, qui dit obtenir ses informations par un réseau de "correspondants", notamment d’anciens élèves, dans les deux capitales, il existe d’autres moyens qu’un simple transfert de fonds entre la maison mère et sa filiale. "Prenons l’exemple d’un Libanais installé à Londres. Il va voir la filiale de sa banque chypriote et lui demande de lui faire un prêt du montant de son compte bancaire. Il lui suffit d’apporter en collatéral les dépôts sur son compte pour l’obtenir. Il n’a aucune intention de rembourser ce prêt, la filiale se servira directement sur le compte", explique le directeur d’études à l’EHESS.
Une manoeuvre, selon lui, à la limite de la légalité, mais que les autorités ne peuvent pas empêcher. "La Banque centrale européenne ne peut légalement pas s’y opposer, car les mouvements effectués à l’intérieur d’un groupe bancaire ne sont pas considérés comme des transactions." Les clients des deux banques chypriotes à Londres et à Moscou auraient aussi utilisé d’autres méthodes de contournement comme les exceptions au gel des comptes instaurées pour le commerce de produits humanitaires, de médicaments ou encore d’approvisionnement de jets en carburant. Les entreprises confrontées à des demandes de remboursement pouvaient aussi se voir accorder des fonds pour honorer leurs appels de marge sur certains contrats.
Des sommes incertaines
Reste à savoir combien de non-résidents, particuliers comme entreprises, ont pu ainsi rapatrier leurs fonds de Chypre. Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a d’ailleurs déclaré que la fermeture des banques avait "limité la fuite", mais que la BCE restait attentive à ce problème. Selon Chris Pavlou, jusqu’à vendredi vice-président de la banque Laiki vouée à disparaître, les sommes ainsi retirées se compteraient toutefois en millions d’euros, et non en milliards.
Une déclaration en contradiction avec les évaluations fournies à Jacques Sapir, pour lequel les retraits d’argent des gros déposants non-résidents ont été de "4,5 milliards d’euros minimum". Pour l’instant, il ne s’agit encore que "d’évaluations au doigt mouillé", souligne l’économiste, mais cela pourrait se révéler "être beaucoup plus". Les 4,5 milliards qu’il évoque font d’ores et déjà froid dans le dos quand on pense que l’Eurogroupe espère récupérer 5,8 milliards en taxant uniquement les plus gros comptes bancaires...
Communiqué du 27 mars 2013
:: Manif Pour Tous : Génération Identitaire en première ligne pour défendre la famille et les familles ::
Ce dimanche 24 mars, au sein et autour de la seconde grande Manif Pour Tous les militants de Génération Identitaire étaient en première ligne pour défendre la famille et les familles.
Défense de la famille, comme premier lieu de définition de notre identité à travers la filiation et donc comme cellule essentielle de notre société, en participant avec une importante délégation identitaire au cortège de la Manif Pour Tous mais aussi aux différentes occupations pacifiques sur la Place de l’Etoile ou bien sur les Champs-Élysées.
Défense des familles, en protégeant autant que possible les enfants, les femmes, les personnes âgées venus défiler pacifiquement et victimes d’une réaction totalement disproportionnée de la part des forces de l’ordre manifestement débordées par le nombre de manifestants. La responsabilité des violences dont chacun a pu voir l’illustration à travers les nombreuses vidéos ou photos circulant incombe en tout premier lieu au Préfet Boucault et au Ministre Manuel Valls.
Les députés socialistes parlent de « casseurs », confondant certainement avec les manifestations dans lesquelles certains de leurs collègues ont fait leurs classes. Dimanche, pas une vitrine brisée sur les Champs-Élysées, pas une voiture brulée, pas une boutique dévastée. Simplement l’esprit de fronde, l’insolence et l’insoumission d’une jeunesse décidée à rappeler au pouvoir socialiste qu’il ne peut pas dicter son bon-vouloir au peuple. Que cela soit en lui imposant une loi voulue par une minorité au sein même d’une communauté minoritaire, ou en lui interdisant de circuler sur la rue la plus célèbre de notre pays.
Les jeunes identitaires étaient quelques centaines parmi des centaines de milliers de jeunes Françaises et Français et tiennent à saluer tous ceux – membres d’autres associations telles que l’UNI, le FNJ ou l’AF ou venus en simples citoyens – avec qui ils ont partagé la manifestation et la lutte. C’est tous ensemble que nous avons fait se lever le Printemps français sur la capitale dimanche dernier. C’est ensemble que nous allons continuer à faire reculer le gouvernement et que nous obtiendrons le retrait du projet de loi Taubira. C’est ensemble aussi que nous pouvons dire que l’avenir ne se fera pas sans notre génération !
—–
GENERATION IDENTITAIRE
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La garde des Sceaux Christiane Taubira a assisté mercredi à Lyon à la création du premier opéra écrit par Robert Badinter, inspiré de « Claude Gueux », drame carcéral de Victor Hugo évoquant l’homosexualité, et a été huée à sa sortie par plus de 200 opposants au mariage homosexuel, selon l’AFP (via lepoint.fr).
Massés aux abords de l’opéra, les manifestants étaient au nombre de 250 selon la police. Ils étaient 500 selon des militants identitaires présents ce mercredi soir. L’extrême droite radicale étaient également représentée par les Jeunesses nationalistes d’Alexandre Gabriac.
Les anti-mariage gay agitaient des drapeaux français en scandant « casse-toi Taubira » ou encore « nous sommes tous des enfants d’hétéros », détournant le slogan « nous sommes tous des enfants d’immigrés ».
L’après-midi, une centaine d’opposants au mariage gay avaient égalementperturbé le Train industrie et innovation en gare de Perrache.
Source : Rue89
À la suite de la Manif pour Tous du 24 mars, Yann Galut, député socialiste du Cher, a accusé par un tweet, le 26 mars, les militants du Bloc Identitaire d'être des “casseurs”.
Cette déclaration n'étant pas couverte par l'immunité parlementaire et ne reposant sur aucun fait, le Bloc Identitaire a décidé de porter plainte avec constitution de partie civile contre Yann Galut pour injure publique.
Yann Galut est un député anonyme, guère connu que de ses électeurs. Il symbolise pourtant parfaitement une certaine nomenklatura socialiste. Permanent dès l'âge de 22 ans d'une structure para-socialiste, élu député à 31 ans, il entame une carrière d'apparatchik du système qui le conduira à devenir également vice-président du Conseil général du Cher.
Avocat en 1996, il défend SOS Racisme et les clandestins de l'Eglise Saint Bernard. Plus récemment, il s'est illustré en embrassant sur la bouche un autre député socialiste, au prétexte de solidarité avec les homosexuels. Gageons que son épouse d'origine marocaine n'en a pas été jalouse, comprenant le désir de notoriété de son époux qui, à 47 ans, reste toujours un troisième couteau du socialisme.
Le Bloc Identitaire forme le voeu que cette plainte à son encontre incite Yann Galut à davantage de modération et serve d'exemple à une classe politique de gauche trop encline à considérer tous ceux qui ne partagent pas leurs idées comme des délinquants ou des malades.
À défaut de quoi, ce sera La Plainte Pour Tous !
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Plusieurs milliers d'opposants au mariage homosexuel étaient réunis jeudi vers 20h au pied de France Télévisions à Paris (XVe) avant l'intervention de François Hollande.
Les manifestants s’étaient massés sur la voie du tramway boulevard Victor et une trentaine de véhicules de CRS empêchaient l'accès à l'esplanade devant le grand bâtiment en verre et en acier de France Télévisions.
Les mouvements nationaux et nationalistes avaient également appelé à manifester, comme Génération identitaire (branche jeune du Bloc Identitaire) et les Jeunesses nationalistes.¢
Les opposants au mariage homosexuel portaient des drapeaux, les uns français les autres bleus blancs et roses, les couleurs de la Manif pour tous, ou des pancartes "référendum pour tous" et "t'as deux papa, non mais allo quoi". D'autres manifestants soufflaient dans des sifflets ou des cornes, ou criaient "Hollande ta loi, on n'en veut pas", "Hollande démission". Un fumigène rouge avait été mis à feu.
Les organisateurs de la manifestation avaient posté des bénévoles pour compter les manifestants - des adultes et des jeunes mais pas d'enfants - à leur arrivée sur les lieux. Les adversaires du projet de loi sur le mariage homosexuel demandaient au président le retrait du projet de loi Taubira qui crée "la discorde nationale".
"Nous lui préparons un comité d'accueil, nous voulons qu'il nous voie, nous allons lui demander une nouvelle fois le retrait du texte et la tenue d'un référendum", a expliqué Frigide Barjot, chef de file du collectif de la Manif pour tous.
D'après la Manif pour tous, "l'attitude de François Hollande, en refusant de recevoir les porte-parole et de prendre en considération leur demande, contribue elle aussi à faire monter la discorde populaire et n'est pas digne de la fonction de chef de l'État qui est garant de l'unité nationale et de la paix civile".¢
Avec AFP http://www.francepresseinfos.com/
Chers lecteurs, de légères contraintes personnelles m’auront empêché de poster l’article qui suit, article que je voulais publier quelques jours avant la manifestation d’hier et qui aura vu le pays réel manifester sa légitime exaspération. Tout bien réfléchi, je le mets quand même en ligne, tel quel, les évènements d’hier justifiant largement ces quelques lignes modestement écrites.
Quand j’écrivais que « vu la situation géographique de la manifestation, il est évident que les forces de l’ordre ne tarderont pas à vouloir faire évacuer la foule », je n’imaginais pas le degré de violence envers des enfants et des familles, comme la gauche et la république ont pu s’en rendre coupable hier.
Devant un gouvernement d’autistes et une organisation qui confond protestation populaire et « after aux Bains-douches », il n’est plus temps de s’adonner aux mondanités. Nos libertés en dépendent. Alors, comme écrit également à la fin de mon article :
Passons du statut d’indignés à celui d’insurgés.
Il n’est plus temps d’abattre les kilomètres, mais abattre le gouvernement, oui !
Et ce régime avec.
Pour nos libertés, vive le roi !
Article d’origine
Marcherons-nous de nouveau ce 24 mars pour exprimer notre courroux de ne pas avoir été entendu alors que le pays réel exprime fermement, mais très pacifiquement, son opposition à la funeste loi du mariage dite « pour tous » (force cortèges et pétitions) ? Nous n’avons pas été entendus par les édiles progressistes, coterie d’idéologues sectaires, dévoués aux minorités homosexuelles et qui squattent les allées du pouvoir sans pouvoir sauver notre pays du désastre qui pointe pourtant un bien vilain museau, ce pour quoi ils ont été nommés faut-il le rappeler ?
Quel résultat avons-nous obtenu de la part de cette camarilla progressiste ? Une pincée de dédain, un soupçon de mépris et une grosse louche de condescendance.
Malgré tout, oui, il faut continuer à harceler ces malfaisants, encore et toujours, jusqu’à ce qu’ils n’en peuvent plus de nous voir sous leurs fenêtres !
Les différents blogs, journaux, publications catholiques et de résistance ont largement dressé les grandes lignes de ce qui motive l’opposition des français à cette loi scélérate. Soit, ces bonnes âmes de gôche souhaitent favoriser le bien-être de pauvres discriminés qui ne peuvent plus attendre de se mettre la bague au doigt. La belle affaire ! La future promulgation de cette loi ouvre en fait de terrifiantes perspectives pour notre civilisation, avec de funestes conséquences, indirectement mais très sûrement.
Ainsi, et l’idée est déjà avancée dans les pays où la dénaturation du mariage est mise en œuvre, sera de pouvoir officialiser la polygamie et le polyamour (je note un ouf de contentement chez les enturbannés, ainsi qu’un avenir plus radieux pour un DSK enfin débarrassé de cette contrainte moyenâgeuse, qu’est la monogamie). Des siècles d’obscurantisme chrétien seront enfin mis aux oubliettes et stockées dans les poubelles de l’histoire.
Le harem institutionnalisé, mais démocratique, laïque et républicain, c’est pour demain !
Une frange de moins en moins négligeable d’une de la population française doit en effet déjà frétiller sous son burnous devant une riante perspective : pouvoir se constituer un lot de concubines de première bourre. Inchallah ! (pour les 10 000 vierges, il va falloir être patient, mais notre Najat Vallaud-Belkacem à col Claudine et socquettes blanches doit bien déjà y penser).
Les sociétés qui vivent dans la « religion de Paix et d’Amour » et dont les exemples afghans ou maliens nous permettent de mesurer chaque jour combien nous avons la malchance de ne pas avoir été abreuvés par le Verbe du prophète de Médine, ces sociétés donc, nous permettent de mesurer le retard de civilisation existant entre le Dar al-Islam et le Dal al-Harb où la France se complait encore, hélas. Il était donc grand temps que la république laïque nous fasse bénéficier de toutes les bontés de l’Islam, pauvres koufards que nous sommes.
« Salam a li koum, bismillah il rahm hii rahiim ! »
Autre effet probable de la loi à venir, la perspective de pouvoir créer une jolie cellule familiale pour nos amis LGBTistes. Le droit à l’enfant, les gars, c’est vachement sacré, ça. Pourquoi réserver le bonheur de pouponner à des familles de type Le Quesnoy ou Groseille ? Il n’y a pas que les soirées « Trans » ou les virées salaces dans les « backrooms » dans la vie d’un « queer »! Croisera-t-on bientôt de jolis monospaces roses bonbons avec sièges enfant et sex-toys mêlés à quelques « Têtu » sur la plage arrière ? Ça pourrait distraire sur la route du Cap d’Agde cet été…
Enfin, et plus sérieusement hélas, se dessine la notion d’une filiation déconnectée de l’engendrement biologique, ainsi que la voie à la procréation artificielle d’êtres humains. Ce mariage sera donc la boite de Pandore qui permettra toutes ces éventualités. L’institution du mariage désacralisée, on cassera les liens naturels entre les générations.
Cela étant posé, la nécessité de manifester contre le « mariage pour tous » devient une évidence.
Il nous semble donc légitime de combattre ce projet de toutes nos forces et avec la volonté affirmée de faire reculer un gouvernement qui tente de promouvoir une loi destructrice de la civilisation traditionnelle. Mais l’indignation générale ne suffira pas à faire bouger les lignes au vu des réactions pour le moins condescendantes des socialistes depuis février dernier. Et il ne faudra surtout pas compter sur une hypothétique alternance pour imaginer que celle-ci soit abrogée. On connait le peu de volonté dont est capable le libéral une fois au pouvoir : surtout ne pas froisser la gauche !
Faut-il espérer que la marche du 24 mars change la donne ? Il faudra y être dans la mesure du possible, sans trop d’espérance quand même. Faudra-t-il de même, participer à ce sit-in qui semble s’organiser ? Dans ce cas et vu la situation géographique de la manifestation, il est évident que les forces de l’ordre ne tarderont pas à vouloir faire évacuer la foule. Je crains que les locaux de la police du 8ème arrondissement ne suffisent pas à stocker tout ce beau monde (pour les avoir visité dans les années 80/90, à l’époque des « 19 mars » héroïques, ils sont bien trop exigus, foi de rejeton de panier à salade).
Mais qui sait si, armée d’une volonté de fer et d’une détermination absolue à faire capoter ce projet de fous, la foule se mettait à marcher vers ce repaire de bandits et de fossoyeurs : la Chambre des députés. Chiche !
Avouons que cela aurait un charme certain et un petit fumet de 6 février 34 réussi, surtout quand on sait que le Prince Jean sera des nôtres ce 24 mars ! Plus de loi scélérate et en prime on change de régime !
Le temps est donc venu d’arrêter de trépigner gentiment, « consensuellement » à grand renforts de techno-parade à la mode JMJ et de passer au stade supérieur.
Passons du statut d’indignés à celui d’insurgés.
Il n’est plus temps d’abattre les kilomètres, mais abattre le gouvernement, oui !
Et ce régime avec.
Pour nos libertés, vive le roi !
Washington a été prompt à utiliser la crise financière chypriote pour mettre en œuvre la stratégie de captation de capitaux que je décrivais il y a trois semaines dans ces colonnes [1]. Avec l’aide de la directrice du Fonds monétaire international, l’États-unienne Christine Lagarde, ils ont remis en cause l’inviolabilité de la propriété privée dans l’Union européenne et tenté de confisquer un dixième des dépôts bancaires, prétendument pour renflouer la banque nationale chypriote affectée par la crise grecque.
Il va de soi que la finalité annoncée n’est qu’un prétexte car loin de résoudre le problème, cette confiscation si elle devait être mise en œuvre ne pourrait que l’aggraver. Menacés, les capitaux restants fuiraient l’île provoquant l’effondrement de son économie.
La seule véritable solution serait d’annuler les dettes en anticipant les recettes d’exploitation du gaz chypriote. Ce serait d’autant plus logique que ce gaz bon marché relancerait l’économie de l’Union européenne. Mais Washington en a décidé autrement. Les Européens sont priés de continuer à se procurer leur énergie au prix fort au Proche-Orient, tandis que ce gaz à bas prix est réservé à alimenter l’économie israélienne.
Pour masquer le rôle décisionnaire de Washington, ce hold-up bancaire n’est pas présenté comme une exigence du FMI, mais comme celle d’une troïka incluant l’UE et la BCE. Dans cette perspective, la confiscation remplacerait une dévaluation rendue impossible par l’appartenance à la zone euro. Sauf qu’ici la dévaluation ne serait pas une politique de Nicosie, mais un diktat du patron de la BCE, Mario Draghi, l’ex-directeur européen de la banque Goldman Sachs, qui est précisément le principal créancier de Chypre.
Madame Lagarde, ex-conseillère juridique du complexe militaro-industriel US, ne cherche pas à nuire à Chypre, mais à affoler les capitaux basés en Europe et à les guider jusqu’à Wall Street pour qu’ils relancent la finance US. Pourquoi s’en prendre à cette île ? Parce que c’est un des rares paradis fiscaux restant au sein de l’Union européenne et parce que les dépôts y sont principalement russes. Pourquoi le faire maintenant ? Parce que les Chypriotes ont commis l’erreur d’élire comme nouveau président l’États-Unien Nikos Anastasiades. Ils ont ainsi marché sur les pas des Grecs qui, victimes du même mirage américain, avaient élu comme Premier ministre l’États-unien Georgios Papandreou.
Cette petite cuisine a cependant mal tourné. Le Parlement chypriote a rejeté à l’unanimité des suffrages exprimés la taxation confiscatoire des dépôts bancaires. Il y a là un apparent paradoxe. Le gouvernement libéral veut nationaliser une dixième des capitaux tandis que le Parlement communiste défend la propriété privée. C’est que cette nationalisation ne se ferait pas au profit de la collectivité nationale, mais de la finance internationale.
Les conseils amicaux ont donc fait place aux menaces. On parle d’exclure Chypre de la zone euro, si les représentants de son Peuple persistent dans leur refus. Ce n’est pourtant guère possible. Les traités ont été ainsi conçus que la zone euro est un voyage sans retour. Il n’est pas possible de la quitter de son propre chef, ni d’en être exclu, à moins de quitter l’Union européenne.
Or cette option, qui n’avait pas été envisagée par les racketteurs, est redoutée par Washington. Si l’île sortait de l’Union, elle serait rachetée pour une dizaine de milliards de dollars par Moscou. Il s’agirait du plus mauvais exemple : un État de la zone d’influence occidentale rejoignant la zone d’influence russe, dans un chemin inverse à tout ce à quoi on a assisté depuis la chute de l’URSS. Il ne manquerait pas d’être suivi par les autres États des Balkans, à commencer par la Grèce.
Pour Washington, ce scénario catastrophe doit être évité coûte que coûte. Il y a quelques mois, il avait suffit au département d’État de froncer les sourcils pour qu’Athènes renonce à vendre son secteur énergétique à Moscou. Cette fois, tous les moyens, même les plus anti-démocratiques, seront utilisés contre les Chypriotes s’ils résistent.
La Russie feint de ne pas être intéressée. Vladimir Poutine a négligé les offres avantageuses d’investissement qui lui ont été faites par le gouvernement Anastasiades. C’est qu’il n’a pas l’intention de sauver les oligarques russes qui avaient planqué leurs capitaux dans l’île, ni l’Union européenne qui les avaient aidé à organiser leur évasion fiscale. En coulisse, il a négocié un accord secret avec Angela Merkel qui devrait permettre une solution financière à la crise, mais devrait aussi déboucher sur une vaste remise en cause de règles européennes. Au passage, le Tsar a glané des informations étonnantes sur les investissements de la Russie dans l’île durant l’ère Medvedev ; des informations qu’il pourrait utiliser comme moyen de pression supplémentaire sur son inconsistant Premier ministre.