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lobby - Page 2381

  • Banques : Des bonus qui ne passent plus

    Les aides astronomiques consenties aux banques européennes n’ayant pas permis de relancer la croissance, le climat change en Europe. La grogne monte contre les abus du secteur privé. L’opinion a soif de vengeance et les banquiers ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes, écrit un chroniqueur britannique.

    Les paysans se soulèvent dans toute l’Europe. C’est après les banquiers qu’ils en ont, et ils ne plaisantent pas. Jusqu’à présent, la crise du crédit a suscité réprobation et perplexité. Les banques ont réussi à persuader le monde entier qu’il s’agissait d’un coup du sort. De fait, elles étaient “too big to fail” et leurs dirigeants trop irréprochables pour expier leurs fautes. En quatre ans, les banques britanniques ont reçu près de 500 milliards d’euros en fonds publics et en papier-monnaie. Elles ont remonté la pente, comme de bien entendu, et sont restées riches, tandis que tout le monde s’appauvrissait.

    La colère gronde. Ni le secteur bancaire, ni le gouvernement n’ont été capables de redresser la situation. Les gens ont soif de vengeance, et contre toute attente, c’est le Parlement européen qui leur permet de l’assouvir en déclarant que les banquiers européens ne pourront pas percevoir de bonus supérieurs à leur salaire – ou deux fois supérieurs à celui-ci s’ils obtiennent le feu vert des actionnaires. Une disposition valable partout et pour tout banquier étranger travaillant au sein de l’UE.

    La cause britannique perdue d’avance

    Dans le même temps, un référendum suisse exige dorénavant des cadres supérieurs qu’ils soumettent leurs revenus à l’assentiment de leurs actionnaires et interdit les primes de bienvenue et de départ. Les Pays-Bas envisagent un plafonnement plus drastique des bonus à 20%. Même la Grande-Bretagne, pourtant réputée pour son laisser-faire, a vu la National Association of Pension Funds inviter les conseils d’administration à limiter la hausse des rémunérations des cadres à l’inflation.

    Naguère tout-puissant, le lobby bancaire européen a presque été mis à genoux par l’ampleur du scandale. Le gouvernement allemand a cédé au Parlement européen sous la pression de l’opposition social-démocrate, après que la Deutsche Bank a privé de 40 millions d’euros de bonus l’un de ses traders impliqués dans le scandale du Libor, ce qui laissait supposer un montant de départ vertigineux. En Suisse, la campagne [contre les rémunérations abusives] s’est mise en branle lorsque le groupe pharmaceutique Novartis a fait à son directeur un cadeau de départ de 58 millions d’euros. Pas moins de 68% des Suisses ont voté en faveur des nouvelles restrictions.

    Il n’y a qu’en Grande-Bretagne que les ministres sont à la botte des banquiers. Le mois dernier, les dirigeants de RBS ont écarté leur actionnaire public et se sont octroyé 700 millions d’euros de bonus après avoir déclaré près de 6 milliards d’euros de pertes. Le groupe Lloyd, dont les résultats sont en berne, a puisé dans ses caisses pour offrir des gratifications à ses cadres supérieurs pour un montant total de 420 millions d’euros. Epinglé pour blanchiment, le groupe HSBC a fait savoir que 78 de ses cadres londoniens empocheraient plus d’un million d’euros chacun. Tous affirment que les bonus ne sont liés, ni aux amendes, ni aux pertes, mais ils ont toujours tenu ce discours. George Osborne a été humilié à Bruxelles ce mardi en se voyant contraint de plaider en faveur de leur cause perdue d’avance.

    Bonus astronomiques : du vol ?

    L’année dernière, le “Printemps des actionnaires” de la City, très attendu, a fait long feu. Le tollé provoqué par les rémunérations accordées aux cadres [du groupe de communication] WPP, de Barclays, [du groupe de presse] Trinity Mirror et d’autres, a eu des répercussions limitées. Alors que le niveau général des revenus stagnait, celui des cadres bondissait de 12%.

    Les sondages d’opinion montrent que le grand public est très majoritairement hostile aux rémunérations excessives. Seuls le gouvernement et le maire de Londres défendent les super-riches contre une opinion remontée. Cette fronde populaire est la preuve que même les ministres britanniques ne peuvent pas défier l’opinion indéfiniment.

    La vérité est que les banques ont laissé ce désir de vengeance monter pendant plus de quatre ans sans s’en préoccuper. Depuis les années 1980 et la libéralisation de la finance, la profession s’est mis dans les poches des sommes mirobolantes, sans commune mesure avec les pratiques en vigueur dans les autres secteurs de l’économie.

    Ces rémunérations étaient sans rapport avec le marché, hormis au sein d’un groupe restreint de traders de haut rang. Les banquiers modernes tirent leur “rente économique” de l’exploitation de cartels oligopolistiques au sein des services financiers, tout en tenant les actionnaires à distance.

    Les bonus astronomiques des traders sont des rendements asymétriques qui reviennent en réalité aux déposants et aux actionnaires, dont l’argent supporte les risques. Dans tout autre secteur, de telles gratifications seraient considérées par l’entreprise comme du vol.

    Pas de remords

    Aucun syndicat ne défend plus farouchement ses intérêts que celui des métiers privilégiés. Nous en avons eu un exemple cette semaine avec les avocats : supprimez les largesses dont ils bénéficient, et ils menacent de s’en prendre aux pauvres, à l’économie, au gouvernement, à tout le monde.

    Les banques clament haut et fort que le plafonnement des bonus entraînera la délocalisation de leurs activités “à l’étranger”. Cela semble exagéré. Pour autant, les restrictions de l’UE pourraient provoquer un début d’émigration des traders de haut rang d’une Europe surréglementée vers les Amériques et l’Asie.

    Ce ne serait pas à proprement parler une bonne nouvelle pour la Grande-Bretagne: la finance est le secteur qui a connu la plus forte expansion au cours de ce dernier quart de siècle. Mais il est probable que seules les activités les plus toxiques partiront, ce qui ne serait pas une grande perte.

    Quoi qu’il en soit, les banques ne peuvent s’en prendre qu’à elles-mêmes. Elles ont voulu voler trop près du soleil et l’ire [du peuple] a fait fondre leurs ailes dorées. Elles n’ont qu’une excuse.

    La cupidité de la City n’était rien comparée à l’insanité de la Banque d’Angleterre et du ministère des Finances, qui ont accepté d’ouvrir leurs caisses. Jamais, dans l’histoire de l’économie britannique, on n’aura jeté autant d’argent par la fenêtre pour une cause aussi vaine. Et toujours sans l’ombre d’un remords.

    presseurop  http://fortune.fdesouche.com

  • Méridien Zéro - Les égoûts de la République (part02)

  • Tyrannie et Agrotechnologie : pour en finir avec les paysans

    Plus les bons gros média menteurs, falsificateurs, hargneux, et pourtant arbitres des convenances par eux-mêmes désignés, tempêtent contre les dictatures illégitimes et plus on peut être assuré que derrières ces grimaces et gesticulations s'organisent des totalitarisme peut-être pires. Rêve-ton éveillé quand on entend l'Union Européenne ou l'un quelconque des 27 glapir contre tel autocrate coréen ou syrien, alors que Bruxelles s'est insensiblement muée en dictature. Et la Politique Agricole Commune en insupportable bras de cette tyrannie. J'ai sous les yeux un document - polychrome, imprimé sur papier plastifié - distribué aux dizaines de milliers d'éleveurs ovins/caprins - y compris ceux qui n'ont qu'une chèvre ! - réalisé par l'Institut de l'Elevage, organisme spécialisé dans la recherche et le développement dont les 200 ingénieurs travaillent sur la filière herbivore : bovins, ovins, caprins, équins. Deux de ses fonctions, allant dans le sens d'un progressisme technologique extrêmement pernicieux, retiendront ici notre attention. L'amélioration prétendue des conditions d'exercice du métier d'éleveur et l'adaptation de la production et des systèmes d'élevage aux attentes de la société. Sauf que tout cela se fait au détriment du confort et des libertés élémentaires du paysan.
    Ce dépliant, intitulé « L'identification électronique des ovins », traite de cette nouvelle technique de contrôle électronique de l'agriculture et de l'élevage, mise en place par l'Union Européenne depuis 2010, avec application obligatoire a partir de 2013. Fallait-il pour autant que, par une insupportable infantilisation rédactionnelle, mise en page et illustrations dignes d'une garderie, l'arrogance parisienne et bruxelloise montre encore tout le mépris dans lequel ces messieurs du château tiennent la populace des campagnes ? Qu'on en juge.
    « Je réalise l'identification de mes ovins, peut-on lire... Je dois avoir réalisé "l'électronisation" de tous les ovins de mon élevage pour le 1er juillet 2013 ». Pour autant je ne suis pas un imbécile : « Je choisis (sic) déposer une boucle électronique... C'est un chantier que j'engage sous ma propre responsabilité (resic) et que j'effectue moi-même, sous le contrôle de mon EDE ». Acronyme désignant l'Etablissement De l'Elevage départemental dont l'omniprésence tatillonne et la référence répétée donnent à cette opération un petit air de bureaucratie soviétique et la rendent éminemment détestable. « J'utilise impérativement la pince et le pointeau recommandés par le fabricant... Je désinfecte la boucle et l'oreille de l'animal... Je consulte la notice du conseil de pose fournie dans mon colis de boucles ». Parce que, ne l'oublions pas, tout cela est d'abord une lucrative opération commerciale qui sert à soutirer de l'argent à l'éleveur. La boucle électronique coûte jusqu'à 1,39 € la paire. Appliquée à des animaux qui pacagent beaucoup dans des landes et des taillis, elle tient rarement en place plus de quelques mois. Allons, tout est prévu... « OBLIGATION - Je pose un repaire provisoire rouge - et je dois reboucler mes animaux aussitôt par le remplacement à l'identique de la boucle perdue. » C'est même plus précis : « Je réidentifie immédiatement mon agneau avec une boucle électronique prise dans mon stock ». Ah, d'où l'intérêt de posséder un stock garni de boucles de différentes sortes. Voyez plutôt ! « Je pose une boucle électronique dans l'oreille gauche de mon animal... Dans un délai de 6 mois, je lui pose dans l'oreille droite une boucle conventionnelle (non électronique) comportant le même numéro d'identification que la boucle électronique ». Et bien entendu « Je continue à noter la date de pose des repères dans mon registre d'élevage ».
    CRIMINALISER L'ÉLEVEUR DE BON SENS
    Primordial, ça, le registre d'élevage. En effet « en cas de perte de repère électronique je dois noter dans ce registre la date dépose de la boucle provisoire ».
    D'ailleurs tout doit être inscrit dans ce précieux document à conserver au moins cinq ans, c'est le mouchard, le cafeteur, le sale petit corbeau que l'on doit pouvoir présenter à tout contrôle inopiné. Parce qu'il y a des contrôles inopinés, vous pensez bien. Ce registre se compose d'une fiche descriptive de l'exploitation. Une autre détaillant les traitements et vaccins effectués. Un carnet sanitaire. Toute information relative aux aliments achetés. Ainsi que le répertoire d'identification avec la liste des boucles et leur date de pose et tous les justificatifs des déplacements des animaux. S'y ajoutent « un certain nombre de formalités administratives ». « Chaque année, avant le 1er mars, je retourne à mon EDE le formulaire de recensement des animaux de mon exploitation ». Puis « je notifie les mouvements d'animaux qui entrent ou sortent de mon exploitation, dans un délai de 7 jours ». Vous penseriez que ces crétins se satisferaient d'une liste des numéros inscrits sur les boucles ? Ou que l'électronique allait servir à éliminer la plupart des fastidieuses opérations administratives ? Allons donc. Voici ce que doit comporter le bon de décharge, en 5 exemplaires, d'un arrivage d'animaux : numéro EDE de l'exploitation. Type d'exploitation. Nombre d'ovins vivants déchargés. Nombre de morts constatés. N° DDSV du transporteur. N° d'immatriculation du véhicule. N° EDE de l'exploitation de provenance. Date d'entrée dans l'exploitation.
    Ces immatriculations, fournies par l'EDE sont de trois sortes : la première concerne le propriétaire des animaux, la seconde est attachée au lieu de détention, la troisième, portée sur les boucles, identifie l'animal.
    On pourrait penser à l'énoncé de tels dérapages bureaucratiques par lesquels on ne cesse d'asphyxier et d'appauvrir le peu qu'il reste de paysans, qu'il s'agit de cette bêtise à front de taureau qui depuis un demi-siècle croît et embellit du côté de Bruxelles. Cette réforme a été instituée dès 2005 par le règlement (CE) n°21/2004 avec pour objet proclamé « d'améliorer la gestion des crises sanitaires afin de préserver la santé des animaux et des consommateurs. » Belle façon de camoufler ce qui n'est qu'un racket administratif doublé d'un fliquage généralisé de la filière. « Santé humaine et santé animale sont liées, peut-on lire sur des documents de l'EDE. De nombreuses maladies animales... se transmettent par contact avec les animaux ou par ingestion des produits issus d'animaux malades. D'autres maladies, spécifiques aux animaux, peuvent désorganiser des filières entières ». On voit bien ce qui est désigné : la propagation de pandémies - brucellose, fièvre aphteuse, vache folle, grippes aviaires et porcines, fièvre catarrhale ovine, etc. Toutes maladies qui se sont développées ces dernières décennies dans des élevages industriels hors sols, justement soumis à d'innombrables prophylaxies et contrôles. En fait plus il y a de traitements et plus les animaux, fragilisés, sont à la merci du moindre microbe.
    Or, peu de gens savent que la simple détention d'un seul ovin ou caprin sur sa pelouse déclenche tout le processus défini plus haut. Au prétexte que, « en cas de crise sanitaire, il est nécessaire de connaître vos animaux ». Afin bien sûr qu'aucun n'échappe aux campagnes de vaccination dont par exemple la FCO a prouvé à quel point elles pouvaient être dangereuses pour les troupeaux en même temps qu'onéreuses et inefficaces. Or les gnomes de Bruxelles ne plaisantent pas. L'absence d'identification peut entraîner l'abattage du troupeau aux frais du propriétaire, des pénalités de retard et 750 € d'amende. Même si vous n'avez qu'une chèvre !
    Il y a quelques années, lors d'une crise aviaire, les particuliers avaient été mis en demeure de remplir des questionnaires indiquant le nombre de volailles dont ils disposaient au fond de leur jardin. Beaucoup s'en abstinrent et seront éventuellement l'objet de dénonciations auprès de la bureaucratie policière. Mais tous ceux qui ont déféré à l'injonction seront rattrapés par l'obligation d'identification. Prélude à la taxation et à l'abattage de masse.
    Quant à la faune sauvage, chevreuils notamment qui pullulent dans les régions d'élevage, poussera-t-on l'imbécillité jusqu'à les baguer et les vacciner ?
    Petrus AGRICOLA. Rivarol du 27/1/2012

  • Les vraies « zones défavorisées » ce sont les campagnes

    Le 14 septembre, lors de l'ouverture du Salon de l'Elevage à Rennes, la tension qui ne cesse de croître à l'intérieur du monde agricole s'est traduite par une opposition violente entre adhérents des différentes chapelles syndicales. Dans ce contexte tumultueux difficile à maîtriser et risquant d'affaiblir l'hégémonique Fédération Nationale des Syndicats d'Exploitants Agricoles (FNSEA) et son appendice activiste le Centre National des Jeunes Agriculteurs (CNJA), qui gèrent pour l'Etat depuis un demi-siècle la dépossession paysanne de ce pays, le ministre de l'Agriculture tenta d'éviter le drame en ayant recours à l'habituel procédé de la subvention. En l'occurrence 30 millions d'euros d'urgence et 300 millions supplémentaires à distribuer dans les trois prochaines années. Bruno Le Maire, Parisien qui a fait toute sa carrière dans les Affaires étrangères au côté de Villepin, Iui-même pas plus estimé dans les campagnes que ne l'est Sarkozy, est socialement, culturellement, intellectuellement tout ce que déteste le monde rural. Où l'on a de longue date appris à se méfier des fiers-à-bras parlant pointu, diplômés de Lettres Modernes, de Sciences-Pô Paris et de l'ENA.
    Ce qui a surpris beaucoup d'observateurs dans les événements de Rennes aura été la violence exercée par les adhérents de coordinations corporatives contre les représentants du syndicat majoritaire. Une fronde qui, paraissant enfin au grand jour, ne pourra aller qu'en s'aggravant et tôt ou tard explosera dans les terroirs exsangues où les cataplasmes au coup par coup ne suffiront plus à empêcher les colères de se muer en jacqueries. Depuis des années nous répétons ici qu'au fil du temps tous les paysans "mous", prêts à la conciliation, à la modération et à se satisfaire des aumônes de l'État avaient fini par quitter la scène, laissant derrière eux les obstinés, les récalcitrants, les coriaces, ceux qui agrippés à leur terre partagent un dédain existentiel pour la ville.
    Derrière l'hostilité croissante entre villes et campagnes, ce qui transparaît n'est plus tant une divergence idéologique qu'une réponse ethnique à un état de fait que la province, l'observant à distance, mesure dans toute son ampleur cataclysmique. D'autant que le phénomène tend à déborder sur certaines agglomérations régionales à fortes populations "immigrées" où de plus en plus l'insulte banalisée de fromage ou de gaulois en usage dans les banlieues occupées fait place à celle de paysan !
    DIVERSITÉ CONTRE PAYSANNERIE
    Dans l'indifférence totale des responsables de ce pays la misère sociale et morale s'étend sur le désert français. Aucune télévision, aucune radio, aucun journal n'en fait état. Aucun écho non plus chez les casseurs de cerveaux de Radio France, où l'on parle de tout, à commencer par ce qui désintègre la culture et la civilisation européennes, multiplie les reportages sur le moindre Gitan et donne à longueur d'antenne et d'écran la parole à des petits chefs de banlieue. On s'y gave d'immigrés et de couleur, faisant systématiquement dans la diversité, façon « équipe de France », sans prononcer jamais un mot sur la désagrégation de la culture et de la civilisation paysannes qui pendant 5 000 ans ont structuré l'âme européenne. Depuis des décennies les détenteurs du pouvoir, de la pensée et des richesses ont écrasé de leur arrogance et de leur mépris celui qui, au cœur d'une Europe dévastée, déculturée, dépossédée, osait se dresser contre les pilleurs et les faussaires de traditions. Le Paysan. Soumis et candide, ignorant des mouvements du monde, il continua à entretenir un grand respect pour l'homme de la ville, savant, pensait-il, parce que très instruit et instruit parce que riche. La télévision et Internet, qui se sont insinués jusqu'au fond des campagnes, sont en train de changer les mentalités. On commence à comprendre, "là-bas", qu'il y aurait deux France. Celle taillable et corvéable à merci dont on voit les patronymes mangés de mousses sur les monuments aux morts et les ex-votos des églises délabrées de nos villages. Générations de laboureurs sacrifiés dans les boucheries militaires orchestrées par la canaille qui continue à s'empiffrer de leur sueur et de leur peine. L'Europe des marchands et des banquiers les a ruinés puis expulsés par millions de leurs terres. Aujourd'hui on les spolie de leurs derniers droits alors que tout ce qui caquette en langues étrangères - rom, wolof, han ou arabe, à la suite du yiddish - se voit offrir des privilèges exorbitants et considéré comme l'égal de ceux qui ont poussé en cette terre des racines millénaires. L'autre France en plein essor et qui décompose tout ce qui reste d'âme à ce pays.
    Des « collèges d'excellence », strictement élitistes, sont créés pour ses enfants. On les inscrit par préséance dans les préparations aux grandes écoles. On court-circuite à leur bénéfice les concours d'accession aux grands corps de l'État. Dans toutes les promotions administratives ou privées ils ont la priorité. (C'est tout nouveau, ça vient d'arriver : depuis cette année la moitié des nouveaux inscrits - soit douze - à l'École de Journalisme de Lille, par accord spécial de celle-ci avec le Bondyblog banlieusard seront issus de l'immigration dans le cadre du programme « Prépa-Egalité des Chances »). Embauchés, ouvertement selon les principes inconstitutionnels de la discrimination positive, ce favoritisme a si bien gangrené l'esprit public qu'il en est devenu la règle dans le sport et singulièrement le football où on sélectionne des joueurs non pour leur talent mais en vertu de leur origine ethnique. À-t-on Jamais entendu parler de conventions de quelque nature ayant dans le passé facilité la promotion des enfants de paysans pourtant plus défavorisés que ne l'est aucun fils d'immigré ?
    Dans l'indifférence de tous, le vieux pays rouille et se désagrège. Des collèges délabrés aux matériels vétustes, des chemins en nids de poules sur lesquels cahotent des cars scolaires qui n'en peuvent plus, véhiculent, et souvent se retournent, des heures durant à travers le désert rural leur charroi d'élèves levés aux aurores et rendus chez eux la nuit tombée. Plus de services publics, de postes, d'hôpitaux, d'administrations. Des lycées et collèges à 50 km. Plus de boulangers ni d'épiciers, plus de garagistes. Plus de stades. Des salles polyvalentes de 40 ans qui se fissurent ou croulent. Les impôts locaux ne cessent d'augmenter, à mesure que la manne d'État se fait rare, dilapidée dans les zones "sensibles", aspirée par le coût dévastateur de l'immigration, des cages d'escaliers mille fois refaites, des écoles incendiées et reconstruites, des complexes sportifs flambants neufs surgis dans des cités pimpantes sur les décombres de barres d'immeubles détruites au bout de trente ans parce qu'elles ne plaisent plus aux nouvelles seigneuries. 140 000 néo-Français chaque année et autant d'immigrés à aider, à instruire, à loger, à hospitaliser, à nourrir.
    Et c'est pourtant eux qui, sur tous les écrans de télévision, braillent, gesticulent, revendiquent... et reçoivent. Dans les campagnes encore silencieuses, la France enracinée observe ce qui se trame dans les villes. Les paroles du Chant des Partisans pourraient enfin prendre sens.
    Petrus AGRICOLA. RIVAROL 1er OCTOBRE 2010

  • 9-3 : Arnaque à la Sécurité sociale, 1,65 million d’euros

    SAINT-DENIS (NOVOpress/Bulletin de réinformation) – Il s’agit d’une arnaque à la Sécurité sociale de Seine-Saint-Denis, mise en place par le gérant d’une société d’ambulances. Cet homme d’origine marocaine employait de faux brancardiers et facturait des courses  fictives.

     

    Pendant plus de deux ans,  l’escroc et son frère, à la tête de quatre sociétés différentes, se faisaient rembourser grâce à des bons de transport tamponnés par les Hôpitaux du département.

    Le système était bien rodé : le gérant indélicat recrutait des brancardiers disposant d’un agrément.et les licenciait très rapidement… tout en conservant leur numéro d’agrément. Il faisait alors appel à des travailleurs clandestins qui utilisaient lesdits numéros, mais n’effectuaient pas la course.

    L’Urssaf estime de son coté avoir été arnaquée de 513.139 €  du fait du “travail” dissimulé non déclaré.

    Les services de lutte contre la fraude aux prestations sociales ont diligenté une enquête et découvert qu’une partie de l’argent détourné était déjà bien au chaud dans des banques marocaines.

    http://fr.novopress.info

  • Combattez pour ne pas être remplacés !

    Il y a seulement 50 ans, Roubaix était peuplée d’ouvriers européens. Aujourd’hui, la ville est occupée à plus de 60% par des maghrébins. Il y a seulement 50 ans, Belleville était encore un quartier populaire parisien. Aujourd’hui, c’est un quartier africain.

    Des exemples comme ceux-là, on en compte des milliers en France : chacun a vu, en l’espace de quelques années seulement, son cadre de vie se métamorphoser.

    Nous ne vivons pas de simples “changements sociaux”, des “évolutions” qui seraient “dans l’air du temps” et que nous devrions “accepter” sans broncher. Mais on nous impose une véritable et profonde mutation ethno-culturelle, ce qu’on est en droit d’appeler une substitution de population.

    Côté départ, les sites de production sont délocalisés et ferment un par un, les cerveaux quittent un pays où la liberté d’entreprise s’éteint à petit feu, les familles d’autochtones fuient d’invivables zones urbaines.

    Côté arrivée, en contrepartie, les agents du système globalisé font venir des flots d’immigrés extra-européens, main d’œuvre peu coûteuse et corvéable à merci, prête à accepter les salaires de misère et la précarité que les employés locaux refusent.

    De la publicité à la télévision, de la standardisation des productions à celle des goûts, de l’effacement des frontières à la mise en concurrence déloyale des travailleurs du monde entier, tout est organisé pour qu’une nouvelle population remplace notre peuple enraciné.

    Lire la suite de l’article

    http://fortune.fdesouche.com

  • Les dessous du cartel pharmaceutique :

    Plusieurs membres de l’Organisation Mondiale de la Santé sont étroitement liés aux compagnies pharmaceutiques : un véritable cartel, une véritable industrie, dont l’objet est moins de guérir que de soigner… L’humanité et le soin des plus fragiles ne sont plus leur credo : ils ont congédié Hippocrate et lui ont préféré Rockefeller. Il faut faire du chiffre !

    La vidéo ci-dessous vidéo révèle l’emprise des multinationales pharmaceutiques depuis Rockefeller :

    http://www.contre-info.com/

  • Le juge Estoup, vieille connaissance du FN, ne fait pas dans le détail…ses amis non plus

    L’hebdomadaire L’Express s’est arrêté très longuement fin février sur ce qu’il est convenu d’appeler l’Affaire Tapie (la dernière en date). Rappelons là brièvement. En 2007,   alors qu’il avait  appelé  à voter Sarkozy quelques mois auparavant (il récidivera en descendant François  Hollande en 2011 dans Le Point), l’Etat UMP, via le Trésor public, permettait à M. Tapie d’empocher 210 millions d’euros dans le cadre du règlement de l’affaire Adidas. Soit les 165 millions d’euros, après impôt, versés à la société GBT dont il est actionnaire à plus de 90% et 45 millions d’euros au titre du « préjudice moral » -un record en France-  une somme non imposable. En 2011 ce « règlement » à l’amiable refait surface  lorsque  la Cour des comptes  décida de transmettre à la Cour de discipline budgétaire et financière – chargé de sanctionner les fautes lourdes commis par les agents de l’Etat dans la gestion des finances publiques – un rapport mettant  en cause Jean-François Rocchi, président du Consortium de réalisation (CDR). C’est ce CDR qui est en effet  chargé de liquider le passif du Crédit Lyonnais. M. Rocchi, aurait notamment « convaincu le conseil d’administration du CDR, d’abandonner les procédures judiciaires opposant l’ancien Crédit Lyonnais et Bernard Tapie sur la vente d’Adidas, pour recourir à un tribunal arbitral privé », affirmait alors le Nouvel Obs. C’est ce tribunal qui aurait accordé à l’homme d’affaires ses indemnités faramineuses. Toujours selon le Nouvel Obs, Jean-François Rocchi aurait menacé de démissionner et même modifié des procès-verbaux de séance du conseil d’administration pour que le « pauvre » Bernard empoche le pactole. Christine Lagarde est alors elle aussi   mise en cause. Elle aurait donné l’ordre à Jean-François Rocchi de recourir à un tribunal arbitral -procédure sans précédent s’agissant d’une personne privée face à l’État- , affirmant à l’époque que Bernard Tapie toucherait « seulement » un maximum de 50 millions d’euros. Dans une lettre transmise à l’AFP, Jean-François Rocchi a  démenti  avoir contourné le conseil d’administration du CDR.

     « Le CDR  envisage désormais  un recours contre l’arbitrage.  A l’initiative du cabinet d’avocats August-Debouzy, qui défend ses intérêts, le CDR s’est réuni pour étudier la possibilité d’un recours, selon cette source qui a confirmé une information du Point.fr. » «  La justice rappelle L’Express,   enquête déjà sur la légalité du recours à l’arbitrage. Une instruction a été ouverte en septembre 2012 visant implicitement Jean-François Rocchi, le président du CDR et Bernard Scemama, ancien président de l’Etablissement public de financement et de restructuration (EPFR), l’entité contrôlant le CDR. Parallèlement, une procédure a été engagée devant la Cour de Justice de la République (CJR) contre l’ex-ministre de l’Economie Christine Lagarde, qui avait pris fin 2007 la décision de recourir à cet arbitrage pour solder le contentieux. L’actuelle patronne du FMI a toujours affirmé avoir pris seule l’initiative de l’arbitrage, selon elle la meilleure solution à l’époque …».

     En  juillet 2008 François Bayrou affirmait  que cette décision d’indemnisation de M. Tapie était  « un renvoi d’ascenseur par Nicolas Sarkozy au soutien de Bernard Tapie lors des Présidentielles 2007 ». Ce qui  est certain c’est que cette affaire a l’étrange propriété de réunir plusieurs acharnés adversaires du FN dont le slogan «tête haute et mains propres » sonne comme une insupportable provocation pour beaucoup de gamellards et autres habitués des fromages ripoublicains.

     Au premier rang de ses antinationaux de choc,   Tapie lui-même,   héraut du Système dans sa lutte contre le FN dans les années 90, jusqu’à ce que la prison le rattrape en 1997. Un hâbleur manipulateur  comme le constata  Bruno Gollnisch qui, avec le goût  de la confrontation des idées qui est le sien, accéda à sa demande et  lui donna l’occasion de s’exprimer dans une réunion publique du  FN à Orange (Vaucluse)   en 1992, lors de la  campagne pour les régionales. Nanar s’y ridiculisa,  insulta avec des arguments bien  pauvrets l’assistance et fit quelques  heures plus tard  un compte rendu particulièrement mensonger de ladite réunion , traitant  les électeurs frontistes  de « salauds » coupables  de pulsions génocidaires !

     L’Express rapporte  que trois autres  vieilles connaissances du FN composaient ce fameux tribunal arbitral si compréhensif vis-à-vis de M. Tapie : « Pierre Mazeaud, ancien président du Conseil constitutionnel, Jean-Denis Bredin, avocat et Pierre Estoup, magistrat, tous acceptés par toutes les parties en tant que Juges-Arbitres. » Les domiciles de  ces derniers ont été perquisitionnés dans le cadre de cette  affaire tout comme ceux de « Bernard Tapie et de Stéphane Richard, ex-directeur de cabinet de Mme Lagarde (…), les  cabinets de Maurice Lantourne, l’avocat de Bernard Tapie (…) de Me Gilles August (…), le domicile et le bureau de Claude Guéant, ex-Secrétaire général de l’Elysée (…) »

     Le  juriste  Pierre Mazeaud, accessoirement président de la Fondation Charles-de-Gaulle,  est un farouche ennemi de l’opposition nationale, populaire et sociale depuis toujours. Le JDD rappelait en juin 2012, juste après les législatives,  que  « Sa détestation des idées du Front National n’a pas faibli avec le temps: Les alliances prônées par certains UMP avec le FN sont monstrueuses. Je me félicite de l’échec de Mme Morano aux législatives. Alors que la p’tite Kosciusko-Morizet a résisté et a été élue! » Comme c’est émouvant…

     L’académicien Jean-Denis  Bredin, autre  adversaire vigilant  du FN, met  régulièrement en garde contre les nationaux.  En mars 1997 il s’était même fendu d’une tribune solennelle et ampoulée  dans  Le  Monde  dans laquelle il  appelait au « combat nécessaire » contre le FN. Le magistrat à a retraite Pierre Estoup ancien premier président de la cour d’appel de Versailles (Yvelines),  est un cas tout aussi intéressant, mais  un peu à part

     L’Express rapporte que ce tribunal arbitral du  trio Mazeaud-Bredin-Estoup  « s’est partagé (pour ce travail)  1 million d’euros et 99 000 euros de frais. » Or, «  Aujourd’hui, les soupçons de proximité de (Pierre Estoup, NDLR), l’ancien juge, âgé de 86 ans, avec l’avocat de Bernard Tapie, (Me Maurice Lantourne, NDLR)  pourraient provoquer la remise en question de l’arbitrage de 2008 favorable à l’homme d’affaires (…). Car ces relations (avec Me Lantourne, NDLR) , qu’il reconnaît désormais, l’arbitre s’était bien gardé d’en parler lors de sa désignation, alors que la loi l’y contraint. Cette disposition a même un nom: l’obligation de révélation (…). Selon le professeur de droit spécialiste de l’arbitrage Thomas Clay, l’information aurait sans doute conduit à sa récusation. Pierre Estoup ne pouvait l’ignorer. Depuis sa retraite de la magistrature, en 1991, il s’est spécialisé dans l’arbitrage. Certaines de ces décisions, comme dans l’affaire Elf, ont déjà prêté à controverse. Un nouvel épisode est venu nourrir la suspicion. Le 28 juillet 2011, Pierre Estoup se voit récuser d’un arbitrage à la demande du Cameroun. Pour faire valoir sa démarche, ce pays a mis en avant le défaut d’indépendance et d’impartialité de l’arbitre. La raison? La présence de Me Lantourne dans le dossier. La cour d’appel de Paris annulera un peu plus tard la sentence d’arbitrage. »

     Pierre Estoup présidait la  cour d’appel de Versailles qui, le 18 mars 1991, condamna Jean-Marie Le Pen à la somme délirante de  1 200 000 francs de dommages et intérêts (plus de 183 000 euros !) pour ses propos tenus  sur RTL le 13 septembre 1987, dans l’affaire dite du détail,  lancée alors  médiatiquement par feu la très à gauche  Agence centrale  de Presse (ACP).

      Le Menhir  dut noyamment  payer 100 000 francs à chacune des neuf associations parties civiles : la Licra, l’Associations de Déportés, Internés et Familles de Disparus (UNADIF), la Fédération Nationale des Déportés et Internés de la Résistance ( F.N.D.I.R) , l’Amicale des anciens déportés juifs de France (AADJF), l’Amicale des déportés de Blechhammer-Auchwitz III, l’Amicale des anciens déportés de Bruna Monowitz-Auchwitz III, l’Association pour la fondation de la mémoire d‘Auschwitz, l’Association des fils et filles de déportés juifs de France, l’Union  des tziganes et voyageurs de France…

      Rappelons-le,  Jean-Marie Le Pen avait indiqué   à l’antenne de ce Grand Jury  RTL   son attachement  à la liberté d’expression et de recherche historique, puis avait ajouté en réponse à une  question : «  Je suis passionné par l’histoire de la seconde guerre mondiale. Je me pose un certain nombre de questions (…). Je ne dis pas que les chambres à gaz n’ont pas existé. Je n’ai pas pu moi-même en voir. Je n’ai pas étudié spécialement la question. Mais je crois que c’est un point de détail de l’histoire de la seconde guerre mondiale. » 

    .Point de détail. Partie d’un tout. Comme l’est aux yeux de nos impeccables juristes anti frontistes l’argent des contribuables français qu’ils ont  accordé si  généreusement à l’ex patron de l’OM  constate Bruno Gollnisch. Que  le juge Estoup, arbitre en son temps  des élégances sémantiques, soit aujourd’hui (rattrapé ?) par l’Affaire Tapie, personnage emblématique de la ripoublique,  a valeur de symbole. La vengeance de Toutanklepen a-t-elle a encore frappé ? 

    http://www.gollnisch.com

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