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lobby - Page 2379

  • La crise en Syrie va-t-elle provoquer le retour de la Russie au Moyen-Orient ?

     
    Étranger
    La crise en Syrie va-t-elle provoquer le retour de la Russie au Moyen-Orient ?
    Le conflit en Syrie vient d’entrer dans sa seconde année, et il est bien loin le temps où l’on nous assurait que la chute du régime était imminente (mai 2011), que l’étau se resserrait (octobre 2011), que la fin du régime d’Assad était une question de semaines ou de mois (décembre 2011) ou même était très proche, comme l'avait déclaré la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton en janvier 2012.

    Il semble que l’objectif quasi obsessionnel de vouloir renverser le régime Assad, objectif partagé pour des raisons différentes tant par les nations occidentales que par certaines grandes puissances sunnites (monarchies du Golfe et de Turquie principalement) reste un objectif encore hors de portée pour l’instant. Au contraire, la guerre en Syrie a ces derniers mois baissé en intensité et cela est en partie dû à l’hiver bien sûr mais pas seulement. L'armée syrienne n’a pour l’instant connu aucune défaite nette pendant ce conflit. Parmi les soldats du régime, plusieurs milliers ont été blessés ou tués et certains ont fait défection, mais le gros des troupes est resté en place. De plus, l'armée s’est vue récemment renforcée par la création d’une organisation armée de défense nationale composée de volontaires civils.

    Sur le terrain

    Sur le terrain si l’Etat a vacillé, il ne s’est pas effondré loin de là. L’analyste Fabrice Balanche estime que "le régime abandonne à la rébellion les campagnes qui lui sont hostiles mais a choisi de se maintenir dans les grandes villes comme Alep, Idlep, Der Zor, Racca dont les rebelles n’ont pas réussi à s’emparer" ou encore que: "l'armée est solide, cohérente et hiérarchisée (…) Quant aux forces de l'opposition armée, si elles semblent gagner du terrain au moins dans le nord, leur avancée ne paraît pas pouvoir être décisive avant des mois, voire des années, compte tenu des rapports de force sur le terrain".

    Même analyse pour le premier ministre irakien Nouri al-Maliki qui vient d’annoncerque "le président syrien Bachar al-Assad pourrait résister aux tentatives d’être renversé pendant plus de deux ans", ce que par ailleurs Bachar al-Assad vient de confirmer en rappelant que "l'armée syrienne a à sa disposition des hommes et des armes qui suffiraient à faire la guerre pendant des années pour défendre la Syrie contre les insurgés".

    Pour l'expert Aymeric Chauprade, le pouvoir syrien a aujourd’hui le soutien d’une majorité des habitants du pays, c'est-à-dire l’addition de toutes les minorités et sans doute 30 à 40% des sunnites du pays, ce qui représente au total 60 à 70% de la population syrienne. Cela donne au régime une base légitime très forte bien que de nombreux médias occidentaux continuent à marteler que 80% des habitants du pays seraient opposés au pouvoir en place à Damas. La guerre en Syrie se transforme donc de plus en plus en un affrontement entre les forces conventionnelles (Etat, armée) et une rébellion armée qui a un fort soutien étranger, s’islamise de plus en plus, et dont les aspirations dépassent le cadre syrien. Malgré tout, pour Aymeric Chauprade, le régime syrien est en train de gagner la guerre sur le terrain, mais aussi sur le plan politique.

    Si Assad devait l’emporter, ou tout du moins son régime ne pas s’effondrer militairement, il est évident que celui-ci deviendrait un symbole et un héros au sein du monde musulman, et apparaîtrait comme celui qui aura su déjouer le complot étranger et occidental. Cette victoire renforcerait l’axe chiite (Iran – Syrie – Liban) et affaiblirait symboliquement l’axe sunnite (Turquie, monarchies du golfe) qui aurait ainsi collaboré sans succès avec les pays Occidentaux.

    L’axe Paris-Londres de nouveau ?

    Alors face à cette situation, quelle solution? Il semble que la France et la Grnade-Bretagne aient fait le choix d’une solution militaire, puisque les deux pays se disent prêts à livrer des armes à l’opposition syrienne, en violation de l’embargo européen en vigueur et alors même que l’islamisation de la rébellion semble avoir atteint un point qui inquiète la plupart des pays occidentaux. Pour leur part, les Etats-Unis semblent même se préparer à exécuter des frappes de drones pour liquider les islamistes radicaux en Syrie, ce qui au passage devrait ravir Bachar al-Assad. Paris et Londres sont-elles en train de faire le premier pas vers une intervention militaire indirecte activement encouragée par les émirats du Golfe et la Turquie? On peut aussi naturellement se demander ce qui adviendrait des armes livrées à la rébellion, si elles tombaient dans les mains de djihadistes qui décident de s’en servir ailleurs qu'en Syrie, dans l’avenir, et pourquoi pas contre les intérêts occidentaux, européens ou français, comme par exemple au Mali contre les soldats français.

    La Russie: clef du dossier Syrien ?

    Lorsque l’on évoque cette guerre cruelle à laquelle font face l’Etat et le peuple syrien, les regards se dirigent désormais systématiquement vers la Russie. Le pays soutient lui l’idée d’une solution politique et non militaire, et s’il est souvent présentée comme l’allié indéfectible du régime, et donc comme empêchant la chute du pouvoir syrien, il semble évident que la Russie est aujourd’hui le pion essentiel pour trouver un règlement à la situation.

    Une victoire d’Assad verrait en effet la Russie conforter sa position dans la région, et non comme le prévoient nombre d’analystes sa sortie totale de la géopolitique du Moyen-Orient. Par sa politique qui ne varie pas, la Russie apparaît en effet non seulement comme le protecteur du droit des minorités mais aussi comme le garant d’un droit international bafoué, comme ce fut le cas en Libye récemment.

    Pour Roland Lombardi, "dans le monde arabe, c’est la parole qui engage l’honneur; on y est respecté en fonction de ses amitiés. (...) Quand, devant un Arabe, on laisse tomber ses propres amis, fussent-ils des ennemis de l’Arabe en question, on se déconsidère". De fait, Vladimir Poutine, qui ne prend pas ses conseils auprès de pseudo-philosophes mondains mais plutôt auprès de ses efficaces services de renseignements et aussi, comme on l’a vu, auprès d’éminents spécialistes, sait qu’avec sa politique pragmatique et cohérente dans la région, la Russie signe finalement son grand retour sur la scène internationale et moyen-orientale.

    En définitive, elle pourrait très bien aussi redevenir l’acteur incontournable dans le traitement des problèmes du Moyen-Orient.
    Alexandre Latsa http://www.voxnr.com

  • Le Printemps français : Communiqué du 25 mars

    Hier, dimanche 24 mars, 1,4 millions de manifestants pacifiques se sont rassemblés à Paris pour réclamer le retrait du projet Taubira. Ces citoyens sont ceux qui se sont mobilisés le 17 novembre et le 8 décembre 2012 dans toutes les régions de France, qui étaient 1,2 millions le 13 janvier à Paris, qui ont organisés plus de 200 manifestations dans toutes les grandes villes le 2 février.

    Depuis le début, ces manifestants ont été victimes du mépris du gouvernement malgré leur nombre. Des chiffres de participation dérisoires et mensongers ont été volontairement diffusés malgré l’évidence des photos des cortèges. Une pétition de 700.000 signatures a été rejetée. La liberté de manifester pacifiquement sur les Champs Elysées a été arbitrairement refusée.

    Hier, une étape de plus a été franchie avec d’innombrables violences policières. Le gouvernement a tenté, sans succès, d’empêcher les manifestants de se rendre sur les Champs Elysées. Des femmes, des enfants, des personnes âgées ont été délibérément aspergées de gaz lacrymogène. Des véhicules de CRS ont foncé dans la foule et une mère de famille qui tentait de protéger son enfant a été renversée. Elle a été évacuée en ambulance, de même qu’un garçon de 14 ans, gazé à deux reprises. La Présidente du PCD Christine Boutin a été également gazée et a dû recevoir des soins sur place.

    Mais, hier, un formidable mouvement d’opposition au projet Taubira s’est fait entendre. Les citoyens excédés se sont fait respecter. Leur détermination a forcé les barrages de police et le mur de silence des médias. Hier, les manifestants ont commencé de faire payer au gouvernement Hollande le prix de sa politique anti-démocratique, et ce prix ne va plus cesser de croître Il deviendra bientôt pour lui insupportable.

    Hier s’est levé sur Paris le Printemps Français. Quand le printemps arrive, l’hiver recule toujours ! Nous allons faire reculer ce gouvernement glacial et pétrifié.

    On ne lâche rien !

    http://www.actionfrancaise.net/

  • Cécile Edel adresse une lettre ouverte aux organisateurs de la “manif pour tous”

    Cécile Edel, présidente de Choisir la vie :

    “Par trois fois, nous avons appelé nos sympathisants à soutenir et participer aux manifestations organisées par la « Manif pour Tous », au nom d’une certaine idée que nous nous faisions de l’unité, du service du Bien commun et du combat pour le respect de certaines valeurs que nous défendons.

    Par trois fois, comme de nombreux militants, je me suis déplacée parce que je voulais croire que ce mouvement qui, initialement, ne l’oubliez pas, et j’en ai été le témoin direct, s’est appuyé totalement sur les bénévoles de la Marche pour la Vie et l’expérience acquise par ceux qui ont œuvré sans relâche, avec détermination au sein de ces marches depuis 8 ans, pourrait aboutir à un véritable mouvement de résistance. Ce terme de résistance ne peut d’ailleurs qu’être le seul mot d’ordre parce que nous savons qu’en face de nous, ne nous y méprenons pas, nous avons affaire à de véritables promoteurs de la culture de mort qui n’hésitent pas à faire appel au mensonge, à la manipulation et au terrorisme intellectuel pour aboutir à leurs fins. Face à eux, il n’est pas question de se montrer faibles, tièdes, naïfs, ou habités de trop bonnes intentions. Attitudes qui, inexorablement seraient traduites par nos adversaires comme une démission de notre part …et avec lesquelles nous n’obtiendrons rien, sinon du mépris, des ricanements et une tentation de compromission…

    Nombreux sont vos propres manifestants à avoir été scandalisés et à avoir dénoncé les violences policières intolérables et inexcusables à l’encontre de personnes pacifistes tels que des enfants. Face à de telles provocations, nombreux et parmi lesquels, des anciens ministres, des députés et autres politiques, sont ceux qui ont demandé au moins la démission de Manuel Valls et du préfet de police qui dit « être intervenu contre des extrémistes et des violents » : mais des témoignages et photos montrent des personnes âgées, des enfants, des familles : sont-ils considérés par la Police et votre propre organisation comme des violents ?

    Alors, comment parallèlement, ne pas nous sentir aussi trahis par notre propre camp lorsque nous constatons qu’aucun organisateur de la manifestation n’ose dénoncer les violences à l’encontre de ses propres manifestants ? Est-ce une attitude digne de chefs de grands mouvements de ne pas être solidaires de ses propres membres? Quid des juristes, dont le réseau et la ténacité ont pourtant tant été mis en avant ce dimanche ? Irez-vous solliciter ces derniers pour défendre les victimes injustement interpellées ?

    Le courage, et je tiens à vous le rappeler, ne réside pas dans notre capacité à réunir 1 million de personnes ; le vrai courage réside dans la capacité à défendre ces mêmes personnes lorsque la force en face est plus importante que la nôtre et ce d’autant plus lorsqu’il s’agit d’enfants.

    Lorsque l’on est responsable d’une telle manifestation, il ne s’agit pas seulement de se gonfler d’orgueil en récoltant déjà la récompense de ses efforts par le seul sentiment de la victoire numéraire ! Si nous ne redoublons d’humilité , la tentation est grande, alors, de croire que toute cette foule nous appartient et que c’est à nous de la faire devenir ce que nous voulons qu’elle soit. Et si, par malheur, quelques membres décidaient de penser autrement, alors ils seraient méprisés, rejetés, condamnés.N’est-ce pas ce qui est en train de se produire pour la Manif pour tous ?

    Je ne m’étendrai pas sur les propos scandaleux de Frigide Barjot qui, malheureusement, a fait preuve d’autant de mépris vis à vis de ces familles malmenées en les traitant de « fachos » que François Hollande en a eu pour tous les manifestants. Je me demande simplement : depuis quand la manif pour tous ne défend plus le droit des enfants, de ses propres enfants ?

    Lorsque l’on est responsable d’une telle manifestation, il s’agit aussi de savoir endosser ses propres responsabilités en étant de vrais porte-parole du peuple que l’on a mis dans la rue.

    Mais, à ce jour, force est de constater que je n’ai pas vu ni entendu de votre part, une seule parole compassionnelle vis-à-vis des enfants « gazés » et de leurs familles, pas un seul mot sur la violence policière ni de simples conseils sur les démarches à suivre pour porter plainte contre les forces de l’ordre qui ont abusé de leur pouvoir. C’est bien vous, pourtant, « la manif pour tous », qui prétendait faire beaucoup de bruit, faire vaciller le gouvernement, ne rien lâcher..Alors pourquoi, sur un sujet aussi grave, restez-vous silencieux ? De quoi avez-vous peur ? Quels risques prenez-vous à dénoncer la violence dont vos propres membres ont fait l’objet ? Déplaire au gouvernement ? Ternir votre image, vous qui avez cherché à tout prix à rentrer, coûte que coûte, dans les exigences imposées aujourd’hui par la « com’ » et la médiatisation? N’oubliez jamais qu’on ne peut se prétendre responsable d’un mouvement lorsque l’on n’est pas prêt à se sentir responsable, au sens paternel du terme, de chacun de ses membres ! Si vous préférez soutenir les agresseurs plutôt que les victimes et abandonner vos manifestants au milieu de la bataille parce que vous ne voulez pas vous salir les mains, alors nous n’avons pas la même conception de ce qu’est un combat…Parfois les paroles sont vaines si elles ne sont pas suivies d’actes simples ou héroïques …Nous savons qui nous sommes dans notre capacité à affronter l’adversité et ses difficultés. Je vous laisse juges…

    A présent, bien consciente de l’énergie que chacun de vous, organisateurs, avez mobilisée depuis des mois, et pour laquelle vous devez être remerciés, je ne peux cependant que prendre acte des diverses déclarations pour le moins mal placées faites par Frigide Barjot, de votre silence assourdissant quant aux actes de violence de la police et aux mensonges du gouvernement quant à ceux-ci, du retrait soudain (obligé ?) de Béatrice Bourges en tant que porte-parole et qui pourtant fut au cœur de ce combat et je ne peux que me placer aux côtés de ceux qui, loin d’accepter de se laisser museler, savent encore défendre non seulement leurs convictions mais aussi leurs « enfants » dans un véritable esprit de Resistance.

    http://fr.altermedia.info

  • Civitas appelle à la mobilisation !

     

    Nous relayons bien volontiers le communiqué de Civitas, qui appelle à poursuivre la mobilisation contre le « mariage » homosexuel :

    Le vrai printemps français, ce sera avec CIVITAS devant le Sénat

    La journée du 24 mars a démontré que la mobilisation nationale et populaire contre le projet de loi Taubira ne faiblit pas. Mieux encore, on constate que le ton de beaucoup de ses participants se radicalise.

    Non, les défenseurs de la famille ne sont pas des « casseurs »

    Hélas, comme c’était prévisible, celle qui prétend incarner cette mobilisation a trahi ceux qui lui avaient fait confiance.
    Elle qui, il y a quelques semaines, avec des accents matamoresques, devant de nombreux journalistes, encourageait les Français à squatter les Champs-Elysées le temps qu’il faudrait pour faire cèder François Hollande, s’est rapidement désolidarisée de ceux qui ont cru à son discours de « printemps français » et ont subi les lacrymogènes et parfois les matraques de policiers et gendarmes. Celle qui se fait appeler Barjot a traité de « casseurs », d’ « extrémistes », de « fachos », ces Français de tous âges, qui n’avaient fait qu’agir selon ses propres consignes.

    Récupération politique et supercherie
    Les interventions à la tribune ont par ailleurs témoigné de la manoeuvre de récupération politique négociée avec Mme Barjot au profit d’une UMP désormais omniprésente.
    Pour faire bonne mesure, la parole a bien été donnée à quelques élus de gauche dont un trotskyste, mais c’est l’UMP qui eut la part belle, avec notamment les discours d’Henri Guaino et de Jean-Pierre Raffarin, tandis que Jean-François Coppé se dressait au premier rang de la foule, place de choix pour répondre aux questions des médias. Une « manif pour tous » désormais au service de simples calculs électoralistes, entre préparation des esprits à la candidature de Mme Barjot et promotion d’un pseudo-engagement de l’UMP.
    Cette UMP qui a pour chef de groupe au Sénat le sénateur-maire de Marseille Jean-Claude Gaudin dont Le Canard enchaîné affirmait il y a peu qu’il avait proposé aux socialistes de liquider en quatre jours à peine le débat en séance plénière du projet de loi Taubira. Ce qui n’étonne guère quand on sait que Jean-Claude Gaudin est un grand ami du lobby homosexuel marseillais. Il a par exemple accordé une importante subvention publique à l’Europride qui se déroulera du 10 au 20 juillet à Marseille et au cours de laquelle une cérémonie baptisée « Les Mariés de l’an 1″ devrait unir symboliquement 2013 duos homosexuels !

    Nouvelle mobilisation devant le Sénat
    Le vote au Sénat est annoncé comme serré. Des sénateurs de gauche élus de l’Outre-Mer pourraient voter contre le projet de loi Taubira mais font l’objet d’une pression importante. A l’inverse, des élus UMP pourraient voter en faveur de la dénaturation du mariage et de la parenté et c’est eux qu’il faut mettre sous pression.
    Il faut être sans aucune illusion à l’égard de ce système parlementaire et des girouettes politiques qui le composent. Mais le vent de colère qui s’exprime peut parfois souffler suffisamment fort pour momentanément orienter les girouettes dans la bonne direction. C’est pourquoi CIVITAS appelle les défenseurs de la Famille à venir faire preuve d’une sainte colère devant le Sénat à partir du 4 avril.

    Prière et sainte colère
    Le mot d’ordre que CIVITAS lance est clair : ni ballons, ni flonflons, prière et sainte colère.
    Ainsi, si des chants doivent précéder discours et prières durant nos rassemblements prochains devant le Sénat, nous choisirons parmi La Blanche Hermine, Les Bleus sont là ou encore Les lansquenets plutôt que le hit-parade mondialiste. Et nos drapeaux ne seront pas roses mais marqués du Sacré-Coeur.
    Mais nous tenons avant tout à donner à notre action une dimension spirituelle, convaincus qu’aucune victoire ne sera possible sans le secours divin.
    Je rappelle ces mots de Charles Péguy : « Ô mon Dieu, donnez-nous enfin le chef de guerre, vaillant comme un archange et qui sache prier, pareil aux chevaliers qui sur le mont naguère terrassaient les Anglais. Qu’il soit chef de bataille et chef de prière. »

    Le programme des mobilisations devant le Sénat est le suivant :
    - Les jeudi 4 et vendredi 5 avril, rdv devant le Sénat, place Pierre Dux / Square Francis Poulenc (face entrée principale du Sénat), dès 19h. Manifestations statiques. Discours suivi de la récitation du chapelet.

    - Les samedi 6 et dimanche 7 avril, rdv Place Paul Claudel (devant Théâtre de l’Odéon) à 15h. Nous marcherons tout autour du Sénat.
    Le samedi 6 avril fera office de rendez-vous national. Des cars s’organisent de province.
    Discours suivi d’un chemin de croix autour du Sénat.

    CIVITAS organisera de tels rassemblements tant que le Sénat discutera de ce projet de loi. Les autres rendez-vous seront communiqués le 7 avril en fonction du calendrier sénatorial.

    Alain Escada,
    président de CIVITAS  http://www.contre-info.com

  • Des lions menés par des joueurs de flûte – par Roman Bernard

    PARIS (via Criticus) - Il aura donc fallu que je parte en Nouvelle-France pour que l’ancienne se réveille. Pendant mes trois années à Paris (quatre même, si l’on compte une année à Chartres, où je goûtais aux délices de la vie de très-grand banlieusard), il ne s’est rien passé. Rien. Je me rappelle en souriant ces « Assises régionales de l’éducation » à Lyon et à Nantes dont les organisateurs se demandaient s’il fallait ou non prévoir des défibrillateurs en cas d’arrêt cardiaque dans l’assistance… ou le « Jour de libération fiscale », ce 28 juillet 2010, quand, après avoir envoyé une newsletter à 100 000 personnes, nous nous sommes retrouvés à trois pelés et un tondu aux Tuileries, moi ridiculement déguisé en bagnard…


    Je suis parti en pensant que rien n’arriverait, décidément, et voilà que je suis démenti par les faits : 1,3 million le 13 janvier, 1,4 million le 24 mars ! Au-delà du chiffre impressionnant, ce qui est frappant, c’est d’avoir réussi à améliorer le score initial, chose très rare pour les manifs consécutives. Si je vivais toujours à Paris, je serais bien sûr allé manifester ces deux dimanches-là. Pas par réelle préoccupation du « mariage » gay, non : comme je l’ai écrit l’an dernier, le « mariage » homosexuel n’est pas notre affaire. Ses opposants prétendent défendre le mariage traditionnel en marchant, mais c’est le mariage civil, républicain, précisément institué par la Révolution pour remplacer le mariage traditionnel qu’ils défendent, illustrant ainsi que le conservateur défend toujours la dernière révolution. Comme le rappelle Ivane, la droite avait promis d’abroger le PACS en 1999. Revenue aux affaires en 2002, elle l’a renforcé. Si Sarkozy revient en 2017, ce qui est hélas possible, non seulement la droite n’abolira pas le « mariage » gay, mais elle le consolidera. Elle le défendra ensuite contre les partisans du mariage à plusieurs. Enfin, elle prétendra l’avoir inventé contre la « gauche homophobe ». Si vous trouvez ce scénario tiré par les cheveux, intéressez-vous à la récupération de Martin Luther King, communiste revendiqué, par la droite américaine depuis trente ans.

    Si, donc, je ne vais pas suivre la droite dans sa peur panique du « mariage gay », je regrette de ne pas avoir été là hier et le 13 janvier dernier. Car si tant de gens sont venus, c’était plus largement pour protester contre le projet socialiste dans son ensemble, et pas seulement contre la peccadille du « mariage » homosexuel. L’opposition à celui-ci étant pour l’heure autorisée, beaucoup ont saisi ce prétexte-là pour protester.

    « I think that was it, fellas! »
    1,4 million ! C’est impressionnant, mais, pour paraphraser Howard Beale, « I think that was it, fellas! ». Un mouvement ne vaut, en définitive, que par sonleadership, et c’est là le problème. Je salue l’engagement de ceux de mon peuple qui sont allés protester hier, car si ce ne sont pas des lions, ils valent assurément plus que les ânes qui les ont dirigés.<

    Pas besoin de s’attarder sur le cas de l’un des porte-parole de la manif du 13 janvier, qui accusait François Hollande de vouloir offrir des alliances en triangle rose aux futurs époux. Ce « gay contre le mariage gay » a été désavoué par ses maîtres, n’y revenons pas.

    Non, c’est évidemment le cas de « Frigide Barjot » qui doit retenir notre attention. Le style, c’est la femme autant que l’homme, et l’on sait tout de cette femme-là une fois qu’on a vu cette photo déterrée par les Cégébistes, où cette « catho-déjantée » se fait peloter par Jean-François Dérec, sous le regard complice de son eunuque de mari, « Basile de Koch » (lui au moins s’est inventé un nom de scène). Entre « humoristes » ratés, il semble qu’on s’entende. Nul doute que le couple de « comiques » pas drôles a su convaincre son homologue des vertus du mariage, ainsi que de celles de Nicolas Sarkozy.<

    Si la photo ne suffisait pas, cette déclaration devrait enfoncer le clou : « Arrêtons de nier la réalité de la France d’aujourd’hui. Elle est black-blanc-beur et elle est contre l’adoption des enfants par des couples homosexuels ». Black-blanc-beur, la France contre le « mariage » gay ? Faux, évidemment. Comme je le prédisais l’an dernier en réponse à Jacques de Guillebon qui fantasmait une « Sainte Alliance contre le mariage gay », les manifestants étaient dans leur écrasante majorité blancs, catholiques, agnostiques ou païens. Ce sont les Français de souche qui ont manifesté, et non une chimérique alliance des religions contre une mesure dont seule la chrétienne se soucie véritablement. C’est donc ce peuple-là (et plus largement les peuples d’Occident) qu’il faut rassembler, et pas les United Colors of Religion qui n’existent que dans les cervelles pourries de ces gens-là.<

    On mesure à quel point le million et presque et demi de manifestants s’est fait berner par son leadership quand on lit que « Frigide Barjot » s’est empressée de condamner les violences, alors que les seules violences qui ont éclaté ont été le fait de la police d’État. Il faut dire que le droitard a du mal à comprendre que la police n’est pas son gardien, mais son ennemi… et que quand Renaud geint en parlant des « matraqueurs assermentés », il est complètement à côté de la plaque… car la police est bien de son côté, et non du nôtre.

    Chers compatriotes, j’aurais aimé défiler à vos côtés, mais pas derrière des cons pareils.

    Il va nous falloir autre chose, en effet.

  • Après la Manif pour Tous, le vrai visage de la gauche

    L’heure est aux effets de manche, à la “communication”, Manuel Valls se congratule, Christine Boutin, qui a fini dans le gaz, demande sa démission; retour à la normale au pays du verbe haut et de la politique gesticulante. Cependant, quelque-chose s’est brisé

    Des familles, des personnes âgée,
    des enfants gazés...
    Les titulaires des vertus de tolérance et d’ouverture ont montré, l’espace d’une seconde, dans un réflexe, leur vrai visage; un masque est tombé. Depuis hier, la France n’est plus une République, c’est un régime. L’imagerie inspirée de la tolérance d’État, les députés au regard clair, les couples héroïques, main dans la main, à la Marche des Fiertés, tout cela a volé en éclat sous le coup des matraques; le vrai visage de ces “libertés” des uns qui ne laissent plus aux autres que l’espace vital qui les sépare d’un jet de gazeuse lacrymogène. Policiers agressés, vitres brisées, voitures incendiées ? Non ! Hier, en France, on a gazé un Peuple venu demander le droit de voter. On a gazé des enfants.

     

    L’État ne se relèvera pas, ne doit pas se relever, de ces images de gamins en larmes, sous assistance respiratoire. La force tranquille est bien morte ce jour-là, le vernis de respectabilité officielle a craqué sous l’effet de la réalité et la violence de l’État socialiste n’est plus que la preuve de sa peur. Or, s’il a peur, c’est qu’il peut tomber.
    Depuis ce jour, le combat de la “Manif pour tous” n’est plus celui d’une improbable arrière-garde de cathos conservateurs contre une modernité en marche, c’est celui d’un Peuple pour la démocratie, pour son sacro-saint “droit à l’autodétermination”. Depuis hier, la tutelle morale et politique de la gauche n’est plus supportable. Si les socialistes doivent  charger des femmes et des enfants à grands coups de CRS pour se maintenir au pouvoir, le constat est simple, ils doivent partir. Les manifestants, eux, doivent tenir, jusqu’au bout, sinon leur lutte est vaine et tout est perdu.
    700 ans d’histoire suisse le démontrent : la démocratie c’est la paix, le contraire c’est la guerre. Nous autres Suisses avons ce devoir moral, non pas de faire la leçon aux autres, mais de soutenir tout homme qui cherche sa liberté comme s’il était de nos Confédérés.
    Frère de France, nous sommes pour toujours avec toi !
    Les Observateurs (posté par Marino) http://www.francepresseinfos.com/
  • Hollande, démission ! Taubira, démission ! Valls, démission !

    Ce sont des dictateurs. Des tyrans. Des fossoyeurs de la Nation, des ennemis du peuple de France, insensibles et sourds, vils serviteurs du nouveau désordre mondial. Ils sont prêts à tout pour imposer la dictature du relativisme, où tout se vaut – « ni Dieu ni maître » ! –, où les différences constitutives de notre humanité sont niées.

    Leur nihilisme radical était inimaginable il y a seulement quinze ou vingt ans. Ils en ont fait un objectif, une valeur révolutionnaire qui tue les « ennemis de la liberté ». Quitte à gazer des femmes et des enfants, des vieillards et des jeunes désarmés. Quitte à tabasser des manifestants assis par terre. Quitte à faire semblant de ne pas les voir, de ne pas les entendre.

    Les casseurs, ce sont eux. Les destructeurs de la société, ce sont eux. La loi sur le « mariage » gay qu’ils veulent imposer n’est pas une petite mesure sans importance pour faire plaisir à des électeurs aux mœurs singulières. Elle est le signe majeur du rejet de l’imago Dei qui est en l’homme, du rejet d’un ordre naturel qui nous concerne tous, catholiques ou non, croyants ou incroyants.

    Sans matraques et sans cailloux

    Et c’est pourquoi des gens sans matraques, sans battes de baseball, sans cocktails Molotov, des gens qui avaient juste leurs poumons pour crier « Hollande démission » ou « Ta loi, on n’en veut pas », « L’apéro chez Flanby », des familles avec enfants, ont été gazés parce qu’ils ont osé aller vers les Champs-Elysées, scandaleusement interdits d’accès. Gazés à cinq centimètres des yeux, tabassés pour certains…

    Des « casseurs », ces gens-là ? Les vidéos de dimanche soir ne montrent aucune attaque violente contre les forces de l’ordre. On ne déplore aucune vitrine cassée. Aucun magasin pillé. Aucune voiture brûlée. Ceux qui avaient faim allaient sagement acheter leur pain au chocolat à la boulangerie du coin. C’était la « France bien élevée », comme le dit Gabrielle Cluzel, les « braves gens devenus des gens braves » chers à Alain Sanders : la langue bien pendue et prêts à prendre un ou deux sens interdits mais fondamentalement respectueux de l’ordre. Le désordre venait d’en face.

    Frigide, démission !

    Mais Frigide Barjot a osé dire qu’elle se désolidarisait de ceux qui n’avaient pas encore fini d’être gazés. Elle les a traités de « casseurs ». Elle les a accusés d’avoir « volé » les sweats au logo de la manif – que n’importe qui peut acheter en ligne, et je sais par des témoignages directs que des bénévoles se trouvaient sur les Champs, parmi les gazés. Elle a prétendu que c’étaient des « extrémistes de droite », hurlant au micro, « les fachos, dehors ! », légitimant toutes les outrances et les violences de la police aux ordres.

    Elle n’a pas eu un mot pour Lancelot, 14 ans, sous assistance respiratoire pendant 30 minutes à la suite d’une crise d’asthme causée par un gazage à bout portant. Pas un mot pour le dangereux « extrémiste » de 10 mois, les fillettes de 6 ou 7 ans, les jeunes filles, les hommes âgés qui ont été pris pour cible par la police. Ils étaient sur les Champs, oui : il aurait suffi d’un peu de détermination et de sens politique de la part des organisateurs pour que l’ensemble de la manif s’y engouffre. Ces gens braves qui ne sont pas des casseurs et qui ne prétendent pas mettre la société sens dessus dessous comme Hollande, Taubira et Valls qui a osé saluer le « sang-froid » des forces de l’ordre. Frigide voulait-elle que la manif soit entendue, oui ou non ? Voulait-elle le retrait du projet Taubira, oui ou non ?

    Extrémistes ?

    Etaient-ce des extrémistes, ces jeunes sur les Champs ? Non : surtout des gens normaux de familles normales, des séminaristes pas du tout tradis, Christine Boutin elle-même (gazée et laissée inconsciente sur la chaussée) ? Comment oser les renier ?

    Il faut le dire avec force : c’est en prétendant contenir la colère des Français et en muselant leurs slogans que Frigide Barjot a créé l’exaspération qui a conduit des manifestants à aller sur les Champs. Nous l’avons vu, avec Bernard Antony et les autres appelants du manifeste du 22 mars (voir sur nos sites et blogs) : la foule voulait le retrait du projet Taubira, la démission de Hollande. Et non des flonflons et des attitudes de Bisounours. « Applaudissez nos amis homos », disait Frigide à la tribune. Silence ou sifflements dans les rangs.

    Elle, qui a prétendu ne pas politiser ni confessionaliser la manif, a donné la parole à un protestant ès-qualités, un juif ès-qualités, un musulman ès-qualités. Et les cathos ? Ceux qui composaient – sociologiquement – 90 % des manifestants n’ont eu que le droit de dissimuler leurs rameaux bénits, si par hasard le service d’ordre les apercevait à la boutonnière de quelques « va-t-à-la-messe » qui n’avaient pas eu le temps d’aller les reposer chez eux.

    Récupération politique

    Pour une manif non politisée, elle a quand même donné de très longs temps de parole aux élus UMP. Ceux qui ont, certes, combattu le projet mais qui réclament l’union civile. Tous ou presque. Ceux qui, à titre personnel ou à travers leur mouvement, ont préparé le terrain de la culture de mort et l’avènement de la destruction nucléaire des fondements même de la société. Ni Marion Le Pen, ni Bruno Gollnisch, ni Gilbert Collard, parqués avec les élus au pied du podium, n’ont eu la parole. On leur a préféré un trotskiste et un obscur radical de gauche, alibis improbables de la « droite » parlementaire présente en nombre.

    Exclue, également, Béatrice Bourges. Elle dont le Collectif pour l’enfance, un vrai collectif qui depuis huit ans regroupe des dizaines de vraies associations, n’a pas eu droit à la parole. Nous le savons : la « Manif pour tous » craignait son ton direct, sa volonté d’aller au but, son engagement sans ambiguïtés contre la sacralisation des « droits LGBT ».

    On ne peut pas faire l’impasse sur 1,4 million de personnes dans la rue, venues non pour défendre des droits acquis ou revendiquer des avantages mais pour dire les principes sans lesquels tout s’effondre. 1,4 million ? Pour une fois, une manifestation a donné un chiffre réel, corroboré par le général Dary, ancien gouverneur militaire de la place de Paris. Compte tenu du chiffre de 1,7 million avancé par les renseignements-généraux-qui-n’existent-plus, ce sont sans doute les 300 000 manquants qui ont été comptabilisés par une préfecture de police docile aux ordres d’un pouvoir aux abois.

    300 000 ? C’est moins que le chiffre officiel du 13 janvier – on aurait pu parier là-dessus à l’avance. La réalité, c’est une France déterminée, mobilisée, courageuse : elle ne lâchera rien sur l’essentiel.

    JEANNE SMITS http://www.actionfrancaise.net

    Article extrait du n° 7820 de Présent du Mardi 26 mars 2013

  • Patricia Adam (PS) : "Bercy veut tuer le ministère de la défense"

    Patricia Adam, présidente socialiste de la commission de la défense de l’Assemblée nationale, estime qu’"on ne peut plus descendre" davantage le budget de la défense.

    LE MONDE : Vous demandez au président de préserver le budget de la défense, comment le convaincre ?

    Patricia Adam : Nous n’avons jamais été dans une période aussi importante, au regard des options stratégiques du pays à l’horizon des vingt prochaines années. Le retour à l’équilibre des comptes publics est aujourd’hui l’enjeu principal pour le président de la République. Respecter un déficit de 3 % du PIB comme le veut l’Europe est un enjeu stratégique. Mais il faut trouver un bon équilibre : mesurer, s’il doit y avoir des efforts sur la défense, les conséquences que cela peut avoir sur nos capacités à intervenir comme nous le souhaitons (seuls sur une durée courte et "en premier" comme on l’a fait au Mali, ou uniquement avec d’autres alliés), sur l’entraînement de nos forces, et sur notre industrie.

    Le scénario de Bercy vise à tuer le ministère de la défense. Dès 2015, si on le suit, il ne lui restera que la sécurité nationale (la gendarmerie), les forces spéciales et la dissuasion. Toutes les forces conventionnelles auront disparu.

    Ce n’est pas en tuant le budget de la défense que l’on équilibrera les comptes. Sur ce point, une communion d’idées avec l’opposition règne à la commission de la défense, car l’enjeu est la sauvegarde des intérêts nationaux.

    Les députés socialistes ont adressé à François Hollande une lettre pour lui rappeler que le budget de la défense baisse depuis cinquante ans et que si un ministère a fait des efforts de rationalisation, c’est bien celui-là. Le budget représentait 4,3 % du PIB en 1966, 2,97 % en 1981, 1,6 % en 2002, 1,56 % en 2012. On ne peut plus descendre.

    La défense a devant elle une "bosse budgétaire" – des commandes qui ne sont pas financées – de 45 milliards d’euros, et il manque 4 milliards sur la loi de programmation 2009-2014. Comment faire ?

    Le delta par rapport à la trajectoire financière est impossible à combler, même avec une croissance économique retrouvée importante, à laquelle nous ne pensons pas. Autour de nous, les menaces ne sont pas en diminution, le monde se militarise, et les Etats-Unis n’ont plus la même posture vis-à-vis de l’Europe. Nous demandons au moins le maintien en l’état du budget à 31 milliards d’euros pendant deux à trois ans en volume, en escomptant un rebond de croissance en 2016. La défense peut encaisser deux-trois ans d’apnée, mais pas plus.

    Quelles solutions concrètes proposer ?

    Nous pouvons encore repousser quelques programmes d’équipement. Les états-majors ont des solutions d’attente et ont fait des propositions d’économies intéressantes. Mais il nous faut des recettes exceptionnelles : elles peuvent venir de la vente des participations de l’Etat dans les groupes industriels de défense, c’est une proposition que nous faisons.

    Faut-il sortir la défense de la règle des 3 % ?

    La France est le seul pays en Europe avec le Royaume-Uni à continuer à faire un effort de défense. Même si l’on met de côté la dissuasion, cet effort est aussi l’assurance-vie des autres Européens. Nos engagements internationaux, les opérations que nous menons doivent être considérés dans la sécurité collective. La question de l’agrégat retenu pour le calcul du déficit devient essentielle. La question peut être débattue. Nous n’avons pas le choix. C’est un débat entre les pays qui ont la volonté de faire et les autres.

    Quel rôle va jouer l’expérience du Mali dans les arbitrages ?

    Le président a pris au Mali une décision rapide, en connaissance et en responsabilité. Il a parfaitement conscience de la qualité de son armée, de la formation de ses hommes et de ses capacités, mais aussi de ses manques. Il a aussi conscience de l’importance de la voix de la France au plan international, au conseil de sécurité de l’ONU, vis-à-vis des Américains qui nous apportent leur aide, et face aux Européens.

    On ne peut pas vouloir des avancées de l’Europe en matière de défense en baissant la garde. Si nous le faisons, nous envoyons un signal complètement négatif. Compte tenu du point auquel nous sommes arrivés, la seule question à se poser est : que veut-on faire de notre outil de défense ?

    LE MONDE  http://www.actionfrancaise.net

  • Près de deux millions de manifestants à Paris dimanche dernier !

    Tout le monde a vu, dimanche 24 mars, lors de la manifestation, un hélicoptère de la sécurité civile survoler la Manif pour tous. Mais personne n’a jamais vu les photos ou les clichés qu’il a pris…

    D’après les informations recueillies depuis dimanche soir, le service de police qui a intercepté et confisqué ces images après l’atterrissage de l’hélicoptère, a estimé la participation réelle du rassemblement à 1,8 millions de personnes. La vue aérienne permet en effet de voir l’étendue de la foule depuis les points de départ jusqu’aux différentes avenues et rues adjacentes, au delà donc du comptage au mètre carré. La DCRI et l’Élisée ont les chiffres sur leur bureau.

    Autre comparaison qui disqualifie les chiffres de la préfecture : après la finale de la coupe du monde en 1998, les autorités et les médias annonçaient 2 millions de personnes sur une artère plus petite, allant d’un bout à l’autre de l’avenue des Champs Élysées jusque l’Arc de triomphe, mais avec le même taux de remplissage au mètre carré. Dimanche, la préfecture en annonçait 300.000. sur une artère plus grande allant jusque l’arche de la défense….

    Quant à l’Élysée, elle ne semblait pas tranquille. Curieusement :

    http://www.contre-info.com/

  • Taubira : attention, cette femme est dangereuse !

     Après le jet privé pour faire 400 kms, la préférence étrangère, le gel des retraites, l'augmentation des cotisations sociales, rien ne nous sera épargné. Les Français ont voté pour Hollande et celui-ci a mis un irresponsable à la tête de chaque ministère.

    En plus de vouloir imposer le « mariage gay », Taubira en est un triste exemple avec sa volonté d'instaurer en France ce qu'elle appelle une « justice réparatrice » : Votre fils s'est fait écraser par un chauffard... Il faut absolument que les parents entretiennent une correspondance avec le meurtrier pour que celui-ci se sente moins coupable ! Votre cousin a été tué dans un hold-up ?... La famille de la victime doit se rendre à la prison et dialoguer avec le criminel pour faciliter sa réinsertion ! "Les victimes doivent aider les criminels à se reconstruire" !... Le monde à l'envers !!! Les racailles seraient donc plus à plaindre que les victimes !...
     
    Éric Zemmour a raison, Madame Taubira est dangereuse dans ses décisions et dans son comportement. S'’il y a racisme, c’est un racisme anti-blancs, et SOS racisme qui la soutient en est un bel exemple.
    En 32 ans d’'activité, ils n’ont jamais défendu un seul blanc victime de racisme. Abolis les tribunaux pour mineurs, même récidivistes ! Que va-t-elle faire de 4 mineurs de 1,80m, âgés de 17 ans, auteurs de viol sur une jeune fille de 13 ans ? Que va-t-elle faire des 4 mineurs arrêtés dernièrement, âgés de 16 ans, poursuivis pour proxénétisme ?
    Elle relâche des jeunes voyous dans la nature sans aucune sanction sauf un « rappel à l’ordre » par la justice...
    Hollande est responsable de cette folie et de toutes les conséquences à venir...¢