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lobby - Page 2374

  • Daube propagandiste et haineuse contre Drumont à la télévision

    Ce mardi soir sur France 2, un « docu-fiction » sur Edouard Drumont. Cette propagande est bien sûr payée avec nos impôts.

    Drumont est une figure de l’histoire du nationalisme français, et la critique de l’influence juive qu’il mena était à l’époque populaire, largement répandue par delà un clivage « droite-gauche » flou.

    De celui qui est aujourd’hui vu avec des lunettes du 21e siècle comme un monstre, Charles Maurras disait :
    « la formule nationaliste est ainsi née presque tout entière de lui ; et Daudet, Barrès, nous tous, avons commencé notre ouvrage dans sa lumière. » Plus loin dans son Dictionnaire politique et critique, Maurras ajoutait : « Chroniqueur merveilleux, historien voyant et prophète, cet esprit original et libre s’échappait aussi à lui-même. Il ne vit point tout son succès. »

    Denis Podalydès, l’acteur qui incarne de façon très partiale Drumont dans cette daube de la chaîne publique, raconte dans un entretien ce qu’il pense du personnage :
    « ce personnage est passionnant. Pas tellement par lui-même – c’est vraiment une crevure –, mais par son époque, le succès invraisemblable de ses écrits infâmes, l’antisémitisme français dans toute sa puissance. [...] Tous les acteurs habitués à incarner des êtres sympathiques ne rêvent que d’une chose : jouer des ordures.[...] Finalement, elle [sa barbe] m’a aidé à trouver la virulence du personnage, son acrimonie, son regard torve. [...] C’est un homme de lettres, mais profondément raté et profondément petit. Il avait une expression toujours faussement grandiose, un vocabulaire excessif, une rhétorique ampoulée pour dire les choses les plus basses. Il s’enivrait de ça. C’était un poète raté [...] Comme il a échoué, il s’est reconverti dans la calomnie et l’antisémitisme.
    Il y a des gens comme ça, qui ratent dans le chemin du bien et réussissent dans le chemin du mal. [...] Ce qui est hallucinant – et c’est là que le film pose les bonnes questions –, c’est que ce personnage, antipathique, médiocre, sûrement d’une intelligence très moyenne, ait pu remporter un tel succès avec le livre La France juive, une espèce de ramassis que j’ai essayé de lire, mais qui est illisible. Ce n’est qu’un répertoire de calomnies, de sinistres anecdotes et d’invectives. C’est fascinant que ce livre ait pu être vendu à 500 000 exemplaires [pas mal pour un raté - NDCI]  et loué par les frères Goncourt par exemple, qui lui disent, à l’époque : « Vous dites tout haut ce que beaucoup de gens pensent tout bas. »  [...]  Il fait partie de ces petites boursouflures que le monde médiatique peut créer, et d’ailleurs après « J’accuse », il disparaît, il est fini. Zola l’a tué ! C’était presque un homme d’affaires, sauf que les affaires qu’il brassait étaient des affaires veules, minables. Il ne faut pas hésiter à l’enfoncer, ce personnage.
    Vous ne lui trouvez aucune circonstance atténuante…
    Non, il n’en a vraiment aucune. On pourrait peut-être en trouver sur le terrain de la psychanalyse, parce qu’il est frappé par la folie de son père. [...] »

    http://www.contre-info.com

  • Ni Chavez ni Hessel ne seront béatifiés

    130319 Dans l'incertitude que comporte le nouveau pontificat, une chose au moins semble certaine. On sait qu'aucun des deux disparus encensés ces jours-ci à Paris ne sera canonisé demain à Rome, ni Chavez ni Hessel.

    Dans l'Hexagone, certains sont allés jusqu'à suggérer la "panthéonisation" de Hessel. Une pétition circule, et sans préjuger de son échec souhaitable, cette impudente initiative devrait à elle seule nous instruire de l'état de déliquescence de l'esprit public.

    La glorification du caudillo vénézuélien Chavez, d'autre part, a donné à notre ministre de l'Outremer l'occasion de se faire connaître en Métropole. En même temps, Victorin Lurel ridiculisait un peu plus le gouvernement Ayrault. Le 28 janvier l'intellocratie parisienne avait pris les devant. Un colloque où le parti socialiste trônait en bonne place avait déjà jeté les bases de la reconnaissance du culte "chaviste" dont on peut espérer pourtant qu'il ne durera pas à Caracas.

    Premier constat par conséquent : il est aboli le temps où l'on saluait la France comme le lieu "où se cuisait le pain intellectuel de la chrétienté." Le pape Paul VI évoquait encore la formule. Elle remonte à saint Thomas d'Aquin. Mais beaucoup d'eau a coulé depuis sous les ponts de la Seine comme du Tibre.

    Sur le terrain de l'évaluation des mérites le grand écart continue de s'accentuer entre la capitale du jacobinisme et ce qui demeure de la civilisation européenne.

    Ainsi Stéphane Hessel aura-t-il connu, au soir de sa vie, une sorte de gloire littéraire parisienne et même hexagonale incroyable. Absolument imméritée, elle fut orchestrée autour d'un petit opuscule intitulé "Indignez-vous". D'une étroitesse affligeante, ce texte fut diffusé à des centaines de milliers d'exemplaires. Il s'agit, sur quelques pages d'un véritable bréviaire de l'imbécillité et de l'inquiétante immaturité de nos contemporains. Si la mode qui l'a propulsé devait perdurer en Europe on pourrait y voir le signe que notre continent, nos sociétés gavées et leurs enfants gâtés sont devenus gâteux.

    Très probablement pourtant Hessel échappera à toute hypothèse de canonisation par l'Église romaine.

    Un obstacle majeur s'opposera bientôt à la perpétuation de ces louanges imméritées. Car en vue de sa canonisation Hessel souffre d'un handicap plus grave encore que le fait d'être soutenu par Éva Joly (1)⇓.. En juillet 2012, en effet, il s'attirait les foudres d'une chronique qu'on peut lire sur le Huffington Post (2)⇓.. Rédigée par Jacques Tarnero elle souligne un certain nombre de zones d'ombres dans les prises de position du grand homme. Outre une surestimation systématique de son propre rôle dans certaines circonstances, quand il prétend par exemple être un des corédacteurs de la Déclaration dite "universelle" des droits de l'Homme, il a osé dans un entretien publié par la Frankfurter Allgemeine Zeitung en janvier 2011, prétendre revoir à la baisse les duretés de l'occupation allemande en France. Plus grave encore il les met en parallèle avec les mesures israéliennes dans les territoires occupés. S'il n'avait été déporté lui-même, si le texte de son entretien n'était surtout consacré à "Comment j'ai survécu à Buchenwald et autres camps", s'il avait été supposé lié à "l'extrême-droite" Hessel aurait certainement passé un sale quart d'heure judiciaire. Heureusement, la polémique peut s'éteindre avec la disparition de l'intéressé.

    Sur Chavez, le portrait se résume à ceci : 96 % des exportations du pays sont assurées par le pétrole. La capitale est une des plus dangereuses du monde. La corruption bat tous les records. Le ministre français Lurel a fait scandale en assimilant Chavez à De Gaulle et à Léon Blum. (3)⇓.

    Le New York Times aurait laissé entendre que le maître du Venezuela aurait amassé une fortune personnelle de 2 milliards de dollars : nous n'en croyons rien : il semblerait plutôt que tout a été dilapidé ;

    Disparu le 5 mars, son successeur par intérim Maduro annonçait le 8 mars qu'il serait embaumé "pour l'éternité (...) comme Lénine, Ho Chi Minh ou Mao Tse-Toung". Le 13 l'opération se révélait techniquement impossible. On respire.

    Tout le monde le sait, ou du moins chacun pourrait l'apprendre : tout ce que le caudillo de Caracas a pu distribuer à ses partisans n'est jamais venu que de la rente pétrolière. De celle-ci la Venezuela aurait pu tirer un outil de développement économique national. La démagogie l'a seulement utilisé en vue de son clientélisme politique, des dépenses économiquement stériles pour l'avenir du pays.

    Or, puisque tous les médiats même de gauche ont pu repérer l'imposture de cette prétendue politique "sociale", on aurait pu imaginer que les Français se seraient détournés de cette fausse gloire.

    Sur un site dérivé du quotidien Le Monde on a pu lire, parmi tant d'autre, cette réaction approuvant la présence d'un Ahmadinejad éploré aux funérailles de son camarade : "L’important est d’être à ces funérailles d’un grand chrétien de gauche qu’est Chavez… la honte c’est notre lâcheté et nos commentaires sur ce grand homme qui a gagné 13 élections sur 14 et que la presse et TV française accuse d’être dictateur…"

    "Ce grand chrétien de gauche qu’est Chavez" : voilà quand même qui laisse rêveur.

    Fait-il répondre que ce grand homme a gagné presque autant de victoires électorales que Joseph Staline. Mais à l'époque la Constitution soviétique était la plus démocratique du monde. La perfection "bolivarienne" n'est plus de ce monde. Tant pis. Déjà Milton écrivait, dans "Lost paradise" en nostalgique de Cromwell et de l'Utopie "mieux vaut régner en enfer que servir en paradis".

    À la samba pour les funérailles de Chavez, Ahmadinejad aurait, dit-on "scandalisé les conservateurs iraniens" en embrassant la mère de Ugo Chavez, attouchement impudique au regard de l'islamisme. (4)⇓.

    Pour le successeur désigné de Fidel Castro : il y a en avait pour tous les goûts, tous les dingues de la Planète, ceux de Paris comme ceux de La Havane ou de Téhéran.

    Au moment où la messe d'intronisation du Pape François se déroule en présence des hiérarques de l'Église orthodoxe, saluons sincèrement ce beau symbole et remercions d'avance les autorités spirituelles de l'occident de ne pas entrer dans cette danse.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/

    Apostilles

    1. cf. BFM le 27 février à 18h28 .
    2. Sous le titre "Stéphane Hessel, l'indigné", elle est datée du 3 juillet sur ce site elle figure aussi sur le site du CRIF en date du 29 juin.
    3. Certains risqueraient d'ailleurs de se demander un jour si la double comparaison ne mérite pas d'être explorée, horresco referens.
    4. cf. Blog Le Monde du 11 mars 2013.
  • Olivier Delamarche : « Braquer les épargnants c’est plus efficace et plus rapide que de lever un impôt »

    Olivier Delamarche, du groupe Platinium Gestion, le 19 mars 2013 sur BFM Radio, met les points sur les i, dans l’émission “Intégrale Placements“, face à Guillaume Sommerer et Cédric Decoeur.

    « On découvre que Chypre est un paradis fiscal – Ce pays aura de nouveau besoin de 10 milliards dans quelques mois – Les Portugais, Italiens, Espagnols et Français devraient se poser des questions quant à leur épargne – Les impôts ne rentrant plus, on invente le ‘braquage à la cypriote’ – A chaque fois on dit: ‘non ça ne peut pas arriver’ et bien cela arrive sous la justification qu’à situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle – Que les gens continuent à investir dans les marchés actions, les banques, l’assurance-vie, le livret A, ça va bien se passer… »

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Pierre Hillard, spécialiste du mondialisme... origines, découvertes et terrifiantes perspectives

  • Un nouveau livre choc d’Anne Kling

    menteurs-et-affabulateurs-de-la-shoah.jpgOn peut dire qu’Anne Kling frappe fort avec son cinquième et nouveau livre : Menteurs et affabulateurs de la Shoah.
    Vaste sujet !
    Le livre vient de sortir et personne chez Contre-info ne l’a encore lu : nous vous signalons simplement sa parution, et sa disponibilité ici.
    256 p. 18 €.

    Anne Kling est l’auteur de divers livres à succès, dont le CRIF, un lobby au coeur de la République et Les révolutionnaires juifs, qui viennent d’être réédités pour l’occasion. Tous ses livres peuvent se trouver ici.

    http://www.contre-info.com/

  • « Des destinataires pas très recommandables »

    « C’est toujours  intéressant de jouer des ordures », «  (un personnage)  passionnant, pas tellement pour lui-même, c’est vraiment une crevure, mais par son époque et le succès invraisemblable de ses écrits  infâmes ». Rassurez-vous chers lecteurs,  ce jugement  de l’acteur  versaillais Denis Podalydés  ne concerne pas Jean-Paul Sartre qu’il incarna avec le talent qui  est le sien dans un  téléfilm  tourné en 2006, mais le publiciste et pamphlétaire  antisémite Edouard Drumont.  Le comédien endosse ce rôle  ce soir    dans un « docu-fiction »  qui sera diffusé sur France 2. Le producteur en est le  célèbre militant d’extrême gauche  Jacques Kirsner  (alias   Charles Stobnicer dit Berg), ancien membre dirigeant  du groupuscule trotskiste  Organisation communiste internationaliste  (OCI)   dans lequel  Jean-Luc Mélenchon fit aussi ses premières armes. Pour la petite histoire,  c’est ce même Kirsner  qui confirma   le passé trotskyste  et les relations avec l’OCI de Lionel Jospin dans un article publié dans Libération en 1999.  Les médias rapportent ce matin que Denis Podalydés et  Jacques Kirsner se sont beaucoup  battus pour que ce téléfilm soit diffusé à une heure de grande écoute  et non pas en seconde partie de soirée comme  cela était initialement  prévue par la chaîne. Faut-il que ces derniers soient persuadés de  l’urgence  du message pédagogique qu’il délivre, à défaut de son originalité. Mais un an après  les assassinats commis par Merah, ne doutons pas que les jeunes notamment,  boycotteront les derniers épisodes de Docteur House  pour se précipiter sur France 2. Piqure de rappel pédagogique qui a été faite aussi magistralement par le  président israélien Shimon Peres dans l’hémicycle  du Parlement européen le 12 mars, dernière étape de sa tournée européenne .  

     Pour être tout à fait honnête M. Peres est un peu comme chez lui quand il visite les assemblées et les instituions européennes. Javier Solana, ex  secrétaire général de l’OTAN (199599), ancien Haut Représentant pour la politique étrangère et de sécurité commune (PESC) de l’Union européenne (1999-2009), en avait fait l’aveu en octobre  2009 en Israël   lors de la seconde édition de la conférence  organisée sous l’égide de Shimon Peres , Facing Tomorrow . En présence notamment du philosophe Bernard-Henry Lévy, Javier  Solana  avait déclaré: « Israël permettez-moi de le dire, est un membre de l’Union européenne sans être membre de ses institutions ». M. Solana avait  poursuivi en notant qu’Israël est « partie prenante à tous les programmes de l’Union » et en soulignant  qu’aucun des États en cours d’adhésion à l’Union n’a de relation aussi étroite avec l’Union qu’Israël, bien que cet État n’ait jamais été officiellement  candidat.

    Aussi, la semaine dernière,  et pour faire bref, M. Peres s’est contenté dans son allocution officielle,  la première intervention d’un président israélien devant le Parlement européen depuis 30 ans,   de rappeler bien sûr en filigrane  la dette  imprescriptible des Européens vis-à-vis d’Israël.  Il  a rejeté aussi  toutes les critiques émises concernant la Palestine, la politique de colonisation de la Cisjordanie. Il a enjoint fermement l’Europe à inscrire le Hezbollah pro iranien  sur la liste des organisations terroristes. Il a dressé un réquisitoire implacable contre l’Iran : « Téhéran soutient le terrorisme »,  « Téhéran met en cause l’existence d’Israël », « Téhéran nie l’Holocauste et veut en créer un autre », avant de demander  à l’Europe d’empêcher ce pays  de se doter,  à l’instar de l’Etat hébreu,  de l’arme nucléaire et de missiles à longue portée.

      Evoquant la Syrie ravagée par le terrorisme, M Peres a affirmé que  le Hezbollah aidait sur le terrain le régime de Bachar el-Assad,  notamment dans sa lutte  contre les djihadistes qui rêvent d’instaurer le califat islamique en Syrie. Il a précisé aussi  son souhait  de voir se déployer  des casques bleus de la Ligue Arabe.  Vœu que l’on peut juger irréaliste dans sa capacité à ramener la paix mais qui ne soulève pas l’indignation suscitée par  les récentes déclarations de Laurent Fabius. Prenant acte du fait que la Russie, l’Iran livraient des armes au régime syrien, le ministre des Affaires étrangères a  annoncé que   « la France » - qui fournit déjà une aide non « létale »  aux « rebelles » -  et le gouvernement britannique allaient demander aux Etats de l’Union européenne la levée de l’embargo sur la livraison des armes aux forces armées dites modérées de  l’opposition syrienne. Et qu’en l’absence  de feu vert, Paris et Londres passeraient outre d’ici fin mai.

    M. Fabius entend par là accélérer la chute du régime syrien par ce qu’il espère être  un règlement militaire du conflit, en  emboitant le pas au  Qatar et à  l’Arabie Saoudite  qui fournissent déjà les brigades internationales islamistes  en armes.  Dans les faits, cette précipitation se nourrit de  la même inquiétude qui agite François Hollande. Ils ont lu tous deux les rapports  qui pointent les  rivalités entre factions rebelles et l’emprise croissante  des djihadistes dans ce conflit.   Aussi, à  Bruxelles le 15 mars,  M.  Hollande, qui redoute l’incapacité de la coalition hétéroclite des  anti-Assad a arracher la victoire sur le terrain,  a-t-il plaidé   en faveur des livraisons d’arme.  Au motif que  « le plus grand risque, ce serait de ne rien faire, de laisser faire (…). Ce serait le chaos (…). Le plus grand risque, c’est l’inaction. » Le plus grand risque a affirmé  jusqu’alors la diplomatie russe, c’est de croire que  la situation de la Syrie se réglera uniquement en faisant parler la poudre.

    Relevons encore que  le  comble de la  bêtise et/ou de la malhonnêteté  a été atteint par   la propagande gouvernementale distillée dans les médias,   expliquant que les armes qui seront  fournies aux milices anti Assad  seront « traçables » pour éviter qu’elles ne tombent aux mains des terroristes fondamentalistes.

     Sur le site de France TV Info , Jean-Pierre Maulny, spécialiste de l’armement à l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris)  expliquait qu’ «  Il faut absolument mettre en place un système de traçabilité ». « Numéroter, avoir un système d’identification indélébile pour chaque arme, et récupérer le matériel après.  Comment ? On doit pouvoir désigner un interlocuteur, pour savoir à qui réclamer les armes.Reste que rien ne garantit que l’arme sera rendue. Sur les armes légères, on n’a jamais trouvé de système efficace pour les contrôler, admet le chercheur. Mais pour lui, les choses vont dans le bon sens. Il vaut mieux que les livraisons d’armes soient officielles. Aujourd’hui, le système passe par les Saoudiens et les Qataris, avec des intermédiaires en Turquie. »

    « Autre solution, plus perfectionnée qu’un simple traçage, imaginée par les industriels : des systèmes permettant de localiser et neutraliser les armes à distance. Cette technologie serait aujourd’hui répandue sur les armes sophistiquées comme les missiles. Mais cela ne garantit pas une sécurité à 100%. » «  Chargé de plaidoyer paix et conflit au CCFD-Terre solidaire,  Zobel Behalal  signale qu’une arme disponible  « une minute entre les mains d’un irresponsable peut faire beaucoup de dégâts ».  « Autre innovation, pendant le conflit libyen, des armes à usage unique, avec une durée de vie limitée, auraient été livrées aux rebelles. Mais encore une fois, pour Zobel Behalal, le problème est plus large : A-t-on la garantie que les destinataires sont tous recommandables ? Si oui, que le gouvernement nous communique leurs noms… »

     Une fois n’est pas coutume,l’ex ministre  de la Défense et député UDI Hervé Morin a fait sien l’avis du FN et de  Bruno Gollnisch  en  parlant  de «foutaise »  à propos de  l’idée d’une « traçabilité »des armes.    «Ajouter la guerre à la guerre ne mènera à rien »  et ne saurait « fléchir un tant soit peu le régime de Bachar el-Assad ou la position russe ou chinoise ». Les mouvements qui constituent cette résistance at-il ajouté,  « sont en grande partie des jihadistes ou des salafistes ». « Qui vous dit que dans six mois, ces mêmes armes ne seront pas retournées contre nous-mêmes ? C’est une attitude de pompier-pyromane, comme si on voulait se donner bonne conscience » a déclaré M. Morin.

        Marine Le Pen, Bruno Gollnisch ou encore Marion  Maréchal l’ont dit et répété,   la France  n’a pas à soutenir la rébellion syrienne ; Marion le résumait sur l’antenne de BFM  hier matin : « On va aller armer une résistance extrêmement hétérogène dont on sait qu’une grande partie est composée d’islamistes. On va faire tomber un régime qui est, certes, éminemment critiquable, mais qui avait deux mérites.Le premier était de préserver relativement le droit des femmes. Le second était de faire cohabiter pacifiquement des minorités qui demain vont se faire massacrer . »

     http://www.gollnisch.com

  • 24 mars : continuons le combat

    La manifestation du dimanche 24 mars devra confirmer la mobilisation de notre peuple dans ses profondeurs. Ce qui se passe chez nous depuis plusieurs mois relève d’un mouvement vraiment historique, qui s’est levé, confirmé, développé, en démentant toutes les prévisions sur l’inéluctabilité d’une évolution sociale programmée.

    On nous annonçait que le soi-disant mariage pour tous serait massivement adopté par une opinion acquise à ce qu’on appelait l’évolution des mœurs et le développement des droits. Tout l’arsenal de l’argumentaire « moderne », avant-gardiste, branché, était brandi, alimenté par des médias complices. Les adversaires de la loi Taubira ne pouvaient être que des réactionnaires obtus, des catholiques rances. L’ensemble ridicule de tous les has-been et rétrogrades possibles. C’est dire combien la bien-pensance a pris en pleine figure la réalité formidable de ces rassemblements populaires, jeunes, motivés, enthousiastes, car complètement engagés au service de la vie et non défenseurs d’un ordre ancien.

    On prendra de plus en plus conscience de ce soulèvement qui s’est spectaculairement affirmé dans la rue, mais qui correspond aussi à une intense mobilisation à travers tout le territoire national. C’est vrai que la France vient contredire une certaine apathie européenne, d’où la fureur de beaucoup. C’est tout à son honneur, car elle montre qu’elle inaugure une résistance spirituelle, qui pourrait s’étendre très au-delà de ses frontières. Et pourquoi pas, à l’heure ou un nouveau pasteur de l’Église universelle affirme si tranquillement sa foi en lien avec les valeurs humaines fondamentales, ne pas songer à un réveil mondial qui signifierait le déclin des idéologies mortifères, du nihilisme moral, de tout ce qui détruit les âmes et les corps ? Ce qui va encore s’affirmer au cœur de Paris, c’est le miracle d’un peuple réveillé, debout, renouant le pacte qui assure la transmission des générations, grâce à l’alliance de l’homme et de la femme et à l’amour qui perpétue les renouveaux.

    Gérard Leclerc - France Catholique

    http://www.actionfrancaise.net

  • La mort programmée de l'agriculture française

    En acceptant de plafonner les aides directes en 2006 et ce, jusqu'en 2013, pour sauver l'élargissement de l'Europe à 10 nouveaux États membres, Chirac a délibérément sacrifié l'agriculture française.
    Comment pouvait-il imaginer que le commissaire Fischler abandonnerait ses propositions de réforme de la PAC et que les Américains, appuyés par les pays agricoles exportateurs du groupe de Cairns, ne nous imposeraient pas des sacrifices supplémentaires. 
    ❏ La réforme de la PAC
    Fischler, un moment décontenancé par l'accord Chirac-Schroder, est revenu avec de nouvelles propositions tout aussi inacceptables. En ce qui concerne la modulation, les exploitations recevant moins de 5 000 euros conserveront intégralement leurs primes. En revanche, ceux qui touchent entre 5 000 et 50 000 euros verront leurs primes réduites de 12,5 % entre 2006 et 2012 et ceux qui touchent plus de 50 000 euros subiront une ponction de 19 %. C'est un impôt sur le revenu déguisé!
    Quant au découplage, il reste au cœur de la réforme avec un paiement agricole unique (que l'on produise ou non) pour chaque exploitation avec comme période de référence 2000/2002. On voit bien les dangers du système : spéculation foncière, démobilisation des producteurs, destination incertaine des aides lors d'une vente ou d'un partage.
    En plafonnant les dépenses agricoles, Chirac réduit l'influence de l'agriculture française dans une Europe à 25 et contraint de nombreux agriculteurs à mettre la clé sous la porte au moment où l'augmentation de la population mondiale et la sécheresse nous ouvrent de nouveaux marchés.
    ❏ L'OMC
    À l'approche de la réunion de Cancun (Mexique) en septembre 2003, les choses bougent au sein de l'Organisation mondiale du commerce. Deux secteurs retiennent notre attention : l'agriculture et les services.
    Pour pouvoir négocier directement avec les Américains, le commissaire Lamy veut avoir les mains libres (il agit sur mandat de négociation des États membres), c'est-à-dire souhaite que la politique commerciale de l'Union soit décidée à la majorité qualifiée. Si c'était le cas, la France serait mise en minorité sur l'agriculture, l'exception culturelle ou les services publics.
    Pour l'instant, les négociations ne concernent que les services marchands à l'exception des services publics, de l'éducation, de l'eau, de la santé et de la culture. L'affrontement avec les Américains sera inévitable d'autant qu'ils voudront faire payer à la France, à l'OMC, sa position à l'ONU sur l'affaire irakienne. Ce jour-là, nous aurons peu d'alliés.
    La partie semble mal engagée pour la France car l'Union a été la seule à faire des concessions tant en matière agricole (réduction de 36 % des droits de douane, diminution de 45 % des restitutions à l'export, et baisse de 55 % des soutiens internes) qu'au niveau des services (énergie, télécommunications, services postaux, transports ... ). Si elle veut encore exister, la France doit garder son droit de veto à l'OMC comme elle menace de l'utiliser au Conseil de sécurité de l'ONU. Les concessions à perpétuité, ça suffit !
    ✍ Olivier Destouches FDA juillet 2003

  • Femmes européennes : Le tabou des viols racistes

    Auteur de « Sale Blanc ! Chronique d’une haine qui n’existe pas », Gérald Pichon revient longuement dans son ouvrage sur les viols racistes dont sont victimes les femmes européennes. Car « trop blanches » pour être entendues et « trop seules » pour être défendues, elles sont des proies faciles pour les bandes ethniques.

    Quand on traite ce genre de sujet, il faut éviter de tomber dans le fantasme et voir des motivations racistes à l’encontre des «Gauloises », chaque fois qu’un de ces actes ignobles se produit. Majoritairement, les viols se déroulent en effet dans un cadre familial ou entres membre d’une même communauté. Mais on ne peut pas nier que certains violeurs s’en prennent aux femmes blanches avec des motivations clairement racistes, notamment lors des fameuses « tournantes », mot de la novlangue médiatique pour cacher le véritable terme de viol collectif.

    Le tabou des babtous

    D’ailleurs, les viols racistes en Europe pourraient être définis comme le tabou dans le tabou de la haine antiblanche. Il est en effet impossible d’avoir des chiffres officiels, aucun homme politique et aucun média en France n’a évoqué ce sujet. Et pourtant… En se basant sur la face émergée des faits divers dont les journaux se font écho, on peut estimer à plusieurs milliers le nombre de femmes européennes violées chaque année à cause de la blancheur de leur peau.

    Trop blanches

    Depuis le début des années 1990, on assiste à une explosion du nombre de viols, notamment des viols collectifs, aggravés souvent « d’actes de barbarie : séquestration, coups, brûlures », comme pour humilier encore plus les victimes. Mais aucune statistique ethnique des violées n’est venue infirmer ou confirmer la déclaration de Julien Dray, fondateur de Sos Racisme et porte-parole du PS, sur le fait que les « incendies de voitures, rackets, viols. Les violences prennent de préférence pour cibles les “Babtous“, c’est-à-dire les Blancs. » (livre : Etat de violence).

    Par contre, l’origine communautaire des violeurs est connue grâce à une étude du docteur Patrice Huerre. Selon « un échantillon de 52 expertises psychiatriques portant exclusivement sur des auteurs de viols, agressions et attentats à la pudeur commis en réunion », les auteurs étaient à « 52% originaires des pays du Maghreb, 20% d’Afrique noire, le restant des sujets étant issu de familles d’origine française ».

    Trop seules

    Car ce que les Français de souche et les Européens ont oublié, c’est que le bien le plus précieux d’un peuple ce sont ses femmes. Et comme leur communauté est incapable de les défendre, bon nombre de « Gauloises » sont la proie des prédateurs. Comme Laëtitia, habitante de la cité des Minguettes à Vénissieux, qui déclara dans un reportage du journal de 20h de TF1 avoir peur d’être « victime d’une tournante », car elle s’estimait « être une proie facile » en tant que « Française », avant d’ajouter « qu’elle aurait aimé être une Maghrébine et avoir un grand frère » pour « avoir du respect ».

    Et ce cas n’est pas isolé, car les filles que leur clan et leur communauté ne protègent pas sont réellement en danger. Corinne, blonde aux yeux clairs, interrogée par le quotidien Le Figaro, fait la même réflexion : se convertir à l’islam « pour avoir la paix ». Car, comme le note la journaliste « les Gauloises » sont « considérées comme des filles faciles », et « subissent un véritable racisme ».

    Il viole 15 femmes pour « humilier les Blancs »

    Le magazine Envoyé Spécial avait suivi il y a quelques années le procès de victimes d’un violeur en série. Dans ce reportage, on apprenait 2 choses : la première, que le violeur, un jeune Africain, avait violé 15 jeunes filles blanches et blondes à cause de la couleur de leur peau et la deuxième, on l’entendait lors du procès déclarer textuellement qu’il agissait  pour « humilier les Blancs ». Ces faits n’ont jamais été reconnus comme des actes racistes par la justice et comptabilisés comme tels par les rapports de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH).

    Citons encore le drame de Delphine, violée à 13 ans par une trentaine de racailles [vidéo à voir jusqu'à la fin !] :

    http://fr.novopress.info

    Source : le webzine féminin Belle et rebelle.