Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lobby - Page 2374

  • [Tribune libre] Mon printemps français se fera sans Frigide Barjot – par Marie Vermande

    [Tribune libre] Mon printemps français se fera sans Frigide Barjot – par Marie Vermande

    PARIS (NOVOpress) – Je n’ai jamais tellement aimé Frigide Barjot. Sa vanité et sa présomption avaient le don de m’exaspérer. Moi et bien d’autres. Mais jusque-là, j’ai tenté de sacrifier mon animosité personnelle sur l’autel sacré de l’union : tous unis contre le projet de loi Taubira, qu’importent les petites divergences d’opinion ou d’entente, l’union fait la force !

    Pourtant, cela devient de plus en plus difficile, car madame Barjot, autoproclamée égérie de « la Manif Pour Tous » (MPT), est allée trop loin.

    Je ne raconterai pas ma rencontre avec la Dame au cours de la Manif, cela n’a pas grand intérêt… En fait, si ! Je crois que je vais tout de même la raconter, car c’est plus fort que moi ! Je me trouvais au niveau de la Porte Maillot, la foule s’y pressait, et c’était déjà une vraie cohue. Lorsque tout à coup, un groupe de jeunes habillés des maillots rouges du service d’ordre de « la Manif Pour Tous » arrivèrent en trombe, poussant tout le monde et criant : « Dégagez le passage, vite ! Dégagez ! » Je vis même des personnes manquer de tomber sur des poussettes et des enfants. Mon cerveau s’agita à toute vitesse, s’imaginant que quelque chose de grave se produisait. Pendant un quart de seconde, apercevant au milieu du service d’ordre en rouge des perruques jaunes et roses fluo, je m’imaginais même qu’il s’agissait d’un groupe de pro-mariage gays qui avaient réussi à s’introduire pour perturber la manif. Pensez-vous ! Il s’agissait tout simplement de notre chère égérie, entourée de ses gardes du corps qui dégageaient tout le monde pour remonter la manif au plus vite, au mépris des familles présentes. Vous imaginez la colère des personnes autour : « Madame la VIP, défenseuse  des familles, n’hésite pas à faire dégager enfants et parents, pour garder ses aises… »

    Je ne m’attarderai pas plus longtemps là-dessus : ceci est un détail. La réalité, c’est que madame Barjot, porte-parole de la MPT se veut révolutionnaire… Mais attention ! En toute légalité ! Il s’agit d’une toute nouvelle forme de révolution du XXIème siècle, issue des dictatures modernes : la révolution sans risque et en toute sécurité. C’est tout juste si l’on ne nous propose pas une assurance-révolution, pour au cas où, vous et vos enfants, vous feriez malencontreusement gazer au détour d’un bain de foule.

    Sauf que la Révolution légale, c’est un peu plus compliqué lorsque l’Etat l’interdit, ou qu’il parque des milliers de personnes dans quelques mètres carrés, qu’il ignore totalement ces personnes, et que, en réponse à ce mépris, le chef révolutionnaire légaliste propose à ses insurgés de rentrer chez eux tranquillement et d’attendre la prochaine fois.

    J’imagine bien ce genre de situation transposée à une autre époque… A la veille du soulèvement de Vendée, les paysans, excédés par les agissements révolutionnaires, se tournent vers leurs seigneurs et leur demandent de devenir chefs de leur armée. Imaginez un peu les paysans si Charrette ou Elbée leur avaient répondu : « Une révolution ? Ah oui ! C’est cool comme idée ! Mais merde alors ! Ce n’est pas légal en fait ! Il y aura peut-être des choses violentes, et moi je suis pour un monde de paix et d’amour. Alors, vous savez ce que vous allez faire ? Vous allez rentrer chez vous, parce que moi j’ai pas envie de passer pour une personne haineuse, violente et extrémiste. Mais faites-moi confiance, je vais aller demander une autorisation aux révolutionnaires, pour manifester en toute légalité, et même demander un vote ! OK ? Allez, bisous et on se tient au jus ! »

    Pourtant, la réalité est encore bien plus grave que cela ; car dans l’histoire de Dame Frigide, ce ne sont pas nous, les péquenauds, les paysans, qui sommes allés la chercher. C’est elle au contraire qui a réussi à nous enthousiasmer, à nous pousser à agir ! Un article du Figaro datant du 8 mars cite ses propres mots : « On ne partira pas tant qu’il ne se passera pas quelque chose. » Des vidéos tournèrent également partout sur le Net, nous encourageant au Camping Pour Tous, et dans lesquelles l’égérie nous commandait : « Vous arriverez aux champs Elysées, et vous n’en repartirez que quand la loi sera retirée ! »

    Et le jour où des jeunes et des familles, des personnes âgées et même des infirmes suivent les commandements de leur chef de file, ce général de la grande armée bleue et rose se désolidarise, elle leur crache à la figure, et les accuse d’extrémisme. « A tous ceux qui sont allés en conscience illégalement sur les Champs-Elysées avec vos enfants braver des forces de police à gazeuses sensibles, je dis, vous n’auriez pas dû, c’est irresponsable et cela abîme notre crédibilité », peut-on lire sur sa page Facebook. Et dans le feu de l’action, elle eut des propos bien plus durs.

    Malgré cela, certains appellent à nouveau à l’union. Certes, l’union fait la force. Mais comment ne pas comprendre la révolte de ceux qui ont eu le sentiment d’être bafoués et rejetés par leur propre camp, ceux qui ont couru se faire gazer sur les Champs-Elysées, et qui sont mis de côté pour ne pas risquer d’abîmer l’image de cette chef d’armée un peu particulière ?

    Marie Vermande,
    rédactrice du webzine féminin Belle et Rebelle

    http://fr.novopress.info

  • C’est une crispation ? Non, Sire, c’est une révolution

    En janvier dernier notre chroniqueur Michel Geoffroy publiait ce texte prémonitoire : « C’est une crispation ? Non sire , c’est une révolution ! ». A relire pour comprendre les bouleversements en cours. Quand la dictature d’infimes minorités sexuelles, communautaires ou financières devient de moins en moins supportable pour le peuple. Marx disait que les révolutions éclataient quand on ajoutait à l’exploitation la conscience de l’exploitation. Nous y sommes. Polémia

    Un rejet général du Système

    Non les Français ne sont pas « crispés ». Ils commencent à en avoir plus qu’assez, tout simplement.
    Assez du mondialisme et de ses ravages (la mondialisation est une menace pour 61% des personnes interrogées) ; assez d’un système politique qui s’est coupé du peuple (72% estiment que leurs idées ne sont pas représentées par le Système politique) ; assez de l’Europe technocratique de Bruxelles (65% estiment qu’il faut renforcer les pouvoirs nationaux et limiter ceux de l’Union européenne) ; assez de l’immigration (70% trouvent qu’il y a trop d’étrangers en France et 74% que l’islam n’est pas compatible avec la société française).

    C’est un message clair qui ne peut qu’ « alarmer » l’oligarchie : les Français se déclarent de plus en plus nombreux, malgré le matraquage médiatique permanent, malgré l’insécurité économique et malgré la répression judiciaire, à rejeter les dogmes de l’idéologie dominante.
    Pourquoi ? Parce qu’ils sont les seuls à en souffrir, tout simplement.

    Toujours moins

    Les Européens de la zone euro, et les Français en particulier, découvrent en effet que l’ordre nouveau que l’oligarchie leur a imposé correspond pour eux à une société du toujours moins :

    – toujours moins de travail : le taux de chômage atteint des taux inégalés si l’on tient compte de ceux qui disposent d’un emploi à vie. Ces taux sont très supérieurs à ceux de 1936 en France ;
    – toujours moins de croissance : car les gouvernements mènent des politiques déflationnistes pour complaire aux marchés financiers et parce l’euro nous handicape ;
    toujours moins de revenus et de retraites : car les gouvernements européens, au nom du « redressement des comptes », dans une économie soumise au libre-échange mondialiste, n’ont de cesse d’augmenter les impôts et de réduire les dépenses publiques ; et les entreprises, au nom de leur « compétitivité », de réduire les salaires ;
    – toujours moins de protection sociale pour les autochtones, au nom de la flexibilité et de la maîtrise des dépenses ;
    toujours moins de services publics qui marchent, à cause de la volonté de réduire les dépenses et du corporatisme des syndicats ;
    toujours moins d’ascenseur social à cause de l’implosion du système éducatif public et du favoritisme dont bénéficient les migrants ;
    toujours moins de liberté : parce que chaque jour, pour les motifs les plus divers, l’oligarchie, via l’Etat Big Mother, s’en prend à l’initiative des autochtones ; et aussi parce que le politiquement correct et les lois mémorielles brident de plus en plus la liberté d’expression ;
    toujours moins de sécurité à cause de l’explosion de la délinquance, à cause de l’islamisme et à cause du laxisme judiciaire ;
    toujours moins de démocratie et de souveraineté, parce que l’oligarchie a décidé de se passer de la volonté populaire pour imposer son projet mondialiste, de gré ou de force ;
    toujours moins de respect pour l’identité et les valeurs des Français enfin, comme le montrent les campagnes de repentance à répétition initiées par l’oligarchie ou les projets de mariage homosexuel.

    No future

    Pour la première fois depuis la seconde guerre mondiale, nos concitoyens ont une claire conscience que leur situation se dégrade dans tous les domaines, et que celle de leurs enfants sera vraisemblablement encore moins bonne.

    Les bobos voudraient se persuader qu’il ne s’agit là que de « frilosité » et de « repli » des beaufs et des bidochons, alors que c’est une sinistre réalité pour le plus grand nombre.

    Dans ce contexte, le spectacle d’une oligarchie qui prétend imperturbablement que tout va bien et ira encore mieux demain, ou d’une classe politique interchangeable qui ne prend pas en compte leurs inquiétudes, leur devient de plus en plus odieux.

    Marx disait que les révolutions éclataient quand on ajoutait à l’exploitation la conscience de l’exploitation. Nous y sommes.

    Michel Geoffroy
    25/01/2013  Correspondance Polémia – 26/01/2013

    * Cet article a été initialement publié le 26/01/13, avec pour chapô originel : “Le journal Le Monde, dans son style inimitable, commente gravement un dernier sondage IPSOS Public Affairs sous le titre politiquement correct : « Les crispations alarmantes de la société française » (Le Monde du 26 janvier 2013). Mais ce sondage ne surprend que les bobos du boulevard Auguste-Blanqui”. Lequel constituant la seule modification apportée.

  • Manif Pout Tous : la photo qui dérange

    Près d’une semaine après « L’ÉVÉNEMENT », il est grand temps de dire la VERITÉ. Mais elle dérange !

     

    VALLS, AYRAULT ET HOLLANDE ONT MENTI : LES MANIFESTANTS ÉTAIENT 1,8 MILLIONS SELON DES PHOTOS MISES AU SECRET ET CONFISQUÉES PAR LA POLICE.

    Tout le monde a vu, dimanche 24 mars, un hélicoptère de la sécurité civile survoler la Manif pour tous. Mais, les photos qu’il a prises ont été confisquées car très révélatrices ... Le service de Police qui a intercepté et confisqué ces images après l’atterrissage de l’hélicoptère a estimé la participation réelle du rassemblement à 1,8 million de personnes.
    Tout finit par se savoir ! La vue aérienne permet en effet de voir l’étendue de la foule depuis les points de départ jusqu’aux différentes avenues et rues adjacentes, au-delà donc du comptage au mètre carré. La Direction Centrale du Renseignement Intérieur (DCRI) et l’Élysée ont les chiffres sur leur bureau.¢
    AUTRE PREUVE FLAGRANTE
    Autre comparaison qui disqualifie les chiffres annoncés par la préfecture. Après la finale de la coupe du monde en 1998, les autorités et les médias annonçaient 2 millions de personnes sur une artère plus petite, allant d’un bout à l’autre de l’avenue des Champs Élysées jusque l’Arc de triomphe, mais avec le même taux de remplissage au mètre carré.

    VITE ! PARTAGEZ CET ARTICLE MASSIVEMENT. ENVOYEZ-LE PAR MAIL À VOS CONTACTS. Le mariage de quelques-uns est imposé à tous avec la censure de l'État PS

    http://www.francepresseinfos.com/

  • 1.950.000 dimanche dernier à la manif pour tous

    Et oui, ce ne sont pas nos chiffres, mais c’est l’’hélicoptère de la sécurité civile était équipé d’un système de comptage optique fabriqué par THALES. Il a dénombré 1.950.000 personnes !

    Les gens de la DCRI ont ensuite confisqué l’enregistrement de l’hélicoptère à son atterrissage…

    la DCRI a annoncé après calcul , dans le réseau militaire et la présidence de la République 1,7 million de participants.

    Hollande le sait parfaitement, et cela le rend furieux.

    http://fr.altermedia.info/

  • Une bonne nouvelle - Recherche sur les embryons : l'examen du texte n'a pas pu être achevé

    En raison de la stratégie d’obstruction des députés UMP, jeudi 28 mars, la proposition de loi du Parti radical de gauche d’autoriser la recherche sur l’embryon, soutenue par le gouvernement, n’a pu aller à son terme, ce qui a suscité la fureur des députés radicaux, qui ont quitté l’Hémicycle.

    Cet imbroglio procédural a pour conséquence de repousser de plusieurs semaines l’adoption de ce texte, déjà voté au Sénat au début de décembre 2012. Il faudra en effet que le texte soit repris par un autre groupe parlementaire, par le gouvernement ou mis à l’ordre du jour de l’Assemblée lorsqu’elle en a la maîtrise.

    "Nous sommes empêchés de légiférer et d’exercer le droit à légiférer et nous devons en tirer les conséquences, nous ne pouvons pas continuer à siéger dans des conditions parfaitement artificielles, illégitimes et inconstitutionnelles", a protesté le président du groupe des radicaux de gauche, Roger-Gérard Schwartzenberg. Il a été suivi immédiatement par les députés écologistes, qui eux aussi ont quitté l’Hémicycle.

    ALLIANCE DE L’OBSTRUCTION ET DU RÈGLEMENT

    Après deux heures de discussion procédurale en début de soirée, M. Schwartzenberg a jugé "inadmissible" que le débat ne puisse pas se poursuivre toute la nuit. Vu les trois cents amendements déposés par l’UMP sur le seul article du texte, il n’était pas possible que l’examen du texte soit entièrement terminé à 1 heure du matin.

    "Nous sommes dans une niche, mais nous ne sommes pas des chiens ! Nous allons explorer les voies du droit. L’ensemble des groupes est privé de défendre une proposition de loi !", a déploré Paul Giacobbi (RDDP). La seule journée de jeudi était prévue pour examiner les textes des radicaux de gauche. Cette "niche", dans le jargon parlementaire, est une journée réservée à un groupe parlementaire d’opposition ou minoritaire pour étudier ses textes. Le groupe RDDP n’en a qu’une par an.

    Depuis jeudi matin, l’UMP a tout fait pour retarder les débats, en déposant déjà de nombreux amendements sur le premier texte examiné. Si bien que le débat sur la recherche sur l’embryon n’a débuté que vers 18 h 30. "C’est l’alliance de l’obstruction et du règlement. J’ai beaucoup de peine, on n’est pas loin du bas empire romain", a déploré le député PS Richard Ferrand.

    Les députés UMP les plus réfractaires à ce texte sont ceux qui avaient déjà bataillé en 2011 lors de la révision des lois sur la bioéthique. A l’issue de débats enflammés, le Parlement en était resté à un régime d’interdiction avec dérogations. C’est ce régime qui prévaut depuis 2004. Un peu plus d’une soixantaine de projets sont en cours depuis cette date, selon le ministère de la recherche.

    Le Monde    http://www.actionfrancaise.net

  • Soigner ou éliminer les récidivistes

    L'Institut pour la justice fait-il fausse route ?
    L'Institut pour la justice a été fondé la même année que celle où la jeune Anne-Lorraine Schmitt a été assassinée dans le RER par un récidiviste. Le général Schmitt, père de la victime, a rejoint cette association et lui a donné une voix qui a porté, et c'est pourquoi nous écoutons toujours avec sympathie les prises de position de l'Institut pour la justice.
    Cependant celui-ci semble amputer son action d'un élément fondamental en tenant pour définitivement acquise l'abrogation de la peine de mort que Jacques Chirac a voulu faire inscrire dans la Constitution de 1958.
    Cette position est une erreur qui obère son action par ailleurs louable. Car c'est ignorer que les règles européennes imposées interdisent aussi les peines d'enfermement perpétuelles.
    Et c'est pourquoi le communiqué de l'Institut du 10 février 2011 est plutôt injuste car il impute la responsabilité du meurtre de Laetitia pour une part aux magistrats, et il conclut que leur grève est indécente et irresponsable.
    Pourtant c'est bien le législateur qui a prévu que toutes les peines d'emprisonnement seraient aménagées, c'est-à-dire raccourcies ou changées (sauf quelques exceptions que nous verrons plus loin), et en tout cas, toutes les peines ayant une fin, il est inéluctable que les condamnés sortent un jour.
    Rappelons pour mémoire que c'est le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy qui a voulu que les délinquants étrangers restent sur notre sol après l'exécution de leur peine, en faisant voter la loi du 26 novembre 2003 qui a considérablement restreint le cas où l'étranger criminel pouvait être expulsé.
    Qui est laxiste, de la magistrature ou du législateur ?
    Les magistrats sont chargés d'appliquer la loi et il est malvenu que le gouvernement les accuse d'un laxisme qui se trouve dans la loi qu'ils appliquent. Nous n'entrerons pas dans la querelle de la prétendue séparation des pouvoirs qui semble hors de propos ; de même nous laisserons de côté la question de savoir s'il est loisible et opportun de critiquer les magistrats et les décisions de justice.
    Il est évident que Sarkozy dès 2003, avec sa loi contre la prétendue double peine, a fait preuve de démagogie et de la volonté de plaire à une gauche inspiratrice des médias, et dont l'idéologie sévit partout au sommet de l'État. L'Institut pour la justice appelle cette attitude « compassionnelle » et la stigmatise en ce qu'elle oublie constamment les victimes au bénéfice des condamnés qui ont droit à toutes les attentions de la Justice et en particulier de la Chancellerie.
    Le point que semble ignorer l'Institut est qu'en vertu d'une règle non écrite mais souvent rappelée, les institutions européennes excluent l'emprisonnement à vie ; ainsi la Cour européenne des droits de l'homme a par un arrêt du 12 février 2008 distingué les peines d'emprisonnement perpétuelles (qui sont admises) des peines perpétuelles incompressibles (qui sont prohibées) [Kafkaris c. Chypre].
    C'est pourquoi un système extrêmement compliqué a été mis en place pour tenter de maintenir de longues peines et des mesures de sûreté sans tomber sous la censure de la CEDH.
    L'impossible peine perpétuelle
    Ne cherchons pas plus loin que dans les règles pénitentiaires européennes qui ont été élaborées en 1973 par le Comité européen de coopération pénologie et révisées à plusieurs reprises sur mandat du Comité des ministres du Conseil de l'Europe ; le 11 janvier 2006 le Comité des ministres a adopté la dernière révision sous la forme d'une recommandation.
    La règle n° 6 des principes fondamentaux confirme qu'il ne saurait y avoir de peine perpétuelle car chaque détenu doit un jour « réintégrer la société libre » et la vie en prison doit être organisée dans cette perspective.
    Nous ne contesterons pas que la prison perpétuelle est un enfer ; cf. Prisons françaises ? L'état des lieux, Ed. Atelier Fol'Fer.
    Mais que faire des criminels dangereux et récidivistes ?
    Pour tourner les injonctions européennes, le législateur français pétri d'incohérence (il s'agit de « la femme sans tête » stigmatisée par Maurras, à moins que ce ne soit l'hydre de Lerne qui étouffe notre France agonisante) a choisi plusieurs voies.
    - Les lois sur la récidive. Ces dernières années il y en eut quatre :
    —Loi du 9 mars 2004 dite Perben II ;
    —Loi du 12 décembre 2005 sur la récidive ;
    Loi du 10 août 2007 sur la récidive des majeurs et des mineurs ;
    Et la dernière loi du 10 mars 2010 sur la récidive.
    Plus ou moins appliquées (et applicables) ces lois n'ont pas changé le cours de l'Histoire ou celui de la Justice, car des causes plus profondes poussent à la récidive, dans une société hédoniste et matérialiste, où tout s'effondre à commencer par la famille, pilier de la société.
    • D'autres lois ont visé à mettre hors d'état de nuire les criminels les plus dangereux en les maintenant plus longtemps derrière les barreaux avec la période de sûreté ; instaurée en 1977 elle avait été réduite à 22 ans par le nouveau Code pénal de 1992.
    Par la loi 94-89 du 1er février 1994 dite de « perpétuité réelle ou incompressible » on a étendu la période de sûreté à 30 ans « lorsque la victime est un mineur de 15 ans et que l'assassinat a été accompagné de tortures ou d'actes de barbarie » (articles 221-3 et 221-4 du Code pénal).
    Toutefois l'article 720-4 du Code de procédure pénale permet au Tribunal de l'application des peines de faire bénéficier le condamné qui a purgé 20 ans d'emprisonnement des mesures d'aménagement qui lui avaient été refusées par la cour d'assises. Mais cela est subordonné à une expertise médicale réalisée par un collège de trois experts.
    - La rétention de sûreté prévue par la loi 2008-174 du 25 février 2008 a pour but de maintenir enfermés en fin de peine les condamnés qui « présentent une particulière dangerosité caractérisée par une probabilité très élevée de récidive en raison d'un trouble grave de la personnalité » : des « centres médico-socio-judiciaires de sûreté » leur sont destinés.
    De la même façon des expertises médicales sont prévues ainsi qu'une période d'observation.
    Cependant l'article 706-53-16 prévoit que la décision de rétention de sûreté, qui est reconductible, n'est valable qu'un an et l'article suivant prévoit qu'elle peut être remise en cause par le détenu tous les 3 mois.
    - Lorsque, inéluctablement, le condamné est remis en liberté, soit en libération conditionnelle soit en fin de peine, il lui est appliqué la surveillance judiciaire ou le suivi socio-judiciaire (loi 2010-242 du 10 mars 2010). La première mesure est décidée par le Tribunal de l'application des peines tandis que la seconde est de la compétence de la juridiction de jugement (tribunal correctionnel ou cour d'assises) et peut atteindre 30 ans. Elles sont toutes deux exécutées sous le contrôle du juge de l'application des peines et du Service pénitentiaire d'insertion et de probation.
    Enfin lorsque la rétention de sûreté a pris fin, et si le condamné présente toujours des risques de récidive, la juridiction régionale de la rétention de sûreté peut placer celui-ci sous surveillance de sûreté pour une durée de 2 ans.
    Toutes ces mesures sont essentiellement fondées sur des soins médico-psychologiques ou psychiatriques, sur les contrôles des agents de probation et le cas échéant sur l'efficacité du bracelet électronique.
    L'expertise psychiatrique et les malades mentaux
    Avec les progrès de la chimiothérapie, et en particulier l'usage de neuroleptiques très puissants et efficaces, les médecins psychiatres se sont persuadés qu'ils avaient trouvé les moyens de soigner et même de guérir des malades mentaux jusque-là enfermés dans des asiles ou des hôpitaux psychiatriques.
    Le vrai problème est que l'efficacité de ces produits cesse dès que le malade ne les absorbe plus et il est de plus en plus difficile de suivre ces malades, faute de personnel suffisant et aussi très souvent parce que le patient refuse d'être traité et tente d'échapper à la surveillance du personnel médical.
    C'est ce qui rend particulièrement dangereuse pour l'ordre public et la sécurité des personnes la médecine ambulatoire des malades mentaux qui sont libérés précocement alors qu'auparavant ils demeuraient internés.
    Le même problème se pose en prison où les malades mentaux à divers stades de leurs maladies sont nombreux.
    Pour eux la question posée à la Justice est celle du degré de leur responsabilité ou de leur irresponsabilité. Ils ne seront évidemment pas traités de la même façon selon l'un ou l'autre cas.
    L'enfermement des criminels récidivistes
    La prison n'est pas une panacée. D'abord parce que les gardiens y risquent leur vie et même la perdent, compte tenu de la dangerosité de certains détenus.
    En outre s'il existait une véritable peine d'enfermement à vie, certaines catégories de prisonniers n'hésiteraient pas à risquer le tout pour le tout et mettraient en danger toute la prison.
    Le reproche le plus couramment fait à la prison est que c'est l'école du crime. C'est en grande partie vrai. C'est aussi un lieu de délinquance parce qu'on a abaissé l'autorité du personnel pénitentiaire et qu'il est de plus en plus difficile d'y maintenir la discipline.
    Certains condamnés peuvent être soignés et réadaptés tels les alcooliques, plus difficilement les drogués et les malades mentaux.
    Mais certains pervers sexuels sont malheureusement irrécupérables. Quelques-uns sont conscients du problème et demandent à subir la castration. Précisons que comme pour les malades mentaux, la castration chimique n'a d'effet qu'aussi longtemps que le traitement est suivi. Dès qu'il est interrompu (et quel personnel peut le contrôler ?) la dangerosité est à nouveau entière.
    Alors la castration chirurgicale est peut-être la solution envisageable si elle est volontaire.
    Enfin après avoir démontré que les peines d'emprisonnement perpétuelles sont actuellement exclues par le législateur et de toute façon très difficiles à mettre en œuvre, il faut reposer la question de la peine de mort pour les crimes les plus graves et les récidivistes dangereux car Salus populi est suprema lex.

    
Custos Présent du 25 février 2011

  • peuple et politique : le divorce du Printemps français

    Farouchement hostile au mariage entre homosexuels.

    Christian Vanneste, qui s’était fait exclure de l’UMP pour avoir contesté la déportation des homosexuels durant le Seconde guerre mondiale, livre ci-après ses commentaires sur la manifestation contre le « mariage pour tous » du 24 mars 2013 à Paris.

    Le Peuple existe. Il a occupé l’avenue bien nommée de la Grande-Armée. L’acharnement de la hiérarchie policière à obéir aux ordres ne changera pas les faits et les images d’une foule immense, compacte, vibrante et généreuse. On ne souligne pas suffisamment l’origine de la surprise du pouvoir devant cette mobilisation. La médiocrité du personnel politique lui fait supposer que l’intérêt seul motive les citoyens. La politique est devenue un marché. Les professionnels repèrent les clientèles-cibles et ajustent leurs produits et plus encore leur « pub », puisque le « produit » politique, c’est 95% de « com » et 5% de réalisation. Que des centaines de milliers de Français, complètement désintéressés, puissent venir de loin uniquement pour défendre une conception de la famille, du droit des enfants, une vision de leur pays, de sa civilisation et, dans le fond, une certaine idée de l’humanité, est incompréhensible pour cette génération d’apparatchiks qui ont fait de la politique un métier. En raison du poids médiatique du lobby homosexuel, de la paresse qui préfère descendre les pentes plutôt que les remonter, de la facilité intellectuelle qui confond le progrès et la nouveauté, la gauche a décidé, rien que ça, de dynamiter l’Anthropologie. C’est moderne, ça ne coûte rien, ça distrait des problèmes qu’on ne peut pas résoudre, ça va satisfaire un segment de marché peu nombreux mais « moteur », et qui prospère dans tous les pays comparables. La résistance sera marginale, ringarde, maladroite, réduite aux catholiques les moins branchés et à l’extrême droite : du gagnant-gagnant.

    Raté ! Le Peuple existe et il est revenu encore plus mobilisé que le 13 janvier, pour faire la nique au mépris qu’il avait essuyé lors de la première manifestation. Il est venu, bon enfant, et une fois encore on lui a montré qu’il n’était pas le bienvenu chez lui. On lui a interdit les Champs-Elysées, on l’a obligé à beaucoup marcher, on l’a parqué, puis on l’a matraqué et gazé. Alors, ce qui était un rassemblement pour la Famille est devenu une révolte contre un pouvoir hautain, cynique et méprisant. Les slogans n’appelaient plus au retrait de la loi mais au départ du président. Un frisson de printemps parcourait la foule. Les concurrents de la firme en place étaient présents. Eux non plus n’avaient pas prévu pareille levée en masse. Ils avaient pris des positions différentes, parfois en fonction d’une curieuse confusion entre leur vie privée et l’intérêt général, le plus souvent en regard du marché électoral de leur implantation locale. Après avoir flatté pendant dix ans le lobby gay et accueilli au sein de l’UMP Gaylib, les boutiquiers de la « droite » se disaient : notre électorat, en dehors des grandes villes, est hostile à la loi. On va s’y opposer. Elle passera, et comme le Partido Popular en Espagne, on n’y reviendra pas.

    Raté aussi ! Le Peuple existe ! Il tient à ses valeurs nationales. Les Trois Couleurs et la Marseillaise s’étaient invitées, et avec elles, un souffle de printemps, de printemps français. La référence est claire. Un printemps politique, ça n’est pas une alternance entre les pourris d’hier et les corrompus d’aujourd’hui, ça n’est pas le remplacement d’un arrivisme brouillon par une ambition sans talent, c’est un changement de système et une mise en congé de ceux qui y prospèrent. La dénaturation du mariage aura conduit à un divorce entre le Peuple et ceux qui le dirigent. Depuis plus de trente ans la politique française est allée d’échec en échec. Elle n’a cultivé qu’une insigne médiocrité. Dans le champ de ruines de cette politique, il subsistait un édifice solide, celui de la famille, l’un des vecteurs de la relative bonne santé démographique du pays. Le pouvoir s’y attaque de tous les côtés, par la face de l’institution, et par celle du financement. Autour, une gouvernance économique irresponsable achève notre industrie. L’Etat-Providence étouffe dans la mauvaise graisse des dépenses publiques excessives et des prélèvements obligatoires insupportables. Les missions prioritaires de l’Etat régalien ne sont plus remplies : maîtrise de l’immigration, justice, sécurité. La Grande Muette, l’Armée à laquelle on demande tant, sera néanmoins la principale victime, évidemment silencieuse, des restrictions budgétaires. Pendant ce temps, nos ministres vont aller parler anglais dans une Europe qu’ils ont contribué à transformer en monstre froid, tentaculaire, contraignant et inefficace. Devant cette situation désastreuse, l’Italie a peut-être montré le chemin, et pour nos dirigeants, ceux d’avant, et ceux de maintenant, ce devrait être celui de la sortie ! C’est cette direction que la clameur de dimanche a clairement indiquée ! Pendant qu’elle se faisait entendre, une minorité d’électeurs se rendaient aux urnes dans l’Oise et manifestaient autrement leur divorce d’avec le système.

     Christian Vanneste http://www.polemia.com
    Ancien député

    27/03/2013

  • Conférence de presse du Printemps Français sur les violences policières

    Conférence de presse Printemps Français du collectif des avocat sur l’incompétence du préfet de police et les violences policières lors de La Manif pour tous du 24 mars 2013.

    A regarder et à diffuser largement !

    Printemps Français multiplie les fronts contre le gouvernement

    Depuis dimanche, les opérations de harcèlement des représentants du pouvoir se sont multipliées. Le Printemps Français les accompagne.
    - un collectif d’avocats s’est constitué pour recueillir les plaintes des manifestants victimes de violences policières du dimanche 24 mars : une mère de famille renversée par un car de CRS, volontairement selon les témoins, a déjà porté plainte. D’autres plaintes vont suivre.
    - le groupe des « hemen » a interpellé le Préfet de police de Paris devant ses bureaux de l’Ile de la Cité, torses nus badigeonnés de slogans.
    - Erwan Binet, rapporteur du projet de loi à l’Assemblée, a été accueilli et fêté à l’université de Saint Quentin en Yvelines et Christiane Taubira a reçu le même hommage à Lyon : tous les deux ont dû filer à l’anglaise par peur de la non-violence des manifestants pacifiques…
    - pour sa première journée, le « camping pour tous » du jardin du Luxembourg, devant le Sénat, a rassemblé des dizaines de jeunes, encadrés par une centaine de policiers. Les premières tentes ont été immédiatement démontées par les forces de l’ordre, qui avaient pour consigne d’empêcher l’accès au jardin à la presse. Un pique nique sur le même mode est prévu chaque jour pendant l’examen du texte au Sénat.
    - A Nantes, des centaines de manifestants se sont rassemblés devant la préfecture pour protester contre les violences policières de ce dimanche à Paris.
    - 6500 manifestants se sont rassemblés devant France Télévision à Paris au moment de l’intervention télévisée de François Hollande du jeudi 28 mars. Face à la police, une rangée de jeunes filles brandissait des fleurs ! Mais elles n’ont pas empêché les forces de l’ordre de brutaliser des manifestants… Le pouvoir a peur !

    Vous aussi, dans toutes les régions, faites-nous part de vos initiatives pour faire reculer le gouvernement et retirer le projet Taubira !

    On ne lâche rien !

    http://www.actionfrancaise.net

  • Pour l’UMP, Hollande est en rupture avec la France

    Les ténors de la droite ont tiré ce matin à boulets rouges sur la politique de François Hollande, accusant le chef de l'État d'être en rupture avec les Français et de ne pas avoir de stratégie pour faire face à la crise.
    "Les conditions sont hélas réunies pour une rupture profonde entre François Hollande et les Français", a estimé le président de l'UMP, Jean-François Copé, sur RTL, au lendemain d'une intervention télévisée du chef de l'État.
    Le chef du principal parti de droite a notamment accusé François Hollande de ne pas avoir de stratégie face à des indicateurs économiques "terriblement aggravés" et de faire preuve d'une "incroyable légèreté" face à l'insécurité.¢ 
    "Je ne cautionnerai pas ces errements", a dit Jean-François Copé. "Il y a un décalage terrible entre celui qui est à l'Élysée et ce qui est en train de se passer dans le pays."
    Même analyse de la part de l'ancien Premier ministre François Fillon, rival malheureux de Jean-François Copé dans la bataille pour la présidence de l'UMP.
    "Ce que j'ai ressenti, c'est qu'il avait fait perdre 10 mois à la France et qu'il allait continuer", a dit François Fillon sur Europe 1.
    "Ca n'est pas un président qui combat la crise, c'est un président qui l'aggrave", a-t-il ajouté. "On sent monter une crise profonde, j'ai envie de dire une crise de régime".¢

    Avec Reuters http://www.francepresseinfos.com/