Le jouet est en train de dépasser Hollande; vous savez, c’est une manifestation énorme ! C’est vraiment digne de 1984 – Eric Zemmour
I-télé, ça se dispute, édition spéciale du dimanche 13 janvier 2013
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Le jouet est en train de dépasser Hollande; vous savez, c’est une manifestation énorme ! C’est vraiment digne de 1984 – Eric Zemmour
I-télé, ça se dispute, édition spéciale du dimanche 13 janvier 2013
En dépit d’un climat défavorable, une véritable marée humaine a envahi Paris ce dimanche, avec probablement près d’un million de participants au total ! Le record en matière « sociétale » depuis 30 ans.
Le chiffre de 340 000, avancé par la préfecture, est d’évidence absurde.
Voici en accéléré le passage d’un des trois cortèges de la « Manif pour tous », parti de la place d’Italie :
Il y avait donc cette gigantesque manifestation, soutenue par l’Eglise de France et l’UMP, malheureusement cornaquée par un trio de farfelus qui aura dit et fait beaucoup de bêtises ces dernières semaines.
Il y avait aussi un quatrième cortège, à l’initiative de l’institut Civitas, où cette fois les catholiques n’étaient pas obligés de se cacher et qui était ouvert aux associations et mouvements.
Il a lui aussi connu un vif succès avec des dizaines de milliers de manifestants, un record pour cette mouvance :
(nous mettrons une meilleure video dès que possible)
Ce défilé-là aura subi un traitement inadmissible de la part des autorités : celles-ci appliquant avec zèle les exigences de « Frigide Barjot » qui demandait que le cortège catholique soit maintenu très à l’écart ; les manifestants ont du poireauter trois heures dans le froid avant que la police les laisse démarrer…
La démonstration de force de ce dimanche va-t-elle porter ses fruits ?
On peut craindre que non. François Hollande, en bon démocrate, avait déjà dit dans l’après-midi d’hier qu’en dépit d’une mobilisation « consistante », son ignoble projet serait maintenu, sans débat supplémentaire.
Le gouvernement ne se fait pas « dicter sa conduite par la rue ». Sauf quand c’est la gauche qui défile, bien sûr.
Le 17 septembre 1981, la gauche appuyée par des dizaines de députés de droite dont Jacques Chirac adoptaient le projet de loi gouvernemental abolissant la peine capitale en France. A la tribune de l'Assemblée nationale, Robert Badinter ; Garde des Sceaux exulte, « Abolir la peine de mort est un premier pas dans la lutte contre la violence. Nous prenons là une option de civilisation, une option d'élévation du niveau de protection du citoyen » ...
Ce discours d'une extrême irresponsabilité, sacralisé par les médias à l'occasion du 20e anniversaire de l'abolition de la peine de mort, résonne comme une insupportable provocation pour la famille de Karine, dernière de ces innocentes victimes, violée et brûlée dans un bois d'Alsace en juillet dernier. « La France est aujourd'hui débarrassée de la peine de mort » où l'on compte 591 criminels condamnés à la perpétuité (en réalité à une peine de sûreté de 30 ans) contre 371 en 1981. Un pays où la violence et la barbarie se sont banalisées. Un pays, où une classe politique persiste à considérer l'abolition de la peine capitale comme une « réaffirmation constante des valeurs des droits de l'homme ». Des droits de l'assassin plus précisément qui dans une société sans repères et sans valeurs prévalent sur ceux de la victime.
A l'heure où la France abolitionniste fête les vingt ans de la suppression de la peine de mort, et milite désormais pour l'abrogation des longues peines et des peine de sûreté, considérée comme « une nouvelle étape de civilisation », combien de familles endeuillées ont payé dans l'indifférence des pouvoir publics cette hérésie judiciaire ? Accrochés à leur dogmatisme sophistique, ceux qui se présentent avant tout comme des défenseurs de la vie (sauf celle des enfants à naître) rabâchent à qui veut l'entendre que la peine de mort n'a jamais été dissuasive. Dans les pays où elle n'est pas appliquée c'est une évidence, mais elle n'en constitue pas moins un garde-fou indispensable dans ceux qui la maintiennent. C'est cette peur de la sanction suprême qui avait fait dire au tueur d'enfants Van Geloven que « s'il n'avait jamais enlevé d'enfants aux USA, c'est parce que là-bas on encourt la peine de mort ... ».
Or ce qui a poussé les assassins de policiers au Plessis-Trevise ou un Guy George, un Mamadou Traoré, un Sid Ahmed Rezala à massacrer leurs victimes, c'est bien parce qu'ils avaient pertinemment conscience que l'acte de tuer n'entraînait pas le risque de mourir. Dissuasive, la peine de mort l'est si l'on veut bien se référer au taux de criminalité extrêmement bas recensé dans les pays du Golfe Persique où elle est appliquée, mais plus encore que son aspect dissuasif, c'est l'annulation de tout risque de récidive qui justifie son rétablissement. Auteur de « Serial Killer », Stéphane Bourgoin a souvent rappelé cette vérité implacable : « sur 300 tueurs en série relâchés depuis 1900, tous ont tué au moins une fois ». Guy Georges, multirécidiviste en est le dramatique exemple.
Dans un système judiciaire où la réclusion à perpétuité n'existe pas, peut-on dès lors encore parler d'une réelle « option d' élévation du niveau de protection du citoyen » ? Depuis l'adoption de la loi de présomption d'innocence en juin 2000, une « quinzaine de condamnés à la perpétuité ont déjà bénéficié de la libération conditionnelle ». Combien récidiveront demain ? Cette question n'intéresse pas les politiques, mais elle brûle les lèvres des futures victimes. Dans ce débat partial où seules les abolitionnistes ont la parole, (l'Ordre des avocats de la Cour de Rouen a invité les collégiens de Seine-Maritime à participer à un concours pour « sensibiliser les jeunes générations à la nécessité que soit mis fin à la peine de mort, ce châtiment inhumain qui a prouvé son échec en matière dissuasive »), la peine de mort demeure cette indispensable protection que l'Etat doit aux plus faibles, à ceux qui ne peuvent pas se défendre, à ces petites gens que la gauche méprise tant...
Eric Domard
CES ASSASSINS SAUVÉS PAR LA GAUCHE ...
Entre le mois d'octobre 1980 et le mois de mai 1981, les jurés des cours d'assises avaient prononcé neuf condamnations à mort. Deux ont été annulées par la Cour de Cassation, un détenu (Philippe Maurice, aujourd'hui libre), avait été gracié par François Mitterrand. Parmi les six autres, deux sont morts en détention, les quatre autres sont toujours en prison. Trois d'entre-eux, André Pauletto condamné pour avoir tué sa fille et profané son cadavre, Jean-Pierre Declerck, condamné pour le viol et le meurtre d'une lycéenne de 15 ans et Patrick François condamné pour le meurtre d'un adolescent, auront peut-être demain droit à cette deuxième chance « qui replace l'individu dans la société », et lui accorde ce privilège de tuer une deuxième fois.
Français d'abord! - 2' quinzaine octobre 2001
La mise sous tutelle des Etats en matière budgétaire n'était qu'une étape. Il faut savoir enfin que l'intention des Etats de la zone euro est d'aller au-delà des dispositions convenues dans le TSCG ("pacte budgétaire"). Ils l'ont dit dans leur déclaration du 9 décembre 2011: "Pour le plus long terme, nous continuerons à rechercher la manière d'approfondir encore l'intégration budgétaire." Comprenons bien que le mot "intégration" aboutit en fait à la fusion des Etats au moins dans le domaine en cause. L'analyse complète de Romain Rochas pour l'Observatoire de l'Europe.
Les 27 de l'UE… | |||
…signataires | ... non signataires | ||
de l'eurozone | hors eurozone | ||
Ont ratifié | 4 - Grèce - Portugal - Slovénie - Irlande |
4 - Suède - Danemark - Lettonie - Roumanie |
2 - Royaume Uni - République tchèque |
N'ont pas ratifié | 13 - Belgique - Allemagne - Estonie - Espagne - France - Italie - Chypre - Luxembourg - Malte - Pays-Bas - Autriche - Slovaquie - Finlande |
4 - Bulgarie - Lituanie - Hongrie - Pologne |
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TOTAL | 17 | 8 | 2 |
La nomination, lundi soir, par Barak Obama de Chuck Hagel au poste de secrétaire à la Défense est une défaite en rase campagne pour le très puissant lobby pro-israélien aux Etats-Unis.
Depuis des semaines, l’Aipac (American Israël Public Affairs Comittee) se déchainait contre lui, afin d’empêcher le président réélu de le nommer à ce poste stratégique. Contre Hagel, ses opposants ont sorti l’artillerie lourde : il est, à mots plus ou moins couverts, traité d’antisémite – et sur un autre sujet d’être homophobe. Des accusations terribles, dont Obama a donc décidé de ne pas tenir compte. Et de nommer cette personnalité atypique à la tête du Pentagone. En envoyant du même coup, un message de défiance au gouvernement israélien.
Car les relations militaires entre les Etats-Unis et Israël sont extrêmement étroites et l’arrivée au Pentagone d’un responsable critique vis à vis de la politique de l’Etat hébreu est un signal important, même si, diplomatiquement, Chuck Hagel a aussitôt affirmé son « soutien total » à Israël…
Durant son premier mandat, Obama n’a pas été très actif sur la scène du Proche-Orient, laissant le gouvernement israélien poursuivre sa politique de colonisation des territoires palestiniens. Les Etats-Unis ont même voté contre la reconnaissance de la Palestine par l’Onu. Ce qui n’a pas empêché le Premier ministre israélien « Bibi » Netanyahou de soutenir ouvertement Mitt Romney, le rival d’Obama, durant la campagne électorale américaine... Libéré du souci de sa réélection en 2018 – la Constitution lui interdisant un troisième mandat – Barack Obama sera-t-il plus offensif dans les prochains mois ? C’est possible. Il est attendu sur, au moins, deux grands dossiers : une éventuelle relance des discussions entre Israël et le tout nouvel « Etat de Palestine » et la question de l’Iran, alors qu’une partie des dirigeants israéliens envisage toujours une solution militaire contre le programme nucléaire de Téhéran.
Issu d’un milieu modeste, Chuck Hagel, 66 ans, est une personnalité politique originale. Secrétaire à la Défense d’Obama, il est membre du parti républicain. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’Obama choisit un républicain pour le Pentagone, puisqu’il y avait maintenu Robert Gates, nommé par George W. Bush. Hagel est incontestablement un homme de droite, mais il appartient à ce courant minoritaire du parti républicain, réaliste et peu sensible au discours néoconservateur. Il a été sénateur du Nebraska (1997-2009) et n’a jamais craint de prendre des positions hétérodoxes, par exemple en critiquant la conduite de la guerre d’Irak. C’est un vétéran de la guerre du Vietnam où il a servi (1967-68) comme sergent dans l’infanterie. Il y a été blessé deux fois et décoré de la Purple Heart. De quoi tenir tête aux généraux du Pentagone, où il va devoir s’attacher à réduire les énormes dépenses militaires de son pays.
Jean-Dominique Merchet
Marianne
8/01/2013
Comment peut-on encore dire que cette question du mariage pour tous est accessoire et n’intéresse pas les Français ? Certes le journaliste de Marianne, Nicolas Domenach, résumant l’analyse officielle de la caste, a vu hier sur I-télé dans cette démonstration de force, le combat d’arrière-garde d’ « une foule blanche et catholique », un rassemblement des défenseurs d’une France qui n’existe plus, submergée par le progrès. En attendant les foules impressionnantes d’hier, parmi lesquelles de très nombreux jeunes, ont apporté un démenti cinglant à ceux qui ont enterré un peu vite les capacités de réaction de notre peuple. Car s’attaquer à la famille c’est s’attaquer a un pilier de notre société déjà bien vacillante et fragilisée, s’est porter un nouveau coup à notre identité culturelle, civilisationnelle. Que ce coup là émane des mêmes milieux que ceux qui s’acharnent à noyer notre pays, par le bas sous l’immigration de peuplement, et par le haut par notre inféodation accrue à l’idéologie ultra libre échangiste bruxelloise, n’est pas pour surprendre.
Le « peuple de droite » est descendu massivement dans la rue hier et la droite nationale, populaire et sociale état logiquement à ce rendez vous avec le soutien de Marine. Les organisateurs de la manifestation contre le mariage homosexuel annonçaient 800 000 personnes hier à 17h30. Dans un communiqué diffusé à 20h, « La Manif Pour Tous » évoquait une mobilisation d’ « environ un million de personnes. « A 19h30, de nombreux manifestants continuaient encore d’affluer sur le Champ de Mars ! » relevait Le Figaro qui relève que les chiffres annoncés par les organisateurs –en tout état de cause beaucoup plus proche de la réalité que les 340 000 manifestants comptabilisés par la préfecture de police… « Ce qui en ferait, en termes de fréquentation, le troisième plus important rassemblement dans la capitale en trente ans, juste derrière le défilé pour la révision de la loi Falloux en 1994 et celui pour la défense de l’école libre de 1984, où un million d’hommes, de femmes et d’enfants avaient battu le pavé parisien pour faire reculer le pouvoir socialiste». Alain Escada, a affirmé de son côté que la manifestation organisée par l’institut Civitas qu’il préside a été un « immense succès » : « Près de 50.000 personnes se sont retrouvées place Pinel pour prier pour la France et pour dénoncer l’épouvantable projet de loi que les gouvernants, tels des apprentis sorciers, ont tenté de présenter »
Parti de la Porte Maillot avec la délégation FN, Bruno Gollnisch a été chaudement félicité tout au long du parcours et notamment lors de l’arrivée au Champ-de-Mars, par de très nombreux manifestants pour sa défense résolue de la famille et des valeurs traditionnelles. Invité hier soir de BFM-TV, il s’est réjoui du succès historique d’une manifestation qui en terme d’affluence est une des plus importantes en France depuis quarante ans a-t-il confirmé. Cinq membres du Bureau exécutif du Front National avaient notamment fait le déplacement, dont quatre de ses cinq vice-présidents (Marie-Christine Arnautu, Louis Aliot, , Jean-François Jalkh, Alain Jamet) et le Secrétaire général Steeve Briois, ainsi que les deux députés Marion-Maréchal Le Pen et Gilbert Collard, plusieurs dizaines de conseillers régionaux et de secrétaires départementaux. Des centaines de militants, des dizaines de milliers d’électeurs frontistes ont également défilé aux côtés de la délégation du FN où dans les différents cortèges provinciaux
Reprenant le souhait formulé de longue date par Marine Le Pen et le FN, l’UMP s’est prononcée après Frigide Barjot, la principale organisatrice de cette « Manif pour tous », pour un referendum sur le mariage et l’adoption pour les couples de même sexe. Au nom des « principes « et des valeurs » ( sic), le ministre des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a réaffirmé qu’une consultation du peuple français était inenvisageable. « Le gouvernement est totalement déterminé à réaliser cette réforme, ce progrès historique qui n’est pas la victoire d’un camp contre un autre mais un progrès pour toute la société »a-t-elle ajouté.
Un progrès pour qui ? Philippe Randa cite dans sa dernière chronique une étude sociologique britannique, Sexual Behaviour in Britain, dont on peut extrapoler les résultats à la France : « Une certaine littérature pro-homosexuelle affirme qu’entre 3 et 10 % de la population sont gays, alors que les statistiques les plus récentes et les plus fiables aux États-Unis aujourd’hui atteignent à peine le chiffre inférieur du pourcentage précédent. Pendant ce temps, les derniers chiffres les plus fiables en Grande-Bretagne montrent que seulement 1 % des hommes et moins d’une femme sur 200 ont eu une expérience homosexuelle quelconque, alors que seulement 0,4 % des hommes et 0,1 % des femmes revendiquent être exclusivement homosexuels dans leur pratique »
« Rappelons que les homosexuel(le)s représentent à peine 6 % de la population et qu’il n’y a pas 1 % de ces 6 % qui envisage aujourd’hui ou demain (de se marier, NDLR); pour preuve les statistiques du Pacte civil de solidarité (Pacs) depuis qu’il a été voté en 1999 : sur un million de pacsés en France au 1er janvier 2010, les couples homosexuels ne représentaient que 6 % du nombre total de pacsés début 2009. Tout ça pour ça ! (Sources : www.lefigaro.fr, 8 février 2011). »
« On ne recule jamais quand on interroge le peuple » a déclaré le député UMP Henri Guaino répondant à distance à Mme Vallaud-Belkacem. Il est grand temps que l’UMP le découvre. Quand ce parti était au pouvoir, le seul referendum qu’il organisa, en 2005 sur la constitution européenne, et qui se solda par son rejet par les Français, fut effacé par un vote des élus UMP en janvier 2008 avec l’appui implicite du PS, qui imposa ladite Constitution.
Marine Le Pen pointait ce matin sur RTL le « gouffre » existant entre les orientations de l’Assemblée nationale et les vœux de notre peuple. C’est aussi à cette réaction, à cette prise de conscience là qu’invite le FN car c’est par un vote massif en faveur des vrais défenseurs des valeurs, de notre identité et de notre souveraineté nationales que cette course à l’abîme pourra être stoppée.
Caroline Fourest, chante médiatique de l’homofolie, était hier invitée sur BFMTV pour débattre sur le « mariage » homosexuel. Elle affirme qu’ « Il y a des couples hétérosexuels qui font des enfants très tordus, très délinquants, même dans 98 % des cas, c’est ce qui se passe« .
Il y a quelques semaines, elle affirmait que 6 millions de juifs avaient été exterminés en France !
http://www.contre-info.com/
Y a-t-il encore quelqu’un pour lui accorder du crédit ?
Olivier Poivre, dit d'Arvor, depuis des années roule dans les allées du Pouvoir, surtout de Droite, d'ambassades en sinécures prestigieuses. Nommé directeur de France Culture en septembre 2010 par Jean-Luc Hees, le responsable de Radio France, il a décidément un sens très elliptique de la gratitude.
Parenthèse. Jean-Luc Hees placé en 1999 à la tête de France Inter par le futur député Modem Cavada, y introduisit une belle brochette d'extrême gauche, Pascale Clark, Philippe Val, Michel Polac, Frédéric Bonneaud, Gérard Lefort. Plus tard, devenu président de Radio France, il soutiendra contre vents et marées ce porte-parole d'une France radicalement diverse qu'est « l'humoriste » Yassine Belattar. Idéologue à géométrie variable, Hees, auteur d'un livre élogieux sur Sarkozy, fut nommé à la tête de Radio France sur pression de celui-ci, avec pour mission de faire le ménage parmi ses anciens amis. Fermez la parenthèse.
Ami intime de Martine Aubry, Poivre a, dans une tribune libre confuse publiée par L'Express, défini un projet culturel qui recoupe clairement celui de Hollande. Mais, attention, précise-t-il avec aplomb, « en tant que citoyen et écrivain, j'ai l'occasion de m'exprimer sur des sujets ayant trait à la culture et à ses enjeux dans la société... Cette vision... m'engage évidemment à titre personnel, au-delà de toute prise de position politicienne ». Aplomb, provocation ou brigue-t-il le ministère de la Culture ? On n'ose imaginer quelqu'un de notre famille occupant une telle fonction et s'en allant soutenir la droite nationale. Il serait sur le champ débarqué en grandes pompes. Rien de cela ici. Sarkozy - candidat ? président ? - s'interroge aussitôt sur France-Inter, appartenant à la même administration : « …Est-ce que c'est normal dans une radio de service public ? ». Le Syndicat National des Journalistes (SNJ) franchement orienté à gauche puisque l'immense majorité de cette corporation s'y complaît, gêné aux entournures, est obligé de protester, certes sans éclats : « Olivier Poivre d'Arvor ! Ça suffit !... En prenant publiquement position pour un candidat, il a mis en péril la crédibilité de toutes les chaînes de Radio France. [...] En n'édictant pas de règles, la direction de Radio France permet cette confusion ».
Quoi qu'il en soit, la servilité de rigueur de la clique médiatique, en particulier celle de Radio France avec mention spéciale pour France Culture, ne saurait apporter la moindre crédibilité à de telles bouffées d'humeur. France Inter, France Info, France Culture ont depuis des mois transformé en un strict duel Sarkozy-Hollande la campagne électorale. Plus grave : si l'on donne rarement la parole aux "petits" candidats sur ces antennes, encore s'efforce-ton de les citer aimablement de temps en temps. Concernant Marine Le Pen, malgré ses concessions et reniements, toutes les citations sont négatives, toutes les interviews, souvent par de petites dindes analphabètes, consistent à l'empêcher de parler d'autre chose que de ses signatures et de sa chute dans les sondages.
Arrêtons-nous cependant un instant sur le régime de faveur accordé par ces trois stations à Mélenchon et ses acolytes puisque c'est un défilé permanent de personnalités communistes, comparses du candidat du Front de Gauche. Mieux encore, il y a 5 ans, Corinne Lepage, présente dans l'élection, se vit privée pour la durée de la campagne de l'éditorial hebdomadaire qu'elle assurait sur France Culture. Et c'était bien normal.
DES COLLABORATRICES RACISTES
Aujourd'hui, l'ultra-gauchiste Clémentine Autain compte toujours parmi les cinq femmes éditorialistes des Matins de France Culture depuis qu'en février 2008 Ali Baddou l'introduisit dans une fonction dont elle est indéboulonnable. Et pourtant n'est-elle pas porte-parole de Mélenchon, après qu'elle ait fait un bout de chemin en 2007 avec Besancenot ? Ce qui ne l'empêche pas, quatre minutes tous les lundis matins, d'infliger aux auditeurs une cosmogonie passée au filtre borné de son sectarisme. On pourrait ne pas s'offusquer d'une telle présence dans le service pubÛc si la tolérance s'y étendait à tous les points de vue. Mais, on se souviendra que France Culture est la radio qui expulsa Elizabeth Lévy, trop droitiste, et Renaud Camus, trop antisémite au goût de ses directeurs. Il s'agit bien d'une clique, dans laquelle on peut être raciste à condition de diffamer la race blanche, le christianisme et la culture européenne. Mélenchon embrasse les trois options. C'est son affaire mais Clémentine Autain, aussi, ce qui ne saurait être toléré dans une radio qui n'appartient ni aux PC, ni aux trotskistes ni au Parti de Gauche.
M. Poivre dit d'Arvor s'est-il ému des vociférations de Mme Autain ? Jamais, semble-t-il. En tout cas s'il l'a fait elle ne fut pas sanctionnée comme Elizabeth Lévy et Renaud Camus. Donnant quelque crédit à l'opinion selon laquelle quelle que soit la radicalité d'une opinion si elle est exprimée par un individu d'extrême gauche elle est recevable. Mais passible des tribunaux si énoncée par l'extrême droite. En tout cas écartée avec horreur des antennes de France Culture. Où l'on fit grand accueil au brûlot anti-nationaliste de l'ancienne collaboratrice de la station Caroline Fourest, autre laïcarde
qui ne s'en accorde pas moins avec la charia lorsqu'elle s'applique à la Libye. Ne s'exclamait-elle pas sur France 2 à propos de la prise de pouvoir des barbus : « Bien sûr qu'il y des gens qui étaient intégristes, djihadistes mêmes. Eh bien il fallait les défendre quand même parce que nos principes d'universalisme nous font refuser la dictature ». C'est sans doute ce que dans cette société de duplicité et d'imposture on appelle la liberté de penser. Et Mélenchon, lui, ne voit de dictature ni à Cuba, ni en Chine pour le plus grand confort intellectuel de M. Poivre.
Le blogger Paul le Poulpe sur le site Riposte laïque brocarde Clémentine d'une pique ajustée : « Quand j'entends parler Clémentine Autain, je pense à ces petites bourgeoises qui ne sont que les enfants de leur lecture, et qui parlent d'une classe ouvrière qu'elles n'ont jamais rencontrée ». Ce qui ne l'empêche pas, comme son chef, de soutenir férocement la laïcité quand il s'agit de l'imposer au catholicisme mais de voler toutes griffes dehors dès qu'on effleure son islam bien-aimé.
Accueillie par toutes les radios et télévisions, elle est indifférente au fait que l'on égorge les animaux et que des millions de Français consomment en l'ignorant une viande hallal non étiquetée dont ils paient la taxe de certification qui sert à la construction de mosquées. Critiquer, contester revient à ses yeux à critiquer, contester les bienfaits de l'immigration et c'est pour cette pathétique égérie du prolétariat le comble du racisme.
Un racisme, il est vrai, qui ne l'indispose pas beaucoup lorsqu'il prend pour cible les Français, leur race et leur culture. Clémentine Autain, tout à l'apologie de l'immigré et de la suppression des frontières, ne répugne pas à signer des pétitions auxquelles on l'eût imaginée réfractaire. Voyez comme les apparences sont trompeuses. En 2006, elle signa Le manifeste des Indigènes de la République, une diatribe raciste anti-Français, puis prétendit s'en retirer à cause de la présence de Tarik Ramadan (Un habitué, lui, de France Culture : 20/11/11, 17/12/9, 8/6/1). Mais celle de Houria Boutelja, la dénonciatrice des "souchiens", ne la dérange pas. En dépit d'innombrables propos qu'on imaginerait délictueux dans « une société démocratique comme la nôtre ». Écrivant, par exemple, en juin 2006 : « Demain, la société toute entière devra assumer pleinement le racisme anti-Blanc...si vous voulez sauver vos peaux, c'est maintenant...Il n'est pas dit que la génération qui suit acceptera la présence des Blancs ». Et recevant, dans un procès qui lui était intenté à Toulouse en novembre 2011, le soutien de toute l'extrême gauche, à commencer par le Parti de Gauche de Mélenchon et Autain.
Dans son texte à L'Express, Poivre, le protecteur de Clémentine, dévoilait un projet culturel d'ultra-gauche, dénonçant « la lepénisation du discours politique contraire à l'esprit français », « l'inégalité face à l'obtention des savoirs », « les paroles régressives sur la prétendue inégalité des civilisations et l'entrée des peuples dans l'Histoire », « le repli identitaire », « la fermeture de notre pays (aux) étudiants étrangers », etc. Un bon gros discours de désintégration de notre société, alors que partout dans le monde les autres renforcent la leur. Confortent leur culture et leur identité.
France Culture, arme de dissolution de nos résistances spirituelles.
René BLANC. Rivarol du 9 mars 2012
Une règle semble s’établir : plus le gouvernement démontre son incompétence, plus il affiche son mépris pour ceux qui le contestent. Sa suffisance n’a d’égale que ses insuffisances, comme dit la sagesse populaire.
Il est logique que la porte-parole du gouvernement figure en bonne place dans la série. Prise la main dans le sac pour avoir fait de la propagande en faveur du « mariage » homo dans un collège public, et chacun peut la voir et l’entendre sur une video, elle ose accuser Christine Boutin, qui s’en offusque à juste titre, de « manipulation grossière ». Sa justification consiste à prendre les Français pour des imbéciles. Elle était là dans le cadre de la lutte contre l’homophobie, dit-elle. Traduire : on peut faire la promotion du « mariage » unisexe dans les établissements publics parce que ça rentre dans le cadre de la lutte contre l’homophobie. On ne peut pas l’évoquer dans les établissements catholiques, parce que cela favoriserait l’homophobie, ce que n’a pas manqué de dire l’inénarrable Peillon. Ce déni infantile a le mérite d’un double dévoilement : c’est d’abord l’expression d’un refus de la démocratie et du pluralisme qu’elle exige. La gauche qui sévit en France est idéologique et intolérante. C’est ensuite la démonstration sans doute involontaire que la lutte contre l’homophobie peut être le Cheval de Troie du prosélytisme homosexuel.
Dans le duo Peillon/Vallaud-Belkacem, chacun aura reconnu un morceau d’anthologie : l’arroseur arrosé. L’impayable Peillon, qui n’a rien appris, ni rien oublié depuis Ferdinand Buisson, voulait donner une leçon de laïcité à une école catholique, qui, par définition n’y est nullement tenue et il se prend en pleine figure la démonstration de l’absence de neutralité d’un ministre de la République dans un établissement de l’enseignement public. Il faut d’ailleurs reconnaître à notre ministre de l’éducation nationale, un talent pour les gaffes qui confine au génie. On peut compter sur lui pour rallumer les mèches ou les pétards qui s’éteignent. C’est ainsi qu’il avait souhaité rouvrir le débat sur la légalisation du cannabis. Dans les deux cas et chez nos deux ministres, les mots sont les mêmes : il faut « avancer », « arracher » les préjugés familiaux de la tête des enfants, la France ne doit pas être « retardataire ». Le bon sens, c’est le cas de le dire, nous enseigne pourtant que la marche arrière est bien utile pour sortir d’un sens interdit dans lequel on s’est engagé par absence de « précaution ». Les propagateurs de la pédophilie libérée des années 1970 en sont le vivant témoignage, eux, qui parlent beaucoup, mais refusent qu’on en reparle. Le bon sens familial aura tendance à dire aux ministres : mêlez-vous de vos affaires et les vaches seront bien gardées. Quant à la France, depuis le temps que la droite et surtout la gauche lui font descendre les marches, elle aurait bien envie d’en remonter quelques-unes.
En pointe de cette vague, il y avait Duflot, cette géographe spécialiste de l’environnement qui situait le Japon et son terrible Tsunami dans l’hémisphère austral. Elle avait, elle aussi, plaidé pour la légalisation du cannabis pour des raisons écologiques mystérieuses et participé à la cathophobie gouvernementale en dénonçant l’égoïsme foncier de l’Eglise, pourtant engagée au premier chef dans l’aide aux sans-logis. Le président de la République avait d’ailleurs, sans doute par souci de cohérence dogmatique, fait retirer le portrait de l’abbé Pierre de la tribune sur laquelle il intervenait lors d’une visite à Emmaüs. Le locataire de Matignon, lui qu’on accuse à tort de ne pas savoir diriger son gouvernement, a pourtant su donner le sens de la marche. Il n’y a personne qui sache, comme lui, se prendre les pieds dans le tapis avec autant d’assurance et de constance. « Minable » avait-il dit de Depardieu à propos du départ de celui-ci pour la Belgique, le pays de Waterloo. Il n’a pas pensé un seul instant que Depardieu était un artiste mondialement connu, et qu’on le veuille ou non, associé à l’image de la France. Il a donc réussi ce coup de la gaffe à trois bandes : d’abord, dire au monde entier que notre matraquage fiscal en constante évolution était un piège qu’il fallait à tout prix éviter, ensuite dire aux russes soucieux de démocratie que leur système pouvait être jugé préférable au nôtre, enfin susciter chez Gégé ce rôle grandiose du bouffon, au sens le plus noble du terme, c’est-à-dire de celui qui peut dire au roi qu’il est grotesque quand il l’est. Son exil au pays de la Bérézina est une provocation jubilatoire qui devrait aider le pouvoir à être lucide : il n’est pas à la hauteur de sa prétention.
7/01/2013
Lu sur le site de Christian Vanneste,
Correspondance Polémia – 13/01/2013
Le 7 janvier dernier, l’ancienne directrice des renseignements généraux en Charente-Maritime entre 2005 et 2008, Jacqueline Bernard, dénonçait sur France Bleue les réseaux franc-maçons et l’influence qu’ils exercent dans le milieu politique:
Une ancienne commissaire des RG dénonce les... par enquete-debat