M. Sarkozy, homme de la “rupture” ? Mais de la rupture avec qui, avec quoi ? Dans sa Lettre aux éducateurs prononcée à Blois le matin de la dernière rentrée, il n’a pas hésité, après quelques propos de bon sens, à conclure comme n’importe quelle vieille barbe dévote des “grands ancêtres” : « À nous de reprendre le fil qui court depuis l’humanisme de la Renaissance jusqu’à l’école de Jules Ferry, en passant par le projet des Lumières. » Nous avons tout de suite écrit (L’AF 2000 du 20 septembre 2007) que s’obstiner à inscrire l’école dans le carcan idéologique des utopies de 1789 ne pouvait en aucun cas porter remède à la débâcle de l’actuelle Éducation nationale.
Le malheur est que la République, quel que soit celui qui lui prête son visage, ne peut parler un autre langage sans s’autodétruire ! Le fait est incontestable : la révolution de 1789 a fondé l’État enseignant, l’État qui ne peut pas ne pas être enseignant, l’État chargé de régénérer l’homme selon l’idéologie libertaire, donc obligé d’utiliser l’école pour briser les “chaînes” de l’individu, arracher celui-ci à sa condition, développer en lui la “vertu” hors des références traditionnelles, et, plus prosaïquement, mouler les futurs électeurs...
Qu’on ne vienne pas nous dire que nous ramenons abusivement tout à 1789. Il suffit d’étudier attentivement la notion même de Droits de l’homme, pour comprendre que de cette propension à tout poser en termes de droits sans compensation de devoirs (droits de l’homme, droits de l’enfant, droit au diplôme, droit à la différence, droit à l’égalité, droit à la contestation...) découlent tout à fait logiquement les maux que l’on connaît aujourd’hui : baisse du niveau, suppression des notes, méthodes laxistes, discrédit jeté sur le “par coeur”, disparition de l’émulation, collège unique, mépris des traditions chrétiennes, l’histoire orientée, baccalauréat au rabais, indiscipline, esprit d’insubordination, non respect du professeur, drogue, violences, et j’en passe...
Déconnexion
Évidemment les effets néfastes de l’idéologie ont encore été renforcés ces dernières décennies par les “découvertes” pédagogiques allant toutes dans le sens de la “libération” de l’élève invité à tout découvrir par lui-même. De plus en plus de familles en sont réduites à faire donner à leurs enfants des cours de soutien qui deviennent déjà de véritables affaires d’argent.
On nous dira, bien sûr, que dans “l’école de la République” créée par Jules Ferry, la conscience professionnelle de certains professeurs, leur patriotisme voire leur personnalité, portent encore quelques bons fruits. Certes, mais il n’empêche que cette école officielle, créée essentiellement pour continuer l’oeuvre de la Révolution et « purger » (dixit Ferry) la nation de tout reste de christianisme, ne pourra jamais que tomber du côté où elle penche. Dans le vide spirituel, les idéologies s’imposent comme produits de substitution, les “expériences” pédagogiques désorientent toujours plus les élèves et les parents, tandis que les syndicats monopolisent tout débat...
Le sommet de l’absurde a été atteint dès 1947 avec le plan communiste Langevin-Wallon (que ni Nicolas Sarkozy ni personne ne dénonce !) érigeant le ministère de la rue de Grenelle en une espèce de Soviétie, se donnant pour mission l’éducation « pour tous les enfants », « à tous les niveaux et sous tous les aspects ». Dès lors le ministère n’a cessé de s’alourdir, de peser sur le budget des Français, de faire vivre des multitudes d’enseignants mais aussi de pédagogues, sociologues, animateurs, technocrates, psychiatres, syndicalistes qui prennent en main des multitudes d’enfants entassés dans des bâtiments démentiels et désespérants où ils s’ennuient ferme alors que beaucoup s’épanouiraient mieux en apprenant un métier.
À ce sujet, signalons que M. Sarkozy, dans sa fameuse lettre de rentrée, souhaitait que « les filières professionnelles soient reconnues comme des filières d’excellence au même titre que les autres ». Mais le même Nicolas Sarkozy, le 11 juin dernier, suivi à la rentrée par le Premier ministre François Fillon, écartait toute possibilité d’un apprentissage à quatorze ans parce qu’il contreviendrait à l’obligation de scolarité jusqu’à seize ans ! On en reste toujours à la situation où les filières professionnelles sont méprisées. Citons SOS-Éducation : « Encore une fois un gouvernement a plié devant les syndicats enseignants, pour qui l’égalitarisme est plus important que l’avenir des enfants, et ce sont les élèves qui n’arrivent pas à suivre la filière générale qui trinquent » (1).
C’est ainsi que l’école se déconnecte toujours plus gravement des réalités sociales, économiques, régionales, professionnelles, historiques. Résultat : des masses de jeunes sortent du lycée pour devenir chômeurs ! Selon le ministère lui-même le taux d’emploi des lycéens a chuté entre 2002 et 2003 de 69,8 % à 57,8 % (2). Ajoutons que 160 000 élèves par an quittent le système scolaire sans qualification et que, parmi les diplômés d’un baccalauréat technique ou professionnel, 45 % sont toujours au chômage sept mois après avoir reçu leur diplôme. Désespérer la jeunesse n’est certainement pas le moyen de reconstituer le tissu social...
Quelle liberté ?
Que dire alors de l’école privée ? Ses résultats sont certes légèrement meilleurs, les directeurs et les enseignants sont souvent plus dynamiques, mais, depuis les accords de 1991 entre Jacques Lang et l’abbé Cloupet, des règles étatiques limitent les ouvertures de classes, la liberté des méthodes pédagogiques, et le pouvoir du chef d’établissement empêché de licencier ses professeurs. Sans compter les entraves que font régner dans bien des directions diocésaines les technocrates de la foi...
Pas étonnant que des parents se regroupent pour créer leur propre école, totalement indépendante de l’État. Plus de cent écoles hors contrat existent déjà en France. Signalons à ce sujet le site de Mme Anne Coffinier Créer son école (3).
Certains s’émeuvent de cette explosion ; ils redoutent que les sectes s’infiltrent dans la brèche, ou que les “communautarismes” en sortent renforcés (au moins trois écoles musulmanes hors contrat existent déjà en France). Quant à la solution la plus juste pour une vraie liberté scolaire, qui serait d’accorder aux familles par le bon scolaire les moyens matériels du libre choix de l’école, publique ou privée, confessionnelle ou pas, elle présenterait selon certains le danger de faire à plus ou moins long terme de l’enseignement une affaire d’intérêts financiers.
La question est politique
Une solution à ces difficultés ? Se débarrasser des idéologies et retrouver les vraies finalités de l’enseignement : transmettre librement, généreusement, avec fierté l’héritage français dans toute sa diversité, sans le séparer inutilement des traditions éprouvées, des enracinements religieux, sociaux, économiques, professionnels, régionaux, historiques, le tout en sachant donner le goût de cet héritage aux nouvelles générations et aux enfants des familles nouvellement arrivées dans la nation.
La condition de ce retour au bon sens ? Un État lui-même dégagé des utopies de 1789, capable de refuser tout autant le centralisme que le libéralisme, sachant que s’il doit mettre des écoles publiques au service des familles cela ne lui donne aucun droit de s’assurer le monopole de l’enseignement. Un État libre lui-même pour accorder les plus grandes libertés en matière scolaire comme dans les autres domaines, tout en ayant assez de force pour empêcher que ces libertés dégénèrent en introduisant des pratiques contraires à l’unité nationale ou au respect dû à la religion catholique qui a forgé l’âme de la France. Inutile de dire que l’on ne peut rien attendre de tel de la république électoraliste...
Michel FROMENTOUX L’Action Française 2000 du 18 au 31 octobre 2007
(1) www.soseducation.com
(2) www.education.gouv.fr
(3) www. créer-son-ecole.com
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L'école malade de l'idéologie (2007)
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Demander au peuple son avis : une hérésie pour les eurocrates
Éric Zemmour défend une fois de plus la démocratie contre l’oligarchie et les médias euro-béats. Sur RTL, vendredi, le célèbre chroniqueur a commenté avec délectation les cris d'orfraie des élites européennes après la promesse du Premier ministre anglais David Cameron d'organiser un référendum sur l'avenir européen de son pays en 2017. (Voir la Vidéo en fin d’article: RTL, "Z comme Zemmour", chronique du 25 janvier 2013)
« David Cameron passe un mauvais quart d’heure. De Bruxelles à Berlin en passant par Paris, jusqu’à Washington, c’est l’hallali. Il paraît que même Pékin désapprouve ! Les élites européennes et britanniques aussi. Son prédécesseur Tony Blair le condamne. Les marchés, les bourses, les banquiers, les milieux d’affaire aussi. À Davos, on tort le nez.Des éditorialistes de renom et les grands médias hurlent au populisme, accusent la presse de caniveau britannique de flatter les plus bas instincts. Ceux du peuple sont toujours bas. Il fait dire que ce jeune homme si bien élevé a exagéré en annonçant un référendum sur la sortie de l’Angleterre de l’Union européenne.Un ré-fé-ren-dum ! Demander au peuple son avis, on n’a pas idée, aussi ! Il paraît que Cameron pousserait l’incongruité jusqu’à se soumettre à la volonté du peuple britannique. D’un vulgaire ! Pas très in, ce Cameron !Pourtant, Sarkozy lui avait donné le bon exemple : un référendum sur l’Europe, on s’assoit dessus ou on fait revoter jusqu’à ce qu’un « oui » s’en suive. Si le « non » l’emportait, pourquoi pas démissionner pendant qu’il y est. Comme un vulgaire Général de Gaulle… Un vrai dictateur, celui-là.Ces Anglais ne savent pas ce qui est bon.Déjà, ils ont refusé les douceurs de l’euro qui devait nous conduire, je vous le rappelle, sur les voies de la croissance et de la prospérité.Depuis vingt ans, la zone euro est la région du monde où la croissance est la plus faible. Les Anglais ne connaissent pas leur malheur ! Ils veulent continuer à disposer de leur propre planche à billet et en décider l’usage souverainement. Des ringards. Comme les Américains, les Japonais ou les Chinois.Les Anglais ont rejeté aussi les joies de Schengen qui permet de recevoir sur son sol des millions d’immigrés dont on ne veut pas. Les Anglais, ils préfèrent choisir qui ils veulent et quand ils veulent. Des barbares…Pire encore, ils refusent de se soumettre à l’imperium de la grande puissance du continent : l’Allemagne. Ils se souviennent qu’ils ont fait deux guerres pour cela : des bellicistes !Ils comprennent mal ces Français qui, il y a un siècle, se faisaient massacrer sur la Marne, et qui, désormais, cèdent au lyrisme illusoire du couple franco-allemand. Un couple, disait Oscar Wilde, c’est quand deux personnes ne font qu’un… mais lequel ? Oscar Wilde était anglais, évidemment.Ils sont susceptibles en plus : ils ne supportent pas de voir leurs lois fabriquées par des technocrates bruxellois et ont la prétention de continuer à les faire aux Communes à Londres. Ils appellent ça la démocratie parlementaire.D’un plouc ! Ils refusent aussi que des juges étrangers, à La Haye, leur donnent des leçons de droits de l’homme. Comme s’ils se prenaient pour le pays de l’habeas corpus, les prétentieux !Non, depuis l’annonce faite par Cameron, on menace les entreprises britanniques de leur fermer le marché européen. Tremble, made in england !Le marché européen est le plus ouvert du monde. Les Américains, les Chinois, les Japonais y rentrent comme dans du beurre et l’industrie britannique est en train de se refaire une santé grâce à une monnaie faible et des lois sociales encore plus faibles. Non, ce populisme britannique qui ne connaît que son intérêt national est décidément intolérable ! » -
L'Education nationale contribue à la falsification historique
Valeurs actuelles - 22/12/2011
Réponses de Jean Sévillia à un entretien sur les manipulations de l'histoire et les ravages de l'historiquement correct.
Toutes les époques sont-elles concernées par la falsification historique ?
Toutes les époques sont concernées, mais les raisons de ces maquillages varient selon les dominantes idéologiques. Pour faire court, l’histoire est instrumentalisée, en Occident, depuis les Lumières : encyclopédistes et philosophes tressent une légende noire de l’Église, dont ils combattent le pouvoir. Au XIXe siècle, le roman national, tel que l’enseigne l’école jusqu’aux années 1950, s’inscrit dans une veine républicaine qui glorifie la Révolution et caricature l’“Ancien Régime”. L’après-guerre est dominée, jusqu’à la fin des années 1960, par l’histoire marxiste, ce qui s’explique par l’hégémonie culturelle du Parti communiste.
Et par l’influence de l’école des Annales ?
À ceci près que Lucien Febvre et Marc Bloch, les fondateurs des Annales, étaient des hommes d’une très grande science, de grands historiens dont les travaux n’ont pas toujours été assimilés par ceux qui les diffusaient ensuite dans les établissements scolaires. Les Annales se sont démarxisées au fil du temps, et bon nombre d’historiens issus de cette école (Georges Duby, Emmanuel Le Roy Ladurie, François Furet, Jacques Le Goff…) sont revenus à une vision classique de l’histoire, parfois à la biographie, voire à l’“histoire-bataille”. Quoi qu’il en soit, le marxisme s’effondre dans les années 1980. Un autre paradigme lui est substitué – les droits de l’homme – , et c’est encore à l’aune de ce paradigme qu’on interprète le passé. C’est cela, l’“historiquement correct” : passer l’histoire au crible de l’idéologie du moment. Ce faisant, on commet un anachronisme préjudiciable à la connaissance historique.
Comment définiriez-vous l’idéologie dominante que vous évoquez ?
Elle relègue la nation dans les limbes de l’histoire, condamne les frontières, rejette tout enracinement géographique et spirituel. Elle fait l’apologie du nomadisme. Elle élève l’individu au rang de valeur sacrée et proclame son libre arbitre comme ultime référence. Est considéré comme juste celui qui respecte les droits de l’homme, comme injuste – donc immédiatement condamné – celui qui les viole. Alors que l’histoire est un domaine éminemment complexe, on cède à la facilité manichéenne (les bons et les méchants) et l’on procède à des réductions abusives en braquant le projecteur sur certains événements, au risque d’en laisser d’autres dans l’obscurité. Anachronisme, manichéisme, réductionnisme : ce sont les trois procédés de la falsification historique, qui sont beaucoup plus subtils que ce qui se faisait en Union soviétique…
Un exemple ?
La Première Guerre mondiale. On ne perçoit plus ce conflit qu’à travers la vie des combattants de base. Ce qu’ils ont vécu fut atroce, mais on insiste tant sur cet aspect qu’on oublie la dimension géopolitique de la guerre. Comme nous sommes attachés par-dessus tout à nos droits individuels, comme nous sommes dans un moment de concorde européenne, nous ne comprenons plus ce qui les animait, ni qu’ils aient largement consenti à ce sacrifice. Nous ne comprenons plus l’expression “faire son devoir”.
Plusieurs controverses ont éclaté sur des sujets de recherche historique, par exemple sur l’esclavage, après la parution d’un livre de l’historien Olivier Pétré-Grenouilleau, les Traites négrières. Essai d’histoire globale (Gallimard). Est-ce aussi l’effet de l’historiquement correct ?
Absolument. En 2004, cet historien – dont l’ouvrage a reçu plusieurs prix – démontre que l’esclavage n’a pas été seulement le fait des Occidentaux. En 2005, il déclare, au détour d’un entretien à la presse, que « les traites négrières ne sont pas des génocides ». La condition des esclaves était certes atroce, mais l’intérêt des négriers n’était pas de les laisser mourir puisqu’ils tiraient profit de leur vente. Aussitôt, diverses associations lancent une procédure judiciaire et nourrissent une campagne si violente qu’elle provoque la réaction de nombreux historiens : un millier d’entre eux signeront un appel rappelant que l’histoire n’est ni une religion ni une morale, qu’elle ne doit pas s’écrire sous la dictée de la mémoire et qu’elle ne saurait être un objet juridique. C’est à cette occasion qu’est née l’association Liberté pour l’histoire, à l’époque présidée par René Rémond.
De nombreux historiens considèrent que le Parlement n’a pas à s’emparer de ces questions. Qu’en pensez-vous ?
Les lois mémorielles entretiennent une concurrence victimaire, indexée sur la tragédie que fut la Shoah. Elles ont aussi nourri des revendications d’ordre politique, de sorte qu’on peut craindre une instrumentalisation de l’histoire. Il est tout à fait légitime d’entretenir la mémoire des tragédies, de toutes les tragédies, mais la mémoire n’est pas toute l’histoire.
Autre polémique, celle qu’a provoquée le livre de Sylvain Gouguenheim, Aristote au mont Saint-Michel (Seuil), en 2008…
Agrégé d’histoire et docteur ès lettres, Sylvain Gouguenheim enseigne l’histoire médiévale à l’École normale supérieure de Lyon. Il souligne dans son livre que l’Occident médiéval n’a jamais été coupé de ses sources helléniques pour au moins trois raisons. Tout d’abord, il a toujours subsisté des îlots de culture grecque en Europe. Ensuite, les liens n’ont jamais été rompus entre le monde latin et l’Empire romain d’Orient. Enfin, c’est le plus souvent par des Arabes chrétiens que les penseurs de l’Antiquité grecque ont été traduits dans les régions passées sous la domination de l’islam. Conclusion : si la civilisation musulmane a contribué à la transmission du savoir antique, cette contribution n’a pas été exclusive ; elle a même été moindre que celle de la filière chrétienne. Ce livre a rapidement déclenché la mise en route d’une machine à exclure visant non seulement à discréditer son auteur comme historien, mais à l’interdire professionnellement !
Pourquoi ?
Parce qu’il est couramment admis que l’Occident n’aurait eu connaissance des textes antiques que par le truchement du monde islamique. L’essor de la culture occidentale ne pourrait donc pas s’expliquer sans l’intermédiation musulmane. Quiconque n’épouse pas cette thèse – enseignée dans les collèges – est voué aux gémonies. Il était naguère impossible de critiquer le communisme, il est aujourd’hui presque interdit d’évoquer l’islam. Il est quand même symptomatique que deux journaux français seulement – Valeurs actuelles et le Figaro Magazine – , aient parlé du livre de Christopher Caldwell, Une révolution sous nos yeux, qui explique que les populations musulmanes sont en train de redessiner l’avenir de l’Europe… Le système médiatique français reste politiquement très homogène.
Les programmes d’histoire n’échappent pas à la polémique. L’Éducation nationale est-elle à l’abri de la falsification historique ?
Je suis navré de le dire, mais l’Éducation nationale est au coeur de ce système. Les commissions des programmes sont constituées d’enseignants qui, pour beaucoup, sont inspirés par le “pédagogisme” ambiant, donc en accord avec l’idéologie dominante. Le retour à la chronologie est infime, l’histoire est toujours enseignée de façon thématique aux enfants. Qu’un agrégé d’histoire fasse du comparatisme entre les sociétés ou à travers les siècles est très intéressant, mais cela n’est guère adapté à des enfants qui n’ont ni les connaissances ni les repères chronologiques nécessaires. Le problème est d’autant plus important que le système scolaire français est très concentré.
Mais l’école de la République, celle d’Ernest Lavisse, diffusait elle aussi un message idéologique…
L’histoire républicaine était nationale. Parfois caricaturalement, mais cette approche avait au moins la vertu de donner aux enfants, qu’ils soient bretons ou provençaux, un patrimoine commun, presque un héritage spirituel. “Nos ancêtres les Gaulois”… Les choses étaient scientifiquement contestables, mais elles avaient un sens. L’histoire, telle qu’on l’enseigne aujourd’hui, sort de ce cadre national, car le credo politique actuel est de mettre à bas les nations. D’où le bannissement des grands hommes de notre histoire.
Comment expliquez-vous que la France doute à ce point d’elle-même ?
La nation française est une construction de l’État. Or, l’État a été dépossédé – démocratiquement, c’est vrai – des attributs de sa puissance. Au profit de quoi, de qui ? On ne sait pas très bien : de Bruxelles ? De Francfort ? La crise de la nation est évidemment liée à celle de l’État.,
Les choses peuvent-elles évoluer ?
Bien sûr. Les générations passent, les idéologies aussi. Mais ne me demandez pas de prédire l’avenir : nous avons assez à faire avec le passé !
Propos recueillis par Fabrice Madouas http://www.jeansevillia.com/ -
Mariage gay : que faire maintenant ?
Le mariage gay, c'est plié.
Il ne pouvait en être autrement, faute de savoir exactement pourquoi on se battait.
La seule victoire envisageable était une prise de conscience que quelque chose ne tournait vraiment pas rond dans notre monde. Voilà qui est fait. La chute a paru ralentir un moment, parce que l’on a affermi le pied sur quelque roc. Mais c’est toute la pente qui chasse. Cet éboulement que les progressistes nomment le mouvement, les avancées, l’avenir. Ce qui a vocation à être dérégulé, mœurs, morale, marché, code du travail, justice, Ecole, fonction publique, à peu près tout, car legs du passé, donc honni comme « tabou », tout ce qui existe, en somme, condamné à passer à la moulinette du progrès illimité. J’avance, donc je suis. Même dans l’abîme. Un jour viendra où le mariage homo sera lui-même jugé comme un archaïsme insupportable, parce qu’encore sexué…
Pour quoi s’est-on donc battu
Non pour la "nature" (concept fluctuant et fuyant), ni même pour la "société" (concept non moins modulable), mais pour l'Ordre. Faute d'avoir oublié ce qu'est le sacré et la divinité du cosmos, on ne fait qu'entériner le désordre.
Car rien de moins « naturel » que le mariage. Son ravalement à la fonction procréative est une dégénérescence, un alignement sur le biologique. Défendre ce mariage-là, c’est se réclamer d’un statut qui était déjà, par rapport à la conception traditionnelle du mariage, une dérégulation moderniste.
Tout ce qui est valable chez l’homme, admirable et véritablement institution de l’humain, c’est ce qui n’est pas naturel, ou qui tend à la dominer la nature. Toutes les religions, les morales, les structures politiques, même celles que l’on dit « païennes », et que l’on prétend proches de la nature, sont actes de la volonté, des tentatives de rationaliser, de maîtriser l’instinct social de l’homme, partant de le dénaturer. Le mariage n’est pas la condition sine qua non de la procréation. Il est un peu naïf de le rappeler. Il est bien plutôt ce qui transcende le diktat brut et massif de l’animalité en nous, la reconnaissance d’abord de l’humanité de l’enfant par un rituel, sa consécration religieuse par un culte quotidien aux dieux, qui inclut la famille dans un Ordre, sa mise à la disposition totale au service d’un clan ou d’une cité.
Si l’on ne saisit pas cette donnée anthropologique fondamentale de toute société traditionnelle, que nul ne dispose de son corps, que celui-là soit ravi par la communauté, les dieux ou le Dieu, l’on n’a aucune chance de comprendre ce qui est en jeu dans les essais de sortir des apories d’une société qui liquéfie tout, si l’on n’a pas la conviction que l’on n’est pas propriétaire de soi. Les féministes savaient bien ce qu’elles faisaient, ces viragos haineuses. Les Anciens n’avaient leur corps qu’en usufruit, et devaient rendre compte à autrui, dans une relation hiérarchique, du bon usage qu’ils en faisaient. Le plaisir lui-même, venant des dieux, rendait grâce aux dieux.
Maintenant, la parole est laissée aux vendus. L'UMP essaie, contre la conviction de la plupart de ses élus, de se rabibocher stratégiquement, sinon électoralement, avec le "peuple de droite", qui, comme cette dernière terminologie l'indique, n'a rien compris, pour peu qu’il se réclame de cette terminologique. Qui ne voit que le projet de mariage gay, bien qu’il faille en chercher loin les racines dans les fonds avoués ou inavoués d’un Nouvel Ordre utopique destiné à créer un homme nouveau, ne consiste pas, selon un calcul de Machiavels aux petits pieds, qu'à éluder les échec de la Gauche, mais aussi à cacher, à rendre invisible et inaudible, la médiocrité grotesque de la « droite », qui reprend des forces en buvant le sang du bouc qu’on égorge, comme le peuple d’ombres sans force qu’Ulysse rend momentanément à la vie dans le palais moisi d’Hadès.
Dans la cage au folles où les députés vont s’en donner à leurres joie, ragaillardissant leurs cordes vocales, l’empoignade entre deux camps, qui se prétendent ennemis, va encore donner l’illusion que la démocratie existerait, et qu’un choix de société soit possible. On nous annonce un projet de loi sur le vote des étrangers. Voilà de quoi donner du grain à moudre aux plumitifs et aux idéologues de la télé. La droite, qui n’a pas cru bon revenir sur la PACS, bien qu’elle l’ait combattue, sait très bien à quel théâtre d’ombres elle s’adonne, dans la mesure même où, dans d’autres domaines comme l’Ecole, l’Europe, la question sociale, la gestion économique, elle est à tel point sur la même ligne que le gouvernement, que les responsables de l’UMP et du PS sont à peu près interchangeables.
Le « débat » pipé autour du mariage gay n’a, au fond, touché que les classes moyennes assez mobilisées pour aller battre le pavé à Paris. Les bobos affriolés par la culture californienne ont mimé, comme dans un immense théâtre de rue, la guerre civile contre une « réaction » fantasmatique, qui représente la partie de la population élevée encore dans le cadre catholique, et appartenant elle aussi à la portion aisée de la population. Le peuple d’en bas, quoiqu’il n’ait pas pour les homosexuels les yeux de Chimène, regarde cette mêlée d’assez loin.
On devrait s’inquiéter qu’un référendum ne donne pas entièrement satisfaction aux adversaires du projet gouvernemental. Qu’une partie considérable de l’opinion accepte à peu près n’importe quoi, sous prétexte que la « réalité » sociale le rend possible, si l’on compare l’état des esprits il y a seulement quelques lustres, en dit long sur la situation de déliquescence de notre civilisation. Une certaine crédulité, proche de l’ingénuité, pourrait laisser croire que le peuple existe encore.
Néanmoins, comme la nature humaine (ce terme, utilisé par convention, désigne une permanence de condition humaine) est surtout sensible, hélas ! à son intérêt, l’endroit où le cuir lui cuit, où son déplumage en règle la rend vulnérable, c’est sa sécurité, sa subsistance et, éventuellement, ses instruments de plaisirs qu’il faut toucher. Un monde farci d’économisme ne peut crever que par là.
Après avoir labouré la terre, fabriqué dans des ateliers des produits artisanaux, avoir transformé le monde dans d’immenses manufactures, l’homo faber, fier de sa puissance, de sa maîtrise et de l’attachement à son métier, malgré l’exploitation qu’il a pu subir, devient enfin un prolétaire, c’est-à-dire un être démuni de tout, sauf de sa force de travail.
Pour la première fois, la condition de travailleur va être réduite à une pure potentialité, à ce que l’on nomme l’ « employabilité ». Toutes les réformes récentes du code du travail, du marché du travail, et bientôt des règles du chômage, vont dans le sens d’un détachement complet de l’humain des conditions concrètes de la production, donc de la maîtrise. Le travailleur, s’il a la chance de travailler, va être totalement soumis aux caprices et aux pressions. Il ne sera plus qu’un flux, comme celui des marchandises.
On perçoit l’analogie entre cet état, et ce que l’on est en train de faire dans l’Ecole, où l’on n’évaluera que les « compétences », et le mariage, où le désir narcissique seul est pris en considération. La même comparaison serait à effectuer avec le destin de Nations qui ne seront plus que des agglomérats de consommateurs ou d’êtres noyés dans la « diversité », et le sort de la culture, qui n’est plus qu’un marché où Johnny vaut Mozart. C’est ce que, de toute façon, voilera la « droite » du système.
Heurter un bout, n’importe lequel, c’est ébranler la machine. Quel que soit l’angle, on va au cœur. Toutefois, les masses populaires ne seront vraiment touchées que si elles ont l’impression qu’il vaut le coup de se battre à mort pour leur intérêt économique, leur statut social, et même leur simple survie. Il s’agit là d’un enjeu encore plus important que ceux de l’immigration ou de l’islam, devenus peu ou prou des pièges à appâter l’électeur de droite. En somme, il s’agit de ramasser de manière franche, loyale et crâne, le bien qu’a laissé choir la gauche. La vraie révolution passe par là.
Claude Bourrinet http://www.voxnr.com -
Manif pro mariage homo : LE BIDE !
Quelques dizaines de milliers de fanatiques vociférant ont défilé hier après-midi derrière la fine-fleur de la bobocratie parisienne pour défendre le projet de loi Taubira sur le mariage homosexuel.La Préfecture de police (entendez le ministère de l’Intérieur, donc le pouvoir socialiste) qui avait suscité l'hilarité générale il y a 15 jours en estimant à 340 000 le nombre des manifestants venus défendre la famille traditionnelle à Paris (alors que tout le monde s'accorde désormais sur un chiffre qui dépasse de loin le million), a compté ce dimanche 125 000 manifestants.Si l'on s'en tient à la logique de la police, il faut donc diviser par au moins 3 cette estimation pour le moins fantaisiste. On arrive ainsi à environs 42 000 personnes, et ce malgré les moyens énormes offerts aux organisateurs. Ce qui correspond d'ailleurs exactement au comptage effectué par nos observateurs envoyés sur place. En résumé : ILS ONT FAIT UN BIDE !Le gouvernement doit maintenant en tirer les conclusions qui s'imposent : se soumettre ou se démettre... -
Éducation, ou instruction ?
Dans le délire linguistique actuel, qui en réalité est logiquement et politiquement incorrect, la langue française devient de plus en plus un magma incohérent dans lequel toute pensée logique a été diluée puis dénaturée. C’était voulu, c’est évident.
Et, comme au cours de tout délire, les concepts ont été déformés puis finalement contredits, toute réalité étant finalement perçue à travers le filtre des slogans – tous mensongers par nature.
L’expression fondamentalement mensongère inventée par les socialistes, et hélas aujourd’hui très répandue et prise comme une vérité qu’elle n’est aucunement, est celle qui a le plus perturbé les cervelles ; c’est le slogan affirmant que l’on peut être « politiquement correct ».
Ce qui est, en fait, un double, voire triple mensonge. En fait, cette expression masque le fait que toute politique est partisane, et que de surcroît, comme toute politique, elle dépend de la situation nationale et internationale du moment, donc fluctuante : « correct signifierait donc éphémère, et même volatile !!!
Mais ce qui est plus grave encore, c’est l’abus de langage : car l’adjectif « correct » ne signifie pas, et n’ jamais été synonyme de « véridique ! Il signifie plutôt « conforme à » quelque chose ; et donc rien n’est plus superficiel ! « Politiquement correct » est donc un euphémisme, un slogan profondément mensonger, car il ne signifie que « provisoirement admis par un parti politique, donc au mépris possible de toute vérité ; Qu’on se le dise ! Et qu’on le dise à tous vents !
Cette ambiguïté dans les termes est encore plus évidente dans certains textes officiels, et ce, depuis trop longtemps. Le titre « Éducation nationale » en est un exemple. Car, en fait, ce n’est pas la fonction de l’école de procéder à l’éducation des jeunes : c’est la responsabilité première et fondamentale des parents. Le rôle de l’État, donc de l’école, c’est l’instruction, la transmission du savoir ? Grave confusion des genres.
De même, puisque l’on parle ici des enfants (je ne dis pas « des jeunes » car ce terme a été lui aussi dénaturé : les médias parlent aujourd’hui de « jeunes de trente ans !!!!), je vais ici dénoncer un grave abus de droit, fruit des délires verbaux qui mènent à inventer un « droit à l’enfant » (comme le « droit à une voiture ») qui mène à nier le « droit de l’enfant », droit absolu psychologique et sociétal à une enfance normale dans une société d’êtres humains et non de fourmis égoïstes et indifférenciées. Droit à un papa et une maman et non à une mascarade de « parent numéro 1, 2, et pourquoi pas 1984 comme le prévoyait Orwell... Non aussi à des phrases destructrices du genre « Ton père deux (ou perdu !!), c’est ta mère !!! »
Dans une telle société stupidement égalitariste, quels caps pourraient être transmis à l’enfant ? Quels exemples pourraient être invoqués ? Ablation des seins pour une femme-homme, ou castration pour un homme-femme ???
Mais en nos jours de troubles en tous « genres », si l’on n’obéit qu’à un individualisme et à un hédonisme perturbé, follement confondus avec un égalitarisme doctrinaire car mal compris et confondu avec une égalité des droits réels, l’on se dirige rapidement à des dictatures totalitaires comme celles qui ont amené la Terreur « guillotinesque » de Robespierre, l’eugénisme stalinien, le racisme hitlérien, les crimes des Khmers rouges ou de la Révolution culturelle chinoise... Le Crieur du Cœur
Oui, il est urgent de ramener le langage donc les pensées à la raison... Et pour cela, il faut faire comme Le Crieur du Cœur.
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Le Dictionnaire de novlangue (Mise à jour janvier 2013) 2/2
Cent nouveaux mots (2/2) pour Le Dictionnaire de novlangue (Mise à jour janvier 2013) Suite et fin
Les entrées figurant déjà dans le premier Dictionnaire de novlangue sont marquées d’un astérisque (*)
I
IMMIGRATION* : catastrophe européenne, synonyme d’islamisation et/ou d’africanisation.
INCIDENTS : médiatisation de certains faits, en général résultant de provocations, lors d’une réunion ou d’une manifestation de droite ou sur un thème politiquement incorrect, afin de détourner l’attention sur son succès.
INSERTION : voir ACCOMPAGNEMENT.
INTÉGRATION* : c’est un devoir pour la France et les Français de souche uniquement, et un droit pour les immigrés (cf. « La France intègre avec difficulté ses populations d’immigrés », Le Monde du 4 décembre 2012).
ITINÉRANT : qualificatif trompeur utilisé en lieu et place de roms (ex : « des jeunes voleurs itinérants en provenance des pays d’ex-Yougoslavie »).
INVISIBLES : personnes d'origine étrangère ou de couleur résidant en France qui seraient « invisibles » au motif qu'elles ne se sentiraient pas suffisamment représentées dans les médias audiovisuels. Comme l'oligarchie réside habituellement dans des quartiers privilégiés et qu'elle n'utilise pas les transports en commun, elle trouve en outre que ces personnes ne sont pas assez visibles. Pour les Français de souche et d'en bas, elles sont, au contraire, de plus en plus visibles.
IRRÉVERSIBLE : mot fétiche de l’oligarchie qui pense qu’elle peut transformer durablement la nature de l’homme et de la société et créer un monde nouveau (« L’euro est irréversible », Mario Draghi, président de la BCE, Le Monde du 22 juillet 2012).
J
JUGE : agent public irresponsable de ses actes, qui prétend prendre ses décisions au nom du peuple, mais dont la fonction principale consiste à veiller à ce que les lois reçoivent une lecture politiquement correcte ; la figure du juge tient une place centrale dans les productions médiatiques du Système ; synonyme : GOUVERNEMENT DES JUGES ; voir VICTIME, COUPABLE.
JUSTICE : mot trompeur, synonyme d'IMPÔTS depuis le 6 mai 2012.
L
LAÏC : personne qui trouve que toutes les religions sont respectables, sauf le christianisme ; LAÏCITÉ POSITIVE : expression trompeuse, contraire à la conception traditionnelle de la laïcité, consistant à prétendre qu’il appartient aux collectivités publiques d’encourager la construction de mosquées et de participer financièrement à la formation des imams.
LGBT : acronyme pour « lesbienne gay bi transgenre » ; lobby ultra minoritaire qui exerce une très grosse influence sur l’oligarchie.
LIEN (« construire du ») : accroche commerciale qui veut faire croire que l’on construit des liens (en achetant des produits ou des services !) alors que le Système repose, au contraire, sur l’implosion individualiste des sociétés ; voir ENSEMBLE.
M
MAL-LOGÉS : familles nombreuses, en général d’origine africaine et souvent entrées illégalement sur le territoire, qui revendiquent bruyamment un droit à obtenir un logement, avec la bienveillante complicité des médias (« Fanta Soumahoro et ses trois enfants s'époumonent : “Un toit c'est la loi, un toit c'est un droit” », LeMonde.fr du 26 décembre 2012) ; les autochtones dans la même situation intéressent beaucoup moins l’oligarchie.
MALAISE : se dit quand une personne ou une institution qui incarne le Système et le politiquement correct se retrouve devant la justice pour répondre de faits délictueux, afin de suggérer qu’elle n’est pas aussi coupable que cela (ex : le procès des responsables de l’Arche de Zoé « après deux semaines de débats laisse un sentiment de malaise », Le Monde du 14 décembre 2012) ; voir EMBARRAS.
MARIAGE : institution ringarde qui se doit d’être dépassée pour les autochtones, mais qui est réclamée comme un droit par les minorités homosexuelles ; MARIAGE DES COUPLES DE MÊME SEXE : expression trompeuse, pour ne pas dire mariage des homosexuels.
MÈRE : terme ringard et crypto-fasciste depuis que l’homoparentalité est la loi ; la maternité est haïssable pour l’oligarchie dès lors qu’elle est le fait des Européennes de souche ; elle lui préfère l’image de la femme « libérée », c'est-à-dire soumise à la dure loi du travail salarié ; voir : HOMOPARENTALITÉ.
MILITANT : terme destiné à positiver l’action, souvent violente, de certaines minorités, à la condition qu’elles agissent dans le sens du politiquement correct (ex : « les militants de la cause homosexuelle », les « militants anti-nucléaires » ; on ne dit pas, par contre, « militants identitaires »).
MINABLE : personne qui s’expatrie car elle considère qu’elle paye trop d’impôts en France, à la condition qu’elle ne soit pas de gauche.
MORT DOUCE : euthanasie réservée aux vieux Européens privés du secours de leur famille et qui n’ont plus le goût de vivre ; synonyme : SUICIDE ASSISTÉ.
MORTEL : tout ce qui dure au-delà d'un plan audiovisuel, pour les enfants du Système.
N
NATIF : terme employé par les sociologues pour désigner un Français de souche ; voir SOUCHIEN.
NICHE FISCALE : expression dévalorisante pour désigner les dispositifs tout à fait légaux permettant de diminuer le montant de ses impôts et pour diaboliser ceux qui les utilisent.
NOËL : fête européenne et chrétienne qu’il est préférable de ne plus invoquer en public afin de ne pas indisposer nos hôtes qui ne relèvent pas de cette identité ; voir SAPIN.
NOUVEAU : mot trompeur, argument publicitaire déterminant renvoyant à l’idéologie progressiste ; aujourd’hui est mieux qu’hier et sera moins bien que demain ; voir aussi VU A LA TÉLÉ.
NUMÉRO VERT : numéro de téléphone gratuit que les victimes de l’impuissance de l’Etat à assurer la sécurité intérieure sont priées d’appeler ; synonyme de SOLUTION MIRACLE.
O
ORANGE : couleur symbolique et marqueur du Système (ex : « révolution orange »).
ORIENTATION SEXUELLE : expression trompeuse destinée à banaliser l’homosexualité ; voir GENRE.
P
PARADIS FISCAL : pays où l’on paye moins d’impôts qu’ailleurs, en particulier ailleurs qu’en France (de nombreux pays sont dans ce cas !).
PARENT : terme ringard car renvoyant aux notions dépassées de père et mère, depuis que l’homoparentalité est la loi ; voir HOMOPARENTALITÉ.
PARENTALITÉ : terme trompeur inventé pour réduire le rôle des parents à sa dimension éducative, en gommant leur dimension de géniteurs ; voir PARENT.
PATRIMOINE (de l’humanité) : quand une manifestation de la culture humaine est déclarée « inscrite au patrimoine mondial de l’humanité » par l’UNESCO, c’est qu’elle est en voie de disparition.
PATRIOTISME : n’est acceptable pour l’oligarchie que s’il se déclare « économique », « écologique », ou s’il est américain ou israélien ; sinon il s’agit d’un concept RINGARD, belliciste et crypto-fasciste et en tout cas interdit aux Européens de souche.
PÈRE : terme ringard et crypto-fasciste depuis que l’homoparentalité est la loi ; voir HOMOPARENTALITÉ.
PLANÈTE* (protection de la) : prétexte à l’augmentation incessante des réglementations et des taxes totalement inutiles par rapport à l’objectif affiché car pesant sur les seuls Européens ; source aussi de notoriété à bon compte pour politiciens ratés (ex : Nicolas Hulot est nommé « envoyé spécial du président de la République pour la protection de la planète » le 6 décembre 2012).
POUVOIR : mot péjoratif pour désigner le gouvernement d'un pays considéré comme ennemi par le Système (ex : le « pouvoir syrien ») ; synonymes : CLAN, RÉGIME, FAMILLE.
PRIORITÉ : mot trompeur, synonyme de CRISE. Car en France tout ce qui ne marche pas bien est une « priorité gouvernementale » (ex : « La sécurité est non seulement une priorité mais une obligation », F. Hollande à Pierrefeu–du-Var le 14 août 2012).
PMA (procréation médicalement assistée) : terme technique pour dire que les couples d’homosexuelles ont le « droit » d’avoir des enfants ; voir GESTATION POUR AUTRUI.
PROFANATION : n’intéresse les médias et l’oligarchie qu’à la condition que des églises ou des sépultures chrétiennes ne soient pas visées ; dans ce dernier cas on doit seulement employer le mot « dégradations ».
PROTECTION : mot prétexte justifiant l’intrusion permanente des pouvoirs publics dans la vie des gens, ainsi que la réduction de la libre initiative ; voir DANGER, SÉCURITÉ*.
PUB : technique d’action psychologique exercée sur les consommateurs potentiels afin de les conduire à acheter des produits ou des services dont ils n’ont pas un réel besoin, mais qui est par contre nécessaire à la survie du Système marchand occidental.
R
RACISME ANTI-BLANCS : oxymore, phénomène inexistant, ou à l’extrême rigueur cas tout à fait isolé, pour l’oligarchie ; car pour elle, seuls les Blancs sont racistes.
RADICALISATION : se dit d'un mouvement politique qui décide d'adopter une position allant à l'encontre de l'idéologie dominante ou du politiquement correct ; synonymes : RAIDISSEMENT, SURENCHÈRE, SE DROITISER ; voir aussi ISLAM RADICAL comme synonyme d'islamisme ou de terrorisme islamique.
RECYCLÉ : produit de mauvaise qualité vendu aux clients au nom de l’écologisme ; synonyme : ERSATZ.
REDRESSEMENT DES COMPTES PUBLICS : politique conduite par l’oligarchie consistant à réduire les dépenses publiques ou sociales et à augmenter les impôts et cotisations sociales, afin de permettre aux Etats de rembourser les dettes qu’ils ont contractées auprès des banques. Cette politique n’est, bien sûr, jamais de la DÉFLATION, de l’AUSTÉRITÉ ou de la RIGUEUR, en particulier quand elle est conduite par des gouvernements de gauche.
REFONDATION : mot trompeur et artifice de communication pour qualifier la simple poursuite des errements antérieurs (ex : « la refondation de l’école », un grand classique du langage politique).
RÉPUBLICAIN : mot trompeur, synonyme de soumis à l’idéologie dominante et au politiquement correct (ex : « droite républicaine »).
RETRAITES : pour l’oligarchie, doivent toujours être « ÉQUILIBRÉES », c'est-à-dire réduites.
RÉVOLUTIONS ARABES : conquête du pouvoir par les mouvements islamistes dans les pays arabes, avec la bénédiction aveugle de l’Occident et le soutien des pétro-monarchies ; synonyme : PRINTEMPS ARABE.
RIGUEUR : voir REDRESSEMENT DES COMPTES PUBLICS.
RINGARD : pour l’oligarchie, est ringard tout ce qui n'est pas transnational ; synonyme :RÉAC*.
S
SANG-FROID : synonyme de soumission au politiquement correct ; une personne qui tient des propos allant à l’encontre de l’idéologie dominante se trouve accusée de « perdre son sang-froid ».
SAPIN : arbre politiquement incorrect lorsqu’il est associé à la célébration de Noël, car il indisposerait ceux qui ne sont ni chrétiens ni européens de souche ; voir NOËL.
SIMPLE : qualificatif trompeur, en général utilisé pour minimiser des faits violents imputables à des personnes d’origine immigrée (ex : « un simple différend familial ») ; voir aussi BANAL.
SOCIÉTAL : barbarisme inventé pour qualifier l’ingénierie mise en œuvre par l’oligarchie et consistant à bouleverser les mœurs et le droit sans demander l’avis de la population majoritaire par référendum (ex : le mariage des homosexuels est une réforme « sociétale » du gouvernement socialiste) ; le sociétal permet de détourner l’attention sur le caractère de moins en moins « social » du Système.
SOUCHIEN : diminutif méprisant pour « Français de souche », sur la base d’un jeu de mots (sous-chien) employé par Houria Bouteldja (relaxée par la Cour d’Appel de Toulouse alors qu’elle avait été poursuivie pour injures raciales) ; voir NATIF.
SURENCHÈRE : se dit d’un homme ou d’un mouvement politique qui tient des propos politiquement incorrects ; voir aussi RADICALISATION.
SURPOPULATION CARCÉRALE : expression destinée à faire croire que le problème viendrait du nombre de détenus, alors que celui-ci n’est que la résultante de la progression des crimes et délits en France. Il faut en outre surtout craindre ceux qui ne sont pas emprisonnés.
SURPRISE : mot trompeur utilisé quand les résultats d’une élection ne correspondent pas à ce qui était souhaité et préparé par l’oligarchie.
T
TOUS, POUR TOUS : expression trompeuse utilisée pour positiver le fait de donner à certaines minorités agissantes les mêmes droits qu’à la majorité, alors qu’elles ne sont pas du tout dans la même situation (ex : « le mariage pour tous », pour ne pas dire le mariage pour les homosexuels).
V
VÉLO* : moyen de transport urbain pour bobos écolos, offrant l’avantage de s’affranchir des règles normales de circulation tout en bénéficiant d’une impunité juridictionnelle sur les automobilistes (ex : ne pas s’arrêter aux feux rouges, prendre des voies à contresens, rouler sur les trottoirs, rouler de nuit sans lumières).
VERT : qualificatif magique permettant de transformer des réglementations inutiles, des normes tatillonnes, des subventions injustes, des taxes et des impôts multiples qui pèsent sur les seuls Européens, en actes vertueux censés « sauver la planète » (ex : « emplois verts », « fiscalité verte », « croissance verte ») ; voir BIO, DURABLE*, DOUCE*.
VIGILANCE (Appel à la) : attitude hostile préconisée par l’oligarchie vis-à-vis de ceux qui vont à l’encontre de l’idéologie dominante (ex : « vigilance vis-à-vis de l’extrême droite », « vigilance vis-à-vis de l’homophobie ») ; la vigilance contredit le tolérantisme préconisé en tout par l’oligarchie à la condition qu’il reste politiquement correct.
VILLAGE GLOBAL : expression cosmopolite, utilisée par l’oligarchie et destinée à valoriser la suppression des nations et à nous faire croire que nous profitons de la mondialisation. Seuls les privilégiés ont en réalité accès à ce prétendu « village global ».
VIRAGE : le mot Virage s’applique toujours à la droite (ex : « virage à droite ») mais jamais à la gauche (il n’y a pas de « virage de la rigueur ») car il est assimilé à un changement de trajectoire illégitime ; synonyme de DROITISATION, DÉRAPAGE, DÉRIVE.
VU A LA TÉLÉ : accroche publicitaire à caractère tautologique puisque la télévision sert justement à diffuser des messages publicitaires, en captant l’attention des spectateurs.
FIN
www.polémia.com janvier 2013 -
Le Dictionnaire de novlangue (Mise à jour janvier 2013) 1/2
Le novlangue se développe et se répand à la vitesse d’un cheval au galop. Comme dans bien d’autres domaines, on assiste à une dénaturation du langage, les médias étant le gros porteur du nouveau vocabulaire. Des mots sont inventés ; on les appelait naguère néologismes et ils étaient prononcés avec réticence et presque un sentiment de culpabilité jusqu’à ce qu’ils soient entrés dans le langage courant ; d’autres perdent leur sens étymologique et, au regard de leur signification première, sont utilisés à mauvais escient. Aujourd’hui, c’est la compétition : le bobo « néologise » et rivalise avec les médias qui vendent ce nouveau vocabulaire sans retenue.
Curieusement, ces mots du novlangue ont une fonction banalisante, visant à adoucir la réalité : à la société il faut parler avec précaution (en jouant du principe du même nom), dans des termes édulcorés, non seulement pour cacher volontairement des choses qui ne seraient pas bonnes à dire, mais aussi, et surtout, pour lobotomiser les cerveaux et ainsi éviter des réactions brutales.
Michel Geoffroy fait le point de l’évolution de ce nouveau langage.
Cent nouveaux mots (1/2) pour Le Dictionnaire de novlangue (Mise à jour janvier 2013)
Les entrées figurant déjà dans le premier Dictionnaire de novlangue sont marquées d’un astérisque (*)
A
ACCIDENT : mot fétiche du Système, la prévention des accidents servant de prétexte à l’intervention étatique et à la réduction constante de la liberté des autochtones ; voir CATASTROPHE.
ACCOMPAGNEMENT : synonyme d’ASSISTANAT, « car il faut en finir avec un discours de stigmatisation vis-à-vis de ceux qui sont en situation de pauvreté et d'exclusion », Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, Le Bulletin quotidien du 3 juillet 2012 ; synonyme : INSERTION.
ARRÊT DE TRAVAIL : expression employée pour banaliser la grève dans les services publics (transports notamment) en lui donnant un sens presque technique.
AUSTÉRITÉ : voir REDRESSEMENT DES COMPTES PUBLICS.
B
BALKANS (originaire des) : expression trompeuse utilisée en lieu et place de roms (ex : « un couple de mineurs originaires des Balkans ») ; voir ITINÉRANT.
BANAL : adjectif trompeur ; se dit toujours d'un incident ou d'un délit ayant dégénéré violemment quand il met en cause des personnes d'origine immigrée (ex : une « banale altercation », un « banal vol de sac à main ») ; voir aussi SIMPLE.
BANALISER : se dit quand des idées ou des prises de position politiquement incorrectes trouvent un écho favorable dans l’opinion (ex : « le Front national se banalise », Le Monde du 13 janvier 2012).
BIENTRAITANCE : néologisme destiné à prendre le contre-pied de Maltraitance.
BIO : argument publicitaire (ex : « un produit bio ») pour vendre des produits en général plus chers que les autres mais pas toujours de meilleure qualité ; voir VERT, DURABLE*.
BOULEVERSANT : accroche publicitaire pour film diffusant des messages à l’eau de rose mais politiquement corrects ; voir CHEF-D’ŒUVRE.
C
CAMP : partisans d’une personnalité politique politiquement correcte (ex : « le camp Obama »).
CATASTROPHE : se revendiquer en VICTIME* permet de bénéficier de la bienveillance publique et médiatique.
CHANCE (pour la France) : avantage que l’oligarchie tire d’une situation qui en général ne profite qu’à elle (ex : « l’immigration est une chance pour la France » ; « Les outre-mer sont une chance pour la France », Francois Hollande le 19 novembre 2012) ; voir FORCE.
CHEF-D’ŒUVRE : accroche publicitaire réservée aux films conformes à l’idéologie dominante ; voir BOULEVERSANT.
CHOC DE COMPÉTITIVITÉ : synonyme de choc fiscal pour les Français qui travaillent et qui épargnent ; voir JUSTICE.
CLAN : mot péjoratif pour désigner l'équipe d'un chef d'Etat qui est diabolisé dans les médias (ex : « le clan Assad, le clan Ben Ali ») ; synonyme : FAMILLE*.
CLASSE MOYENNE: synonyme de RICHES* pour les socialistes.
CLICHÉ : mot dévalorisant visant uniquement les traditions et valeurs des Français de souche (ex : « des clichés sexistes ») ; on ne dit jamais « cliché musulman », « cliché anglo-saxon » ou « cliché africain » ; synonyme : STÉRÉOTYPE.
COMMUNICATION : synonyme de propagande ; voir aussi PÉDAGOGIE.
COMPLIQUÉ : synonyme de tabou ; une question « compliquée » est une question que l'on ne doit pas trancher et, si possible, ne pas évoquer dans les médias ; voir DÉLICAT.
CONFIANCE (je fais toute confiance à) : expression en général employée au moment où un ministre ne la mérite plus (ex : « j’ai toute confiance en mon ministre Jérôme Cahuzac », J.-M. Ayrault sur RTL le 6 décembre 2012).
CONSISTANT : se dit pour ne pas reconnaître le succès d’une manifestation à l’encontre de l’idéologie dominante lorsqu’elle rassemble de très nombreux Français de souche.
CONTEMPORAIN : sans style ; ART CONTEMPORAIN : art déraciné marchand.
CONTESTÉ : se dit uniquement des initiatives qui vont à l’encontre du politiquement correct et des intérêts de l’oligarchie (ex : « la réforme [l’élection au suffrage universel des chefs de la police locale britannique] est très contestée », LeFigaro.fr du 15 novembre 2012), jamais des réformes « SOCIÉTALES» ; synonyme : CONTROVERSÉ.
CONTEXTE : mot passe-partout destiné à justifier de nouveaux sacrifices pour les salariés (ex : « contexte international », « contexte économique »).
CONVAINCRE : s’emploie en général dans une formulation négative (« peine à convaincre ») à l’encontre de personnes ou de gouvernements qui tiennent des propos ou qui conduisent une politique allant à l’encontre de l’idéologie dominante.
CORDON SANITAIRE : expression employée par les partis « RÉPUBLICAINS » pour désigner l’ostracisme auquel doivent être soumis les électeurs qui votent pour des candidats des partis populistes ou identitaires et à l’égard desquels aucune alliance ne serait possible ; l’expression suggère que le vote populiste serait une sorte de maladie ; synonyme : ARC CONSTITUTIONNEL.
COUP DE POUCE : synonyme d'augmentation quand on parle du SMIC. On ne dit pas que le SMIC augmente, mais qu'il bénéficie d'un coup de pouce ; cela fait plus « social », sans doute.
COUPABLE : mot fétiche du Système qui repose sur la promotion du triptyque victime-coupable-juge ; les Européens et les Français en particulier seraient coupables d’à peu près tout si l’on en croit l’oligarchie, qui joue le rôle commode de procureur et juge.
COUPLE DE MÊME SEXE : synonyme de couple homosexuel ; voir HOMOPARENTALITÉ.
CHRISTIANOPHOBIE : déclarations ou actes antichrétiens tout à fait autorisés par le Système et les ligues de vertu « antiracistes » ; synonyme : CATHOPHOBIE.
D
DANGER : mot fétiche de l’Etat Big Mother : la prévention contre les « dangers » constituant le prétexte à la réduction continue des libertés et de l’autonomie des citoyens ; voir SÉCURITÉ*, PROTECTION.
DÉFENSEUR DES DROITS : gardien de l’idéologie des droits de l’homme (« l’intérêt supérieur de l’enfant doit primer [sur les enjeux relatifs à] la politique des flux migratoires », Dominique Baudis, Le Bulletin quotidien du 27 décembre 2012) ; voir HAUT.
DÉLICAT : se dit d’un sujet que les médias sont contraints d’aborder, alors qu’il contredit le politiquement correct (ex : le racisme anti-blancs est un « sujet délicat ») ; voir COMPLIQUÉ.
DÉRANGEANT : mot trompeur signifiant que l’on se conforme au politiquement correct ; synonyme de CONFORMISTE ; voir aussi EMBARRAS.
DÉRIVE : lorsqu'une personne d'origine immigrée commet un délit ou un crime on dit qu'elle a dérivé, ce qui suggère que son comportement serait anormal par rapport à la norme des personnes de même origine. Ce terme s’emploie aussi à l’encontre des personnes tenant des propos politiquement incorrects ou n’agissant pas en conformité avec la ligne de l’idéologie dominante (ex : « Depardieu : dérive ou provoc », titre du Parisien du 8 janvier 2013).
DIFFÉRENCES INTERGÉNÉRATIONNELLES : expression pédante destinée à masquer les difficultés d’intégration des jeunes d’origine immigrée en milieu professionnel français.
DIGNITÉ : qualifie le comportement des parents ou familles de victimes de violences commises par des personnes d'origine immigrée, à la condition qu'ils s'abstiennent de dénoncer l'identité des malfaiteurs ou le laxisme de la justice.
DROITISATION, SE DROITISER : voir RADICALISATION, VIRAGE, DÉRIVE.
E
ÉCRAN : autrefois, ce mot désignait qui faisait obstacle à la diffusion de la lumière ou de la chaleur ; aujourd’hui, il désigne au contraire le truchement par lequel les Occidentaux voient le monde.
ÉGALITÉ RÉELLE : mot destiné à positiver les revendications féministes les plus extrêmes (ex : le gouvernement veut instaurer « l’égalité réelle » entre les hommes et les femmes).
EMBARRAS : se dit d’une situation qui contredit la vision politiquement correcte du monde et qui sème donc l’embarras dans l’oligarchie (ex : « la question des spoliations embarrasse les relations franco-algériennes ») ; voir aussi DÉLICAT.
ÉMOTION : expression de l’impuissance politique à faire cesser des actes délictueux (en général l’émotion se doit d’être « vive») ; voir HOMMAGE.
EMPREINTE CARBONE : équivalent de Satan pour la religion écologiste, qui prétend notamment que le réchauffement du climat serait dangereux et dû au taux de CO2 produit par l’activité humaine ; il est en outre normal pour l’homme aux semelles de vent que promeut l’oligarchie de ne pas vouloir laisser de traces ; synonyme : EMPREINTE ÉCOLOGIQUE.
ÉNERGISANT : simple argument publicitaire sans véritable justification (ex : « boisson énergisante »).
ENFANT : objet à revendiquer au titre du « droit » à en avoir ; voir PMA.
ENGAGEMENT, S’ENGAGER : expression trompeuse, qui empreinte au vocabulaire militaire, simple promesse électorale n’engageant… que les électeurs (ex : « les 60 engagements de campagne du président de la République ») ; ENGAGEMENTS EUROPÉENS : synonyme de contraintes pesant sur la souveraineté nationale (ex : les « engagements européens de la France ») ; S’ENGAGER (ex : « En visite à Rungis Hollande s’engage sur l’emploi », LeMonde.fr du 27 décembre 2012) : synonyme de PROMESSE, PROMETTRE.
ENSEMBLE : accroche commerciale pour vendre des produits ou des services. Le terme « ensemble » capitalise le mal-vivre au sein d’un Système qui repose au contraire sur l’implosion individualiste des sociétés humaines : dans une telle société les hommes ne sont pas « ensemble » mais à la fois nombreux et isolés ; voir LIEN.
ENVIE : argument publicitaire consistant à faire croire que céder à ses envies donnerait un plaisir durable (« envie de »).
ÉQUILIBRÉ : qualificatif trompeur car synonyme de parité homme/femme et de réduction de la part des hommes dans un groupe ; les nominations doivent être ainsi « équilibrées », sauf à la Justice où les femmes sont… majoritaires ; voir aussi RETRAITES.
ÉVASION FISCALE : expression stigmatisant le fait de ne pas payer légalement d’impôts en France ; voir aussi NICHE FISCALE, PARADIS FISCAL, EXIL FISCAL.
EXIL FISCAL : expression stigmatisant le fait de s’installer dans un autre pays de l’Union européenne pour payer moins d’impôts, attitude pourtant tout à fait conforme au principe de libre circulation et de libre installation prévu au Traité de Maastricht ; les exilés fiscaux de droite sont montrés du doigt, à la différence des exilés de gauche ; voir PARADIS.
F
FAUTE : la REPENTANCE* pour les prétendues fautes qu’auraient commises nos ancêtres est l’une des composantes de l’idéologie dominante, car destinée à déconsidérer l’identité nationale et européenne (ex : « La France se grandit toujours lorsqu’elle reconnaît ses fautes », F. Hollande le 25 septembre 2012 dans son message aux harkis).
FÉMINISATION : signe de dévalorisation pour un métier.
FORCE : qualificatif trompeur associé aux initiatives SOCIÉTALES de l’oligarchie qui prétend toujours qu’elle agit pour notre bien (ex :« Il ne faut pas avoir peur de ces nouveaux Français qui sont une force pour la République », Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, le 28 septembre 2012) ; voir CHANCE.
FRAGILE, FRAGILISÉ : qualificatif alambiqué pour éviter d’appeler les choses par leur nom, notamment pour ne pas employer le mot « pauvre » (ex : « personnes fragilisées face à l’écrit » pour personnes ne sachant pas lire : Enquête Insee sur la lecture et le calcul, décembre 2012).
G
GENRE : francisation du mot anglais gender, utilisé à la place du mot sexe ; selon l’idéologie du gender, les différences sexuelles ne seraient pas naturelles mais acquises et de nature culturelle. Selon cette théorie les inclinations sexuelles sont toutes équivalentes et devraient être librement choisies par les individus ; synonyme ORIENTATION SEXUELLE.
GESTATION POUR AUTRUI : expression pédante pour dire « droit » des homosexuelles à avoir des enfants ; voir PMA.
H
HAUT (Haut Conseil de, Haute Autorité de) : groupes de personnes irresponsables politiquement, qui prennent des décisions que le pouvoir politique ne veut pas assumer ; synonymes : AUTORITE ADMINISTRATIVE INDÉPENDANTE, DÉFENSEUR DES DROITS.
HÉROS : catégorie absente de la nouvelle idéologie dominante, qui lui préfère les figure de la VICTIME*, du COUPABLE et du JUGE ; la figure du héros – celui qui se sacrifie pour une cause qui le dépasse – est suspecte, en effet, pour un Système qui ramène tout à l’intérêt économique individuel.
HEURTS ETHNIQUES : violences racistes quand elles se déroulent en Afrique ; synonyme : VIOLENCES TRIBALES.
HOMOPARENTALITÉ : terme trompeur inventé pour pallier l’impossibilité pour des homosexuels d’être parents ; voir PARENT.
HOMMAGE : manifestation collective d'impuissance, en général sous forme d'une marche ou d’un attroupement silencieux, à la mémoire des victimes de la délinquance violente ; on rend hommage aux victimes à défaut de pouvoir assurer la sécurité des Français ; synonymes : MARCHE BLANCHE, MINUTE DE SILENCE, ÉMOTION.Lien permanent Catégories : actualité, culture et histoire, lobby, magouille et compagnie 0 commentaire -
Défaut de comptage : un policier témoigne
Témoignage : devant l’Elysée
“Un policier en civil qui m’a dit avoir été patron d’une équipe en charge de comptabiliser les manifestants du 13 janvier sur le trajet Denfert / Champs de Mars. Il a comptabilisé 470 000 personnes uniquement sur ce trajet en fin de journée. Il confirme que les chiffres donnés ne sont pas sortis de la préfecture de Police mais viennent du ministère de l’intérieur. Le policier m’a demandé pardon au nom de la police, il m’a confié avoir honte de ne pas dire cela au grand jour. Il m’a confié que son épouse était dans la manif avec leurs enfants.
Concernant la manif de dimanche, il m’a dit que les chiffres étaient déjà sortis pour la préfecture de police et qu’il y aurait 500 000 manifestants.”
source Michel Janva dans le Salon Beige
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L’intolérance du gouvernement Ayrault s’en prend à l’objection de conscience: êtes-vous d’accord ?
Signez la pétition contre l’intolérance des hautes autorités : la loi du « mariage nocif pour tous » pratiqué entre personnes de même sexe va passer en force fin janvier si vous ne réagissez pas vite