
Je ne suis pas, sur le fond, opposé au principe de l'impôt. Ses modalités de mise en œuvre, c'est vrai, confinent à l'écrasement ; son matraquage des riches et sa haine de la succession patrimoniale sont, c'est vrai, ce qu'il y a de plus laid et de plus méprisable dans le fond de l'esprit révolutionnaire. Mais enfin, tout de même, je trouve compréhensible de contribuer, à la mesure de ses moyens, aux services d'un État digne de ce nom. Pour avoir des routes en bon état, des hôpitaux efficaces, des écoles publiques d'élite, des trains rapides et ponctuels, une vraie prise en charge des pauvres, une armée puissante, je suis prêt à contribuer de bon cœur à l'effort collectif.