Arnaud Raffard de Brienne
Les géants de la communication numérique tels Facebook, Twitter, WhatsApp, Youtube, Snapchat continuent de censurer à tour de bras et de fermer des centaines de milliers de comptes jusqu’à celui de Donald Trump lui-même, leur compatriote, président, au moins jusqu’à ce jour, de le première puissance économique mondiale. Au-delà de l’indignation, on peut néanmoins déplorer l’addiction de ce dernier pour les services Twitter, par exemple, dont il usait et abusait en n’ignorant rien pourtant de la sourde hostilité de ses dirigeants comme de l’ensemble de la petite coterie présidant aux destinées de Big tech. Le gouvernement américain a lancé, mais un peu tard, une enquête aux résultats courus d’avance sur ces entreprises technologiques mais n’eut-il pas été préférable d’impulser et de favoriser l’émergence de réseaux alternatifs durant ces quatre dernières années ?