Le nouveau président algérien réclame encore des excuses. Il est bien bon de ne pas exiger qu’elles soient remises par notre Président en personne, genou en terre, comme font les Blancs américains devant leurs compatriotes plus colorés, et des Blancs français devant qui le demande et même ne le demande pas.
M. Macron, lors d’un voyage en Algérie en 2016, a parlé de « crime contre l’humanité » : difficile de faire plus fort, mais cela ne suffit pas au pouvoir algérien. Nous lisons souvent, ici ou ailleurs, des mises au point et sur la conquête, entreprise pour mettre les pirates barbaresques esclavagistes hors d’état de nuire, et sur la colonisation dont les bienfaits sont supérieurs aux méfaits, sur la décolonisation avec le massacre des harkis et les nombreux échecs ensuite, qui font émigrer en masse les Algériens. Mises au point nécessaires et inutiles à la fois : nécessaires pour nos compatriotes qui ne savent plus rien de l’Histoire et tout à fait inutiles pour les Algériens.