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lobby - Page 875

  • Les féministes oublient les mosquées et s’en prennent à plusieurs paroisses en ce 8 mars 2019

    Les féministes oublient les mosquées et s’en prennent à plusieurs paroisses en ce 8 mars 2019

    Les militantes du féminisme en Espagne sont allées bien au delà de la revendication en s’en prenant au patrimoine historique de la ville de Madrid. Bien curieusement, les églises catholiques ont été les seuls monuments dégradés par des graffitis insultants et blasphématoires, laissant de côté les mosquées, alors que la religion musulmane n’est pas spécialement connue pour la défense du droit des femmes…

    L’archevêché de Madrid a publié un communiqué dans lequel il fait part de son mécontentement face à ces agissements “contre la Foi catholique”. De plus, les militantes de la “cause féministe” ont saboté de nombreuses portes d’édifices religieux (catholiques) en mettant de la silicone dans les serrures des portails. L’Archevêché de Madrid, toujours, a exprimé sa vive douleur et sa condamnation de ce type d’actes qui n’ont que pour d’autre but que de détruire la convivence dans la société”.

    Il est impensable qu’en un jour qui se veut en défense des intérêts de la femme, et donc du rejet de la violence, de tels actions inqualifiables aient ainsi pu se produire, en toute impunité. L’Archevêque de Madrid a rajouté que “la vraie égalité nait dans le respect de toutes les personnes et donc des leurs croyances”.

    Des féministes possédées du démon profanent la cathédrale de Logroño : « vous boirez le sang des avortements »

    https://www.lesalonbeige.fr/les-feministes-oublient-les-mosquees-et-sen-prennent-a-plusieurs-paroisses-en-ce-8-mars-2019/

  • Le Hijab vous souhaite la bienvenue !

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    La chronique de Philippe Randa

    À défaut d’arrêter le progrès, on n’arrête pas non plus le vivre ensemble. Ainsi, après le burkini sur les plages, voici le temps du hijab sur les panneaux de bienvenue : en Suède, on entre donc dans la ville de Gävle avec le sourire d’une dame « symbole de la grande diversité de la ville » !

    Comme on pouvait s’y attendre, la facétie en irrite plus d’un.

    « Il faut penser à ce que cela signifie. Certaines portent ce vêtement, le hijab, volontairement. Mais pas toutes. Pour des millions de femmes dans le monde, ce vêtement représente un manque de liberté », s’est insurgé le député démocrate suédois Roger Hedlund, membre du conseil municipal de Gävle.

    Ça n’est pas venu à l’esprit de Johan Adolfsson, responsable de la communication pour la municipalité de Gävle pour qui, la femme en question est « une des nombreuses femmes musulmanes de Gävle… »

    « Actuellement, nous apprend le site LesObservateurs.ch, la Suède ne connaît pas d’interdiction générale des vêtements islamiques, tels que le hijab, la burqa ou le niqab. Toutefois, les employeurs individuels peuvent interdire aux employés de porter des symboles religieux, philosophiques ou politiques pendant les heures de travail. En revanche, la police et les pompiers sont autorisés à porter le hijab. »

    Il est bien loin l’époque où ceux qui martelaient que l’immigration était une chance pour la France, voulaient nous convaincre qu’il fallait aider les immigrés à s’intégrer d’abord pour mieux qu’ils s’assimilent ensuite grâce aux sacro-saintes « valeurs républicaines ». Aujourd’hui, il faut « vivre avec leurs valeurs »… en attendant demain, de « vivre leurs valeurs » ? On ne cache pas sa joie à cette idée !

    Lire EuroLibertés cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Pourquoi Emmanuel Macron n’écrit-il pas une tribune pour nous parler du nouveau TAFTA ?

    Pourquoi Emmanuel Macron n’écrit-il pas une tribune pour nous parler du nouveau TAFTA ?

    Jean-Frédéric Poisson vient d’alerter les Français sur le retour du traité “TAFTA”, qui fera l’objet d’un vote au prochain Conseil des ministres de l’UE la semaine prochaine (13 ou 14 mars normalement) donnant mandat à la Commission pour mener les négociations. Le gouvernement fait le mort sur le sujet. Après la tribune d’Emmanuel Macron sur l’UE, cela montre me degré d’hypocrisie des ces gens-là.

    On se souvient du TTIP pour Transatlantic Trade and Investment Partnership, plus connu sous le nom de TAFTA (pour Transatlantic Free Trade Area, ou «traité de libre-échange transatlantique»), que la Commission européenne avait secrètement négocié, au mépris de toutes les règles de transparence, avec les États-Unis, avant de jeter l’éponge en 2016 devant les résistances de l’opinion publique qui avait pris connaissance de ce projet de traité par les extraits qu’en avait alors publiés Greenpeace. […]

    Certes, contrairement au TTIP avorté, il n’est question ici que de lever, pour le moment, des barrières au commerce de biens non agricoles: on ne parle ni de services, ni de tribunaux d’arbitrage pour la protection des investissements. Mais déjà, alors que l’agriculture ne devait pas être couverte, les États-Unis, ne concevant pas un accord sans traiter ce sujet, accentuent leur pression pour qu’elle fasse partie des négociations. En outre, la logique reste la même, celle d’un libre-échange toujours plus renforcé qui laisse peu de possibilités à l’industrie européenne pour se défendre contre ses concurrents étrangers.

    Affolées par la mise en place de tarifs exorbitants de 25% impactant le secteur automobile, la Commission européenne et l’Allemagne, on le sait, sont prêtes à tout pour satisfaire les exigences américaines, y compris déséquilibrer une agriculture déjà extrêmement fragile. Je note à ce titre l’explosion (+112% depuis juillet 2018) des importations américaines de soja destinées au biocarburant, au détriment de la production européenne.

    À l’approche des élections européennes, la commission du commerce international du Parlement européen a approuvé, le 19 février dernier, une résolution, simplement consultative, en faveur de la conclusion d’un tel accord commercial avec quelques réserves. Les députés souhaitent en effet que Washington lève ses taxes d’importation sur l’aluminium et l’acier décrétées l’an dernier et n’en impose pas sur les importations de voitures et de pièces détachées. C’est bien le minimum! Je note d’ailleurs que les députés du PPE et de l’ALDE – les alliés de Messieurs Wauquiez et Macron au plan européen – ont voté en faveur de cette résolution. Feront-ils pareil lors du prochain vote en session plénière?

    À l’heure où nous écrivons ces lignes, le Conseil des ministres de l’Union est sur le point, dans le courant du mois de mars, d’adopter le mandat proposé par la Commission l’autorisant à ouvrir les négociations. Si tous les États membres semblent y être favorables, certains restent discrets et souhaitent retarder l’ouverture des discussions après les élections européennes de mai prochain.

    On peut légitimement s’interroger sur les raisons d’une telle opacité qui conduit le gouvernement d’Emmanuel Macron à ne pas communiquer sur un tel sujet. […] Sur toutes ces questions, il est urgent que le gouvernement fasse preuve de transparence et explique le sens de sa démarche. Sinon, ce «TAFTA bis» risque d’être le talon d’Achille d’Emmanuel Macron lors de la campagne des Européennes, comme le fut en 2005 la directive Bolkenstein sur les travailleurs détachés. […]

    https://www.lesalonbeige.fr/pourquoi-emmanuel-macron-necrit-il-pas-une-tribune-pour-nous-parler-du-nouveau-tafta/

  • L'appel contre la menace de dissolution du Bastion social rassemble de plus en plus de personnalités nationales, identitaires et non-conformistes

    3489115836-1.jpgListe des 50 premières personnalités (responsables politiques, associatifs, éditeurs, écrivains, journalistes...) signataires de cet appel :

    Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, initiateur de l'appel contre la menace de dissolution du Bastion social

    Yves Baeckeroot, écrivain

    Francis Bergeron, directeur de Présent

    Caroline-Christa Bernard, artiste

    Jean-Pierre Blanchard, pasteur

    Christian Bouchet, enseignant, éditeur (Ars Magna)

    Hugues Bouchu, les Amis franciliens de SN

    Paule Bouvard, secrétaire départementale des CCP du Gard

    Anne Brassié, écrivain

    Les Brigandes, groupe musical non-conformiste

    Pierre Cassen, Président fondateur de Riposte laïque

    Lucien Cerise, écrivain, chercheur en sciences sociales

    Jacques Chassaing, collaborateur au site Riposte laïque

    François de Chassey, écrivain

    Jean-Paul Chayrigues de Olmetta, écrivain, président des Amis de Synthèse nationale

    Roland Curtet, responsable du MNR

    Jean-Pierre Demol, secrétaire de Nation (Belgique)

    Claudine Dupont-Tingaud, présidente du club quimpérois Agir et réagir

    Xavier Eman, essayiste, romancier, animateur de Paris-Vox

    Georges Feltin-Tracol, éditorialiste de Réfléchir et agir

    Jean-Eudes Gannat, porte-parole de Alvarium

    Nicolas Gauthier, journaliste

    Patrick Gofman, essayiste

    Hubert de Mesmay, ancien conseiller régional PACA

    Françoise Monestier, journaliste

    Thomas Joly, secrétaire général du Parti de la France

    Patrick Junca, ancien responsable identitaire

    Pieter Kerstens, chef d'entreprise

    Jean-Marie Le Pen, député européen, président d'honneur du Front national

    Christophe Lespagnon (Dr Merlin), artiste

    Juan  Antonio Llopart, édition Fides (Barcelonne)

    Claudio Mutti, directeur d’Eurasia, éditeur (Parme, Italie)

    Patrick Parment, Le Journal du chaos

    James Porazzo, éditeur (New-York)

    Arnaud Raffard de Brienne, essayiste

    Philippe Randa, écrivain, éditeur, directeur d’Eurolibertés

    Olivier Roudier, porte-parole Ligue du Midi

    Richard Roudier, Président de la Ligue du Midi

    Marc Rousset, chef d'entreprise, chroniqueur économique

    Lorrain de Saint Affrique, secrétaire général des Comités Jeanne

    Yannick Sauveur, écrivain

    Luc Sommeyre, blog Minurne

    Jacques Soulis, président du Cercle poitevin des Chats bottés

    Robert Spieler, ancien député, chroniqueur à Rivarol

    Christine Tasin, Présidente de Résistance républicaine

    Rémi Tremblay, directeur du Harfang (Canada)

    Hervé Van Laethem, porte-parole de Nation (Belgique)

    David Veysseyre, essayiste

    Pierre Vial, président de Terre & peuple

    Marc Vidal, libraire

    Marie-Jeanne Vincent, déléguée du PdF du Calaisis.

    Une nouvelle liste de signataires sera rendue publique au milieu de la semaine prochaine.

    TEXTE DE L'APPEL :

     NON À LA DISSOLUTION DU BASTION SOCIAL

    UN APPEL AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

    Le 16 février, un militant islamiste insulte l'écrivain Alain Finkielkraut. Le 20 février, au dîner du Crif, Emmanuel Macron annonce aux présents qu'il va, en conséquence, dissoudre le Bastion social, une organisation, habituellement considérée comme nationaliste révolutionnaire, qui consacre la majeure partie de ses activités à la défense de la culture européenne et à l'aide des SDF français.

    On pourrait sourire de l'inconséquence de la décision du Président de la République française si elle n'était pas, en même temps, injuste, partisane et gravement attentatoire aux libertés démocratiques essentielles.

    - Injuste, car aucun juriste sensé ne peut trouver dans les activités du Bastion social (ouverture de lieux communautaires, maraudes de soutien aux SDF, nettoyages de parcs, etc.) l'ombre du commencement d'une preuve que ce mouvement prône la violence et l'antisémitisme.

    - Partisane, car on ne peut que remarquer qu'alors qu'on veut faire dissoudre le Bastion social pour des faits et des idées qu'il ne prône pas, les groupuscules zadistes et antifas qui de manière récurrente s'en prennent aux forces de l'ordre et aux biens tant publics que privés avec une violence qu'ils revendiquent sans honte ne sont sous le coup d'aucune menace de dissolution.

    - Gravement attentatoire aux libertés démocratiques essentielles car elle remet en cause le droit a s'associer, ainsi que celui à exprimer leurs idées, de ceux qui ont le tort de professer des pensées et des comportement dissidents.

    Les signataires, qui ne partagent pas forcément les idées du Bastion social sur de nombreux points, s'inquiètent de ce lynchage démocratique d'une association qui n'a comme réel tort que d'aimer son peuple et sa patrie et demandent au Président de la République de revenir sur ses intentions (1).

    (1) - A la date de la rédaction de ce texte le Bastion social n'a pas encore été dissout.

    Cet appel s'adresse à tous...

    Vous aussi, rejoignez les signataires, cliquez ici ou écrivez à roland.helie@sfr.fr ou imprimez et retournez ce bulletin cliquez là

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Quand Michel Sapin raconte le poids des lobbys à Bercy

    « Omniprésents », « puissants », « insistants »… Dans un récent article, l’ancien ministre des Finances décrit de l’intérieur l’activité des lobbyistes au sein de la forteresse Bercy. Un récit sans langue de bois.

    Un témoignage rare. Dans la dernière livraison de la très sérieuse revue Pouvoirs, l’ancien ministre des Finances, Michel Sapin, lève un coin de voile sur un sujet qui alimente les fantasmes : l’action des lobbys à Bercy. L’actuel conseiller de François Hollande, qui connaît par cœur l’administration des Finances pour y avoir été deux fois ministre, au début des années 1990 puis entre 2014 et 2017, livre un récit sans langue de bois de la manière dont les lobbyistes assiègent en permanence la forteresse Bercy.

    « Dans tous les secteurs, et pour ceux que j’ai le mieux connus, dans les secteurs bancaires et financiers, dans le domaine de la fiscalité des entreprises, ou celui de la régulation des marchés, les représentants d’intérêts, les lobbys, sont omniprésents, souvent insistants et toujours débordants d’énergie », prévient-il d’emblée. Celui qui a donné son nom à deux lois anticorruption décrit par le menu les recettes des lobbyistes pour influer sur les décisions du ministre des Finances.

    Dîner discret et convivial

    Premier enseignement : le métier du lobbying s’est considérablement professionnalisé ces dernières décennies. La quasi-totalité des grandes entreprises et des grands patrons s’adjoignent désormais les services de cabinets spécialisés. « Souvent talentueux et habiles, ces cabinets de conseils sont très présents, que ce soit pour organiser une rencontre dans le bureau du ministre, remarque-t-il, ou, de manière plus conviviale, pour arranger un déjeuner ou un dîner propice à des échanges plus détendus et discrets. »

    Autre pratique prisée des lobbyistes : le recrutement d’anciens hauts fonctionnaires du ministère des Finances. « Les lobbys les plus influents, qui, comme des poissons dans l’eau, se trouvent les plus à l’aise dans les couloirs de Bercy, qui parlent la même langue et partagent les mêmes références, relève Michel Sapin, sont ceux qui sont dirigés ou représentés par d’anciens responsables des administrations du ministère de l’Economie et des Finances. » Dans ces officines, il n’est pas rare que l’expert de la fiscalité vienne de la direction des impôts ou que le spécialiste des sujets bancaires soit un ancien de la direction du Trésor chargée des règles du secteur bancaire.

    (…)

    http://www.fdesouche.com/1172875-quand-michel-sapin-raconte-le-poids-des-lobbys-a-bercy-challenges

  • La Révolution a créé la politique, processus d’action du pouvoir d’Etat en fonction de mots d’ordre élaborés en des sociétés de pensée

    La Révolution a créé la politique, processus d’action du pouvoir d’Etat en fonction de mots d’ordre élaborés en des sociétés de pensée

    Longtemps ignoré, Augustin Cochin (1876-1916) fut redécouvert à la fin des années 1970 par François Furet, qui montra l’intérêt de son analyse des sociétés de pensée, pour la pleine compréhension de la Révolution française. Cochin expliquait la Révolution par les lois de fonctionnement des sociétés et des groupes. Il proposait ainsi une interprétation sociologique de la Révolution, et, au-delà, de la démocratie contemporaine. Cochin est désormais intégré au club des grands historiens de la Révolution, et même des philosophes et des sociologues de la démocratie. Mais cette intégration ressemble à une récupération. Elle est le fait d’une Université républicaine acquise à une conception consensuelle de la Révolution et de la démocratie libérale, expurgée des interprétations idéologiques caractéristiques des temps où l’une et l’autre étaient l’objet de débats passionnés. Avec son analyse distancée du fonctionnement des sociétés de pensée, Cochin favorise la promotion d’une vision dépolitisée de la Révolution et de la République, l’une et l’autre étant ainsi à l’abri de la critique partisane.

    La présentation qui est ainsi faite de son oeuvre fait oublier qu’il fut avant tout et surtout un contempteur de la Révolution, inspiré par une conception thomiste de l’homme et de la société, et que s’il reconnut l’intérêt heuristique de la sociologie durkheimienne, il en récusa constamment le substrat exclusivement rationaliste et athée. Cochin n’a pas seulement rénové l’étude de la Révolution, il a rénové d’abord l’historiographie contre-révolutionnaire elle-même, en lui donnant un argumentaire moderne, compréhensible pour nos contemporains. C’est à cette tâche de réhabilitation de la pensée d’Augustin Cochin qu’oeuvre Yves Morel dans cet ouvrage.

    Voici un extrait tout à fait pertinent sur l’un des nombreux effets pervers de la Révolution :

    [L]a Révolution est à l’origine non seulement de nos institutions modernes et de notre démocratie, mais de l’apparition du politique comme domaine spécifique, autonome relativement au social et aux institutions. Ce domaine relève d’une activité exercée par des professionnels de la production non des idées, mais de leur formulation partisane en préceptes et mots d’ordre, de leur circulation et ” de la formation, sous la conduite de sociétés, clubs, partis et groupes de pression ” constitués pour conquérir le pouvoir ou l’infléchir suivant leurs vues. Et ces dernières sont de nature purement discursive et morale, et excèdent amplement les simples intérêts de classes, de corps ou d’ordres. Selon Furet, Cochin est celui qui a compris que la Révolution avait créé la politique, au sens où nous l’entendons aujourd’hui, c’est-à-dire un processus de constitution et d’action du pouvoir d’Etat en fonction d’idées ou, plus exactement, de principes, de formules et de mots d’ordre élaborés initialement en des sociétés de pensée, puis défendues et promues par des clubs et enfin incarnés par des partis. Cette conception de la politique diffère essentiellement de celle qui prévalait sous l’Ancien Régime où elle se confondait avec les vues et les décisions du pouvoir relativement aux intérêts de la nation, et ressortissant au prince situé à la tête d’une société d’ordres foncièrement organique et inégalitaire. Le prince décidait, conseillé par ses ministres. Ceux-ci, chargés de l’exécution de ses décisions, étaient recrutés le plus souvent au sein de la noblesse (d’épée ou de robe), vivier des grands serviteurs militaires, administratifs et politiques de l’Etat, ou encore du clergé, étaient des spécialistes de leurs fonctions, compétents dans l’accomplissement de leur tâche dont ils ne sortaient pas, et ne se prononçaient pas sur l’ordre politique et social qui les transcendait et dont ils étaient, sans l’ombre de la moindre discussion possible, les serviteurs naturels et dévoués, selon la volonté du roi. Exerçant certes une fonction de nature politique, le ministre n’était pas pour autant un homme politique, mais un homme d’Etat […] mettant en oeuvre sa politique […]. Il existait bien des ministres, qui ne portaient pas d’ailleurs ce titre, mais pas de “personnel politique” ou de “classe politique”. Il appartint à la démocratie de créer ces derniers ainsi que “l’homme politique”. Celui-ci se présente comme un personnage adonné à la vie politique entendue uniquement comme l’exercice du pouvoir ou d’une fonction ministérielle, mais également – voire avant tout – comme le porte-parole d’idées générales relatives à l’ordre politique et social conçu comme une libre création rationnelle de l’homme.

    https://www.lesalonbeige.fr/la-revolution-a-cree-la-politique-processus-daction-du-pouvoir-detat-en-fonction-de-mots-dordre-elabores-en-des-societes-de-pensee/

  • Il y a plus de liberté médiatique en Hongrie qu’en France

    Il y a plus de liberté médiatique en Hongrie qu’en France

    Selon Nicolas Dupont-Aignan, dans l’émission « Face aux Chrétiens » de La Croix-KTO-Radio Notre-Dame et RCF :

    « Il y a plus de liberté médiatique en Hongrie ou en Pologne qu’en France ». « Il faut arrêter avec cette espèce de salissure incroyable sur le régime de Viktor Orbán »

    Le chef du gouvernement hongrois ne se rend coupable d’« aucune dérive autoritaire ».

    « C’est une invention, une invention absolument délirante parce que simplement, Viktor Orban, la Pologne, veulent défendent leur identité ».

    Nicolas Dupont-Aignan a annoncé qu’il rencontrerait bientôt le Premier ministre hongrois, dont il souhaite que le parti « puisse rejoindre le groupe ECR » au Parlement européen.

  • Le divorce des Français d’avec la presse est aujourd’hui consommé

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    Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’État macronien actuellement en place ne recule devant rien pour protéger ses thuriféraires. Ainsi, après que le pouvoir en place a couvert pendant plusieurs semaines le barbouze Benalla, c’est aujourd’hui la chef du service politique internationale de France 24, Roselyne Febvre, qui profite de la protection d’une unité entière de CRS, suite aux menaces dont elle a fait l’objet pour ses propos délirants sur les gilets jaunes. Il faut dire que la journaliste, si tant est que ce titre puisse encore lui être appliqué, n’y est pas allée de main morte. En effet, face à ses deux collègues manifestement gênés par ses propos outranciers, madame Febvre n’a pas hésité une seconde à traiter ceux qui manifestent pour leur survie sur les ronds-points de France, depuis des mois, de « branquignols », de « racistes », d’« antisémites » et de « complotistes ». Bel exemple d’amalgame inconsidéré, de manque de vision politique et de parti pris flagrant. Pour une personne qui se prétend journaliste, donc témoin objectif et respectueux de la vérité, les limites ont, une fois de plus, été largement dépassées.

    Comment s’étonner, dès lors, de ce que le divorce d’une majorité de Français d’avec la presse soit aujourd’hui consommé ? C’est ainsi que jamais, depuis trente-deux ans, la confiance de nos concitoyens dans les médias n’a été aussi basse. Ils ne sont que 38 % (moins 10 % en 1 an) à faire confiance à la télévision, 44 % à la presse écrite et 50 % à la radio. Bien plus : les trois quarts des personnes interrogées (sondage institut Kantar SOFRES, janvier 2019) jugent que les journalistes ne sont ni indépendants du pouvoir politique ni des pressions d’argent.

    Roselyne Febvre est ainsi devenue l’illustration parfaite d’une réalité qui devient un vrai problème de société. Tout comme Nicolas Dupont-Aignan sommé de quitter le plateau de l’émission « C à vous » sur France 5 pour avoir osé dire à un certain Patrick Cohen ses quatre vérités par rapport aux relations de complicité évidente que le journaliste entretient avec le pouvoir en général et Macron en particulier.

    Face à ces chiffres sans appel et aux prises à partie régulières dont les journalistes sont l’objet sur le terrain de la part de membres du corps social, qu’il s’agisse de gilets jaunes, de syndicalistes ou de simples travailleurs, n’importe quelle autre corporation s’interrogerait. Mais pas la presse. Persuadée de détenir le pouvoir – ce qui, dans une certaine mesure, n’est malheureusement pas faux -, convaincue de dire la vérité, qui n’est bien souvent que sa vérité. Encouragée, pour une partie d’entre elle, par un pouvoir politique qui a bien compris l’intérêt que cela représente pour lui, la presse est, aujourd’hui, coupée de la population.

    Dans ce contexte, faute d’un lectorat qui lui préfère désormais les médias alternatifs, voire même les informations relayées par les réseaux sociaux, nos médias survivent à coups de subventions et continuent de faire comme si de rien n’était, monopolisant les plateaux télé et les unes des journaux pour leur simple compte. C’est ainsi que l’on assiste, de plus en plus souvent, à des émissions hors-sol auxquelles participent les inféodés au système, souvent les mêmes, et où toute forme de contradiction est bannie au nom d’un prêt-à-penser venu d’en haut.

    Dans ce contexte, les forces de l’ordre, décidément mangées à toutes les sauces, n’ont pas fini de garder les studios de télévision et les locaux de presse et de devoir protéger des journalistes ineptes.

    Olivier Damien

    http://www.bvoltaire.fr/le-divorce-des-francais-davec-la-presse-est-aujourdhui-consomme/

  • L’illisible stratégie américaine en Syrie

    L’illisible stratégie américaine en Syrie

    Article d’Antoine de Lacoste sur Boulevard Voltaire :

    L’État islamique (ou Daech) est militairement vaincu. Après avoir conquis et administré, par la terreur, de vastes territoires à cheval sur l’Irak et la Syrie, l’ancien califat ne défend plus que deux kilomètres carrés de territoire à Baghouz, près d’Hajin, au sud-est de la Syrie.

    La chute de ce dernier réduit est imminente… depuis plusieurs mois. La bataille d’Hajin a en effet commencé en septembre.

    Après six mois d’une laborieuse progression, les fantassins kurdes des FDS, appuyés par l’armada aérienne de la coalition, piétinent toujours devant les derniers irréductibles du califat. Certes, de nombreux civils sont toujours sur place ; des prisonniers également. Et, selon une tactique éprouvée après des années de guerre, les djihadistes ont creusé un vaste réseau de tunnels, ce qui compliquera les ultimes combats.

    Mais tout de même ! Les avions américains, selon leur habitude, ont déversé des milliers de bombes sur ce tout petit territoire dont il ne reste pas un bâtiment debout. Les combattants de Daech n’ont plus un véhicule leur permettant de lancer des opérations-suicides ou de contre-attaquer. La dernière tentative, faite à bord de pick-up, a été totalement annihilée par l’artillerie française, disposée à quelques kilomètres de là.

    Alors, que se passe-t-il ? Tout simplement ce que le colonel Legrier a expliqué dans l’article qui lui a valu tant de reproches de la part du ministre Florence Parly. Les bombes ne suffisent pas ; elles sont même contre-productives en exaspérant la population civile, première victime de ces frappes massives. Quant aux fantassins kurdes, leur professionnalisme n’est guère démontré (ils se sont débandés à chaque offensive de Daech) et leur combativité est en chute libre. Pourquoi mourir au profit d’un allié et protecteur qui annonce qu’il va bientôt vous abandonner ?

    Cette piteuse fin de campagne montre toutes les limites de la stratégie américaine. Pour reconquérir Raqqa et Mossoul, le Pentagone a choisi de les détruire, tuant des milliers de civils. Que n’aurait-on entendu si les Russes avaient procédé ainsi à Alep ou dans la Ghouta ! Au cours des reconquêtes syriennes appuyées par l’aviation russe, seuls les immeubles abritant des combattants étaient visés.

    Alors, bien sûr, ce petit réduit va finir par tomber. Mais quelle victoire politique pour Daech ! Une poignée d’hommes mettant en échec l’armada de la coalition pendant des mois, voilà qui ne peut qu’alimenter l’aura de l’État islamique.

    Plus personne ne comprend la stratégie de l’Amérique, si elle existe d’ailleurs : après avoir longtemps soutenu en sous-main des rebelles prétendument modérés, elle les a finalement abandonnés ; puis elle a envoyé 2.000 hommes et des moyens aériens considérables pour appuyer les Kurdes contre Daech : elle annonce, finalement, qu’elle s’en va, avant la fin de la bataille. Et dans le même temps, elle annonce qu’elle restera en Irak pour surveiller l’Iran, ce qui a naturellement soulevé un tollé à Bagdad.

    Tout cela révèle une confusion sidérante mais aussi de profonds désaccords entre les différents centres de pouvoir américains.

    Le bilan américain au Proche-Orient est décidément accablant.

    https://www.lesalonbeige.fr/lillisible-strategie-americaine-en-syrie/

  • Emmanuelle Ménard : « Ce défilé de femmes voilées, en cette journée de la Femme, était juste une provocation »

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    8 mars, Journée internationale de la femme. À cette occasion, Emmanuelle Ménard, députée de l’Hérault, a voulu rendre hommage à une belle figure de femme, Jacquette de Bachelier, qui vivait à Béziers aux XVIe et XVIIe siècles. Par ailleurs, la députée explique pourquoi la municipalité de Béziers a décidé d’interdire un stand de femmes portant le voile islamique à l’occasion du Salon de la femme et du bien-être.