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lobby - Page 873

  • ALAIN ESCADA, PRÉSIDENT DE CIVITAS, RÉPOND À L'APPEL CONTRE LA DISSOLUTION DU BASTION SOCIAL

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    De jour en jour le nombre des réponses à l'appel lancé par Synthèse nationale contre la menace de dissolution du Bastion social proférée par Emmanuel Macron lors du dîner du Crif augmente. Les dernières reçues sont :

    Alain Escada, Président de l'Institut Civitas

    Pierre Gillieth, écrivain, directeur de Réfléchir & agir

    Clotaire De La Rue, journaliste à Nous Sommes Partout

    Gérard Letailleur, écrivain

    Jean-Claude Rolinat, écrivain, grand voyageur.

    Vous aussi, signez cet appel cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Au bonheur des djihadistes

    6a00d8341c715453ef0240a46e0f24200d-320wi.jpgLa France et l'Europe se trouvent en situation de guerre, avec ceux qui se réclament, quant à eux, du djihad. Il s'agit de l'un des piliers traditionnels de l'islam sunnite. Ils l'entendent comme une guerre sainte[1]. Mais cette réalité semble condamnée à demeurer dissimulée, par les commentateurs médiatiques agréés, d'un voile d'hypocrisie et d'un manteau d'ignorance.

    La première manipulation de l'opinion consiste évidemment à mentionner seulement le terrorisme, qui n'est qu'un moyen : on ne fait pas la guerre aux armes, mais à ceux qui les utilisent et à la puissance qui les commande.

    Un "Livre noir et blanc du terrorisme en Europe" a été présenté le 6 mars au Parlement européen. Rédigé par Mme Maite Pagazaurtundua ce rapport fait état de 753 personnes tuées, depuis 2000, par des terroristes en Europe et de 1 125 Européens hors du continent. 120 Européens ont ainsi perdu la vie à New York le 11 septembre 2001, mais c’est en Afghanistan, que l'on enregistre le plus grand cimetière d’Européens avec 632 morts.

    Pour des raisons sans doute compréhensibles, cette eurodéputée espagnole, ayant quitté le Pays basque du fait des crimes et menaces de l'ETA, incorpore cette organisation, plus ou moins marxiste-léniniste, dans la même rubrique que le djihadisme. Rappelons qu'en tout état de cause Euskadi Ta Askatasuna s'est dissoute en mai 2018.

    Et il importe dès lors de souligner que, sur toute la période, le tableau de chasse des islamo-terroristes compte 84 % des victimes .

    C'est donc bien face à cet ennemi qu'il s'agit de mobiliser.

    Au lendemain de l'agression islamiste de Condé-sur-Sarthe, on se doit de rappeler certaines composantes de la situation à laquelle la France se trouve confrontée.

    Commençons par l'insuffisance des moyens de toutes les forces appelées à maintenir l'ordre, et notamment ceux de l'Administration pénitentiaire.

    À l'Assemblée nationale ce 6 mars, Mme Cécile Untermaier[2], a pu interpeller le garde des Sceaux sur ce qu'elle considère comme "la question centrale" car, dit-elle, "avec un surveillant en moyenne pour 2,5 détenus, la France a le plus mauvais taux d'Europe !". Ridiculement la secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique, Brune Poirson se gargarise cependant de ce qui ne va pas tarder à être accompli, mais qui ne l'est toujours pas : "Il y a un plan qui est en train d'être mis en œuvre pour faire plus pour ces surveillants et mieux encadrer les détenus radicalisés." En attendant Damien Abad, député de l'Ain, rappelle sur BFMTV que "les Français sont fouillés quand ils prennent l'avion pour partir en vacances… Mais les épouses des radicalisés islamistes rentrent librement dans nos prisons !", et son collègue LR de l'Yonne, Guillaume Larrivé déplore : "La rupture avec les années Taubira n'a toujours pas été faite".

    On ne doit pas perdre de vue, non plus, l'indulgence médiatique dont bénéficie une certaine voyoucratie. Les émeutes de Grenoble en témoignent. Durant quatre nuits une partie de la ville s’est transformée en zone de guerre. Une pluie de cocktails Molotov, lancés depuis les barres HLM, s’est abattue sur les policiers, accompagnés de tirs tendus de feux d’artifice, de bombes agricoles, de guet-apens, d'embuscades, de lynchages sur les réseaux sociaux. Le tout témoignant d'une volonté affichée de massacrer et de tuer du flic ou du pompier.

    Ce racisme anti-flic s'accompagne aussi d'un contexte de haine antichrétienne et antifrançaise, qui s'exprime dans la profanation scandaleuse de la basilique des rois de France vandalisée à Saint-Denis, son orgue dégradé, ses vitraux brisés. Il ne s'agit pas d'un cas isolé. Bien au contraire, la vague de profanation d'églises catholiques ne cesse de s'amplifier.

    Plus généralement, nous citions dans l'Insolent du 12 mars[3] la présidente de la région Île de France. Elle considère que la situation explosive des banlieues requiert une intervention. Mais cela semble ressortir dans son esprit de moyens surtout matériels.

    On aimerait pourtant que soit prise en compte, dans cette situation de guerre à laquelle l'Europe doit faire face, la dimension culturelle, la volonté de nous combattre coûte que coûte, de ceux qui ne doivent pas être vus comme des citoyens à récupérer mais comme des ennemis.

    Citons ici, pour conclure, le reportage publié ce 9 mars par L'Orient le Jour[4] :

    "On se vengera, il y aura du sang", le groupe État islamique "va rester et s’étendre". En fuyant son ultime réduit dans l’Est syrien, des djihadistes promettent un retour en force de l’organisation ultraradicale en passe d’être vaincue. Des milliers de personnes, dont de plus en plus d’éclopés et de blessés, continuent d’abandonner la petite poche de l’État islamique dans le village de Baghouz, aux confins orientaux de la Syrie. Parmi eux, de nombreux hommes et femmes refusent de reconnaître la défaite inéluctable des derniers djihadistes acculés.

    Plus significative peut-être, la réaction des compagnes des djihadistes, au moins aussi virulentes, que certaines bonnes âmes entendent faire revenir en France avec leur progéniture, mérite d'être reproduite :

    Faisant mine de jeter leurs chaussures, près d’une dizaine de femmes prennent à partie les journalistes, lançant des pierres sur les caméras. "Nous sommes sortis mais il y aura de nouvelles conquêtes", "L’État islamique va rester et s’étendre", "On se vengera et il y aura du sang jusqu’aux genoux", hurlent-elles.

    Après avoir passé la nuit à l’extérieur près de Baghouz, sur une position des Forces démocratiques syriennes qui mènent l’offensive contre les djihadistes, ces femmes seront transférées vers les camps de déplacés du Nord-Est syrien. "Tu ne lis pas le Coran ? Tu n’as pas honte ?" lance l’une d’entre elles, agrippant la tresse d’une journaliste aux cheveux découverts. "Dieu maudit la femme qui ressemble à un homme", crie une autre. D’autres femmes, assises par petits groupes à même le sol, se montrent plus discrètes. Mais lorsqu’elles sont interrogées, elles reprennent le même discours : "On attend la victoire, si Dieu le veut"(...)

    Oui cela s'appelle la guerre. Il faut la gagner.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] cf. Le recueil de hadith d'El Bokhari, le Çahih, traduit sous le titre de "L'Authentique tradition musulmane. Choix de h'adiths" éd. Fasquelle 1964 pages 205 à 212.
    [2] Députée socialiste de Saône-et-Loire.
    [3] cf. "Le centre droit a-t-il un avenir ?" note 1.
    [4] sous le titre "En Syrie, le califat chancèle mais ses partisans rêvent d’un retour sanglant"

    https://www.insolent.fr/

  • Gros sabots: le parlement parle de la Russie et de la Turquie…

    hemicycle-parlement-europeen-strasbourg-300x150.jpgEuroatlantistes de droite et de gauche main dans la main: Euractiv s’en faisait l’écho hier, avec  402 voix pour, 163 contre et 89 abstentions, les eurodéputés ont adopté une résolution, confirmant la situation qui prévaut depuis 2014, à savoir que « la Russie ne peut plus être considérée comme un partenaire stratégique (pour l’Union européenne) »; « l’UE ne peut plus envisager un retour progressif à une relation normale tant que la Russie n’applique pas complètement l’accord de Minsk et ne restitue pas son intégrité territoriale à l’Ukraine. » Le document que l’on croirait rédigé par un think tank neocon ou recopié sur une tribune de BHL ou de George Soros, spécifie que l’UE « doit être prête à imposer des sanctions plus drastiques à l’égard de la Russie.» « (Il)  inclut une longue liste d’actions entreprises par le Kremlin qui vont à l’encontre du droit international et des droits de l’homme, notamment l’intervention russe en Syrie ou l’ingérence dans des pays tels que la Libye et la République centrafricaine et ses multiples violations en Ukraine.» Poursuivant dans un veine propre à réjouir Emmanuel Macron et ses autres soutiens Young leaders, lesdits députés « ont déclaré être  très inquiets des liens entre le gouvernement russe et les partis et gouvernements populistes et d’extrême droite en Europe, tels que le gouvernement hongrois et ont appelé à la création d’un mécanisme européen permettant de vérifier l’origine des financements des partis politiques ainsi qu’à l’adoption de mesures visant à « empêcher que certains partis et mouvements soient instrumentalisés pour déstabiliser le projet européen de l’intérieur ». Suivez mon regard! Et dans le cas bien improbable ou cette résolution n’aurait pas été assez claire, celle-ci «réaffirme» avec une légèreté pachydermique « que la Russie n’a pas de droit de veto sur les aspirations euro-atlantiques des nations européennes » (sic)  et « invite les autorités russes à condamner le communisme et le régime soviétique, ainsi qu’à punir les auteurs de leurs crimes et méfaits.»

    «Le Parlement européen a également exprimé ses inquiétudes à l’égard du projet Nord Stream 2, expliquant que le gazoduc reliant la Russie à l’Allemagne en passant par la Baltique pourrait occasionner une dépendance plus importante de l’UE au gaz russe et menacer le marché unique»… Vraiment?  Un projet certes défendu par Berlin mais qui a surtout le grand inconvénient d’irriter fortement Washington… mais pas de parano ni de complotisme déplacé braves gens!, ce doit être un hasard.

    Mercredi, toujours à Strasbourg, une majorité de députés européens (370 voix pour, 109 contre et 143 abstentions), ont demandé la suspension des négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne. Les eurodéputés, a rapporté le site de Francetvinfo, «se disent très préoccupés par le mauvais bilan de la Turquie en matière de respect des droits humains, d’Etat de droit, de liberté des médias et de lutte contre la corruption, ainsi que par le système présidentiel tout-puissant. »

    «Il ne s’agit pas pour le moment d’un arrêt pur et simple (le processus d’adhésion de la Turquie dans l’UE a été enclenchée officiellement dés 1963 avec sa candidature à la Communauté Economique Européenne, NDLR) , mais d’un avertissement » note cet article. Il est indiqué que « le ministère turc des Affaires étrangères (a critiqué) un texte qui montre clairement le manque de vision du Parlement européen, ajoutant que cette résolution non contraignante ne signifiait rien pour Ankara. Sur twitter, le porte-parole (de l‘AKP, le parti au pouvoir) a accusé le Parlement européen de regarder le monde par l’étroite fenêtre de l’extrême droite

    Que nenni a précisé le rapporteur du texte, l’eurodéputée socialiste néerlandaise Kati Piri ( groupe S&D). «Ankara a fait la sourde oreille à nos appels répétés au respect des droits fondamentauxJe suis consciente que mettre un terme aux négociations d’adhésion n’aidera pas les démocrates en Turquie. Pour cela, les dirigeants européens doivent utiliser tous les outils à leur disposition pour faire pression sur le gouvernement turc.» Nous avons bien compris que pour nos vertueux progressistes, dans cette UE qui a refusé, par humanisme certainement, de réaffirmer les racines chrétiennes de l’Europe, il suffirait que les règles démocratiques soient mieux respectées, que la Gay pride, la PMA, les unions homosexuelles soient institutionnalisées, que le génocide arménien soit commémorée chaque année pour transformer ce pays asiatique et musulman en pays parfaitement européen

    En août dernier, nous rapportions les propos d’Emmanuel Macron à la conférence des ambassadeurs de France. Il affirmait à cette occasion que l’«on ne peut pas construire l’Europe sans réfléchir aux relations avec la Russie et la Turquie», arguant qu’il s’agirait de « sortir de l’hypocrisie » vis-à-vis d’Ankara en ne promettant plus aux Turcs une adhésion à l’UE, mais plus raisonnablement un partenariat stratégique. »

    Nous l’avons souvent écrit sur ce blogue, cette adhésion de la Turquie à l’UE ( à laquelle un nombre croissant de Turcs ne croient plus ou ne veulent plus) a été freinée par des opinions publiques européennes vent debout contre cette éventualité. Et cette période incitait les européistes à envoyer un signal de (pseudo) fermeté, à ne pas donner du grain à moudre aux méchants populistes avant les élections européennes de ce 26 mai.

    Il est aussi patent que les critiques contre la Turquie émanent aussi des instances bruxelloises qui s’inquiètent de la dérive autoritaire, des atteintes aux droits-de-l’homme, voire de l’agressivité et des menées géopolitiques d’Ankara; pour ne rien dire du chantage opéré par l’Etat turc qui a réclamé trois milliards d’euros à l’UE pour empêcher les centaines de milliers de migrants qui campent sur son sol de se répandre en Europe.

    Nous nous étions fait le relais d’une tribune signée par le député européen socialiste français Gilles Pargneaux, l’universitaire new-yorkais Alon Ben Meir et la journaliste d’investigation kosovare Arbana Xharra.  Ils écrivaient que « la Turquie est passée de meilleur allié de l’Occident, de l’OTAN et de l’Union européenne à un partenaire ambigu et revanchard (…). » « La dérive anti-libérale et anti-occidentale d’Erdogan » doit conduire à « mettre fin au processus d’adhésion de la Turquie à l’Union (…). Il ne peut y avoir de renforcement commercial entre l’Union et la Turquie sans qu’il n’y ait une amélioration de la situation des droits de l’Homme (…). L’influence grandissante de la Turquie dans les Balkans ne peut être ignorée (…). L’interventionnisme turc dans les mosquées en Bosnie, en Albanie et en Serbie représentent les derniers avatars de cette influence néo-ottomane, teintée d’Islam politique, de la Turquie vers l’Europe. Ceci pose d’autant plus question que la plupart de ces pays sont en phase de négociation pour accéder à l’Union européenne. »

    Autant dire que ces dernières années, les propos et avertissements de Bruno Gollnisch n’ont pas pris une ride: «si l’Europe se définit par l’adhésion à des valeurs communes laïques qui sont celles en gros de l’individualisme libéral et des droits de l’homme , alors effectivement à ce compte il n’y a pas de raison de ne pas l’étendre jusqu’au Zaïre le jour où ce pays pratiquera la démocratie parlementaire ! C’est là qu’on voit bien, sans déformation et sans exagération, que dans l’esprit de ces gens là, l’Europe n’est qu’une espèce de plate-forme commune qui a vocation à s’entendre de plus en plus, dans laquelle, à condition de respecter une règle sacrée qui est celle de l’ouverture et du métissage, n’importe quel pays pourrait finir par entrer ». C’est bien là tout le problème, voire le projet

    https://gollnisch.com/2019/03/14/gros-sabots-le-parlement-parle-de-la-russie-et-de-la-turquie/

  • Zemmour a raison : « Christianisme et islam, la fausse égalité »

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    CHRONIQUE - L'égalité mise entre les deux sert la nouvelle stratégie des militants islamistes qui veulent s'approprier la France. (Figaro Magazine du 8.03). Mais surtout, Zemmour rappelle le rôle essentiel du Christianisme dans la formation de la France. De sorte qu'on ne peut traiter sur un pied d'égalité dans notre pays le Catholicisme et l'une quelconque des autres religions.  LFAR

    « L'idée est de mettre sur le même plan les deux religions pour faire oublier que c'est le christianisme qui a fait la France »

    Cela devient une habitude. Un réflexe. Quand on l'interroge sur les voiles islamiques imposées à des petites filles, le député LREM Aurélien Taché les compare aux serre-tête des jeunes filles dans les familles catholiques traditionnelles.

    Un an plus tôt, Christophe Castaner, alors délégué général de La République en marche, avait lui aussi évoqué les «voiles catholiques que portaient nos mamans». Formulation qu'il avait volée (et non voilée), presque mot pour mot (lui parlait de sa grand-mère) à Alain Juppé. On arrive ainsi, cerise sur le gâteau (ou sucre sur le loukoum), à Marlène Schiappa qui, quelques jours avant Taché, voyait une « convergence idéologique » entre « la Manif pour tous » et les « terroristes islamistes ». Et quand des protestations s'élèvent contre le « hijab running » de Decathlon, les uns et bien d'autres dénoncent « l'hystérie » anti-islamique qui gagne le pays.

    Cette « convergence idéologique » entre élus macroniens, ou apparentés comme Juppé, n'est pas un hasard. Peut-être pas une stratégie concertée, mais une communion de pensée. Pour ces gens-là, l'islam n'est rien d'autre qu'un christianisme des Arabes. Par ignorance, ils veulent croire qu'une religion en vaut une autre, qu'elles sont toutes à jeter dans le même sac des « opiums du peuple » ; ils parleraient volontiers des « trois religions du Livre », sans savoir qu'ils reprendraient ainsi une formule coranique. Ils ignorent qu'ils ne parleraient pas de laïcité sans le christianisme et que pour l'islam, laïcité signifie incroyance.

    Aurélien Taché dit tout haut ce que le gros des troupes LREM pense tout bas lorsqu'il dénonce « le républicanisme guerrier » antimusulman, sans se rendre compte qu'à une « islamophobie » prétendue, il répond par une « christianophobie » décomplexée.

    L'idée de ces « islamophiles » est de mettre sur le même plan les deux religions pour faire oublier que c'est le christianisme qui a fait la France tandis que l'islam envisage de la défaire pour mieux la refaire.

    L'égalité mise entre les deux sert la nouvelle stratégie des militants islamistes qui veulent s'approprier la France. D'où la phrase du salafiste à Alain Finkielkraut : « La France, elle est à nous. » D'où la formule récente de la novlangue universitaire et médiatique sur les « quartiers populaires » de banlieue.

    Certaines féministes, encore trop peu nombreuses, se rendent compte - enfin - que ces femmes voilées ne sont nullement soumises à leurs maris ou à leurs pères, mais sont des militantes qui veulent marquer la présence de l'Islam dans la rue, afin de démontrer sa force, et contraindre les « sœurs » musulmanes à les imiter. Cette logique séparatiste concerne aussi les hommes qui arborent avec ostentation leur djellaba pour se rendre à la mosquée.

    Ce militantisme islamique se sert de nos libertés et de notre compassion très chrétienne (les références mielleuses à nos « mamans » pour ces mères voilées qui accompagnent les sorties scolaires, que le ministre de l'Éducation n'a pas pu interdire à cause de la révolte de sa majorité parlementaire) pour imposer leur idéologie totalitaire. La Macronie, au nom de « l'État de droit » et du « refus de l'islamophobie » est bien l'idiot utile de ce projet conquérant.  

  • La propagande apocalyptique de La République en Marche pour les européennes

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    De mieux en mieux, ou de pire en pire. C’est selon. « Vous n’avez pas le choix ». Pas d’autre choix que de voter Emmanuel Macron aux élections européennes le 26 mai prochain. Voter Emmanuel Macron, enfin, façon de parler. Il ne sera pas candidat, forcément, mais c’est du pareil au même : Buzyn, Poirson, embrassez qui vous voulez, la vraie tête de liste de La République en Marche sera Emmanuel Macron. La preuve, la campagne est lancée et l’on ne sait pas encore qui sera la tête de gondole.

    « Regardez notre époque, regardez là en face et vous verrez que vous n’avez pas le choix » : c’est justement ce que nous dit Emmanuel Macron dans le clip de lancement de campagne de La République en Marche. Un extrait du fameux « discours de La Sorbonne ». Des paroles proférées sur un ton incantatoire, menaçant, osons le mot… prophétique ! Dieu merci, diront certains, nul n’est prophète en son pays… « Vous n’avez qu’un choix simple, celui de choisir de laisser un peu plus de place à chaque élection aux nationalistes, à ceux qui détestent l’Europe. Et dans cinq ans, dans dix ans, ils seront là. » Comme les envahisseurs. Des paroles mais aussi des images : catastrophe naturelle, émeute, défilé d’extrême droite, migrants, bidonvilles, mer polluée, barbelés, Salvini, drapeaux FN, chars d’assaut, Bannon et, brochant sur le tout, évidemment, Marine Le Pen… « Nous les avons déjà vu gagner. Ici. » Et le clip d’enchaîner d’une image de la présidente du Rassemblement National, d’abord en couleur puis en noir et blanc, à celles, aussi en noir et blanc, de ces femmes et hommes déblayant les décombres dans l’immédiate après-guerre (ils n’ont pas dû oser les camps de concentration). Comprendre de cet enchaînement (car, on est bien d’accord, il s’agit bien d’un clip de campagne pour des élections) : Marine Le Pen, c’est le chaos, la haine, les catastrophes naturelles, la pollution de la planète, la guerre, le malheur – Ach, la guerre, grosse malheur ! L’Apocalypse, c’est maintenant, si vous ne votez pas pour moi ! Ils n’ont pas osé ou pas eu le temps ou pas les moyens, allez savoir, mais on sent bien que s’ils avaient pu ajouter la pluie de sauterelles ou de crapauds, ils l’auraient fait. Plus c’est gros, plus ça passe.

    Puis le clip, enchaîne sur Schuman signant le traité de Rome, la destruction du mur de Berlin (comme si l’Union européenne y avait été pour quelque chose…), Vaclav Havel, Mitterrand-Kohl main dans la main, Chirac embrassant Walesa. Tiens, ils n’ont pas osé De Gaulle. Bizarre. Rien cependant sur l’ex-Yougoslavie des années 90, il est vrai, triste démonstration que l’Europe, ce n’est pas nécessairement la paix… Et enfin, l’appel à la jeunesse, encore la jeunesse, toujours la jeunesse, forcément la jeunesse. Faut reconnaître, c’est de la belle ouvrage. Et puisque, de façon subliminale, ce clip évoque les pires heures de notre histoire, comment ne pas se dire que, finalement, le docteur Goebbels, en matière de propagande, était un petit amateur. Encore un peu, et l’on avait Emmanuel Macron marchant sur les eaux du Rhin, main dans la main avec Merkel.

    La question maintenant est de savoir si cette « propagande absolument délirante », pour reprendre les mots de Natacha Polony, n’est que de la grosse propagande qui tache, ou bien si elle correspond vraiment aux convictions profondes de ses instigateurs. A bien y réfléchir, ce serait le pire.

    Si vous voulez vous faire peur, voir le clip : ici

    Georges Michel

    http://www.bvoltaire.fr/la-propagande-apocalyptique-de-la-republique-en-marche-pour-les-europeennes/

  • Dans Rivarol de cette semaine Robert Spieler appelle à soutenir lia campagne contre la menace de dissolution du Bastion social

    1840536640.jpgLe 20 février, au dîner du Crif, Emmanuel Macron avait annoncé qu'il allait dissoudre le Bastion social, une organisation hautement sulfureuse puisqu'elle consacre la majeure partie de ses activités à la défense de la civilisation européenne et à l'aide aux SDF français. Malgré les fermetures de leurs locaux, souvent sous couvert de normes administratives, le Bastion social avait courageusement résisté.

    Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale a, dans un esprit unitaire et trans-courants, pris l'initiative de lancer une pétition demandant au Président de la République de ne pas prendre une "décision injuste, partisane etgravement attentatoire aux libertés démocratiques essentielles." On lit en introduction de cet appel : "Les signataires, qui ne partagent pas forcément les idées du Bastion social sur de nombreux points, s'inquiètent de ce lynchage démocratique d'une association qui n'a comme réel tort que d'aimer son peuple et sa patrie et demandent au Président de la République de revenir sur ses intentions".

    De nombreuses personnalités de la mouvance nationale, nationaliste et identitaire, dont Jean-Marie Le Pen, ont d'ores et déjà signé cet appel contre la dissolution du Bastion social. Rivarol, bien entendu, s'y associe. Manifestez vous aussi votre soutien en envoyant un courrier avec vos coordonnées à Synthèse nationale 9, rue Parrot (CS 72809) 75012 Paris.

    Rivarol, n°3368, du 13 mars 2019

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Alex Newman explique les raisons de la migration de masse


    Voici la retranscription d’un entretien avec Alex Newman publié par The New Americansur le thème de la migration de masse souhaitée par le « Nouvel Ordre Mondial » dans les pays occidentaux. La vidéo renvoie vers une publication certainement passionnante sur l’« Etat profond».– J.S.

    Un entretien avec Alex Newman sur les raisons de la migration de masse
    Bill Jasper, TNA : Avec l’ONU, Peter Sutherland et George Soros ont été déterminants pour déclencher la crise des migrants en Europe en 2015. Comment ce processus s’articule-t-il avec le Nouvel Ordre Mondial et le rôle joué par l’Union européenne ?
    Alex Newman :

    Il est intéressant que vous ayez mentionné le nom de Peter Sutherland : je vois que vous avez le communiqué de presse diffusé par les Nations unies après l’entretien mené avec lui alors qu’il était représentant spécial de l’ONU pour les migrations. Il a déclaré lors de cet entretien que les frontières sont un obstacle, qu’il faut se débarrasser des « vaches sacrées » de la souveraineté nationale et que nous devons nous rendre compte que les Etats-nations qui se cachent derrière des murs sont derrière nous. Il nous faut avancer vers le Meilleur des mondes (ce n’est pas le terme qu’il avait employé) – en substance, une seule humanité gouvernée par une seule entité. Je pense que nous avons eu affaire là à la meilleure synthèse présentant le véritable plan en cours.
    Avant tout, il faut savoir qu’ils mentent. Je crois qu’il est important de l’établir. D’abord, ils ont essayé l’angle humanitaire, affirmant avoir un vrai souci de tous ces gens qu’il fallait faire entrer en Europe et aux Etats-Unis par le biais de l’ONU. C’est si visiblement frauduleux que cet argument n’est plus employé. Trump a fait remarquer lors de son discours à l’assemblée générale de l’ONU que nous pouvons supporter un nombre bien plus considérable de vrais réfugiés, dès lors qu’ils sont proches de nous. Une étude d’un chercheur suédois aboutit à cette estimation : on peut supporter de 25 à 50 fois plus de réfugiés en Jordanie, en Turquie, au Liban qu’on ne peut en établir en Suède, en Allemagne ou aux Etats-Unis. Si leurs préoccupations étaient véritablement d’ordre humanitaire pourquoi n’aider qu’un 50e de ces gens en les amenant aux Etats-Unis, en Suède, en Allemagne ou en France ou n’importe quel autre pays ? C’est absurde, et ce n’est pas humanitaire du tout. Dans le même temps, on fait du tort à leurs pays d’origine. On en sort des gens prudents qui pourraient y retourner pour y monter de nouvelles affaires, pour les expédier vers un nouveau pays. Cela n’a rien d’humanitaire.
     Ce n’est pas davantage humanitaire que de faire exploser leur pays au départ. A regarder les pays qui produisent ces réfugiés, tous sans exception – dès lors qu’il s’agit de réfugiés véritables – sont des pays détruits par les mondialistes. La Libye n’était certes pas un paradis sous Kadhafi, mais c’était un pays stable et les gens y vivaient leur vie, ils y avaient leur foyer, ils n’étaient pas tirés comme des lapins ni vendus comme esclaves. Même chose en Syrie : les chrétiens pouvaient librement y rendre leur culte à Dieu, ouvertement et paisiblement. Ils constituaient une minorité de 10 %. Le pays est aujourd’hui en ruines et les gens se font massacrer. Même chose en Irak…

    La migration masse ne se justifie ni par l’humanitarisme ni par l’économie
    TNA : Ce que vous dites à propos des chrétiens mérite d’être souligné. Les personnes les plus en danger, ceux qui méritent le plus le statut de réfugiés sont les chrétiens qui restent dans ces pays. Ce sont eux qui ont subi des discriminations de la part de l’ONU et de l’Union européenne. On ne les a acceptés qu’à toutes petites proportions et ils sont régulièrement massacrés.

    A.N. : En effet, lorsqu’ils font leur entrée dans les soi-disant camps de réfugiés de l’ONU, ils sont battus, persécutés, torturés, et souvent tués. Autant dire qu’ils évitent d’y entrer. C’est une tromperie complète que de dire qu’il est « humanitaire », ce processus constitué par les efforts mondialistes en vue d’importer des millions de personnes.
    Leur deuxième idée a été de dire : nous en avons besoin car nous n’avons pas assez de monde pour faire le travail nécessaire. En Europe la population est trop vieille, il n’y a pas eu assez de bébés, les retraites vont s’effondrer. Mais voilà une nouvelle tromperie massive et gigantesque ! La quasi-totalité des études qui se sont intéressées à cette question constatent que ces nouveaux arrivants vont peser indéfiniment sur le contribuable à l’avenir. Il n’y a pas de moment où l’on peut se dire qu’après, disons, 20 ans, ils seront devenus contributeurs nets au Trésor public. Pour autant que nous puissions savoir, c’est en tout cas ce que je pense, il y aura indéfiniment un déficit net du trésor. Si vous vous faites des soucis à propos de votre future retraite, ou sur le point de savoir qui fera le travail que les Allemands, les Français ou les Américains refusent, c’est que vous avez été pris pour un pigeon. Il ne s’agit en aucun cas d’une bonne solution à ces problèmes. L’automatisation pourrait en régler certains, tout comme le fait d’avoir davantage d’enfants – mais il faudrait arrêter de faire du lavage de cerveau parmi les jeunes en leur expliquant qu’ils aggravent le réchauffement global, et tout ce qu’on leur raconte à l’école. C’est nous qui sommes trompés dans cette affaire.

    Destruction de la civilisation chrétienne occidentale
    A quoi correspond en réalité le plan ? Il n’est pas humanitaire et sur le plan économique il n’est pas défendable. Alors, pourquoi ? Je crois que la réponse est très claire. Je crois que Victor Orban, Premier ministre hongrois, l’a explicité de la manière la plus forte et la plus éloquente : le vrai plan est la destruction de la civilisation chrétienne occidentale et le sabotage de l’Etat-nation. Car ce qui se passe, dans une grande partie des plus grosses villes européennes, c’est que les autochtones deviennent minoritaires dans leur propre cité : Francfort, Londres, Malmö… la population autochtone y est déjà une minorité.
    Alors, que va-t-il se produire ? Un beau jour, ces autochtones vont se réveiller et se demander ce que signifie d’être par exemple allemand. Personne parmi ces gens ne parle notre langue, nous n’avons pas la même religion, nous n’avons pas la même histoire, nous n’avons pas la même culture, ni les mêmes valeurs, ni les mêmes croyances, pourquoi avoir un pays qui s’appelle Allemagne ?

    TNA : Au sein de l’UE, un grand nombre de personnes favorables à ce plan disent qu’il faut s’y résigner, et ne pas y avoir d’Allemand ou d’Anglais tels que nous les connaissons. La nouvelle norme, c’est la civilisation internationale multiculturelle.
    A.N. : Et après, ils racontent qu’ils aiment la diversité ! Incroyable ! Ils éliminent l’authentique diversité et après ils nous disent qu’ils aiment la diversité !
    Traduction

    Anne Dolhein

    https://reinformation.tv/alex-newman-raisons-migration-masse-dolhein-90366-2/

  • Leur Europe n’est pas un but, c’est une construction sans fin

    Leur Europe n’est pas un but, c’est une construction sans fin

    Quand l’Union européenne se montre incapable de résoudre une crise (financière, migratoire…), les européistes ont une solution toute trouvée : il faut plus d’Europe. Dans son ouvrage sur le mensonge de la construction de l’Union européennePhilippe de Villiers montre bien qu’il ne s’agit pas là d’une déviance par rapport au projet originel, ni une trahison de la volonté des “Pères fondateurs”, mais que cette fuite en avant est présente dès le début. L’auteur évoque une discussion avec Jean Foyer, qui lui disait :

    Ce sont les démocrates-chrétiens, disciples de Schuman, qui font tourner la machine crantée. Ils nous expliquent que ce n’est pas grave, que ce n’est qu’un petit cran de plus. Et on paie au cran suivant. Ils appellent ça la méthode Monnet […] C’est lui qui a théorisé l’Engrenage. Les Anglos-Saxons parlent, eux, du spin over effect, l’effet de débordement. Tout cela vient du traité de Rome, qui appelait à “un processus créant une union sans cesse plus étroite”. Leur Europe n’est pas un but, c’est une “construction” sans fin ; elle se définit par son propre mouvement. Ce traité a été pensé, écrit même, pour faire coulisser un noeud coulant invisible. Il suffit de resserrer chaque jour le noeud : celui dont les juristes, les commissaires, tiennent la corde, et plus encore le noeud prétorien, le noeud des juges qui vous glissent la corde autour du cou. L’Europe nous a mis entre leurs mains.

    Et plus loin, Philippe de Villiers ajoute :

    Chaque crise engendrée par l’intégration ne promet d’être résolue que par un surcroît d’intégration. Euro, migrations, commerce : plus on ouvre les frontières, plus on multiplie la méfiance et les difficultés entre pays différents embarqués ensemble, plus il faut alors règlementer et donc transférer de pouvoirs vers des organes supranationaux. Sur chaque sujet, c’est le même cycle infernal. Il n’est pas accidentel. C’est la stratégie du gouvernement par le chaos. Jacques Delors l’a théorisée sous le nom de “crise bénéfique”, selon laquelle chaque crise est une bonne raison de franchir un nouveau pas vers plus de supranationalité.

    Gouverner par le chaos ? Les lecteurs attentifs du Salon beige se souviendront certainement de deux recensions récentes, l’une sur le mondialismel’autre sur la franc-maçonnerie. Cette coïncidence n’est sans doute pas un hasard.

    https://www.lesalonbeige.fr/leur-europe-nest-pas-un-but-cest-une-construction-sans-fin/

  • La BCE ouvre les vannes pour retarder l’explosion à venir

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    Par Marc Rousset    

    L’économie mondiale va tout droit dans le mur car elle ralentit en dépit du laxisme monétaire des banques centrales, de l’hyper-endettement et des déficits publics des États.

    Au terme de sa réunion du 7 mars 2019, la BCE vient de laisser ses taux directeurs inchangés à 0 % jusqu’à la fin de 2019, au lieu de l’été 2019, et même très probablement jusqu’à 2020. Elle s’engage également à réinvestir sur le marché obligataire l’intégralité des remboursements de titres arrivant à l’échéance déjà à l’actif de son bilan,« pendant une période prolongée après la date à laquelle elle commencera à rehausser ses taux » , ce qui, en langage clair, signifie : pas avant 2021 ! Il est même précisé :« aussi longtemps que nécessaire pour maintenir les liquidités favorables et un degré élevé de soutien monétaire », ce que l’on pourrait traduire par : « pour l’éternité ».

    Et, cerise sur le gâteau, pressentant l’explosion à venir du côté des banques et de l’État italien, la BCE va encore beaucoup plus loin que la Fed américaine. Elle s’engage à perpétuer, de septembre 2019 jusqu’à mars 2021, une série d’opérations de refinancement exceptionnels TLTRO (Targeted longer-term refinancing operations) à taux zéro, voire négatifs, pour sauver les banques européennes, et plus particulièrement italiennes, menacées de faillite immédiate. La BCE nous assure qu’elle n’est pas à court d’instruments, mais ses digues semblent bien fragiles face à l’endettement public et privé qui continue d’augmenter tandis que la croissance économique ralentit de la zone euro jusqu’à la Chine et au Japon.

    En réalité, la crise économique a déjà commencé depuis 2015, date du premier ralentissement de la Chine. La situation se dégrade lentement d’une façon inexorable, tout comme la grenouille dans la casserole d’eau froide qui ne prend pas conscience de la mort qui approche lorsque l’on augmente d’une façon faible mais continuelle la température. Suite au surendettement mondial, le cygne noir déclencheur peut apparaître n’importe où. L’OCDE vient de constater, par exemple, que la dette obligataire des entreprises dans le monde a doublé en dix ans et met en doute leur capacité à rembourser les obligations. Le ratio d’endettement mondial est de 318 % du PIB, soit 49 % de plus qu’avant le pic de la faillite de Lehman Brothers. Selon certains experts, l’épargne mondiale serait en train de s’assécher.

    Bruxelles presse Rome de redresser la barre « avec des perspectives économiques qui s’assombrissent » et « une dette publique qui ne devrait pas diminuer dans les années à venir », tandis que le revenu citoyen démagogique du Mouvement 5 étoiles est lancé. La mesure devrait profiter à 1,3 million de personnes pour un revenu de 421 euros. Le risque est de détourner du travail de nombreux bénéficiaires, d’alimenter le travail au noir et d’enrichir la mafia, très impliquée dans des activités de main-d’œuvre pas chère. Quant à la banque Carige, elle supprime un quart de ses effectifs, souhaite réaliser une augmentation de capital de 630 millions d’euros, mais a échoué à lever 400 millions.

    Les États-Unis, malgré la hausse de droits de douanes, affichent un déséquilibre commercial, en 2018, de 621 milliards de dollars tandis que le déficit commercial avec la Chine s’est aggravé à 419,2 milliards de dollars. La croissance chinoise, qui était de 14,2 % en 1992, sera de seulement 6,2 % en 2019. Le montant des prêts intérieurs chinois dépasse les 230 % du PIB. Les États-Unis ralentissent tandis que l’empire du Milieu s’essouffle et empile les dettes, avec 50 millions d’appartements inoccupés, soit 22 % du parc immobilier national. Les exportations japonaises de composants et robots vers la Chine ont diminué de 17,4 %, nonobstant les menaces douanières de Donald Trump aux États-Unis.

    Le monde entier est tombé dans le piège des taux bas et de l’argent gratuit. Quand l’argent n’a plus de prix, tout le monde s’endette ! La croissance ne repose plus que sur la dette et l’émission laxiste de monnaie par les banques centrales pour injecter des liquidités. Sans les banques centrales, l’épargne ne pourrait pas financer les déficits publics des États et les besoins d’investissement des entreprises. Les taux d’intérêt devraient être aujourd’hui à 20 % et non pas à 0 % ! Avec 250.000 milliards de dollars de dettes à travers la planète, 1 % d’augmentation des taux d’intérêt correspond au PIB de la France ; le remboursement devient donc impossible.

    Le monde et la zone euro sont entrés dans une période où les banques centrales ne peuvent plus remonter les taux, ce qui prendra fin par l’explosion du Système, l’hyper-inflation vénézuélienne et la perte totale de la valeur des monnaies, avec un seul survivant : l’or.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • L'appel contre la menace de dissolution du Bastion social rassemble des nouvelles signatures

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    Plusieurs centaines de patriotes indignés cliquez ici par l'annonce faite par le président de la République, Emmanuel Macron, lors du dernier dîner du Crif (un conseil prétendu "représentatif" des juifs de France) au mois de février de dissoudre le Bastion social, ont d'ores et déjà signé l'appel lancé par Synthèse nationale contre cette menace inconsidérée.

    Le Bastion social est en effet un mouvement de jeunes nationalistes qui a, comme d'autres, l'audace de s'élever contre l'assassinat programmé par l'hyperclasse (politique, économique et médiatique) de notre nation et celui de notre civilisation. Lorsqu'il a été créé, il y a deux ans, le BS a fait beaucoup parler de lui en occupant, durant quelques semaines, avant d'en être délogé par la police, un immeuble abandonné dans le centre de Lyon. Il voulait en faire un foyer d'accueil pour Français en détresse. Le BS appliquait ainsi concrètement les principes solidarises identitaires. Depuis, il a ouvert dans plusieurs villes (Chambéry, Strasbourg, Clermont-Ferrand...) des locaux dans lesquelles des permanences sociales sont tenues. Certains de ces locaux ont été attaqués par les chiens de garde du Système que sont les antifas sans que cela n'émeuve les "bien-pensants institutionnalisés".

    En fait, le combat mené par ces jeunes gens est apparemment insupportable pour le Pouvoir en place car il met le doigt là où cela fait mal, à savoir la paupérisation grandissante du peuple français. La Défense des intérêts des nôtres avant ceux des autres étant, pour les nationalistes, une priorité absolue.

    Nous ne pouvions donc pas rester muets face à la prétention présidentielle de dissoudre le BS. Voilà pourquoi nous avons pris l'initiative, à quelques uns, de lancer il y a une semaine cet appel qui a déjà reçu de nombreux soutiens aussi bien de personnalités (élus, responsables politiques, associatifs, écrivains, journalistes, éditeurs, artistes... cliquez ici) que de patriotes et de non-conformistes.

    Enfin, il faut savoir que le Président Jean-Marie Le Pen recevra en fin d'après-midi ce mardi une délégation du Bastion social à Strasbourg où il siège actuellement au Parlement européen.

    Roland Hélie

    Directeur de Synthèse nationale

    Si vous souhaitez signer cet appel cliquez ici

    ou retournez-nous ce bulletin cliquez là

    Aujourd'hui, nous publions quelques noms de nouveaux signataires : 

    Gabriele Adinolfi, Président de l'Institut Polaris (Rome)

    Gaston Alcide, écrivain

    Serge Ayoub, ancien président du mouvement Troisième voie, lui-même dissout en 2013

    Alain de Benoist, éditorialiste de la revue Eléments

    François Bousquet, directeur de la Nouvelle librairie

    Patrick Cocriamont, ancien député belge

    Thierry Dreschmann, libraire

    Franck Buleux, écrivain normand, directeur de la collection Les Cahiers d'Histoire du nationalisme

    Pascal Eysseric, directeur de la rédaction d'Eléments

    Philippe Josselin, mathématicien

    Patrick Lusinchi, directeur artistique d'Eléments

    Massimo Magliaro, directeur de Nova Historica (Rome)

    Jacques Mayadoux, ancien responsable de l'Union des lycéens nationalistes

    Bernard Plouvier, écrivain

    Joël Provansal, Afrique du Sud

    Claudette Rose, retraitée de l'Aviation civile

    Alain Sanders, écrivain et journaliste à Présent.

    Pour en savoir plus cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/