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lobby - Page 924

  • Ce que démontre le débat britannique

    6a00d8341c715453ef0240a4464c20200c-320wi.jpgLe 12 mars, M. Gilles Le Gendre, président du groupe La République en Marche à l'Assemblée nationale, administrait une nouvelle fois la preuve de son étonnante ingénuité. Il déclarait ce jour-là que le débat sur le Brexit à la chambre des Communes démontre que "si on fait de l'Europe un otage de politique intérieure, on va à la catastrophe".

    Or, cet éminent représentant de l'actuelle majorité parlementaire macronienne devrait savoir que l'Europe, conçue comme une union d'États, n'est jamais sortie, depuis le traité de Rome de 1956, de ce genre d'interférences. Le mélange n'a jamais cessé entre les considérations politiques intérieures propres à la scène politique de chaque pays et les décisions prises dans le cadre des réunions intergouvernementales, au mépris bien souvent des votes du Parlement européen.

    Et, aujourd'hui, tous les subtils méandres de la politique de Londres devraient aussi nous éclairer sur divers aspects de la crise des démocraties, y compris dans la patrie du parlementarisme.

    Le régime britannique n'a en a guère connu d'une semblable ampleur, même dans les périodes antérieures de "parlement pendu". Par cette expression – "hung parliament" – on désigne outre Manche l'absence de majorité en faveur de l'un des deux partis dominant la vie politique, pratiquement de façon alternative, depuis ce que les Anglais appellent la Glorieuse Révolution de 1688[1].

    La question irlandaise a certes pu, à plusieurs reprises, déstabiliser le système, y compris à l'époque des guerres napoléoniennes[2].

    Puis, les conservateurs incorporèrent les libéraux unionistes etc.

    En 1910, le rejet du budget par la chambre des Lords provoqua un imbroglio qui a conduit depuis par la domination des Communes.

    C'est dans les années 1920, que les travaillistes se substituèrent aux anciens whigs et devinrent la principale force d'alternance. Conduits par Ramsay McDonald, éphémère premier ministre en 1924, ils arrivèrent en tête en 1929 avec 287 sièges, une majorité relative contre 260 aux tories, qui disposaient de 412 députés dans la chambre sortante, les libéraux n'en obtenant que 59. Travaillistes et libéraux consolidèrent ainsi une alliance dite lib-lab[3], aux racines très anciennes.

    En Angleterre comme dans tous les pays démocratiques le système ne fonctionne correctement que sur une base bi-partisane de fait. S'il est aujourd'hui perturbé c'est tout simplement que la manœuvre de David Cameron, d'absorber l'électorat UKIP, a échoué sur le référendum promis aux eurosceptiques et perdu, de justesse.

    Le pari s'était révélé gagnant en 2015. Aux élections législatives UKIP fut réduit à un seul député.

    Un jeu analogue avait été remporté par les conservateurs dans le cadre de leur alliance avec les libéraux-démocrates lors de la législature précédente entre 2010 et 2015.

    Las, le pari gagnant de la veille a pris les apparences d'un "pari stupide" en 2016. Et aujourd'hui, tout le monde croit de bon ton de ne parler qu'avec condescendance de ce Premier ministre, au bilan pourtant si remarquable entre 2010 et 2016, et qui avait réussi à redresser, en particulier sur le terrain du chômage, la situation plus que médiocre laissée par son prédécesseur Gordon Brown.

    David Cameron était persuadé, comme l'étaient aussi, dans la période précédant le vote, la plupart des commentateurs agréés, et notamment les fameux marchés financiers, dont on dit toujours qu'ils ne se trompent jamais, que le référendum se traduirait par une majorité favorable au maintien de la Grande Bretagne dans l'Union européenne.

    La victoire inattendue du Brexit le 23 juin 2016 – si facile à "prévoir après coup" – ne peut pas vraiment lui être imputée.

    La principale leçon à tirer du débat britannique c'est qu'en démocratie ce ne sont pas les bureaux qui décident, mais les urnes, c'est-à-dire le peuple dans sa diversité.

    On peut trouver compliquée la marche actuelle d'une opinion partagée entre plusieurs partis, et pas seulement deux, et divers courants, entre Londres et le reste de l'Angleterre, mais aussi, ne l'oublions jamais, entre plusieurs nationalités, le vieux royaume d'Écosse et les six comtés de l'Irlande du nord.

    On ne devrait pas, en France, ricaner mais plutôt admirer la résilience de ces institutions britanniques défiant à nouveau les siècles.

    L'Histoire recommence toujours... Elle frappe à nouveau, insolemment, à la porte.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] cf. "Les deux révolutions d'Angleterre" par Edmond Sayous
    [2] Face à la révolution française, à partir de janvier 1793, une partie importante des anti-révolutionnaires, ralliés à la lutte contre le jacobinisme, se sont opposés aux discriminations anti-catholiques en Irlande. Ralliés au groupe conservateur, sans pour autant se dire tories, c'était la position de Burke et de William Pitt le Jeune. Celui-ci démissionna de 1801 à 1804, en raison de l'opposition de la Couronne à toute remise en cause de la religion d'État. Pitt envisageait de supprimer certaines restrictions légales frappant les catholiques. Le très pieux George III considérait que leur émancipation aurait violé son serment de maintenir l'Angleterre protestante.
    [3] Plus tard, en 1977 une situation analogue de hung parliament se reproduisit : elle conduisit au catastrophique ministère Callaghan. En 1979, celui-ci fut balayé par Margaret Thatcher.

    https://www.insolent.fr/

  • ONU. La France privée de droit de veto par l’Allemagne ?

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    Par Pierre Boisguilbert, journaliste spécialiste des médias et chroniqueur de politique étrangère ♦ Selon les médias subventionnés, c’était hier encore une grossière “Fake news”. Aujourd’hui, la transformation du siège de la France au Conseil de sécurité de l’ONU en un siège partagé est ouvertement évoquée par l’Allemagne.

    On connait depuis longtemps la perfide Albion, égale à elle-même ; mais voici maintenant la perfide Allemagne de Merkel.

    Signé dans une discrétion suspecte, le traité d’Aix-la-Chapelle a été pour les médias du système un moyen d’attaquer les droites souverainistes françaises en les accusant de véhiculer des fake news.
    Il est vrai qu’ annoncer la vente à l’Allemagne de l’Alsace et de la Lorraine au-delà même de la Moselle de 1870 était assez surréaliste.
    Moins évident, le renforcement de l’Allemand sur cette terre française d’influence historique germanique, sur lequel règne un flou inquiétant.

    Mais voila que le dernier point, c’est-à-dire la suppression du siège de sécurité donné à la France à la fin de la Seconde Guerre mondiale, revient en force. Et là, pas d’infox mais une offensive Merkel. Une OPA hostile sur notre statut de grande puissance. Certes, ce n’est pas l’Allemagne vaincue qui va remplacer la France soi disant victorieuse. Mais le siège cent pour cent français depuis 1945 deviendrait un siège européen à la demande de Berlin. Nous risquons de perdre la seule chose qui compte dans le « Machin », le droit de veto. On attend une réaction de Macron.

    La chancelière allemande a en effet apporté le 11 mars son soutien à des propositions pour l’Europe de son parti conservateur, qui se démarquent de celles du président français, prônant notamment un siège européen unique au Conseil de sécurité de l’ONU.
    Angela Merkel a souligné que ce siège devait avoir pour vocation de « réunir les voix européennes au Conseil de sécurité de l’ONU », et donc de faire disparaître le siège dont dispose la France pour elle seule ?
    « Je pense qu’il s’agit d’un très bon concept pour l’avenir », a déclaré la chancelière à Berlin à propos des propositions de réformes de l’Union européenne publiées au cours du week-end par celle qui l’a remplacée en décembre à la tête du parti démocrate-chrétien allemand (CDU), Mme Annegret Kramp-Karrenbauer, surnommée AKK.

    Cela ressemble à une gifle aux propositions européennes du président Macron qui ont été un bide absolu chez nos partenaires d’Ouest en Est. Sa lettre aux Européens démontre finalement que sa stratégie d’être le guide de l’Europe des progressistes est mort-née.

    A cela on peut ajouter que l’Allemagne souhaite la suppression du parlement de Strasbourg si cher aux Français. Emmanuel Macron a quant à lui proposé la création d’un « bouclier social » pour les Européens et évoqué dans ce contexte une (illusoire) « même rémunération sur le même lieu de travail et un salaire minimum européen, adapté à chaque pays ». L’Allemagne est contre.

    Finalement, Angela Merkel apparaît comme plus hostile à Macron que le Hongrois Orban et l’Italien Salvini. On voit bien qu’un siège européen au Conseil de sécurité, dans l’état actuel de division de l’Europe, est une stupidité.

    Les Anglais, grâce au Brexit, ne sont pas concernés et vont sauver leur veto mondial… Mais ils n’auraient de toute façon jamais accepté la proposition Merkel. Espérons que la France aura la fermeté de dire non à un recul supplémentaire de son rôle mondial déjà si affaibli.

    Quand au « renouveau de l’Europe par le couple franco-allemand » que nous avait promis Emmanuel Macron, il est interdit d’en rire.

    Pierre Boisghilbert 12/03/2019

    https://www.polemia.com/onu-la-france-privee-de-droit-de-veto-par-lallemagne/

  • Allemagne: des crimes contre les migrants sont dissimulés pour «éviter de créer des préjugés»

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    Les autorités d’un district de l’Allemagne rurale ont dissimulé une longue liste de crimes de demandeurs d’asile, y compris le viol, les voies de fait et les abus sexuels sur enfants, afin de ne pas «susciter des préjugés», aurait-on allégué.

    Selon des chiffres internes de la police, 117 infractions pénales ont été commises dans des logements de réfugiés à Boostedt, dans le nord de l'Allemagne, au cours des trois derniers mois, et des migrants du tiers monde hébergés dans d'autres logements de la municipalité ont été répertoriés comme suspects de 23 autres crimes.

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  • Le Samedi Politique : Philippe de Villiers sur la déconstruction européenne

     
     

    Dans un nouvel ouvrage mené en forme d’enquête, Philippe de Villiers revient aux sources de la construction européenne. Il plonge au cœur du mythe de ce que l’histoire a nommé les Pères Fondateurs de l’Europe, Jean Monnet et Robert Schuman, pour proposer une lecture inédite : l’ADN de l’Union Européenne porte en elle les racines de la déconstruction.

    A quelques mois des élections, il décrypte les étapes successives qui ont rythmé l’UE pour la dessiner telle qu’elle est aujourd’hui : morcelée, tiraillée et dévitalisée.

    https://www.tvlibertes.com/le-samedi-politique-philippe-de-villiers-sur-la-deconstruction-europeenne

  • États-Unis : Ilhan Omar et l’implosion du parti démocrate

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    Le parti démocrate est le parti des très riches et des très pauvres, prenant en sandwich le parti républicain, celui des PME et leurs salariés. Cependant que l’establishment des deux partis représente le parti unique de la mondialisation. Ce système est maintenant bousculé.

    Voici la nouvelle génération d’élus démocrates, qui ne respectent pas les vieux : Ilhan Omar, Alexandria Ocasio-Cortez, Rashida Tlaïb virevoltent ainsi d’une controverse à l’autre, avec le soutien de l’ardente féministe islamiste Linda Sarsour. À force de réprimander le « White privilege » et la « White male toxicity », le fantasme s’est implanté dans les têtes nouvelles selon lequel les États-Unis sont un pays illégitime fondé sur l’esclavage et sur le génocide amérindien, formules maintenant exportées par Washington sur la planète avec un complice : Israël. Vision assez parallèle à celle du « nouveau » Labour britannique.

    L’accusation d’antisémitisme n’est d’aucun effet, ou presque, sur les têtes nouvelles. Et, pire encore, elle se retourne contre l’émetteur.

    Ilhan Omar, élue du Minnesota, née à Mogadiscio (Somalie), réfugiée aux États-Unis, imperméable à la culpabilisation, vient de prouver, avec ses amies, qu’elles mènent Nancy Pelosi et les élus juifs démocrates du Congrès par le bout du nez. Ilhan Omar était connue pour son agit-prop, tweetant en 2012 qu’Israël avait « hypnotisé le monde » et invoquant Allah pour « réveiller le peuple et l’aider à voir clair dans les exactions d’Israël » (Politico Magazine, 8 mars). Depuis son élection de 2019, elle a lancé une bombe. Politico Magazine précise : « Argumentant que les élus américains soutiennent Israël à cause des donateurs juifs, la parlementaire tweetait : “C’est le Benjamin, Baby”, faisant allusion au billet de 100 dollars. »

    Protestations unanimes, et demi-excuses (Ilhan Omar y inclut une critique de l’influence du lobbying et de l’argent sur les élus en général). Impavide, elle relance ensuite le thème en présence de Tlaïb : « Je veux parler de l’influence politique dans ce pays qui considère qu’il est OK de pousser [les élus] à faire allégeance à une puissance étrangère. »

    La réaction immédiate des establishments a été de condamner ce propos pour antisémitisme (car reprise de la vieille insinuation selon laquelle les élus juifs ne sont pas patriotes). Puis silence radio. Puis assaut de contre-feu de Linda Sarsour désignant la réaction de la Speaker Nancy Pelosi comme « emblématique du féminisme blanc ». Puis assaut d’Alexandria Ocasio-Cortez pour déplacer le sujet sur le racisme anti-latino. Puis réaction gênée de Pelosi (Ilhan Omar est jeune et ne comprend pas l’impact de ses mots). Puis vote d’une résolution du Congrès sur tous les « -ismes » et « -phobies », défendue par les élus juifs démocrates pris en sandwich, et attaquée par les républicains comme extrêmement dilutive. Trump déclare : « Le parti démocrate est devenu le parti de l’antisémitisme. »

    Mais Ilhan Omar et ses amies ont retourné la situation, replaçant l’islamophobie au premier plan. Et elle resserre d’un cran (source : Daily Mail) : « La séparation des familles et les cages des enfants aux frontières… c’est Obama… comme les drones autour du monde… » Elle poursuit : « Les politiques de Trump sont mauvaises. Mais bien de ses prédécesseurs avaient aussi de mauvaises politiques. Ils étaient seulement plus raffinés que lui […] nous voulons que personne ne soit exonéré de meurtre pour sa belle gueule. » La « jeune » élue sait changer de sujet… Pauvre Obama !

    André Archimbaud

    http://www.bvoltaire.fr/etats-unis-ilhan-omar-et-limplosion-du-parti-democrate/

  • Joachim Véliocas : « La direction d’Etam a exclu une employée résistant à l’entrisme islamiste »

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    Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, une femme voilée s’est plainte d’avoir été discriminée à l’embauche dans un magasin Etam, ce qui a valu une mise à pied à la responsable du magasin.

    Joachim Véliocas, de l’Observatoire de l’islamisation, analyse ce qu’il considère comme une « offensive islamiste ».

    Après Décathlon®, nouvelle polémique autour des vêtements islamiques. Une femme voilée prétend avoir été discriminée à l’embauche par une employée de la marque Etam. Que pensez-vous de cette polémique ?

    Cette polémique intervient une semaine après la sortie d’Emmanuel Macron sur le sujet, lors du grand débat dans le Sud-Ouest. Il avait répondu à une femme voilée qui s’inquiétait de ne pas trouver d’emploi qu’il ferait tout pour faire cesser la discrimination à l’embauche des femmes voilées en particulier. Il avait dit qu’il ferait même du testing pour traquer les entrepreneurs qui refuseraient d’embaucher des femmes voilées.
    J’avais expliqué à votre antenne que les règlements intérieurs peuvent tout à fait interdire le port du voile.
    Dans le cas d’Etam, c’est une Marocaine voilée jusqu’aux oreilles qui, deux jours après la Journée de la femme, se plaint de ne pas avoir obtenu un entretien d’embauche auprès de la responsable d’une boutique Etam. Dans une vidéo, cette femme dit qu’elle avait envie de gifler la responsable en raison de son racisme. Au passage, je ne savais pas que l’islamisme était une race… L’erreur technique de la responsable du magasin est, en fait, d’avoir balayé d’un revers de main tout entretien.
    Etam doit certainement avoir un règlement intérieur sur les tenues, en particulier pour les vendeuses. Or, le règlement intérieur commence au moment où le salarié commence à travailler. Il faut donc tout de même accepter un entretien pour leur expliquer le règlement intérieur. Après cela, la direction d’Etam a été harcelée. Ça a pris la forme d’une chasse en meute par les officines anti-islamophobie. Le directeur général d’Etam s’est excusé platement et a annoncé une enquête interne et la mise à pied de la responsable du magasin. C’est incroyable ! Cette dame est victime d’une offensive islamiste face à laquelle la direction d’Etam a été totalement poreuse.

    La puissance des réseaux sociaux induit finalement que l’e-réputation d’une société prime sur son règlement intérieur et sur le droit au sens large…

    Avec les réseaux sociaux, les choses vont très vite. Et l’e-réputation d’une société est, en effet, importante. Néanmoins, les messages ne sont venus que d’un seul camp. S’il y avait eu plus de messages du camp des républicains et des clients Etam eux-mêmes, ils n’auraient probablement pas réagi comme cela. C’est l’effet de sidération. Ils ont été sidérés face à cette attaque soudaine et massive.
    Je pense qu’ils ont fait un très mauvais choix. Je pense que certaines femmes françaises vont désormais refuser d’aller chez Etam pour avoir mis à pied un employé qui résiste à l’entrisme islamique.

    On a l’impression que ce milieu-là sait se mobiliser sur les réseaux sociaux. On l’a vu encore dernièrement avec l’élu du 18e arrondissement Pierre Liscia qui a refusé de serrer la main de Rachid Nekkaz. On a l’impression que ce réseau-là sait formidablement bien se mobiliser sur les réseaux sociaux.

    En France, il y a environ deux millions de binationaux Algériens, plus des Algériens tout court. Les Algériens, en Algérie, peuvent également interagir sur les réseaux sociaux à distance. Le pauvre Pierre Liscia, pour avoir simplement dit à Rachid Nekkaz qu’il était complice des islamistes en payant les amendes des femmes en niqab, a été en effet victime de cette attaque. Pourtant, c’est vrai. Du moment où Rachid Nekkaz s’oppose à la loi française, qui interdit ce voile qui cache même le nez et ne laisse entrevoir que la fente des yeux, et vient au secours financier des islamistes, il est complice. Même les islamistes n’ont pas nié les faits. Ils en sont tout à fait contents. On peut donc légitimement s’interroger sur l’ampleur que cela a pris. Derrière Rachid Nekkaz, il y a toute une jeunesse. Il ne faut pas oublier que 40 % des Algériens ont moins de 25 ans. Ça représente une force énorme, d’autant que ces jeunes sont très connectés.

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/

  • LR veut encore plus d’avortements

    LR veut encore plus d’avortements

    Le député LR Bérengère Poletti a déposé un amendement au projet de loi santé qui vient d’être accepté par la commission des affaires sociales. Elle propose d’étendre la compétence des sages-femmes pour qu’elles puissent réaliser des avortements par voie chirurgicale, et non plus uniquement par voie médicamenteuse…

    220 000 avortements par, cela ne leur suffit pas.

    https://www.lesalonbeige.fr/lr-veut-encore-plus-davortements/

  • Bosnie-Herzégovine : immigration, la coupe est pleine

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    Pour plaire à Bruxelles, les pays des Balkans seraient prêts à faire n’importe quoi : renoncer à leur monnaie, abandonner leur souveraineté, calibrer la taille de leurs tomates… Il y a, cependant, une pilule qui ne passe plus dans les rues de la péninsule : celle de l’immigration.

    En ouvrant massivement ses portes à l’immigration illégale pour obtenir des salariés bon marché, l’Union européenne a demandé à la Bosnie-Herzégovine, entre autres, d’ouvrir ses frontières pour laisser passer les colonnes d’immigrés. L’Union européenne a promis qu’en faisant ainsi, Sarajevo améliorerait ses chances d’être un jour candidat au sésame bruxellois. Les Bosniens avaient compris que les migrants ne feraient que passer, ils s’étaient dit « ça ne sera pas notre problème » mais, à la veille des élections européennes, les pays de l’Union européenne ferment leurs portes et cela n’amuse plus du tout les locaux.

    Si ces immigrés avaient été guidés, par exemple, vers l’Arabie saoudite ou le Qatar, cela n’aurait pas posé de difficultés. Ces deux pays, parmi les plus riches du monde, auraient pu les accueillir convenablement, leur trouver un logement, un travail, soigner les malades… Mais la Bosnie-Herzégovine, ce n’est pas le golfe Persique. En Bosnie-Herzégovine, le taux de chômage est de 35 %, le taux de chômage des jeunes est de 60 %, et ceux qui ont la chance de travailler gagnent, en moyenne, 422 euros par mois. De plus, la Bosnie-Herzégovine est en proie à d’autres difficultés internes : la République serbe, qui forme 49 % du territoire, réclame de plus en plus son indépendance et les djihadistes, venus aider l’OTAN dans les années 1990 contre les Serbes, sont restés sur place et diffusent leur doctrine wahhabite dans des villages musulmans…

    Il y a peut-être un seul sujet qui met toutes les communautés au diapason : les migrants. Le ministre de la Sécurité Dragan Mektić annonce que 70.000 migrants en provenance de la Grèce vont arriver dans le pays. Il est très clair : « Les problèmes liés à l’immigration illégale vont croître. » Bruxelles a donné 9,2 millions d’euros à la Bosnie pour gérer les migrants, mais cela ne suffit pas et des centres d’hébergement comme à Bihać, au nord-ouest du pays, explosent littéralement. 4.000 immigrés y sont installés et la population locale, majoritairement musulmane, ne supporte plus les bagarres, l’insécurité et les trafics en tout genre.

    Il ne faut alors pas s’étonner que c’est peut-être vers la Hongrie que se tournera Sarajevo sur ce sujet. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a, en effet, proposé d’envoyer des patrouilles pour aider à contrôler les frontières du pays. Ce même Orbán, que la droite parlementaire européenne du PPE menace d’exclure de son groupe, a compris que cette campagne d’immigration massive n’apporterait rien de bon ni à l’Europe ni aux immigrés qui se retrouvent entassés dans des bivouacs de fortune sans avenir. Il n’y a que Bruxelles qui pense que cela soit une bonne idée, et en Bosnie-Herzégovine, en ce moment, on se demande si Bruxelles a vraiment tout compris.

    Nikola Mirkovic

  • La loi sur l’avortement est la plus sacralisée de la République

    La loi sur l’avortement est la plus sacralisée de la République

    De Tugdual Derville :

    ​S’il ne s’agissait pas d’un sujet sérieux, où la vie est en jeu, on pourrait rire du crêpage de stéthoscopes qui oppose le très sérieux Ordre des médecins au syndicat des gynécologues obstétriciens (ou Syngof). Tous ses membres ont reçu un mail les incitant à protester contre le plafonnement des assurances des médecins, alors qu’ils peuvent être condamnés à d’énormes réparations, allant jusqu’à 14 millions d’euros. Quinze praticiens seraient menacés par des plaintes de patients pour erreur médicale. En cause, la judiciarisation croissante, à l’américaine, des relations soignants-soignés qui entame leur confiance. De plus en plus attaqués, les gynécos sont stressés.

    Or, voilà que, pour faire pression sur le gouvernement, leur syndicat écrit à ses membres de se tenir prêts à une grève inédite : une grève des IVG. La menace n’a toutefois rien à voir avec la polémique de septembre liée aux propos de son président, le docteur de Rochambeau, déclarant qu’il avait cessé de pratiquer l’IVG parce que “c’est retirer une vie”. C’est l’ancien président du Syngof, le docteur Marty, qui revendique l’initiative du mail. Sa posture est tout autre : il n’a aucun problème avec l’avortement. Je le cite : “Nous savons que l’IVG est un sujet de société très sensible. Nous manions cette menace insupportable pour qu’on nous écoute, sinon la société s’en moque”.

    Et ça n’a pas raté. L’Ordre des médecins s’est fendu d’un communiqué qui “condamne fermement la menace” du Syngof et conteste l’attitude qui conduirait “à mettre en difficulté des femmes en se retirant de soins auxquels la loi leur donne accès”. Agnès Buzyn, ministre de la Santé, a répondu qu’elle traiterait le dossier “sereinement” tout en condamnant à son tour une “prise en otage des femmes”. Hasard de calendrier, cette controverse est née au moment où la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale discutait d’un amendement qui aurait privé les soignants de leur clause de conscience en matière d’IVG. Riposte aux propos du docteur de Rochambeau, l’offensive vient d’échouer.

    Tout cela m’inspire deux questions dont j’assume le ton iconoclaste, puisque la loi sur l’IVG est la plus sacralisée de la République. Première question : pour quelle raison ce sujet de l’avortement est-il si sensible qu’il provoque de tels emballements ? Seconde question : à qui bénéficierait une grève des IVG qui, le syndicat l’a précisé, n’aura pas lieu ? Je vois une seule et même réponse aux deux questions. Elle est comme interdite. C’est : la vie !

    https://www.lesalonbeige.fr/la-loi-sur-lavortement-est-la-plus-sacralisee-de-la-republique/

  • Des milliers de gens armés dans les banlieues selon un Préfet [Vidéo]

    Michel Auboin, ancien préfet et auteur de “40 ans dans les Cités” évoque les banlieues …
    Début de la vidéo : «Il y a des dizaines voire centaines de quartiers où il est extrêmement difficile d’entrer y compris pour la police et où le mode de vie, les relations aux autres, aux institutions, à la langue française, sont en train de s’estomper» 

    Évoquant les flux migratoires, il déclare : «Il arrive que les professeurs des écoles à la rentrée scolaire en septembre aient une classe qui n’est plus du tout la même qu’en juin à la fin de l’année scolaire. Certaines villes sont devenues des villes closes où il est difficile d’entrer et où le trafic de drogue et d’armes s’est amplifié»
    Crédit photo : DR
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