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lobby - Page 924

  • Brexit : connivence entre la majorité parlementaire britannique, européiste, et la nomenklatura eurocratique

    Brexit : connivence entre la majorité parlementaire britannique, européiste, et la nomenklatura eurocratique

    De Bernard Antony :

    Brexit or not Brexit : palinodies ?

    Il y a bien sûr une clé d’interprétation de tous les atermoiements britanniques et eurocratiques pour la mise en œuvre du « brexit ».

    La clé, c’est qu’il y a une connivence pour que celle-ci n’ait pas lieu entre la majorité de la classe parlementaire britannique, nullement en accord avec ses électeurs, et la nomenklatura eurocratique. 

    Quant à Theresa May, elle aura été une artiste dans cette conjoncture, digne de donner des leçons à Macron, car voulant, et simultanément, ne voulant pas, de la sortie de son pays du bidule bruxellois. Et voici que le président du Conseil Européen, Donald Tusk, va à son secours en proposant un report « flexible » de 12 mois pour la mise en œuvre du Brexit. Ce qui aurait bien sûr pour effet de faire encore élire des députés britanniques au Parlement européen qui, une fois élus, n’auront pas envie d’en sortir…

    Il faut bien sûr que Tusk obtienne la semaine prochaine l’accord des 27 dirigeants des pays membres de l’UE. Gageons que ce sera le cas, sauf veto de Macron.

    Après quoi, beaucoup d’eau coulera sous les ponts de Londres et de Strasbourg, et peut-être la conjoncture paraîtra-t-elle favorable à Theresa May (ou à son successeur ?) pour tenter un autre référendum ?

    Sur le débat d’hier au soir entre les têtes de liste pour les élections européennes.

    C’est mal parti pour madame Loiseau ! Je me garderai bien de tomber dans la facilité, d’ironiser, tellement son personnage se prête à la caricature. Cette pauvre dame qui n’a pas eu la décence de demeurer dans sa charge de ministre ferait peut-être meilleure figure dans le cinéma en jouant par exemple quelque personnage de second rôle de Simenon.

    Hier au soir, il lui manquait d’évidence de pouvoir tricoter tranquillement. À la vérité, elle ne faisait pas médiatiquement le poids en comparaison de la pétulante et jolie petite peste de la France Insoumise, ou encore de Jordan Bardella, tranquillement sûr de lui.

    La désignation de madame Loiseau me confirme dans mon idée que Macron débloque narcissiquement de plus en plus, et je persiste à penser qu’il ne terminera pas son quinquennat.

    François-Xavier Bellamy est sympathique mais il fait par trop encore jeune professeur voire bon premier de la classe, très poli. Il a judicieusement apporté Homère pour parler de sa conception de l’Europe mais, pour le reste, il manquait un peu de souffle, un brin de piment tribunicien. On ne voit pas un Démosthène ni un Cicéron pointer sous Bellamy.

    Je ne sais plus lequel du calamiteux Hamon ou d’un autre de la gaucherie désunie a défendu l’idée d’une « constitutionnalisation » obligatoire dans tous les pays de l’UE du droit à l’avortement [c’était Hamon, NDMJ]. La sacralisation de l’IVG est désormais le dogme fondamental de la religion de la République du Panthéon. Ils ont bien été cinq ou six à rappeler l’insanité que « la femme doit pouvoir faire ce qu’elle veut de son corps ». Insanité, parce que justement l’embryon n’est pas « son corps » mais déjà le corps de son enfant, qu’elle a, comme toutes les femmes en voie de maternité, l’incomparable, la sublime mission de faire venir au monde et non de lui ôter la vie.

    Dommage qu’aucun autre candidat n’ait répondu aux fanatiques de l’IVG en formulant cette objection de conscience !

    https://www.lesalonbeige.fr/brexit-connivence-entre-la-majorite-parlementaire-britannique-europeiste-et-la-nomenklatura-eurocratique/

  • Mathieu Bock-Côté : « Cachez ces agresseurs que l’on ne saurait voir »

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    CHRONIQUE - L’agression d’une jeune transsexuelle place de la République à Paris, le 31 mars dernier, a frappé. Étonnamment, la victime a décidé de relativiser son agression pour éviter de troubler l’ordre diversitaire. Un ordre que les médias entretiennent savamment. [Le Figaro, 6.04]. Quant à l'exhibitionnisme systématique des membres de la communauté LGBT dont Mathieu Bock-Côté ne traite pas ici, est-il si étonnant qu'il finisse par provoquer des réactions d'exaspération pouvant aller jusqu'à l'agression ? Et pas seulement venant de mâles arabes ou musulmans. LFAR 

    « ... La dénonciation rituelle de l’homme blanc hétérosexuel est au cœur de l’imaginaire progressiste ... »

    La scène, captée par vidéo, était glaçante : à Paris, place de la République, Julia, une jeune transsexuelle, a été agressée dans la rue par une bande prenant manifestement plaisir à la persécuter.

    On pouvait y constater encore l’ensauvagement des rapports sociaux et le fond de barbarie que l’humanité porte en elle et qui peut toujours remonter à la surface. Comment ne pas se révolter devant la joie mauvaise de ceux qui se savent en situation de force et qui jouissent de l’humiliation des plus faibles ? Les grands médias, avec raison, ont rapporté l’événement en en soulignant l’extrême brutalité.

    Mais la description des faits était quelque peu laconique. Alors que les agresseurs arboraient à peu près tous le drapeau algérien, il semblait à peu près impossible de le mentionner médiatiquement, sauf pour dire que cela n’avait aucune importance. Mieux valait pérorer en général sur la situation de la tolérance en France. S’il était bien vu de se demander comment une telle violence était possible aujourd’hui, il semblait à peu près impossible de mentionner qui en était à l’origine. Ce qui était visible aux yeux de tous devait être censuré. On devine que si les agresseurs sortaient de la messe et appartenaient de près ou de loin à la droite catholique, on ne ferait pas preuve de la même pudeur dans la manière de rapporter les faits.

    De manière assez triste, Julia, la victime, a elle-même participé à cette entreprise de voilement du réel. En empruntant la novlangue de l’époque, elle dit refuser de stigmatiser l’islam et les musulmans. Cela va de soi. On ne saurait rendre une communauté dans on ensemble coupable de cette agression. Mais on ne saurait non plus décréter que ce qui est arrivé n’est pas arrivé. Comment ne pas voir là une forme d’enfermement idéologique qui empêche Julia de comprendre ce qui lui arrive ? Le propre de l’idéologie est de se radicaliser au rythme où le réel la désavoue.

    Ce n’est toutefois pas la première fois qu’une victime décide de relativiser son agression pour éviter de troubler l’ordre diversitaire. Au printemps 2017, on apprenait qu’autour de la porte de la Chapelle, il était de plus en plus difficile pour les femmes de s’aventurer sans risque. Ce nouveau climat s’expliquait apparemment par la présence massive « d’hommes » récemment arrivés dans le quartier, occupant l’espace public en le rendant inhospitalier aux femmes. La diabolisation du mâle allait de soi. Il n’était toutefois pas possible de mentionner de quels hommes il s’agissait, alors qu’on savait pertinemment qu’il s’agissait de migrants témoignant manifestement d’une conception du rapport hommes-femmes étranger aux codes les plus élémentaires de notre civilisation. Le souvenir des agressions sexuelles massives de Cologne nous revient aussi en tête.

    Ne soyons pas surpris : l’argument n’a rien de nouveau. Il y a quelques semaines à peine, Marlène Schiappa avait associé la vague récente d’agressions contre les homosexuels à l’influence souterraine de la Manif pour tous. Pour ne pas faire de lien entre insécurité et immigration, elle préférait accuser la droite versaillaise qu’elle assimilait aux islamistes. Le grand parti de l’intolérance transcenderait toutes les cultures ! La dénonciation rituelle de l’homme blanc hétérosexuel est au cœur de l’imaginaire progressiste, et qu’on ne risque rien à faire son procès.

    On trouve au cœur du système médiatique un logiciel traducteur qui fonctionne de la manière la plus simple qui soit : quand un événement vient confirmer le grand récit diversitaire, on le traite comme un fait politique, alors que s’il le compromet, on le rabat dans le domaine des faits divers. Le récit se dérègle toutefois quand ce sont les membres d’une minorité qui persécutent une représentante d’une autre minorité. S’enclenche alors presque automatiquement un processus de reconstruction du récit médiatique pour nous rappeler que la diversité, en plus d’être automatiquement une richesse, est nécessairement harmonieuse.

    L’agression de la jeune Julia nous rappelle une chose simple : le politiquement correct n’a aucune gêne à nier l’évidence la plus frappante. Ses gardiens iraient même jusqu’à nier que le soleil se lève le matin et se couche le soir s’il le fallait pour sauver le grand récit de la diversité rédemptrice. Ils le font même au nom de considérations morales supérieures : il ne faudrait pas alimenter les préjugés de ces ploucs qu’on appelait autrefois les citoyens. Mais à quel moment le mensonge par omission bascule-t-il dans le domaine des « fake news » ? Devant une telle manipulation du sens des événements, qui relève à bien des égards d’un déni de réel digne des standards soviétiques les plus exigeants, on serait peut-être en droit de parler d’une logique relevant de la désinformation. 

    Julia, une jeune transsexuelle, a été agressée dans la rue par une bande   

    Mathieu Bock-Côté 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • L’Italie rétablit la filiation naturelle dans les formulaires

    L’Italie rétablit la filiation naturelle dans les formulaires

    Le gouvernement populiste italien a rétabli cette semaine les termes de “père” et “mère” sur les formulaires pour les cartes d’identité. Matteo Salvini, vice-Premier ministre et patron de la Ligue, a salué :

    “On retrouve un peu de bon sens”.

    Le lobby LGBT, mais aussi des figures du Mouvement 5 étoiles (M5S), l’allié gouvernemental de M. Salvini, sont rapidement montées au créneau pour dénoncer la mesure.

    Ce matin, Matteo Salvini était à Paris dans le cadre d’une réunion des ministres de l’Intérieur. Il en a profité pour rencontrer Marine Le Pen, avec laquelle il prévoit d’organiser un meeting en commun vers la fin de la campagne des élections européennes.

    https://www.lesalonbeige.fr/litalie-retablit-la-filiation-naturelle-dans-les-formulaires/

  • Éric Zemmour dénonce “la volonté des minorités islamistes qui essaient de nous imposer ce délit d’islamophobie”

    Dans l’émission Zemmour & Naulleau du 4 avril – sur Paris Première -, Éric Zemmour rappelle que ce sont certains groupes islamistes qui tentent d’imposer le délit d’islamophobie pour faire taire toute critique sur l’islamisation de la France :

    L’islamophobie n’est pas un délit. C’est la volonté des minorités islamistes qui essaient de nous imposer ce délit d’islamophobie. On a le droit de critiquer l’islam, on a même le droit de détester l’islam, on a le droit d’avoir peur de l’islam, comme on a le droit de détester, de critiquer le judaïsme, le christianisme, le protestantisme, etc. […] Il ne peut y avoir de liberté d’expression que s’il y a un fond culturel commun. Or le multiculturalisme, c’est la mort du fond culturel commun. On ne peut discuter que parce qu’on a le même fond culturel commun, qu’on a appris la même histoire, qu’on a les mêmes héros, qu’on a les mêmes références culturelles. A partir du moment où on ne les a plus, on ne peut plus discuter et on se tire dessus

    https://fr.novopress.info/214201/eric-zemmour-denonce-la-volonte-des-minorites-islamistes-qui-essaient-de-nous-imposer-ce-delit-dislamophobie/

  • LREM lié à Brenton Tarrant, le terroriste de Christchurch

  • Le gouvernement cherche à dissoudre Génération identitaire

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    On n’a pas encore entendu parler de dissoudre une seule des diverses officines gauchistes et anarchistes qui organisent et exécutent la casse et l’agression des forces de l’ordre dans toutes les manifestations d’une certaine importance. Mais le gouvernement estime urgent de mettre fin à l’existence de Génération identitaire.

    Il faut dire qu’ils exagèrent. Ils s’affichent hostiles à l’islam et à l’immigration massive que nous subissons. Impardonnable, en effet ! Parmi leurs exploits récents ? L’occupation symbolique du chantier de construction d’une mosquée à Poitiers, la mise en place, symbolique aussi, d’un barrage anti-migrants à la frontière italienne et, il y a quelques jours, le déploiement, sur le bâtiment de la CAF de Bobigny, en Seine-Saint-Denis, d’une banderole réclamant que l’argent des Français aille aux Français et pas aux étrangers. Le lecteur appréciera la dangerosité de ces énergumènes. Tous les adjectifs en « phobe » existants leur sont applicables.

    La presse nous informe que « les dix-neuf personnes interpellées vendredi après l’action anti-immigration du mouvement d’ultra-droite Génération identitaire sur le toit de la caisse d’allocations familiales (CAF) de Bobigny seront jugées le 14 novembre pour entrave à la liberté du travail ». Oui, vous avez bien lu : « entrave à la liberté du travail ».

    Cet État, qui tolère presque toujours, depuis longtemps, les piquets de grève syndicaux, les blocages de dépôts pétroliers, les blocages de circulation par tout ce qui roule, les multiples grèves des transports publics, les casses de commerces, les quartiers interdits, sans se préoccuper du sort de ceux qui voudraient seulement travailler, cet État, donc, s’émeut soudain du scandale causé par ces dangereux fascistes.

    Il faut ajouter que le directeur de la CAF lui-même a dit que cet affichage a inquiété certains riverains, qui ont cru à la réalité de la mesure, et à la fin de l’état de grâce pour eux. On mesure l’émotion causée. On peut les rassurer. Il ferait beau voir que les Français aient priorité en France.

    Les élections européennes approchent. Électeurs, souvenez-vous !

    Général (2s) Roland Dubois

    https://www.bvoltaire.fr/le-gouvernement-cherche-a-dissoudre-generation-identitaire/

  • Un débat ou un peloton d’exécution ?

    Un débat ou un peloton d’exécution ?

    François Billot de Lochner a eu le courage de regarder le débat hier soir entre les têtes de listes aux européennes :

    12 candidats alignés le long du mur comme au peloton d’exécution : c’était le triste spectacle de l’Emission politique, le premier grand rendez-vous de la campagne des élections européennes ce jeudi 4 avril sur France 2. En toute sincérité, notre admiration va à tous ceux qui se sont prêtés à l’exercice de regarder ce pensum, à ce charcutage pitoyable de l’expression politique.

    En effet, chaque candidat s’est vu octroyer un temps de parole de 12 minutes. 12 petites minutes, éclatées en parcelles infinitésimales, rendant plus absconse que jamais une parole publique en mal de légitimité. Les journalistes recrutés pour l’occasion, Thomas Scotto et Alexandra Bensaïd, donnaient l’impression d’avoir échoué sur le plateau d’Intervilles, multipliant les blagues ratées pour donner aux téléspectateurs sur la voie de l’endormissement le sentiment que la politique, en 2019, c’est funIncapables d’arbitrer entre les candidats, et de faire circuler intelligemment la discussion, ils sont apparus comme des obsédés du chronomètre, au détriment du développement d’une pensée raisonnable et argumentée. Peut-on faire de la politique sérieusement quand on s’exprime par tranches de 15 secondes ? Les candidats n’avaient pas grand-chose à dire, et l’on ne sait pas précisément si c’est le manque d’idées qui a donné lieu à ce débat bégayant, ou si sa forme maladroite ne pouvait tout simplement pas accoucher d’autre chose que de propos moribonds.

    Malgré tout, qu’en retirer ? D’une manière assez étonnante, c’est très largement l’euroscepticisme qui a prévalu sur l’ensemble du débat. Le désenchantement européen est bien là. Avec une touchante naïveté – il est même étonnant que les rédacteurs en chef de l’émission aient laissé passer cela –, Alexandra Bensaïd a fait se déployer sur les écrans une magnifique infographie pour nous expliquer ingénument que l’Union européenne nous faisait perdre des milliards chaque année, et nul ne s’est amusé à la contredire. Tous, au fond, savent que cette Europe que l’on nous a tant vantée est incapable d’affronter les défis qui sont les nôtres aujourd’hui, à commencer par l’immigration et l’islamisation du contient et le désarroi identitaire dans lequel elles nous plongent. Sans oublier, évidemment, la pauvreté croissante, le chômage qui ne diminue pas, et les dépôts de bilan qui se multiplient.

    Nathalie Loiseau, la candidate LREM, comme Jean-Christophe Lagarde, tout deux les plus volontiers « européistes », avaient bien du mal à faire souffler un vent d’enthousiasme sur le plateau.

    La gauche de la gauche s’est enfoncée dans l’utopisme le plus délirant, en vantant les mérites d’une fraternité universelle à laquelle plus personne ne croit : le disque est bien rayé, et même les nouvelles têtes, comme Raphaël Glucksmann, n’ont pas l’air d’y croire.

    Pour les Républicains, la confrontation à ses adversaires a fait ressortir la fragilité de François-Xavier Bellamy, mal à l’aise pour articuler ses fameux grands principes à une pensée concrète non technocratique.

    Les politesses et les ronds-de-jambe, ironiques ou non, entre Florian Philippot, Nicolas Dupont-Aignan, Jordan Bardella et François Asselineau, ont fait vraiment mesurer à quel point un tel morcellement de la droite souverainiste est absurde. Dans le marasme général, ce dernier s’est toutefois distingué par des arguments précis et percutants contre les contradictions dans lesquelles s’empêtrent sans cesse les tenants du modèle dominant : pourquoi vitupérer contre la Hongrie et la Pologne, quand on alimente un système qui leur verse des milliards chaque année ? Pourquoi se lamenter sur les afflux de migrants, quand on préfère financer l’Estonie ou la Grèce, plutôt que d’apporter une aide au développement ciblée à destination des pays francophones d’Afrique ?

    Une chose est certaine, et dans une certaine mesure, il nous faut nous en réjouir : le système de Bruxelles et de Strasbourg a vécu, et l’ensemble de la classe politique sent confusément qu’à plus ou moins brève échéance, il faudra – enfin – penser d’abord à la France.

    https://www.lesalonbeige.fr/un-debat-ou-un-peloton-dexecution/

  • Marseille : 174 migrants mineurs non accompagnés relogés à l'hôtel

    Marseille : 174 migrants mineurs non accompagnés relogés à l'hôtel
    © Christophe SIMON Source: AFP
    Des migrants fixent une banderole devant un bâtiment du diocèse Saint-Just à Marseille, le 14 janvier 2019 (image d'illustration).

    Le conseil départemental des Bouches-du-Rhône a annoncé ce 4 avril que 174 migrants mineurs non accompagnés (MNA) avaient été relogés à l'hôtel. Certains d'entre eux avaient squatté pendant plus de trois mois un bâtiment du diocèse de Marseille.

    Après avoir squatté pendant plus de trois mois pour certains un bâtiment du diocèse de Marseille, 174 migrants mineurs non accompagnés (MNA) ont été relogés à l'hôtel ce 4 avril, a appris l'AFP auprès du conseil départemental des Bouches-Du-Rhône. Par ailleurs, six familles ont été orientées vers des dispositifs asile transitoire réservés pour elles et huit autres ont eu une proposition de nuitées en hôtel, «le temps de pouvoir leur proposer un hébergement plus pérenne», selon la préfecture. De même source, on apprend que seule une trentaine de personnes s'apprêtaient encore à passer la nuit au foyer Saint-Just. 

    «Il n'y a plus aucun MNA qui ne soit pas à l'abri», a annoncé le département dans la soirée du 4 avril, confirmant une information du site Marsactu.fr. «Les mineurs qui ont déjà une OPP [ordonnance de placement provisoire] du juge sont à l'hôtel, mais aussi ceux qui sont en attente d'évaluation, et ce jusqu'à la décision finale du juge donc ce n'est pas rien», a détaillé Anne Gautier, porte-parole du Collectif 59, qui soutient les MNA.

    Depuis le 18 décembre, à l'initiative de ce collectif d'aide aux migrants, plus de 200 personnes, dont des MNA mais aussi des familles, squattaient le foyer Saint-Just, une grande bâtisse désaffectée appartenant au diocèse. «La situation est plus compliquée pour les familles : aujourd'hui les propositions du conseil départemental concernant les MNA nous semblent plus acceptables que celles de la préfecture pour les familles», a nuancé Anne Gautier. Selon elle, «on ne propose à certaines familles que huit nuits d'hôtel, y compris à des femmes seules avec de tous petits enfants».

    Contactés par l'AFP, les services de la préfecture ont assuré que «des personnes [allaient] à l'hôtel, mais pour autant de temps que nécessaire, car leur trouver une solution pérenne prend du temps». Le diocèse, qui vient de vendre le bâtiment à un institut de formation, n'a pas ouvert de procédure judiciaire à l'encontre des squatteurs, excluant une évacuation policière du site, selon une source proche du dossier. Cette même source s'est inquiétée de «l'arrivée d'autres migrants dans le bâtiment, s'il n'y a pas de cadre juridique, ce qui rendrait la situation très compliquée».

    https://francais.rt.com/france/60704-marseille-174-migrants-mineurs-non-accompagnes-reloges-hotel

  • Gilbert Collard : « Les députés macronistes ? Des « Danette® » qui se lèvent tous ensemble ! »

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    Ce mardi 2 avril, à l’Assemblée nationale, s’ouvrait le grand débat réservé, cette fois, aux députés.

    Voici la réaction de Gilbert Collard dans les colonnes de Boulevard Voltaire. L’occasion d’évoquer avec lui l’ambiance qui règne au sein de l’Hémicycle et aussi la perspective des élections européennes.

    Qu’attendez-vous du grand débat des députés qui commence aujourd’hui à l’Assemblée nationale ?

    Rien ne pourra sortir de ce grand débat. Il est malheureusement technocratique et complètement englouti dans le formol des réunions du président de la République. Il s’est cru à un exercice répétitif de l’ENA. C’est hallucinant de voir à quel point un exercice né de la spontanéité d’une revendication populaire peut se rabougrir à une espèce de répétition technocratique et égocentrique d’un seul personnage qui pérore pendant des semaines et des semaines dans une espèce d’inaudibilité. C’est assez fascinant de voir comment la spontanéité d’un peuple peut aboutir aux rhumatismes verbaux d’un homme.

    L’élection d’Emmanuel Macron est-elle, pour vous, une erreur ?

    J’ai toujours considéré et dit qu’il allait être un Président très violent. Je pense qu’avec lui, on oscillera entre Néron et de Funès. Comme il est là pour appliquer des directives de Bruxelles et pour jouer le jeu des grandes banques avec toutes les ramifications que cela implique, il sera d’une impitoyabilité et va nous étonner d’événement en événement. Je pense qu’on s’est marré avec Hollande, on va pleurer avec Macron.

    Grand débat ou non, un léger remaniement a eu lieu. On a, notamment, assisté au départ de Benjamin Griveaux, de Nathalie Loiseau et des arrivées,au gouvernement, de la porte-parole Sibeth Ndiaye et d’Amélie de Monchalin. Ce mini-remaniement est-il significatif et traduit-il une quelconque volonté politique ?

    C’est un remaniement de repliement. Il est surtout l’expression de l’asphyxie spatiale politique de monsieur Macron, qui est obligé de faire appel à des proches parce que son espace est de plus en plus restreint. Il y a aussi des significations symboliques qui ne sont pas bonnes. Par exemple, prendre comme porte-parole une jeune femme qui a fait du mensonge en politique sa devise. Je rappelle qu’elle a dit qu’elle était prête à mentir pour le Président. Même si elle s’en est expliquée maladroitement, du reste, cela reste quand même malvenu pour quelqu’un qui va porter la parole où il faut précisément ne pas mentir.
    Le manque de délicatesse à l’égard de Simone Veil. Je dirais que les augures ne sont pas bons.

    Avez-vous l’impression qu’un semblant de dialogue ou un semblant d’opposition respectueuse s’est mis en place ?

    Malheureusement non, même s’il y en a de très bien. J’en connais quelques-uns avec lesquels j’échange très volontiers. Ils sont au Club Med ou au golf, mais pas au Parlement. On leur donne des éléments de langage, ils les répètent d’une manière souvent mécanique. Dès que quelque chose se passe à l’Assemblée, ils se lèvent. À tel point qu’aujourd’hui, j’ai crié « Debout ! Couché ! »
    C’est incroyable, au moindre bruit dans l’Assemblée, ils se lèvent. Dès qu’un orateur de leur majorité prend la parole, ils se lèvent. C’est La République en marche pour Danette !
    C’est hallucinant de les voir se lever comme cela. On pourrait les qualifier, dans l’Histoire, comme les « Danette® de la politique ».

    Prochainement se tiendront les élections européennes. On a vu Jordan Bardella extrêmement présent dans les médias. Le Rassemblement national peut-il arriver en tête ?

    Je ne pense pas qu’il y aura un envol de La République en marche, même si les sondages, auxquels je ne crois pas, même lorsqu’ils sont favorables, le prédisent.

    Cela vous fait un point commun avec Jean-Luc Mélenchon.

    Il est bon d’avoir des points communs avec les autres. C’est cela, le vivre ensemble.
    Tant que ce ne sont pas des « coups de poing » communs, ce n’est pas grave. Je pense qu’on va arriver en tête. Je n’imagine pas, sauf erreur de ma part, que la majorité critiquée, insultée, contestée puisse, en dehors des plateaux de télévision, faire le point. Je pense que nous pouvons, avec la modestie qui s’attache à toute prédiction politique, arriver en tête.

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/