Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

magouille et compagnie - Page 1115

  • Macron était bien le candidat des riches et de l’Etranger…

    France Inter révèle quelques précisions sur l’origine des fonds récoltés par Emmanuel Macron lorsque celui-ci préparait la campagne présidentielle. Il a levé près de 16 millions € entre mars 2016 et décembre 2017. Des fonds récoltés pour moitié auprès de 800 très généreuses personnes.

    Le candidat n’aurait jamais pu financer sa campagne sans une infime fraction de donateurs, fortunés. 48 % de ces 16 millions d’euros, ont été récoltés grâce à « seulement » 1 212 dons de 4 500 euros et plus. Ces gros chèques ont été d’autant plus essentiels qu’ils ont longtemps représenté l’essentiel des ressources dont disposait le candidat.

    France Inter souligne que des fonds ont été récoltés à l’Etranger. Notamment au Royaume-Uni, en tête des pays donateurs.

    Emmanuel Macron a effectué au moins quatre voyages à Londres pour y lever des fonds. Avec succès (le don moyen y est de 1 000 euros)

    En France, trois arrondissements parisiens (6e, 7e et 16e) ont fourni les plus gros dons.

    https://www.medias-presse.info/macron-etait-bien-le-candidat-des-riches-et-de-letranger/108067/

  • Le carnage des plans de départs. Carrefour, France Télévision, Air France, Caisse des dépôts… l’hémorragie continue!

    C’est un carnage à bas « bruit », un carnage silencieux, c’est celui qui se fait sur les emplois et sur le « travail » des gens.
    Partout cela craque et partout soit les entreprises font face à des mutations majeures et forcées comme c’est le cas de la grande distribution par exemple, soit elles encaissent les gains de productivité comme dans les banques ou les chaînes de télévision.
    Jamais il n’a été techniquement aussi facile de faire de la télévision.
    Entre miniaturisation, HD et autre hauts débits, là où il fallait des poids lourds entiers de matériel de la SFP, une simple mini avec marquée BFM TV est suffisante pour retransmettre en direct de n’importe quel endroit du territoire avec deux gus.
    C’est donc le carnage annoncé sur l’emploi qui commence à se matérialiser à travers des annonces de plans de départs volontaires.
    Il faut savoir que les gens sont des agents économiques rationnels.
    Beaucoup préfèrent quitter un navire qui coule plutôt que de mourir noyer.
    Ainsi, lorsque des plans sont annoncés, que la peur gagne les salariés, nombreux sont ceux qui refont leur CV et cherchent à partir.
    Avant même les premiers effets des plans, les effets indirects des départs volontaires sont très importants et l’on peut considérer que cela fait 2 à 5% des effectifs qui partent d’eux mêmes dès qu’ils le peuvent même sans plan!
    En attendant…
    Carrefour prévoit jusqu’à 3 000 départs dans ses hypers et je vous en ai déjà parlé, chez Auchan et
    Casino ce n’est pas franchement plus brillant.
    Un plan de départ volontaire en préparation à Air France qui portrait sur 400 postes environ.
    Source Libération ici
    France Télévisions: le plan de départs rejeté par les syndicats… mais c’est un plan portant sur 2 000 postes qui reste dans les papiers et qui finira pas avoir lieu.
    Source Le Figaro ici
    Et enfin dans cette liste non exhaustive, le projet de départs volontaires de la Caisse des Dépôts qui se heurte aux syndicats mais qui là aussi ira sous une forme ou sous une autre jusqu’au bout avec la proposition d’une RCC les ruptures conventionnelles collectives permettant à la Caisse des Dépôts et Consignations de se passer de plan de sauvegarde de l’emploi…. à savoir un plan de licenciement!!
    Source Les Echos ici 
    Chaque jour dans notre pays, nous détruisons des emplois qualifiés, plutôt convenablement payés pour les remplacer par des contrats très précaires, mal rémunérés avec une augmentation considérable des contrats courts et évidemment de l’autoentrepreneuriat et le grand retour du paiement à la tâche et des « journaliers » modernes.
    Lorsque je dis qu’il faut se former, investir en soi, se préparer en réduisant ses charges, en changeant parfois son lieu de vie pour mobiliser et utiliser son patrimoine pour plus d’autonomie et d’indépendance, je le dis pour tous et chacun.
    Plus les mois vont passer et plus raisonner PEL (patrimoine, emploi, et localisation) sera important!!
    Bon courage à tous.
    Charles SANNAT
    http://by-jipp.blogspot.com/2019/05/le-carnage-des-plans-de-departs.html

  • Moi, Castaner, il me fait pitié !

    arton13379-584c6.jpg

    On se souvient de la célèbre plaisanterie de Charles Pasqua quand il était ministre de l’Intérieur. Il disait à un député : « Je me demande si je dois encore vous serrer la main, maintenant que je sais absolument tout sur vous ! » Car s’il est un homme qui doit absolument tout savoir sur tout et avant tout le monde, c’est bel et bien le ministre de l’Intérieur ! C’est en cela que la « fake news » de Castaner à propos de « l’attaque » de la Pitié-Salpêtrière est gravissime.

    Trois hypothèses se présentent :
    – Castaner n’était pas au courant de la réalité des faits. En ce cas, il ne fait pas son boulot, préférant les shoots à la vodka et « rouler des galoches » dans les night-clubs parisiens.
    – Castaner était parfaitement informé. Il s’agit alors d’une manœuvre de propagande visant à discréditer les gilets jaunes en vertu du vieux principe « Calomniez, il en restera toujours quelque chose ».
    – Castaner ne se rend pas compte des conséquences réelles de ses paroles.

    Comme il est dit et répété « sur tous les plateaux », quel que soit le vrai motif, un ministre aurait démissionné « pour moins que ça » dans n’importe quelle démocratie évoluée. Ainsi a-t-on vu en Europe tel ou tel ministre démissionner pour des broutilles de notes de frais… Mais, en France, rien ne se passe comme ailleurs et cela va de mal en pis.

    Il est juste de dire que le job de ministre de l’Intérieur est extrêmement difficile à pourvoir en général, et tout spécialement dans un gouvernement auquel peu de gens « du niveau » souhaitent participer. On se rappellera que le Premier ministre avait dû assurer lui-même l’intérim après le départ de Collomb et que Castaner avait été désigné volontaire « faute de mieux », lui, le fidèle entre les fidèles.

    Mais ne cherche-t-on pas une mauvaise querelle à Castaner, dans tout cela ? Après tout, il a deux responsables hiérarchiques au-dessus de lui, Philippe et Macron, qui le laissent se « dépatouiller » comme il peut avec les gilets jaunes et les casseurs, lui qui n’a aucune compétence ni aucune expérience du maintien de l’ordre.

    Rappelons d’où vient Castaner : dans les années 70, il jouait au poker avec Christian Oraison, un caïd de la pègre marseillaise proche du célèbre Gaetan Zampa. Castaner avoue, d’ailleurs, avoir failli basculer « du côté obscur de la force » dans sa jeunesse. L’affaire de la Pitié-Salpêtrière démontre bien que Castaner a gardé ses bons vieux réflexes de joueur de poker : il a transposé le célèbre adage « Au poker, ce ne sont pas les cartes que tu as en main qui comptent, c’est ce que tu en fais » en « À l’Intérieur, ce ne sont pas les infos dont tu disposes qui importent, mais comment tu les exploites ».

    Castaner est, clairement, une erreur de casting. Qui est responsable du casting ? Le Premier ministre pour la forme, mais le Président lui-même dans les faits. Alors, une fois de plus, on tire sur le pianiste au lieu de désigner le vrai responsable ; il est vrai que c’est plus facile.

    Je le répète, Castaner, il me fait plutôt pitié et il a de plus en plus mauvaise mine : on croirait qu’il sort d’une de ces nuits de poker dans un appartement au-dessus du petit bar L’Oasis à Manosque, comme au bon vieux temps de sa jeunesse, mais avec des tontons flingueurs bien réels, ceux-là !
    Castaner, Benalla, deux personnages illustrant le « côté canaille » du Président. Va-t-on en découvrir d’autres ?

    Patrick Robert

    https://www.bvoltaire.fr/moi-castaner-il-me-fait-pitie/

  • « Attaque » de la Pitié : Internet et les réseaux armes de la vérité

    Ce qui vient de se produire à l’occasion des manifestations parisiennes du 1er mai avec le mensonge sur l’attaque de l’hôpital de la Pitié Salpêtrière est quelque chose d’assez extraordinaire.Extraordinaire d’avoir vu un pouvoir d’État dévoyé un niveau rarement atteint sous la République. 
    Extraordinaire le spectacle d’une presse nationale qu’elle soit écrite ou audiovisuelle complètement aux ordres de ce pouvoir. 
    Extraordinaire cette mobilisation d’une classe intellectuelle et médiatique se lançant dans la surenchère pour applaudir un mensonge d’État dont l’évidence aurait pu immédiatement sauter aux yeux en usant d’un minimum d’esprit critique.
    Mais finalement, quelle leçon politique nous a fourni le déroulement de la journée du 2 mai et quel révélateur de la crise qui secoue la société française !
    La vérité des faits

    Chacun sait maintenant ce qui s’est passé dans l’après-midi du 1er mai sur le boulevard de l’hôpital et dans l’enceinte de l’hôpital de la Pitié Salpêtrière. 
    Le cortège de la manifestation a été scindé en trois par les forces de police, chaque partie faisant l’objet de charges et d’intervention de canon à eau. 
    Cette stratégie volontairement dangereuse enferme les manifestants dans des nasses dont craignant les violences policières ils cherchent à s’échapper. 
    C’est ce qui s’est produit avec l’intrusion de groupes pacifiques quelques instants auparavant, dans un parking dépendant de l’hôpital. 
    Les gens espérant que les policiers se contenteraient de disperser la manifestation sur le boulevard, ont vu avec effroi les policiers rentrer dans ce parking et y lancer leurs charges alors qu’il n’y avait bien sûr aucun incident. 
    Éparpillement des manifestants dans l’enceinte de l’établissement lui-même qui quand on le connaît apparaît comme une véritable ville avec ses bâtiments et ses rues. 
    Les policiers en poursuivi leur stratégie folle de chasse à l’homme dans cet entrelacs, provoquant naturellement la panique. 
    Un groupe ne comprenant aucun black bloc ni casseur s’est alors réfugié sur une passerelle, et pour se mettre à l’abri, a tenté de rentrer dans les locaux de ce qui s’est révélé être le service de réanimation de l’hôpital. 
    Avec le professionnalisme et le sang-froid, qui caractérise le personnel soignant en général et celui des services de réanimation en particulier, ce qui était de service en ce 1er mai, se sont opposés calmement à l’intrusion. 
    Et au fur et à mesure les choses se sont calmées. 
    Le mieux pour mesurer la réalité de cette présentation est de voir les vidéos de ce qui s’est passé et d’écouter le témoignage des soignants impliqués. 

    Cette réalité, cette vérité, ont été travesties par le ministre de l’intérieur de la République complètement déshonoré pour l’occasion.
    Il n’y a pas, en présence, deux versions de ce qui s’est passé comme le prétendent multipliant les contorsions ceux qui se sont imprudemment engagés, il n’y en a qu’une. 
    Celle de la vérité factuelle.
    Un Ministre menteur et ses amis

    C’est la première leçon. 
    Pour le service de ses petits intérêts politiciens, en période électorale, celui qui a la responsabilité de l’ordre public n’a pas hésité à profiter des excès des forces de l’ordre sous ses ordres et a proféré une série de contrevérités ahurissantes pour disqualifier ceux qui utilisent leur droit constitutionnel de manifestation, et après les avoir traité de lépreux, de fainéants, d’illettrés, de foule haineuse, d’antisémites, de factieux, on les qualifie de monstres assoiffés de sang qui s’attaquent au sanctuaire absolu qu’est le service de réanimation d’un hôpital. 
    Chacun sait que Christophe Castaner n’aurait jamais dû être nommé à ce poste, cette dernière initiative n’en est qu’une nouvelle est atterrante illustration.
    La seconde leçon, concerne toute la cohorte de ceux qui se sont précipités pour soutenir l’insoutenable. 
    Le caractère invraisemblable de la présentation et des accusations sautait pourtant aux yeux. 
    Malgré cela, précipitation et abdication de tout esprit critique, symptômes de l’allégeance au pouvoir dominant, ont conduit l’essentiel des médias, à l’exception heureuse de Libération, à emprunter la voie du déshonneur professionnel. 
    Accompagnés par une collection de personnalités lancées dans une surenchère assez obscène, bombardant Twitter et autres réseaux de messages de couroux solennel condamnant les atrocités
    On ne va pas dresser la liste de ceux qui qui voient revenir maintenant les boomerangs, occupés à des contorsions risibles pour se justifier et à essayer d’effacer les messages qui seraient passés au travers des captures d’écran. 
    Simplement citer Martin Hirsch directeur de L’APHP qui n’a pas hésité à évoquer la possibilité d’une volonté meurtrière contre les malades dans « l’attaque » du service de réanimation. 
    Et ce conseiller à l’Élysée auteur d’un statut Facebook vengeur vilipendant les terroristes jaunes et noirs, curieusement disparu dans l’après-midi. 
    Et peut-être aussi Raphaël Enthoven, doublement imprudent, d’abord par le relais empressé du mensonge castanérien, puis par un engagement aventureux de manger son chapeau s’il s’avérait qu’il avait tort. 
    Il va falloir s’exécuter Monsieur Enthoven, votre dignité est à ce prix, et sachez que le panache est le seul moyen de réussir ses échecs. 
    On réservera un ban pour Éric Naulleau qui n’a dit que des bêtises et a ensuite tout laissé.
    Les réseaux sont pleins de ces vidéos, captures d’écran, explications gênées, et voir les uns et les autres patauger dans l’embarras et la confusion, voire un cynisme tranquille, est une vraie gourmandise. 
    Et que dire du spectacle de la caricature de la crise générée par Emmanuel Macron : France d’en haut contre France d’en bas.

    Internet et réseaux contre les mensonges d’Etat

    C’est justement là que se loge la troisième leçon. 
    Depuis son arrivée au pouvoir, Emmanuel Macron a accentué les atteintes aux libertés publiques. Comme seule réponse à la crise politique qu’il a provoquée, il a ensuite instrumentalisé la police à des fins de répression violente dont la brutalité et les illégalités se multiplient sous le regard des caméras dont tous les citoyens disposent aujourd’hui et que l’on retrouve les vidéos effarantes à foison sur les réseaux. 
    Sous le regard stupéfait de la presse et des institutions internationales, on y voit dans toute la France, les membres forces de l’ordre se comporter souvent, trop souvent comme des nervis. 
    Emmanuel Macron, bénéficiant d’une complaisance désolante de la magistrature, a instrumentalisé la justice et mis en place une répression judiciaire d’une brutalité inconnue depuis la guerre d’Algérie. 
    Il ne faut pas se tromper, la panique des manifestants sur la passerelle devant le service de réanimation de la Salpêtrière a pour origine cette peur justifiéeà la fois de la violence policière, et de la brutalité judiciaire qui multiplie gardes à vue illégales et peines de prison délirantes. 
    Enfin, Emmanuel Macron a instrumentalisé une Assemblée nationale croupion, composée de parlementaires godillots qui acceptent sans broncher de voter des textes gravement liberticides, sans d’ailleurs que le conseil constitutionnel d’Alain Juppé n’y voit d’inconvénient. 
    Et c’est ainsi que nous avons eu la fameuse loi Fake news. 
    L’adoption de cette loi préparée par une campagne de propagande rythmée par des sondages biaisés, la diabolisation systématique des réseaux, la dénonciation de la haine que ceux-ci véhiculeraient. 
    Elle a donné au pouvoir des outils juridiques pour s’arroger une forme de monopole de la vérité. Rappelons que ce texte répressif permet de porter des coups à la liberté d’expression dans des proportions plus qu’alarmantes. 
    Compétence a été donnée au juge des référés statuant sous 48 heures de dire ce qu’est la vérité objective, avec le pouvoir d’interdire tout autre récit et de lourdement sanctionner hébergeurs et plates-formes. 
    Le ministre du numérique nous a annoncé une nouvelle loi réprimant la liberté d’expression pour soi-disant : « lutter contre la haine sur les réseaux ». 
    La cible évidente est Internet, l’objectif l’est aussi, faire taire toute parole n’émanant pas du pouvoir et de ceux qui le soutiennent, en l’occurrence la plus grande partie de la presse entre les mains des grands intérêts financiers. 
    Étonnante situation qui amène les principaux producteurs de fake news, c’est-à-dire les pouvoirs d’État, à renverser l’accusation pour porter atteinte à la liberté d’expression. 
    Karl Rove qui fut le conseiller de George Bush au moment du déferlement des mensonges d’État pour justifier la guerre d’agression contre l’Irak a théorisé cette stratégie. 
    « Les journalistes se réfèrent à la réalité et croient que des solutions émergent de l’étude d’une réalité discernable.[…] Mais ce n’est plus la façon dont fonctionne le monde […] Maintenant, nous sommes un empire, et lorsque nous agissons, nous créons notre propre réalité. »
    Christophe Castaner et ses relais ont eux aussi voulu créer leur propre réalité. 
    Or Il vient de se produire un événement de portée considérable où Internet et les réseaux ont permis de mettre à bas ce qui n’était rien d’autre qu’une fake news d’État et de restaurer la vérité à la face de tous. 
    Le ministre de l’intérieur a officiellement proféré un mensonge visant à disqualifier ceux qui s’opposent au pouvoir qu’il incarne, mensonge relayé par une presse à la fois complaisante et connivente. 
    Ce sont les informations irréfutables et partagées circulant sur les réseaux qui ont obligé les menteurs, à faire, souvent piteusement machine arrière. 
    La réalité et la vérité ont été rétablies grâce aux citoyens qui ont pris les vidéos, les ont publiés, ont témoigné, et ce grâce au média qu’est Internet. 
    Le matin du 2 mai les Français écoutant Christophe Castaner, ouvrant leur journal, allumant leur télévision et leur radio apprenaient qu’une bande de blacks blocs avait pris d’assaut le service de réanimation d’un grand hôpital afin d’y commettre des violences et de mettre en danger la vie des patients. 
    12 heures plus tard, sous les coups de la prise de parole des citoyens mobilisés, le mensonge s’effondrait. 
    Le pouvoir et ses épigones étaient contraints de reculer en désordre. 
    On sait maintenant qui est producteur de fake news, qui ment, qui est complotiste, et qui est violent.
    Et on sait aussi pourquoi ces gens-là qui ont peur de la vérité, veulent verrouiller les outils de notre liberté d’expression.

  • Fausses nouvelles d’Agnès Buzyn sur Vincent Lambert

    Fausses nouvelles d’Agnès Buzyn sur Vincent Lambert

    Le Gouvernement français a annoncé qu’il répondrait favorablement à la demande du Comité international des droits des personnes handicapées de l’ONU (CIDPH), qui souhaite un rapport d’observations ainsi que le maintien provisoire des soins de Vincent Lambert, tétraplégique depuis 2008 à Reims.

    Toutefois, le ministre de la Santé Agnès Buzyn a déclaré dimanche que la France n’était pas tenue légalement de respecter cette demande.

    « Aujourd’hui, juridiquement parlant, tous les recours sont arrivés au bout, et toutes les instances juridictionnelles, qu’elles soient nationales ou européennes, confirment le fait que l’équipe médicale en charge de ce dossier est en droit d’arrêter les soins [sic : il s’agit d’arrêter de l’hydrater et le nourrir]». « Les parents de Vincent Lambert se sont retournés vers ce comité qui s’occupe des personnes handicapées, et non des personnes en état végétatif comme Vincent Lambert [re-sic]»« Nous ne sommes pas tenus par ce comité légalement, mais bien entendu nous prenons en compte ce que dit l’ONU et nous allons leur répondre ».

    Or Vincent Lambert n’est pas en état “végétatif”. Il est tétraplégique à la suite d’un grave accident de la route en 2008. Concrètement il est en état pause-relationnel comme 1700 personnes en France.

    L’ONU a accordé six mois à l’Etat français pour fournir ses observations au Comité. D’ici là, ce dernier a insisté pour que la France veille à ce que l’alimentation et l’hydratation de Vincent Lambert ne soient pas suspendues, en vertu de la convention relative aux droits des personnes handicapées.

    https://www.lesalonbeige.fr/fausses-nouvelles-dagnes-buzyn-sur-vincent-lambert/

  • Samedi 4 Mai : Reprise des rond-points partout en France

    Appel

     
    Le 4 mai 2019, cela fera 2 ans depuis l’élection de Macron. 2 ans de mépris, 2 ans d'écrasement populaire, 2 ans de bavardage inutile sur l'écologie, 2 ans de violences, des milliers de personnes blessées, mutilées, incarcérées, condamnées...

    "Je ne vois pas comment on sort de ça, angoisse un conseiller de Macron.
     
    Avec les beaux jours, les Gilets jaunes vont revenir et installer des barbecues sur les ronds-points..." (30 mars 2019, Le Parisien)

    Eh bien, réalisons leur cauchemar : organisons des banquets partout dans l'hexagone le 4 mai.
    Après des mois de manif, en pleine « semaine jaune », faisons du 4 mai une journée portes ouvertes sur les ronds points, les places, dans les rues !

    Comme un banquet n’a pas lieu sans convives, nous invitons tout le monde à nous rejoindre et à reprendre cet appel, notamment le mouvement pour le climat et le mouvement social.

    Installons des tables, des chaises, des barbecues, et mangeons, trinquons à la fin de leur règne !
    Après le banquet, le champ est ouvert à toutes les initiatives : concert, projection de film, occupation, construction de cabanes...

    Le 4 mai, reprenons les villes et les ronds points pour retrouver le goût d'une vie décente, ensemble sur une planète vivable !
     
    Utilisez la plateforme La Ligne Jaune pour organiser et coordonner le travail préparatoire à ce grand banquet! Et créer un évènement pour votre rendez vous local depuis votre groupe local.

    Vu sur:
    https://www.facebook.com/events/2746035495414162
    https://www.facebook.com/Grand-Banquet-4-mai-1936771943112866
     
  • Exfiltré du cortège CGT du 1er mai Martinez accuse la police ... La vérité est tout autre ! La CGT a vécu, c'est du passé !

    Nous n'avons pas vocation à jouer les chaînes d'information en continu. Tout le monde sait déjà la mésaventure de Philippe Martinez, hier, 1er mai, en tête du cortège CGT.

    Il en a accusé les forces de l'ordre ce qui n'est qu'un acte de propagande et un déni de réalité.

    Martinez a du être exfiltré de la manif CGT parce que les Black Blocs en avaient pris la tête avec les intentions que l'on sait. Casser, détruire, charger la police. 

    La vérité est que la CGT aujourd'hui sans troupes, n'a plus les moyens d'assurer sa propre sécurité, de constituer un S.O. digne de ce nom. Les gros bras d'antan sont vieux, peu nombreux, démotivés. Les forces de l'ordre qui avaient pour consigne d'empêcher que les Black Blocs ne prennent la tête des cortèges et ne s'emparent de la conduite des manifestations, les ont chargés. Au reste, les Black Blocs dans la tradition de l'ultra-gauche avaient déjà commencé à s'en prendre au malheureux Martinez. Il s'était fait voler son cortège par bien plus révolutionnaire que lui qui n'est qu'un membre privilégié de la nomenclature du Système, habillé en prolo.

    Au delà de cette péripétie d'importance secondaire, la vérité est que le syndicalisme français, avec un taux de syndicalisation des salariés français autour de 7% est réduit à l'état gazeux. La vérité est que lorsque le Pouvoir entend renouer le dialogue avec les Français par le canal des dits partenaires sociaux, il s'appuie sur des structures fantomatiques et discréditées : prisonnier de ses habitudes, il ignore les réalités. Il fait comme si. La vérité est, notamment, que la CGT actuelle ce ne sont plus que des bureaux, des apparatchiks à hauts salaires et des subventions d'État. La grande force revendicatrice et révolutionnaire de jadis, c'était avant. C'était hier ou avant-hier. La CGT est passée ! Elle est du passé.LFAR

    Archives • Sur les violences du 1er mai, lire dans lafautrearousseau ...

    1er mai : Face à la gauche radicale, les syndicats ne font plus le poids

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/05/02/martinez-exfiltre-du-cortege-cgt-du-1er-mai-accuse-la-police-6147895.html

  • Macron dans l’impasse du chaos, par Ivan Rioufol

    emmanuel-macron-conference-de-presse-600x338.jpg

    Emmanuel Macron semble sincère quand il parle des Français en colère : “J’ai entendu, compris, senti dans ma chair ce qu’ils vivent.” C’était le 25 avril, lors de sa première conférence de presse à l’Élysée. En réalité, la grandiloquence du Narcisse blessé expose sa propre souffrance, causée par l’irritation qu’il suscite. Le président est trop fin pour ne pas l’avoir compris : c’est son diagnostic sur l’état de la société qui se révèle erroné. L’impasse est là. Sa faute initiale, martelée ici depuis son hold-up électoral il y a deux ans, est d’avoir fait du populisme un repoussoir. Or les aspirations populaires sont éminemment respectables quand elles attendent plus de démocratie pour les humbles, moins d’arrogance chez les puissants.

    Quand Macron, l’autre jour, fait l’éloge de l’enracinement, il oublie qu’il déclarait il y a un an aux catholiques : “Ce ne sont pas les racines qui importent, c’est la sève.” Sa nouvelle ode à l’”art d’être français” se heurte à son affirmation de 2017 : “Il n’y a pas de culture française.” “Je peux mieux faire”, a-t-il promis cette fois. Mais où est, chez lui, la pensée limpide ?

    Attention ! La colère française est toujours là. Le 1er Mai l’a rappelé. Les 17 milliards d’euros que le gouvernement a lâchés, au total, pour tenter d’éteindre la révolte des “gilets jaunes” ne suffiront pas à acheter la paix sociale. La crise n’est pas seulement économique et sociale, comme le soutient le chef de l’État avec son “état d’urgence”. L’enjeu est de “répondre au sentiment d’exclusion d’une partie de la population” (Gérard Larcher, président du Sénat).

    Le gouvernement, qui a décidé lundi d’accélérer le rythme des réformes, n’a rien réglé de la crise de la démocratie, clé de voûte de l’insurrection des Oubliés. En refusant d’accéder à la demande, formulée lors du grand débat, d’un référendum d’initiative citoyenne, même encadré, et en n’octroyant que 20 % de proportionnelle pour de futures élections législatives, le président a pris le risque d’attiser le chaos né des frustrations de trop de citoyens marginalisés. Les prochaines élections européennes pourraient devenir le prétexte à un vote sanction contre un pouvoir en mal d’idées claires.

    L’entourloupe se dessine à mesure que l’Élysée joue sur les mots, obscurcit ses desseins, se campe dans le centrisme savonneux du “en même temps”.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 18 avril 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/214434/macron-dans-limpasse-du-chaos-par-ivan-rioufol/

  • Au Parlement européen, les députés LR ont voté toutes les dérives sociétales

    Au Parlement européen, les députés LR ont voté toutes les dérives sociétales

    De Benoît Dumoulin dans l’Incorrect :

  • Touche pas à mon bureaucrate

    6a00d8341c715453ef0240a48334cc200d-320wi.jpgCe 3 mai, commentant la partie de manille, l'insipide conformiste Alain Duhamel faisait face à son brillant contradicteur, presque incontournable désormais, le souverainiste Éric Zemmour. On dissertait sur le déclin du syndicalisme français. Et on constatait qu'il s'était trouvé humilié dans le cadre des défilés de l'avant-veille. Ces rassemblements, violents à l'origine, on les présente aujourd'hui pour traditionnels. Les voilà donc considérés comme gâchés, puisque submergés par les blacks blocs et les gilets jaunes.

    Profitons-en pour enfoncer le clou, esquissé dans notre chronique précédente[1], peut-être un peu trop elliptique quant à son intention. La référence au décret d'avril 1941, et par conséquent à la charte du travail signée finalement en octobre ne peut pas évacuer la pesanteur historique. Impossible de taire non plus la préférence de l'auteur pour l'idéal de concorde sociale, dans les circonstances dramatiques de l'époque, celle de la loi qui institua le Premier mai jour chômé et payé en l'honneur du Travail.

    Cette fête exprime le résultat d'un substrat historique de luttes professionnelles, très dures, remontant au XIXe siècle. Les gouvernements totalitaires des années 1930, aussi bien en Allemagne qu'en Union soviétique s'en étaient approprié l'héritage. En France, ne l'oublions pas non plus, le Front populaire, inspiré par le mot d'ordre antifasciste, invention du Komintern en 1935[2], s'était soldé par un lamentable échec dès 1937. Les choses s’y sont donc présentées dans des contextes très différents. Beaucoup plus significative que le changement de pouvoir que certains baptisèrent révolution nationale, c’est une véritable révolution corporative spontanée[3] qui s’est dessinée dans les esprits, dans les entreprises comme dans les professions, du fait de la débâcle de 1940.

    Les historiens honnêtes du futur s’empareront un jour ou l’autre du sujet, jetant le marxisme à la poubelle. Le grand courant de rapprochement de ce qu’on appelle désormais, – d'une façon un peu conventionnelle, – les partenaires sociaux, avait été esquissé dès la négociation des accords Matignon de 1936. Mais, alors, l'esprit nouveau avait été saboté par les bureaucrates et les agitateurs communistes, staliniens comme trotskistes, imposant leurs mots d'ordre.

    De 1941 à 1945 la haute administration du ministère des Finances chercha, elle aussi, à détourner l'aspiration du pays. Elle imposa ses propres modèles productivistes au service des préoccupations de l'étatisme et du capitalisme de connivence. Une sourde bataille ne cessa de l'opposer aux représentants des entreprises réelles comme aux défenseurs des libertés professionnelles.[4] La réalité sinistre imposa que l'épuration sanglante de 1944-1945 renforçât ce pouvoir que l'on étiquetait à l'époque comme synarchiste, épargnant les collaborateurs économiques mais fusillant les idéalistes et les militants. Évoquant le cas de Robert Brasillach, Charles De Gaulle qui avait refusé sa grâce à François Mauriac et Albert Camus, dira plus tard : "C'est un honneur d'être fusillé". Le sang versé permettait aussi d’occulter la captation de pouvoir.

    Dès la crise de mai 1968, pourtant, on pouvait entrevoir ce dont la manifestation de ce 1er mai 2019 a dévoilé l'achèvement. Des couleurs rouges, noires et jaunes, et des étoiles symboliques qu'elles représentent, la plus démonétisée se révèle bien celle de la CGT stalinienne du bureaucrate Martinez.

    Si habile, si éloquent que puisse se montrer son jeune camarade Brossat, tête de liste du PCF en vue des élections européennes du 26 mai, les premiers sondages le créditaient de 2 %. Aujourd'hui Paris-Match l'évalue à 3 % : énorme poussée[5]. Ajoutons-y 1 % pour Lutte ouvrière. Si dans 3 semaines il obtient 5 % on criera au prodige.

    Dans son livre stimulant consacré au "Naufrage des civilisations"[6], Amine Maalouf situe entre 1976 et surtout 1979, date de la victoire de Thatcher en Angleterre et de Khomeiny en Iran, ce qu'il analyse comme un grand retournement : les conservateurs sont devenus les vrais révolutionnaires, ceux d'en face ne s'intéressant plus qu'au maintien des avantages acquis. Cette pensée me semble contenir une forte part de vérité.

    Reste pour la France une double et impérieuse nécessité : prendre acte d'abord de ce renversement. Quarante ans pour ouvrir les yeux devraient suffire. Ensuite, si la CGT a divisé par 7 en 70 années le nombre de ses adhérents, si le taux global de syndicalisation s'est divisé par 3, passant de 30% à moins de 10 % en 10 ou 20 ans, reste la nécessité de travailler aux quelque 30 000 ou 40 000 accords d'entreprise à négocier chaque année. Et pour cela s'impose la reconstruction de forces syndicales d'un type nouveau dans notre pays aussi bien chez les salariés, les indépendants ou les entrepreneurs. Loin des bureaucrates. Très loin du drapeau rouge.

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    [1] cf. L'Insolent du 2 mai : "Le retour du brin de muguet"
    [2] cf. Rapport Dimitrov au VIIe congrès de l'Internationale communiste.
    [3] cf. le livre "1940-1944 : La Révolution corporative spontanée" par Jean Paillard qui, en 1979, présente le phénomène comme une solution d'actualité.
    [4] Cf. Pierre Nicolle "Cinquante mois d'armistice" ed. André Bonne 1947, 2 volumes.
    [5] cf. Les Européennes en temps réel.
    [6] p. 170 de "Naufrage des civilisations" Grasset, 2019, 332 pages.

    https://www.insolent.fr/