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magouille et compagnie - Page 1119

  • De la dissolution comme un des Beaux-Arts

    6a00d8341c715453ef0240a481b9d6200d-320wi.jpgIndignation, depuis la conférence de presse présidentielle du 25 avril, chez les commentateurs agréés du politiquement correct : la Macronie, feignent-ils de croire, pencherait désormais à droite. Caramba ! Toujours trop à droite !

    Chef d'escadrille de Libé, ou de ce qu’il en reste, Laurent Joffrin s'étranglait dans son billet du 26 de la référence jupitérienne à l'art d'être français. "Valeurs actuelles n'est pas loin" résume cette laborieuse page d'écriture.

    Le procureur bien connu Olivier Faye, dans Le Monde mis en ligne le 27[1], va encore plus loin, qui détaille les mots proscrits. Le Journal d'un curé de campagne de Bernanos, L'Enracinement selon Simone Weil[2] ont été cités : bigre, ça commence mal. Et puis des éléments de langage interdits, des nuisances dont on ne parle guère que dans le petit peuple : l'islam politique, l'immigration, les accords de Schengen. Houla la !

    En attendant Godot, pour ma part, j'avais griffonné ce jour-là les quelques lignes suivantes :

    Le monde, et pas seulement le quotidien qui porte son nom, retient certainement son souffle. Après le différé imposé par le point de détail, le président que l'Europe nous envie de moins en moins va parler ce soir. Sa réponse s'adresse, nous assure-t-on avant même d'en connaître le contenu, aux revendications des gilets jaunes. Comme cette vague protestataire se refuse depuis le départ à tout porte-parole, on imagine autant l'impossibilité de négocier que le refus de ses sympathisants d'accepter la moitié de poire qui lui sera proposée. Il paraît que 300 journalistes sont invités à perdre 2 ou 3 heures en fin de journée. On nous assure aussi que l'indice Cac 40 recule légèrement. Bref, les affaires reprennent.

    Pour faire plaisir, non pas à 50 % mais à 100 %, pas aux gilets jaunes mais assurément aux blacks blocs et autres antifas, on sert un petit apéro le mercredi avant le coquetel du jeudi : pas grand-chose de comestible, sans doute, mais une dissolution servie sur le plateau par le garçon de service, un certain Christophe Castaner. Aujourd'hui le groupe Bastion social, demain Génération identitaire. La république ne recule pas, et elle ne change guère. L'ancien monde conserve de beaux restes. Ça nourrit son homme.

    Mais qu'ont donc fait de répréhensible ces gentlemen ? Pas plus que ceux qu'on a dissous de façon arbitraire, le procès l'a démontré, dans le cadre de l'affaire Méric. À peu près rien. Sans avoir participé à leurs agapes, je crois savoir que, tirant une part de l'expérience de leurs aînés, ils ont cherché à se caler sur la réglementation imposée par les textes pondus en France pendant les années 1930. Ah ! certes à Entzheim, dans le département du Bas-Rhin, le Bastion social de Strasbourg occupa illégalement en février deux maisons inhabitées[3].

    Quant à Génération identitaire, il s'agit, assure L'Opinion effrayée, non par la bêtise du ministre, mais en vertu du caractère même de cette "organisation militante adepte de coups d’éclat anti-migrants, comme au col de l’Échelle, dans les Alpes, en avril 2018.[4] "Vous avez bien lu : coup d'éclat. Pas coup de feu. Pas même coup de poing, ou comme on pratiquait dans mes jeunes années coup de ceinturon parachutiste. Les bolchos utilisaient alors les barres de fer. En toute impunité, en ce qui les concernait.

    Je connais bien des vieux de la vieille tentés de dire à ces jeunes gens : tenez bon les gars.

    Je crois qu'ils n'en ont pas besoin.

    J'aime bien, pour parler franchement, le président du Bastion social de Strasbourg dans le quotidien L’Alsace, en février : "Si on ne peut plus utiliser le nom, au pire, ça changera les tee-shirts et les drapeaux." Leur drapeau restera probablement aux couleurs rouge et blanc[5]. Celles de l'enracinement de ces jeunes gens.

    Ah ! mais c'est très mal tout ça. Vous osez penser à rebours du politiquement correct. Vous serez gravement punis. On ne voudra même pas de vos impôts. Non, zut : vos impôts seront perçus toute de même par prélèvements à la source, comme vos épargnes en vue de la retraite, comme votre assurance maladie, sans que vous ayez votre mot à dire.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    [1] cf. article "Emmanuel Macron fait vibrer la corde conservatrice."
    [2] téléchargeable en pdf si vous ne possédez pas ce livre.
    [3]cf. "Strasbourg: Que se passe-t-il à Entzheim avec l’occupation de deux bâtisses par le Bastion social ?"
    [4]cf. "Après la dissolution de Bastion social, Castaner vise toujours Génération identitaire"
    [5] en dialecte : Rot un Wiss. Excuse my Plattdeutschcomme disent les Anglais.

    https://www.insolent.fr/

  • Près d’un quart de la population en France a un lien direct avec l’immigration

    Près d’un quart de la population en France a un lien direct avec l’immigration

    Jean-Paul Gourévitch, consultant international sur l’Afrique, les migrations et l’islamisme radical, a bien voulu répondre aux questions du Salon Beige à propos de son nouvel ouvrage :

    Vous venez de publier un ouvrage intitulé: “Grand remplacement: réalité ou intox?” Comment peut-on répondre à cette question sachant que les statistiques ethniques sont interdites en France? 

    L’ouvrage que je viens de sortir chez Pierre-Guillaume de Roux, qui a eu le courage de le publier,  vise justement à faire la lumière sur les questions liées à la population d’origine étrangère et à la population de confession musulmane sur lesquelles la législation française est une des plus frileuses dans le monde. La thèse du Grand Remplacement, adulée par les uns, exécrée par les autres, se nourrit de ces incertitudes et des fantasmes ou des schématisations qui s’y accrochent comme des sangsues. Elle suppose en effet une transformation quantitative de la population résidant en France  due à la fois à un  solde migratoire et à un solde naturel positifs de la population d’origine étrangère, et une mutation qualitative de cette population, l’islam et notamment sa mouvance la plus radicale prenant progressivement la place occupée par les chrétiens et les agnostiques. Enfin elle pose comme principe que ce « remplacisme »  est voulu ou au minimum toléré par les autorités nationales, ce qui lui a valu d’être accusée de « complotisme ».

    Pour reprendre votre question, ce sont moins les statistiques ethniques qui sont interdites que leur publication, l’INSEE et l’INED ayant, à partir des données des recensements, des éléments pour déterminer le nombre et la composition de la population d’origine étrangère, du moins celle qui est en situation légale et qui a fait l’objet d’un dénombrement. Mais outre l’accès possible à certaines de ces données et la comparaison des ratios d’un recensement à l’autre, les chercheurs disposent d’éléments complémentaires : les statistiques de l’OFII, de l’OFPRA et de la Protection Judiciaire de la Jeunesse, les chiffres communiqués  par les diasporas avec lesquels je travaille personnellement  dans le cadre du Partenariat Eurafricain, et ceux fournis par les pays étrangers qui ont des ministères ou des secrétariats d’Etat en liaison avec leurs population d’origine résidant en France comme le Mali ou le Maroc, les enquêtes internationales comme celles d’Eurostat ou de Migrations Watch et les données transmises par des associations qui sont en contact direct avec les migrants, les mini-enquêtes faites sur un département, une ville,  un quartier, une école, une PMI,  qui ne sont pas généralisables mais donnent des éléments d’appréciation.

    Bref il n’est pas impossible, en attendant que la France autorise la compilation et la publication de statistiques ethniques, comme une centaine de pays l’ont déjà fait, de mettre en place une méthodologie scientifique pour une approche vraisemblable de la transformation de la population résidant en France. C’est ce à quoi j’ai consacré une partie de mes recherches.

    Pourriez-vous nous indiquer des ordres de grandeur du nombre d’arrivées d’immigrés légaux ou clandestins sur le territoire français ?

    En ce qui concerne les arrivées de migrants légaux, les chiffres officiels mais parfois provisoires  sont aisément consultables. 255.550 nouveaux titres de séjour ont été délivrés en 2018 soit 3,7% de plus qu’en 2017. Plus précisément 89 185 l’ont été pour motif familial, 82 580 pour des étudiants (en progression continue depuis de nombreuses années)  32 815 pour motif économique, 27 215 pour des passeports talents (renouvellement inclus)…Mais ces chiffres ne signifient rien si on ne les met pas en perspective avec celui des sorties de ces mêmes migrants  sur lesquelles, comme je l’ai montré, l’INSEE n’ayant aucun moyen de contrôle se contente d’approximations qu’il tend à reproduire d’une année sur l’autre. A titre d’exemple, l’INSEE avait dénombré, en 2013, 235 000 entrées de migrants mais considérait que 95 000 étaient repartis, ce qui réduisait le solde migratoire de l’immigration légale à 140 000 personnes.

    Pour l’immigration irrégulière (terme que j’utilise de préférence à « clandestins » chargé de connotations négatives et à « sans papiers » qui incite à la régularisation), c’est beaucoup plus complexe. Nous disposons certes du nombre des demandeurs d’asile (122 743 enregistrées par l’OFPRA en 2018  en progression de 22% sur 2017)  mais tous les migrants irréguliers ne passent pas par la case demandeurs d’asile notamment ceux qui ne veulent pas être fichés ou qui savent qu’ils n’ont aucune chance de l’obtenir. Il faut d’autre part y ajouter les  mineurs non accompagnés (MNA) qui sont loin d’être tous mineurs et qui n’y passent pour ainsi dire jamais. La Direction de la Protection Judiciaire de la Jeunesse a retenu pour 2018 trois hypothèses qui s’étagent de 40 000 à 60 000 arrivées.

    Il est encore plus difficile de connaître le nombre des sorties. On connaît ceux qui ont été pris en charge au titre de l’asile ou de la protection subsidiaire (46 700), ceux qui ont été reconduits (15 677), et les MNA pris en charge après évaluation (environ 25 000 en 2017). Quid des autres ? Régularisation ? Retour volontaire au pays ? Passage dans un autre pays de l’espace Schengen ?  installation précaire en France ?… On peut toutefois avancer que le nombre de migrants irréguliers résidant en France (entre 400 000 et 700 000 selon notre fourchette d’ estimations) est stable ou en très faible augmentation.

    Surtout il importe de bien différencier les flux (arrivées et départs sur une année) et les stocks (personnes installées) une confusion, parfois volontaire, faite par les medias mainstream pour faire croire que l’immigration ne représenterait que 0,3 à 0,5% de la population française. Les statistiques officielles publiées par l’OFII en 2018 sont éclairantes. Les immigrés légaux représentent 11% de la population française soit environ 7,4 M d’habitants et si l’on y ajoute leurs descendants directs nés de deux parents étrangers ou d’un mariage mixte, « c’est près d’un quart de la population qui a un lien direct avec l’immigration ».  Un chiffre que vous ne trouverez pour ainsi dire jamais mentionné et encore moins explicité dans la presse grand public.

    A-t-on des indications sur les taux de fécondité relatifs des femmes d’origine étrangère et des “Françaises de souche”? 

    Là  encore, après une  recherche qui s’apparente à un vrai travail de détective, nous avons fini par obtenir  des éléments qui peuvent être considérés comme fiables et permettent d’apprécier l’accroissement du  solde naturel.

    L’indicateur conjoncturel national de fécondité s’est établi en 2017 à 1,88 enfants par femme, en recul régulier sur les années précédentes : 2 en 2014, 1,96 en 2015, 1,92 en 2016.

    Les « Françaises de souche », pour reprendre votre expression, ont un taux inférieur à 1,80 et qu’on peut situer entre 1,72 et 1,78, alors que celui des femmes d’origine étrangère est de 2,73 par femme immigrée, de 2,02 par femme descendante d’immigrée, de 1,77 par femme descendante d’un couple mixte. Mais les différences sont très importantes en fonction des origines ethniques. Alors que celui  des femmes d’origine maghrébine tend à se rapprocher de la moyenne nationale du fait de la « transition démographique » qui concerne à la fois leur pays d’origine et leur pays d’accueil, celui des femmes originaires d’Afrique subsaharienne reste très élevé et dépasse 4 chez les populations originaires du Sahel ou de la région du fleuve (Guinée, Mali, Mauritanie, Sénégal, Niger).

    C’est tout l’enjeu de la théorie du Grand Remplacement. Dans quelle mesure l’augmentation du niveau de vie de ces populations et la diminution de leur mortalité vont-elles influer sur le différentiel de fécondité qui est aujourd’hui constaté ?

    Au-delà de l’expression qui déchaîne les passions, peut-on dire que l’immigration massive de ces dernières décennies modifie la physionomie de la population française ?

    Cette immigration massive ne concerne que l’aspect quantitatif de la transformation de la société française qui est indiscutable mais ne touche pas l’aspect qualitatif et notamment religieux qui mériterait un autre débat car la communauté musulmane (enfants et agnostiques compris) représente aujourd’hui comme je l’ai montré entre 7,5 et 9 millions de musulmans dont 4 millions de pratiquants parmi lesquels 300 000 à un million sont plus ou moins sensibles aux thèses de l’islam radical. Mais c’est un autre débat.

    Pour en revenir à votre question, personne ne peut dire aujourd’hui avec certitude comment va progresser l’immigration dans les années qui viennent. Celle-ci dépend de facteurs peu maîtrisables : la transition démographique dont nous avons déjà parlé ;  l’orientation du développement dans les pays émergents lié à l’activité des fondations, des diasporas  et des investissements privés ;  les migrations climatiques qui sont un des défis majeurs de la planète ;  la réussite des opérations d’immigration virtuelle comme les plates formes téléphoniques, la pharmacopée, l’industrie textile, et de nombreux secteurs de la recherche appliquée où la délocalisation d’activités du Nord vers le Sud permet aux habitants du Sud financés en partie par le Nord de ne pas quitter leur pays d’origine et leur famille ce qui est toujours un déchirement.

    C’est la raison pour laquelle, faute d’une maîtrise de ces variables, les prédictions à 30 ou 50 ans restent hasardeuses et ce n’est pas un hasard si les futurologues se sont presque toujours trompés. On peut être sensible au souffle de la fiction romanesque du Camp des Saints de Jean Raspail  dont la première publication remonte à 1973. Mais quand le romancier se transforme en  démographe et co-pilote en 1985 un numéro du Figaro Magazine, qui sous la représentation d’une Marianne voilée affiche comme slogan « Serons-nous encore Français dans 30 ans ? », le moins qu’on puisse dire est que le Grand Remplacement aurait été très largement anticipé.

    https://www.lesalonbeige.fr/pres-dun-quart-de-la-population-en-france-a-un-lien-direct-avec-limmigration/

  • L’urgence climatique

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    Par Jarente de Senac

    L’urgence climatique est à double détente : nationale et mondiale. Nationale en ce qui concerne les pays industrialisés incités à se montrer moins gourmands en énergie, notamment fossile ; internationale dans la mesure où il est difficile de discipliner des pays qui veulent accélérer leur développement, comme la Chine et l’Inde. Sans exclure les Etats-Unis qui, en bon insulaire trumpien, se foutent carrément des problèmes inhérents au climat et qui entendent bien demeurer le  leader mondial d’une économie qui nous voue au suicide.

    En matière de climat, nous l’avons déjà dit et répété, la terre subit une nouvelle phase climatique contre laquelle on ne peut rien, si ce n’est s’en accommoder en s’adaptant. Mais il est un autre aspect d’une nécessaire politique écologique, celle qui consiste pour l’homme à lever le pied sur la destruction de son environnement et de ses écosystèmes. Cela nécessite comme l’ a bien énoncé, à ma grande surprise, Nicolas Hulot, de changer notre modèle économique et donc nos modes de production. Pour les raisons de notre remise en cause du système libéral, je vous renvoie à l’incontournable ouvrage d’Alain de Benoist (Contre le libéralisme, Rocher) qui en détaille clairement les motifs.

    Paris a vu se réunir pendant une semaine des chercheurs de 50 pays différents sous l’égide de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité. Un gros rapport doit voir le jour, plus qu’inquiétant, sur la destruction par l’homme d’une large part de sa faune et de sa flore (de 500 000 à 1 million d’espèces) de son environnement naturel. Ce que d’aucuns ont traduit par le passage de l’holocène à l’anthropocène, à savoir d’une époque où l’homme vivait en harmonie avec la nature à celui où la main de l’homme agit sur elle. Pour la détruire comme le constatent les chercheurs. Cela signifie que l’homme est purement et simplement en train de se suicider à l’heure même où son  génie lui a fait atteindre un degré inégalé dans les sciences et la compréhension de son monde.

    Et l’unique responsable de ce désastre, c’est notre système économique, le libéralisme, qui est en train de tout détruire au nom du seul profit financier. On appelait cela le Veau d’Or, hier encore. Ou bien, ce qu’avait illustré en son temps l’écrivain Robert Louis Stevenson dans son roman L’Etrange cas du docteur Jekyll et de M. Hyde. On peut y voir également une excellente illustration du populaire héros allemand, Faust, apparu au XVIe siècle, actualisé par Goethe et qui vend son âme au diable afin de percevoir les secrets de l’univers.

    N’en sommes-nous pas là aujourd’hui !  Sauf que cette urgence environnementale se heurte aux égoïsmes nationaux et à l’absence d’hommes capables de porter cette exigence au premier rang de nos préoccupation.

    2017 12 01 PUB SITE 1.jpghttp://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/04/29/l-urgence-climatique-6147222.html

  • Référendum : les hautes castes contre le peuple ?

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    Quand l’inculture politique, économique et juridique s’étend, la démocratie régresse et le malheur progresse. La conférence de presse d’Emmanuel Macron – dans le fil des flots de paroles de son « grand débat » – a noyé d’eau tiède les sujets essentiels attendus par la nation. Faut-il encore rappeler que la nation, c’est nous, et que c’est à la fois le cadre contractuel, le creuset, le but, la légitimation nécessaire, l’expression et la justification démocratiques de toute décision ?

    Quant aux foules désespérées et résolues qui manifestent tous les samedis, si leur juste attente doit nous interpeller toutes affaires cessantes, ce n’est pas pour autant que les formulations de cette attente sont heureuses. On rappellera l’échec de la pétition déposée au CESE au sujet de la conception de la famille et du mariage. Cette pétition était, juridiquement, irrecevable, ce qui permit à Delevoye de la rejeter.Tout juriste l’ayant lue savait qu’elle échouerait pour des raisons juridiques de fond.

    Qui a conseillé aux gilets jaunes de réclamer un RIC ? Qui a lancé ces mots d’ordre conduisant nécessairement à l’échec ? Car tout juriste savait aussi, par avance, que cette revendication échouerait. Qui a intérêt à encourager des actions vouées à l’échec ? Chaque Français comprend la puissance incontournable du droit mais se croit juriste. Au fait, qu’est-ce qu’un juriste ? À ce jour, qui connaît un seul nom de juriste théoricien, alors qu’aux siècles écoulés, chacun savait ce que Descartes, Montesquieu, Portalis, puis Carré de Malberg, Saleilles et Josserand ont apporté dans la compréhension et le fonctionnement des institutions publiques et civiles.

    Les ennemis du référendum sont nombreux parmi les castes dirigeantes. En 77 ans, de 1793 à 1870, il y eut 10 référendums en France. De Gaulle y recourut quatre fois en 1945/46. Puis, à nouveau, cinq fois de 1958 à 1969. Mais seulement cinq furent organisés en 50 ans, de 1969 à 2019. De plus, le dernier, en 2005, fut l’occasion d’une haute trahison de la démocratie puisque la voie fédéraliste de la Constitution européenne, largement rejetée (55 %), fut imposée de force par le congrès de Versailles, socialistes et UMP confondus. À rapprocher de leurs scores sondagiers actuels misérables et du fait – plus terrible – que plus de la moitié des Français sont non inscrits sur les listes électorales, non votants ou votants blanc ou nul.

    Emmanuel Macron vient de rejeter : toute idée de référendum d’ici la fin de l’année, l’introduction des référendums locaux, et surtout le RIC dans nos pratiques constitutionnelles. Son manque de sérieux sur un tel sujet lui fait dire : « Est-ce que j’ai […] une idée précise de telle ou telle décision qui serait soumise à référendum ? Non. C’est une liberté que je conserve et qui, à certains moments, peut permettre de clarifier les choses, un débat » (sic). On se souviendra que l’avis de Richard Ferrand aurait été déterminant pour ce blocage, le président de l’Assemblée s’étant opposé à la tenue d’un référendum sur ce sujet (RTL). Emmanuel Macron a toutefois annoncé vouloir « aller plus loin sur le référendum d’initiative partagée » en simplifiant « ses règles ». Les seuils pour l’activer seraient ainsi abaissés et l’initiative viendrait d’abord des citoyens. Si un million d’entre eux (et non plus l’impossible 4,5 millions actuellement) soutient une proposition de mesure sous forme de pétition, elle arrivera sur le bureau des assemblées qui devront s’en saisir. Si elles ne le font pas, la proposition sera soumise à référendum.

    C’est désormais cette question cruciale qui est la seule façon de sortir du grave et constant abaissement de la nation française. Mais il faudra veiller à ce que les sujets soumis à référendum puissent être les plus larges et que les conditions de mise en œuvre soient atteignables : une demande de la nation et un travail juridique de mise au point. Alors, et seulement alors, la démocratie reprendra ses droits dans le pays qui fut longtemps la référence en la matière.

    Henri Temple

    https://www.bvoltaire.fr/referendum-les-hautes-castes-contre-le-peuple/

  • Politique & Eco n°213 : L’éternelle truanderie capitaliste

    Olivier Pichon et Pierre Bergereault reçoivent Jean-François Bouchard, consultant international pour les grandes institutions financières : banques centrales, FMI, Banque Mondiale.

    Son Livre : L’éternelle truanderie capitaliste, éditeur : Max Milo 2019

    1) Le nouveau visage de la dictature capitaliste

    – Petits et puissants
    – 1 Milliard d’hommes dans la prospérité
    – Les riches et les pauvres ceux qui profitent de la mondialisation
    – La classe moyenne à la peine
    – Absence de cadre de sanction
    – Convergence d’intérêts : revolving doors : les allers-retours pouvoir / Banques
    – Deux secrétaires d’Etat sur trois aux USA issus de Goldman Sachs
    – TINA/There is no alternative !
    – Le cas du Venezuela, de l’Argentine
    – Comment s’appauvrir par la rente
    – Afrique : les pays qui réussissent pourtant dépourvus de ressources
    – La Grèce, chargée de subventions et appauvrie par elles
    – L’économie financière domine la politique, un banquier ne défendra jamais l’intérêt général
    – Lloyd Blanfein : »Je fais le travail de DIEU »

    2) Capitalisme sans frontières

    – Lehman Brothers exécutée par Goldman Sachs
    – Rothschild et la France
    – La banque Espirito Santo au Portugal
    – BNP Paribas, première banque européenne, sa taille de bilan est supérieure au PIB français
    – Too big to fail or to save
    – UBS et la Suicce le double de son PIB
    – Jefferson, troisième président des États-Unis : les banques et le peuple américain
    – Premier créancier de l’Amérique, la Chine : on ne tue pas son créancier !
    – Monnaies et marchés, si les marchés veulent abattre un pays, il le peuvent
    – Le cas du rouble
    – Quand la finance ne va plus à l’investissement
    – Qu’est-ce que le trading à haute fréquence ?
    – Le cas Soros et la livre britannique

    3) Qui veut (et qui peut) juger et réformer le capitalisme mondial ?

    – Que peut faire la justice ?
    – Un cadre juridique qui n’existe pas, le seul juge, le marché
    – Les amendes aux banques, le cas BNP
    – Les fonds vautours l’exemple d’Elliot
    – La légende de la dette
    – Ces dettes qui ne furent jamais payées, le cas de l’Allemagne.
    – Quel est le bon niveau d’endettement ?
    – La dette japonaise
    – La dette française : no problem ?
    – Quelques figures peu sympathiques de traders de haut vol
    – Les économistes improbables prédicateurs
    – Le payeur ultime, le contribuable !
    – 10% du PIB européen en 2008 pour sauver les banques

    Conclusion : Postface la grande et belle figure de Kondratiev

    https://www.tvlibertes.com/politique-eco-n213-leternelle-truanderie

  • Les Français peu convaincus par le discours de Macron

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    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    C’est ce qui ressort d’un sondage réalisé par Haris, selon lequel 63% des Français ne croient pas aux mesures annoncées par l’Élysée jeudi dernier, et 80% ne les croient pas capables de calmer les Gilets jaunes.

    L’annonce de la baisse des impôts, pour 5 milliards d’euros, avait pourtant de quoi réjouir ainsi que l’annonce de la ré-indexation des retraites modestes. Mais où trouver le financement sinon par une augmentation de la dette publique sans dépasser le seuil des 3%, chers à Bruxelles ?

    Quant à la réduction des dépenses publiques, il en a été très peu question avec, au contraire, l’annonce du maintien de 120.000 postes de fonctionnaires et la réduction à 24 élèves des classes du primaire et de maternelle.

    Et sur le plan des institutions ?

    La diminution annoncée du nombre de députés fait débat et l’introduction de 20% de proportionnelle a plutôt les faveurs des partis d’opposition. Quant à la participation citoyenne, Macron préfère assouplir le RIP, référendum d’initiative partagée, en abaissant le seuil des signatures de 4 millions à un million.

    Quant au CESE, le Conseil Économique, Social et Environnemental, dont l’existence même est remise en cause, il s’ouvrira à des Français « tirés au sort », ce qui est loin de satisfaire les partisans du RIC, le référendum d’initiative citoyenne, cher aux Gilets jaunes.

    Enfin, le locataire de l’Élysée semble reconnaître les dangers de ce qu’il a nommé « l’Islam politique ». Sans doute, les récents attentats du Sri Lanka y sont pour quelque chose. Macron va même jusqu’à reconnaître qu’il faut des frontières sûres pour l’Union européenne et qu’il faut songer à réformer Schengen.

    Pour Mélenchon, Macron « aggrave la crise par ses déclarations » et pour Marine le Pen, « le président ne changera rien », a-t-elle déclaré sur les ondes.

    https://fr.novopress.info/214390/les-francais-peu-convaincus-par-le-discours-de-macron/

  • DISSOUDRE LES ORGANISATIONS VIOLENTES ! Aidons Castaner !

  • Pour Marine Le Pen, les annonces d'Emmanuel Macron sont "une succession de malhonnêtetés"

    unnamed.jpgLa présidente du Rassemblement national a sévèrement jugé les annonces d'Emmanuel Macron lors de sa conférence de presse de jeudi. 
    Marine Le Pen, la présidente du Rassemblement national, a considéré dimanche que l'intervention d'Emmanuel Macron, jeudi, avait été "en réalité une succession de malhonnêtetés", lors d'un entretien au 20 heures de TF1.
    "Quant à l'annonce scandaleuse, ce que je considère vraiment la plus malhonnête peut-être, c'est celle sur les retraites, sur la durée de cotisation", a poursuivi Marine Le Pen. "On dit : on ne touche pas à l'âge de départ, en revanche, vous ne toucherez pas votre retraite pleine", a-t-elle développé. 

    "Et donc, si c'est 62 ans, vous aurez peut-être moins 15%, et puis 63 ans, peut-être moins 10%: ce qui veut dire que la durée de cotisation va augmenter et que, compte tenu de la faiblesse des retraites qui sont livrées aujourd'hui, les gens ne pourront pas partir à la retraite parce qu'ils n'auront pas de retraite pleine", a-t-elle déploré.

    [...]
    En savoir plus sur europe1.fr
  • Les chroniques de Philippe Randa

    Randa-zoom-Weidmann.png

    Rémi Tremblay Présent cliquez ici

    Le cerveau est bombardé par l’information. Tous les jours, avec les réseaux sociaux, les journaux, l’information en continu et les radios, l’homme occidental est submergé d’informations qu’il n’a pas toujours le temps de tempérer, relativiser et analyser. Il s’emporte pour certains faits divers, certaines nouvelles, mais cette passion est souvent momentanée et, quelques jours plus tard, la montée de lait ou de joie qui avait accueilli une annonce ou un événement est oubliée, remplacée par une nouvelle vague émotive effaçant de sa mémoire le scandale précédent.

    Il faut être doué d’une mémoire considérable pour se souvenir de ce qui nous faisait lever de notre chaise l’an dernier ou même la semaine dernière. La mémoire, saturée par les nouvelles informations, ne parvient pas à garder le rythme de l’actualité. Question de prendre une pause et de justement revenir en arrière, revoir la dernière année, Philippe Randa nous propose Quand la peine le dispute à la colère, collection des chroniques qu’il publia en 2018 dans Présent, mais aussi des entrevues qu’il accorda à d’autres médias comme Synthèse nationale.

    Dans ce 16e tome des « Chroniques barbares », tout y passe, des faits divers à la politique en passant par la culture, la littérature et les tendances sociales de fond.

    Au-delà de l’exercice que constitue de se replonger dans cette année marquée par le départ de Johnny Hallyday, les dénonciations de #balancetonporc, l’affaire Benalla, l’inique procès d’Esteban et Samuel, mais aussi de quelque chose que personne n’avait pu voir venir, soit l’émergence des Gilets jaunes, on se fait plaisir à apprécier la plume de cet auteur prolifique, père de 119 livres à ce jour.

    Contrairement aux éditorialistes de la grande presse qui tentent d’imposer leurs vues à leurs lecteurs, de moins en moins nombreux d’ailleurs, Randa suggère des réflexions, il les oriente, mais les laisse à la discrétion du lecteur considéré comme assez intelligent pour se faire lui-même une idée. Il questionne, soulève les pans d’ombre, mais se refuse à nous dicter quoi penser.

    D’où l’intérêt de se replonger dans ces chroniques qui exigent de nous une certaine réflexion personnelle à laquelle le prêt-à-penser de la « grande presse » ne nous a pas habitués.

    Randa n’écrit pas pour plaire à son public en le flattant dans le sens du poil et en le confortant dans ses idées, mais pour favoriser la réflexion, le débat. Ce n’est point l’oeuvre d’un doctrinaire ou un propagandiste, mais des propos libres d’un homme affranchi, attaché à la liberté d’expression menacée par les censeurs mais aussi par les monopoles médiatiques faisant main basse sur les moyens d’expression. Philippe Randa, un franc-tireur, dans le bon sens du terme, et non pas dans le sens partisan, qu’on aime lire tant pour le fond que pour la forme.

    Quand la peine le dispute à la colère, Philippe Randa, préface de Richard Dessens, Éditions Dualpha, collection « Patrimoine des héritages », 212 pages, 25 euros. Pour commander ce livre, cliquez ici.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • D'accord avec Golnadel : « Quand l’incendie de Notre-Dame révèle la bêtise de l’UNEF »

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    Mélanie Luce, présidente du syndicat Unef. Sébastien SORIANO/Le Figaro

    Par  

    Pour Gilles-William Golnadel, l’actualité montre chaque jour un peu plus l’absurdité qui régit « la rive gauche du spectre idéologique », dont les réactions des membres de l’UNEF à l’incendie de Notre-Dame sont le visage éclatant.[Figarovox, 23.04]. Il le démontre avec courage, lucidité, sans craindre de dire les choses. Il a raison.   LFAR

    « La bêtise habite désormais au coin de la rue, à gauche en sortant. »

    Cette semaine, ce bêtisier nous montre dans quel quartier de la rive gauche du spectre idéologique la sottise a définitivement élu sa résidence principale. C’était un quartier, autrefois surpeuplé, désormais déserté par l’intelligence.

    La générosité n’y trouve plus son gîte. Et pourtant, c’est ici encore où les snobs préfèrent traîner.

    Visitons quelques lieux privilégiés, où quelques sentencieux ont déposé des perles d’inculture.

    L’UNEF tout d’abord. Ainsi, comme tout se sait, une certaine Hafsa Askar, membre du bureau national de l’UNEF, aura twitté quelques instants après le début du drame de Notre-Dame cette fine pensée :

    « Jusqu’à les gens (sic) ils vont pleurer pour des bouts de bois, wallah (re-sic) vous aimez trop l’identité française alors qu’on son balek (re-sic, traduction libre: on s’en bat les couilles) objectivement c’est vos délires de petits blancs ». Ce beau texte en dit long sur le goût de son estudiantin auteur pour les belles lettres. La présidente de l’UNEF, loin d’exclure sur-le-champ celle qui voulait excommunier ex cathedra les Français blancs, coupables de pleurer leur cathédrale, se fendit d’un communiqué empreint d’une très inhabituelle neutralité.

    En réalité, l’UNEF montrait dans son absence réelle de condamnation une franche cohérence dans sa détestation de la France et dans le fait qu’elle assume d’être devenue le siège de l’islamo-gauchisme estudiantin le plus inepte et virulent.

    Présidente voilée, camps racisés interdits virtuellement aux blancs, jeunes étudiants syndiqués sexuellement harcelés, sans oublier les insultes racistes contre la France, les catholiques et les blancs dont le tweet d’Hafsa Askar constituait l’ultime flatulence. (Avocats Sans Frontières, que je préside, a décidé de porter plainte contre l’auteur du tweet.)

    Et puisque nous sommes dans le cadre d’un bêtisier, nous ne saurions nous priver du dernier gazouillis de Clémence Zamora-Cruz, responsable LGBT, relayée par l’UNEF : « en tant que femme transgenre racisée, je suis intersectionnelle mais ma racisation fait de moi une personne plus privilégiée qu’une personne afro descente (sic) et c’est à cause du colorisme (re -sic) qui créee un privilège entre les personnes racisées ».

    L’UNEF, serait-elle en fait pionnière contre la dépression ? Selon certains scientifiques réputés, lire, chaque jour, un échantillon de son jargon, constituerait remède plus puissant que toutes les médecines chimiques pour vaincre le chagrin, le spleen et la mélancolie.

    La démission du politologue fantasque Thomas Guénolé de chez les Insoumis, et surtout ses conditions méritent également leur place au sein de ce sottisier.

    Elles en disent long, non seulement sur le mouvement politique précité, son management et sa direction mais encore sur l’air du temps (le Figaro 19 avril). Accusé, en interne, de harcèlement sexuel, Monsieur Guénolé reproche à Monsieur Mélenchon et à sa proche Sophia Chikirou (anciennement responsable de Média avec Gérard Miller, avant d’être remplacée, par Aude Lancelin avant qu’elle-même soit remplacée…) une dérive autoritaire. T. Guénolé aurait entamé une procédure judiciaire à l’égard du mouvement. Monsieur Mélenchon s’est dit stupéfait des reproches de Monsieur Guénolé qui lui aurait réaffirmé son amitié et son admiration encore très récemment.

    Prenant cette posture de la victime qui lui sied à ravir, il déclarait : « décidément, rien ne me sera épargné ».

    Mais c’est le procès en harcèlement fait à Thomas Guénolé qui lui vaut principalement les honneurs de la présente chronique. Son accusatrice serait une ancienne de ses étudiantes de Sciences-Po.

    Il aurait fait des compliments sur sa voix ! Plus inaudible encore, Thomas Guénolé aurait osé lui écrire (mais en la voussoyant) : «si je peux me permettre, le rouge vous va très bien. ».

    L’avocat de l’accusé l’innocentait par une exégèse des compliments professoraux : «c’était une blague, il la félicitait d’avoir été convertie à ses idées politiques, parce qu’elle était verte (Émilie été engagée dans Sciences-Po Environnement) et que lui était rouge »

    Monsieur Guénolé est en tout état de cause coupable de ne pas avoir su que lorsqu’on est rouge et féministe, on ne se permet pas de plaisanter avec ses étudiantes. Surtout lorsque l’on s’engage en politique. Toute plaisanterie, d’ailleurs, est désormais bannie.

    Enfin et pour terminer par un grand éclat de rire, il y a cette tribune dans le Monde du 18 avril qui s’interroge lourdement sur la pertinence de la décision du Président de la République de remettre la Légion d’Honneur à Michel Houellebecq. Pour résumer le propos, la Légion d’Honneur est une récompense républicaine qui perd tout son sens dès l’instant où celle-ci serait remise à l’auteur de Sérotonine dont le narrateur, comme toujours dans les romans du récipiendaire, exprime « son dégoût de l’émancipation ». Dans le même ordre d’idées qui se caractérisent sans doute par l’ouverture d’esprit, l’auteur s’indigne qu’on ait rendu un hommage funèbre et national aux Invalides à Jean d’Ormesson. Le rédacteur de la tribune rend hommage à « l’esprit de finesse » d’André Markovic qui, paraît-il, publia dans Le Monde du 11 décembre 2017 une tribune intitulée : «aux Invalides, c’était juste la vieille droite ». 

    Je m’enorgueillis d’écrire dans les colonnes d’un journal qui rend hommage régulièrement à Ken Loach, cinéaste anglais d’extrême-gauche, que je ne porte pas particulièrement dans mon cœur.

    Je crois impossible que Le Monde rende un jour un hommage ou publie la critique positive d’un cinéaste ou d’un écrivain vivant, engagé aussi à droite que Loach l’est à gauche.

    J’oubliais de préciser que l’auteur de cette tribune protestant contre l’honneur républicain rendu à Michel Houellebecq se nomme Jean-Philippe Domecq et est écrivain.

    Il s’agit sans doute d’un auteur de réputation mondiale qui n’a aucune raison de jalouser son honoré confrère.

    Je note que Houellebecq finit comme Domecq. J’essaie de trouver une quelconque explication de l’acrimonie par le patronyme. Mais cela ne rime à rien. Domecq ne finira certainement pas comme Houellebecq.

    La bêtise habite désormais au coin de la rue, à gauche en sortant.  

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    Gilles-William Goldnadel est avocat et essayiste. Son dernier ouvrage, Névroses Médiatiques. Le monde est devenu une foule déchaînée, est paru chez Plon.