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magouille et compagnie - Page 1111

  • Les Républicains à la remorque de Macron

    Les Républicains à la remorque de Macron

    Face au mur, ils accélèrent. Christian Jacob lance LR dans une vaste campagne de pêche aux idées. Ces idées introuvables que la droite a passé ses mandats à trahir… Il s’agirait de « refonder un corpus idéologique pour la droite » en prévision d’un « congrès des idées » prévu en juillet 2020, selon Aurélien Pradié, secrétaire général LR.

    Les revendications traditionnelles de la droite ces dernières années, à savoir un libéralisme économique couplé à une fermeté régalienne, devraient s’effacer au profit de « grandes causes » que le parti souhaite mettre en avant à partir du mois de janvier : le handicap, la République, l’alimentation, les salaires et le progrès.

    Exit l’immigration, la sécurité ou encore la famille.

    Aurélien Pradié est désireux que le thème du progrès ne soit plus « préempté par Emmanuel Macron », arguant que « la droite a des choses à dire » elle aussi. Sur le plan des idées, la droite n’a pas fait de progrès.

    https://www.lesalonbeige.fr/les-republicains-a-la-remorque-de-macron/

  • Conférence de Fabien Bouglé à Liesse-Notre-Dame dans l'Aisne le 30 novembre à 10 heures : "la face noire de la transition écologique"

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    "la face noire de la transition ecologique"

    Venez samedi 30 novembre, à 10 heures, à Liesse-Notre-Dame (02) ruelle du regain pour une conférence de Fabien Bouglé qui parlera de son livre et l'arnaque financière des éoliennes, la dévaluation du patrimoine (40%) sans oublier les graves problèmes de santé qu'elles génèrent. L'invasion de ces machines sur les champs de batailles et la destruction de nos paysages.

    L'après midi il y aura une manifestation à 14 heures place Victor Hugo à Laon suivi de dépôt de dossiers de prises illégales d'intérêts par une trentaine d'associations du Nord de l'Oise, de la Somme, les Ardennes et l'Aisne à la préfecture.

    Soyez nombreux pour faire stopper cette invasion inadmissible d'éoliennes !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Me Frédéric Pichon : « On va poursuivre Nick Conrad de notre côté ! »

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    On apprend que le parquet a classé sans suite l’enquête contre les propos de Nick Conrad. Le rappeur, déjà condamné une première fois pour avoir appelé « à tuer des bébés blancs » dans une première chanson, avait récidivé par ces paroles : « Je baise la France jusqu’à l’agonie. »

    Maître Frédéric Pichon, qui a de son côté initié une procédure de poursuite contre Nick Conrad, réagit au micro de Boulevard Voltaire.

    Après avoir fait une chanson où il incitait à tuer les bébés blancs, Nick Conrad avait récidivé avec une chanson qui disait « je baise la France jusqu’à l’agonie ». Le parquet n’a entrepris aucune poursuite contre le rappeur. Cette décision vous surprend-elle ?

    Elle me choque, mais ne me surprend pas hélas ! De mon côté, pour le compte de l’association résistance républicaine, j’avais aussi engagé une procédure par voie de citation indirecte. Cette procédure permet de saisir directement le tribunal correctionnel. J’avais eu connaissance que le ministère public avait engagé une action suite au propos de monsieur Nick Conrad, mais j’avais des doutes sur la réalité de cette déclaration d’intention. De fait, le ministère public a classé l’affaire sans suite.
    Je ne veux pas faire de procès d’intention, mais face à l’indignation que cette nouvelle vidéo avait suscitée, je pense que le ministère public n’avait pas eu le choix que de faire semblant de lancer l’action publique pour ensuite se désister.
    Si le ministère public considère qu’elle était justifiée, je ne comprends pas pourquoi il arrête en cours de route. Il faut savoir qu’en matière de presse, au stade de l’enquête préliminaire ou de l’instruction, le but de l’enquête n’est pas de dire si les propos constituent une infraction pénale. Le but est simplement de déterminer qui est l’auteur des propos et de leur mise en ligne. Le tribunal analyse ensuite la question sur le fond. Je pense que le parquet a voulu faire un effet d’annonce pour calmer la colère qu’avait suscitée cette vidéo. Toute la procédure n’est pas terminée. Nous allons pouvoir poursuivre Nick Conrad.

    Selon vous, les paroles du rappeur sortent-elles du champ de la liberté d’expression ?

    À mon sens, oui. Le caractère artistique ne permet pas de tout dire et de tout faire, d’autant plus que dans le cas d’espèce, il ne s’agit pas d’art. Il est incroyable d’entendre des propos comme « j’ai brûlé la France » ou « je baise la France ». Dans cette mise en scène, on le voit en train d’étrangler une femme blanche.
    Il est pourtant en récidive. Il avait déjà été condamné pour sa précédente vidéo où il appelait à tuer les bébés blancs. Sa deuxième vidéo est en quelque sorte en réponse à sa précédente condamnation. Les caractères de sa condamnation étaient, je crois, une amende avec sursis. Cette réponse est sans commune avec les jurisprudences qui s’appliquent lorsqu’il s’agit de propos supposés islamophobes. Cela n’a eu aucun effet et il a récidivé.

    Ce matin, sur notre média, Jean-Yves le Gallou dénonçait un deux poids deux mesures en matière de liberté d’expression. Partagez-vous ce sentiment ?

    Cela fait 21 ans que je suis avocat et cela fait 21 ans que je le dis. J’avais fait mon mémoire sur la liberté d’expression dans le domaine du respect des croyances religieuses. À l’époque, j’avais déjà constaté ce deux poids deux mesures selon que vous vous attaquiez au christianisme ou à d’autres religions. Aujourd’hui, la 17e chambre correctionnelle a condamné ma cliente qui a engagé l’action contre Nick Conrad, parce qu’elle avait mis en ligne sur son site internet des autocollants sur lesquels était écrit « islam, hors d’Europe ».
    La 17e chambre a considéré que ce n’était pas simplement une religion, mais la communauté de tous les croyants. Par conséquent, c’était une provocation à la haine. On voit bien que lorsqu’il s’agit du christianisme, on peut tout dire et tout faire. C’est du bon vieil anticléricalisme. En revanche, lorsqu’il s’agit de l’islam, c’est : « une récidive des heures les plus sombres de notre Histoire ».

    https://www.bvoltaire.fr/me-frederic-pichon-on-va-poursuivre-nick-conrad-de-notre-cote/

  • Grand remplacement : quand les décodeurs du Monde et France Culture inventent une citation qui n’existe pas

    Cette année Le MondeLes Décodeurs du Monde et France Culture ont répété à leur public que le terme de grand remplacement avait une origine lointaine : l’écrivain Maurice Barrès. Cette affirmation ne se base sur aucune source sérieuse et est démentie par un simple ctrl+f.

    Lire la suite

  • Un observatoire des médias (trop) indépendant menacé à son tour, par Francis Bergeron

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    L’Ojim est un observatoire du journalisme, organisme indépendant, créé en 2012 à l’initiative de Claude Chollet. Son ambition est de publier en ligne des informations sur les journalistes, les groupes de presse, mais aussi – et c’est là que l’Ojim se distingue d’autres officines du même genre – sur « les conflits d’intérêts, les agendas idéologiques cachés ». De ce point de vue, son travail s’apparente davantage à celui du regretté Emmanuel Ratier qu’à un site spécialisé sur l’information des médias. Il diffuse sur Internet, via le site www.ojim.fr, et l’accès est gratuit. En huit ans, il a publié 4 000 articles, dont 220 portraits de journalistes.

    Le 9 octobre, le dénommé Ramzi Khiroun attaque l’Ojim pour « injures publiques ». L’Ojim a publié une biographie de ce monsieur Khiroun, personnage de l’ombre, que Le Nouvel Observateur a eu l’occasion de présenter comme « l’homme le plus influent de France ». Sans doute quand il travaillait auprès de Strauss-Kahn, à une époque où le coquin de ces dames était présenté comme le futur président de la République. De façon certes un peu expéditive, l’article de l’Ojim le présente comme « exécuteur des basses œuvres de DSK ». Mais on a bien compris qu’il n’y a pas là allusion aux frasques sexuelles de DSK mais à leur proximité professionnelle et donc politique, dans la lignée de ce qu’avait écrit Le Nouvel Observateur.

    Si Ramzi Khiroun a été décoré de la Légion d’honneur, remise par François Hollande en personne, on se doute bien que ce n’est pas pour avoir trempé dans les turpitudes de l’ancien ministre socialiste, mais pour des services rendus, de nature vraisemblablement politique, ces services qui lui avaient valu cette réputation d’homme le plus influent de France, de la part d’un hebdomadaire considéré comme le porte-parole officieux du Parti socialiste.

    Il n’empêche que cette simple phrase « exécuteur des basses œuvres de DSK » vaut à l’Ojim, par le biais de son directeur, d’être traîné devant les tribunaux. Khiroun réclame une condamnation à 12 000 euros d’amende et des dommages et intérêts non chiffrables, sans compter les frais d’avocat. De quoi mettre en danger l’existence même de ce site de réinformation, dont le travail repose sur un petit noyau d’animateurs. L’affaire n’est pas encore jugée, mais le risque est bien là.

    Comme l’écrit Claude Chollet, le procès qui s’annonce « s’inscrit dans un ensemble de mesures visant à faire taire toute voie dissidente ou à la rendre invisible ». Et Chollet attire l’attention sur la prise en main des réseaux sociaux pour faire disparaître les paroles non conformes. « Il faut donc passer par des voies alternatives : la newsletter, les réseaux cryptés, et sans doute le retour au papier ». C’est ce que les lecteurs de Présent ont compris, eux aussi : il est infiniment plus compliqué de censurer la presse écrite que l’information des réseaux sociaux, et de ce point de vue l’information papier, le plus cher des médias, a néanmoins encore son utilité et donc un avenir.

    Dans l’URSS totalitaire, rédacteurs et diffuseurs de samizdats avaient fini par s’imposer. La réinformation de la France du XXIe siècle pourrait nécessiter d’en passer aussi par là.

    Francis Bergeron

    Article paru dans Présent daté du 19 novembre 2019

    https://fr.novopress.info/216071/un-observatoire-des-medias-trop-independant-menace-a-son-tour-par-francis-bergeron/

  • Entretien avec Jean-Yves Le Gallou – Pour en finir avec le « moulag »

    9494-20191121.jpgLe 5e Forum de la dissidence se tient samedi 23 novembre et Présent y participe – vous y trouverez un stand de votre journal. Voici l’occasion de retracer avec son fondateur, Jean-Yves Le Gallou, l’histoire et les buts de Polémia, organisateur de cette manifestation.

    — Qu’est-ce que Polémia ?

    — Il s’agit d’un cercle de pensée sur Internet, créé le 2 décembre 2002 pour combattre le politiquement correct et la tyrannie médiatique, et engagé dans la défense de l’identité française et européenne.

    — Anniversaire d’Austerlitz ! Pourquoi ce nom ?

    — Parce que, selon Héraclite, Polemos, le conflit, est le père de tous les êtres, et que nous sommes clairement dans une position conflictuelle, et même de combat, face à l’idéologie dominante.

    — Aucun lien avec la polémique, ou vous y avez pensé aussi ?

    — Le paradoxe est que nous utilisons assez peu le ton polémique, puisque nous publions plutôt des textes de fond, argumentés. Nous sommes polémiques sur le fond beaucoup plus que sur la forme.

    — Considérez-vous que le but que vous vous donniez a été atteint ?

    — Nous avons livré deux types de batailles principales : une sur le front identitaire pour combattre le grand remplacement et faire valoir toutes les failles des politiques migratoires. Or l’opinion a avancé sur le sujet, pas seulement grâce à nous, bien sûr, mais par un ensemble de forces, et aussi, malheureusement, par l’évolution de la situation, conduisant à une prise de conscience croissante de la réalité de la situation et de l’impossibilité d’assimiler des masses nombreuses venues d’Afrique ou du monde musulman.

    On a aussi pas mal développé une critique des positions de politique étrangère américanocentrées. C’est un autre volet, géopolitique.

    — Et l’autre front ?

    — Il s’agit du front médiatique, pour décrédibiliser les médias dominants grâce à deux axes d’attaque : celui de la réinformation, en participant à la création du « Bulletin de la réinformation » sur Radio Courtoisie en 2005, en organisant régulièrement des séminaires de réflexion sur la réinformation, en participant à la création d’un certain nombre de sites, pour donner un autre point de vue, un autre angle. Et l’axe de la dénonciation de la tyrannie médiatique, de la description des mécanismes de pouvoir des médias : qui les possède ? qui les finance ? quelle est leur idéologie ? notamment en soulignant l’alliance de fer entre des journalistes venus de la gauche ou de l’extrême gauche et des patrons adeptes d’un capitalisme mondialisé.

    — Vous êtes entouré et aidé par une belle équipe de collaborateurs ?

    — Nous avons une organisation concentrique avec, au centre, le bureau constitué par une petite dizaine de personnes, dont votre collaboratrice Françoise Monestier, puis une équipe d’environ 30 contributeurs intellectuels – parmi lesquels figure Camille Galic, qui elle aussi écrit dans Présent ! –, un plus grand cercle de participants, et enfin un cercle encore plus grand de donateurs.

    — Quel est le thème du 5e Forum qui se tient samedi ?

    — Le thème choisi est « la dictature Macron », telle qu’elle peut s’exercer en tous domaines : policier, judiciaire, scolaire, médiatique avec les récentes lois de censure, bref ! pas le goulag, mais le « moulag ». On ne finit pas dans des camps, mais on subit une propagande massive.

    — Parlez-nous des Bobards d’Or ?

    — Cette cérémonie des Bobards d’Or, parodique, existe depuis dix ans et est un autre axe du combat mené par Polémia contre les médias, visant à montrer qu’ils mentent, qu’ils bobardent, et que c’est structurel : un mensonge politiquement correct va se propager sans aucun contrôle. A cette occasion, nous citons de nombreux exemples de « bobard total », quand tous les grands médias participent au mensonge. Ainsi, lors des attentats à Toulouse et Montauban, on nous a expliqué que le meurtrier était blond aux yeux bleus. Ce n’est jamais innocent, car si le mensonge se propage sans vérification, c’est qu’il va dans le sens du politiquement correct.

    — Que des réussites ?

    — Oui et non ! Imparfaites quand même, parce que l’objectif sur l’immigration serait qu’elle s’arrête, ce n’est pas encore le cas ; l’objectif sur les médias serait que le mur de la désinformation tombe, ce qui n’est, là encore, pas encore le cas, les deux choses étant d’ailleurs liées : si ce mur ne tombe pas, il n’y aura pas de changement profond, ni sur les questions sociétales, ni sur les questions identitaires.

    Le combat est loin d’être achevé même si on constate une certaine réussite : le degré de confiance dans les grands médias français n’a jamais été aussi faible (23 %), un des plus bas du monde européen. Nous ne sommes pas les seuls à livrer cette bataille, mais il est bon de constater le résultat !

    — Pourquoi cet ouvrage, d’ailleurs fort bien présenté, qui vient de paraître sur les Bobards d’Or ?

    — Cet album est un outil de travail indispensable avec son index des journalistes et des journaux cités. Le livre reste fondamental. L’impact d’un livre vendu entre 3 000 et 5 000 exemplaires est plus fort qu’une vidéo vue des dizaines de milliers de fois. L’écrit garde et même reprend une valeur essentielle.

    — Un message pour les lecteurs de Présent ?

    — On a trouvé un prétexte futile pour supprimer la subvention de Présent. J’ai observé dans mon émission « I-Média » que Présent, qui touchait 30 fois moins de subventions que L’Humanité, se voit sucrer sa subvention pour le motif qu’il est vendu 1,80 euro alors que L’Humanité est vendue 2,20 euros : déni de justice absolu, un des éléments de la dictature Macron telle que la symbolise le personnage, incarnant le pouvoir des forces mondialistes et des forces de déconstruction. Les lecteurs de Présent doivent se mobiliser et soutenir leur journal pour lui permettre de passer cette nouvelle étape difficile.

    Propos recueillis par Anne Le Pape

    Article paru dans Présent daté du 18 novembre 2019

    https://fr.novopress.info/216055/entretien-avec-jean-yves-le-gallou-pour-en-finir-avec-le-moulag/#more-216055

  • SOS Casseurs

    L’éditorial de François Marcilhac

    L’éditorial de François Marcilhac

    Le 2 décembre 2018, ce fut le saccage de l’Arc de Triomphe ; ce 16 novembre ce fut, place d’Italie, celui de la stèle à la mémoire du Maréchal Juin et de l’armée d’Italie. De nouveau un symbole national fort. De nouveau, un monument qui fait consensus chez les Français. De nouveau, avec des médias gouvernementaux et une presse subventionnée d’une servilité exemplaire, de quoi laisser penser que les Gilets jaunes drainent avec eux la racaille. Et comme qui se ressemble s’assemble…

    Pourtant le bilan est terrible  : en un an, 2 500 gilets jaunes blessés dont 24 éborgnés et plusieurs à la main arrachée, un tué par un éclat de grenade, 10 000 gardes à vue, 3 200 condamnations prononcées et 400 condamnés à une peine de prison ferme. Tandis qu’aucun membre des forces du désordre établi n’a encore été inquiété  ! Mais comme les provocations gouvernementales — arrestations préventives massives, fermetures de stations de métro en grand nombre pour désolidariser les Parisiens des manifestants, gazages inopinés — sont insuffisantes pour faire déraper des gilets jaunes, qui savent désormais à quoi s’attendre de la part d’un pouvoir qui ne respecte plus les droits fondamentaux garantis par la Constitution, SOS Casseurs a fonctionné !

    Car c’était réglé comme du papier à musique. Et ceux qui nous gouvernent ayant tout sauf de l’imagination, il fallait bien que le premier anniversaire du mouvement des gilets jaunes, dans l’ensemble exemplaire, suscitât l’indignation de la même façon qu’il y a presque un an, lorsque, prenant de l’ampleur, il avait été accusé d’avoir saccagé l’Arc de Triomphe, à l’ombre duquel repose le Soldat inconnu. «  C’est une nouvelle fois notre mémoire nationale commune qui est saccagée, bafouée par des individus casseurs qui sont complètement hors de la république  », a aussitôt condamné Mme Darrieussecq, la secrétaire d’État aux anciens combattants. Les éléments de langage étaient prêts.

    D’ailleurs, le préfet de police de Paris, Didier Lallement, le déclarait avec calme, samedi dans l’après-midi, lors de son point presse : «  Nous sommes sereins. La situation est sous contrôle. Les choses se passent telles que nous les avions envisagées.  » Ainsi, lorsque la racaille s’attaque à la mémoire des héros français de l’armée d’Afrique et à celle de leur chef, «  la situation est sous contrôle. Les choses se passent telles que nous les avions envisagées.  » Comment dès lors empêcher des esprits forts de se demander si un saccage «  sous contrôle  », ce n’est pas tout simplement un saccage télécommandé ? Si un saccage qui se passe comme «  envisagé  », ce n’est pas tout simplement un saccage prémédité ? D’autant qu’un vidéo, qui tourne en boucle sur les réseaux sociaux, montre trois personnes habillées tout en noir, comme les casseurs, intégrer en courant un cordon de forces de l’ordre. Des agents de la désormais sinistre BAC — brigade anticriminalité — qui, détournée de sa mission première, serait utilisée chaque samedi pour commettre les basses œuvres de la macronie ? L’infiltration des manifestations par des policiers en civil est un classique, qui se justifie s’il s’agit effectivement de repérer les véritables racailles et de protéger les manifestants, comme les biens publics et privés, contre les exactions. Il n’en est pas de même lorsqu’il s’agit de discréditer un mouvement populaire en organisant la casse : bref, en téléguidant des bandes de casseurs dans le cadre d’une situation qui demeure « sous contrôle  ». Est-il possible que ces vieilles méthodes de basse police politique soient employées sous le soleil de la macronie ? Seuls des esprits forts, encore une fois, manifestement bien peu républicains — ce qui suffit à nous en désolidariser immédiatement — peuvent encore une fois se poser des telles questions. D’ailleurs, Libération, journal indépendant subventionné par le Gouvernement à hauteur de quelque 6 millions d’euros, nous le garantit : aucun élément en sa possession «  ne permet d’étayer de telles accusations, qui correspondent à une idée reçue largement partagée, lors de la manifestation de samedi.  » Une «  idée reçue  »  : nous voilà donc rassurés, s’il le fallait ! Sous Macron, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.

    C’est pourquoi, au nom du respect des valeurs républicaines, dont Castaner, Lallement et la BAC sont les derniers remparts, il nous faut poser les bonnes questions : comment se fait-il que les centaines d’arrestations préventives ne visent jamais les casseurs, mais toujours de simples manifestants ? Comment se fait-il que les services de renseignements soient dès lors si incompétents ? Comment se fait-il que les racailles cagoulées et habillées tout en noir semblent surgir sur les lieux de manifestation par génération spontanée ? Comment se fait-il que jamais aucune arrestation ne les vise  ? Comment se fait-il que les tirs de LBD et de grenades ne prennent jamais pour cibles ces mêmes racailles mais toujours de simples manifestants ? Comment se fait-il que les forces de l’ordre encerclent et gazent ces derniers, dès le départ ou presque des manifestations autorisées, sans jamais chercher à mettre hors d’état de nuire les casseurs ? Comment se fait-il, enfin, que Mme Geneviève Darrieussecq ait aussitôt rappelé, pour appuyer sa condamnation du saccage de la stèle, que la campagne d’Italie avait été le fait d’une «  armée très diverse  »  ? La «  diversité  » aurait-elle donc quelque chose à voir dans le saccage de la stèle  ? Et si oui comment l’a-t-elle su et su si tôt, alors que leur accoutrement ne permet pas de reconnaître les casseurs ?

    Poser toutes ces questions, ne serait-ce pas déjà y répondre ? Mais encore une fois, ne relayons pas les doutes des esprits forts. Soyons de bon républicains de Panurge. Et faisons confiance à notre gouvernement, dont l’acte II se déroule sous le signe du dialogue avec les Français. Une preuve ? Place d’Italie, après les événements, à une passante Gilet jaune, calme et pacifique, le préfet Lallement, toujours aussi serein, paradant dans son uniforme républicain, de rétorquer : «  Nous ne sommes pas dans le même camp, Madame.  » Depuis l’élection de Macron, le pays légal est en roue libre. Il ne fait même plus semblant : il revendique sa sécession. Le pays réel et le pays légal ne sont pas dans le même camp. Nous le savions déjà. Merci au préfet Lallement d’en avoir fait l’aveu définitif.

    https://www.actionfrancaise.net/2019/11/19/leditorial-de-francois-marcilhac-2/?fbclid=IwAR29kT0Mg_zWLTOBVutXxChoNFHrJUsklvBdk6Ig1yR9GjerhI4MxttHFNk

  • Amalgame et extrémisme laïcard.

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    L'avis de Jean-François Touzé
    À Vesoul, une religieuse catholique s'est vue refuser une place dans une maison de retraite tant qu'elle ne quitterait pas son voile et son habit religueux. Celà au nom de la laïcité qui, comme on le sait, est un principe sacré de notre République. Petit père Combes pas mort.
    Nous sommes bien dans le plus affligeant des amalgames, celui dans lequel se vautrent intellectuels dévoyés, gauchardins rouges, roses, noirs, verts, et progressistes de toute obédience.
    La France est chrétienne. Nos religieuses en sont les servantes, elles que nous sommes fiers d'appeler "ma mère" ou "ma sœur". Elles appartiennent à la communauté de destin, spirituelle et nationale que l'on appelle France et les signes extérieurs de leur appartenance moniale ne sauraient être confondus avec l'utilisation/provocation que font des leurs les tenants de l'islamisme politique.
    Ce que nous voyons à l'œuvre dans cette affaire, c'est bien le totalitarisme laïcard anti-chrétien adossé au complexe islamophile.
  • Agnès Thill : la conversion tardive d’une résistante « en marche » !

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    Hier soir, Mme Agnès Thill était invitée par « Marchons enfants » à Marcq-en-Barœul. Soirée très instructive. Cette députée désormais non inscrite a été exclue du parti LREM et du groupe à l’Assemblée en raison de son opposition à la PMA pour les femmes seules et les lesbiennes.

    C’est un premier sujet de réflexion : lorsque je me suis engagé en politique, au RPR, il était convenu que sur les questions qui engagent les valeurs morales ou spirituelles propres à chacun, il fallait admettre une grande liberté. À l’Assemblée, il était logiquement plus grave de voter différemment de son groupe sur le budget que d’avoir une opinion différente sur le PACS, la peine capitale ou l’avortement. Dans le premier cas, cela consistait à passer de la majorité à l’opposition, ou l’inverse, et donc de trahir. Dans le second, chacun estimait que la liberté de conscience devait prévaloir. Le fait qu’aujourd’hui, et j’en ai fait moi-même l’expérience, règne un totalitarisme de la pensée unique sur les sujets dits « sociétaux » est une régression liberticide dont on ne mesure pas les conséquences lorsqu’on prétend encore parler de démocratie.

    Mme Thill a vécu cette douloureuse expérience avec courage. Elle avait soutenu la réforme du droit du travail, mais sa résistance à l’idée de « fabriquer » des enfants sans père, qui est un cri du cœur, a été écrasée sans pitié. Cette directrice d’école, issue d’un milieu ouvrier, a été socialiste, favorable dans un premier temps aux prétendus « progrès sociétaux ». Brusquement, les écailles lui sont tombées des yeux devant la loi bioéthique et son « innovation » sur la PMA. Elle en est à souhaiter la victoire de la droite, en espérant qu’il n’y en ait qu’une à la prochaine présidentielle, sans doute dans son esprit, une droite conservatrice qui arrêterait le processus délétère dont elle a enfin pris conscience. Il faut l’entendre dire à un public « catho » et de droite : « Ne lâchez rien ! »

    Ainsi, Mme Thill est devenue conservatrice par bon sens. Mais son parcours amène deux autres réflexions. D’abord, il montre à quel point la fraîcheur d’esprit qui la caractérise peut être manipulée sans vergogne par les « progressistes ». Mais, désormais, la résistance intellectuelle est chez elle, si on peut dire, « en marche » ! « Les mots servent à nous contraindre à prendre les choses comme elles ne sont pas », dit-elle. L’idée absurde de la « théorie du genre » qui veut faire du sexe une création sociale est dénoncée par son créateur même.

    Il y a bien, derrière LREM, une idéologie « progressiste » qui est à la fois totalitaire et destructrice du corps social. L’ancienne militante socialiste se rend compte que le progressisme, c’est l’individualisme roi et mondialisé, que l’on va fabriquer des enfants sans père, venus de nulle part, sans passé, sans généalogie, des atomes dans l’espace, des instants toujours au présent, des personnes sans identité charnelle.

    En second lieu, cette conversion tardive devant cet auditoire de vétérans de la lutte contre le mariage unisexe révèle la faiblesse de la stratégie conservatrice dans notre pays. Le conservatisme est un bloc qui doit garder sa cohérence. L’idée que la famille fondée sur le mariage entre un homme et une femme afin de mettre des enfants au monde et de les élever n’est pas une préférence mais une nécessité pour préserver la continuité et la solidité du corps social, c’est-à-dire de la nation, famille et nation étant les deux sources de la solidarité entre les individus. L’absence de reconnaissance juridique du lien entre deux personnes de même sexe est fondée sur l’intérêt social et le long terme. C’était, évidemment, sur cette ligne qu’il fallait se battre, et on est aujourd’hui acculé à vouloir que les enfants aient un père.

    Le progressisme est fondé sur l’extension permanente des « libertés » individuelles, dont Mme Thill s’est aperçue qu’elles confinaient au caprice et qu’elles entraînaient des conséquences odieuses, comme l’achat d’enfants, ce retour à une pratique quasi esclavagiste. La liberté conservatrice n’est pas le caprice d’un individu mais le choix responsable d’une personne qui jouit d’autant mieux de ses libertés qu’il vit dans une société solide et qui le protège. Agnès Thill nous faisait la confidence d’un échange avec son père qui estimait avoir connu une époque où l’on était plus libre. Et il avait, hélas, raison.

    Christian Vanneste

    https://www.bvoltaire.fr/agnes-thill-la-conversion-tardive-dune-resistante-en-marche/

  • Un marchand d'illusion mondialiste

    6a00d8341c715453ef0240a4ec90d1200b-320wi.jpgSans s'en rendre toujours compte, sans le faire exprès, et à force de virevolter, il arrive que le président Macron s'approche de la vérité. Sa récente déclaration sur la règle des 3 % vaut, par exemple, et paradoxalement, le détour.

    Dans l'entretien qu'il a accordé à The Economist il commençait en effet par la considération suivante :"Nous avons besoin de plus d’expansionnisme, de plus d’investissement" ; et le point central de son affirmation, celui que retiennent les commentateurs agréés : "Je pense que c’est pour ça que le débat autour du 3 % dans les budgets nationaux, et du 1 % du budget européen, est un débat d’un autre siècle".

    Immédiatement le "débat", périmé à l'entendre au pied de la lettre, est devenu "règle" surannée dans l'esprit de ses interlocuteurs.

    Notre inspecteur des finances préféré, promu en 2017 à la tête de l'État laisse donc comprendre, en fait qu'il entend abroger, pour le jugement de sa gestion, le maximum de déficit des budgets nationaux fixé par les accords européens en pourcentage du produit intérieur brut.

    Son argument en lui-même relève de l'Absurdie : on aimerait entendre le Maître des Horloges se prononcer sur la loi de Newton et sur les idées de Kepler qui remontent au XVIIe siècle. On pourrait considérer comme plus suspect encore d'obsolescence le principe d'Archimède (287-212), remontant quant à lui à quelque 2 300 ans.

    Ne lui contestons cependant pas cette évidence, cependant : il s'agit bel et bien d'un principe élaboré au cours d'un débat du XXe siècle.

    Peut-il pour autant imaginer de s’en affranchir ?

    Ce serait bien évidemment renier ses déclarations de 2017. Durant la campagne présidentielle, en effet le candidat Macron avait accordé aux Échos un entretien où il promettait très explicitement notamment "le respect de nos engagements européens en restant dans l’épure des 3 % de déficit". Une partie de la confiance que lui a manifestée, depuis, la finance internationale reposait là-dessus, autant que la transformation de l'ISF en impôt sur la seule fortune immobilière. Revenir sur cette déclaration c'est évidemment trahir cette confiance.

    Mais en déclarant en 2019 par ailleurs que "les Allemands sont les grands gagnants de la zone euro, y compris avec ses dysfonctionnements", et qu'il faut "que le système allemand intègre que cette situation n’est pas durable", il ne tourne pas seulement le dos à ses engagements et à son image de marque, il remet de façon précise en cause le principe même de l'union monétaire.

    Darmanin, faisant écho à la voix de son maître fait en effet mine de théoriser qu'en la matière "les règles ont été faites à un moment donné dans les années 90 à l’orée du traité de Maastricht et qu’il convient de se les poser. C’est un débat qui se fera au niveau européen".

    Or, l'adoption de l'euro supposait que les Européens adoptent les disciplines monétaires et budgétaires qui ont assuré la réussite du deutsche mark ou celle du florin néerlandais. Et si l'on veut connaître à nouveau le sort du franc français depuis 1918 et la ruine des épargnants, ce se fera sans nos voisins.

    L'illusion mondialiste dans ce domaine consiste à nous faire croire que "le débat se fera au niveau européen."

    Lors des discussions qui ont donné naissance au traité de Maastricht le ministre allemand des Finances, Théo Waigel préconisait pour règle un déficit prévisionnel maximal égal 1 % du produit intérieur brut. Il ne faisait en cela que continuer un ordre politique remontant, 40 ans plus tôt à la loi fondamentale allemande de 1949. L'article 110 de cette constitution dispose en effet que les recettes et les dépenses doivent s'équilibrer. L'article 115 précise que le produit des emprunts ne doit pas dépasser le montant des crédits d’investissements inscrits au budget et qu'il ne peut être dérogé à cette règle que pour lutter contre une perturbation de l'équilibre économique global, ce que, depuis 1970 l'Allemagne a fait en certaines circonstances. Cela, c'est pour le XXe siècle.

    Au XXIe siècle un paragraphe 3 de l'article 109 dispose désormais qu'à partir de 2016, le déficit structurel du budget fédéral ne doit pas dépasser 0,35 % du produit intérieur brut, soit beaucoup moins que les 3 % de déficit public maximal convenu par le pacte de stabilité de 1997.

    Les constituants français de 1958 voulaient eux aussi, à leur manière, effacer le désastre monétaire de la IVe république. Ils ont ainsi de leur côté introduit l'article 40, qui tente d'interdire à un député de proposer aucune loi créatrice de déficit.

    Les années Pinay, la création du nouveau franc, etc. ne sont pas étrangères au redressement du pays avant le déferlement des désordres et les concessions gouvernementales de 1968. Depuis lors, d'une part la pratique parlementaire a imaginé une contorsion constitutionnelle [1] ; d'autre part, la pratique gouvernementale a fait que les déficits ne sont plus provoqués par la démagogie des élus, mais par les projets de lois de finances, rédigés par l'administration elle-même.

    On pourrait certes citer d'autres pays qui ont adopté les principes d'ordre monétaire et qui les ont appliqués au bénéfice de leur prospérité.

    Ce "débat"est donc fort ancien c'est vrai. Aussi ancien que la loi de la chute des corps.

    JG Malliarakis  

    Mercredi 27 novembre Conférence de JG Malliarakis sur la Naissance de l'Illusion mondialiste à l'occasion de la réédition du livre d'Emmanuel Beau de Loménie "La Ratification du Traité de Versailles"
    de 18 h à 20 h au Café du Pont Neuf 14, quai du Louvre M° : Louvre, Pont Neuf ou Châtelet

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    6a00d8341c715453ef0240a4b54a99200d-120wi.jpgFrançois-René de Chateaubriand : "Le Moment Conservateur".

    Au gré de ces textes, choisis et présentés par JG Malliarakis, on découvre en Chateaubriand, au-delà de son génie littéraire inégalé, un penseur politique méconnu. Dans un contexte de reconstruction du pays, 15 ans avant que les Anglais s'emparent du mot conservateur, 20 ans avant La Démocratie en Amérique de Tocqueville, il définissait les bases d'un régime représentatif durable dans le cadre de la monarchie parlementaire.
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    [1]Celle-ci consiste à faire semblant d'équilibrer le coût des propositions par une augmentation "à due concurrence" de la taxation des tabacs et allumettes.

    https://www.insolent.fr/2019/11/un-marchand-dillusion-mondialiste.html