
Tarif des carburants début mai
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Tarif des carburants début mai
Échirolles, dans la banlieue de Grenoble. L’école Philippe-Grenier – du nom d’un député français, converti à l’islam, élu à Pontarlier en 1896 – est un établissement privé hors contrat musulman. Installée dans les locaux de la grande mosquée du lieu, elle accueille 45 élèves, du CP au CM2. Un établissement « discret », selon TF1, qui n’a cependant pas pu y entrer. Une école qui dispense une dizaine d’heures par semaine d’enseignement religieux, des cours d’arabe, de Coran, et une éducation aux principes islamiques, selon une mère d’élève. Un îlot musulman comme il en existe tant en France.
Jean-Michel Blanquer, qu’on peut penser bien informé, a dénoncé une école « salafiste ». En janvier dernier, le directeur de l’établissement et l’association qui le gère comparaissaient devant le tribunal correctionnel de Grenoble, prévenus d’avoir tenté de se soustraire à un contrôle de l’Éducation nationale, l’école interdisant l’entrée des inspecteurs pendant environ une heure, le 4 décembre 2017, et d’avoir « dispensé un enseignement non conforme à l’instruction obligatoire malgré mise en demeure ». Le 12 février, le tribunal a ordonné la fermeture de l’école, sans exécution provisoire. L’établissement a fait appel, dont l’effet suspensif lui permet de continuer son activité. À l’audience, le procureur n’a pas manié la langue de bois : « C’est une école que l’on doit qualifier d’école salafiste. […] Les connaissances sont rabâchées, il n’y a pas de production orale et écrite, pas d’enseignement artistique, pas de travail de groupe, pas d’ouverture sur le monde, pas d’encouragement à développer l’esprit critique. C’est de l’obscurantisme, du lavage de cerveau. Cette école est nocive. »
C’est dans ce contexte que Jean-Michel Blanquer a utilisé le mot qui fâche. Salafiste. Un mot qui lui vaut un procès en diffamation de la part de l’établissement et de certains parents d’élèves. Un mot qui le met cependant, lui et ses comparses du ministère, en face de ses responsabilités.
La liberté de l’enseignement est fondamentale. Les parents ont le droit et le devoir de donner à leurs enfants une éducation conforme à ce qu’ils souhaitent, et ce n’est pas à l’État de s’y substituer. L’École républicaine, créée en 1880 pour asseoir le régime, a toujours lutté contre cette liberté fondamentale, dans un contexte d’antichristianisme dont on a oublié la violence. L’école publique est ce que l’on sait. L’enseignement privé sous contrat, à de belles exceptions près, est un enseignement public payant. Le hors-contrat se développe en dépit des difficultés qu’il rencontre, notamment de la part du ministère qui le voit d’un très mauvais œil. Rien de surprenant à ce que des musulmans profitent de cette liberté légitime pour créer leurs propres établissements.
Mais l’État, qui ne veut pas appréhender l’islam pour ce qu’il est, ne sait pas comment prendre le problème de ces établissements. L’argument de la laïcité n’a aucun poids, surtout dans un établissement privé. Et ces écoles coraniques se multiplient sur notre territoire. Celle-ci s’est trouvée épinglée, sans aucun doute parce qu’elle s’est fait remarquer par son activisme. Combien d’autres continuent d’endoctriner des enfants qui ne se sentiront jamais français ?
Le problème n’est pas celui de la liberté d’enseigner. Il réside dans la place de l’islam dans notre pays. En continuant à considérer qu’il s’agit d’une simple religion qui peut cohabiter avec d’autres religions, sans que l’État n’y mette le nez en raison de sa neutralité spirituelle, nous nous condamnons. On ne le répétera jamais assez : il s’agit d’un système de pensée holiste, qui englobe tous les aspects de la vie sociale, sans distinction aucune entre Dieu et César.
Ainsi, si le ministre a raison en traitant cette école de salafiste, et en mettant en œuvre les moyens nécessaires à sa fermeture, il ne voit pas plus loin que le bout de son nez en se limitant à cela. Mais peut-on demander à un adepte de la religion laïco-républicaine de comprendre que son dogme artificiel n’a aucune chance, mais vraiment aucune, d’atteindre ces gens-là ?
La réponse est dans la question.
ENTRETIEN. Pour le géographe, le repli identitaire est une conséquence logique du modèle multiculturel, arrivé dans les bagages de la mondialisation.
Le Point : L’absence de mixité sociale et ethnique est souvent désignée comme la principale cause des replis qui fracturent le pays…
Christophe Guilluy : Ce n’est pas parce qu’un quartier est multiethnique que les réseaux de sociabilité sont mixtes. Lorsqu’un quartier se gentrifie, on observe un vrai phénomène de séparatisme social. Prenons l’exemple des collèges dans l’Est parisien. On a constaté que le processus de gentrification des quartiers s’accompagnait toujours d’une ethnicisation des collèges. Cela signifie que des gens plutôt ouverts au modèle multiculturel peuvent aussi être acteurs de la ghettoïsation des quartiers.
(…)
Pensez-vous que le séparatisme culturel soit devenu inéluctable ?
La société multiculturelle est profondément paranoïaque et le séparatisme s’inscrit naturellement en mouvement de fond des sociétés inégalitaires multiculturelles. Tout le monde pense être victime de tout le monde, mais il n’y aura jamais de satisfaction générale. Dans un monde où l’autre ne devient pas soi, on a besoin de savoir combien va être « l’autre ». La question du rapport entre majorité et minorités joue à plein. Pourquoi ? L’histoire juive est éclairante : quand on est minoritaires, on dépend de la bienveillance de la majorité.
Comment expliquer cette flambée des discours identitaires ?
Une société paranoïaque où personne ne sera jamais complètement satisfait de son sort est une société où tout le monde se croira toujours en danger culturel. Cela crée des angoisses. Il y a une forme d’utopie de la société « united colors of Benetton ». Ce mythe est plein de naïveté. (…)
Le « Pacte de Marrakech » a déjà suscité de multiples réactions. Deux points sont ici plus particulièrement développés par Antraigues (ancien élève de l’Ecole Polytechnique et contributeur à Polémia) : la stratégie de contournement des peuples occidentaux, et singulièrement de la France, par la combinaison d’un « gouvernement des juges » et de traités internationaux, stratégie dans laquelle il s’insère à l’évidence, et le boulevard ouvert à l’islamisme dans le monde occidental par la politique d’accueil « inclusive » retenue comme devant être la règle.
Les Français, jamais consultés
De décennies d’immigration massive, en France et dans d’autres pays d’Europe occidentale, de populations de civilisations très différentes de la nôtre ont résulté, dans presque tous les domaines, d’inextricables problèmes, dont ceux posés spécifiquement par l’islam.
Pourtant non seulement les Français n’ont jamais été consultés, mais de plus tout a été organisé pour les mettre autant que possible devant le fait accompli.
L’analyse fait ressortir le rôle clé joué, en parfaite synergie, par le « gouvernement des juges » et des traités internationaux en général signés dans la plus grande discrétion (et dont la portée véritable échappe généralement de toute façon aux non spécialistes), le dernier en date étant le « Pacte de Marrakech », pour lequel la discrétion n’a pu toutefois être conservée.
Les juges contre le peuple
Ce « gouvernement des juges » (on peut aussi sans exagération aucune parler de « dictature des juges », car il viole le principe fondamental de la séparation des pouvoirs), exploite la possibilité qu’ont de fait les instances statuant en dernier ressort (le Conseil Constitutionnel, le Conseil d’Etat et la Cour de Cassation), par leurs jurisprudences, de modifier la réglementation, la loi, voire la Constitution. Du moins lorsqu’il n’y a pas de réaction du gouvernement, des partis au pouvoir, et des médias. Mais l’absence de réaction est à peu près certaine lorsque, comme c’est le cas en France, les mêmes intérêts et les mêmes réseaux d’influence, qui tiennent par ailleurs les médias, tiennent aussi depuis des décennies le gouvernement, les partis « de gouvernement », et certains syndicats : il est impossible que cela n’influe pas sur les nominations aux postes clés de la magistrature, qui sont de toute façon un enjeu de pouvoir majeur, et que ne s’installe une situation de connivence généralisée.
La signature de traités internationaux peut influer de deux façons sur le droit français :
D’une part, lorsqu’ils sont « juridiquement contraignants », parce qu’ils s’imposent explicitement aux juridictions françaises (une anomalie de la Constitution française étant la rédaction de son article 55, qui permet de les placer au-dessus de la loi française). C’est ainsi que, tout ou presque étant maintenant judiciarisé, la France n’a plus la maîtrise de ce qui se passe sur son propre territoire, puisque cela dépend des décisions de Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) et de la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CDEH), dont les domaines de compétence recouvrent en particulier tout ce qui touche à l’immigration et à la lutte contre l’islamisme.
D’autre part parce que, correspondant à des engagements de la France, même « juridiquement non contraignants », ils sont une source toute trouvée de jurisprudences pour les instances françaises, ce qui peut permettre le moment venu de dynamiter des pans entiers de la législation et de la règlementation nationale et, à tout le moins, entrave toute évolution allant à leur encontre.
Soumission française aux traités internationaux
La combinaison de signatures de traités internationaux et de gouvernement des juges, par les discrets coups d’Etat qu’elle permet en tant que de besoin, est évidemment la stratégie idéale de contournement du peuple français pour l’introduction d’abandons de souveraineté. Elle est appelée un grand avenir, le « gouvernement mondial »dont l’urgence nous est chaque matin rappelée ne pouvant guère être mis en place que de cette façon.
Parfaitement rodée en France (quiconque cherche à s’y opposer se voit de plus instantanément accusé de « s’attaquer à l’état de droit »), elle a ainsi permis, malgré une opinion publique de plus en plus sensibilisée, aux flux migratoires de continuer à augmenter, et à l’islam de continuer tranquillement à envahir la vie publique.
Insistons sur le fait, qu’il faut bien avoir présent à l’esprit, notamment en ce qui concerne le « pacte de Marrakech », que la dépendance réelle d’un pays aux traités internationaux (et en particulier aux décisions de la CJUE et de la CDEH), est très différente d’un pays à l’autre, car elle dépend de l’organisation de son droit interne, dont, en tant qu’état souverain, il est le seul maître. La situation de la France est celle de la dépendance maximum, à l’exact opposé de celle de l’Allemagne, qui est par ailleurs à ce jour la grande bénéficiaire de la « construction européenne » : pour la Cour de Karlsruhe, seuls les états nation sont dépositaires de la légitimité démocratique, et la loi allemande se trouve donc au-dessus des traités internationaux, à l’exact opposé de la situation française. La Commission Européenne, la CJUE ou la CDEH peuvent bien décider ce qu’elles veulent, ce n’est applicable, sur le territoire allemand, que si c’est compatible avec la loi nationale, ou après transposition dans cette dernière, ce qui nécessite alors qu’ait été vérifiée la conformité à la Loi Fondamentale allemande, qui est la norme suprême.
Le Pacte de Marrakech, un texte ahurissant
La signature du « Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières », appelé « Pacte de Marrakech », s’inscrit totalement dans cette stratégie de contournement du peuple français, la politique générale d’Emmanuel Macron consistant, de façon devenue totalement décomplexée depuis qu’il est Président de la République, à piéger au maximum la France dans le mondialisme, en profitant de ce qu’il dispose pour le moment de tous les pouvoirs, et de ce que sur un tel sujet il peut compter sur un total soutien des grands médias.
De telles bornes ont été franchies par ce texte ahurissant, qui n’engage en fait que les pays d’accueil, que le tiers des pays de l’UE et nombre d’autres pays occidentaux ont refusé de le signer les 10 et 11 décembre dernier à Marrakech, ce qui n’a évidemment pas empêché son adoption par l’ONU à New York le 20 décembre dernier, tous les pays musulmans et tous les pays du Tiers Monde, qui de toute façon ont la majorité, ayant voté dans ce sens.
Le point le plus important n’est sans doute pas celui qui a été le plus souvent cité, à savoir que son objectif quasi explicite était la mise en place à terme d’une autorité chargée d’organiser les migrations, en s’appuyant sur un « droit des migrants » : cette autorité ne verra peut-être jamais le jour. Il est que les pays signataires ont reconnu un certain nombre de principes, et se sont engagés sur des objectifs, et cela dès maintenant, et que, au moins dans le cas de la France, en l’état actuel de sa situation, cela ne peut manquer d’avoir un influence sur l’évolution de leur droit interne.
Il offre en outre un véritable boulevard à l’islamisme.
Un boulevard pour l’islamisation de la France
Le lecteur, effaré, constate en effet que la France, à Marrakech, s’est engagée à mener une politique d’accueil « inclusive », c’est-à-dire qui doit permettre aux populations immigrées de garder leur identité propre, à charge pour le pays hôte de s’organiser en conséquence. Ce qui, s’agissant de l’islam, seule religion à être aussi une doctrine politique réputée devoir régir le monde entier, ouvre un boulevard à l’islamisme, dont le communautarisme, par des mécanismes déduits de textes réputés d’origine divine figés pour l’éternité, et qui ont largement fait la preuve de leur efficacité, est justement le fer de lance dans les pays occidentaux.
Une politique « inclusive » en effet très exactement de nature à balayer ce qui reste en France de la « digue de la laïcité », pour reprendre l’excellente expression de Malika Sorel (la laïcité étant ici entendue ici au sens où il faut l’entendre, c’est-à-dire au sens où, dans la vie publique, tous les individus, quelle que soit leur religion, doivent respecter les mêmes lois et les mêmes règles, à l’exception éventuellement, bien sûr, des religieux dûment reconnus comme tels).
C’est de cette digue, qui est très largement une spécificité française, qu’il résulte que, comme l’ont montré les analyses de Malika Sorel, la France, si préoccupante que soit sa situation, et si fissurée que commence à être cette digue, est le grand pays occidental qui a le mieux résisté à l’islamisation, alors même qu’elle est, et de loin, celui qui a la plus importante population musulmane ou d’origine musulmane. Elle a permis d’éviter que cette dernière ne se retrouve livrée pieds et poings liés aux islamistes, et a limité dans une certaine mesure son auto ségrégation. Elle représente la seule chance qui nous reste d’éviter la catastrophe. François Hollande et Gérard Collomb n’ont-ils pas évoqué, dans un contexte qui excluait que ce soit par calcul politique, l’un une future partition, l’autre une guerre civile ?
A contrario les politiques d’accueil « inclusives » de la Grande Bretagne et du Canada sont de remarquables exemples du désastre qui en résulte dans le cas d’une immigration musulmane.
Le traité de trop ?
Peut-être le Pacte de Marrakech aura-t-il été le traité de trop. Ce texte caricatural, qu’il faut absolument lire, décrédibilise totalement non seulement l’actuel gouvernement, mais tous les partis politiques qui l’ont soutenu, ou qui simplement ne l’ont pas condamné, à savoir tous les partis politiques, à l’exception des partis souverainistes, à savoir le RN, DLF, l’UPR et les Patriotes.
Il est évident que sa dénonciation, qui en soi ne pose techniquement aucun problème, devra être l’une des premières tâches d’un véritable gouvernement d’alternance.
Bien évidemment, le chantier auquel devra s’attaquer, ne pourra pas s’arrêter évidemment là : il est essentiel de remettre la loi nationale au-dessus des traités internationaux, de façon à ce que la France puisse se trouver, comme l’Allemagne (et probablement l’immense majorité des pays de la planète), dans une situation où elle reste juridiquement maîtresse de son destin.
Antraigues
Tribune reprise du site Polémia
https://fr.novopress.info/214418/pacte-de-marrakech-non-contraignant-la-bonne-blague/#more-214418
Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,
C’est une étude du Centre pour la recherche économique et ses applications (CEPREMAP) qui est l’un des laboratoires de l’Ecole d’économie de Paris, réalisée par les économistes, Ariell Reshef et Farid Toubal qui met au cœur de l’actualité économique le destin dramatique des classes moyennes.
Leur étude de 96 pages est intitulée « La Polarisation de l’emploi en France » et démontre que la structure de l’emploi en France s’est profondément modifiée ces dernières années.
Vous voyez bien la forme d’un sablier… de moins en moins de sable en haut (les très riches) pas de sable au milieu (les classes moyennes) et de plus en plus de sable en bas… (les pauvres bien évidemment).
Cette étude met en chiffres ce que tout le monde, enfin tous ceux qui vivent dans la vraie vie, sentent et pressentent à savoir que les classes moyennes souffrent terriblement, et cela n’est pas seulement le cas en France, c’est un phénomène que l’on retrouve dans tous les pays occidentaux.
Nous en connaissons parfaitement les causes.
Mondialisation/délocalisation/immigration sans que cela ne soit un classement scientifique du poids de chaque élément, puisque ces 3 éléments contribuent à mettre chacun en concurrence avec tous, ce qui a pour effet d’exercer une pression à la baisse sur les salaires.
Le couple « robotisation/informatisation » de la société, qui crée beaucoup d’emploi en en détruisant plein d’autres.
« La France a subi un changement structurel rapide au cours des trois dernières décennies. Elle n’est plus seulement spécialisée dans quelques domaines du secteur manufacturier mais s’est tournée vers celui des services : recherche et développement, activités de commerce ou du secteur financier. Le marché du travail, en accroissant la proportion des emplois à bas et haut salaire au détriment des emplois intermédiaires, s’est fortement polarisé – et la crise de 2008 a exacerbé ce phénomène, probablement lié à l’essor des nouvelles technologies et à l’élargissement de la mondialisation.
Vecteur d’inégalités salariales, la polarisation de l’emploi ravive aussi les tensions sociales et les passions politiques. Pour autant, les effets négatifs de ces changements majeurs ne sont pas inévitables ».
Evidemment si vous êtes un très fort en math que vous êtes diplômé de Polytechnique et que vous êtes tri-lingue, les choses se passent plutôt bien pour vous, mais pour tous les autres, c’est Gilets Jaunes, Brexit ou… le trumpisme.
Ce n’est ni bien ni mal, cela matérialise le mal des classes moyennes qui disparaissent…
D’ailleurs pour approfondir ce sujet très important vous pouvez lire ou relire ces articles.
« Baisse dramatique de l’espérance de vie des hommes blancs de la classe moyenne américaine ! » ici.
Alerte enlèvement. Disparition inquiétante des classes moyennes! ici.
Pouvoir d’achat : le grand blues des classes moyennes! ici.
« Les taux négatifs provoqueront la ruine des épargnants et des classes moyennes » ici.
Le principal critère pour faire la différence entre un pays émergent et un pays développé, ce n’est pas le PIB ou le PIB par tête, c’est la présence d’une véritable classe moyenne, éduquée, et financièrement prospère en termes de pouvoir d’achat.
Cela veut dire que pendant que des pays émergent, nous, nous nous immergeons… et ce n’est pas une bonne nouvelle pour notre futur.
Ce phénomène où la France compte de moins en moins d’employés de bureau et d’ouvriers qualifiés s’est accéléré depuis la faillite de Lehman Brothers, autrement dit depuis la crise de 2008.
Pour les deux chercheurs d’ailleurs « la technologie exerce un impact omniprésent sur la répartition des emplois, tandis que l’effet direct du commerce international est plus nuancé » ou encore « la mondialisation et le progrès technologique ont joué plus fortement en France ces vingt dernières années que dans les autres pays de l’OCDE ».
Pour eux la réponse est « simple ». Il faut investir dans la formation !
« Il est important de disposer d’un système de formation professionnelle flexible et réactif, visant à aider les personnes qui perdent leur emploi à acquérir rapidement les compétences nécessaires pour un prochain poste, qui pourra relever d’une profession différente ».
Bien évidemment qu’il faut former, et dans un monde de plus en plus technique et complexe, il doit y avoir une énorme ambition éducative pour nos enfants alors que nous assistons plutôt à l’inverse. Nous sommes entrés dans le siècle de la connaissance et nous n’avons jamais autant réuni les conditions de la médiocrité.
La formation n’est que l’un des piliers, il faut aider à créer les conditions économiques favorables à l’entrepreneuriat, il faut également revoir la fiscalité pour inciter à la production locale et aux circuits courts, il faut intégrer l’économie circulaire, il faut aussi prendre en compte la nécessité d’une forme de protectionnisme doux permettant de tendre vers une concurrence libre et non faussée ce qui signifie de refuser les distorsions manifestes en faisant jouer les clauses de sauvegarde systématiquement.
On peut aussi envisager de retrouver notre souveraineté monétaire et budgétaire pour se doter de leviers d’actions plus nombreux et plus efficaces.
Bref, le massacre des classes moyennes est la conséquence du système économique tel qu’il est pensé.
Favoriser les classes moyennes c’est rompre définitivement avec l’idéologie maastrichtienne et mondialiste qui entraîne notre paupérisation massive…
C’est exactement d’ailleurs la politique que tente de mener Trump. On peut ne pas être « trumpiste » sans pour autant nier qu’il pose les bonnes questions sur les bons sujets!
Il est insulté et vilipendé pour cela.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles SANNAT
https://insolentiae.com/le-massacre-des-classes-moyennes-ledito-de-charles-sannat/
Pieter Kerstens
Au fil du temps et des rassemblements sur les ronds-points, des blocages de stations-services et des centres commerciaux, on a pu constater une dérive gauchiste vers un rejet des institutions.
Lentement, mais sûrement, le mouvement des « Gilets Jaunes » a en effet été infiltré par les agitateurs marxistes qui, semaine après semaine, ont dénaturé les revendications légitimes initiales en imposant leurs slogans et leurs exigences utopiques fondés sur la lutte des classes. Et dans les manifs on a vu de plus en plus de poings levés…
C’est facile d’être généreux avec l’argent des autres.
« Vous ne pouvez pas aider le salarié en anéantissant l’employeur. Vous ne pouvez pas aider le pauvre en ruinant le riche. Vous ne pouvez pas éviter les ennuis en dépensant plus que vous ne gagnez. » avait déclaré le Président américain Abraham Lincoln en 1860 devant le Congrès.
Ces affirmations de bon-sens devraient aussi inspirer les « figures » des Gilets Jaunes (Drouet, Ludoski, Chalençon, Espinosa, Rodrigues, Clément & C°), comme d’ailleurs le gouvernement actuel.
En imposant un Référendum d’Initiative Citoyenne (RIC) révocatoire, on ne pourra pas résoudre la mauvaise gestion des trois secteurs de l’administration française (centrale, territoriale et hospitalière).
Augmenter le SMIC à 1.800 ou 2.000 € par mois ne va pas enrayer le déficit commercial structurel qui, année après année, plombe les comptes de la Nation.
En 2016, seuls 16,5 millions de foyers fiscaux payaient l’impôt sur les revenus, alors que 21,5 millions (58%) étaient non imposables, ceux-là même qui rouspètent le plus.
Qui va payer l’addition ?
A ce jour, la dette publique en France est de 2.380 milliards d’euros, soit 37.800€ par habitant. Fin 1980, avant l’arrivée de Mitterrand, la dette publique n’était que de 92 milliards d’euros. Puis, fin 1995 elle atteignait 663 milliards d’euros (élection de Chirac), pour grimper à 1.000 milliards en 2003 et elle dépassait les 2.000 milliards en 2014 sous Hollande.
Face à ce fléau, qui est un réel héritage empoisonné pour les futures générations, il est indispensable et urgent de stopper l’hémorragie financière.
Seuls un langage de vérité et des réformes structurelles courageuses mais impopulaires pourront rétablir l’équilibre du budget annuel, avant de pouvoir résorber la dette publique.
OUI, il va falloir travailler plus. OUI, l’Etat devra diminuer ses dépenses. OUI, il faudra aussi se serrer encore la ceinture. OUI, il sera dès lors nécessaire de distinguer l’essentiel du superflu, surtout dans la perspective d’un nouveau krach financier qui s’annonce.
Par manque de courage, par lâcheté, par clientélisme ou incompétence, les responsables ministériels depuis 40 ans ont ignoré les rapports de la Cour des Comptes qui, les uns après les autres, décrivaient les dangers des dépenses inconsidérées et non justifiées et proposaient des solutions structurelles.
Ce papier date d’hier car, aujourd’hui, 1er mai, je n’écrirai pas. J’ai quitté mon « chez-moi » pour éviter les échauffourées qu’on annonce d’ores et déjà sous mes fenêtres. Il paraît que le défilé de la fête du Travail va être chaud et le soleil du Var n’y est pour rien. « Convergences des luttes » et « Faut qu’ça pète » au menu, commerces en berne, rideaux baissés, castagne et pastaga, dansons la carmagnole, les aristos à la lanterne…
Tant pis si je me répète : je le dis, le redis et le reredis, ras le bol !
Dans l’édito publié le 28 avril sur ce site, Henri Temple s’interrogeait à propos du référendum et posait cette question : « les hautes castes contre le peuple ? » En préambule, il écrivait « Quand l’inculture politique, économique et juridique s’étend, la démocratie régresse et le malheur progresse. » Doux euphémisme… Aimablement, courtoisement, en homme formé aux humanités, il poursuivait : « Quant aux foules désespérées et résolues qui manifestent tous les samedis, si leur juste attente doit nous interpeller toutes affaires cessantes, ce n’est pas pour autant que les formulations de cette attente sont heureuses. »
Qu’en termes choisis ces choses-là sont dites.
Je suis plus triviale : ce qui s’étale chaque jour davantage, c’est non seulement l’inculture politique, économique et juridique, mais aussi la bêtise crasse, vindicative et, hélas, de plus en plus haineuse. J’en veux pour preuve cet autocollant placardé partout :
« Je dis oui au référendum d’initiative citoyenne
OUI au RIC
Constituant – Législatif – Abrogatif – Révocatoire
En toutes matières »
Vaste programme, et programme criminel !
Henri Temple se demande : « Qui a conseillé aux gilets jaunes de réclamer un RIC ? » Moi aussi, je me le demande, car pour atteindre ce sommet de dangereuse absurdité, les mots ont été bien choisis et supposent une maîtrise du vocabulaire qu’on ne décèle guère sur les ronds-points.
Alors oui, qui est assez fou pour faire croire à de braves gens que la Constitution et la loi se tricotent et se détricotent à l’envi et à l’envie ; qu’il suffirait d’un gigantesque micro-trottoir pour décider des orientations de la nation, changer le chef de l’État et les institutions ? En toutes matières ! Et c’est « Jojo le Gilet jaune », comme dit le Président, qui déciderait en matière d’éthique, de budgets de recherche peut-être, de Justice… Lui qui ferait et déferait la réglementation, ferait valser les têtes et araser toutes celles qui s’aviseraient de dépasser un peu. Camps de travail, confessions publiques et rééducation pour les élites. Et que ça saute !
Ce n’est rien d’autre que le rêve d’un État totalitaire. On a connu cela : révolutions prolétariennes, quand on prétend donner les rênes au « peuple ». Staline, Mao, Pol Pot, Maduro…
Le peuple en question est la dernière supercherie christique d’une extrême gauche démonétisée, comme l’ont été avant lui « les ouvriers », puis « les immigrés ». Il est le corps souffrant, pur par nature, intelligent par définition. Mais ce que « le peuple » ne sait pas, c’est qu’il est, surtout, le martyr de demain.
C’est lui, toujours, qu’on envoie au casse-pipe pour l’avènement du Grand Soir qui jamais n’advient parce que ceux qui tirent les ficelles se sont rempli les poches. L’Histoire est un éternel recommencement…
Après Notre-Dame, ce sont bien les illusions de très nombreux Français qui sont parties en fumée en écoutant Macron, ce jeudi soir, lors de son show télévisé. Tout y était. Le décor rénové à 500.000 euros de la salle des fêtes de l’Élysée, un parterre de journalistes en guise de faire-valoir et, surtout, une estrade sur laquelle Jupiter a pu faire rayonner ses talents de saltimbanque. Pour le reste, « circulez, y a rien à voir ».
Comme il fallait s’y attendre, le président de la République est resté sur ses positions. Il continue d’assurer, en cela, la poursuite d’une feuille de route déterminée depuis son élection en mai 2017 et de rassurer, ainsi, ceux qui l’ont placé au pouvoir. Les tenants de la haute finance internationale et l’élite mondialiste qui gouvernent le monde peuvent donc continuer de dormir sur leurs deux oreilles, la France rentrera comme prévu dans le rang.
Pourtant, dans les jours à venir, les médias dans leur immense majorité ne manqueront pas de commenter avec complaisance les propos et les annonces de celui qui voulait changer le monde. Et ils trouveront sans doute quelques arguments pour tenter de faire croire aux Français que la seconde partie du quinquennat qui arrive à grands pas sera celle du renouveau et de l’espoir.
En vérité, par ses maigres annonces Macron, n’a fait que désigner ses adversaires. Tout d’abord, les gilets jaunes. À celles et ceux qui, dès novembre dernier, manifestaient sur les ronds-points de France pour leur survie, il n’apporte aucune amélioration à leurs conditions de vie. Certes, il annonce moins d’impôts pour les années à venir, oubliant de préciser que ces diminutions seront rapidement rattrapées par l’augmentation inexorable et plus rapide que jamais du coût de la vie. Quant à leurs grandes revendications (Retour de l’ISF, RIC, prise en compte du vote blanc, 80 km/h…), elles sont balayées d’un revers de main par celui qui n’a jamais eu la moindre intention de céder quoi que ce soit.
Aux retraités, sur qui il compte pour aller voter le 26 mai, tout en misant sur leur frilosité politique, il octroie un abandon de la hausse de la CSG pour quelques-uns et une réindexation progressive des retraites sur l’inflation. Mais tout cela sous condition de mise à l’épreuve. Votez bien et je vous rendrai ce que je vous ai pris. Enfin, pour ce qui est des classes moyennes, celles qui font vivre le pays depuis des décennies, c’est bien leur disparition à court terme qui est confirmée. Ainsi, pour ces ménages qui sont riches dès lors qu’ils gagnent 2.000 euros par mois, il faut qu’ils se préparent à assumer les conséquences d’une politique dont le seul objectif est de les faire disparaître. Trop coûteuse pour celui qui a décidé d’inféoder les Français à une Union européenne des nantis et des puissants, et dont le nivellement se fera par le bas, elle rejoindra plus vite qu’elle ne le pense les « sans-dents » et « ceux qui ne sont rien ».
À mots non dissimulés, Macron a ainsi fixé les objectifs des prochaines élections européennes. Plus que jamais, elles seront dirigées contre les peuples et pour une élite qui ne recule devant aucun moyen ni aucun subterfuge pour parvenir à ses fins et prendre le contrôle d’un continent qui se déculture à grands pas et dont les peuples ne seront bientôt plus que les esclaves d’une caste dirigeante planétaire.
Le 26 mai prochain est sans doute la dernière occasion de s’opposer à ce funeste destin. Après, il sera trop tard. Il faut, maintenant, espérer que les électeurs qui ont souvent péché par leur naïveté ne tomberont pas, une fois encore, dans le piège grossier qui leur est tendu. Malheureusement, rien n’est moins sûr.