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magouille et compagnie - Page 1129

  • Le voile islamique, la lâcheté et l'ignorance

    6a00d8341c715453ef0240a491e756200c-320wi.jpgDeux incidents bien significatifs, qui viennent de se produire dans l'espace hexagonal, ont manifestement produit, auprès de l'opinion française, presque plus de réactions indignées que l'offensive du régime Erdogan contre la Syrie.

    Le 11 octobre, à Dijon, c'est à l’occasion d'une séance plénière du Conseil de Bourgogne et Franche-Comté qu'un conseiller régional, Julien Odoul, a osé poser le problème de la présence d'une accompagnatrice voilée auprès d'une sortie scolaire. Tollé : "racisme, discrimination et incitation à la haine" hurlent les professionnels du politiquement correct. Bien entendu.

    Le 14 octobre c'est à Paris que le ministre de l’éducation Jean-Michel Blanquer exige une saisie de la commission des conflits du parti macronien après une critique de ses propres propos sur le port du voile.

    Ce 15 octobre, on vient d'apprendre que, pour le Premier ministre Édouard Philippe, interpellé à l’Assemblée nationale, "ce n’est pas un enjeu".

    Et pourtant. Depuis exactement 30 ans, depuis l'affaire du voile des lycéennes de Creil cette question n'a pas cessé de déchirer l'opinion, au nom de principes parfois très vagues et mal définis, comme la "laïcité" dont le conseil constitutionnel a compliqué le fonctionnement même au nom du concept pervers de "bloc de constitutionnalité".

    En réalité, le voile n'est nullement une question de liberté "religieuse". Il fonctionne, dans l'esprit de ses promoteurs, comme une affirmation identitaire au service d'un droit de conquête.

    Pendant ce temps le terrorisme islamique reprend ses aises et s'apprête même à retrouver une base territoriale dans les fourgons de l'armée turque.

    Pendant ce temps on découvre chaque jour un peu plus l'échec de ce qu'on appelle "déradicalisation", cette tentative de guérir le mal par l'eau tiède.

    Pendant ce temps quand Éric Zemmour ose constater que l'immigration aggrave les problèmes du pays, et que l'offensive de l'islamisme alourdit l'addition, les professionnels du politiquement correct appellent avec véhémence à la répression de sa libre expression, en application de leur propre "haine".

    L'enjeu saute aux yeux, n'en déplaise au chef du gouvernement.

    La symétrie du "en même temps", "et de droite et de gauche", ça ne marche absolument plus, n'en déplaise au chef de l'État.

    S'il prétend faire la guerre à l'islamo-terrorisme, ou plutôt s'il accepte de considérer que celui-ci nous a déclaré la guerre, il faut cesser de boxer avec une main dans le dos.

    Le monde a largement changé avec le choc pétrolier de 1973 : à partir de ce moment, le politiquement correct a cessé de fonctionner à partir des seuls cercles de gauche et autres groupes de pression bien connus, bien repérables, inhérents au régime républicain. Il est investi désormais par la finance islamique.

    La lâcheté consiste à ne pas adopter une ligne ferme, au moins d'application de la loi, et à faire semblant de tenir la balance égale entre la menace islamiste et une "ultradroite" largement mythique.

    L'ignorance de la réalité islamique, l'ignorance de la stratégie provocatrice, l'ignorance des ambitions turques, ont provoqué au moins autant de dégâts.

    Il est plus que temps de les réparer

    JG Malliarakis  

    Une réunion des Amis de l'Insolent

    Jeudi 17 octobre  JG Malliarakis donnera une conférence suivie d'un débat sur le thème "Les Sociétés de pensée et la Révolution" de 18 h à 20 h Brasserie du Pont Neuf 14 quai du Louvre Paris 1er

    6a00d8341c715453ef0240a4dfc6ce200b-320wi.jpgAvoir le courage de voir la vérité en face René Marchand : "La France en danger d'islam"
    Depuis 11 septembre 2001, tous nos pays se trouvent menacés par l'offensive islamo-terroriste.
    Nous ne devons pas nous résigner. L'auteur nous indique quelques pistes... Familier des cultures arabe et iranienne, l'auteur au contraire annonçait dès 2002 l'essentiel du scénario que la France a subi depuis. Nos politiciens n'ont pas voulu voir la mise en œuvre par les tenants de l'islamisme politique d'un véritable plan de subversion et de conquête.
 Le conformisme politiquement correct se trouve contredit par la nécessité de comprendre l'islam tel qu'il est… 
    ••• Un livre de 540 pages au prix de 29 euros.
    • à commander sur la page dédiée à l'islamisme des Éditions du Trident
    • ou par chèque en téléchargeant un bon de commande

    https://www.insolent.fr/2019/10/le-voile-islamique-la-lachete-et-lignorance.html

  • Débat sur le voile islamique : une simple diversion.

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    L'avis de Jean-François Touzé
    Ouvrir tous les six mois un nouveau débat sur la nécessité ou pas de légiférer sur la question du voile islamique relève de la diversion. Y participer c'est jouer le jeu du gouvernement et du Système.
    La question qui se pose, même si nous savons que les salafistes testent nos résistances, ne réside pas dans les signes extérieurs de leur appartenance, le problème n'est pas la façon dont s'habillent les uns ou les autres, mais la politique de portes ouvertes qui a permis l'implantation sur notre sol de millions d'éxogènes porteurs d'une autre Histoire que la nôtre, d'une autre culture que la culture européenne, et d'une autre religion que celle, lumineuse, sur laquelle est basée notre civilisation. 
    Une Histoire, une culture et une religion dont la constante est de s'affirmer par antagonisme à tout ce qui a fait l'Occident.
    Stoppons l'immigration, mettons en place les conditions administratives et juridiques de la rémigration et la question de l'islamisme en France ne se posera plus.
  • Me Frédéric Pichon : « Toute forme de contestation sociale est désormais réprimée de manière disproportionnée ! »

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    Mardi, la manifestation des pompiers à Paris à laquelle s’étaient joints des infirmiers, des aides soignants, des policiers municipaux et des urgentistes a tourné à l’affrontement avec les forces de l’ordre.

    Boulevard Voltaire a interrogé Me Frédéric Pichon, qui donne son analyse de la situation.

  • Sébastien Chenu : « La gestion de la manifestation des pompiers a été déplorable ! »

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    Mardi a eu lieu, à Paris, une mobilisation des pompiers à laquelle se sont joints des policiers municipaux, des urgentistes et des infirmiers. Une manifestation qui a tourné à l’affrontement avec les forces de l’ordre : canons à eau, grenades, coups de matraque et arrestations.

    Une situation à comparer avec celle du groupe Extinction Rébellion qui a pu, en toute tranquillité, il y a quelques jours, bloquer des voies de circulation dans la capitale sans intervention des forces de l’ordre.

    Pourquoi une telle différence de traitement ?

    Réponse de Sébastien Chenu au micro de Boulevard Voltaire.

    Les pompiers, les policiers municipaux, les urgentistes et les infirmières ont manifesté à Paris.
    La manifestation avait bien démarré, mais a fini quelque peu dans la violence. Qu’avez-vous pensé de cette mobilisation ?

    Je voudrais témoigner notre sympathie et notre soutien à toutes ces professions qui protègent les Français. Je rappelle qu’il y a eu 2280 agressions de sapeurs pompiers ces dernières années. Les agressions physiques ont augmenté de 80 % en quelques années.
    Évidemment, la gestion de ces manifestations a été déplorable. Le fait que le ministre de l’Intérieur fasse charger sur les pompiers est une image absolument terrible de l’État. La  a reçu des ordres qui étaient d’une extrême fermeté fasse aux pompiers. Cela amorce assez mal l’idée d’un dialogue nécessaire avec ceux qui protègent au quotidien les Français.

    Les images ont été assez choquantes. On a vu des canons à eau, des jets de grenade lacrymogène, des coups de matraque et des arrestations. On à peine à voir une telle répression quand on voit ce qui s’est passé avec Extinction Rebellion dans le centre de Paris. On a toujours cette impression de deux poids deux mesures.

    Le gouvernement a géré d’une façon qui est désormais habituelle. Il est dur avec ceux qui ne peuvent pas répliquer et qui ne peuvent pas manifester et casser. Il est faible avec ceux qui contournent la loi, bloquent Paris, insultent l’État.
    En réalité, ce gouvernement n’a plus d’autorité. L’autorité doit être juste et ne doit pas servir simplement à taper les plus faibles ou ceux qui ne peuvent pas manifester et se mettre en grève.
    Ce gouvernement nous démontre qu’au-delà de son manque total d’autorité, il a une incapacité à entamer le dialogue avec les Français qui ont pour mission de protéger les autres. Cela me semble assez grave et assez éloigné d’une paix sociale et d’une unité nationale qu’Emmanuel Macron revendiquait pendant l’élection présidentielle. Il aura désormais réussi à diviser davantage les Français en traitant les pompiers comme des blacks Blocs. Il signe le mépris qu’il a également pour eux.

    Le Rassemblement national avait demandé officiellement la démission de Christophe Castaner. On imagine que cette demande est réactualisée ce soir.

    Il y a mille raisons que Christophe Castaner s’en aille. En voilà une de plus. Quand on fait charger sur les pompiers et qu’on laisse Extinction Rebellion se vautrer dans la paille place du Châtelet en bloquant tout Paris pendant trois jours, c’est qu’on n’est pas un ministre de l’Intérieur à la hauteur de sa mission et en capacité de répondre aux attentes sociales de notre pays et de demande de protection de nos concitoyens.
    Chaque dossier confié à Christophe Castaner a été un dossier mal géré. Il n’y a pas un dossier qu’il a ouvert avec savoir-faire, capacité et respect de ses interlocuteurs. Je pense que c’est probablement le pire ministre de l’Intérieur de la Ve République que nous ayons connu. Il n’est pas viré parce qu’il est le copain du président et parce qu’ils sont incapables d’en trouver un autre.

    https://www.bvoltaire.fr/sebastien-chenu-la-gestion-de-la-manifestation-des-pompiers-a-ete-deplorable/

  • Voile islamiste : Edouard Philippe fait-il du clientélisme pour le Havre ?

    Voile islamiste : Edouard Philippe fait-il du clientélisme pour le Havre ?

    Interrogé sur CNews à propos du scandale actuel sur le voile islamiste, Erik Tegner affirme qu’Agnès Firmin, proche du Premier ministre et député du Havre, s’est affichée lundi 13 octobre avec l’association islamiste Havre De Savoir. L’association Havre De Savoir glorifie Hassan Al-Banna co-fondateur des frères musulmans. Elle recevait Tariq Ramadan et avait comme « parrain » le rappeur Médine qui voulait organiser un concert ”islamiste” au Bataclan.

    Puis, Edouard Philippe a recadré Jean-Michel Blanquer, qui a réclamé l’intervention de la commission des conflits de LREM contre le député Aurélien Taché, qui accusait Blanquer de reprendre les mots du RN quand il déclare «non souhaitable» la présence de mères voilées lors des sorties scolaires. Mais Edouard Philippe a sans doute eu cette déclaration par clientélisme pour sa ville du Havre…

    https://www.lesalonbeige.fr/voile-islamiste-edouard-philippe-fait-il-du-clientelisme-pour-le-havre/

  • BFMTV, la propagande migratoire toujours à l’heure

    Avec une chaîne de télévision en continu, il est difficile de tout voir. Le spectateur rate forcément certains moments de propagande. Parfois, par hasard, l’un d’entre eux lui tombe sous les yeux. Alors, il se dit que la propagande est un outil massif dans la France d’aujourd’hui. Surtout en plein « débat » sur les migrations à l’Assemblée Nationale.

    BFMTV, n’est pas considérée particulièrement comme un idéal de l’objectivité journalistique. Bien sûr, cette dernière est un leurre et tout journaliste est sous influence. Il y a cependant une différence entre être sous l’influence de son propre contexte socio-culturel, de ses opinions politiques ou de la ligne directrice d’un média, pour un journaliste-individu, et une chaîne de télévision tournée vers une seule conception du monde : celle de la société ouverte et liquide, mondialisée, récemment critiquée entre autres par Pierre Vermeren dans un petit livre incisif. Cette société que fustigent aussi des essayistes tels que Christophe Guilluy, Olivier Maulin, Eric Zemmour, Matthieu Baumier, Alain de Benoist, Laurent Obertone et d’autres, dans un contexte de massification de l’information à la gloire du multiculturel. Une vue du monde encensée chaque jour par BFMTV. Un exemple attrapé au vol, au hasard, le 9 octobre 2019.

    Sur BFMTV, on aime bien les migrants (dans les villages)

    De mauvaises langues diront qu’ils ne sont pourtant jamais invités sur les plateaux de la chaîne de télévision, ces migrants, hors reportages larmoyants. Sans doute la direction ne juge-t-elle pas les ressortissants de pays d’Afrique ou du Moyen-Orient suffisamment au niveau intellectuel pour parler à l’homme blanc européen en direct à la télévision ? Ou encore que la couleur de peau passe mal à la télévision ? Il y a des associations et des personnalités qui se taisent étrangement devant la vraie réalité : qui voit des migrants sur les plateaux de BFMTV ? C’est un fait : BFMTV est une chaîne de télévision d’élites blanches parisiennes mondialisées. C’est tout le comique, ou le tragique, de la situation : ceux qui prétendent défendre les pauvres hères du monde sont ceux qui contribuent à créer et développer les conditions de cette même pauvreté de l’immigration, tout en faisant sans cesse la propagande de cette même idéologie qui promeut « l’immigration heureuse ».

    Ainsi, le 9 octobre 2019 BFMTV veut démontrer que venant dans le village de Châteaudouble un an auparavant, « qu’elle présentait comme un symbole de ce qui se passe dans toute la France aujourd’hui », Marine le Pen se serait (évidemment) trompée puisque « les 72 migrants accueillis semblent avoir bel et bien réussi à s’intégrer ». La France est ainsi, comme par magie, redevenue un modèle d’intégration aux yeux de BFMTV. Chacun appréciera selon ce qu’il a sous les yeux au quotidien, en particulier dans la France périphérique, celle de ces villages et petites villes où sont justement envoyés les migrants. Bien loin des plateaux de télévision, du centre de Paris et des villes de la couronne ouest de Paris.

    Les outils de la propagande

    Le reportage dure une minute seize et montre d’abord l’apprentissage du français par soixante migrants essentiellement africains dans un village du Var. Sinon, ils s’ennuient et jouent au foot avec les habitants du village. Plusieurs témoins disent que « cela se passe super bien », que c’est « la solution au vieillissement » et que « l’on se fait des amis ». Ce sont les images. À aucun moment, la parole n’est donnée à un villageois, ou pourquoi pas à un habitant d’un village voisin, pour apporter la contradiction. Devons-nous conclure que tout le monde est d’accord ? Il semble bien que oui. A Châteaudouble, ce sont 72 migrants (appelés « demandeurs d’asile ») qui « cohabitent » avec les 450 habitants. Autrement dit, la population de ce village est passée d’un coup à 522 habitants dont plus de 15 % sont maintenant des migrants.

    Mais personne ne paraît trouver à redire à cela dans le village, selon BFMTV. Et comme tout va pour le mieux dans le pays des bisounours, le reportage se conclut par une belle annonce du maire : deux « demandeurs d’asile » seront embauchés par la mairie quand « ils auront reçu le statut de réfugiés », ce que la France officielle ne manquera pas de leur accorder puisque l’une de ses particularités est de faire dans le réel le contraire de ce que dit le président en public. Et comme ce dernier annonçait la nécessité de plus de rigueur concernant le droit d’asile et de fermeté concernant la politique migratoire…

    Article repris du site OJIM

    https://fr.novopress.info/

  • Un exemple de journalisme neutre et objectif! – vidéo

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    Les médias instaurent les nouveaux procès politiquesIl ne manquait plus que l’échafaud pour conclure ce débat riche en opinons contradictoires et non-orientées.

    Reconstitution des procès de Moscou sur CNEWS

    Regarder la video

    https://www.alterinfo.ch/2019/10/16/un-exemple-de-journalisme-neutre-et-objectif-video/

  • Les Black blocs protégés par le système ?

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/10/16/les-black-blocs-proteges-par-le-systeme.html

  • L’islamisme gagne en se victimisant, par Ivan Rioufol

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    La démocratie française peut perdre contre l’islam politique. Ce “combat de toute une nation”, auquel a appelé Emmanuel Macron mardi dernier, vient de subir une défaite symbolique à Dijon. Parce qu’un élu du RN, Julien Odoul, a involontairement fait pleurer un enfant, consolé par sa mère voilée, vendredi lors d’une séance du Conseil régional de Bourgogne-France-Comté, la présidente socialiste de la région a annoncé envisager un signalement des faits au procureur de la République.
    Même le vice-président du RN, Nicolas Bay, a estimé ce lundi que Odoul avait été “inutilement blessant et agressif”. L’élu, constatant dans le public qu’une mère accompagnatrice d’une classe de CM2, avait conservé son hidjab dans l’hémicycle, avait demandé à la présidente de faire enlever ce voile, en expliquant : “Après l’assassinat de nos quatre policiers, nous ne pouvons pas tolérer cette provocation communautaire“.

    Cette mise en cause allait provoquer les larmes de l’enfant, photographié dans les bras de sa mère caressante. Dans la guerre des images, l’émotivité l’emportera toujours sur l’argument rationnel. Les islamistes ne peuvent que se satisfaire de leur victoire médiatique qui met en scène la brutalité d’un vilain membre du RN face à la douceur maternelle d’une femme arborant le voile islamique. La victimisation fait partie des armes utilisées par l’islam politique. Il sait se présenter en agneau, sous les yeux attendris d’humanistes du dimanche. Ces nouveaux collabos voient une “haine antimusulmane” dans la résistance à l’islamo-fascisme.

    Il est aisé de reprocher à Odoul son manque de délicatesse. Mais Le Point pose la bonne question cette semaine : “Face à l’islamisme, sommes-nous devenus lâches ?“. La réponse est oui. Le chef de l’Etat vient d’inviter “à bâtir une société de vigilance” contre “l’hydre islamiste”. Or il est paradoxal d’accabler un élu, fut-il RN, pour avoir alerté sur un signe évident de radicalisation dans un espace public. Le voile islamique, porté par les mères accompagnatrices de sorties scolaires, peut être vu comme un uniforme affirmant un séparatisme culturel et une allégeance à une idéologie d’essence totalitaire. Il a certes été autorisé par le Conseil d’Etat. Mais Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education, a dit ne pas “souhaiter encourager le phénomène“.

    Ce lundi, le nouveau président LR, Christian Jacob, s’est prononcé pour son interdiction lors des sorties scolaires. Quand à Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur, il a été jusqu’à lister, l’autre jour, les “signaux faibles” de la radicalisation : “Le port de la barbe, le fait de ne pas faire la bise (aux femmes) ou plus, la pratique régulière et ostentatoire de la prière rituelle, la tabaâ (marque) au milieu du front (…)”. Toutefois, tout ceci reste des mots. Lutter contre l’islamisme conduit inévitablement à mettre en cause ses militants. Ceux-ci savent que la République a la main qui tremble. Elle est prête à reculer à la première larme d’un enfant. Qui ne serait pas ébranlé ? Mais c’est ainsi que les combats se perdent.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 14 octobre 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/215810/lislamisme-gagne-en-se-victimisant-par-ivan-rioufol/

  • Levons le voile sur la stratégie de l’islam politique

    Levons le voile sur la stratégie de l’islam politique

    En 2000, un prêtre et une religieuse avaient dû retirer leur croix et leur voile pour s’asseoir dans l’hémicycle de l’Assemblée Nationale.

    Selon Guillaume Bernard, dans la tradition occidentale, se cacher les cheveux signale la volonté se retirer de la sphère politique: c’est le cas des religieuses. Le voile islamique signifie l’exact inverse: la prétention (sous le prétexte de pudeur) de transformer l’ordre public.

    Ces deux éléments doivent permettre de comprendre, loin des polémiques gauchistes, l’intervention de l’élu RN Julien Odoul, au conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté :

    Julien Odoul a donc demandé à ce qu’une mère de famille voilée sorte de la salle. Lundi matin, sur Europe 1, l’élu RN a assumé :

    « Dans le contexte où nous sommes, où nous avons subi le 18e attentat depuis 2012, où notre pays a été endeuillé par 263 morts tout de même, que nous avons perdu quatre des nôtres la semaine dernière à la préfecture de police de Paris ; dans ce contexte aussi où il y a des divisions sur ce sujet du voile, venir dans une enceinte démocratique avec un voile islamique, je considère que c’est une provocation communautariste ». « Soit cette personne est naïve et n’a pas compris — mais dans ce cas c’est à l’autorité légale, c’est aux élus de la République, de lui faire savoir —, soit cette personne est dans la provocation ».

    La présidente (PS) du conseil régional, Marie-Guite Dufay, a refusé et les élus RN sont sortis.

    Même à droite, des voix s’élèvent pour critiquer « l’humiliation » d’une mère devant son fils. La journaliste Eugénie Bastié, du FigaroVox, twittera ainsi : « Même à la guerre on n’humilie pas les mères. » L’eurodéputé RN Nicolas Bay déclare que « dans l’état actuel du droit, il n’est pas interdit pour une femme de porter le voile », et qu’il s’agit de la part de Julien Odoul d’« une maladresse d’un jeune élu régional ». De fait, si la loi interdit le port de signes religieux ostentatoires à l’école, la mesure n’est étendue à l’ensemble de l’espace public que dans le cas du voile intégral.

    Mais cette affaire de voile au conseil régional pourrait avoir été mise en scène par les musulmans : la mère porte un voile noir, d’obédience salafiste et wahhabite. Nisrine Zaïbi, conseillère régionale PS qui est accourue au secours de l’accompagnatrice, avait, en 2015, cosigné une tribune au Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), avant de participer, en 2016, à une réunion organisée au Bourget par l’UOIF. Le même CCIF s’est fendu d’une annonce aussitôt la polémique étalée sur les unes, mettant à la disposition de la “victime” son « soutien psychologique et juridique » devant ce que l’association appelle, le plus sérieusement du monde, « les premiers signes d’un apartheid assumé ».

    La stratégie de l’islam politique est perverse : agresser notre culture et nos vies et, dans une incroyable inversion accusatoire, présenter notre légitime réaction comme une agression contre les musulmans qui seraient victimes d’un nouvel apartheid.

    https://www.lesalonbeige.fr/levons-le-voile-sur-la-strategie-de-lislam-politique/