C’était en 2017 et on allait voir ce que l’on allait voir, tel que fielleusement rapporté par Sébastien Le Fol dans Le Point de ce 4 février dernier : « Le destin de la France était trop sérieux pour être confié à des politiciens ignorant les réalités économiques et juridiques. » Bref, les « têtes à claques » issues des écoles de commerce et de Sciences Po allaient en remontrer au « vieux monde ».
On voit aujourd’hui le constat, dressé par Guillaume Tabard dans Le Figaro : « On est loin de l’euphorie des débuts, quand l’étiquette Macron suffisait à faire l’élection. Les députés ont découvert depuis les “contraintes” du terrain et les affres de l’impopularité par procuration. […] S’ils n’oublient pas tous qu’ils ont été élus grâce à Emmanuel Macron, beaucoup commencent à redouter d’être battus à cause de lui. »