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magouille et compagnie - Page 1126

  • Les aides à la presse pour les grands groupes aux ordres !

    Les coups de pouce sous la forme d’aides à la presse ne parviennent pas forcément aux journaux qui en ont le plus besoin : quatre titres de presse accaparent en effet 30 % de ces subventions publiques.

    Entretien avec Éric Verhaeghe

    Source: RT France

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Le Sénat : un paradis fiscal pour des parlementaires fantômes

    Le Sénat : un paradis fiscal pour des parlementaires fantômes

    Les éditions du Rocher et Yvan Stefanovitch avaient publié Le Sénat : un paradis fiscal pour des parlementaires fantômes, et avaient été attaqués en justice.

    Le sénateur Hubert Falco avait essuyé un premier revers en perdant son procès contre le livre en 2016. C’est au tour de l’institution sénatoriale, entraînée par son président, d’être désavouée récemment par la Justice.  Cette décision adresse un message fort aux journalistes d’investigation : leur travail contribue à faire la lumière sur ce qui est caché aux citoyens.

    Oui il est possible d’écrire que le Sénat est opaque, confère des avantages injustifiés à ses membres, est coupable d’un absentéisme inconsidéré, de pratiques de vote en marge de la Constitution et comporte dans ses rangs des élus non qualifiés voire tricheurs alors que d’autres sénateurs sont exemplaires : présents et travailleurs, et méritent qu’on le dise.

    Débouté par la Justice, le Sénat qui a perdu le procès qu’il a lancé va désormais chercher à sauver la face au travers d’un exercice de communication dont il a le secret.

    Yvan Stefanovitch révèle dans cet ouvrage les privilèges fiscaux que se sont octroyés légalement ces princes de la République et le vaste système de triche qui permet à une partie d’entre eux, les « intouchables », de ne rien faire ou presque… Chaque sénateur paie l’impôt sur le revenu, non pas sur son indemnité totale mensuelle (11 350 euros nets), mais uniquement sur ses indemnités de base et de résidence (soit 4 140 euros nets). Il reçoit donc chaque mois, sur son compte bancaire, 7 210 euros au black, le plus légalement du monde !

    L’ouvrage publie l’identité restée secrète des 14 sénateurs sanctionnés au dernier trimestre 2015, pour absentéisme, par une simple amende de 2 130 euros prélevée, une fois pour toutes, sur leur indemnité parlementaire.

    https://www.lesalonbeige.fr/le-senat-un-paradis-fiscal-pour-des-parlementaires-fantomes/

  • Face à l’État, l’énergie du désespoir

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    Franck Timmermans,
    membre du BP du Parti de la France
    Le 1er août 2018, le parlement entérinait le vote de la Loi instituant un « Droit à l’erreur », texte bénéficiant d’un a priori favorable des media et donc devenu emblématique de la politique de confiance voulue par le président de la République. Tout d’abord, force est de constater que beaucoup de citoyens n’ont pas compris, et n’ont toujours pas compris la réalité macronienne. Certains ont pensé que le Gouvernement invoquait son « droit à l’erreur » mais dans une auto-critique aussi louable qu’inédite sous la Ve République ! Ensuite, d’autres ont compris de quoi il s’agissait mais ont cru que les fautifs repentants seraient une fois et une seule exonérés ou blanchis, selon la nature de l’erreur. Colossale méprise !
    Examinons l’entourloupe : Le Droit à l’erreur (selon Macron), nous dit le ministère des Finances, garantit aux particuliers de pouvoir régulariser, sous conditions, une erreur commise pour la première fois et de bonne foi, sans s’exposer à une sanction administrative ; ainsi, le particulier repentant et sincère, à condition de restituer les sommes ou avantages indûment reçus, sera dispensé d’avoir à payer des pénalités ou de subir les affres du Contentieux… Tout cela est bel et bien et peut satisfaire des néophytes empêtrés dans les pièges de l’Administration française comme peut apporter une occasion de résipiscence à des tricheurs. Mais, là encore, nous sommes dans la voie à sens unique que l’État s’est ménagée.
    La considération qu’il a des Français augmente en paramètres : des Gaulois irascibles, des perdants, des gens tentés par l’isolationnisme et la fermeture, des rétifs au progrès, des traînards, des retraités trop nombreux, et maintenant des tricheurs ou des imbéciles. Ce qui choque le plus dans tout cela, c’est d’être à nouveau aspergés par l’arrogance de l’infaillibilité supposée de l’État et de son représentant quinquennal.
    Et si l’État reconnaissait un jour enfin ses propres erreurs ? Est-ce trop demander à une démocratie ? Sans doute !
    • Premier exemple : Yvan est un jeune de 23 ans de PACA. En décembre 2017, il décide de s’engager dans l’armée. Il y restera jusqu’en septembre 2018 date à laquelle il décide de démissionner pour rejoindre sa fiancée ; il reçoit alors le même mois son solde de tout compte. Tout va bien jusqu’en janvier 2019 quand il reçoit un courrier de l’administration militaire lui annonçant, qu’à la suite d’une erreur de leurs services, il a perçu indûment 2 211 euros de solde. Nul n’est censé ignorer la Loi mais sommes-nous censés connaître à 23 ans toutes les arcanes administratives, salariales etc. ? En avril 2019, le Trésor public vient de lui envoyer la sommation à payer. Aux yeux de la Loi du « droit à l’erreur », le fautif est donc Yvan, l’État n’est jamais fautif, l’État ne se trompe jamais ! Yvan est en CDD, serveur dans un bar et gagne 600 euros actuellement… Comment va-t-il payer pour les erreurs de l’État ? Question subsidiaire : le service concerné et responsable du trop versé sera-t-il sanctionné ? Les fonctionnaires sont protégés et ne risquent rien de fâcheux. Une telle erreur dans le privé donnerait lieu à un litige devant les tribunaux de commerce ou aux prud'hommes, et le comptable responsable serait probablement remercié. De la même façon, quand l’État « se trompe » de date pour payer ses fournisseurs, ceux-ci savent qu’ils n’ont aucun recours réel et qu’une solution : attendre et survivre pour les plus vulnérables d’entre eux.
    • Second exemple : Brigitte est une Auvergnate de 57 ans et a été victime d’un cancer dont elle s’est heureusement mais péniblement remise. À la fin de sa maladie et de ses chimiothérapies, la Sécu a exercé copieusement son droit à l’« erreur » dans le calcul de ses indemnités journalières, d’un total cumulé de 2 400 euros ! La malheureuse avait pour seules ressources son allocation d’adulte handicapé (AAH) de 500 euros et un salaire à temps partiel de 600 euros, donc un total mensuel de 1 100 euros. Aux yeux de tout macronidé, il eût donc suffi d’un peu plus de 2 mois pour tout rembourser à l’État, étant entendu qu’un jeûne prolongé ne peut certainement pas faire de mal à une cancéreuse ! J’exagère à peine… Scandalisé, son médecin est intervenu (car il faut savoir que les médiateurs sont débordés et que leurs délais d’action sont trop longs pour influer sur l’Administration !) et elle a pu obtenir une réduction (de peine) de 50 %, le reste de 1 200 euros étant à payer à raison de 50 euros mensuels, donc pendant deux ans. Mais elle dut en réalité payer pendant 2 ans et demi car elle et son toubib avaient oublié que l’Administration y ajoutait des intérêts, comme pour un prêt ! Pas folle la guêpe de Bercy !
    Plusieurs leçons sont à retenir, aussi révoltantes qu’édifiantes.
    Dans les deux cas, tout d’abord, il apparaît probable que les deux exemples n’avaient pas les bons prénoms et qu’avec d’autres atouts « ethniques » ils auraient pu bénéficier du soutien actif d’associations et d’ONG pour interpeller l’Administration et la faire capituler.
    Ensuite, le fait de n’avoir jamais été condamné et d’avoir toujours payé ses impôts ne prémunit même pas tout citoyen Français dans la détresse ou la gêne contre le rouleau compresseur fiscaliste qui se met en place. Les meules du seigneur Macron broient finement !
    Aucun avantage pour les Français de base, privilèges et égards pour les castes, le Cac40 et les étrangers, telle serait la triste conclusion des injustices observées ces dernières années.
    De fait, toute administration publique responsable devrait surseoir immédiatement à toutes ses prétentions lorsqu’à l’évidence le citoyen est de bonne foi. Le Droit à l’erreur est peut-être une bonne chose pour quelques cas isolés mais, eu égard aux avantages considérables des fonctionnaires publics et des devoirs des politiques, l’État se doit de réparer ses erreurs, de ne jamais accabler les faibles et les démunis ! De même une autocritique est de rigueur sinon la ploutocratie s’installe ! La précarité des Français se généralise, l’écart se creuse entre les nantis et les autres puisque les classes moyennes sont en voie de paupérisation accélérée sous les frappes conjuguées de l’État fiscal, du mondialisme, de l’Europe de Bruxelles et aussi d’impôts locaux que les collectivités initieront bientôt pour pallier les désengagements et reniements gouvernementaux
    Présentement, les grands sacrifiés des politiques sociales qui se sont succédées sous Sarkozy, Hollande et Macron sont principalement les retraités et les handicapés, exactement comme en Allemagne depuis que Frau Merkel est chancelière. Comment dès lors s’étonner du phénomène des Gilets jaunes ! En d’autres temps, quelques décennies à peine, la révolte eût immanquablement profité au PC champion de la funeste lutte des classes ! Tout se passe comme si Macron élargissait le boulevard réservé à Mélenchon. La France a beaucoup de chance d’avoir des gilets jaunes plus circonspects. Même si notre camp est incapable d’avoir une réelle crédibilité gouvernementale à cause de l’inertie lepénienne, nous pouvons nous réjouir pour notre Pays que l’extrême gauche reste encore contenue.
    Mais sachons bien que la Droite nationale de demain devra toujours préserver une dimension sociale et populaire, sinon nous n’aurons rien compris à la France profonde.
  • Gilets Jaunes, grand débat et petites réponses – Journal du lundi 15 avril 2019

    Gilets Jaunes, grand débat et petites réponses

    Plus de 5 mois après les premières mobilisations des Gilets Jaunes, Emmanuel Macron s’exprime pour tirer ses conclusions du prétendu grand débat national… une manœuvre qui vise à calmer les esprits mais qui pourrait bien les échauffer encore davantage.

    Lutte contre la discrimination : le paradoxe sécuritaire

    Ordres illégaux, profilage racial ou social, le défenseur des Droits Jacques Toubon s’attaque à la police. Il dénonce des consignes discriminatoires dans les commissariats parisiens contre les africains, les nord-africains, et les roms. SOS Racisme demande l’ouverture d’une enquête.

    Des armes françaises en première ligne au Yémen

    La France vend des armes aux rebelles houthis alliés de l’Arabie Saoudite au Yémen. Alors que la question est revenue à de nombreuses reprises, mettant le ministre de la Défense dans l’embarras, de nouveaux éléments semble établir clairement le rôle de la France dans ce conflit.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/gilets-jaunes-grand-debat-et-petites-reponses-journal-du-lundi-15-avril-2019

  • Pour Marine Le Pen, Emmanuel Macron considère les gilets jaunes comme “des boulets”

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    La présidente du Rassemblement national était en meeting ce samedi dans le Loir-et-Cher.

    Marine Le Pen a une nouvelle fois taclé la gestion de la crise des gilets jaunes par Emmanuel Macron, qu’il considère selon elle comme “des boulets“.

    Il l’a dit sur tous les tons“, a bien insisté Marine Le Pen.

  • La vérité est ailleurs et Assange en prison

    lallegorie_de_la_simulation_musee_des_beaux-arts_angers_14932303058-236x300.jpgLe ministre des Armées, Florence Parly affirmait le 20 janvier dernier  sur France Inter: « Je n’ai pas connaissance du fait que des armes (françaises) soient utilisées directement au Yémen». Un mensonge gros comme ça, le même qui veut que les armes que nous vendons ne soient jamais utilisées que pour des actions défensives et non offensives pouvant mettre en danger les populations. Au Yémen, théâtre d’un conflit très meurtrier, notamment pour les civils, dans lequel l’Arabie saoudite entend mater les Houtis chiites soutenus par l’Iran, «les armes françaises» (avions, hélicoptères, frégates,  blindés,  canons, missiles…)  souligne francetvinfo, «sont présentes sur terre, sur mer et dans les airs, si l’on en croit un rapport de 15 pages classé confidentiel Défense de la Direction du renseignement militaire (DRM), daté du 25 septembre 2018, révélé par Disclose et la cellule investigation de Radio France.» Alors oui, Mme Parly, les armes sont faites pour dissuader mais aussi pour tuer et c’est également pour cela que notre (remarquable) industrie d’armement a des acheteurs dans le monde entier, y compris chez les grands humanistes que sont nos alliés (?) saoudiens. Il n’est pas nécessaire de prendre les Français pour des imbéciles pour essayer de les convaincre du contraire. C’est aussi stupide que les campagnes publicitaires lancées il y a quelques années pour recruter dans nos armées ou il était donné l’impression que le métier de soldat consistait à être un employé d’une ONG humanitaire chargé de la promotion des droits de l’homme. La tonalité des campagnes de pub en question n’est certes plus exactement la même aujourd’hui, les attentats islamistes de 2015 sont passés par là…

    L’arrestation jeudi à Londres, du fondateur de WikileaksJulian Assange – déféré devant un tribunal de la capitale britannique, Washington a annoncé son inculpation officielle pour « piratage informatique »- a été aussi l’occasion d’un festival d’hypocrisie, de silence gêné ou de propos délirants. Plusieurs Gilets Jaunes, en marge de l’Acte XXII de cette mobilisation, se sont d’ailleurs rendus samedi devant le siège journal Le Monde. Comme l’a relevé Meriem Laribi pour RT France, l’organisateur de ce rassemblement symbolique, Viktor Dedaj (responsable du journal d’ultra gauche Le grand soir) a vivement reproché au quotidien « d’avoir lâché le lanceur d’alerte (Assange, NDLR) après avoir largement utilisé les informations révélées par WikiLeaks. »

    Le Monde justement, a relayé  les propos du président équatorien, Lenin Moreno,  entré en fonction en 2017. Celui-ci affirme dans le Guardian  (mais qui peut sérieusement le croire?) «que Julian Assange a tenté de créer un  centre d’espionnage  dans l’ambassade d’Equateur à Londres, et a regretté (…) que le précédent gouvernement de son pays ait fourni des équipements dans l’ambassade qui ont permis d’interférer dans les affaires d’autres Etats ».

    « Nous ne pouvons pas permettre à notre maison, la maison qui a ouvert ses portes, de devenir un centre d’espionnage, a déclaré Lenin Moreno.  Cette activité viole les conditions d’asile , a-t-il ajouté, assurant que la décision de retirer l’asile à M. Assange  n’est pas arbitraire, mais repose sur le droit international Le président équatorien a aussi dénoncé l’attitude  absolument répréhensible et scandaleuse  de Julian Assange dans l’ambassade et son « comportement inapproprié en matière d’hygiène. Selon Quito, M. Assange aurait notamment souillé les murs avec ses excréments.» (Moreno) Lenin a donc dit et fait ce que Washington attendait de lui, mais la pression était à l’évidence trop forte pour un petit pays comme l’Equateur… et la grande Europe a été toute aussi pusillanime et même encore plus lâche.

    Julian Assange est donc maintenant décrit comme un aliéné, un fou.  Voilà qui complètera sa panoplie satanique, lui qui fut accusé un temps, par le biais d’une procédure odieuse et ridicule intentée contre lui en Suède, d’être un violeur et comme de bien entendu d’être un agent russe. Pour compléter ce portrait il a tenu des propos réactionnaires qui suffisent à justifier qu’il finisse dans un cul de basse-fosse. Mediapart, rapporte le site d’E&R soulignait ainsi dans le portait antipathique consacré au fondateur de Wikileaks que « Julian Assange (a multiplié) les prises de position polémiques, voire parfois difficilement compréhensibles. En septembre 2017, il affirme par exemple, chiffres à l’appui, que le capitalisme, l’athéisme et le féminisme sont responsables de la stérilité de nos sociétés qui, elle-même, est la cause de l’immigration. »

    Une déclaration qui n’est certes pas le meilleur moyen d’obtenir le compassion de l’Europe de Bruxelles dont la lâcheté devant l’Oncle Sam est devenue hélas proverbiale. Pourtant, comme l’écrivait Bruno Gollnisch en février 2016, la réclusion forcée de Julian Assange dans l’ambassade d’Equateur avait été condamnée par l’ONU et le député RN avait défendu son cas plusieurs fois au Parlement européen, y compris devant Mme Merkel et M. Hollande.

    «Julian Assange doit être accueilli sur le territoire de l’Union européenne, n’en déplaise au Big Brother  de Washington ajoutait-il.  Il est particulièrement scandaleux qu’une Europe qui laisse entrer sur son territoire des centaines de milliers voir des millions de personnes hâtivement qualifiées de  réfugiés politiques », refuse ce statut et l’asile à l’homme qui lui a révélé l’ampleur de l’espionnage de  l’allié  américain à notre détriment

    Les médias n’ont pas manqué non plus de décrypter le message lancé par M Assange au moment de son arrestation, par le biais du livre qu’il tient alors à la main. Il s’agit d’un ouvrage du romancier, essayiste (et parfait francophone) Gore Vidal, décédé en 2012 à l’âge de 83 ans, History of The  National Security State (L’Histoire de la sécurité nationale. Ancien député démocrate, mais assumant des positions libertariennes,  Gore Vidal ne craignait pas l’étiquette de populiste et les propos sulfureux. Il dénonçait dans ce livre d’entretiens, paru après sa mort sur internet en 2014, les guerres d’agression de Washington au Moyen-Orient, en Irak mais aussi les atteintes aux libertés des citoyens américains. M Vidal est aussi connu pour ses déclarations  très polémiques sur les attentats du 11 septembre 2001. Il doutait fortement de la version officielle de ce drame donnée par l’administration américaine

    Il estimait ainsi que George W. Bush, Dick Cheney, l’Etat profond US étaient au courant des projets d’attentats d’al-Qaïda sur le sol américain mais qu’ils ont laissé faire. Une divine surprise qui aurait permis de mettre en application les vues du géopoliticien et conseiller des présidents américains ( de Carter à Obama) Zbigniew Brzezinski. A la fin des années 90, ce dernier insistait sur la nécessité de contrôler les ressources énergétiques du Moyen-Orient, de renforcer la présence et la pression yankee en Asie centrale et en Eurasie. Le 11 septembre 2001 aurait donc été le prétexte pour intervenir militairement en Afghanistan, puis après pour liquider l’Etat laïque et nationaliste irakien (souvenons -nous des bobards sur les armes de destruction massive de Saddam Hussein) dans le cadre d’une vaste opération de remodelage de la région. Guerres que le peuple américain, affirmait M. Vidal, n’aurait pas cautionné sans l’immense choc psychologique généré par l’attaque contre les twin towers. On a vu depuis les catastrophiques résultats de cet interventionnisme US et du chaos sanglant qu’il a généré, sans parler de ses chocs en retour en Syrie comme en Libye…

    Nous sommes certes là avec l’analyse de Gore Vidal, en plein complotisme, et il parait extravagant pour le commun des mortels  qu’un gouvernement d’une grande nation démocratique ait pu sciemment sacrifier des milliers de ses citoyens en laissant se perpétrer un attentat. Mais les mensonges répétés, la propagande grossière dont nous sommes abreuvés et souvent les victimes apportent aussi de l’eau au moulin à ceux qui pensent, de manière délirante ou fondée, à tort ou à raison, que la vérité est ailleurs. Et pour le coup, Julian Assange en a aussi apporté des preuves concrètes via Wikileaks et ses révélations en cascade. C’est bien ce qu’on ne lui pardonne pas aujourd’hui et qu’on entend lui faire payer très cher.

    https://gollnisch.com/2019/04/15/la-verite-est-ailleurs-et-assange-en-prison/

  • Gilets jaunes pas morts

    6a00d8341c715453ef0240a452ff93200c-320wi.jpgAvec un comptage officiel de 31 000 manifestants ce 13 avril, contre 22 000 selon les mêmes sources d'évaluation, le samedi précédent 6 avril, impossible de nier la persistance de ce mouvement protéiforme. L'avant-dernière mobilisation, encore appelée acte XXI, la plus faible depuis novembre, pouvait paraître marquer l'agonie du mouvement. Huit jours plus tard on constate que cette baisse de régime ne signifiait absolument pas la fin de partie.

    L'appel national en vue de l'acte XXII incitait ceux des protestataires qui le pouvaient à converger sur Toulouse.

    Eh bien, on retrouvait plusieurs milliers de manifestants, derrière Maxime Nicolle, Éric Drouet et Priscillia Ludosky défilant dans la vieille métropole occitane. Ils ont contraint au déploiement de quelque 870 policiers et gendarmes. Le bilan complété le 14 avril, pour la seule ville rose recense 43 gardes à vue et 21 blessés[1]. La loi anticasseurs récemment adoptée par le parlement, bien que retouchée par le Conseil constitutionnel, a d'ores et déjà permis de poursuivre 15 d'entre eux pour dissimulation volontaire de leur visage.

    Les violences ont été déclenchées par de jets de bouteilles opérés par les gauchistes.

    Très clairement des blacks blocs étaient venus d'Espagne, de Suisse et d'Italie. Dès le matin les services des renseignements territoriaux les avaient identifiés ainsi que quelques homologues français, particulièrement violents, qui se sont illustrés très vite en chargeant les forces de l'ordre vers 13 h 30. Cinq personnes ont été interpellées à ce moment précis.

    Entre-temps, on a pu déplorer par exemple que le chantier des futures ramblas, imitées de Barcelone ait été saccagé. Des stocks de pavés de grande taille ont été dérobés

    Le cortège convoqué pour 12 heures ne s'est dispersé qu'à 18 heures.

    Quantitativement on peut parler d'un relatif échec dans la mesure où les autorités attendaient 13 000 personnes, mais où, selon les sources policières, on n'aurait compté que 4 500 à 6 000 personnes rassemblées sur Toulouse.

    En revanche, le recrutement social des manifestants correspondait beaucoup plus à une orientation de type cégétiste et gauchiste : retraités, précaires ou chômeurs protestant contre les baisses du pouvoir d'achat, mais, semble-t-il beaucoup moins de travailleurs indépendants.

    Dans ce contexte le bilan des dégâts matériels dans les rues du centre-ville relève de ce qui, depuis des mois, est devenu banalité : une voiture en feu, incendies de poubelles, une moto de police prise pour cible, une agence immobilière fracturée et pillée, idem pour une agence d'intérim, vitres saccagées du Crédit Agricole arrêts de bus vandalisés par le passé.

    Une lourde facture pour la municipalité. Mais le recrutement des casseurs les rend indifférents aux impôts locaux dont ils vont provoquer l'alourdissement.

    Impossible, par ailleurs, de chercher à ne pas voir les conséquences pratiques et politiques qu'il a déjà développées. À l'échelon national, affaiblissant même l'influence du pays et de ses gouvernants dans les instances européennes.

    Le pouvoir jupitérien par exemple s'est vu contraint à d’importantes concessions matérielles : on peut les juger minimes ou illusoires, sur le terrain des rémunérations par exemple. Un fait observable s'impose cependant : ces concessions, et les discours qui les ont saluées, ont encouragé les manifestations à survivre. Et elles ont permis à des forces, qui semblaient au départ, en novembre, étrangères sinon hostiles, de s'emparer du fond de révolte des classes moyennes.

    Elles rendent une fois de plus explicite l'immense étendue de la complaisance, dans ce pays, entre ceux qui le dirigent envers ceux qui s'emploient à le détruire.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    [1] Article de La Dépêche du Midi mis à jour le 14 à 14:08

    https://www.insolent.fr/

  • Sondage : toute la Macronie prend l’eau

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    La sortie du grand débat n’est pas une marche à l’étoile mais s’apparente à une sortie de route pour Emmanuel macron et son gouvernement. Les radars enregistrent, en effet, un net décrochage de popularité pour le Président et la quasi-totalité des membres du gouvernement.

    Selon le dernier sondage IFOP-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio, le chef de l’État recule de cinq points, à 34 %. Les « bons élèves » de la classe, champions de participation dans le grand débat, subissent le même sort que leur maître : François de Rugy (-5, à 24 %), Marlène Schiappa (-4, à 30 %) et Christophe Castaner (-3, à 28 %).

    Mais, plus inquiétant pour Emmanuel Macron, même les poids lourds discrets du gouvernement, les « sérieux », subissent une baisse de popularité parfois forte. L’intouchable Jean-Yves Le Drian perd deux points, Richard Ferrand, président de l’Assemblée, trois, mais c’est le cas de Jean-Michel Blanquer qui est le plus révélateur : -9 points, à 29 % seulement. Les masques et les mensonges de la réforme du lycée et de la loi sur l’École de la confiance sont en train de tomber. Et pas que dans le monde enseignant. La Macronie n’a plus de piliers.

    Les seuls ministres qui résistent un peu sont les personnalités issues des Républicains : Édouard Philippe (+2), Bruno Le Maire (+3) et Gérald Darmanin (+1). Si l’on ajoute à cela la franche remontée de Laurent Wauquiez dans ce sondage : +8, à 36 %, qui semble être crédité du choix d’avoir imposé François-Xavier Bellamy comme tête de liste pour les européennes, ou celle de Marine Le Pen (+5), on se dit qu’un vent de droite se remet à souffler. Mais la droite a déjà connu de tels alignements de planètes, et l’on sait ce qu’il en advint…

    Mais la gauche, me direz-vous ? Où est la gauche, pourrait-on crier, comme Patrick Juvet chantait « Où sont les femmes ? » Ce qui est sûr, c’est qu’elle a lâché Emmanuel Macron, qui ne fait plus qu’un petit 18 % dans cet électorat socialiste qui fut pourtant son socle. Le même sondage montre même que, dans un duel Macron-Wauquiez (47/43), la gauche choisirait Laurent Wauquiez !

    Dans la situation actuelle, la responsabilité des leaders de droite est immense : une grande partie des électorats de droite et de gauche est orpheline et leur adoption (qui a plutôt ressemblé à un rapt) par Emmanuel Macron n’a pas tenu deux ans.

    Frédéric Sirgant

    https://www.bvoltaire.fr/sondage-toute-la-macronie-prend-leau/

  • «Un mal français, sa pseudo élite» (André Gandillon) #Mars2019 #GiletsJaunes