Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

magouille et compagnie - Page 1130

  • L’islamisme gagne en se victimisant, par Ivan Rioufol

    hijab_woman_liverpool-398x475.jpg

    La démocratie française peut perdre contre l’islam politique. Ce “combat de toute une nation”, auquel a appelé Emmanuel Macron mardi dernier, vient de subir une défaite symbolique à Dijon. Parce qu’un élu du RN, Julien Odoul, a involontairement fait pleurer un enfant, consolé par sa mère voilée, vendredi lors d’une séance du Conseil régional de Bourgogne-France-Comté, la présidente socialiste de la région a annoncé envisager un signalement des faits au procureur de la République.
    Même le vice-président du RN, Nicolas Bay, a estimé ce lundi que Odoul avait été “inutilement blessant et agressif”. L’élu, constatant dans le public qu’une mère accompagnatrice d’une classe de CM2, avait conservé son hidjab dans l’hémicycle, avait demandé à la présidente de faire enlever ce voile, en expliquant : “Après l’assassinat de nos quatre policiers, nous ne pouvons pas tolérer cette provocation communautaire“.

    Cette mise en cause allait provoquer les larmes de l’enfant, photographié dans les bras de sa mère caressante. Dans la guerre des images, l’émotivité l’emportera toujours sur l’argument rationnel. Les islamistes ne peuvent que se satisfaire de leur victoire médiatique qui met en scène la brutalité d’un vilain membre du RN face à la douceur maternelle d’une femme arborant le voile islamique. La victimisation fait partie des armes utilisées par l’islam politique. Il sait se présenter en agneau, sous les yeux attendris d’humanistes du dimanche. Ces nouveaux collabos voient une “haine antimusulmane” dans la résistance à l’islamo-fascisme.

    Il est aisé de reprocher à Odoul son manque de délicatesse. Mais Le Point pose la bonne question cette semaine : “Face à l’islamisme, sommes-nous devenus lâches ?“. La réponse est oui. Le chef de l’Etat vient d’inviter “à bâtir une société de vigilance” contre “l’hydre islamiste”. Or il est paradoxal d’accabler un élu, fut-il RN, pour avoir alerté sur un signe évident de radicalisation dans un espace public. Le voile islamique, porté par les mères accompagnatrices de sorties scolaires, peut être vu comme un uniforme affirmant un séparatisme culturel et une allégeance à une idéologie d’essence totalitaire. Il a certes été autorisé par le Conseil d’Etat. Mais Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education, a dit ne pas “souhaiter encourager le phénomène“.

    Ce lundi, le nouveau président LR, Christian Jacob, s’est prononcé pour son interdiction lors des sorties scolaires. Quand à Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur, il a été jusqu’à lister, l’autre jour, les “signaux faibles” de la radicalisation : “Le port de la barbe, le fait de ne pas faire la bise (aux femmes) ou plus, la pratique régulière et ostentatoire de la prière rituelle, la tabaâ (marque) au milieu du front (…)”. Toutefois, tout ceci reste des mots. Lutter contre l’islamisme conduit inévitablement à mettre en cause ses militants. Ceux-ci savent que la République a la main qui tremble. Elle est prête à reculer à la première larme d’un enfant. Qui ne serait pas ébranlé ? Mais c’est ainsi que les combats se perdent.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 14 octobre 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/215810/lislamisme-gagne-en-se-victimisant-par-ivan-rioufol/

  • Levons le voile sur la stratégie de l’islam politique

    Levons le voile sur la stratégie de l’islam politique

    En 2000, un prêtre et une religieuse avaient dû retirer leur croix et leur voile pour s’asseoir dans l’hémicycle de l’Assemblée Nationale.

    Selon Guillaume Bernard, dans la tradition occidentale, se cacher les cheveux signale la volonté se retirer de la sphère politique: c’est le cas des religieuses. Le voile islamique signifie l’exact inverse: la prétention (sous le prétexte de pudeur) de transformer l’ordre public.

    Ces deux éléments doivent permettre de comprendre, loin des polémiques gauchistes, l’intervention de l’élu RN Julien Odoul, au conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté :

    Julien Odoul a donc demandé à ce qu’une mère de famille voilée sorte de la salle. Lundi matin, sur Europe 1, l’élu RN a assumé :

    « Dans le contexte où nous sommes, où nous avons subi le 18e attentat depuis 2012, où notre pays a été endeuillé par 263 morts tout de même, que nous avons perdu quatre des nôtres la semaine dernière à la préfecture de police de Paris ; dans ce contexte aussi où il y a des divisions sur ce sujet du voile, venir dans une enceinte démocratique avec un voile islamique, je considère que c’est une provocation communautariste ». « Soit cette personne est naïve et n’a pas compris — mais dans ce cas c’est à l’autorité légale, c’est aux élus de la République, de lui faire savoir —, soit cette personne est dans la provocation ».

    La présidente (PS) du conseil régional, Marie-Guite Dufay, a refusé et les élus RN sont sortis.

    Même à droite, des voix s’élèvent pour critiquer « l’humiliation » d’une mère devant son fils. La journaliste Eugénie Bastié, du FigaroVox, twittera ainsi : « Même à la guerre on n’humilie pas les mères. » L’eurodéputé RN Nicolas Bay déclare que « dans l’état actuel du droit, il n’est pas interdit pour une femme de porter le voile », et qu’il s’agit de la part de Julien Odoul d’« une maladresse d’un jeune élu régional ». De fait, si la loi interdit le port de signes religieux ostentatoires à l’école, la mesure n’est étendue à l’ensemble de l’espace public que dans le cas du voile intégral.

    Mais cette affaire de voile au conseil régional pourrait avoir été mise en scène par les musulmans : la mère porte un voile noir, d’obédience salafiste et wahhabite. Nisrine Zaïbi, conseillère régionale PS qui est accourue au secours de l’accompagnatrice, avait, en 2015, cosigné une tribune au Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), avant de participer, en 2016, à une réunion organisée au Bourget par l’UOIF. Le même CCIF s’est fendu d’une annonce aussitôt la polémique étalée sur les unes, mettant à la disposition de la “victime” son « soutien psychologique et juridique » devant ce que l’association appelle, le plus sérieusement du monde, « les premiers signes d’un apartheid assumé ».

    La stratégie de l’islam politique est perverse : agresser notre culture et nos vies et, dans une incroyable inversion accusatoire, présenter notre légitime réaction comme une agression contre les musulmans qui seraient victimes d’un nouvel apartheid.

    https://www.lesalonbeige.fr/levons-le-voile-sur-la-strategie-de-lislam-politique/

     

  • En France, 3,1 millions de personnes ont plus de 100 ans !

    vol_cotisations_retraites.png

    Pieter KERSTENS

    C’est le chiffre relevé par le très officiel Répertoire National d’Identification des Personnes Physiques et dévoilé dans un pré-rapport sur l’immigration publié par la sénatrice N. Goulet et la députée C. Grandjean le 3 septembre 2019.

    De son côté l’INSEE avait recensé 21.000 centenaires en 2016. A qui donc, pour quels montants et durant combien de temps auraient bénéficié les prestations sociales de ces 3.080.000 « fantômes » ?

    Autre curiosité : la France compte 67 millions d’habitants, mais 110 millions sont inscrits au RNIPP et 84 millions seraient toujours en vie. C’est grotesque.

    Au royaume du Docteur Micron, tout est possible quand le laxisme, la complicité et l’incompétence dirigent nos administrations :

    • Depuis des années 1,8 million de Cartes Vitales auraient été délivrées à des étrangers vivant hors de France, sur base de documents falsifiés.
    • En septembre 2013, un rapport de l’Inspection Générale des affaires Sociales relevait que 8 millions de Cartes Vitales surnuméraires étaient toujours actives.
    • Le magistrat Ch. Prats, membre de la délégation nationale à la lutte contre la fraude de 2008 à 2012, avait évalué en décembre 2018 que la fraude aux prestations sociales correspondait à 14 milliards d’euros tous les ans, et cela en violation de l’article L.114-12-3 du code de la Sécurité Sociale.

    De nombreux parlementaires ont, depuis plus très longtemps, relevé que « l’immigration clandestine était un vecteur très important de fraude ». Mais ce sujet tabou a été ignoré par les gouvernements successifs, au prétexte de ne pas remettre en cause le multiculturel et le pluriethnique, piliers du « Vivrensemble » et du « Padamalgam ». Ces 280 milliards d’euros (au minimum) ont été volés dans les caisses de l’Etat par des délinquants immigrés et augmenté les déficits publics et la dette nationale.

    Quand donc les crétins humanistes et progressistes qui sévissent dans nos administrations vont-ils cesser de nous mentir et mettre en place des contrôles efficaces pour en finir avec ce scandale de faux documents et de fraude documentaire ?  Il suffirait de croiser les fichiers…

    Les responsables de cette gabegie sont ces chantres de la Nouvelle Religion Droits-de-l’Hommiste, ces gourous du métissage à tous les étages. Ces saltimbanques du devoir de mémoire et de la repentance obligatoire. Ces inquisiteurs de la Police de la Pensée qui refusent toute contestation et composent cette mafia socialaud-écolo-libero-capitaliste qui impose sa doctrine et ses dogmes depuis 40 ans et nous ont conduits au fiasco général.

    Selon Ch. Prats « il faut tordre le cou à ces études qui prétendent que l’immigration rapporte plus qu’elle ne coûte. Elles oublient l’imputation des coûts des services publics et des infrastructures ». La main-d’œuvre clandestine et les chefs d’entreprise délinquants alimentent une fraude massive aux cotisations sociales. Il est grand temps que cela cesse. Il vaut mieux aller chercher l’argent dans la poche des fraudeurs plutôt que d’augmenter les prélèvements ou baisser les prestations des Français, comme leurs retraites.

    « Frauder le fisc et la Sécurité Sociale, c’est voler nos concitoyens ! »

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Interdiction de faire de la politique !

    Numériser.jpegDe toutes parts, on nous l’assure : le populisme, où qu’il se dresse, est un échec. Bien entendu, la réalité est un peu plus compliquée. Analyse.

    De l'Italie à la France, du Royaume-Uni à la Pologne, de l’Autriche à la Hongrie - et combien d'autres encore - partout, semble-t-il, ceux qu'on nomme, avec un brin d'emphase et de mépris tout à la fois, les « populistes » semblent perdre du terrain, alors que partout (ou presque) ils progressent dans les urnes. Cherchez l'erreur…

    Le populisme, voilà l'ennemi ! Tel semble être aujourd'hui la devise des successeurs indigents d'Alphonse Peyrat et des continuateurs étriqués de Gambetta. Orban, Le Pen, Salvini, Johnson… tant d'autres se dressent qui agacent, semble-t-il par leur seule présence, les sectateurs dévots de Bruxelles.

    Inquiets des résultats électoraux successifs qui agitent les démocraties européennes, ceux-ci ne cessent d'aller répétant que le populisme est partout en échec. Mais il n'est pas sûr que faire l'autruche soit la meilleure manière, aujourd'hui, de se rassurer.

    Les européistes les plus décidés ont ainsi applaudi bien vite à la solution rapide de la crise italienne ils soupirent de soulagement en constatant les défaites successives que Boris Johnson enregistre depuis son arrivée à la tête du gouvernement britannique, et en additionnant les manifestants qui, ici et là, protestent contre les politiques de leurs leaders populistes.

    De fait, à Rome, Matteo Salvini n'a pas pu tirer, comme il le souhaitait, les marrons du feu qu'il avait lui-même allumé. Et Boris Johnson multiplie, comme atteint d'une scoumoune insensée, les difficultés sur le chemin qui doit mener le Royaume-Uni au Brexit.

    Le risque de gouverner et décider

    Dans l'un et l'autre cas, on nous explique que, en réalité, la chute des leaders populistes est due à une incompréhension fondamentale de la chose publique, incompréhension doublée d'incompétence. C'est faire un peu vite, nous semble-t-il, le procès d'adversaires qui ne devraient leurs victoires électorales qu'à une honteuse démagogie. Et, au passage, c'est prendre des millions de citoyens, d'électeurs, d'Européens, pour des imbéciles.

    Certes, on peut considérer que le coup de poker de Matteo Salvini a été un coup perdant, le président de la République italiens n'ayant pas suivi son idée de provoquer des élections anticipées. Mieux, il a réussi à se trouver une majorité qui, en lui évitant le recours aux urnes, lui a permis de se débarrasser d'un trublion qui aggravait la tension déjà palpable, entre Rome et Bruxelles.

    L’exemple italien est, à ce point, aussi typique que peut l'être l’actuelle crise britannique. À savoir que l’on se trouve devant des dirigeants politiques qui ignorent la réalité plutôt que d'avoir à prendre le risque de décider, de gouverner. De prendre des décisions.

    Que s’est-il passé à Rome, en effet ? Une nouvelle coalition a pris le pouvoir qui se trouve constituée de deux partis que tout ou presque oppose, et qui n'ont eu de cesser ces dernières années, de s’opposer.

    Est-il politique de nommer des gouvernants dont le seul but semble être de se refuser à poser des actes ? Et dont la coalition est fondée sur ce refus, et le refus de l'homme qui incarnait une volonté politique (qu’elle soit bonne ou mauvaise est une autre histoire ?

    Bruxelles agite l’épouvantail du populisme, et cela lui suffit pour mener la barque de l'Union européenne, chaque pays se contentant de suivre les décisions et directives européennes. Certains pays en se dotant, comme l'Italie, de gouvernements contre-nature. Certains en se passant même, comme la Belgique, d'avoir un gouvernement.

    Et ainsi, alors que le gouvernement Conte I était perçu comme populiste, le gouvernement Conte II est désormais un gouvernement proeuropéen. Tout et l'inverse de tout. Combien de temps un tel gouvernement pourra-t-il tenir ?

    Peu importe, en définitive, puisque l’on arrive même aujourd'hui à persuader les électeurs que, lorsqu'ils ont voté pour de « mauvais » gouvernements, c'est qu'ils avaient été trompés. Mais comment peuvent-ils désormais, en votant à l'inverse de ce qui semblait faire leurs convictions d'hier, être persuadés de ne pas l'être de nouveau ?

    Un échec, oui ! Celui de la politique.

    En criant « au loup » à chaque fois qu'un homme politique assure à ses compatriotes qu'ils n'ont pas à se repentir de préférer leur patrie à celles de leurs voisins, les européistes pensent prouver que l'expérience populiste est un échec.

    Or il n'en est rien. Ce à quoi conduit cette culpabilisation permanente des électeurs, c'est à un rejet non du populisme, mais du politique en lui-même. Détruire la confiance n'est jamais une saine manière de faire de la politique.

    Qu'importe ! On va nous répétant que le populisme est fondé sur une vision fausse d'un affrontement entre le peuple et les élites. Mais ce sont bien les élites qui, en dénonçant les peuples qui votent « mal », creusent ce fossé.

    Un jour où il avait tâté plus encore que d'ordinaire, sans doute, de la dive bouteille, Jean-Claude Juncker, président sortant de la Commission européenne, l’a déclaré sans faux-semblant. Interrogé au mois de janvier 2015 sur la volonté qu exprimerait un pays de sortir, démocratiquement, de l'Union européenne (il s’agissait alors de la question grecque), Jean Claude Juncker avait répondu « Il ne peut pas y avoir de choix démocratique contre les traités européens ».

    Autrement dit, un vote qui va à rencontre de l'Union européenne ne peut pas être démocratique.

    Démocratie confisquée

    C'est pour cela que le Brexit en particulier, et le populisme en général, sont des dangers pour Bruxelles. Pour cela, c'est-à-dire parce que la démocratie a été confisquée par une oligarchie qui s'en veut l'incarnation.

    À partir de là, on peut faire dire ce que l'on veut à tout - à commencer par les chiffres. On trouve extraordinaires les élections des candidats qui nagent dans le sens du courant, en oubliant d'observer les taux d'abstention qui ne cessent de gonfler. En revanche, lorsqu'une foule manifeste contre un gouvernement populiste - prenez le cas du premier ministre tchèque fin juin - on oublie qu'il est arrivé au pouvoir parce que ses concitoyens lui ont accordé leurs suffrages.

    La dialectique est telle, qu'elle met en péril l’équilibre du système démocratique. Si le peuple prend réellement conscience de ce qu'il est floué, la réaction peut être violente.

    C'est pour cette raison, n’en doutons pas, qu'un Jean-François Kahn pouvait écrire, il y a deux ou trois ans, qu'il ne fallait pas dénoncer le populisme, mais au contraire distinguer les populismes. Nuancer le propos. « Nous sommes aujourd'hui confrontés, pour l’essentiel, à des populismes pour le pire, affirmait-il. Or, ne nous y trompons pas ce populisme-là, qui gagne partout du terrain, on ne pourra le mettre en échec que si on parvient à refonder un populisme pour le meilleur »

    À l'époque, il donnait comme modèle de ce « meilleur » populisme Benoît Hamon. Il faut se pincer, et comprendre que, avec un peu d'intelligence, on peut faire dire aux mots ce que l'on veut. Et le faire admettre par le plus grand nombre. Pour le fondateur de Marianne, cela consisterait donc à « fédérer en un vaste mouvement de renouveau démocratique les différentes couches sociales constitutives du peuple réel ». En clair, à réinjecter du peuple dans la démocratie confisquée par les oligarques afin de pouvoir, de nouveau, le canaliser.

    On est, ou non, démocrate. Mais on ne peut prétendre jouer sur les deux tableaux. Endormir le peuple pour lui faire croire qu’il décide quand il ne cesse de se faire berner, bercer de l'illusion qu'un jour sa souveraineté le conduira au bonheur, pendant que des technocrates, non élus parfois, se partager gâteau.

    Non, le peuple, ce n est pas eux !

    Hugues Dalric monde&vie 3 octobre 2019

  • Recalée à la Commission européenne, Sylvie Goulard devrait revenir à la Banque de France avec une rémunération conséquente

    Sylvie Goulard, candidate malheureuse à la Commission européenne, pourrait revenir à la Banque de France, avec une rémunération conséquente à la clé : environ 24 351,25 euros par mois.

    Avant d’échouer à la propulser à Bruxelles, via le siège réservé à la France, le président de la République l’avait déjà nommée à un autre poste de prestige, en janvier 2018. Celui de sous-gouverneur de la Banque de France. Une fonction dont elle a pris congé à compter du 1er septembre dernier – sans percevoir son salaire, précise l’institution – pour se consacrer à la procédure de nomination des commissaires européens à Bruxelles. Celle-ci venant de prendre fin, Sylvie Goulard s’apprête, selon toute vraisemblance, à retrouver ses fonctions. […]

    Selon le rapport d’activité annuel de la l’institution, la rémunération brute totale de la seconde sous-gouverneure s’est élevée à 210.251 euros bruts en 2018, soit un peu moins de 18.000 euros par mois. Un salaire “au prorata de sa présence”, précise l’institution à Capital. En clair, payée du 22 janvier au 31 décembre seulement, Sylvie Goulard aurait normalement dû percevoir quelques milliers d’euros supplémentaires. À ce confortable salaire, il convient d’ajouter l’indemnité de logement brute imposable de 5.712 euros par mois, dont elle bénéficie. De son côté, le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Gahlau – qui rend public son salaire depuis 2016 – a touché 288.098 euros bruts en 2018, soit environ 24.000 euros bruts par mois. […]

    capital

    http://www.fdesouche.com/1277677-recalee-a-la-commission-europeenne-sylvie-goulard-devrait-revenir-a-la-banque-de-france-avec-une-remuneration-consequente

  • Le Danemark rejette le système de redistribution des migrants de l’UE

    1370156213-800x445.jpg

    Le Danemark a récemment déclaré qu’il refuserait de prendre part à la nouvelle proposition de Bruxelles de répartition des migrants, que certains des Etats membres ont adopté.

    Le ministre danois de l’immigration et de l’intégration, Mattias Tesfaye, a déclaré que son pays ne participerait pas à l’arrangement qui permettrait de répartir les migrants nouvellement arrivés entre divers États membres, rapporte le média danois The Local.

    A la fin septembre, quelques Etats membres de l’UE ont accepté d’accueillir plus de migrants, dans un « effort de redistribution », lors d’une réunion à Malte.

    Le Danemark ne veut rien entendre

    « Nous ne voulons pas prendre part à la redistribution convenue entre les pays de l’UE et le soi-disant accord de Malte », a déclaré Tesfaye lors de la réunion de mardi entre les ministres européens de l’intérieur au Luxembourg.

    Le ministre danois a alors averti que le nouveau programme de redistribution de l’UE ne ferait qu’encourager davantage de migrants à traverser la Méditerranée.

    « Je pense que c’est une solution à court terme car de plus en plus de bateaux navigueront vers les ports européens », a déclaré Tesfaye.

    Jusqu’à présent, en dehors de quatre pays de l’UE qui ont élaboré un plan de répartition des migrants, seuls trois autres Etats membres ont adhéré au programme – l’Irlande, le Portugal et le Luxembourg.

  • Privatisations FDJ: à qui le tour, parmi les gros contributeurs de LREM?

    Aucune description de photo disponible.
     
    Le train de privatisations engagé par le gouvernement avance à grands pas.
    Après la privatisation d'ADP, celle de la FDJ est programmée pour novembre.
    On a enfin trouvé un volet du programme de Macron qui est scrupuleusement et méthodiquement appliqué.
    Pour ADP, il faut savoir que la banque d'affaires qui va traiter le dossier, et empocher probablement de plantureux honoraires n'est autre que la Bank of America Meryll Lynch dirigée par Bernard Mourad, ancien directeur de campagne présidentielle de Macron.
    Un directeur de campagne qui, apparemment, fut très efficace dans la collecte de fond pour le candidat vainqueur : sur les 1800 plus gros donateurs, 150 étaient des libanais, avec des virements émis depuis des comptes bancaires domiciliés dans ce pays.
    A présent, c’est sa banque qui héritera certainement du dossier ADP.
    Avec la FDJ, à qui le tour ?
    Rothschild ? Goldman Sachs ? Messieurs Drahi, Lagardère ou Niel, vont-ils sauter sur l’occasion pour rafler le gros des actions mises en vente ?
    Comme je l’ai écrit dans OPA sur l’Elysée, Macron n’est pas un président comme les autres.
    Sa victoire n’est pas due à une implantation politique, un enracinement dans le paysage, le soutien de nombreux parlementaires, mais à la puissance de feux des banques, multinationales et médias qui l’ont propulsé là où il est aujourd’hui.
    Il est bien plus l’obligé de ces gens-là que de l’électorat, ce qui en fait le fondé de pouvoir d’un aréopage de puissances financières.
    Et il se comporte comme un syndic de faillite, chargé de liquider le patrimoine de la France à ses amis, comme il le fit lors du dossier Alstom : devant l’Assemblée nationale, Macron, alors ministre des finances, avait affirmé que l’Etat n’était pas au courant des tractations avec General Electric, alors qu’une étude avait été réalisée chez Rothschild dès 2011…
    Macron œuvre depuis des années au profit de ses commanditaires, et il va poursuivre, vu la passivité quasi générale qui entoure ce volet de sa politique.

  • Syrie : les Kurdes retournent finalement du côté de Damas – Journal du lundi 14 octobre 2019

     

    Syrie : les Kurdes retournent finalement du côté de Damas

    Le grand jeu de poker menteur qui se joue actuellement au nord de la Syrie prend un nouveau tournant… Les Kurdes, soutenus par l’Occident après l’attaque de leurs positions par la Turquie, vont à présent être appuyés par l’armée syrienne de Bachar al-Assad face à la Turquie… de quoi donner du fil à retordre aux détracteurs du président syrien.

    Affaire Dupont de Ligonnès : l’échec de tout un système

    Après 8 ans de cavale, les médias annoncent vendredi soir que Xavier Dupont de Ligonnès, soupçonné d’avoir assassiné sa femme et ses 4 enfants à Nantes en 2011, a été interpellé à l’aéroport de Glasgow, en Ecosse. Après près de 24h, l’homme arrêté est disculpé… Retour sur un fiasco policier, médiatique et européen.

    Christian Jacob, nouveau chef des Républicains

    6 mois après la débâcle des européennes et la démission de Laurent Wauquiez, Les Républicains se sont choisis un nouveau chef dimanche. Le favori et patron du groupe à l’Assemblée, Christian Jacob, l’a emporté face à Julien Aubert et Guillaume Larrivé. Le début d’une route toujours aussi sinueuse.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/syrie-les-kurdes-retournent-finalement-du-cote-de-damas-journal-du-lundi-14-octobre-2019

  • La méthode Médiapart, vue par Pierre Péan dans Le Monde diplomatique

    investigation-mediapart.jpg.webp

    LE JOURNALISTE PIERRE PÉAN EST DÉCÉDÉ LE 25 JUILLET 2019. IL COLLABORAIT AU MONDE DIPLOMATIQUE DEPUIS 1975 ET A FAIT PARVENIR AVANT SA MORT, À CE JOURNAL UN ARTICLE RÉDIGÉ EN MAI ET QUE LE MENSUEL A PUBLIÉ EN SEPTEMBRE 2019. PÉAN ÉTAIT TRÈS CRITIQUE VIS-À-VIS DE CEUX QUI SE DÉFINISSENT COMME « JOURNALISTES D’INVESTIGATION », QU’IL VOYAIT PLUTÔT COMME DES SOUS-TRAITANTS D’INFORMATIONS FOURNIES PAR LA POLICE OU LES MAGISTRATS. L’ARTICLE EST RÉSERVÉ AUX ABONNÉS DU MENSUEL OU AUX ACHETEURS AU NUMÉRO, NOUS EN EXTRAYONS QUELQUES PÉPITES EN RENDANT UN HOMMAGE POSTHUME À PIERRE PÉAN, ET UN HOMMAGE TOUT COURT AU JOURNAL QUI L’A PUBLIÉ PENDANT PLUS DE QUARANTE ANS. LE TITRE EST DE PIERRE PÉAN, LES INTERTITRES SONT DE NOTRE RÉDACTION.

    DANS LES CUISINES DE L’INVESTIGATION

    Depuis le milieu des années 1980, la vie publique française semble marquée par un paradoxe. D’un côté la montée du chômage, des inégalités sociales et géographiques, la mondialisation économique, le désengagement de l’Etat-providence tel qu’il fut conçu après la seconde guerre mondiale et son redéploiement au profit des entreprises privées ont scandé notre temps. De l’autre, le monde médiatique a hissé au sommet de sa hiérarchie non pas l’enquête sociale ou le reportage économique, susceptibles d’éclairer ces transformations mais un genre et une figure qui d’ordinaire prospèrent quand tout se délite : le scandale de corruption politico-financière et le journaliste dit « d’investigation »… Ces anges dévolus corps et âme à la vertu suprême, le droit à l’information, forment une élite au sein de leur profession…

    OPACITÉ DE FONCTIONNEMENT

    (…) Une singularité de cette activité menée au nom de la morale et de l’exigence de transparence est son opacité. Un gouffre sépare en effet l’image du journaliste d’investigation véhiculée par la presse elle-même à coup de portraits d’enquêteurs, individus au regard ombreux et aux facultés supposées exceptionnelles, photographiés dos à dos comme sur les affiches des films d’espionnage et la pratique du métier…

    (…) Bien qu’elles prétendent généralement suivre ce chemin escarpé, la plupart des têtes d’affiche du journalisme travaillent d’une manière radicalement différente (de celle du journalisme d’enquête classique, NDR). Il ne s’agit pas d’enquêter mais d’attendre une fuite. Celle d’un procès-verbal d’audition ou d’enquête que transmet un juge, un policier, un avocat… L’intrépide limier s’emploie ensuite à le réécrire en style journalistique… L’ascension de ce journalisme qui défraie la chronique découle ainsi d’une alliance de circonstance entre une petite fraction du monde judiciaire et une tête d’épingle du monde médiatique…

    PRÉSOMPTION D’INNOCENCE ET SECRET DE L’INSTRUCTION AUX OUBLIETTES

    (…) l’enquêteur est un gestionnaire de fuites. Le deuxième aspect tient justement à l’origine et à l’usage de ces informations. Leur exploitation repose sur la violation de deux lois, la présomption d’innocence et le secret de l’instruction, au nom d’un principe, le droit à l’information… En d’autres termes, le journaliste ne se contente plus d’aider à la manifestation de la vérité et d’éclairer le jugement des lecteurs : il se fait, dans le cas d’espèce, auxiliaire de justice, voire de police…

    EFFETS PERVERS

    (…) Cette économie de l’investigation a un double effet pervers. Les journalistes qui acceptent de nouer l’alliance médiatico-judiciaire payent l’accès aux documents d’une extrême dépendance aux sources… Compte tenu du tout petit nombre de magistrats, d’avocats ou de policiers qui acceptent de s’affranchir du secret de l’instruction, le nombre de « grands journalistes d’investigation » se consacrant aux affaires fortement judiciarisées s’est jusqu’ici limité en France à une douzaine… un quarteron d’enquêteurs détient le monopole de l’accès aux pièces d’instruction des affaires sensibles…

    L’article en entier mérite lecture, nous espérons que cet emprunt au Monde diplomatique incitera nos lecteurs se procurer le numéro de septembre 2019.

    https://www.ojim.fr/la-methode-mediapart-vue-par-pierre-pean-dans-le-monde-diplomatique/

  • Marion Maréchal en cible, analyse sémantique

    La Convention de la droite organisée à Paris le samedi 28 septembre 2019 à l’initiative du magazine L’Incorrect n’a pas été appréciée des médias dits convenus. Ils y ont vu une réunion de ce qu’ils appellent « extrême droite », avec pour objectif d’enlever toute légitimité à cette réunion. Depuis, les obus journalistiques pleuvent.

    Rappelons que l’usage du mot « extrême droite » n’a aucune scientificité concernant les objets auquel il s’applique dans les médias principaux. Il sert à désigner pêle-mêle les populistes de droite, les conservateurs, les catholiques (mais pas les musulmans radicalisés islamistes et terroristes), les souverainistes, les identitaires… autrement dit, tous ceux qui ne sont pas de gauche ou de droite centriste, et ne pensent pas dans les clous de l’univers mondialiste et libéral-libertaire. Cet usage, qui est aussi une facilité et une paresse, révèle le degré d’infox que peut produire un système médiatique convenu et officiel : aucun de ces courants ne correspond à une quelconque définition du terme « extrême droite » en sciences politiques, sauf sous la plume « d’intellectuels » qui sont avant tout des militants, ainsi de Gérard Noiriel.

    Pourtant l’extrême droite est clairement définissable par des invariants : elle est avant tout antiparlementaire, opposée aux élections et à la démocratie, sinon par appel direct au peuple, autoritaire, raciste, réactionnaire, éventuellement fasciste ou nazie. Le lecteur trouvera une excellente analyse de cette problématique ici. Sans doute de telles mouvances existent-elles en France, elles se rencontrent cependant ailleurs que dans les courants de pensée cités plus haut, dans de rares groupuscules (avant l’été, Macron a eu des difficultés à en trouver trois à dissoudre). D’où la manipulation digne des pires fake news que représente l’utilisation frauduleuse de ce terme de sciences politiques à l’encontre de certains adversaires que l’on souhaite ainsi, au fond, à réduire au silence

    La chasse à la Marion est ouverte ?

    Marion Maréchal a eu droit elle aussi à un traitement particulier de la part du Monde, sous l’égide de Lucie Soullier, journaliste qui semble obsédée (ou amoureuse ?) de la jeune retraitée de la vie politique. L’article est paru dans l’édition du 2 octobre 2019 et semble s’inscrire dans une offensive plus vaste visant à légitimer l’accusation de « retour aux années 30 » employée à tort et à travers contre ceux qui pensent autrement que le bloc libéral élitaire. C’est à l’image des « travaux » prétendument scientifiques de Noiriel, encensés et promus par le même journal. L’idée ? Faire analyser par des intervenants supposés de bonne foi et neutres puisque universitaires (pas de rires, s’il vous plaît), ayant d’ailleurs été conviés à la commission parlementaire de lutte contre l’extrême droite au printemps 2019. Ces derniers, « démontrant » par la comparaison des discours combien un Éric Zemmour (Noiriel) ou une Marion Maréchal (Le Monde du 2 octobre 2019) tiendraient des discours identiques à ceux tenus par l’extrême droite d’antan, discours qui seraient masqués par de nouveaux mots. Avec ce mode d’analyse, Le Monde s’approche de pratiques de type théorie du complot.

    Il s’agit surtout de faire des amalgames anti-historiques puisque la base de tout travail d’historien est justement de ne pas pratiquer l’anachronisme, ce que fait avec volontarisme un Noiriel quand il veut assimiler Zemmour à Drumont.

    Il en va de même de l’offensive lancée contre Marion Maréchal.

    Titre et chapeau :

    « Dans le discours de Marion Maréchal, les mots de l’extrémisme. Lors d’une convention organisée par ses proches, samedi, Marion Maréchal a prononcé un discours quasiment programmatique, dont « Le Monde » a fait analyser de larges extraits par quatre chercheurs ».

    Le but :

    « Cette allocution d’une trentaine de minutes offre l’occasion de décrypter la ligne radicale de Marion Maréchal, « ex-Le Pen », à travers sa sémantique très identitaire, son idéologie sociétalement ultra-conservatrice et économiquement libérale et sa référence décomplexée à la théorie d’extrême droite complotiste du « grand remplacement » (selon laquelle la population française serait progressivement remplacée par une population non européenne). Un véritable acte politique. D’où l’importance de décrypter les mots de celle qui revendique mener une « bataille culturelle ». »

    Si le lecteur n’habite pas dans Paris centre ou dans un quartier bobo de métropole de province, il saisira combien il faut vivre en dehors du réel, pour ne plus voir simplement et avec honnêteté ce qui se passe dans la rue.

    Pour lire la suite, c’est ici !