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magouille et compagnie - Page 1133

  • Débat sur l’immigration : ils ne sont pas à la hauteur des enjeux

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    9467-20191011.jpgCinq heures de débat entre parlementaires autour du thème de l’immigration. Mais finalement, rien.

    Emmanuel Macron souhaitait regarder les choses « en face », il avait dénoncé « les bourgeois qui ne croisent pas un immigré », il voulait montrer qu’il était le président capable de dépasser les clivages des partis pour s’attaquer aux vrais problèmes. Encore une fois, c’était du vent. Le débat organisé à l’Assemblée nationale, lundi 7 octobre, aura duré cinq heures, cinq heures pour rien.

    Hasard du calendrier, ce débat se tient quelques jours seulement après l’attaque à la Préfecture de Police de Paris et alors que Hadama Traoré, « le candidat des banlieues » aux dernières élections européennes souhaitait organiser une manifestation de soutien au terroriste, les parlementaires ont débattu autour de « six axes de travail ».

    Les membres du gouvernement à la barre

    Le Premier ministre Edouard Philippe s’est dit « prêt à discuter d’une éventuelle mise en place de quotas sur l’immigration », rappelant que « bien accueillir suppose de maîtriser les flux migratoires ». Une annonce encore très obscure puisque le chef du gouvernement est incapable de se décider sur les critères de ces quotas. « Quotas par nationalité, ou par secteurs professionnels, de tout cela nous devons discuter », précise-t-il.

    Parmi les membres du gouvernement, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian appelle à « une réponse européenne », soit que chacun accueille sur son sol des réfugiés, soit par « la solidarité financière ou matérielle ». Rien de nouveau donc. Agnès Buzyn, ministre de la Santé, a pour sa part demandé la mise en place d’un « plan de lutte contre les fraudes ». « Oui en France, on ne laisse pas des personnes périr parce qu’il leur manque le bon tampon sur le bon document », a-t-elle ajouté. Elle précise ne pas vouloir « retenir toute solution reposant sur une participation financière des personnes admises à l’AME », qui serait un « obstacle trop important pour l’accès effectif aux soins ».

    Pas d’annonce particulière, pas de prise de conscience de la part des membres du gouvernement pour enrayer la crise migratoire face à laquelle la France se retrouve désormais en première ligne en Europe. Les chiffres d’arrivées ont majoritairement baissé cette année dans les pays européens, sauf en France, qui reste l’eldorado des clandestins.

    Marine Le Pen appelle à un référendum

    Dans l’opposition, Marine Le Pen a dénoncé « une immigration anarchique laissant se développer le fondamentalisme islamiste », rappelant les victimes de la tuerie perpétrée par Mickaël Harpon. Elle a proposé un « moratoire » sur l’immigration et a appelé l’exécutif à « avoir le courage d’organiser enfin un grand référendum ». Chiche ? Pas certain que cet appel soit entendu par des membres d’une majorité qui refuse de voir les nouveaux défis. D’ailleurs, dix-huit députés de la République en marche ont co-signé une tribune pour demander l’élargissement de « l’accès du marché du travail aux migrants ».

    En quelque sorte, ce débat n’aura pas été à la hauteur des enjeux mondiaux qui se présentent à nous aujourd’hui. Pas un mot sur la crise démographique, pas un mot sur le lien entre l’immigration et la délinquance, pas une mesure sur la ghettoïsation des banlieues et des zones de non-France, rien non plus sur la multiplication des mosquées et des commerces ethniques… En somme, du blabla, des jeux de rôle… Dommage qu’il s’agisse d’un thème fondamental pour l’avenir de notre civilisation.

    Etienne Lafage

    Article paru dans Présent daté du 9 octobre 2019

    https://fr.novopress.info/215772/debat-sur-limmigration-ils-ne-sont-pas-a-la-hauteur-des-enjeux/

  • Donald Trump face à l’Etat profond des Etats-Unis

    Donald Trump face à l’Etat profond des Etats-Unis

    9467-20191011.jpgDe Christian Daisug dans Présent :

    En apparence, les démocrates sont en train de rassembler les éléments susceptibles de servir de preuves dans un processus de destitution dirigé contre le président Donald TrumpLa gauche s’agite. Le Congrès s’échauffe. La Chambre des représentants se prépare à rédiger les articles accusateurs. Cela, c’est ce que l’on voit, le spectaculaire, la partie émergente de l’iceberg. Mais il existe également, au-dessous, dans l’ombre, ce qui est invisible, la partie immergée de l’iceberg. C’est la plus importante, la plus agissante, la plus dangereuse. De quoi est-elle composée ? De centaines de « termites » appartenant au Deep State : l’armée silencieuse et dévouée de l’Etat subversif. En clair, des bureaucrates inamovibles et faussement apolitiques, incrustés à tous les niveaux et dans tous les rouages de l’administration fédérale. Leur but : servir leurs idées plutôt que le régime. Leur fonction : détruire de l’intérieur l’édifice du 45e président. Leur arme : le sabotage.

    Nous ne sommes plus dans un scénario classique prévu par la constitution qui consiste à tenter d’évincer le chef de la Maison Blanche pour faute grave. Ce scénario a déraillé dès le début car ses promoteurs ont constaté que les preuves manquaient pour qu’il aboutisse. Ils ont préféré emprunter une voie clandestine tout en maintenant la fiction théâtrale d’un jugement dans les règles. Cette voie clandestine, c’est un coup d’Etat. Un coup particulier : subtil, feutré, insidieux. Un coup de l’intérieur, sans sédition, sans révolte. Simplement, un long et patient travail de termites. Les fonctionnaires du Deep State procèdent comme ces insectes. Ils rongent, ils pourrissent, ils putréfient. Stephen Miller, conseiller de Trump, a observé leur manège. « Lorsque les décisions officielles s’opposent à leurs convictions et aux intérêts de leur ‟patron”, a-t-il confié au site Breitbart, ces agents corrosifs les falsifient, les dénaturent avant de les donner en pâture au Washington Post, au New York Times ou à NBC qui se chargent d’en faire des « scandales Trump. »

    Les exemples abondent dans presque tous les domaines : l’immigration, les tarifs douaniers, les armes à feu, les engagements militaires, les aides sociales… Tout est prétexte à conspiration, tout est objet de perversion. « Les manipulateurs s’efforcent d’avoir accès aux documents et à la correspondance privés, poursuit Miller, afin d’apporter du matériel explosif à exploiter plus tard par la presse. » C’est ainsi que se bâtissent les histoires inventées de toutes pièces et destinées à déstabiliser le pouvoir. On a cru longtemps que les informateurs étaient en très petit nombre et que les fuites étaient épisodiques et bien ciblées. Erreur. Le complot s’avère permanent avec d’innombrables ramifications servies par un personnel fourni, besogneux et cynique. Là aussi, les complices abondent. En vrac, Sally Yates, ex-ministre de la Justice, Peter Strzok, ex-chef de la section contre-espionnage du FBI, Susan Rice, ex-conseillère pour la sécurité nationale, James Clapper, ex-directeur de la National Intelligence, Andrew McCabe, ex-directeur adjoint du FBI et, bien sûr, James Comey, ex-directeur du FBI et John Brennan, ex-directeur de la CIA. La plupart furent nommés à leur poste par Barack Obama et servirent Trump à ses débuts jusqu’à leur démission ou leur limogeage. Mais pour un « gros bonnet » démasqué, combien d’opérateurs laissés en place ? L’autre jour, Trump explosa : « J’ai fini par conclure que ce n’était pas une destitution. C’est un coup pour enlever au peuple ses libertés. Nous sommes en guerre. »

    https://www.lesalonbeige.fr/donald-trump-face-a-letat-profond-des-etats-unis/

  • RETRAITES : LE VRAI PROJET DU GOUVERNEMENT

  • Depuis 2012, 263 personnes sont mortes dans des attentats islamistes en France

    De l’attentat de la rue des rosiers en 1982 à celui de la préfecture de police de Paris la semaine dernière, ce sont même 292 personnes qui sont mortes lors de 26 attaques islamistes. Il faut ajouter à ce bilan des centaines de blessés, ainsi que des dizaines d’autres attaques, non mortelles.

    C’est une liste longue et macabre. Depuis l’attentat de la rue des rosiers à Paris, le 9 août 1982, jusqu’à celui de la préfecture de police de Paris, le 3 octobre 2019, 292 personnes ont été tuées lors de 26 attaques islamistes. Sur cette période, 263 l’ont été depuis les tueries de Mohammed Merah en 2012.

    Voici la liste non exhaustive de ces attentats islamistes, dans la mesure où elle ne retient que ceux dont l’issue a été mortelle. Première constatation, ces attaques n’ont pas commencé au début du 21e siècle dans le sillage d’Al-Qaïda puis de l’État islamique, mais longtemps avant, avec dans les années 1980 celles liées au conflit israélo-arabe et à la guerre Iran-Irak puis dans les années 1990 celles liés à la guerre civile algérienne. Ce terrorisme islamiste d’avant Merah a fait 29 morts lors de huit attaques. Depuis 2012, les 18 attaques mortelles – pour la plupart revendiquées par l’État islamique – ont fait 263 morts, dont 217 lors des deux plus sanglants attentats – celui du 13 novembre 2015 à Paris et celui du 14 juillet 2016 à Nice.

    ● 9 août 1982: l’attentat de la rue des Rosiers à Paris (6 morts)

    De nombreuses ombres entourent encore cet attentat sanglant. Le 9 août 1982, un commando de deux à cinq personnes masquées fait irruption, grenades et pistolets-mitrailleurs à la main, dans le restaurant juif de Jo Goldenberg. Six personnes sont tuées, vingt-deux blessés dans cet attentat qui aurait été commis par le «groupe Abou Nidal», mouvement dissident de l’Organisation de libération de la Palestine.

    ● 20 mars 1986: bombe sur les Champs Élysées (2 morts)

    C’est le premier attentat mortel du «comité de solidarité avec les prisonniers politiques arabes et du Proche-Orient» lié au Hezbollah libanais, qui veut punir la France pour soutenir Bagdad dans le conflit qui oppose depuis 1980 l’Irak et l’Iran. Un engin explosif tue deux personnes et en blesse vingt-neuf dans la galerie «Point Show» sur les Champs-Élysées à Paris.

    ● 8 septembre 1986: bureau de poste de l’hôtel de ville de Paris (1 mort)

    Une nouvelle bombe fait un mort et vingt blessés à la préfecture de police de Paris le 8 septembre de la même année. C’est le début de la période appelée «septembre noir». Jacques Chirac, alors premier ministre, déclare: «C’est la guerre».

    ● 14 septembre 1986: le pub Renault, encore les Champs Élysées (1 mort)

    Les Champs Élysées sont de nouveau touchés. Alors que 300 personnes se trouvent au pub Renault, deux policiers et un employé de l’établissement parviennent à descendre la bombe dans le parking. Bilan: un mort et deux blessés.

    ● 15 septembre 1986: déjà la préfecture de police de Paris (1 mort)

    Un terroriste parvient à dissimuler une bombe sous son imperméable. Elle explose dans le bureau des permis de conduire de la préfecture de police de Paris. Une personne est tuée, cinquante sont blessés.

    ● 17 septembre 1986: devant chez Tati (7 morts)

    Rue de Rennes à Paris, devant le magasin Tati et en face des locaux du journal Le Point , une bombe explose, tuant sept personnes et en blessant cinquante-deux. C’est l’attentat le plus meurtrier jusqu’en 1995.

    […]

    Le Figaro

    http://www.fdesouche.com/1274229-depuis-2012-263-personnes-sont-mortes-dans-des-attentats-islamistes-en-france

  • Jean-Paul Garraud : « Depuis longtemps déjà, on sait qu’il y a des infiltrations de l’islamisme au cœur de l’État ! »

    Jean-Paul Garraud est le magistrat qui porta, en 2015, l’idée d’un parquet antiterroriste après l’attentat du Bataclan. Seule une version tronquée a été mise en place par Emmanuel Macron.

    Aujourd’hui député au Parlement européen (Identité et Démocratie, élu sur la liste du Rassemblement national), il réagit sur la manière dont les autorités en place réagissent à l’attentat de la préfecture de police de Paris.

    Vous êtes eurodéputé RN et magistrat. Vous aviez à l’époque créé le parquet antiterroriste. Craigniez-vous que l’ennemi frappe de l’intérieur comme cela s’est produit lors de l’attentat de la préfecture de police de Paris ?

    C’est à la fois simple et effrayant. Quand on voit la réalité en face, on est accusé par certains d’agiter des peurs. Manifestement, ce qui s’est passé à la préfecture de police de Paris avait été prévu, même si bien sûr, il ne l’avait pas été à cet endroit-là précisément. Ce phénomène était malheureusement très prévisible. Tout le monde sait depuis longtemps qu’il peut y avoir des infiltrations de l’islamisme dans des services au cœur de l’État.
    Cette affaire nous révèle que c’est désormais une réalité. Cela ne concerne pas uniquement la police, mais aussi les forces de l’ordre, les forces de sécurité, les transports publics et bon nombre d’autres secteurs, comme les associations sportives.
    Un simple rapport d’informations rendu par deux députés en juin dernier fait état d’un certain nombre d’éléments qui laissent prévoir des lendemains très difficiles.
    La question est toujours la même : que fait-on ?
    Le président Hollande était le premier à avoir employé le terme de « guerre contre le terrorisme ». Si on fait la guerre, il faut d’abord désigner clairement l’ennemi, le nommer. Le mot “islamiste” n’est employé que depuis peu. Ensuite, il faut se donner les moyens de gagner cette guerre. Ces moyens sont de divers ordres. Le secteur dont je m’occupe le plus sont les moyens légaux. Dans un État démocratique, c’est à la justice d’aller vite et de faire en sorte de prévenir les attentats. D’où mon projet de procureur national antiterroriste.
    Monsieur Macron n’en a mis en place qu’une version tronquée, une version totalement insuffisante. Cette version n’a pas donné la mesure de ce qu’il faudrait faire en la matière.

    On attend une réponse de l’exécutif concernant les questions suivantes : comment prévenir ce type d’attentats ? Où en est-on des radicalisés dans les forces de l’ordre ?
    Selon nos informations, le seul service qui va être auditionné sera la DRPP elle-même, comme si la radicalisation n’existait pas dans les autres services…

    Des responsables dignes de ce nom auraient déjà dû prendre un certain nombre de mesures et devraient tirer immédiatement les conséquences de ce qui s’est passé à la préfecture de police.
    Dans un premier temps, il serait opportun de faire le nécessaire en ce qui concerne les responsables qui ont failli, à commencer par le ministre de l’Intérieur. Monsieur Castaner se cramponne à son poste. Naturellement, le gouvernement ne va pas rentrer dans ce débat-là. Ce serait tout à l’honneur du ministre de l’Intérieur de tirer les conséquences de ce qui s’est passé et de poser sa démission.
    Dans un deuxième temps, il faut en tirer les conséquences dans tous les services de sécurité. Lors de la perquisition réalisée chez cet individu, on a retrouvé des données personnelles de policiers. Et on a tous en tête le drame de Magnanville. Les policiers savent que leur adresse personnelle a peut-être été diffusée à Daesh. C’est d’une gravité totale. Pour autant, on n’en tire comme conséquence qu’une sorte d’enquête interne aux services de police. Cela montre encore une fois qu’on ne prend pas la dimension du problème. Je n’en connais pas la raison. Est-ce de l’incompétence ou autre ? Il est certain qu’il faut faire des enquêtes approfondies dans tous les services de sécurité et il faut se défaire de toutes personnes susceptibles d’être dangereuses pour l’État et pour les autres.

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

  • Foutoir à l'Hôpital

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    Rien ne semble pouvoir enrayer la grogne des urgences : ce sont 40 % des services qui sont en grève, six mois après le début du mouvement. Entre effets d’annonce et mesures comptables, la réponse du gouvernement est cohérente avec le style de Macron : mépris et enfumage.

    1, 83,150, 207 260. ce ne sont pas les numéros du bingo, mais le nombre de services d'urgences qui se sont mis en grève, au fil du temps. Depuis le 18 mars dernier, ce sont donc 40 % des 650 Services d'Accueil et d'Urgence (SAU) qui ont rejoint le mouvement.

    Une mobilisation inédite et silencieuse. Car bien sûr, hormis les banderoles derrières les comptoirs d'accueil et les manifestations, comme celles de la journée nationale de mobilisation du 26 septembre qui a vu des cortèges de blouses blanches un peu partout en France, ces services restent pour la plupart ouverts 24 h/24, 7j/7 et les grévistes soignent les patients. Une mobilisation qui fait tache d'huile, puisque pompiers, médecins hospitaliers et urgentistes rejoignent les infirmiers et aides-soignants.

    C'est l'hôpital Saint-Antoine, dans l'Est parisien, qui a mis le feu aux poudres cinq agressions entre janvier et mi-mars 2019 ont eu raison de la patience des personnels soignants. « Il est grand temps que l'agressivité et la violence dont nous faisons l'objet soient reconnues », réclame une infirmière. Mais rapidement, les syndicats pointent du doigt le manque de moyens « la politique de fermeture de lits que mène l'AP-HP surcharge les urgences de patients », dénonce une autre. Des heures d'attente pour les patients, des salles de pause transformées en chambres, des brancards dans les couloirs, des personnels débordés et épuisés le quotidien de centaines de services d'urgences en France donne raison aux grévistes.

    Un patient-mystère

    En juillet dernier, le député PCF Alain Bruneel a joué les patients-mystère aux urgences de Douai (Nord). Son récit est édifiant. Quand il arrive à 21 h 30 avec de supposés maux de ventre, « plus de 200 personnes, dont 59 enfants, étaient déjà passées dans la journée ». On le prévient 3h 20 d'attente. Il verra un médecin au bout de 6 heures. 6 heures dans la chaleur, sans manger ni boire, des patients accompagnant des personnes âgées aux toilettes, faute de personnel, ce dernier « toujours en mouvement, qui n’arrête jamais », « à bout de souffle », des brancards « en file indienne devant les trois box » de consultation.

    En août dernier, le collectif des urgentistes annonçait un record de durée « d'hospitalisation brancard » à Saint-Quentin, un patient de 70 ans a passé 6 jours et 12 heures sur un brancard, faute de lit d'hospitalisation.

    Face à cette embolie, les demandes des personnels soignants sont simples plus de lits, plus de personnel (la CGT en réclame 10 000), des hausses de salaires de 300 euros nets. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le gouvernement a tendu une oreille distraite à ces revendications. Mi-juin, Agnès Buzyn, ministre de la Santé, annonçait fièrement avoir débloqué 70 millions d'euros. 55 étaient affectés à une prime de 100 euros nets pour les personnels et à une prime de coopération pour ceux qui accepteraient de nouvelles tâches, alors que les urgentistes demandaient à être moins débordés. Les 15 millions restant consacrés au recrutement de CDD pour l'été.

    Des demi-mesures qui ne font même pas une demi-satisfaction. L'exaspération monte. Le mouvement, qui en était alors à une centaine de services en grève, a continué à s'étendre.

    Un plan… sans Urgences

    Il ne s'agissait que d'une première étape, avait pourtant affirmé Agnès Buzyn. Au terme d'une « concertation », le gouvernement allait proposer « des mesures concrètes ». Ce sera le « pacte de refondation des urgences », présenté le 9 septembre, avec à la clef 750 millions d'euros « débloqués » sur quatre ans, « à 80% pour des embauches », claironnait Agnès Buzyn. Précisons que ces crédits ne sont pas débloqués, mais réaffectés. En clair, pas un sou de plus pour la santé en déshabillant Pierre pour habiller Paul, on déplace le problème. Les médecins de ville devront réserver des créneaux sans rendez-vous, en échange de la création de 3 500 postes d'assistants en cabinet. Décidément choyés, les médecins libéraux pourront aussi réaliser des examens simples et automatisés (glycémie…) avec, là encore, des aides au financement du matériel. Le plan financera également cinquante maisons médicales, censées désengorger les urgences elles seront tenues par des libéraux.

    Mais le gros morceau de ce plan - 340 millions - devra financer une plate-forme téléphonique chargée d'orienter les patients vers la meilleure structure, hôpital ou médecine de ville, envoyer au besoin une ambulance, voire prodiguer conseils médicaux ou même télédiagnostics. Si les contours de ce Service d'Accès aux Soins (SAS) sont encore flous, c'est en somme « le SAMU couplé avec Doc-tolib », le célèbre site de réservation de rendez-vous médicaux. De plus, avec le 15 (SAMU), le 18 (pompiers), le 112 (numéro d'urgence européen), il y a pléthore de numéros d'urgence. Seront-ils fusionnés ? Le SAS se rajoutera-t-il à la liste ? Mystère.

    Un lecteur attentif aura constaté que dans cette batterie de mesures, manquent, les urgences ! Il n'y est guère fait mention de création de postes ou de lits, ce qui semblait pourtant le plus, urgent. La ministre a bien promis quelques créations, mais surtout « une meilleure gestion des lits d'aval », c'est-à-dire ceux des services vers lesquels sont dirigés les patients après les urgences. « Les gestionnaires de lits c’est pour les chaînes hôtelières, c'est pas pour l'hôpital », rétorque un urgentiste. Le manque de lit en aval est d'ailleurs dû au développement de l'hospitalisation à la journée, pour réduire les coûts. C'est donc sans grande surprise que le mouvement, qui en était alors à 249 sites en grève, s'est poursuivi et étendu.

    Si mieux gérer les ressources existantes est bien sûr louable, Buzyn passe complètement à côté du problème, qui est pourtant simple la France a perdu 100 000 lits d'hospitalisation en 20 ans et 1 300 médecins généralistes en 10 ans. Les Ephad n’ont pas d'infirmier de nuit. Les urgences compensent en partie tous ces manques elles ont pris en charge 21,4 millions de passages en 2017 soit deux fois plus qu en 1996. Et aux SAU comme dans tout l'hôpital, les soignants dénoncent la lourdeur administrative croissante qui pèse sur leur temps de travail. Une soviétisation de la médecine qui touche d'ailleurs toute la santé. Un seul exemple entre numerus clausus et contraintes à l'installation, la France décourage ses étudiants, et importe massivement des médecins étrangers pour compenser.

    Consommateurs de prestations

    Il est néanmoins vrai que les patients sont aussi responsables de la situation ils sont de plus en plus nombreux à venir aux urgences par confort ou pour ne pas avancer les soins, entre autres les immigrés (lire « Invasion migratoire, aux urgences aussi »). Ils utilisent le système de santé « comme ils consomment du Mac Do », dénonce un urgentiste. Buzyn a prévu de rendre le tiers payant systématique pour les médecins de garde et de « responsabiliser » les patients afin qu'ils n'abusent pas du système. Cela - et son hypothétique centre d'appel - suffira-t-il pour baisser de 43 % le nombre de patients se rendant aux urgences, comme elle le souhaite ?

    Rien n est moins sûr. Le plan Buzyn semble surtout vouloir déporter une partie de la charge des urgences et de l'hôpital vers la médecine libérale, dans une logique comptable. Avec près de 30 milliards de dettes et un déficit à 890 millions en 2017 le problème est réel. Mais tandis que Macron déclarait en juin dernier, à Rouen, à une aide-soignante qu’ « il n'y avait pas d'argent, magique » pour l'hôpital, il en a trouvé pour le développement de l'Aide médicale d'État (1 milliard) ou les PME innovantes dans le digital (5 milliards). Les priorités d'un régime se lisent toujours dans son budget et les soignants savent lire.

    Richard Dalleau monde&vie 3 octobre 2019

  • Macron et le fantôme de la fronde

     
    Cent députés de la majorité étaient prêts à publier une tribune contre les propos d'Emmanuel Macron sur l'immigration fin septembre. Ils ont été débranchés.
    Quand les coups de théâtre se tiennent en coulisse, on ne les perçoit pas toujours.
    En cette fin septembre, les proches d'Emmanuel Macron retiennent leur souffle.
    Ils viennent de découvrir que 100 députés de la majorité s'apprêtaient à publier une tribune en réaction  aux propos du président sur l'immigration .
    Cent, c'est le tiers du groupe En marche à l'Assemblée, « cela veut dire qu'on perd notre majorité », glisse un conseiller.
    C'est aussi un acte de rébellion sans précédent, la première fois que des députés ciblent Emmanuel Macron directement, et non plus via Edouard Philippe, l'utile bouc émissaire utilisé jusqu'alors. En cette fin septembre, 100 députés marcheurs sont sur le point de mener une fronde et de renvoyer le président à ses cauchemars Hollandais. Depuis deux ans, le chef de l'Etat était parvenu à faire le contraire de son prédécesseur : sa majorité n'est pas un sujet politique et ne fait jamais la Une des journaux. Des récalcitrants ont eu des humeurs, mais de vraie fronde, il n'y a pas eu. Et si c'était fini ? Pour l'heure, l'opération est « débranchée » et reste en coulisse.
    L'exécutif et la direction du groupe se sont mobilisés pour rassurer les signataires, et leur promettre de travailler les nouvelles mesures immigration avec eux.
    « On a compris que la majorité n'était pas prête. Comme pour le boeuf de Kobe, il faut masser la viande », décrypte un ministre. C'est-à-dire donner des gages et prendre du temps.
    De silencieuse à séditieuse ?
    Ce lundi de  débat immigration à l'Assemblée nationale, Edouard Philippe ne fait pas autre chose. « Nous vous proposons un dialogue, de partager le constat, de construire ensemble la réponse », dit-il.
    L'hémicycle est aux trois-quarts vide.
    La majorité vient de revenir à son état le plus confortable de silencieuse.
    « La manière dont on était entré dans le match pouvait nous foutre en l'air », souffle un responsable de la majorité.
    Tout le monde respire, mais l'épisode a marqué.
    Entre silencieuse et séditieuse, la frontière peut-être fine. Frustrés de ne pas être reconnus, conscients qu'ils ne seront pas réélus, déçus de la politique, en tout cas « intermittents dans leur tête », dixit un conseiller, un tiers des députés ont décroché.
    Ils viennent rarement à l'Assemblée, ils ne tiennent pas de permanence locale, ils attendent que passe le quinquennat, et peuvent le cas échéant se mobiliser contre une action. Frondeurs en puissance, regardés désormais de très près.
    L'immigration a failli les réveiller. Et si l'exécutif a décidé de « masser la viande », le danger reste entier.
    Emmanuel Macron veut bousculer les tabous, suivi par son Premier ministre qui n'hésite pas à employer des mots forts. Il prépare des mesures d'abord réglementaires, pour limiter les passages devant le Parlement.
    Mais cela sera-t-il assez ?
    Ou dit autrement, Emmanuel Macron peut-il politiquement faire sur l'immigration ce qu'il dit qu'il fera ?
    Cécile Cornudet

  • Immigration : le gouvernement devrait se préoccuper de la France plus que du RN

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    Il y a eu des votes sans débat.

    Sur l’immigration, à l’Assemblée nationale, il y a eu un débat sans vote.

    Ce n’est pas anodin que cette démarche tronquée. Comme si on voulait éviter que la politique et ses clivages partisans n’apparaissent trop ostensibles. Alors qu’on cherchait à donner l’impression non pas d’un consensus – c’est impossible – mais au moins d’échanges se contentant d’opposer des points de vue contradictoires, tout cela dans une totale urbanité républicaine, chacun jouant son rôle et sa partition.

    Pourtant la politique, avec sa pesanteur et ses impasses, était infiniment présente quand on y songe.

    Parce que dans le livre démocratique, le président de la République a ouvert tardivement la page de l’immigration, il a donné à sa démarche qui aurait pu apparaître lucide un tour ostensiblement tacticien, qui n’a pas été sans incidence sur la manière dont le gouvernement et le groupe parlementaire ont réagi.

    Pour le second, on a constaté que le prétendu dépassement de la gauche et de la droite avait abouti, au sein de LREM, à une tendance de droite mais surtout à une vision de gauche, notamment sur l’immigration, avec une approche déconnectée du réel, enivrée par un humanisme se félicitant d’être progressiste. Je n’aurais jamais cru un tel discours encore possible, comme si les valeurs vivaient en totale autonomie sans avoir la moindre obligation de se colleter à la vérité des faits et de la société.

    Si le Premier ministre a tenté d’appliquer tant bien que mal ce qu’il avait perçu dans les récentes orientations d’Emmanuel Macron, les ministres concernés ont traîné des pieds et de l’esprit pour proposer des pistes nouvelles au sujet de l’immigration, pour mieux la réguler et la contrôler. Ils ont manqué d’enthousiasme, probablement parce qu’ils estiment que, sur ce sujet, ils ne sont pas les plus légitimes et que, surtout, tétanisés par la crainte d’aller sur les chemins du RN, ils préfèrent le surplace.

    Le Premier ministre confronté au même dilemme a usé du débat comme d’un argument suprême, évoqué les quotas, la réforme de l’aide médicale de l’État et, classiquement, promis d’accélérer les expulsions d’étrangers en situation irrégulière. C’est à peu près tout, sauf à considérer que les autres pistes de réflexion, à la fois vagues et à long terme, pouvaient représenter de bonnes réponses aux questions pertinentes que le RN pose depuis longtemps et qui n’avaient que le tort d’émaner de lui.

    L’embarras du pouvoir est perceptible. Il ne peut plus nier l’ampleur d’une immigration si mal maîtrisée que beaucoup qui ne devraient plus demeurer en France y restent. En même temps, il dénonce les solutions radicales du RN mais semble lui donner raison, puisqu’il n’en trouve pas d’autres plausibles et opératoires qui fassent le poids.

    Cette ambiguïté est préjudiciable à ce que l’immigration devrait susciter. Elle laisse croire que seul le RN aurait le droit d’aborder l’immigration alors qu’il s’agit d’une réalité subie par beaucoup, qui touche le cœur de notre « vivre ensemble » et les fondamentaux de notre démocratie. La rigueur des remèdes et la vigueur nécessaire de la politique ne devraient pas être récusées au prétexte que, souhaitables, ils pourraient favoriser le RN. C’est l’inverse qui le sert : ne pas voir le réel sous toutes ses faces, avoir peur de prendre les mesures qui conviennent, se préoccuper plus de l’adversaire que de la France.

    Ce climat se repaissant d’être partisan est d’autant plus exaspérant que je suis persuadé que quelques idées simples seraient approuvées par tous si on voulait bien quitter la passion de la bataille. Le droit d’asile est sacré quand il n’est pas dévoyé. On ne vit pas en France sans titre. On doit être expulsé quand on n’a plus le droit d’y demeurer. En France, on respecte les lois et on ne déroge pas à ses valeurs fondamentales.

    Juste un mot pour terminer sur des crimes et des tragédies qui ont poussé au paroxysme les effets de l’absence de réalisme et de rigueur.

    J’éprouve le plus grand respect pour les quatre victimes de la préfecture de police de Paris et une infinie compassion pour leurs familles. Mais j’en ai plus qu’assez de ces hommages APRÈS, des beaux discours du président de la République, toujours sur le même mode, avec une émotion conviée et toujours fidèle au rendez-vous et des engagements de fermeté renouvelés, mais, partout, de ce défaut d’efficacité, de professionnalisme et de rigueur AVANT.

    L’immigration : il faudrait être pour ! Mais pourquoi ne pas regarder d’abord, vérifier, accueillir ou expulser ?

    Extrait de : Justice au Singulier

    Philippe Bilger

    https://www.bvoltaire.fr/immigration-le-gouvernement-devrait-se-preoccuper-de-la-france-plus-que-du-rn/

  • Débat sur l'immigration.

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    L'avis de Jean-François Touzé
    Hémicycle aux trois quarts vide, annonces de circonstance, échanges stériles, discours fossilisés... Le débat sur l'immigration — sans vote, bien sûr, mais y en aurait il eu un que cela n'aurait évidemment rien changé — qui s'est tenu lundi soir à l'Assemblée nationale n'était que le reflet des effets de tribunes de Macron sur le sujet: vide de tout sens.
    Champion de la triangulation, le Président de cette République de tous les mensonges, de toutes les supercheries et de toutes les manipulations, tente, en s'emparant du thème de l'immigration, de séduire une partie de la droite à quelques mois des Municipales et d'apparaitre aux yeux des Français comme le chef modéré mais réaliste et libéré des tabous de la pensée unique de ce parti de l'ordre juste, républicain et démocrate qu'il veut incarner. Posture qui, face aux critiques venues de sa gauche à l'intérieur même de son camp, lui a valu le soutien appuyé d'un autre imposteur chronique — Jean-Pierre Chevènement (" nous ne devons pas être dans le déni"), dont on chercherait vainement la trace du commencement d'un début de volonté de mener une lutte déterminée contre la déferlante migratoire, lorsqu'il était ministre de l'Intérieur.
    Au bal des faux culs, ils sont toujours, il est vrai, plusieurs à se bousculer pour ouvrir la danse.
    Macron, lui, joue ainsi les Janus biface, tentant de dissimuler l'immigrationnisme absolu qui transpire par tous les pores de sa peau, et affirme son credo de chauve-souris politicienne: "Je suis oiseau, voyez mes ailes protectrices, je suis souris, vive les rats de l'ouverture planétariste".
    Et pendant ce temps, par la mer, par les chemins de terre et par les airs... ILS ARRIVENT !
  • Aide médicale de l’État : le scandale est encore bien pire !

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    Si vous critiquez l’aide médicale de l’État, vous avez toutes les chances d’être catalogué comme un xénophobe. Si vous ajoutez qu’il existe des abus patents, que des étrangers, en situation irrégulière ou non, profitent de l’AME sans même remplir les conditions pour en bénéficier, vous aggravez votre cas : vous voilà irrémédiablement classés dans le camp des ennemis de l’humanité ! Pourtant, ce n’est pas un fantasme : Le Figaro de ce mercredi publie un article sur « les effarantes dérives de l’aide médicale d’État » en se fondant sur un ouvrage de Véronique Prudhomme, qui a travaillé pendant onze ans à la direction financière d’un hôpital d’Île-de-France : La Vérité sur l’AME.

    Agnès Buzyn, le ministre de la Santé, qui a défendu, devant l’Assemblée nationale, « le droit à la santé pour tous », ajoutant qu’« on ne laisse pas des gens périr parce qu’il leur manque le bon tampon sur le bon document », tout en annonçant le déploiement d’un « plan de lutte contre les fraudes », ferait bien de lire ce livre. Elle y apprendrait, si elle l’ignore – ce qui serait un comble, compte tenu de la fonction qu’elle occupe –, que touristes, étrangers fortunés, fraudeurs en bande organisée, resquilleurs de tout poil profitent du système.

    Quelques exemples suffisent à en montrer les dysfonctionnements.

    Un patient venu d’Afrique du Nord débarque de l’avion et se présente aux urgences avec le courrier d’un médecin de son pays pour un traitement chirurgical précis. Ce n’est pas la première fois qu’il se rend ainsi dans l’Hexagone. Il n’est ni clandestin, ni réfugié. Il bénéficie de l’AME, tout en continuant de résider chez lui. La médecine française a sans doute bonne réputation, mais est-il normal qu’un étranger vienne faire du tourisme médical pour se faire soigner aux frais des contribuables ?

    Le cas le plus fréquent, selon cet ouvrage, est celui du patient qui arrive avec un visa touristique et attend que son autorisation de séjour soit périmée pour devenir un étranger en situation irrégulière et avoir droit à l’AME. Il cite l’exemple d’un homme en rééducation fonctionnelle qui refuse d’être transféré dans un hôpital de son pays, où il pourrait être soigné, jurant qu’« il préférerait se jeter dans la Seine ». Il continue de bénéficier de l’AME. « Près d’un tiers des lits de rééducation » seraient, ainsi, occupés « par ce type de patients », témoigne un professeur de médecine, privant ainsi de places des Français qui « ont contribué toute leur vie au système par le paiement de cotisations sociales ».

    La fraude devient parfois un véritable trafic. On voit ainsi « arriver des personnes de tous les coins de la planète, notamment des pays du Golfe », accompagnées d’un interprète qui connaît tous les rouages. Les interprètes se relaient, disposent de quelques adresses autour de l’hôpital : « la preuve d’une organisation bien rodée ». Apparemment, le gouvernement ferme les yeux ou laisse faire. Craint-il des incidents diplomatiques ? Craint-il d’être accusé de racisme ou d’islamophobie ? Dans tous les cas, il est le premier responsable de la situation.

    D’aucuns objecteront qu’il s’agit de dérives et que ces resquilleurs n’ont rien à voir avec les migrants clandestins. Sans doute. Mais quand un système permet de telles fraudes, c’est qu’il est fondamentalement mauvais et abusivement permissif. Il serait temps que le gouvernement s’en rendît compte et prît les mesures qui s’imposent, non pas pour des raisons électorales, mais pour des raisons de justice sociale à l’égard de tous les Français. Son impéritie en la matière lui ôte, s’il en était besoin, toute légitimité politique.

    Philippe Kerlouan

    https://www.bvoltaire.fr/aide-medicale-detat-le-scandale-est-encore-bien-pire/