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magouille et compagnie - Page 1309

  • Le mouvement des gilets jaunes : 1789, 1848, 1958 ou 1968 ?

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    Ces quatre mois de samedis enfiévrés intriguent les philosophes et les historiens, tant il est vrai que les commentateurs sont dépassés. Le phénomène gilets jaunes est et sera un objet d’étude historique. Et, donc, qualifier les manifestants d’émeutiers, c’est-à-dire amalgamer les uns aux autres, est un artifice du pouvoir qui tente de survivre et sera insuffisant pour comprendre le mouvement et lui donner la réponse attendue.

    En cette nuit du 14 juillet 1789, le duc de La Rochefoucauld, réveillant Louis XVI pour l’informer de la prise de la Bastille, avait, lui, bien compris : « Sire, c’est une révolution. »

    La Lettre de Léosthène du 20 mars dernier, excellente lettre de conjoncture, recense les opinions qui évaluent l’Histoire qui se construit sous nos yeux, et pas seulement la tente du Fouquet’s. Des esprits lucides, grands patrons, politistes, analystes, journalistes, chroniqueurs, de gauche ou de droite, portent un même regard sur les événements : il s’agit d’un mouvement d’une grande profondeur, qui, pour cette raison, va durer. Ce pouvoir peut-il changer ? Tout porte à croire qu’il en est génétiquement incapable et que son attitude va conduire à une radicalisation croissante de part et d’autre.

    Ce qui n’est, pour l’instant, qu’une demande de révolution morale et politique débouchera-t-il alors sur une vraie révolution radicale ? Démission ou destitution présidentielle, guerre civile, coup d’État ? Sans doute pas car les mécanismes institutionnels peuvent évacuer la vapeur et réduire la pression. Lors des élections européennes ou législatives ? Oui, si le corps électoral se déplace en masse et les légitime : or, on ne peut que constater et déplorer sa lassitude, son anomie. Non inscrits sur les listes, votes blancs ou nuls, abstentions : c’est moins de la moitié de la nation qui fait confiance au système. Et pour les élections européennes en mai, ce sera, comme toujours, bien pire. Alors, la voie référendaire élargie ? À condition qu’elle soit vraiment élargie en ouvrant les domaines de consultation et en abaissant les quorum prévus par la Constitution, car depuis sa réforme en 2008, il n’a jamais été possible d’organiser un référendum et aucun politicien n’a proposé à ses concurrents d’en organiser un.

    Ce manque d’envergure de la caste politique contribue à accroître la colère de la nation contre elle. Pourtant, il suffirait de modifier la Constitution pour que la démocratie revive dans le pays qui en été historiquement le promoteur : rajouter une phrase aux articles 11 et 89 pour que toute retouche de la Constitution soit soumise à référendum et, surtout, que soient drastiquement réduits les quorums (le dixième des parlementaires, et non le cinquième ; et le trentième des électeurs inscrits, et non le dixième, soit un impossible 4,7 millions) pour provoquer un référendum d’initiative démocratique. Mais ceci a bien peu de chances de se produire, tant les politiciens sont occupés de leurs ego et de leurs rivalités subalternes.

    Alors, tournant nos yeux vers les pages brûlantes de notre histoire, y lit-on des analogies avec les événements qui ont bouleversé notre nation ? 1968 ? Sûrement pas : ni la sociologie des manifestants, ni les orientations doctrinales ou les slogans, ni les revendications ne sont les mêmes, ni l’adhésion de l’opinion qui, en 2019, reste au contraire favorable sur le fond au mouvement, en dépit des dévastations urbaines qu’utilise la communication du pouvoir. 1958 ? Pas davantage : la crise institutionnelle a été réglée institutionnellement par les institutions. Restent 1848 et 1789. Et là, les analogies sautent aux yeux. Ce qui n’est pas fait pour rassurer. Il suffit de lire les jugements des contemporains.

    Laissons-leur la parole, car ils ont l’expérience et le jugement de ce dont ils parlent. Rousseau (prophétique) : « Vous vous fiez à l’ordre actuel de la société sans songer que cet ordre est sujet à des révolutions inévitables […] Nous approchons de l’état de crise et du siècle des révolutions. »Mirabeau : « La France est une cascade de mépris. » Michelet : « La révolution n’a qu’un seul héros, le peuple. »

    On laissera conclure Bonald : « Dans les crises politiques le plus difficile pour un honnête homme n’est pas de faire son devoir mais de le connaître. » Parmi toutes ces profondes maximes que nous devrions relire plus souvent, aucune ne nous paraît plus adaptée au temps présent. Et si ce devoir était, tout simplement, de rendre à la nation ce qu’elle demande : la liberté, la dignité, la justice, la solidarité, l’identité, l’espoir ?

    Henri Temple

    http://www.bvoltaire.fr/le-mouvement-des-gilets-jaunes-1789-1848-1958-ou-1968/

  • "J'espère qu'il s'excusera"... Indigné, l'avocat de Geneviève critique les propos d'Emmanuel Macron

    Geneviève Legay, 73 ans, est tombée samedi matin lors d'une charge des forces de l'ordre sur la place Garibaldi à Nice.Geneviève Legay, 73 ans, est tombée samedi matin lors d'une charge des forces de l'ordre sur la place Garibaldi à Nice. Photo G.L.PAR Christophe Cirone Publié le 25/03/2019
    Me Arié Halimi, avocat de la militante blessée samedi lors de la manifestation des "gilets jaunes" à Nice, a fortement critiqué les propos du président de la République à l'égard de sa cliente.
    "Je trouve ça assez grossier et indélicat."
    Après avoir pointé du doigt l'action des forces de l'ordre, Me Arié Halimi critique la réaction du chef de l'Etat.
    Contacté par Nice-Matin, l'avocat de Geneviève Legay, militante d'Attac grièvement blessée lors d'une charge de la police samedi à Nice, n'a pas apprécié la prise de position présidentielle sur cet épisode hautement polémique.
    "Elle s'est mise en situation d'aller dans un endroit interdit, de manière explicite, et donc d'être prise dans un phénomène de panique", a déclaré Emmanuel Macron à Nice-Matin, avant d'embarquer à l'aéroport de Nice.
    "Je le regrette profondément, mais nous devons, partout, faire respecter l'ordre public. Je lui souhaite un prompt rétablissement, et peut-être une forme de sagesse."
    Pour l'avocat de la septuagénaire, ce message de fermeté ne passe pas.
    "Je ne trouve pas très raisonnable de critiquer une personne dans un lit d'hôpital, dans un état de grave, et de considérer que les aînés ne peuvent pas exprimer leurs convictions dans la rue."
    En pensant à la famille de Geneviève Legay, Me Halimi ajoute: "J'espère qu'il s'excusera."
    "Allées-et-venues policières" à l'hôpital
    Ce lundi matin, l'état de santé de la militante blessée était au "statuo quo", selon son avocat.
    "Il n'y a pas d'amélioration, son état n'a pas empiré non plus. Son pronostic est toujours réservé. Elle souffre d'hématomes sous-duraux, de plusieurs fractures du crâne..."
    Me Halimi ne cache pas que les informations médicales sont difficiles à obtenir. "Même à la personne de confiance, ils ne peuvent pas donner de nouvelles par téléphone."
    Selon les derniers échos reçus, Geneviève Legay serait "totalement confuse et extrêmement affaiblie", rapporte l'avocat.
    "Sa famille a été très étonnée que les services de police soient venus la voir à trois reprises. Elle se serait plainte auprès de ses filles des allées-et-venues policières et de questions insistantes."
    Sa famille dépose plainte aujourd'hui
    Dès samedi, le procureur de la République de Nice avait ouvert une enquête, afin d'identifier les causes des blessures subies par Geneviève Legay.
    Sa famille entend déposer plainte, ce lundi à 14h, pour "violence volontaire en réunion avec arme par personnes dépositaires de l'autorité publique et sur personne vulnérable".
    Pour Me Halimi, l'objet est double.
    D'une part, savoir si la septuagénaire se trouvait dans le périmètre interdit par le préfet lorsqu'elle "a été agressée" (sic). D'autre part, établir si "la charge [policière] était nécessaire et proportionnée."
    nicematin
    http://by-jipp.blogspot.com/2019/03/jespere-quil-sexcusera-indigne-lavocat.html#more

  • Grand Débat National : échec… aux maths !

    Grand-Debat-National-Gilets-jaunes.jpg

    Richard Dessens, EuroLibertés cliquez ici

    Le Grand Débat National, corde à nœuds d’un « management participatif » éculé et en réalité application du vieux principe du « vider son sac » de la psychologie d’arrière-cuisine, fait les gorges chaudes du macronisme et de la grande presse officielle affidée. Mais ces « gorges chaudes » ne sont pas des « gorges profondes »… Quelle merveille originale en effet pour étouffer toutes velléités de liberté apparente après le passage à la moulinette programmée des avis recueillis.

    Et toute la macronie avec la grande presse officielle de s’esbaudir du succès sans précédent d’une telle liberté inouïe d’expression ! Succès confirmé par le sondage répété inlassablement qui indique que 60 % des Français approuvent le principe de ce « Grand Débat ». Ite missa est.

    La réalité, pour être toute autre, n’est jamais relevée par aucun membre des oppositions pas plus bien sûr que par un journaliste qui serait objectif. Réalité qui tient en trois points :

    • Les « contributions » sur internet consistent à répondre à un questionnaire totalement orienté avec QCM dirigé, à la suite de la lettre introductive de M. Macron qui trie et canalise les questions et les réponses de manière très habile (c’est le principe marketing des consultations de consommateurs qui est appliqué).

    Ces contributions seraient au nombre d’1,8 million, chiffre que tous les commentateurs travestissent volontairement en faisant croire qu’1,8 million de contributions = 1,8 million de personnes. Faux ! Et tous les spécialistes ne cessent de le rappeler. Ce chiffre correspond à environ 300 000 personnes. 300 000 personnes ont donc participé… sur 46 millions d’électeurs, c’est-à-dire que 0,65 % des électeurs ont participé !

    • Il y aurait eu 10 000 réunions « citoyennes » en France. Avec en moyenne (cf le rapport du CEVIPOF passé inaperçu tant ses analyses sont négatives pour la macronie médiatique) 80 personnes par réunion, cela fait environ 800 000 personnes qui ont participé. 800 000 sur 46 millions d’électeurs, soit 1,74 % des électeurs !
    • Même si l’on considère au mieux que les « contributifs » sont différents des « participatifs », cela fait environ 1,1 million de Français qui se sont intéressés au Grand Débat au succès si fantastique, soit 2,39 % du corps électoral. Si 60 % des Français « approuvent » le Grand Débat, ils ne sont que 2,39 % au mieux (des électeurs en outre) à y avoir participé.

    Si c’est cela l’immense succès annoncé, que dire du candidat qui fait 2,39 % des voix aux élections sinon qu’il remporte un inestimable succès foudroyant ? On se moque du monde !

    Le rapport de Sciences Po-CEVIPOF a été discrètement écarté à peine publié. D’autant qu’il se montre très prudent sur les profils des participants qui appartiennent à des catégories très ciblées (retraités notamment) et non représentatives de la réalité du pays.

    Le défi aux mathématiques des commentaires macrono-médiatiques est atterrant, mais passe sans problème pour LA vérité sur un Grand Débat National qui est en fait un échec cuisant dont on sait, en plus, que ceux qui le dépouillent vont, en effet… le dépouiller, ou en tirer les conclusions qui les arrangent ! Il est plus que surprenant que les oppositions ne rappellent pas sans cesse cette réalité, sur la forme comme sur le fond, des chiffres de ce Grand Débat avorté.

    Mais cette nouvelle manipulation énorme montre encore une fois la méthodologie de la macronie et toutes ses perversions outrancières. Plus c’est gros, plus ça passe dit une formule familière.

    Pour faire dans la nuance comme nos élites : Macron = échec aux Maths !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Il faudrait revoter aux USA, il faudrait revoter sur le Brexit mais il ne faut surtout pas dissoudre l’Assemblée nationale en France

    Il faudrait revoter aux USA, il faudrait revoter sur le Brexit mais il ne faut surtout pas dissoudre l’Assemblée nationale en France

    La succession de prises de parole sur ces trois sujets montre à quel point le mensonge et le refus du respect de la démocratie guide mentalement nos élites. Voici quelques illustrations :

    Tout d’abord, Emmanuel Macron parlant du référendum sur le Brexit ne se rend même pas compte que ce qu’il dit peut s’appliquer puissance dix à sa propre élection :

    Lire la suite

  • Quand le mépris de Macron est chassé par la porte, il revient par la fenêtre !

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    On le savait un peu outrancier et très provocateur. Chacun garde en mémoire ses saillies pour le moins inappropriées, voire insultantes, à l’égard des Français. Beaucoup seraient, à ses yeux, des fainéants et beaucoup d’autres des illettrés. Nous avions compris qu’une grande partie du peuple de France était constituée de gens qui « ne sont rien » alors que les autres, dont l’origine de la richesse demeure floue, seraient ceux qui réussissent, constituant une élite supérieure, privilégiée et tête de cordée.

    On l’avait découvert, en certaines circonstances, parfaitement désinvolte et vaniteux, en d’autres moments vraiment puéril ou, du moins, d’une audace extravagante. Qui ne se souvient de sa déclaration selon laquelle il prétendait incarner une présidence jupitérienne.

    On découvre, aujourd’hui, qu’Emmanuel Macron est incompétent, manipulateur et dénué de respect.

    Son attitude et ses comportements, autant que le corps de sa politique, sont la cause essentielle de la mauvaise passe dans laquelle se trouve notre pays aujourd’hui. Depuis Giscard, tous ont mené, peu ou prou, la même politique qui, sur le baromètre de leur option anti-souverainiste, a mesuré un degré d’européisme quasi semblable avec une propension grandissante à l’hyperlibéralisme.

    Pourtant, aucun de ses prédécesseurs ne s’était trouvé dans la situation qui est la sienne aujourd’hui et qui installe le pays dans une problématique d’instabilité inédite et dangereuse. Depuis quatre mois, à 19 reprises, et sans que ce chiffre soit l’ultime marque d’une effervescence qui est au contraire loin de l’essoufflement, un mouvement social d’une ampleur inégalée se propose de combattre les injustices dont notre société surabonde.

    Après les avoir minimisées sinon niées, face à la force de l’évidence et de la démonstration, celui qui se voulait Jupiter s’est montré, tel Louis XVI, prêt à toutes les concessions pour préserver sont trône. Dès décembre, il a ouvert les vannes financières, répandant « un pognon de dingue » qui ne suffit pas à effacer la somme des injustices qui, si elles sont évidemment d’ordre pécuniaire, n’en ont pas moins d’autres facettes souvent écrasantes.

    Faible donc, mais aussi manipulateur, car malgré le niveau d’incompétence qui a conduit à un usage désastreux du pourtant remarquable appareil de maintien de l’ordre dont dispose la France, il réussit presque à discréditer le mouvement aux yeux de l’opinion. En ne ciblant pas, dès le début, les vrais casseurs, les Blacks Blocs, venus de toute l’Europe pour enclencher un mouvement qu’ils espèrent irrésistible et qu’ils souhaitent dévastateur, Emmanuel Macron a commis une faute politique grave.

    Cependant, « chassez le naturel et il revient au galop ». Ce Président, qui un jour, dans un accès d’orgueil sans égal, avait mis au défi ses adversaires démocrates « d’aller le chercher là où il était », s’est trouvé obligé de baisser la voilure de son extrême arrogance pour se protéger d’une vindicte grandissante qui, un samedi de novembre 2018, le menaça jusque dans sa rue.

    Cependant, les jours passant, sa vanité réapparaît lentement mais surement. La première cible de ses propos de nouveaux insolents est une vielle militante pacifique mais déterminée, marchant parmi une cohorte exorbitante et hyper menaçante de 200 personnes, qui a été gravement blessée après avoir fait une chute dans des conditions sur lesquelles, du reste, la Justice va se pencher. À cette menace pour la République, le Président souhaite, magnanime, un prompt rétablissement mais, surtout, juge de l’Olympe, d’accéder à la sagesse. Merci, Monsieur le Président !

    Jean-Jacques Fifre

    http://www.bvoltaire.fr/quand-le-mepris-de-macron-est-chasse-par-la-porte-il-revient-par-la-fenetre/

  • Acte XIX des Gilets jaunes : la guerre d’usure contre l’Élysée ne faiblit pas

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    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Les jours qui ont précédé l’acte XIX ont permis aux médias de diffuser des menaces à l’encontre des Gilets jaunes. Sur CNews, Laure-Marie Harel, une élue LREM du troisième arrondissement, n’a pas hésité à qualifier ceux-ci de « terroristes » justifiant ainsi le recours à l’armée, ce qui a provoqué la colère du journaliste Clément Viktorovitch. Il est vrai que la décision de Macron de faire intervenir des soldats de l’opération Sentinelle a fait l’objet de vives protestations au sein de la classe politique, tant du côté de Marine Le Pen que du côté de Jean Luc Mélenchon. Pour eux, l’armée ne doit pas être réquisitionnée pour effectuer une mission de police.

    Et les déclarations du général Le Ray, n’ont guère calmé le jeu !

    Il a en effet déclaré sur BFMTV que les soldats de l’opération Sentinelle pourraient ouvrir le feu sur les manifestants. Or ce même général avait cautionné le fait que, lors de la tuerie du Bataclan, les autorités militaires avaient interdit à huit soldats du premier régiment de chasseurs de Thierville de tirer et même de prêter leurs armes aux policiers présents, ce qui auraient pourtant évité des morts inutiles.

    Même son de cloche pour le nouveau préfet de police Didier Lallement, dont la réputation de préfet impitoyable inquiète tant les syndicats de policiers que les défenseurs des libertés publiques.

    Et malgré cela, la mobilisation est restée forte !

    Selon Christophe Castaner, il y avait plus de 40 000 manifestants dans toute la France dont 5000 à Paris. Mais selon Le nombre jaune, collectif de militants qui s’est donné pour but de parvenir à un décompte précis, il y en avait 127.212. A Paris, un cortège plutôt bon enfant, s’était formé place Denfert-Rochereau pour remonter jusqu’à Montmartre, où une banderole des Gilets jaunes a été déployée sur le dôme de la basilique du Sacré-Cœur. Jean Luc Mélenchon s’est vanté d’avoir participé au cortège, mais sans toutefois avoir revêtu l’emblématique gilet.

    Et que peut-on dire des actions en province ?

    Elle a été émaillée d’incidents plus sérieux : A Bordeaux, les Gilets jaunes ont bravé l’interdiction de manifester dans le centre-ville et ont envahi la place Prey Berland devant la mairie. Même scénario à Nice où une femme de 71 ans a été blessée suite à une charge des forces de l’ordre. L’usage de gaz lacrymogène intensif est dénoncé à Montpellier et à Metz. Toulouse a été le théâtre de scènes de violences : un homme aurait été victime d’un tir de LBD. Mais il faut constater que malgré le durcissement des dispositifs répressifs, les Gilets jaunes se sont montrés plus que jamais très déterminés.

    https://fr.novopress.info/214041/acte-xix-des-gilets-jaunes-la-guerre-dusure-contre-lelysee-ne-faiblit-pas/

  • Pour Julien Sanchez, Macron est mal placé pour donner des leçons de droits de l'homme à la Chine

    unnamed.jpgJulien Sanchez (Maire RN de Beaucaire) : «Il serait difficile pour Emmanuel Macron de donner la moindre leçon en matière de droits de l'homme à Xi Jinping avec l'utilisation du LBD contre les manifestants Gilets Jaunes. »
    «Pour donner des leçons, il faut être irréprochable soit-même, ce qui n'est pas le cas

    https://www.peupledefrance.com/2019/03/julien-sanchez-macron-lecons-droits-de-lhomme-chine.html

  • Trump et la pseudo ingérence russe : l’enquête fait flop – Journal du lundi 25 mars 2019

     

    Trump et la pseudo ingérence russe : l’enquête fait flop

    Pas de preuve de collusion entre les Russes et Donald Trump pendant la campagne présidentielle. Après 22 mois d’accusations et de sous-entendus, l’enquête fuite dans les médias et révèle peu à peu l’absence de charge contre le locataire de la Maison Blanche… Une déception pour le Système qui ne compte pas en rester là.

    Gilets Jaunes Acte XIX : le calme après la tempête

    Après un samedi noir, l’acte XIX des Gilets Jaunes s’est déroulé relativement sereinement. Dans son siège éjectable, Christophe Castaner avait prévu un dispositif policier très important. Résultat : des manifestants dissuadés, des arrestations préventives en pagaille et un noyau dur toujours aussi déterminé.

    Européennes : Marine Le Pen et Emmanuel Macron, le face à face Acte II

    Deux ans après l’élection présidentielle, le scénario du face à face entre la présidente du Rassemblement National et Emmanuel Macron est en passe d’être rejoué pour les élections européennes. Le scrutin se polarise entre les autoproclamés progressistes et les “souverainistes”.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/trump-et-la-pseudo-ingerence-russe-lenquete-fait-flop-journal-du-lundi-25-mars-2019

  • Recours à l’armée ? Aujourd’hui non ! Mais demain ?

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    Jean-François Touzé,
    délégué aux études et argumentaires du Parti de la France
    La droite nationale à toujours fait de la cohérence de la pensée le socle de son action politique.
    C'est à la mesure de cette constance de la raison et de l'analyse que nous devons aborder la question de savoir si la décision prise par le gouvernement – en réalité par Emmanuel Macron - d'engager des unités de l'Armée pour protéger les bâtiments publics sensibles lors des manifestations des Gilets jaunes est juste, justifiée et acceptable ou si elle relève de la faute politique d'un pouvoir en voie de liquéfaction mais prêt à tout pour assurer sa survie.
    La menace est-elle réelle qui conduit à une telle décision ou sommes-nous en présence d’une tentative d’intimidation pour pousser les Gilets jaunes à cesser toute action, voire d’une volonté crypto totalitaire d'enrayer le mouvement par tous les moyens ? Les pouvoirs faibles sont souvent les plus dangereux pour les libertés publiques.
    Le Parti de la France défend ces libertés publiques. Celle de manifester en est une, majeure, qui ne souffre aucune limitation si ce n'est celle qu'impose une situation révolutionnaire ou insurrectionnelle.
    Est-ce le cas ? Sans doute pas ! Mais la multiplication des violences, des saccages, des pillages, commis de samedi en samedi par les bandes armées de l’extrême gauche la plus radicale, l’étendue de la sauvagerie destructrice rouge et noire, malheureusement parfois teintée de complicité jaune, imposent à un État digne de ce nom des réponses sévères en matière de maintien immédiat de l'ordre et de suites judiciaires.
    Entraînées à ces taches, police et gendarmerie, à condition de disposer des moyens de leur mission et de recevoir les ordres adaptés, sont aptes aujourd’hui à faire face et à maîtriser le terrain.
    Le recours à l'armée apparaît, dans ces conditions, d'autant plus superfétatoire que la mission qui leur est confiée est ambiguë, voire équivoque, qu'il semble que le Chef d'État-major n'ait pas même été consulté et que nul ne peut dire – et le gouvernement moins que quiconque (l'assurance donnée par Florence Parly, ministre de la Défense selon laquelle l'Armée n'ouvrira pas le feu est, de fait, volontairement anxiogène) – ce que devraient faire nos soldats en cas d’attaque de tel ou tel site, eux qui ne disposent que de leurs fusils d'assaut dont le pouvoir n'est certainement pas prêt à assumer une éventuelle utilisation. Le cafouillage des déclarations entre les uns et les autres ajoute au sentiment de désarroi que suscite un exécutif incapable et désormais acculé.
    Tout s'est à peu près bien déroulé ce samedi et tant mieux. Principalement du fait de l’absence des bandes armées anarcho-gauchistes qui avaient fait l'impasse sur cette journée, eux qui, comme tout révolutionnaire selon Lénine, n'ont pas de montre et savent attendre le moment propice. Leur absence prudente autant que complaisante rend un service insigne au gouvernement qui peut ainsi se féliciter d'avoir maintenu un ordre qui n’était pas menacé. Castaner ne s'en est pas privé. Mais qu'en sera-t-il demain ?
    La droite nationale à toujours, par esprit patriote autant que par attachement aux vertus glorieuses de l’honneur militaire, été proche, par la raison et le sentiment autant que par le souvenir et par le cœur, de l'Armée française.
    Nous ne sommes donc pas de ceux qui excluent par principe le recours à la troupe même si nous avons toujours été méfiants à l’égard des fausses bonnes idées qui poussent certains à prôner l'engagement de la puissance militaire pour « nettoyer les banlieues». Ce n'est pas, pour l'heure, le rôle de nos soldats et, si la possibilité leur en était donnée de le faire avec toute l’efficacité nécessaire, nos forces de sécurité classiques seraient tout à fait en mesure d'y rétablir rapidement l'ordre public, la paix civile et la légalité nationale.
    Mais si demain survenaient des événements lourds relevant du terrorisme islamique, de l'émeute ethnique généralisée et massive ou d'une action insurrectionnelle concertée de l'ultra gauche – ce serait sans doute, à vrai dire, une conjugaison de ces trois éléments – alors, oui, l'Armée deviendrait la solution comme elle le fut, avec honneur, efficacité et savoir faire, en 1957 à Alger.
    Pour l'heure l'engagement de l'Armée dans les rues de nos villes est une faute. Demain, elle sera peut-être une nécessité.
    Mais sous la direction d'un pouvoir politique fort débarrassé de l'impuissance publique qui est la marque sigillaire du Système.
  • Politique & Éco n°208 : La France championne du monde… des impôts !

     
    Olivier Pichon et Pierre Bergerault reçoivent Eudes Baufreton, délégué général de CONTRIBUABLES ASSOCIES.

    1) Contribuables associés, indépendante et non subventionnée

    – La part des subventions dans la dépense publique : 45 milliards
    – Contribuables Associés : plus de 350 000 adhérents sur tout le territoire national
    – Un fonctionnement rigoureux sur les dépenses publiques, le problème des sources
    – La revue Contribuables Associés et son rédacteur en chef J-B Léon
    – L’indispensable réinformation fiscale
    – Exemple : le coût de l’immigration, un cul de sac pour les migrants !
    – L’exil économique plus que l’exil fiscal
    – La France vit au dessus de ses moyens
    – Le modèle allemand en question
    – L’AME
    – Que fait le parlement ? Fonction première : le contrôle de la dépense publique

    2) Contribuables Associés : moyens et résultats

    – Etat des lieux des forces en présence
    – 58% des Français ne payent pas l’impôt sur le revenu
    – Ceux qui ne payent pas sont demandeur de plus de dépenses
    – La réduction de la taxe d’habitation réduit encore le nombre de « contributeurs »
    – Le cercle vicieux de la fiscalité : 6 millions de fonctionnaires, 600 000 élus, 21% des actifs, trop de monde dépend de l’Etat, donc des politiques
    – Clientélisme, achat de votes, l’Etat dealer assure la continuité de sa survie
    – La haute fonction publique et les rémunérations exorbitantes d’une caste, l’exemple de Toubon 30 000 euros par mois pour quels risques ?
    – Rédaction par CA de texte de lois contre les abus, l’impossible vote parlementaire
    – La victoire de Contribuables associés contre la réserve parlementaire, scandaleuse pratique de financement des amis ou des votes
    – Pétition pour une enquête sur le dérapage des coûts des investissements publics, exemple la canopée des Halles prix multiplié par 7
    – Crise de la représentation, réforme de la fonction publique

    3) Gilets Jaunes et fiscalité

    – Tout le monde paye les impôts indirects, l’escroquerie du réchauffement climatique et le prix du carburant
    – L’écologie un bon prétexte pour dissimuler la fuite en avant dans le fiscalisme
    – L’incapacité de Macron à réduire les dépenses malgré les promesses de campagne
    – Légitime protestation des Gilets Jaunes, mais il est trop tard pour réformer, Macron aurait dû le faire dès le premier jour de son mandat
    – Le vrai gisement de richesse : la réduction de la dépense publique (57% du PIB)
    – L’Etat dévore la substance de la France, le problème des cotisations sociales
    – Plus values fiscales plus values d’activité (R. Bourgine) une sentence toujours aussi vraie
    – Le coût de l’UE, pertes 5 milliards €
    – Démocratie représentative et démocratie participative le cas de la Suisse

    Conclusion : mettre fin au cercle vicieux de la fiscalité la seule voie possible du renouveau

    https://www.tvlibertes.com/politique-eco-n208-la-france-championne-du-monde-des-impots