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magouille et compagnie - Page 1312

  • Incertitudes

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    par Louis-Joseph Delanglade 

    En ce début d’année, rien n’autorise à penser que le pouvoir a pris la bonne mesure du problème posé par l’existence même du mouvement des gilets jaunes.

    Malgré les mesures chiffrées de décembre, malgré l’ouverture de cahiers de doléances, malgré l’annonce d’une grande concertation, le malaise demeure. L’idée d’une crise de régime poursuit sourdement son chemin. 

    2163813862.jpgCependant, même si le mouvement est susceptible d’avoir des conséquences sur, voire contre, le système, ceux qui pensent pouvoir le récupérer au moins en partie se font sans doute des illusions car il est essentiellement hors système. Les tentatives politiciennes sont grossières (M. Philippot qui dépose l’appellation « gilets jaunes »), ridicules (M. Mélenchon qui croit voir en M. Drouet la réincarnation du terroriste robespierriste de Varennes), ou simplement bien naïves (MM. Jardin ou Lalanne qui sont tentés par l’aventure électorale). Ceux-là n’ont pas compris l’essentiel d’un mouvement dont le surgissement incongru et les manifestations a-politiques sont plutôt le signe d’une réaction salutaire du fameux, mais bien mal en point, « pays réel » et dont le mot d’ordre, pour reprendre la formule de M. Zemmour, serait : « On ne veut pas mourir ! » M. Berger, secrétaire général de la CFDT, ne s’y trompe d’ailleurs pas lorsqu’il déclare sur les ondes de France Inter (6 janvier), que le mouvement est essentiellement « réactionnaire ». 

    Hors système, donc, ce mouvement qui remet en cause le régime de la démocratie dite bien à tort  « représentative », véritable captation de la réalité populaire qui permet à de faux « corps intermédiaires » et autres élites médiatiques et politiques de parler et de penser pour tous les autres sans jamais les consulter vraiment sur les choix civilisationnels et politiques  fondamentaux - ou de ne pas tenir compte de l’avis exprimé, comme ce fut le cas lors du référendum de 2005 (55% de « non » au traité établissant une constitution pour l’Europe), ou même de refuser ouvertement l’idée d’en tenir compte, comme ce M. Guerini (photo)3590873252.jpg, délégué général de La République en marche, qui justifie son hostilité au RIC par le refus de voir les Français décider par exemple de rétablir la peine de mort (BFMTV, 17 décembre). 

    Mais si leur existence est d’abord une remise en cause de cette supercherie, il est cependant évident que les Gilets jaunes ne peuvent apporter au pays la nécessaire re-mise en ordre.  Nous aurons peut-être une crise de régime mais, dans ce cas, l’issue en sera forcément politique et rien ne dit qu’elle soit positive. Aujourd’hui divisées, les « élites républicaines » peuvent se ressouder dans un de ces compromis historiques destinés à permettre la survie du régime, quitte à procéder à un ravalement de façade. Pour l’instant, l’avancée « politique » du mouvement des Gilets jaunes, et elle n’est pas négligeable, est d’avoir fragilisé les certitudes idéologiques du chef de l’Etat, obligé d’admettre explicitement que s’est manifestée une « colère légitime » et peut-être de revenir en conséquence et si peu que ce soit sur son catéchisme euro-libéral. 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Le grand débat ? Et si c’était trop tard ?

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    Il n’a pas encore commencé que les sondages déjà nous plombent : le grand débat, c’est foutu ! Personne n’y croit plus !

    Je me méfie terriblement des sondages auxquels on fait dire ce que l’on veut bien. Chacun le sait, les sondages, c’est exactement comme les référendums : tout dépend de la façon dont on pose la question. J’ai eu la faiblesse de répondre, un jour, à un raseur de Médiamétrie qui m’interrogeait sur mes lectures et mes émissions préférées. Le croirez-vous ? Rien de ce que j’aime et qui m’intéresse ne figurait dans son questionnaire. Et il avait, m’assurait-il, « interdiction d’en sortir » !

    Qu’importe, on prépare le grand débat qui devrait faire rendre les ronds-points à la circulation et rentrer les gilets jaunes à la maison. Chantal Jouanno, l’ex-ministre de Nicolas Sarkozy, a été affectée à la tâche. Présidente de la Commission nationale du débat public (CNDP), elle confiait, dimanche, au JDD, les modalités d’organisation de son nouveau job. Et le coût de la plaisanterie…

    « Pour l’instant, nous avons une enveloppe de 4 millions d’euros pour la mise en place du dispositif », dit-elle, reconnaissant qu’il est bien « difficile de chiffrer un débat d’une telle ampleur ». Avec cette certitude, toutefois : « Il sera ressenti comme une opération coûteuse si on ne fait rien des résultats. » Monsieur de Lapalisse n’aurait pas dit mieux.

    Donc, des réunions d’initiative locale feront remonter les résultats vers une plate-forme numérique et « plein d’outils pour éviter que quelqu’un ne récupère le débat ». Bien sûr, « il y aura forcément des réunions ou des initiatives partisanes, mais la méthode retenue nous protège. La consultation passe en effet par cinq ou six canaux différents », dit-elle. C’est « ce pluralisme [qui] rendra impossible le noyautage de l’ensemble ». Acceptons-en l’augure…

    Toutefois, quand on voit ce qu’on voit et qu’on entend ce qu’on entend, comme aurait dit Coluche, notamment dans les nouveaux bars à saucisses des ronds-points, on peut se sentir inquiet. Je sais bien que je vais encore fâcher les « giletjaunolâtres », mais force est de constater que c’est, dans ma région, la foire aux slogans débiles et la surenchère dans l’appel au meurtre !

    D’où la question qui figure en haut de cette page : et si c’était trop tard ?

    Car, à l’évidence, il y a des tas de gens qui n’ont aucune envie de débattre. Pas l’habitude, déjà. Pas les mots, sans doute. Pas d’idées précises, pour finir. Ils veulent « que ça change », un point, c’est tout. Comment ? Pour faire quoi ? Pour mettre qui ou quoi à la place ?

    Les thèmes officiellement retenus pour articuler les débats sont : la transition écologique, la fiscalité et les dépenses publiques, la démocratie et la citoyenneté (dont l’immigration), l’organisation de l’État et des services publics. Mais, assure Chantal Jouanno, « vous êtes libres d’ajouter autre chose parce que ces quatre thèmes ne sont pas exclusifs ». À condition, toutefois, là encore, que cela ne vienne pas « détricoter » les mesures prises par le gouvernement depuis son arrivée. Ce qu’on appelle une question fermée, en somme…

    Pour beaucoup, la revendication est simple. Pas besoin de tergiverser, elle s’écrit en deux mots : « Des sous ! » Par n’importe quel moyen. C’est basique. Concis.

    Cette frange-là (si minime soit-elle) est radicale. Elle est influençable, manipulable, ce qui la rend dangereuse et, surtout, inaccessible à la réflexion. C’est elle qui appelle au meurtre des élus ou de la police, elle qui les prend pour cible.

    La députée LREM de Vendée, Patricia Gallerneau, a été emmurée avec sa famille dans la nuit de samedi à dimanche. Celle de l’Aude, Mireille Robert, a vu débarquer sur son terrain « quarante hommes casqués et cagoulés ». D’autres ont reçu des menaces de mort par courrier…

    Pensez-vous que cette frange radicale s’accommodera d’un débat ?

    Marie Delarue

    http://www.bvoltaire.fr/le-grand-debat-et-si-cetait-trop-tard/

  • UNE SEULE SOLUTION : LA DISSOLUTION

    Et non pas la Révolution.

    Le Président n’est plus légitime et ne l’a d’ailleurs jamais été, élu à la suite d’un coup d’état de cabinet noir (merci Jean-Pierre Jouyet) et par une habile manipulation des sondeurs.

    Ce n’est plus de la mauvaise humeur, c’est de l’insurrection. Or on n’arrête pas une révolution sauf par les urnes.

    Tout le monde sait bien que le Grand Débat sera verrouillé et que tout cela sera évidemment du pipeau, comme le sont d’ailleurs en grande partie les mesurettes du premier janvier (https://metainfos.fr/2019/01/02/macron-ou-les-voeux-de-pinocchio/)

    Comment éviter la décomposition de la police républicaine allant au corps à corps tous les jours de manière de plus en plus radicale et même semble-t-il raciste, le policier de Toulon ?

    Le quinquennat, on ne le dira jamais assez, a complètement changé la donne établie par de Gaulle en 1958. Le président de la République ne peut plus s’élever au dessus des contingences de la politique au jour le jour. Il devient personnellement comptable devant la nation de l’ensemble de la politique de son gouvernement.

    Changer de premier ministre ne changerait rien si ce n’est donner l’impression d’une manière peu élégante de se débarrasser de son incompétence sur un bouc émissaire. Faire comme si de rien n’était c’est-à-dire refuser de reconnaître que les choix politiques opérés ne donnent en réalité aucun résultat tangible sur le terrain économique, pourtant privilégié et espérer tous les jours une embellie économique devenu totalement improbable par la décomposition sociologique et géographique des territoires, c’est menacer maintenant la République.

    L’espérance d’un miracle, d’un sursaut français par une grande manif a la De Gaulle c’est vouloir aussi monter les Français les uns contre les autres. C’est déjà assez et c’est surtout une méthode relativement risquée de gestion du temps politique, dont on voit pas où en serait l’efficacité.

    Reste donc la seule solution raisonnable: la dissolution de l’Assemblée nationale. Cela peut très bien se vendre au peuple : « J’ai compris votre message et j’en tire les conséquences. Je vous demande de me renouveler solennellement votre confiance en élisant une majorité sur un programme que je vais vous présenter pour les années qui viennent. » Naturellement, En Marche sera battu et cohabitera mais qui sait pour être triomphalement réélu en 2022. Le peuple français est grognard et versatile. Ne jamais oublier qu’en avril 1944, il applaudissait le maréchal Pétain au balcon de l’Hôtel de Ville de Paris (https://www.medias-presse.info/images-darchives-le-marechal-petain-acclame-par-les-parisiens-27-avril-1944/96262/) pour l’arrêter exactement un après au poste frontière de Vallorbe (https://fr.wikipedia.org/wiki/Arrestation_du_mar%C3%A9chal_P%C3%A9tain).

    Que craint-on ? L’annonce de la dissolution stoppera net les manifestations et le processus de violence en cours. Oui, c’est vrai certains ne mangeront plus à la gamelle. Ils iront pointer au Pôle Emploi bientôt. A chacun son tour. Que mérite un Griveaux sinon qu’il disparaisse de la scène publique au plus vite ?

    Certes, s’il décide de dissoudre, Macron ne fera pas à ses oppositions (RN et FI) le cadeau d’une réforme institutionnelle instaurant une proportionnelle, même relative à moins de légiférer exceptionnellement car il s’agit de la constitution par ordonnances. Le résultat le plus probable sera donc le retour de l’ancienne droite aux affaires mais dans leur décomposition actuelle, la gauche comme la droite française » ne pèsent plus rien.

    Des analystes sont d’ailleurs déjà vraisemblablement à l’œuvre dans les cabinets du pouvoir et les états-majors des partis, croisant des tableaux et des cartes pour tenter d’imaginer les résultats électoraux.

    Le FN, la FI, des intellectuels comme Luc Ferry semblent en tout cas souhaiter cette dissolution. Certains Gilets Jaunes se sont prononcé aussi pour cette solution. Ils parviendront à présenter des candidats que ce soit sous une ou plusieurs étiquettes, qu’importe !  Alain Juppé et Xavier Bertrand attendent leur heure dans l’ombre.

    Mais on sent bien que Macron est immature politiquement caril pourrait penser à la Mitterrand qu’une cure de cohabitation pourrait lui permettre de se représenter en 2022, surtout s’il doit supporter pendant trois ans une droite très autoritaire. Il pourrait alors même se présenter comme un « centriste » et un « modéré », ce qu’il n’est évidemment pas. C’est un extrémiste : un extrémiste libéral.

    Seule la dissolution permettra d’instaurer une « respiration démocratique » dans le quinquennat, cette abomination concoctée par Chirac et Jospin. Sinon, ce sera le chaos et la police ne tiendra pas.La crise politique actuelle est en effet beaucoup plus grave que celles de 1968 et de 1997.

    La seule solution institutionnelle est la dissolution de l’Assemblée Nationale. La seule solution est la dissolution, que la majorité actuelle soit renouvelée ou qu’une autre majorité sorte des urnes.

    Qu’attend-on ?

    Nous l’avons déjà écrit une élection coûte cher mais par chance, nous pouvons coupler ses législatives avec l’élection européenne, le même jour, laissant d’ailleurs six mois pour la campagne.

    Qu’attendons-nous ?

    https://www.mesopinions.com/petition/politique/motion-dissolution-assemblee-nationale-seule-solution/53702

    Via https://metainfos.fr/2019/01/06/une-seule-solution-la-dissolution/

  • Que de bobards sur le prélèvement à la source !

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    Elle s’appelle Cendra Motin, c’est une « bleue » en politique chargée, par LREM, de monter au créneau pour défendre le prélèvement à la source – le PAS, comme on doit dire maintenant.

    Elle le fait avec passion, voire virulence, et avec ce perpétuel sourire narquois qui ne sourit pas mais semble dire à ses interlocuteurs « pauvres idiots ». Sur la forme, elle me rappelle Ségolène.

    Et comme Ségolène, elle est capable de débiter les pires âneries « avec une assurance de commissaire », comme le disait ma chère tante Marie-Jeanne.

    C’est ainsi qu’elle nous explique que grâce au PAS, chaque contribuable pourra « coller au mieux de la réalité de ses revenus nets » en signalant tout changement dans sa situation personnelle et redemander le calcul de son taux de prélèvement en cours d’année.

    Cependant :
    – Ce système a toujours existé dans la fiscalité française : chaque contribuable pouvait moduler ses prélèvements mensuels ou ses tiers provisionnels, de sa propre initiative (en contribuable responsable), dès lors qu’il estimait (à la hausse comme à la baisse) que ses revenus allaient être modifiés, donc son impôt.
    – D’un point de vue administratif, imagine-t-on la complexité de tels ajustements en cours d’année pour le gestionnaire de paye qui devra modifier les taux, régulariser, recalculer, quand on sait déjà l’énorme surcharge de travail comptable que cette « réforme » va générer et que plus de 30.000 TPE/PME/PMI ne sont absolument pas prêtes ?

    À la question de savoir si ce transfert aux employeurs du calcul et de la collecte de l’impôt (comme c’est le cas, déjà, pour la TVA) va se traduire par des réductions d’effectifs dans l’administration, elle répond que non, car il faudra bien des « personnels » plus spécialisés pour assurer le contrôle de l’impôt et assister les contribuables. On croit rêver…

    Cette dame affirme même que le PAS aura un effet psychologique très positif pour le contribuable qui réglera son impôt par douzième et non par dixième, d’où une amélioration significative du pouvoir d’achat immédiat ! Là on ne rêve plus, on plane…

    Et que dire du cas des travailleurs indépendants dont les revenus peuvent être très variables d’une année à l’autre et qui se verront ponctionner (par prélèvement direct sur leur compte bancaire), le 15 de chaque mois, un impôt provisionnel calculé sur n-1 qui ne pourra être régularisé qu’une fois les revenus de n déterminés, soit en avril n+1 ! Gare à celles et ceux dont les revenus augmenteront notablement ! En fait, on transpose à l’impôt sur le revenu le même mode de calcul que celui du RSI avec les « paniques » que l’on connaît : cela concerne environ trois millions de contribuables.

    La « vraie vérité », dans cette affaire, c’est que cela s’inscrit dans la politique globale de transfert des fonctions régaliennes de l’État au secteur privé pour alléger les coûts et accélérer les rentrées fiscales, un point c’est tout.

    Quant à l’argument qui consiste à dire « tous les autres pays procèdent ainsi », il est complètement fallacieux car aucun pays au monde n’a, à ma connaissance, un droit fiscal aussi complexe que le nôtre !

    Ce n’est pas parce que les Américains boivent du Coca-Cola et que les Chinois mangent des nids d’hirondelles que tout le monde devrait en faire autant ! Et, enfin, pour paraphraser une pub célèbre, instaurer maintenant une telle réforme, « c’est pas le moment ». Malheureusement, c’est trop tard…

    Patrick Robert

    http://www.bvoltaire.fr/que-de-bobards-sur-le-prelevement-a-la-source/

  • Gilets Jaunes, Démocratie et Monnaie - Version augmentée + BONUS (regardez jusqu'au bout !)

  • Édition spéciale Gilets Jaunes – Journal du lundi 7 janvier 2019

     

    Le pouvoir ne voulait pas le croire, mais ce qui devait arriver arriva. Après une petite baisse de régime due aux fêtes, le mouvement s’est remobilisé et compte s’inscrire dans la durée. A Paris, comme en province, les cortèges étaient renfloués et les revendications s’inscrivent dans la durée.
    Face à une telle constance, le gouvernement perd de plus en plus pied et devient une cible de prédilection. Une position qui pousse l’exécutif à la victimisation, sans grand succès.

    https://www.tvlibertes.com/edition-speciale-gilets-jaunes-journal-du-lundi-7-janvier-2019

  • Moins il y a de radars, moins il y a de morts…

    Moins il y a de radars, moins il y a de morts…

    Lu dans Minute :

  • Le « pacte mondial sur les migrations » arme de destruction massive des nations

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    Immigration 

    « Il me semble que les solutions que le pacte migratoire de l’ONU propose vont exactement dans le sens à la fois des valeurs de l’Europe et des intérêts de l’Europe », a dit Emmanuel Macron à Bruxelles, le 23 novembre. 

    Les hommes ont toujours été animés par la pulsion migratoire ; ce fut même un état presque permanent de l’humanité dans les temps préhistoriques et anciens et qui dépendait du climat, des ressources disponibles, des catastrophes naturelles ou humaines, voire des conquêtes, dont on ne soulignera jamais assez qu’elles caractérisent dans la plupart des cas, la migration. Mais ce phénomène migratoire s’accomplissait le plus souvent selon un processus naturel et, historiquement, dans un monde qui était loin d’être plein. Souvenons-nous que l’humanité ne comptait encore au début du XXe siècle qu’environ 1 milliard et demi d’humains pour plus de 7 milliards aujourd’hui. Au surplus, les hommes ont inventé les royaumes, les nations et les empires par logique d’affinités culturelles et ethniques, lesquels, en dépit des guerres, constituaient un facteur d’équilibre mondial et civilisationnel dans le temps long. L’ONU, par ce pacte, ruine cet ordre et ouvre la boîte de Pandore, car l’accord spécifie : « Réfugiés et migrants bénéficient des mêmes droits de l’homme universels et des mêmes libertés fondamentales (que les nationaux), droits qui doivent être respectés, protégés et déployés à tout moment. » (Préambule, section 4).

    L’ONU ouvre la boîte de Pandore

    Qui ne voit la folie destructrice de cette réduction de l’humanité à un agrégat d’individus indifférenciés ? On ne peut ici que faire référence à René Girard. Selon lui, « la société moderne vit une crise d’indifférenciation généralisée : fin de la différence entre les peuples, les classes, les rôles, les sexes ! Je constate que la société moderne est capable de supporter, sans crise, [ndlr : c’était il y a quelques années !] un degré d’indifférenciation supérieur aux sociétés traditionnelles mais je constate que la société moderne est bien en crise », disait-il. On peut raisonnablement penser qu’un tel pacte, s’il est appliqué, fonctionnera comme un accélérateur de crise ! René Girard n’hésitait pas, quant à lui, à affirmer que cette indifférenciation est source de « la violence mimétique » et qu’en revanche les différences permettent précisément, autant que faire se peut, et à rebours de l’opinion commune, une forme d’entente.

    De plus, l’idéologie occidentale dominante de nos jours se fonde sur le culte d’un individualisme forcené dans lequel l’être humain, libéré de toutes les normes et obligations morales, peut satisfaire tous ses désirs. Chacun peut revendiquer n’importe quoi au nom du « c’est mon choix ». Ce faisant, les Onusiens projettent sur les peuples du tiers-monde, à travers ce pacte, sans même le savoir et le vouloir, la domination idéologique occidentale et donc une forme de néo-colonialisme !

    En France, entre 2004 et 2018, le nombre de demandeurs d’asile a doublé et, depuis 2011, le nombre de visas délivrés a augmenté de 65% et le nombre d’étrangers en situation irrégulière bénéficiant de l’Aide médicale d’État a augmenté de 50%. Source : Avis sur le projet de loi de finances pour 2018, tome 2 : « asile, immigration, intégration et nationalité ». 23 nov. 2018.

    Un constructivisme orwellien

    Ainsi donc, les 10 et 11 décembre, lors de la conférence intergouvernementale tenue à Marrakech le « Pacte mondial des Nations Unies pour des migrations sûres, ordonnées et régulières » devrait être signé par les États membres. Il ne s’agit pas ici d’aide aux réfugiés, mais d’une obligation radicale d’ouverture des frontières aux migrants du monde entier avec obligation de les aider à choisir leur pays de destination. L’ONU organise un vaste supermarché de l’installation avec fiche du consommateur à l’appui. Deux hommes sont en charge du dossier : Jürg Lauber, citoyen suisse et représentant son pays auprès des Nations unies (la Suisse dont les conditions d’entrée sont extrêmement restrictives !), et un Mexicain, Juan José Gomez Camacho, représentant permanent du Mexique auprès des Nations unies !

    1545181006.jpgDans cette affaire l’ONU agit subrepticement ; car il ne s’agissait pas de proclamer juridiquement haut et fort la migration comme un droit de l’homme ; ainsi présenté le pacte eût enflammé l’opinion ! Le texte, donc, n’en fait pas mention de peur de compromettre le projet. Mais, bien entendu, il est, en fait, érigé en droit de l’homme. L’accord se divise en vingt-trois objectifs, tous à prétention universelle. Il convient de noter l’aspect consumériste de l’opération migratoire sous couvert de droits et de justice : il traduit bien l’intention marchande qui est derrière ce pacte aux aspects humanitaires et moraux, comme à l’accoutumée. Les grands groupes mondialisés ne veulent avoir affaire qu’à une légion de consommateurs, pour les mêmes biens produits en séries longues et peu coûteuses, les fameuses économies d’échelle. Curieuse coïncidence, c’est à Marrakech qu’avait été signé l’accord donnant naissance à l’OMC en avril 1994 !

    Ainsi, le migrant devra avoir la possibilité de connaître (par un site web) toutes les caractéristiques du pays d’arrivée, frais de scolarité, taux de change, réglementation des permis de travail, évaluations des diplômes, bref une version mondialisée de Que choisir ou 7 milliards de consommateurs ! De frontières point ! L’ONU raisonne, comme si elles n’existaient pas.

    Là où perce l’intention profonde, c’est lorsque nos honorables penseurs se défendent justement de l’indifférenciation – risque qu’ils semblent entrevoir – en proclamant : « le respect mutuel des cultures, traditions et coutumes, etc. ». Discours connu mais contradictoire avec l’interchangeabilité des individus, double contradiction même, puisqu’en préconisant le respect des cultures d’origine, par exemple les mutilations génitales, les commissaires onusiens les rendent du coup impossibles à dénoncer.

    Ecoutons encore celui qui fut un des plus grands penseurs de la fin du XXe siècle, René Girard :

    « Les pandémies nouvelles qui apparaissent aujourd’hui dans le monde (comme le sida ou le virus H5N1) sont une conséquence de la globalisation qui se caractérise par le phénomène typique de l’indifférenciation aujourd’hui en cours sur la planète. Le terrorisme peut, à certains égards, y être assimilé. Comme les pandémies, il franchit les frontières et frappe à l’improviste, profitant de la fluidité des échanges rendue possible par le commerce planétaire. »

    Bien entendu le pacte est muet sur cette dimension du problème.

    Dissymétrie de fait

    Nos admirables penseurs mondialistes ne voient pas non plus dans leur aveuglement idéologique que le phénomène migratoire est évidemment dissymétrique, eu égard au formidable différentiel de prospérité d’une zone géographique à l’autre. En conséquence le phénomène migratoire n’a rien d’universel et ne justifie en aucun cas son traitement universaliste.

    Mieux encore, il faut parfois le considérer comme une variante contemporaine d’un vieux phénomène historique cité plus haut : la conquête. Sa phénoménologie reste très classique sous les apparences de la modernité ; il suffit de voir les téléphones cellulaires des migrants ! Prise au tas des richesses, rapt ou viol des femmes, voilà la réalité particulièrement contraire aux grands principes du pacte : le migrant vient non pas en travailleur mais en prédateur. Bien entendu, tous n’agissent pas ainsi, mais l’Europe, par exemple, zone cible par excellence, en raison des dispositions du pacte, se voit contrainte de mettre à disposition ses richesses accumulées par des générations et payées par les impôts ou sa protection sociale dont les coûts augmentent d’autant dans des sociétés déjà surtaxées.

    Ce formidable surcoût peut déclencher des révoltes fiscales dont on sait qu’elles sont souvent à l’origine de révolutions. Les Français connaissent : ils ont aimé l’invasion, ils adoreront la guerre civile ! Ce risque de conflit n’étant pas exclu, les auteurs du pacte prétendent le corriger par la censure médiatique ; toujours le même réflexe : « En mettant en place des normes éthiques pour le reportage et la publicité et en privant de subvention ou d’aides matérielles tous les médias qui promeuvent systématiquement l’intolérance, la xénophobie, le racisme et d’autres formes de discrimination à l’égard des migrants, le tout dans le plein respect de la liberté des médias » (Objectif 17). Un morceau d’anthologie ! Il faut être onusien pour proférer de telles énormités : c’est le Big Brother planétaire ! Qui admet, d’ailleurs, que les médias sont déjà subventionnés mais qu’il leur retirera ses subventions au cas où… Et qui définira l’intolérance, le racisme ? Enfin les auteurs ont l’impudence d’affirmer que ce contrôle se fera dans le respect des libertés. Un invraisemblable galimatias qui s’accommode aisément de toutes les contradictions. « La guerre, c’est la paix. La liberté, c’est l’esclavage. L’ignorance, c’est la force ». Tout est dit dans 1984 par George Orwell.

    Le camp du refus

    Les États-Unis ont refusé le pacte ; la Hongrie s’en retire assez logiquement selon le ministre hongrois des Affaires étrangères puisque le pacte constitue « une menace pour le monde car il est susceptible de mettre en mouvement des millions de migrants ». De même, l’Australie, l’Autriche, le Danemark, la Pologne, Israël, la Bulgarie refusent de signer ce contrat. L’Allemagne discute actuellement au Bundestag à ce sujet, nouvelle pomme de discorde probable au sein de la GrosKo et entre les partis. Dès novembre la République tchèque à annoncé qu’elle allait refuser de signer et la présidente croate Kolinda Grabar-Kitarovic a déclaré qu’elle ne signerait pas non plus l’accord.

    On ne s’étonnera guère qu’en visite d’État en Belgique le président français Emmanuel Macron a, sans réticence, exprimé son soutien au pacte de l’ONU sur les migrations qu’il qualifie néanmoins de non-contraignant.

    Bruxelles a critiqué la décision des pays qui refusent de signer, notamment l’Autriche, mais les oligarques ne sont pas à une contradiction près, puisque c’est à la demande de l’UE que ce document n’a pas de caractère contraignant ! Car, souligne l’historien du droit Jean-Louis Harouel¹, il n’est pas un traité mais, en tant qu’axe principal des droits de l’homme, la libre migration se transforme en un dogme, substitut au défunt communisme, de la « véritable religion séculière mondiale en s’en prenant à la propriété des peuples sur eux-mêmes ».

    Face à cette religion, le nombre des hérétiques est potentiellement considérable ; il ne nous déplaît pas de nous y compter. 

    Photo ci-dessus : Ils ont refusé le pacte. [Sebastian Kurz, chancelier d’Autriche - Donald Trump et Scott Morrison, premier ministre d’Australie - Kolinda Grabar-Kitarovic, présidente de la Croatie, avec Viktor Orban, premier ministre de Hongrie] 

    1. Professeur émérite à l’université Paris II Panthéon Assas, auteur de Revenir à la nation et Les droits de l’homme contre le peuple.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/01/04/le-pacte-mondial-sur-les-migrations-arme-de-destruction-mass-6117940.html

  • Quand on subordonne les faits à l’idéologie…

    agora.jpgLe système politico-médiatique comptait sur un essoufflement du mouvement  des gilets jaunes. Cette « vérité » était scandée sur tous les canaux d’information officiels, mais cette prophétie qui se voulait  autoréalisatrice  s’est avérée fausse. C’est au contraire à un rebond de la mobilisation auquel nous avons assisté dans toute la France ce samedi pour l’acte VIII de cette révolte citoyenne qui,  très globalement,  s’est déroulée pacifiquement.  Loin du chiffre gouvernemental  de 50 000 manifestants, ce sont plus certainement entre 100 000 et  170 000 personnes qui sont descendues dans les rues de la capitale et  dans de nombreuses villes de province.  Parmi les faits marquants de ce samedi, les adversaires  des GJ ont insisté sur  les images du « boxeur gitan » Christophe Dettinger qui s’attaquait à des gendarmes, preuve selon eux du caractère factieux des manifs. Mais d’autres ont préféré s’arrêter sur l’attitude de certains membres des forces de l’ordre (qui rappelons-le sont tenus d’obéir aux ordres de l’exécutif…) , tel  « Didier Andrieux,  rapporte RT, commandant divisionnaire de police filmé en train de frapper plusieurs personnes lors de l’acte VIII des gilets jaunes à Toulon. Il  avait déjà été épinglé pour un acte de violence. Selon Le parisien,  il aurait pratiqué une manchette à un major de police dans les locaux de la sûreté départementale à Toulon en 2015 (…). Le procureur de la République de Toulon, Bernard Marchal, a assuré ne pas avoir ouvert de procédure contre lui, jugeant qu’il avait agi (à Toulon samedi) proportionnellement à la menace. Mais  Le parisien indique que le préfet du Var Jean-Luc Videlaine a annoncé  le 6 janvier  qu’il avait saisi l’Inspection générale de la police nationale (IGPN)» concernant les agissements de M. Andrieux.

    Autre image forte de ce samedi,   l’utilisation d’un engin de chantier pour enfoncer  à Paris rue de Grenelle, dans ce VIIe arrondissement qui concentre  les attributs du pouvoir,  les portes du ministère qui abrite Benjamin Griveaux,  porte-parole du gouvernement et en charge des  Relations avec le Parlement.  Le militant d’extrême gauche   Juan Branco , présent sut place,  avocat de Jean-Luc Mélenchon et de Julian Assange et qui s’est fait connaître par son combat contre la loi Hadopi, a assuré, rapporte LCI    « que les auteurs de l’intrusion, des Gilets jaunes lambda, voulaient répondre à la violence du gouvernement en investissant le lieu censé porter leurs morts. Sous le coup de l’adrénaline, raconte-t-il, poursuivis par les forces de l’ordre, ils sont passé à l’acte avant de se disperser rapidement car personne ne cherchait à prendre le lieu

    «C’est la forme démocratique du gouvernement qui a été attaquée», «ils ont attaqué la maison France» a estimé  Benjamin Griveaux, qui avait été exfiltré de son ministère. N’en déplaise à M Griveaux, et même s’il n’est certainement  pas question pour nous  de légitimer le recours à la violence précise Bruno Gollnisch, ce  n’est pas la France qui a été attaquée, ni même la démocratie mais uniquement M. Griveaux es qualité, lequel  s’est répandu ces dernières semaines en propos agressifs contre les GJ. Enfin, plus largement, nombreux sont les Français à estimer que c’est ce gouvernement  qui attaque la France, son identité,  sa prospérité,  son art de vivre, sa culture ,ses valeurs, sa grandeur,  en menant une politique antinationale,  dictée par le parti de l’étranger. Et c’est aussi  le refus du régime d’entendre, de  prendre en compte le besoin de démocratie exprimé par les Français qui accule les plus désespérés à la violence, avec tous les risques que cela implique.

    Français attaqués dans leur pouvoir d’achat comme jamais cette dernière décennie, et il n’est pas étonnant de voir   nos compatriotes qui refusent de subir plus avant  soutenir aujourd’hui  résolument la fronde contre les politiques euromondialistes. Fin décembre, le magazine Challenges notait que si « la   colère des gilets jaunes a surpris par son ampleur », « il est indispensable d’analyser les origines de cette crise. Comme l’a montré une étude récente de l’OFCE, publiée par l’Insee, le niveau de vie a baissé depuis 2008 pour quasiment l’ensemble des catégories sociales, la perte moyenne se chiffrant à 440 euros par ménage entre 2008 et 2016. Depuis 1945, jamais les ménages n’avaient connu une telle rupture dans leur niveau de vie (…). Même si les mesures socio-fiscales de la période 2008-2016 ont permis de contenir la hausse des inégalités, elles ont amputé le pouvoir d’achat par ménage de 500 euros en moyenne, 67 % des ménages subissant plus de hausse de prélèvements que d’augmentation de prestations. Le fait qu’une grande partie des hausses d’impôts et de taxes payés par les ménages ait servi à combler les déficits et à financer la compétitivité des entreprises (avec des résultats bien maigres!,  NDLR) , et non pas à augmenter les services publics ou les prestations, peut être à l’origine de la problématique actuelle du consentement à l’impôt. »

    Et ce ne sont pas les toutes dernières préconisations du groupe de réflexion (think tank) socialo-libéral, Terra Nova,  qui sont susceptibles de sortir la France de la spirale du déclin et d’apaiser les esprits. Terra Nova, structure financée pour moitié avec nos impôts par des subventions publiques  (et pour l’autre  par  des  sponsors financiers notamment étrangers ) souhaite ainsi une hausse de 25%, des droits de succession dès 150 000 euros pour compenser la suppression de l’ISF et surtout, mais cela n’est pas formulé ici, le coût abyssal de l’immigration de peuplement, pour ne rien dire de la dette publique qui explose depuis Maastricht ou encore de la fraude fiscale . Pierre Sautarel l’a rappelé opportunément sur twitter: « C’est aussi Terra Nova qui a conseillé au PS d’abandonner les couches populaires blanches au profit des immigrés et des bobos. Le résultat 10 ans plus tard c’est un PS mort et les gilets jaunes »…

    Restons dans le délire abracadabrantesque  de cette gauche devenue folle avec la dernière sortie en date de l’écolo-gauchiste, ancien député Vert  Yves Cochet. Jeudi dernier dans l’Obs, M.  Cochet (dont certaines analyses  sur  l’environnement , disons-le, ne sont d’ailleurs pas dénuées de pertinence) relayait  un souhait partagé par  les   officines    mondialistes. Il   expliquait qu’il était temps que les blancs  fassent place nette, soient  grandement  remplacés,  bref disparaissent prestement,   y compris de leur foyer originel, l’Europe.   « Lorsque on assume d’être néomalthusien (partisan de de la décroissance démographique) dit-il,  on est vite accusé de racisme et d’élitisme. Je précise donc que je ne vise pas les pays les plus pauvres, qui font plus d’enfants que les autres. Au contraire. Les pays riches sont les premiers à devoir décroître démographiquement.   Il s’agirait donc de  «renverser notre politique d’incitation à la natalité, en inversant la logique des allocations familiales »  « Plus vous avez d’enfants, plus vos allocations diminuent jusqu’à disparaître à partir de la troisième naissance »  «  Par ailleurs, limiter nos naissances nous permettrait de mieux accueillir les migrants qui frappent à nos portes. »

    Propos qui ont leur cohérence chez un partisan  de la régularisation de tous les clandestins ,  comme les  Verts  Yannick Jadot et en son temps ( ?)   François   de Rugy et  fidèle participant à la gay pride. M. Cochet indique encore à l’Obs que si les « riches » occidentaux doivent décroître,  c’est parce que  «  ce sont eux qui ont le mode de vie le plus polluant. » Une affirmation pour le moins sujette à caution et qui ne  prend certainement pas en compte l’ensemble des paramètres expliquant et  actant les atteintes à l’environnement. Un récent article  publié sur le site du Forum économique mondial  indiquait que 90% des polluants plastiques rejetés dans les océans, émanaient de 10 fleuves, huit situés en Asie  – Yangtze, Indus,  Jaune, Hai He, Gange,  Perle; Amour,  Mekong- et deux en Afrique – le Nil et le  Niger. Oui mais voilà quand on subordonne les faits,  la réalité à l’idéologie, les drames ne sont jamais loin…  et ce gouvernement en apporte chaque jour lui aussi la démonstration.

    https://gollnisch.com/2019/01/07/quand-on-subordonne-les-faits-a-lideologie/

  • Du désaveu à la sanction démocratique

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    Bernard Plouvier

    Les dix-huit mois d’administration de la France par le Président Macron et son gouvernement, les dix-huit mois de spectacle médiatique indécent du couple Macron aboutissent à une fronde durable, sans précédent depuis la chienlit de 1968.

    Un sondage rendu public la première semaine de 2019 tendrait à démontrer que 75% des Français sont très mécontents de l’Exécutif... et l’on aimerait savoir quels sujets de contentement peuvent avoir les 25% restant, car il n’y a assurément pas 25% de millionnaires en euros au sein de la Nation, soit les seuls Français qui pourraient être satisfaits du gouvernement ultraréactionnaire, dirigé par le tandem Macron – Philippe.   

    Il serait d’ailleurs bon que les « politologues » - cette engeance fondamentalement inutile – et les journalistes comprennent enfin que seuls représentent « l’Extrême-Droite » les hommes et les femmes voués à la conservation des privilèges des puissances d’argent.

    Macron, Philippe et consorts, qui œuvrent à l’évidence pour les financiers internationaux, créanciers-charognards de l’État français (et des autres États européens, mais c’est l’affaire des autres Nations d’Europe), qui alimentent les bénéfices des multinationales de la production et de la distribution des biens de consommation – qui sont les uniques bénéficiaires de l’immigration-invasion que nous subissons, sans avoir été consultés, en négation du principe démocratique -, ces parvenus au pouvoir, forment la pire réaction que nous ayons connue depuis les débuts de la VRépublique.

    Même Georges Pompidou, qui était déjà un « homme des Rothschild », n’avait pas osé en faire autant pour le grand capital et ses titulaires que les hypocrites de la « République en marche »... vers un désastre économique et financier sans précédent, mais surtout – et c’est infiniment plus grave – vers l’anéantissement de notre Nation.

    Charles De Gaulle était, certes, un général de guerre civile, mais du moins savait-il que la France est peuplée de membres de la race européenne et s’opposait-il à son invasion par les Extra-Européens. Il est de bon ton, en nos jours de confusion sémantique et d’abjecte démagogie tiers-mondiste – ou mondialiste, comme on voudra - d’en faire « un raciste ».

    Mais s’il faut affronter ce qualificatif, qui effraie les esprits simples ou émotifs, pour libérer notre patrie des envahisseurs qui n’ont rien, absolument rien à y faire, alors affrontons-le !

    Il est absolument nécessaire, en cette année 2019, d’exploiter, pour le salut de notre Patrie et la sauvegarde de notre Nation, le mouvement de rejet de l’abjecte mondialisation qui est incarné – de façon malhabile, c’est évident – par l’émotion populaire durable des Gilets Jaunes.

    Il est grand temps que les Français de souche européenne comprennent que les clivages droite-centre-gauche ne signifient plus rien en cette ère d’économie globale qui nous tue.       

    Il n’existe qu’une alternative : ou l’on continue de subir la véritable réaction - celle du grand capital international – ou l’on se lance dans l’expérience populiste. Les échéances électorales prochaines ne seront qu’un test et sûrement pas le plus important. L’essentiel est de regrouper la Nation autour d’idées simples orientées vers la conservation et l’accroissement du Bien Commun. Rien ne se fera sans un chef, jeune, dynamique et charismatique, capable d’unir les forces vives de notre Nation.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/