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magouille et compagnie - Page 1312

  • Les gilets jaunes face au terrorisme d’Etat

    Merci à Vincent Lapierre pour son reportage qui donne un autre éclairage que celui des médias à la botte du pouvoir. A voir absolument !

  • Vous trouvez que l’Europe de l’Est est autoritaire ? Essayez l’Allemagne et la France

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    Par Paul Gottfried, professeur de sciences humaines au Elizabethtown College ♦ Le 17 novembre dernier, Polémia présentait l’indice Libertex au cours du 4e Forum de la Dissidence. Cet indice, prenant en compte de multiples facteurs, se veut un état des lieux exhaustif de la liberté d’expression dans plusieurs pays du monde. Cette publication a attiré l’attention d’un média outre-atlantique : The American Conservative. Nous partageons avec nos lecteurs la traduction de cet article rédigé par Paul Gottfried pour le média américain.
    Polémia

    Une étude récente conclut que les puissances occidentales libérales répriment la parole plus que leurs voisins « antilibéraux ».

    La prétendue plongée des pays d’Europe de l’Est, et en particulier de la Pologne et de la Hongrie, dans les griffes de régimes nationalistes autoritaires a fait l’objet de vives discussions. Cette préoccupation n’a pas seulement attiré l’attention anxieuse de nos médias de gauche, tels que le New York Times, le Washington Post et le New York Review of Books, mais elle a également suscité de vives réactions de la part des groupes de réflexion républicains de Washington, en particulier l’AEI et la Heritage Foundation. Tous deux ont fait des déclarations faisant état de leur inquiétude quant à l’orientation identitaire et antilibérale qui touche aujourd’hui la Hongrie de Orban, la Pologne et, peut-être de façon moins dramatique, l’Autriche et l’Italie sous des gouvernements de centre-droit. On peut penser que les pays d’Europe occidentale dont les gouvernements sont socialement libéraux mais pro-capitalistes sont mieux protégés contre la menace de cette peste de droite. En langage profane, cela peut signifier que ces autres pays européens sont considérés comme plus amis des élites politiques et économiques américaines.

    Compte tenu de ces attitudes qui prévalent aujourd’hui, il peut être utile d’examiner une étude française récemment réalisée par Libertex, une opération de sondage libertaire, sur la liberté des échanges d’informations dans divers pays européens. Cette étude comparative, qui examine l’ouverture d’esprit de divers pays européens à l’égard des opinions politiques dissidentes, fonde son enquête sur plusieurs critères. Parmi ceux-ci figurent l’absence relative de loi sur les discours de haine, un système judiciaire impartial (non politisé), la volonté ou non des gouvernements de demander à Google et à Facebook de censurer les opinions politiques inacceptables (une pratique qui, en Europe occidentale, cible presque toujours la droite), le nombre d’agences de presse et la possibilité de tenir des discussions ouvertes en dehors de la censure du gouvernement.

    Selon la plupart de ces critères, les États-Unis (avec un score total de 92,1) sont le pays le plus libre cité dans cette enquête, suivis du Danemark (81,8) et du Royaume-Uni (71,3). Mais curieusement, le mouton noir du PC West, la Hongrie (à 69,7), est juste derrière le Royaume-Uni, et est suivi par l’Italie (à 69,1). La Russie (51,1) et la France (46,4) clôturent le classement. L’Allemagne, qui n’est pas incluse dans l’étude, se classerait, selon toute probabilité, en bas de l’échelle, étant donné l’étendue de sa surveillance gouvernementale « antifasciste » et son recours à des lois interdisant toute opposition politique. (Pour plus d’informations sur le scandaleux « déficit démocratique » de l’Allemagne, j’ai recommandé mon ouvrage The Strange Death of European Marxism récemment réédité.)

    Le sondage, qui offre « une classification réaliste de la liberté d’expression », en particulier en France, « examine le côté sordide de l’ingénierie sociale antifasciste qui s’implante actuellement dans les démocraties occidentales ». L’Allemagne et la France ont de nombreuses lois sur les discours de haine : elles punissent la « banalisation » ainsi que la négation de ce qui est officiellement considéré comme un génocide. Les lois que Libertex qualifie de « lois mémorielles » (lois ou directives traitant de la mémoire historique inadmissible) incluent maintenant la criminalisation des conclusions malséantes sur le massacre arménien de 1915 que les universitaires, les enseignants et les journalistes sont tenus, sous la menace d’amendes élevées et d’éventuel emprisonnement, de considérer comme un acte de génocide.Les gouvernements français et allemand poursuivent aussi allégrement les détracteurs de l’immigration musulmane comme étant coupables de crime de haine. En même temps, ils encouragent habituellement ou tentent d’expliquer les diatribes antisémites et les actions impliquant des activistes musulmans. Les médias, avec la coopération des gouvernements progressistes, tenteront souvent d’associer ces attaques verbales ou physiques à l’ « extrémisme » de la population autochtone européenne. Selon Libertex, la censure ciblant les auteurs et les mouvements de centre droit fait rarement l’objet du même examen médiatique que les plaintes émanant de la gauche multiculturelle.

    Il semble également que des pays qui peuvent être répressifs d’une autre manière permettent parfois une étonnante variété d’opinions politiques. La vindicte de Poutine à l’égard de certains opposants politiques peut ne pas se traduire par une forme de censure aussi stricte et systématique que celle que l’on trouve dans la France multiculturelle ou dans l’Allemagne antifasciste. Contrairement à l’opinion libérale classique, toutes les libertés ne sont pas menacées de la même manière, même lorsque certaines d’entre elles rétrécissent. L’étude Libertex souligne également le fait évident que les pays « les plus libres » en termes d’expression ne sont plus aussi libres qu’autrefois. Même les gouvernements de pays aussi relativement libres que la Grande-Bretagne traitent parfois avec brutalité ceux qui entravent les efforts qu’ils font pour bâtir une société multiculturelle.

    L’étude Libertex présente peut-être une faiblesse qui consiste à utiliser au moins un critère douteux pour émettre ses jugements. Libertex prend pour norme de liberté la « pluralité des agences de presse » existant dans les pays qu’elle a évalués. Mais il est peu probable que les petits pays disposent ou aient besoind’autant d’agences de presse que les grands. Plus important encore, il n’y a aucune raison de supposer que l’augmentation du nombre d’agences de presse apporte une plus grande diversité d’opinions. Aux États-Unis et dans une grande partie de l’Europe occidentale, de grands conglomérats de presse et des agences de presse idéologiquement standardisées fabriquent et diffusent à la fois des opinions publiées. Souvent, ceux qui sont associés à ces chaînes ne sont pas plus soucieux de préserver la diversité de pensée que le gouvernement français que Libertex attaque bravement. Pour renouveler la liberté en Occident il faudrait que prolifèrent des médias sociaux non censurés qui offriraient la diversité d’opinions que certains d’entre nous exigent. Malheureusement, ceux qui dirigent Google et Facebook poursuivent probablement des objectifs très différents.

    Paul Gottfried 16/12/2018

    Source : The American Conservative

    https://www.polemia.com/europe-est-autoritaire-essayez-allemagne-france/

  • Des listes GJ aux Européennes financées par Macron pour faire plonger Marine et NDA

    jacline-mouraud.jpgCela semble de plus en plus probable, de plus en plus clair.

    2 listes GJ au moins seraient en train de constitution, et la Jacline qui ne se sent plus et lance des satisfecit au gouvernement en veux-tu en-voilà vient d’en parler. Elle se verrait bien député européen, l’accordéoniste… De là à se dire que depuis le début elle marche main dans la main avec le gouvernement et que c’est pour cela que sa video a été connue et a buzzé ?

    Cela ferait au moins 3 listes GJ. Pour le moment. Susceptibles de se fondre en une, évidemment.

    Et l’argent, me direz-vous ?

    Une liste GJ des patriotes anti-immigration, anti-islam, anti-Cop 21… (nous avons été sollicités) serait tout à fait possible légalement et pourrait sans peine, je pense, trouver 100 personnes pour constituer la liste. Sauf que… la campagne électorale coûterait, paraît-il, la modique somme de 2 millions d’euros, soit 20 000 euros par personne sur la liste. Alors, sauf à trouver un Mécène… C’est dans le lac a priori. Sans parler de problèmes d’éthique, puisque nous savons tous que ces listes ne serviront qu’à prendre des voix aux listes patriotes ( Marine, NDA, et Philippot).

    Mais les autres listes en discussion ne semblent pas rencontrer ce genre de problèmes…

    Et voici que nos confrères de Breizh-info émettent une hypothèse qui tient la route :

    […]

    Sans attendre, la LREM a commandé une enquête à l’institut Ipsos sur le score possible d’une liste des Gilets jaunes aux élections européennes. Le résultat va au-delà des espérances des macronistes. Une liste En marche ! MoDem recueillerait 21% , le Rassemblement national 14%, EELV 13%, les Gilets jaunes 12%, les Républicains 11% et les Insoumis 9%. Conclusion : la présence d’une liste des Gilets jaunes pourrait siphonner les voix de Le Pen et de Mélenchon. Déjà, deux listes « jaunes » seraient en cours de constitution (Le Canard enchaîné, 12 décembre 2018).

    Pour le financement de la campagne, Chalençon et compagnie n’auront pas de soucis à se faire. Grâce aux fonds « spéciaux », l’Élysée et Matignon y pourvoiront.Lorsqu’il était président de la République, Jacques Chirac avait monté une opération semblable avec « Chasse-pêche-nature-tradition ».

    Aux élections régionales de mars 1998, la CNPT avait décroché un élu dans les Côtes-d’Armor et deux en Loire-Atlantique. Au conseil régional de Bretagne, Josselin de Rohan avait même eu besoin de l’élu CPNT – un certain Gabriel Lopez , directeur de la fédération de chasse des Côtes-d’Armor – pour se constituer une majorité et devenir, de ce fait, président. Lopez fut récompensé de sa compréhension : il fut élu vice-président chargé de l’environnement, bien que ne représentant que lui-même.

    La technique utilisée par le pouvoir en 1998 pour affaiblir le Front national pourrait très bien réapparaître en 2019. L’objectif étant cette fois d’empêcher le RN-FN de terminer en tête… et de sortir gagnant de ces élections européennes. Selon le dernier sondage Ipsos publié par L’Opinion , c’est la liste du RN qui arriverait en tête avec 24% contre 18% pour la liste macroniste. De quoi faire réfléchir.

    C’est peut-être de ce côté-là qu’il faut chercher la raison de l’actuelle « modération » de Jacline Mouraud. Bien placée sur une liste Gilets jaunes, elle pourrait être élue député européen… 

    […]

    https://www.breizh-info.com/2018/12/16/107923/jacline-mouraud-gilets-jaunes-europeennes

    Une seule conclusion : Gilets Jaunes, faites gaffe, ne vous laissez pas manipuler, ne vous laissez pas instrumentaliser et priver d’avoir de vrais patriotes élus pour vous défendre sur les vrais sujets qui vous pourrissent la vie. Et demandez à vos camarades de combat qui se voient bien sur une liste GJ d’où vient l’argent…

    http://resistancerepublicaine.eu/2018/12/16/des-listes-gj-aux-europeennes-financees-par-macron-pour-faire-plonger-marine-et-nda/?fbclid=IwAR1IR0nrDx6gHsUZwTtv5WM-FChxJ3XI6X9xVqNCA02ldjHRpyCyNjSXwGs

  • La propagande immigrationniste du pacte de Marrakech

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    Le pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières a été adopté par la France sans débat alors que, dans d’autres pays, ce pacte a provoqué des débats parlementaires intenses. Le principal argument des défenseurs de ce pacte est qu’il n’est pas contraignant. Il est, effectivement, précisé dans le texte qu’il est juridiquement non contraignant. Mais des gouvernements xénophiles peuvent se faire un devoir d’appliquer le pacte. Dans ce cas, il devient contraignant dans les pays concernés. C’est, bien évidement, le cas de la France.

    La doxa immigrationniste constitue la base idéologique du pacte. Il est écrit : « Les migrations ont toujours fait partie de l’expérience humaine depuis les débuts de l’Histoire, et nous reconnaissons qu’à l’heure de la mondialisation, elles sont facteurs de prospérité, d’innovation et de développement durable et qu’une meilleure gouvernance peut permettre d’optimiser ces effets positifs. » Toutefois, les peuples européens concernés par les vagues migratoires ont du mal à discerner les « effets positifs ». Les viols commis en Allemagne par des immigrés récemment arrivés sont-ils des effets positifs ?

    Le pacte définit les moyens à mettre en œuvre pour favoriser les migrations. Il est précisé : « Définir des objectifs politiques nationaux à court, moyen et long terme en vue de l’intégration des migrants dans la société, notamment en ce qui concerne le marché du travail, le regroupement familial, l’éducation, la non-discrimination et la santé. » L’ONU veut ainsi imposer aux nations une politique migratoire laxiste. Par exemple, les États n’auront plus le droit de refuser le regroupement familial ni de s’opposer aux migrations répétées. L’ONU s’immisce, en plus, dans la politique éducative et la santé publique. Un gouvernement mondial de bureaucrates non élus se met ainsi en place contre les peuples souverains.

    Les propagandistes favorables au pacte cachent le contenu du texte. Il est mentionné ce que doivent faire les gouvernants : « Inviter les migrants, les responsables politiques, religieux et locaux, ainsi que le personnel enseignant et les prestataires de service, à constater et prévenir les actes d’intolérance, de racisme, de xénophobie et de toute autre forme de discrimination contre les migrants et les diasporas, et appuyer les activités menées à l’échelon local pour promouvoir le respect mutuel, notamment lors des campagnes électorales. » L’ONU incite les gouvernements à pratiquer une répression à l’encontre des opposants à sa politique migratoire laxiste. L’ONU se permet même de définir les orientations des campagnes électorales à venir. Le texte du pacte précise que cette politique est mise en œuvre « dans le plein respect de la liberté de la presse ».

    On atteint le summum de l’absurde et du mensonge. Cette politique ne peut pas être respectueuse de la liberté de la presse. Elle conforte, au contraire, la propagande institutionnalisée des médias cosmopolites et les actions liberticides contre la liberté d’expression sur Internet. Avec ce pacte signé à Marrakech, les Français peuvent constater que Big Brother ne se trouve pas à l’Élysée mais au siège de l’ONU. Il est, toutefois, évident que le locataire de l’Élysée va obtempérer aux injonctions de l’ONU contre la volonté d’une majorité de Français !

    Jean-Luc Tari

    http://www.bvoltaire.fr/la-propagande-immigrationniste-du-pacte-de-marrakech/

  • Bruxelles : les manifestants contre le pacte de Marrakech s’en prennent à la Commission européenne

    Bruxelles : les manifestants contre le pacte de Marrakech s’en prennent à la Commission européenne

    Une manifestation contre le pacte de Marrakech avait lieu aujourd’hui à Bruxelles, en Belgique où le gouvernement a explosé en raison de ce pacte.

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  • Acte V : moins de monde, mais l’incendie a pris et on est loin du dénouement

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    Le féru de littérature qu’est Emmanuel Macron peut espérer qu’avec cet acte V, la tragédie des gilets jaunes est terminée. N’est-il pas intervenu, lundi soir, tel un deus ex machina tombé de l’Olympe, pour apporter la clef du dénouement ? Christophe Castaner, qui passe ses journées en travelling permanent en train de saluer des policiers et des CRS, peut aussi lui fournir les chiffres : nettement moins de manifestants. La scène semble se vider. Et l’on sent le pouvoir pressé de tourner la page. Marlène Schiappa piaffe dans les coulisses avec impatience pour reprendre le cours normal du quinquennat. N’est-il pas temps de parler PMA pour lancer la tendance des discussions du réveillon ?

    Le pouvoir se trompe. Cette révolution n’obéit ni aux règles de la tragédie classique ni au fonctionnement d’un mouvement social traditionnel. C’était vrai pour ses origines et son explosion, en dehors de tout cadre politique ou syndical ; ça l’est aussi pour sa phase de conclusion.

    Certes, la mobilisation est en nette décrue, notamment à Paris. Mais c’était attendu. Annonces du Président, consignes de leaders appelant à ne pas aller à Paris, coût du voyage, contrôles dissuasifs, conscience de l’épuisement des forces de l’ordre ont freiné les ardeurs. Mais le plus étonnant, et qui devrait inquiéter le pouvoir, c’est que, malgré tout cela, il y ait encore un mouvement, des manifestations et, aussi, des heurts, une réelle tension, comme on a pu le voir à Bordeaux, à Besançon, à Nantes mais aussi à Paris.

    Alors, pourquoi la persistance de ce mouvement ? Une seule explication : c’est une révolution, et pas seulement un mouvement social. Or, Emmanuel Macron ne peut ou ne veut le comprendre et ne l’a pas traitée depuis le début comme telle. À une exception près : la répression, qui ressemble bien à celle que les pouvoirs menacés réservent aux contestations sérieuses. L’Histoire retiendra qu’en décembre 2018, les centres-villes de Bordeaux et de Toulouse étaient noyés sous les gaz lacrymogènes, et certaines rues, comme la rue de Metz à Toulouse, interdites par des blindés de la gendarmerie. Des images, une atmosphère…

    Révolution, ce mouvement l’est par l’ampleur des revendications, de la remise en cause demandées. Il l’est aussi par sa dispersion sur tout le territoire et son fort ancrage provincial. Il l’est encore par sa violence, verbale et physique, comme on a encore pu le voir ce samedi. Il l’est, enfin et surtout, par son émanation véritablement populaire. Que ceux qui ne l’ont pas encore compris lisent le reportage de Florence Aubenas dans Le Monde ou l’édito de Didier Maïsto, « Je suis vulgaire comme un gilet jaune », sur Lyon Capitale.

    Les mesures de lundi ne pouvaient l’éteindre car elles faisaient l’impasse sur un aspect fondamental de la révolte : sa dimension politique. Cela a été dit et redit : Emmanuel Macron était la seule cible de ce mouvement. Or, le Président n’a accordé aucune réponse politique. Il a parlé argent, répondant en partie aux réelles angoisses de fins de mois. On constate que cette dimension politique s’exacerbe et se focalise sur le « référendum d’initiative citoyenne », ce fameux RIC que tous les gilets jaunes ont à la bouche. Emmanuel Macron traite cette révolution avec sa grille de lecture de banquier : il pense et parle RIB. Les gilets jaunes lui répondent RIC. En éludant, pour l’instant, cette composante de la révolte, il prend le risque de la laisser prospérer à feu doux et s’expose à devoir lâcher politiquement, un jour, beaucoup plus que s’il avait concédé une initiative politique (référendum, dissolution, changement de Premier ministre). Il croira avoir éteint l’incendie. Il continuera de couver.

    Un ancien président de la République vient de livrer son analyse :

    « Il y a un mouvement qui a duré déjà longtemps et qui doit trouver, je pense, son dénouement, et c’est ce que beaucoup espèrent, mais ça ne veut pas dire qu’il n’y aura pas dans l’avenir, s’il y a d’autres raisons, des mouvements qui se lèveront. […] Maintenant, il y a d’autres frustrations, d’autres colères. »

    Pour une fois, François Hollande a vu juste. Quelle humiliation supplémentaire pour Emmanuel Macron…

    Pascal Célérier

    http://www.bvoltaire.fr/acte-v-moins-de-monde-mais-lincendie-a-pris-et-on-est-loin-du-denouement/

  • Attentat de Strasbourg : vous avez dit complotisme ?

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     FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Hier sur CNews, le criminologue Xavier Raufer a fait part d’un certain nombre d’éléments troublants dans le déroulement de l’attentat

    Mardi dernier, en début de matinée, quelques heures avant la fusillade, les gendarmes se présentent au domicile de Chérif Chekatt pour l’interpeller dans une affaire d’extorsion et de tentative d’homicide, mais il est absent. Xavier Raufer remarque que les gendarmes sont accompagnés de membres de la DGSI, la Direction générale de la sécurité intérieure, dont les champs d’investigation sont précisément la sécurité intérieure, ainsi que les intérêts fondamentaux de la Nation. Chekatt, simple délinquant ou criminel de droit commun, même multirécidiviste, ne saurait à priori intéresser la DGSI. Selon le criminologue, il fallait donc que la DGSI soit informée de faits précis sur une dangerosité particulière de l’individu, relevant d’un possible passage à l’acte terroriste.

    Les enquêteurs se convaincront qu’ils ont vu juste, en découvrant un véritable arsenal au domicile de Chakatt

    Pistolet 22 Long Rifle, grenade défensive, chargeurs, armes de poing… Un arsenal en effet amplement suffisant pour commettre un attentat. Les gendarmes font alors leur travail, continue M. Raufer, et diffusent sur le réseau informatique de la police et de la gendarmerie nationales une fiche signalétique de l’individu, accompagnée d’une photo, et soulignant son extrême dangerosité. A 19h30, ce même mardi, Chekatt se présente au pont du Corbeau, l’un des deux points d’accès principaux au centre de Strasbourg, où se déroule le marché de Noël. C’est sans aucune difficulté qu’il franchit le barrage de police, alors même que les policiers, alertés par leur hiérarchie et donc sur le qui-vive, sont censés vérifier les identités, et que ces mêmes policiers ont sur leur ordinateur, à côté d’eux, la photo de Chekatt. « Comment arrive-t-il à rentrer à l’intérieur de la ville ? » s’étonne Xavier Raufer, qui poursuit : « Et comment, [le lendemain soir], le secrétaire d’Etat à l’Intérieur, Laurent Nunez, peut-il mettre en doute la piste terroriste ? ». Et ce, malgré l’évidence des faits. Deux questions encore sans réponse…

    Pour le gouvernement, c’est « Circulez, y a rien à voir ! »

    Avant-hier, sur Europe1, Youssef Badr, porte-parole du ministère de la Justice, a assuré de son côté qu’il n’y avait eu « aucun dysfonctionnement de la justice dans le suivi de Chérif Chekatt ». Rappelons qu’à 29 ans, Chekatt faisait l’objet de 27 condamnations et de 67 signalements. Ce laxisme judiciaire, ainsi que la scénarisation irénique du réel opéré par des médias à la botte, exaspèrent les Français qui ont par ailleurs pu constater la sévérité de la répression policière qui frappent les Gilets jaunes. Le complotisme ambiant des réseaux sociaux n’est qu’un symptôme « populiste » lié à cette exaspération. Dans son livre « La France Interdite», Laurent Obertone montre que « les théories du complot les plus puissantes et les plus délirantes sont portées par les grands médias ».

    https://fr.novopress.info/

  • France 3 pris en flagrant délit de désinformation par retouche d’image

    France 3 pris en flagrant délit de désinformation par retouche d’image

    France 3 explique qu’il s’agit d’une «erreur humaine» :

    «Une enquête est en cours. Une personne opérationnelle est intervenue, la rédaction en chef n’a pas décelé la modification. Nous allons communiquer très rapidement pour donner des explications et diffuser la photo d’origine».

    France Télévisions assure qu’il n’y a « aucune volonté de masquer cette pancarte » (!), ajoutant qu’il « faut raison garder en ces temps de complotisme ». Sic.

    https://www.lesalonbeige.fr/france-3-pris-en-flagrant-delit-de-desinformation-par-retouche-dimage/

  • Manifestants nationalistes à l’assaut de la Commission européenne à Bruxelles

    Belgique – En marge de la marche contre le Pacte de Marrakech, de nombreux manifestants nationalistes ont pris pour cibles les bâtiments des institutions européennes et notamment ceux de la Commission.

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  • Emmanuel Macron est-il un lézard ?

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    Comme il est parfaitement vain de débattre sur le fond avec les gens de mauvaise foi, autant prendre le parti d’en rire.

    Ainsi, en écoutant et, surtout, en regardant l’allocution du Président, nombre de téléspectateurs ont dû avoir comme une réminiscence de la série V, dans sa version de 1983 pour certains, dans la version de 2009 pour les autres. Rappelons-en le synopsis : des extraterrestres à l’apparence humaine prennent le contrôle de la planète en arguant de leurs intentions pacifiques et progressistes. En réalité, sous leurs oripeaux humains se cache un corps de lézard où coule un sang glacial de reptilien tandis que, derrière leurs paroles conciliantes, se cache un projet d’asservissement de l’humanité.

    Des menaces à peine voilées de la première minute du propos – amalgamant honteusement les gilets jaunes aux casseurs impunis depuis tant d’années – jusqu’à la conclusion en forme de lapsus : « Mon seul souci, c’est vous », cette allocution relevait de la science-fiction. Faites donc l’expérience de la regarder en enlevant le son pour mieux vous attacher à la gestuelle figée du Président, aux muscles contractés de son visage, à ses regards hagards ou carnassiers, et l’impression d’être dans un des épisodes de la série risque d’être persistante.

    Peut-être certains d’entre vous auront-ils plutôt le sentiment d’avoir affaire à un robot humanoïde, mais seulement s’ils ont en tête les premières versions de ces automates, car les modèles les plus récents, fabriqués au Japon notamment, expriment de façon bien plus crédible que Macron toute la gamme des sentiments humains, et plus spécialement l’empathie. Et puis ces pré-cyborgs japonais sont conçus pour rendre des services et améliorer le quotidien de leurs contemporains, ce qui n’est manifestement pas le cas du président de la République.

    Non, cela ne fait aucun doute : Emmanuel Macron relève plus du lézard que du cyborg.
    Et puisque la fonction de la science-fiction est de projeter dans le futur et dans l’espace les inquiétudes contemporaines, on peut interpréter la série culte des années 80 comme le premier symptôme de la méfiance envers le capitalisme financier déjà en marche en ce temps-là. Dans la série, les Visiteurs – métaphores de l’hyperclasse sociale en formation – avaient le projet de pomper toute l’eau de la Terre et d’utiliser les humains comme garde-manger, saisissante image de la surexploitation des ressources naturelles et humaines inhérente à notre système économique actuel.

    Reste donc à savoir comment se termine cette histoire. Dans l’esprit de son concepteur Kenneth Johnson, la victoire finale de l’humanité résultait de l’alliance entre les mouvements de résistance structurés par les hommes – et les gilets jaunes en sont peut-être les prémices – et un peuple extraterrestre ennemi des lézards, qui pourraient être des dissidents, c’est-à-dire des membres de l’élite qui cesseraient de servir le système pour se mettre au service de l’humanité ; certains prétendent qu’ils sont déjà parmi nous !

    François Falcon

    http://www.bvoltaire.fr/emmanuel-macron-est-il-un-lezard/