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magouille et compagnie - Page 1306

  • Du carnaval moche au vandalisme, voire au terrorisme

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    Bernard Plouvier

    Passé du rituel celtique au Nouveau Monde anglo-saxon, revenu en Europe occidentale pour familiariser les enfants, grands et petits, avec le parfum de l’horreur, Halloween pourrait bien devenir une occasion d’émeutes pour la racaille autochtone et immigrée.

    Vous la connaissez – même si le pouvoir et les media font semblant de la minimiser voire de l’ignorer -, cette racaille qui règne en France sur deux mille cités de non-droit et vomit régulièrement ses hordes sur les quartiers adjacents et les centres-villes (un mot composé que chacun peut conjuguer à son aise, car les chenus académiciens ne sont point parvenus à s’accorder sur son pluriel... encore un symbole du laisser-aller post-soixante-huitard).

    La violence sous toutes ses formes a envahi jusqu’aux églises (mais pas les mosquées, allez savoir pourquoi), les hôpitaux et les écoles. Nos excellences jouent aux matamores, mais aucune n’ose présenter la cause véritable de ce déchaînement de bestialité, qui depuis les années 1950 avait disparu d’Occident.

    Les mahométans, soutenus par les roitelets des terrains pétrolifères, des champs de haschisch et de pavot, sont intouchables. Oser parler des Africains et des Moyen-Orientaux comme cause essentielle de la violence, c’est faire du « wouacisme ». Prétendre qu’il existe en France, en Belgique, en Allemagne, en Grande-Bretagne un racisme anti-Blancs effarant, c’est délirer !

    Certes, il existe une minime source autochtone de violence : celle des gauchistes, trotskistes et autres fils à papa friqués jouant avec le feu, comme un honteux procès récent l’a démontré. Mais ces tristes sires – encouragés par quelques politiciens que nul n’inquiète pour leur machiavélisme de débiles – ne représentent que quelques dizaines d’attardés, qu’un unique affrontement avec une horde de « jeunes chances pour la France » anéantirait.

    Il n’est pas étonnant qu’en tout pays envahi, les populistes gagnent en crédibilité. À dire vrai, ils remporteraient toutes les élections si, au lieu de parler lors des périodes pré-électorales, ils montraient simplement les images exactes des quartiers de cités européennes saturés d’individus exotiques, des émeutes raciales, des actes de violence menés individuellement ou plus souvent en bande par nos « chers immigrés »... et c’est vrai qu’ils sont « chers » : les impôts et taxes à la consommation grimpent à chaque nouvelle arrivée massive de ces « invités ».

    Si halloween est – comme l’a été la finale de la coupe du monde de football – l’occasion de débordements haineux des indésirables, il faut qu’un maximum de citoyens filment ces émeutes et en fassent circuler les images sur le Net, qui reste encore – mais plus pour très longtemps – un espace de liberté d’expression, alors que les media consensuels jouent le jeu de la désinformation, donc du pourrissement de la situation.

    Il faudra bien un jour que nos princes reconnaissent qu’en terre civilisée, seule la Nation est souveraine. Seule, elle a le pouvoir de statuer sur l’arrêt ou la continuation de l’invasion de sous-doués violents qui nous submerge et sur l’opportunité de renvoyer impitoyablement les inutiles : chômeurs, délinquants et criminels.

    À trop laisser monter la colère du bon peuple, il arrive qu’il se fâche. Les guignols qui se sont succédés aux apparences du pouvoir depuis le milieu des années 1970 n’ont fait qu’accroître les risques pour la Nation. Il ne lui restera bientôt plus qu’une alternative simple : l’expérience populiste ou la révolution, qui toujours et partout fut aussi bête que violente.     

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/11/01/du-carnaval-moche-au-vandalisme-voire-au-terrorisme-6101659.html

  • Le choc migratoire a-t-il ébranlé la gauche des valeurs et la droite du travail ?

    arton52620-c9ddc.jpgRT France et Frédéric Taddeï ont organisé le 3 octobre de cette année un débat équilibré sur l’immigration intitulé : « L’immigration nous apporte-t-elle enrichissement ou appauvrissement ? » Ce n’est certainement pas en 58 minutes que cette problématique complexe pourra être résolue mais l’avantage d’Interdit d’interdire, c’est qu’on n’y joue pas les petites musiques mainstream habituelles. Le taux de désinformation par rapport aux émissions qu’on peut trouver sur le service public audiovisuel, encore sous-tendu par les obligations de propagande oligarchique, y est largement moindre.

    « Frédéric Taddeï reçoit Pierre Jacquemain, rédacteur en chef de Regards Médias, Djordje Kuzmanovic, orateur de LFI et analyste en géopolitique, Élisabeth Lévy, directrice de la rédaction de Causeur.fr et Laurent Pahpy, entrepreneur membre de l’IREF. »

    Si nous posons d’emblée la question de la disparition de la gauche humanitaire naïve et/ou complice sous l’effet du choc migratoire, c’est parce que la gauche française a littéralement explosé en moins de trois ans. Certes, ses fondations étaient vermoulues, mais il fallait encore le coup de pied final, le coup de grâce. 
    Il reste bien sûr la gauche dite réaliste, pas celle du traître à la nation Manuel Valls, qui s’en réclamait, mais celle du lieutenant souverainiste de Mélenchon, Djordje Kuzmanovic, dont la mission consiste à ratisser chez les populistes de gauche, et pourquoi pas de droite. Et à droite, c’est la grande trahison na...sioniste ! 

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    Jacquemain l’immigrationniste humanitaire, ou la gauche des valeurs

    Dans le rôle du représentant en plateau de la gauche (des valeurs) qui plane, Pierre Jacquemain, rédacteur en chef de Regards médias à l’origine, avec Mediapart et Politis, de la pétition des « 150 » contre le fascisme anti-immigrationniste en France.

    Jacquemain à 15’10 : « La question n’est pas une question de frontières… les frontières n’existent pas, il faut arrêter de penser qu’il y a des frontières ! » En regardant son parcours, on comprend mieux cette phrase surréaliste.

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  • Qui sont les internautes à l'origine de l'appel aux blocages contre la hausse du prix du carburant ?

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    Dans tout le pays, des mouvements de contestation s'organisent pour bloquer les routes le 17 novembre. Des automobilistes racontent leur colère a franceinfo.

    Le compteur augmente de seconde en seconde. Ces derniers jours, la pétition en ligne appelant le gouvernement à baisser les prix du carburant a rencontré un succès fulgurant, jusqu'à atteindre les 225 000 signatures, jeudi 25 octobre. Le texte pointe du doigt une "forte hausse du prix du carburant" depuis le 1er janvier, imputée à une augmentation de la fiscalité. Avant d'embrayer : "Nous sommes déjà dépendants des cours du pétrole, il n'est pas question qu'en plus nous subissions une augmentation des taxes." 

    Priscillia Ludosky, la femme de 32 ans à l'initiative de cette pétition, ne s'attendait pas à un tel écho. "Ce n'est pas que les gens soient si mécontents qui m'étonne. Toutes les personnes qui vivent en banlieue ou dans des zones rurales et qui prennent leur voiture tous les jours n'en peuvent plus de ces augmentations, explique cette habitante de Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne). Par contre, ce qui me surprend, c'est que tous ces gens décident de se mobiliser en signant ma pétition."

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  • ÉLECTIONS DE BOLSONARO AU BRÉSIL : POURQUOI LES MÉDIAS NOUS FONT-ILS SI PEUR ?

  • Le train de vie fastueux du cabinet d’Édouard Philippe

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    Il y a, en politique, des hasards qui, sans doute, n’en sont pas. Hasards de calendrier, de révélations… C’est ainsi qu’une Ségolène Royal, vexée comme un pou d’avoir été ignorée et oublieuse de ses propres ratés (notamment le fiasco de l’écotaxe qui nous a coûté 1 milliard d’euros), dénonce le manque d’engagement écologique du chef de l’État. Ou bien qu’une députée LR, rapporteur spécial de la commission des finances, dénonce les dépenses somptuaires du cabinet du Premier ministre au moment où Nicolas Sarkozy donne une grande interview au Point – manière, peut-être, de faire oublier ses démêlés avec la Justice dans l’affaire Bygmalion.

    Il n’en demeure pas moins que les chiffres rapportés par ladite commission ont de quoi laisser le contribuable sans voix, surtout à l’heure où on lui annonce de nouvelles ponctions sur son modeste budget.

    Voici donc les faits marquants relevés par madame Christine Dalloz : « Alors que tous les ministres se voient imposer une réduction drastique de leur cabinet, les effectifs du cabinet du Premier ministre s’élèvent à 496 équivalents temps plein : 69 membres du cabinet, 427 personnes chargées des fonctions support », dit-elle. C’est huit fois plus, en moyenne, que les effectifs des autres cabinets ministériels mais encore bien moins qu’à l’Élysée, où quelque 850 personnes gravitent autour du chef de l’État.

    Les dépenses de personnels concernant strictement les services du Premier ministre s’élèvent ainsi à 19 millions d’euros, « alors qu’elles ne comprennent que la moitié des effectifs, les autres personnels étant mis à disposition par différents ministères », souligne-t-elle. Et parce qu’il faut bien caser tout ce monde dans les palais de la République – question de prestige et de proximité, sans doute -, « ils sont répartis dans cinq hôtels particuliers du VIIe arrondissement de Paris dont les dépenses hors loyer atteignent 4,4 millions d’euros par an ».

    À cela, il convient d’ajouter 70.000 euros de frais de représentation, des frais de déplacement pour un montant global de 4,1 millions d’euros, dont 3 millions pour les seuls vols ETEC (Escadron de transport, d’entraînement et de calibration), c’est-à-dire les avions gouvernementaux. Là encore, s’il faut compter le double pour l’Élysée, c’est toutefois sans commune mesure avec les autres ministères qui utilisent presque exclusivement le train. Enfin, il faut compter « les dépenses d’intendance de 2,3 millions d’euros, qui ne comprennent que les produits alimentaires, les prestations hôtelières et les vêtements ». C’est, encore une fois, sans commune mesure avec les autres cabinets ministériels (7 à 8 fois plus), et quasiment l’équivalent des frais de l’Élysée (2,6 millions).

    Compte tenu des ratios entre ce ministère et les autres, il est possible que le budget global des dépenses ministérielles ne soit pas plus élevé qu’il l’était sous les précédents mandats, et madame Dalloz a beau jeu de dénoncer « ce manque de transparence qui crée la suspicion et alimente les scandales hautement préjudiciables à la confiance entre les citoyens et la classe politique ». On dira que c’est de bonne guerre, ou de bonne politique, sachant que notre Premier ministre est issu de son propre parti où il tient le rôle du traître de comédie.

    Toutefois, on ne peut que s’interroger sur le bien-fondé de dépenses aussi faramineuses et la nécessité d’un personnel aussi pléthorique quand on opère des coupes sombres à côté au nom de la nécessaire restriction budgétaire. Cf. le ministère des Sports, amputé de 30 millions. On va financer les infrastructures pour accueillir les Jeux olympiques mais on n’aura plus de sportifs pour arracher les médailles…

    Marie Delarue

    http://www.bvoltaire.fr/le-train-de-vie-fastueux-du-cabinet-dedouard-philippe/

  • L’Autriche refuse de signer le pacte des Nations Unies sur la migration

    L’Autriche refuse de signer le pacte des Nations Unies sur la migration

    Tout comme les Etats-Unis, la Pologne et la Hongrie, l’Autriche souhaite conserver sa souveraineté en matière d’immigration :

    Le gouvernement autrichien a annoncé aujourd’hui son retrait du pacte de l’ONU sur les migrations, qui sera formellement entériné en décembre et auquel le pays dit s’opposer, comme la Hongrie et les Etats-Unis, pour “défendre sa souveraineté” en matière d’immigration (…) Ce texte [est] considéré comme le premier document international sur la gestion des migrations.

    Les pays de l’ONU, à l’exception des Etats-Unis, ont approuvé le document en juillet. Quelques jours plus tard, la Hongrie avait annoncé son retrait de cet accord, qui doit être entériné par l’ensemble des signataires lors d’un sommet à Marrakech les 10 et 11 décembre.

    Alors que le pacte n’a pas de caractère contraignant, Vienne justifie sa décision par “l’importance de défendre la souveraineté nationale de l’Autriche“, selon le chancelier Kurz cité par le communiqué. Grâce à ce retrait, “l’Autriche pourra continuer à élaborer ses propres lois sur toutes les questions de migration”, ajoute la déclaration gouvernementale. Vienne avait déjà critiqué le texte, jugeant certains aspects “en contradiction avec le programme” de la coalition qui a fait de la lutte contre l’immigration illégale une priorité de son mandat.

    Le vice-chancelier FPÖ Heinz-Christian Strache avait dit craindre que le document ne consacre “un droit à la migration” (…)

    Le gouvernement hongrois de Viktor Orban avait de son côté dénoncé un pacte jugé “dangereux”, car il “incitera des millions de personnes à prendre la route”. La Pologne a récemment fait part de son intention de rejeter aussi le texte. Washington s’était retiré fin 2017 de l’élaboration du document en affirmant qu’il comprenait des dispositions contraires à la politique d’immigration de Donald Trump.

    Le pacte de l’ONU préconise notamment de renforcer la coopération internationale pour répondre au phénomène mondial des migrations. Il recense une série de principes – défense des droits de l’homme, des droits des enfants, reconnaissance de la souveraineté nationale, etc – et comprend un catalogue de mesures pour aider les pays à faire face aux migrations: améliorer l’information, mesures pour mieux intégrer les migrants, échange d’expertises…”

    https://www.lesalonbeige.fr/lautriche-refuse-de-signer-le-pacte-des-nations-unies-sur-la-migration/

  • Élections européennes : la croisade de Macron contre les populistes est mal partie

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    On comprend que le Président, sur les conseils de madame Macron paraît-il, ait décidé d’anticiper le Conseil des ministres ce mardi pour prendre trois jours de repos avant son marathon mémoriel de novembre. En effet, son activisme anti-populiste qui l’a amené à s’en prendre, dans une capitale européenne, aux dirigeants polonais et hongrois a été mal perçu en France aussi bien que dans les pays visés. C’était déplacé, caricatural et peut-être même contre-productif. C’est pourtant l’unique levier que le président de la République et son gouvernement semblent vouloir actionner pour ces élections européennes de mai 2019. Et alors que la campagne est encore loin de nous, ils y sont déjà entrés tête baissée, sentant sans doute que les choses n’étaient pas gagnées et qu’il allait falloir travailler l’électeur au corps.

    D’abord par des « consultations citoyennes » voulues par Emmanuel Macron et organisées dans toute l’Europe pour répandre le catéchisme de l’Europe comme ils l’aiment. Cette précampagne s’est achevée ce week-end. Le bilan est un flop. Nathalie Loiseau, Ministre chargée des Affaires européennes, dans un entretien au Parisien, le reconnaissait en regrettant que les Français ne se soient pas « assez appropriés la campagne en ligne ». Hier, pour le discours de clôture, elle tentait quand même de justifier son activisme :

    « Sans vous, les 1.076 consultations citoyennes sur l’Europe n’auraient pas pu avoir lieu. Plus de 70.000 de nos concitoyens ont pu faire part de leurs propositions, de leurs craintes, de leurs espoirs pour l’Europe. »

    Sur Twitter, on ne s’est pas privé d’ironiser sur ces avis donnés par 0,1 % des citoyens et sur la préférence de l’Union européenne pour ces consultations entre happy few au détriment de la parole du peuple, comme lors du référendum de 2005. Pour information sur ces consultations, il y en a même eu dans des endroits assez inattendus, comme l’a confié, émerveillée, le ministre Loiseau : « Il y a eu des consultations dans des endroits où l’on ne parle pas spontanément de l’Europe, par exemple à la prison des Baumettes. » Décidément, la voix des détenus est une priorité dans ce gouvernement… Il paraît que ces montagnes de contributions seront soigneusement épluchées et analysées pour être restituées aux chefs d’État et de gouvernement européens. Quand on sait la capacité du pouvoir à s’asseoir sur ce genre de consultation (voir les débats sur la bio-éthique), on peut toujours rêver à une heureuse surprise ! Bien sûr, la précampagne de Mme Loiseau, derrière ses airs de « démocratie participative », a montré du doigt les mauvais élèves de la classe, MM. Orbán et Salvini, accusés de ne pas participer à cette propagande.

    Ensuite, lundi, on a appris aussi que le gouvernement français avait mis en ligne un clip pour inciter les citoyens à voter en mai prochain. La vidéo est actuellement en réparation car elle était « truffée d’erreurs », selon Le Point. Si même eux ne maîtrisent plus le fonctionnement de leur jouet, ils ont peu de chances de nous le faire aimer… Et puis, bien sûr, elle était placée sous le patronage de la phrase mantra du Président Macron dans son discours de la Sorbonne sur le « rétrécissement » populiste et faisait une place, même pas de façon subliminale, aux deux mauvais élèves. Plus orienté, on ne fait pas.

    Alors, un petit scoop sur les discours mémoriels que notre Président pétrit pendant sa mise au vert ? Vous y apprendrez certainement que MM. Salvini et Orbán, en plus d’être « menteurs » et « fous », se préparent à creuser des tranchées en Europe. Mais, finalement, cette campagne a du bon et Emmanuel Macron a raison : Orbán et Salvini constituent d’excellentes raisons de voter pour ces élections européennes.

    http://www.bvoltaire.fr/elections-europeennes-la-croisade-de-macron-contre-les-populistes-est-mal-partie/

  • Élections européennes : la croisade de Macron contre les populistes est mal partie

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    On comprend que le Président, sur les conseils de madame Macron paraît-il, ait décidé d’anticiper le Conseil des ministres ce mardi pour prendre trois jours de repos avant son marathon mémoriel de novembre. En effet, son activisme anti-populiste qui l’a amené à s’en prendre, dans une capitale européenne, aux dirigeants polonais et hongrois a été mal perçu en France aussi bien que dans les pays visés. C’était déplacé, caricatural et peut-être même contre-productif. C’est pourtant l’unique levier que le président de la République et son gouvernement semblent vouloir actionner pour ces élections européennes de mai 2019. Et alors que la campagne est encore loin de nous, ils y sont déjà entrés tête baissée, sentant sans doute que les choses n’étaient pas gagnées et qu’il allait falloir travailler l’électeur au corps.

    D’abord par des « consultations citoyennes » voulues par Emmanuel Macron et organisées dans toute l’Europe pour répandre le catéchisme de l’Europe comme ils l’aiment. Cette précampagne s’est achevée ce week-end. Le bilan est un flop. Nathalie Loiseau, Ministre chargée des Affaires européennes, dans un entretien au Parisien, le reconnaissait en regrettant que les Français ne se soient pas « assez appropriés la campagne en ligne ». Hier, pour le discours de clôture, elle tentait quand même de justifier son activisme :

    « Sans vous, les 1.076 consultations citoyennes sur l’Europe n’auraient pas pu avoir lieu. Plus de 70.000 de nos concitoyens ont pu faire part de leurs propositions, de leurs craintes, de leurs espoirs pour l’Europe. »

    Sur Twitter, on ne s’est pas privé d’ironiser sur ces avis donnés par 0,1 % des citoyens et sur la préférence de l’Union européenne pour ces consultations entre happy few au détriment de la parole du peuple, comme lors du référendum de 2005. Pour information sur ces consultations, il y en a même eu dans des endroits assez inattendus, comme l’a confié, émerveillée, le ministre Loiseau : « Il y a eu des consultations dans des endroits où l’on ne parle pas spontanément de l’Europe, par exemple à la prison des Baumettes. » Décidément, la voix des détenus est une priorité dans ce gouvernement… Il paraît que ces montagnes de contributions seront soigneusement épluchées et analysées pour être restituées aux chefs d’État et de gouvernement européens. Quand on sait la capacité du pouvoir à s’asseoir sur ce genre de consultation (voir les débats sur la bio-éthique), on peut toujours rêver à une heureuse surprise ! Bien sûr, la précampagne de Mme Loiseau, derrière ses airs de « démocratie participative », a montré du doigt les mauvais élèves de la classe, MM. Orbán et Salvini, accusés de ne pas participer à cette propagande.

    Ensuite, lundi, on a appris aussi que le gouvernement français avait mis en ligne un clip pour inciter les citoyens à voter en mai prochain. La vidéo est actuellement en réparation car elle était « truffée d’erreurs », selon Le Point. Si même eux ne maîtrisent plus le fonctionnement de leur jouet, ils ont peu de chances de nous le faire aimer… Et puis, bien sûr, elle était placée sous le patronage de la phrase mantra du Président Macron dans son discours de la Sorbonne sur le « rétrécissement » populiste et faisait une place, même pas de façon subliminale, aux deux mauvais élèves. Plus orienté, on ne fait pas.

    Alors, un petit scoop sur les discours mémoriels que notre Président pétrit pendant sa mise au vert ? Vous y apprendrez certainement que MM. Salvini et Orbán, en plus d’être « menteurs » et « fous », se préparent à creuser des tranchées en Europe. Mais, finalement, cette campagne a du bon et Emmanuel Macron a raison : Orbán et Salvini constituent d’excellentes raisons de voter pour ces élections européennes.

    http://www.bvoltaire.fr/elections-europeennes-la-croisade-de-macron-contre-les-populistes-est-mal-partie/

  • Le gouvernement veut supprimer une partie de la fonction publique

    Le Premier ministre Édouard Philippe a réuni lundi le 2ème comité interministériel de transformation de l’action publique. A cette occasion, il a défini plusieurs axes pour, entre autres, modifier en profondeur la fonction publique.

    L’objectif semble être de respecter l’engagement du candidat Macron de supprimer 50 000 postes dans la fonction publique d’Etat, sans parler des 70 000 postes à supprimer dans la fonction publique territoriale.

    Pour arriver à des diminutions d’effectifs, les départs d’agents non-remplacés vont nécessairement devoir s’accélérer. Le gouvernement visera prioritairement les missions qu’il n’estimera pas prioritaires. Mais il est resté flou sur les missions qui seront supprimées : on sait par exemple que le fisc refusera les paiements d’impôts en espèces ou encore que la taxe d’habitation sera supprimée, mais cela ne suffira pas à supprimer 50 000 fonctionnaires.

    Les départs de fonctionnaires pourront être consécutifs à des départs en retraite ou – et c’est ce qui est nouveau – découler d’un plan de départ volontaire.

    Des mesures incitatives financières et en termes de formation et de reconversion devraient être mises en place. Les fonctionnaires en question bénéficieront ainsi d’une prime de départ de pas moins de 24 mois de traitement et des allocations chômage. Autrement dit, les meilleurs éléments risquent de partir pour le privé, tandis que les moins bons resteront bien au chaud dans leur administration. Ce sera aussi un moyen de mettre les fonctionnaires âgés en pré-retraite – pratique que les gouvernants ne manquent pourtant jamais de critiquer dans le secteur privé !

    Il y aurait aussi la possibilité étendue de recruter des fonctionnaires hors statut ?

    Oui, le gouvernement veut permettre aux administrations de gérer leurs effectifs avec souplesse en généralisant la possibilité de recruter des contractuels sans passer par le système du concours et donc du statut.

    A cette fin, l’exécutif veut étendre les exceptions autorisant l’emploi de contractuels sur des postes permanents, notamment pour les tâches administratives par exemple.

    La dernière piste serait la rémunération au mérite pour tous avec « indicateurs d’efficacité »

    Mais rien ne démontre que ces mesures permettront de réduire les coûts salariaux de l’Etat ou de gagner en qualité de la main d’œuvre.

    Il est en effet fort à craindre que ces recettes à forte connotation idéologique et libérale n’auront pas d’effet significatif sur la performance de l’action publique. Il risque surtout d’y avoir davantage de clientélisme dans la fonction publique. Quant au service rendu aux usagers, il risque de se dégrader compte tenu des missions supprimées et de la diminution des moyens humains et matériels consacrés à l’action de l’Etat.

    https://www.radiocourtoisie.fr/2018/10/31/bulletin-de-reinformation-du-31-octobre-2018/

  • L’homophobie qui se développe a pour origine principale la montée du fondamentalisme islamiste

    L’homophobie qui se développe a pour origine principale la montée du fondamentalisme islamiste
     
    Marine Le Pen
     
    @MLP_officiel

    "L'homophobie qui se développe dans notre pays a pour origine principale la montée du fondamentalisme islamiste. Vais-je à nouveau être la seule à oser le dire ? Qu'on nous donne le nom des agresseurs !"