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magouille et compagnie - Page 1333

  • Chaque immigré touche 426 euros par mois

    Chaque immigré touche 426 euros par mois

    C’est Libération qui l’écrit :

    On peut comprendre «migrant» par demandeur d’asile. Un demandeur d’asile peut toucher pendant la période d’instruction de son dossier l’allocation au demandeur d’asile (ADA). Celle-ci s’élève pour une personne seule à 6,80 € par jour, à quoi peuvent s’ajouter 7,40€ si aucune place d’hébergement n’a été proposée. Soit un total de 14,20€ par jour, équivalent à 426€ par mois. A noter qu’il ne s’agit en rien d’un exception française, mais d’une obligation fixée par des textes internationaux et européens.

    A titre de comparaison, c’est presque autant que le SMIC polonais : 453,48 euros (pour 1 salarié qui travaille).

    Dans le même genre, l’Algérien Kamel Daoudi, condamné pour terrorisme et déchu de sa nationalité française, ne peut pas être extradé vers son pays d’origine depuis plus de dix ans car la CEDH n’y a pas autorisé Paris. Il est pourtant interdit de territoire français depuis 2006. L’État français paye son hôtel et ses repas.

    L’individu, qui est le plus ancien assigné à résidence en France, a été transféré de sa chambre d’hôtel de Saint-Jean d’Angély à Aurillac, dans le Cantal. Le maire de la ville Pierre Mathonier a par la suite demandé des explications au ministère de l’Intérieurdéplorant le fait qu’il n’avait pas été consulté et constatant «une anxiété compréhensible» de la population locale.

    Soupçonné d’avoir préparé un attentat contre l’ambassade états-unienne à Paris, Kamel Daoudi a été condamné en 2005 à six ans de prison ferme pour «association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste». Depuis sa sortie de prison en 2008, Daoudi se trouve assigné à résidence. Il pointe trois fois par jour à la gendarmerie locale et doit respecter un couvre-feu. En revanche, c’est l’État français qui paie depuis plus d’une décennie ses nuitées d’hôtel, dîners et petits-déjeuners.

    https://www.lesalonbeige.fr/chaque-immigre-touche-426-euros-par-mois/

  • Et les prix des carburants montent, montent… montent !!

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    Heureusement que Trump vient de taper du poing sur la table à l’égard des membres de l’OPEP, car les prix des carburants, en France, font la même chose que la « petite bébête » des enfants : ils montent, montent et montent encore et dépassent désormais ce que j’appelle le seuil d’alerte Gilets jaunes à plus de 1,40 euro par litre de gasoil…
    En cause, une baisse de l’euro d’un côté et une augmentation des cours du pétrole, le tout avec la fiscalité très légère (c’est ironique) qui pèse sur les carburants dans notre pays.
    Charles SANNAT

    Trois mois de Gilets jaunes : les prix du carburant augmentent toujours en France

    Plus de trois mois après le déclenchement des manifestations d’envergure des Gilets jaunes, les prix du carburant, la cause principale de la naissance du mouvement, ne cessent… d’augmenter, d’après les données hebdomadaires publiées par le ministère de la Transition écologique et solidaire.
    Malgré trois mois de samedis dans les rues, les Gilets jaunes ne peuvent pas encore se féliciter d’une victoire sur la hausse des prix du carburant, l’étincelle qui a mis le feu aux poudres. 
    Les prix des carburants vendus dans les stations-service françaises ont poursuivi leur hausse la semaine dernière, selon des chiffres officiels dévoilés ce lundi 25 février.
    La hausse s’est révélée proche de 2 centimes par litre pour certains carburants. 
    Le gazole, carburant le plus vendu, s’affichait à 1,4503 euro, soit 1,89 centime de plus que la semaine précédente, d’après les données hebdomadaires publiées par le ministère de la Transition écologique et solidaire.
    Dans le détail, le litre d’essence sans plomb 95 (SP95) a augmenté de 1,74 centime à 1,4586 euro, tandis que celui du sans plomb 95 contenant jusqu’à 10 % d’éthanol (SP95-E10) a pris 1,99 centime à 1,4360 euro. 
    Enfin, le sans plomb 98 (SP98) s’affichait à 1,5193 euro le litre, soit 1,82 centime de plus que la semaine précédente.
    Face à la taxe sur les prix du carburant, de nombreux Français sont descendus dans les rues depuis le 17 novembre 2018. 
    Les mobilisations des Gilets jaunes ont régulièrement dégénéré en affrontements entre manifestants et forces de l’ordre. 
    Les chiffres de la mobilisation annoncés par le gouvernement font l’objet de polémiques.
    Source Agence russe Sputnik.com ici
    https://by-jipp.blogspot.com/2019/02/et-les-prix-des-carburants-montent.html?showComment=1551270317658#c754655089570117776
  • Ectoplasmes et union gazeuze

    drapeau-UE.jpgHypocrisie quand tu nous tiens! Quelques ectoplasmes progressistes  se sont déchaînés pour fustiger l’annonce par Décathlon de la mise en vente d’un hijab (foulard couvrant intégralement les cheveux)) conçu pour leur clientèle féminine musulmane désirant pratiquer la course à pied. Devant la polémique, la direction de cette enseigne spécialisée dans le sport a finalement annoncé qu’elle renonçait à la commercialisation de ce produit. «Nous nous concentrons sur la démocratisation de la pratique du sport. Le fait est que certaines femmes pratiquent la course à pied avec un hijab, souvent peu adapté » avait notamment déclaré sur twitter,  pour justifier cette  démarche,  la communication de Décathlon. «Vous vous concentrez sur la démocratisation d’une pratique religieuse» a rétorqué le député Macroniste Aurore Bergé, «le sport émancipe. Il ne soumet pas. Mon choix de femme et de citoyenne sera de ne plus faire confiance à une marque qui rompt avec nos valeurs. Ceux qui tolèrent les femmes dans l’espace public uniquement quand elles se cachent ne sont pas des amoureux de la liberté. » Le ministre de la Santé, Agnès Buzyn, celle-là même qui assimile sans complexe les nationaux a à des nazis,  y a été également de son commentaire: «C’est une vision de la femme que je ne partage pas. J’aurais préféré qu’une marque française ne promeuve pas le voile.» Même son de cloche du président du MoDem François Bayrou: «la société française, c’est une société qui dans sa tradition refuse qu’on couvre le visage et le corps humain à l’excès», «l’image de la femme en France, c’est une image de liberté.»

    De qui se moquent-ils sinon des Français en jouant aux vierges effarouchées? Ils sont les premiers responsables des pertes de libertés des femmes, celle de s’habiller comme elles l’entendent, de circuler librement dans l’espace public, dans les transports en commun, à certaines heures et/ou dans certains quartiers. Ce sont eux, note Bruno Gollnisch,  qui refusent l’inversion des flux migratoires. Ce sont eux qui vouent aux gémonies les lanceurs d’alertes qui ont averti des conséquences de l’immigration massive non européenne, étrangère à nos moeurs, à notre culture et dont l’ampleur même rend l’assimilation des populations en question, sinon impossible, du moins extrêmement problématique.

    Le défi principal pour la survie d’une France française c’est le fait que Mme Bergé, Mme Buzyn, M. Bayrou, ce gouvernement, ce président,  en un mot la quasi totalité de la classe politique  de M. Mélenchon à Mme Pécresse, restent favorables au regroupement familial, au droit du sol, à l’immigration dite légale à haut débit. Si la France, mieux dirigée, avait été en capacité de maintenir sur son sol une immigration raisonnable et  contrôlée, le fait que quelques femmes préfèrent courir en hijab plutôt que têtes nues ne serait pas vraiment un problème.

    Le dogme de la laïcité dans notre pays,  issu de la loi de 1905 et visant alors à combattre le catholicisme, est souvent très étranger à la mentalité et aux principes qui régissent la vie en société de nos voisins européens. Cette question a bien sûr une résonance particulière aujourd’hui, d’autant que la France n’est pas (n’est plus) le seul pays de l‘UE à accueillir une immigration très massive. Les anglo-saxons notamment, qui assument le communautarisme, ont moins de pudeur sur la question des signes religieux dans l’espace public et les commentateurs ont eu beau jeu de souligner qu’une marque comme Nike commercialise sur le vieux continent et dans le monde entier des hijabs pour les sportives musulmanes. Une Amérique qui s’invite aussi, via un  de ses symboles planétaires, à savoir Coca-Cola, dans le débat européen, alors que la Roumanie assure  depuis janvier  et pour six mois la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne.

    Une présidence qui intervient  à un moment ou la  Roumanie, dont le gouvernement n’est pas exempt de critiques, est très remonté contre la Commission européenne qui lui reproche des atteintes à  la liberté de presse. La meilleure défense c’est l’attaque et Bucarest vient ainsi d’ouvrir  une enquête sur (le socialiste, vice-président de la commission européenneFrans Timmermans et (la tchèque social-démocrate) Věra Jourová (commissaire européen à la Justice, aux Consommateurs et à l’Égalité des genres). Ils  sont accusés par l’exécutif roumain  d’avoir « falsifié le dernier rapport du mécanisme de coopération et de vérification sur la Roumanie, évaluant les progrès du pays en termes d’état de droit et de lutte anti-corruption.»

    Bisbilles intra-européennes et lourdes accusations réciproques qui n’ont pas empêché le marque de soda américaine, comme elle l’avait déjà fait en 2011 pour la Pologne, de soutenir financièrement la présidence roumaine du Conseil de l’UE. Un choix de sponsor qui a fait bondir l’ONG foodwatch en guerre notamment contre la mollesse avec laquelle nos gouvernants luttent contre la malbouffe dont sont victimes nos chères têtes blondes. Cette ONG s’est adressée au président du Conseil européen, le très atlantiste polonais Donald Tusk, et au Premier ministre roumain, Viorica Dancila, pour leur faire part de son indignation.

    Pour foodwatch, « il s’agit d’un criant conflit d’intérêt alors que la malbouffe et l’alimentation figurent parmi les sujets débattus à l’agenda européen (…). Ces conflits d’intérêts sont inacceptables. Quelle influence ce sponsoring par un poids lourd de la malbouffe a sur la politique européenne et, en fin de compte, sur le contenu de nos assiettes ? Par exemple, qu’adviendra-t-il du débat sur un logo nutritionnel, tel Nutri-Score, dont Coca-Cola ne veut pas ? Ou d’une loi interdisant de cibler les enfants avec des produits trop gras, trop sucrés, trop salés ? »

    «Coca-Cola est allée trop loin en tentant d’acheter ses entrées politiques au niveau européen de la sorte. Nous refusons que Coca-Cola, ou toute autre multinationale, puisse être considérée comme sponsor de représentants politiques ou institutions.»

    Un voeu parfaitement louable. Certes, quitte à lui trouver un intérêt politique, ce sponsoring manifeste de manière éclatante, aux yeux de tous, le poids des multinationales, des lobbies au sein de cette Union qui se qualifie bien souvent d‘Européenne par antiphrase. Mais cette Europe souffre plus largement de l’acceptation par ses élites d’un impérialisme marchand, économique, culturel, alimentaire, militaire yankee, qui colonise nos imaginaires, nos forces de production, asservit 512 millions d’Européens, dont ce sponsoring gazeux n’est qu’un épiphénomène. Le regretté Dominique de Roux dans son livre Le cinquième empire, le disait à sa façon:  « Je préfère l’urine au coca-cola. l’une vient du corps et l’autres des Américains» . Lors de son fameux discours prononcé en tant que doyen du parlement européen en 1989, le député FN et grand cinéaste Claude Autant-Lara invitait les jeunes européens à redécouvrir les vertus d’un verre de vin blanc en lieu et place du CocaCette sentence métapolitique reste plus que jamais d’actualité!

    https://gollnisch.com/2019/02/27/ectoplasmes-et-union-gazeuze/

  • Surveiller et punir

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    L’État français produit moins d’emplois, moins d’industrie, moins de richesses, moins de sécurité, moins de beauté mais toujours plus de rigueur morale.

    Comme le soulignait naguère Philippe Muray – en 1992, quand même… –, il y a une envie de pénal de plus en plus vive. Éliminons les discours de haine des réseaux sociaux ! réclame Mounir Mahjoubi, Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances et du ministre de l’Action et des Comptes publics chargé du Numérique (et son titre seul fait reculer la haine), moins d’un an après qu’Édouard Philippe avait déclaré : « La France va “se battre” pour un projet législatif au niveau européen contraignant les opérateurs du Net, et notamment les réseaux sociaux, à retirer très rapidement le “torrent de boue” des contenus “haineux, racistes ou antisémites” ».

    Et comme Mounir, SEMEFMACPCN, est un homme méthodique, il a mis au point un plan inséré dans un canevas exhaustif, qui est en gros un instrument de torture sémantique, mais laissons-le en parler avec bonheur : « c’est pour cette raison que nous avons souhaité organiser le plan d’action au sein d’un canevas exhaustif de toutes les questions auxquelles nous devons apporter une solution ».

    Marlène Schiappa, secrétaire d’État à l’Égalité entre les femmes et les hommes et à la lutte contre les discriminations (ou, plus familièrement, SEEEFHLCD), et Mounir Mahjoubi, SEMEFMACPCN, justes et justiciers s’il en fut, réclament surtout le concours actif des citoyens pour faire régner la vertu : justice par tous ! Mounir a planifié dans son canevas que « toutes les plateformes ou sites mettant à disposition des espaces de discussion ou de partage de contenu proposent des outils de signalement facilement identifiables et mobilisables en quelques secondes par un utilisateur », le ministère se proposant de tester l’ergonomie des outils de signalement. En 2019, Anastasie est fonctionnaire et ses ciseaux, certifiés par l’Afnor, sont en acier équitable.

    Quant à Marlène, elle est fière que la France réprime désormais le harcèlement en meute, voté en août dernier mais pousse un cri d’alarme : « C’est une loi très importante, mais pour qu’elle vive, il faut que chacun s’en saisisse, que des signalements soient faits, que des plaintes soient déposées… Il y en a encore trop peu. Et il faut que les services de police et de justice soient le plus réactifs possibles. » Dénoncez, les enfants ! comme dirait Macron. Soyez citoyens, surveillez-vous les uns les autres comme je vous surveille !

    Soyez vigilants, repoussez toujours plus loin les bornes de la vertu indignée et de l’amour blessé. Vous n’arrivez pas à faire condamner tous les antisémites ? Criminalisez l’antisionisme. La manœuvre paraît quand même un peu compliquée car cela ferait un délit d’opinion de plus (« L’antisionisme […] c’est autre chose [que l’antisémitisme] puisqu’il s’agit d’un positionnement politique consistant à critiquer la politique d’Israël », comme dit Laurent Nuñez) ?

    Laissez tomber l’antisionisme mais redéfinissez l’antisémitisme. Les députés du groupe d’étude sur l’antisémitisme soumettront donc à l’Assemblée nationale une résolution, à la portée non contraignante, déjà proclamée par Macron,  (un peu comme Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières), qui proposera une nouvelle définition de l’antisémitisme intégrant une forme d’antisionisme. « Il s’agit de faire avancer la reconnaissance de ce qu’est l’antisémitisme au XXIe siècle », explique Sylvain Maillard, député LREM et président du groupe.

    De redéfinition contextuelle en redéfinition contextuelle, on arrivera à faire rentrer toutes les opinions contraires dans le champ des expressions haineuses. Puis on expliquera que le fait de ne pas activement promouvoir les bonnes opinions est le signe d’une restriction mentale suspecte. On sommera les gens d’adhérer au nouveau catéchisme et on excommuniera séance tenante tous ceux qui témoigneront de la moindre réserve. Marlène Schiappa, SEEEFHLCD, souligne ainsi l’existence d’une « convergence idéologique » entre La Manif Pour Tous et « les terroristes islamistes ». Tel que. Les réservés seront réputés haineux. Et cette république vertueuse, où Mounir Mahjoubi, SEMEFMACPCN, veut faire régner l’amour, aura réussi à étendre si loin le champ de la haine que l’État aura le droit de fouiller nos consciences.

    En attendant, il tente péniblement de fouiller nos opinions avec le Grand Débat, qui ne pourra pas être représentatif, au vu de ses modalités et des taux de participation. Mais c’est sans importance : ceux qui ne participent pas sont sûrement des réfractaires, des séditieux, des haineux.  

    Philippe Mesnard

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • François-Xavier Bellamy se dit plus proche de Macron que de Marine Le Pen pour les européennes

    François-Xavier Bellamy se dit plus proche de Macron que de Marine Le Pen pour les européennes

    Le vernis n’aura pas tenu très longtemps. François Fillon avait attendu 5 minutes après le 1er tour de 2017 pour appeler à voter Macron. Là, l’élection n’a même pas encore eu lieu que LR choisit déjà son camp… Pire, sur le fond, François-Xavier Bellamy n’exclut pas, dans l’avenir, un transfert plus net encore de notre souveraineté vers l’UE. LR avait prévenu : c’est un trio qui a été désigné pour conduire la liste et François-Xavier Bellamy n’est pas libre :

    La tête de liste des Républicains (LR) pour les élections européennes, François-Xavier Bellamy, qui se dit plus proche des thèses d’Emmanuel Macron que de celles de Marine Le Pen, illustre l’ampleur du défi à relever par un parti qui tente d’incarner une troisième voie sur l’Union européenne (…)

    Il n’y a pas d’Europe sans le fait d’exercer en commun des éléments de souveraineté“, a ainsi déclaré François-Xavier Bellamy lors d’une rencontre avec les journalistes de l’association Europresse. “Ce qui est certain, c’est qu’entre la vision d’Emmanuel Macron et la vision de Marine Le Pen, je serais clairement plutôt du côté d’Emmanuel Macron.”(…)

    “Je ne crois pas à la vision proposée par Emmanuel Macron qui consiste en gros à dire que, dans la mondialisation que nous vivons aujourd’hui, l’époque des Etats-nations est terminée et que l’Europe devienne ce grand ensemble auquel nous allons transférer notre souveraineté“, souligne la tête de liste LR.

    Mais il ne l’exclut pas dans l’avenir.

    “Aujourd’hui, ce ne serait pas souhaitable. Mais si demain on a réussi à faire progresser la conscience européenne, la conscience d’une communauté culturelle européenne, eh bien ça pourrait devenir souhaitable“, dit-il.

    On se souvient du second tour de la présidentielle de 2017 à Versailles où Emmanuel Macron avait remporté 76,15% des voix contre 23,85% pour Marine Le Pen…

    https://www.lesalonbeige.fr/francois-xavier-bellamy-se-dit-plus-proche-de-macron-que-de-marine-le-pen-sur-leurope/

  • Ces droits de l’homme, au service du terrorisme, par Ivan Rioufol

    Kamel-Daoudi-img_1076-600x338.jpg

    Il existe un fanatisme des droits de l’homme, quand cette idéologie humanitariste est vécue comme une nouvelle religion. Ainsi, rien n’est plus révoltant que la décision de la Cour européenne des droits de l’homme, qui refuse toujours l’extradition vers l’Algérie d’un terroriste ayant purgé sa peine en France. Depuis sa libération en 2008, Kamel Daoudi est assigné à résidence aux frais de l’Etat. Après avoir été hébergé à Saint-Jean-D’Angely (Charentes Maritimes), il vient d’arriver à Aurillac (Cantal), où depuis plus d’une semaine la République lui offre l’hôtel. Le ministre de l’Intérieur n’a pas jugé utile de prévenir le maire, Pierre Mathonier (PS).

    Dans une lettre à Christophe Castaner datée du 19 février, l’élu dénonce “l’attitude dangereuse qui consiste d’un côté à solliciter les maires pour organiser le Grand Débat National afin d’aider à canaliser la colère qui gronde dans le pays, et de l’autre à les mépriser sur certains autres sujets“. Le franco-algérien, naturalisé français en 2001, avait été arrêté la même année en Grande-Bretagne dans le cadre du démantèlement d’une cellule d’Al Qaïda. Il avait précédemment fréquenté un camp d’entrainement en Afghanistan. L’islamiste avait été condamné en France en 2005 à 6 ans de prison pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, dans le cadre d’un projet d’attentat à la voiture piégée contre l’Ambassade des Etats-Unis à Paris.

    Déchu de sa nationalité française en 2002, Daoudi était expulsable depuis sa sortie conditionnelle en 2008. Mais la Cour européenne des droits de l’homme s’est opposée à cette mesure, avec le soutien d’Amnesty International, en prétextant que le terroriste islamiste ne serait pas en sécurité en Algérie. Peu importe la sécurité des Français…

    Une fois de plus, les droits de l’homme pris à la lettre montrent leur absurdité, quand ils en viennent à privilégier des personnages dangereux au détriment du droit des citoyens à vivre en paix dans leur pays. Il suffit d’observer l’empressement des islamistes à se réclamer opportunément de ces valeurs occidentales pour comprendre l’instrumentalisation qu’ils en font dans leur stratégie de conquête. C’est en application de ces mêmes principes, qui récusent toute différence entre les peuples et les nations, que les Européens béats courent le risque de lentement s’effacer au profit d’autres peuples et d’autres nations n’ayant cure d’appliquer ces comportements angéliques en retour.

    Aussi serait-il temps pour les Occidentaux, à commencer par les dirigeants français, de cesser de s’admirer le nombril. Ce que les belles âmes voient comme une supériorité morale quand elles défendent les droits de l’homme n’est souvent qu’une puérile naïveté, sinon une haine de soi. La Cour européenne des droits de l’homme n’a pas à ériger sa morale en dogme. Alors que la France est confrontée à une envolée de l’antisémitisme islamique, alors que le gouvernement s’apprête à accueillir plus d’une centaine de djihadistes français venus de Syrie avec femmes et enfants, alors que la jeunesse algérienne est prête à franchir la Méditerranée pour fuir le régime fantomatique d’Abdelaziz Bouteflika, le pouvoir ne peut se contenter d’en appeler aux droits de l’homme pour plaire à la galerie. Cette nouvelle religion, appliquée sans discernement, lui lie les mains. La France doit dire son fait à cette Cour européenne, cheval de Troie des ennemis des droits de l’homme.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 25 février 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/

  • La tragédie des classes moyennes. Partie 1 : Les illusions perdues.

    Dans la profusion d’articles sur la révolte des Gilets jaunes, il en est quelques uns qui s’attachent à évoquer et à comprendre les causes profondes, et pas seulement conjoncturelles, de la crise en cours : tel est le cas de l’entretien (publié sur le site du Figaro Vox le 15 février) avec le sociologue Louis Chauvel sur les classes moyennes qui précise utilement la situation de ce « groupe social hétérogène, trop riche pour réellement bénéficier de la redistribution mais trop fragile pour espérer une ascension sociale », ce que l’ancien président Nicolas Sarkozy avait formulé en une phrase simple : « ceux qui, trop riches pour être pauvres, sont trop pauvres pour être riches».

    « Ces personnes soupçonnent qu’ils paieront des impôts que les élites économiques évitent, et que leurs efforts seront sans récompense, parce qu’ils sont au-dessus des seuils de solidarité » : c’est cette impression qui nourrit une grande part de l’inquiétude mêlée de ressentiment des classes moyennes, et qui a formé comme une immense poche de gaz sociale dont la brutale explosion en novembre dernier a fait trembler, un court moment, les murs de la République élyséenne. Et c’est la réalité du déclassement qui constitue le carburant d’une révolte qui n’a pas complètement cessé, faute de réponse sérieuse aux angoisses des classes moyennes fragilisées par les grands mouvements de la mondialisation et de la métropolisation : « La grande transformation [depuis la fin des Trente Glorieuses] a été le déclassement du salarié qualifié moyen. Sans accès au patrimoine (…) le seul travail salarié ne permet plus aux ouvriers comme aux ingénieurs d’accéder à un confort supérieur. (…) C’est au centre de la pyramide que la tension entre les espoirs déçus et les réalités est la plus forte. Une année de travail salarié moyen permettait d’acheter neuf mètres carrés de logement parisien dans les années 80, et plus que trois aujourd’hui. ». En somme, le travail salarié a été victime d’une mondialisation dans laquelle l’actionnaire a pris le pas sur ceux qui vivent de leur force ou de leur intelligence de travail, et, pour la France, il ne paraît pas impossible de dater l’accélération de ce processus des années Mitterrand, quand s’étiolent les idéologies du partage et de la redistribution (ou, plus simplement, de la justice sociale, formule chère au cœur des royalistes), idéologies ou doctrines subsistantes mais dépassées par le désir des élites de moins en moins nationales de rejoindre le modèle de « réussite » anglosaxon, une réussite indexée avant tout sur l’argent-capital : c’est le temps des « gagneurs » qui remplacent les « meilleurs » ! Désormais, être un « gagneur » s’apparente à gagner le plus d’argent possible, « la » valeur finale, quand les « meilleurs », parfois symboles d’un monde ancien ou d’une culture traditionnelle, semblent ne pas prêter la même attention à cette « valeur-là », à leurs yeux trop corruptrice : l’abbé Pierre ou sœur Emmanuelle sont « nos meilleurs » dans ces années 1980-2000 quand Bernard Tapie ou Robert Maxwell, de l’autre côté de la Manche, se veulent les « gagneurs » qui, d’une certaine manière, termineront mal, le premier déconsidéré, le second opportunément noyé… Mais, déchus, les gagneurs n’entraînent pas le système dans leur chute, bien au contraire, et celui-ci survit et se nourrit de cette séduction faustienne permanente pour ce que Maurras nommait « le vil métal ».

    Mais désormais, le travail ne paie plus directement ou « aussi bien qu’avant » celui qui l’effectue, mais bien plutôt celui qui exploite le travail d’autrui et en tire profit : les classes moyennes, attachées à un modèle de société de consommation auxquelles elles ont été habituées depuis les années Cinquante et qui les rend dépendantes d’icelle, consentent aux efforts durant un temps relativement long avant que de risquer la contestation lorsque leur ressentiment (ou leur déception), trop longtemps ignoré des gouvernements successifs, se cristallise brusquement (brutalement, même) sur ce qui semble un « détail » mais devient symbole aux yeux des « hommes communs », que cela soit le prix du carburant, la hausse annoncée d’une taxe ou la limitation à 80 kilomètres par heure. Le fait que ces décisions « d’abord technocratiques » soient prises par un « Pays légal » qui paraît trop parisien pour pouvoir respecter les provinces et se faire comprendre du « Pays réel » (dans sa pluralité), aggrave le sentiment d’injustice, qu’elle soit territoriale ou sociale (ou les deux à la fois).

    Ainsi, « Les « gilets jaunes » ne sont pas des nostalgiques du monde d’hier qui auraient tout à perdre, mais au contraire un conglomérat d’individus conscients d’être la double victime désignée de notre temps : beaucoup leur est demandé pour soutenir le système, sans que grand-chose ne leur soit restitué. Par exemple, ils s’attendent à ce que, après avoir tenu le système de retraite à bout de bras, lorsqu’à leur tour ils devront y puiser, la caisse ne soit vide. » Ce ne sont pas des bénéficiaires des aides sociales ou des « prolétaires » mais des salariés qui constatent que les promesses de la société de consommation et d’abondance, promesses apparemment tenues durant ce que l’on nomme un peu facilement et sans doute injustement les « Trente Glorieuses », ne sont plus que des rêves évanouis. Reste alors la frustration, ce moment compliqué d’un réveil de lendemain de fête, bouche pâteuse et angoisse affleurante…

    Le prochain débat sur la réforme des retraites pourrait bien, ainsi, rouvrir le champ des inquiétudes et des désappointements, et nourrir, peut-être, de nouvelles colères au-delà même de celle qui s’est couverte de jaune fluo sur les ronds-points : c’est ce que paraît évoquer Louis Chauvel en parlant, à propos de la révolte des Gilets jaunes, de « véritable séisme social que l’on sentait venir ». Et il ajoute dans le même mouvement une sorte d’avertissement : « Mais ce n’est pas encore le « Big One » (1) auquel il convient de se préparer. » N’est-il pas temps, alors, de réfléchir aux moyens concrets de répondre à cette « insurrection » qui s’annonce, et qui pourrait bien ouvrir la voie à une alternative, idéologique, politique et sociale, aux idéologies dominantes contemporaines ? Comme si les Gilets jaunes avaient ouvert, peut-être sans le savoir et de manière impensée, un nouveau cycle historique qui pourrait bien prendre le contrepied des principes de 1789-1793… Une révolution rédemptrice, qui mènerait à une Contre-Révolution française ?

    (à suivre)

    Notes : (1) : Le « Big One » désigne le grand tremblement de terre dévastateur qui devrait, selon les scientifiques, frapper la côte Ouest des Etats-Unis d’ici quelques décennies (ou années), et, par extension, il prend ici le sens d’un événement fortement déstabilisateur du monde d’aujourd’hui, voire d’un cataclysme social et politique…

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1540:la-tragedie-des-classes-moyennes-partie-1-les-illusions-perdues&catid=53:2019&Itemid=64

  • Vaux : 800 habitants et 50 immigrés

    Vaux : 800 habitants et 50 immigrés

    Le conseiller municipal Joël Fenninger vient d’adresser sa démission à la préfecture. Il explique :

    « Je veux protester contre l’indifférence manifestée par la préfecture dans le dossier des cinquante migrants qui doivent arriver. J’ai été choqué de voir que les services de l’État décident de façon péremptoire, de faire de notre petit village un laboratoire expérimental pour l’accueil de demandeurs d’asile. La physionomie de notre petite commune ne le permet pas, dans des conditions optimales. Les initiateurs de ce projet demeurent figés dans une indifférence totale envers les habitants. Je n’imagine même pas qu’à de tels niveaux de responsabilités, on puisse agir avec autant de légèreté. »

    « Je ne veux pas cautionner ce projet tel qu’il nous est imposé et toutes les conséquences qui en découleront. Il leur importe peu de savoir ce que ressent une majorité d’habitants d’un petit village. Je déplore que cette décision ait été prise dans un bureau à l’ambiance sous doute feutrée, loin des préoccupations, des incertitudes et des doutes des Valois, amenés à subir plutôt que d’avoir été entendus. C’est pour le moins déroutant à l’heure d’une grande concertation nationale, provoquée comme chacun le sait, par un profond mécontentement du peuple pour de nombreuses raisons. »

    Une pétition avait recueilli plus de 460 signatures contre ce projet et le conseil municipal avait voté contre ce projet préfectoral.

    https://www.lesalonbeige.fr/vaux-800-habitants-et-50-immigres/

  • Salon de l’agriculture contre gilets jaunes : le match médiatique des gentils et des méchants continue

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    L’acte XV des gilets jaunes retransmis par BFM TV, est devenu, grâce à la baguette élyséenne de la rédaction de cette chaîne d’info en continu, le match Macron au Salon de l’agriculture vs manifestations de gilets jaunes, sous l’angle de la violence. En bas, à droite de l’écran, nous avions d’un côté notre Président champêtre comme un taureau dans le pré, entouré de gentils agriculteurs, et de l’autre les méchants gilets jaunes, les dégradations et les affrontements avec les forces de police – en marge de la manifestation, comme ils disent.

    Et les présentateurs de cette info Pravda mettaient en évidence le calme remarquable de ce monde agricole alors que sa souffrance est du même ordre que celle des gilets jaunes. Cette mascarade de l’information fait honte à notre pays. Nous sommes toujours dans la stratégie de décrédibilisation de ce mouvement social inédit qui traduit un malaise profond de notre société. Et lorsque l’on voit, à Clermont-Ferrand, des casseurs détruire pendants de longues minutes du mobilier urbain, sans apercevoir un seul membre des forces de l’ordre pour venir s’interposer, sinon deux femmes et une personne âgée gilets jaunes, nous sommes en droit de nous demander si les débordements ne sont pas souhaités par les pouvoirs publics.

    Le monde agricole est moribond, un agriculteur se suicide tous les deux jours. Ce monde-là a sans doute été bien trop gentil pour en arriver là. Une petite anecdote personnelle, et vous allez comprendre. Il y a une trentaine d’années maintenant, je faisais partie d’une délégation de la FDSEA (branche départementale de la FNSEA, le syndicat agricole majoritaire) du Gard qui était venue à la rencontre du président du conseil général. Nous lui demandions, entre autres, une subvention de 20.000 francs pour mettre en route le programme « informatique à la ferme ». Nous avons essuyé un refus alors que, dans la même journée, l’équipe de handball de la ville de Nîmes, qui jouait alors la coupe d’Europe, venait de percevoir une subvention de… 4 millions. Les gentils agriculteurs sont rentrés chez eux sans rien dire…

    En 1986, producteur de fruits et légumes, j’ai encaissé la rentrée, sans contreparties pour ces productions, de l’Espagne et du Portugal dans le Marché commun. Imaginez la réaction d’un ouvrier français de chez Renault à qui l’on demanderait de travailler pour le salaire de l’ouvrier roumain d’une usine Dacia ! Aujourd’hui, le gentil syndicaliste d’hier n’est plus agriculteur.

    Les gilets jaunes ont bien compris la situation, et ils ne veulent pas gentiment mourir. Si Macron et son gouvernement ne veulent pas répondre à l’injustice qui règne dans notre pays par des mesures de bon sens, alors les « méchants » deviendront de vrais méchants. L’exemple doit venir d’en haut et le train de vie de l’État doit drastiquement baisser. L’enjeu, par exemple, n’est pas de supprimer le Sénat ou bien encore de réduire le nombre de sénateurs, mais de faire baisser très sensiblement son coût de fonctionnement.

    Gabrielle Cluzel a, d’ailleurs, fait la bonne analyse sur CNews. La stratégie qui consiste à laisser les violences s’installer lors des manifestations pour décrédibiliser et à jeter des cendres sur les braises de la contestation pourrait, à court terme, faire s’éteindre ce mouvement social, mais ce dernier reprendra un jour ou l’autre avec encore plus de vigueur.

    « Les gentils et les méchants » est peut-être une bonne stratégie médiatique au service du Président Macron, dans l’immédiat, mais gare au retour de bâton de la part des méchants.

    Michel Prade

    http://www.bvoltaire.fr/salon-de-lagriculture-contre-gilets-jaunes-la-match-mediatique-des-gentils-et-des-mechants-continue/

  • FINKIELKRAUT INSULTÉ, GILETS JAUNES DISCRÉDITÉS ?