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magouille et compagnie - Page 1335

  • Audiovisuel : ne m'appelez plus service public

    6a00d8341c715453ef022ad3b43102200b-320wi.jpgDans son édition du 26 septembre la chronique quotidienne de Valeurs actuelles donnait des indications fort instructives, et inquiétantes, sur la déprogrammation du passage d'Éric Zemmour sur France 2.

    Valeurs actuelles fait le bilan: "Pas de Zemmour dans Histoire d’une nation, la série documentaire de France 2 qui raconte le rôle des immigrés en France de 1870 à 2005, à travers notamment le récit des histoires familiales de certaines personnalités issues de l’immigration. Pas de Zemmour dans Les 4 Vérités, pas de Zemmour dans l’Émission politique, qui reçoit ce jeudi le Premier ministre Édouard Philippe, et pas de Zemmour, donc, dans On n’est pas couché, malgré la volonté de certains animateurs de ces grandes émissions qui se sont systématiquement heurtés à un refus de la chaîne. Son absence du service public télévisuel pour la promotion de son nouveau livre, alors même qu’il constitue l’un des événements médiatique de la rentrée, pose la question de sa censure par la direction de France Télévisions."

    La marée du sectarisme semble ainsi monter comme inéluctablement.

    Or, en bas de page, peut-être simple effet du hasard, car la rédaction ne souligne aucun rapprochement, est publiée entre autres la courbe d'évolution de ce qu'on appelle la redevance. Cette taxe que l'on paye depuis quelques années avec la taxe d'habitation a pour vocation de financer les chaînes publiques de radio et de télévision.

    Il n'est guère possible de s'y soustraire volontairement même si on ne désire jamais écouter les médias contrôlés par l'État.

    Les conditions d'exonération ou de réduction de cette taxe, fixée par la loi de finanaces pour 2018 à 138 euros, en attendant d'être encore augmentée, révèlent d'ailleurs, une fois de plus, les tares du système : les ressortissants de l'outremer, où la plupart des autres prix sont plus élevés, payent 88 euros, et un nombre non négligeable de gâteux ou d'illettrés sont gavés gratuitement de propagande marxisto-gouvernementale.

    Ne laissons pas croire à nos lecteurs francophones résidant à l’étranger qu’en échange de cette contribution, les citoyens de l’Hexagone seraient libérés de la part publicitaire de l’abrutissoir : les chaînes étatiques ont été autorisées à capter une partie des budgets d’annonces qui permettraient au secteur privé de s’exprimer plus librement.

    Par exemple "C'est Canteloup" à 20 h 50 sur TF1[1] constitue, à l'évidence, l’une des rares sources d’information presque objective du PAF. Ici paf ne doit pas être compris comme l'onomatopée retraçant le coup qui nous est assené dans le visage. PAF veut dire paysage audiovisuel français. Et bien entendu l'émission est diffusée par une télévision privée. Si l’on souhaite l'écouter, on supporte patiemment les fadaises publicitaires qui précèdent la séquence, qui sera rehaussée par la collaboration de la ravissante Alessandra Sublet. On sait qu'il s'agit de la rançon de la liberté.

    Si des subventionnaires, surpayés, sectaires et en sureffectif s'emploient à siphonner ces ressources, cela signe aussi les cyniques censures du système.

    Qu'on ne vienne pas parler du rôle régulateur du CSA, qui depuis sa fondation par Mitterrand fonctionne en vue du Contrôle socialiste sur l'audiovisuel. Cette instance est actuellement, depuis 2013 et en principe jusqu'en 2019, présidée de droit divin par Olivier Schrameck. Cet ancien directeur du cabinet et ami de Jospin, pilier de cet hypocrite laïcisme républicain camouflant mal la tyrannie jacobine, ne fait que continuer la longue série de censures feutrées dont l'instance a fait sa fonction.

    Quand nous payons la redevance nous ne payons pas pour un service public mais pour financer à la fois le bourrage de crâne monopoliste de gauche et les sinécures des radioteurs de la médiocrité.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] Les internautes ne payant pas encore de redevance au titre de leur ordinateur, nous suggérons à ceux qui ne la connaîtraient pas de prendre connaissance comme échantillon de "C'est Canteloup" du 24 septembre 2018.

    http://www.insolent.fr/

  • Retraites, frais, déplacements : le budget de l’Assemblée nationale explose

    Selon un document confidentiel du parlement, consulté parLe Parisien , les dépenses de l’Assemblée nationale ont largement dépassé les prévisions du budget 2019. Le Palais Bourbon devra ainsi, selon le quotidien, puiser dans ses réserves près de 47 millions d’euros l’an prochain – sur un total de 318 millions d’euros -, contre 28,4 millions d’euros prévus à la fin de l’année 2017.

    «Les charges prévisionnelles de l’exercice 2019 sont supérieures à la dotation de l’État et aux recettes propres de l’Assemblée», pointe ce document cité par Le Parisien. Le quotidien relève notamment l’acquisition de l’Hôtel de Broglie en 2016 pour 63 millions d’euros. En décembre 2017, les députés avaient voté à une large majorité en faveur de la conservation de ce site de 7 000 m² où seront aménagés des bureaux-couchettes et des espaces de travail pour les élus et leurs collaborateurs.

    […] Mais le document consulté par Le Parisien fait surtout apparaître les effets pervers de la réforme des retraites votée l’an dernier. Car si la baisse des pensions ne touchera que les futurs retraités, la réduction de l’assiette des cotisations est d’ores et déjà entrée en vigueur. Un déficit aggravé que l’Assemblée nationale doit aujourd’hui combler grâce à une subvention interne d’équilibre d’environ 40 millions d’euros. […]

    Le Figaro

    http://www.fdesouche.com/1079649-retraites-frais-deplacements-le-budget-de-lassemblee-nationale-explose

  • Le crétinisme au Pouvoir

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    Bernard Plouvier

    D’abord, il y eut la chienlit gauchiste. Et L’occident devint plus grossier, moins beau et plus stupide : orgies sexuelles et promotion de l’avortement de complaisance (vite remboursé SS dans le cas français), flambée de la consommation de tabac, d’alcools, d’antidépresseurs et de stupéfiants, institutionnalisation de la paresse par les syndicats et les politiciens les plus démagogues, féminisation outrancière des postes de prise de décisions, montée en puissance du lobby des « bizarres » en tous genres (comprenne qui pourra : les rédacteurs-en-chefs ont tous peur des poursuites pénales et on peut les comprendre !).

    Car, dans cette Europe post-soixante-huitarde, les lois restreignant la liberté d’information et d’expression se sont multipliées (Loi Pleven de 1972 et Loi Fabius-Gayssot de 1990, pour le cas français). Et cette répression fait le lien avec l’autre période de décomposition accélérée : celle des années 1980-90, amenant la tyrannie globalo-mondialiste, imaginée par le Roosevelt des années 1937-45, mise en place par un consortium de gérants d’empires multinationaux et de super-États.

    Et l’Occident fut le miroir aux alouettes de populations parmi lesquelles se distinguèrent un certain nombre de sous-doués et de sous-évolués, parfois violents et avides, introduits à la fois pour consommer (avec le produit des taxes et impôts soutirés aux contribuables occidentaux) et, par la force des choses, pour métisser les populations occidentales, rétives aux charmes de la surconsommation et de l’hédonisme béat, du seul fait d’un fort sens critique chez 20 à 25% des membres de ces populations.

    De fait, l’Occident actuel est malade de démence.

    Nos soi-disant élites de gouvernement (une dénomination qui ne peut que faire hurler de rire un honnête homme) ne sont que des monuments d’arrogance, de perversité et d’incompétence, parlant sans réfléchir, sous le coup des émotions de l’opinion publique, qu’ils font semblant de partager parce que cela est « bon pour les sondages », mais agissant uniquement dans le cadre étroit des ukases venus du monde de la Finance.

    Et l’on retrouve les mêmes caractéristiques chez les petits maîtres des administrations publiques et chez les autoproclamés « killers en col blanc » des multiples postes directoriaux des grandes entreprises privées… des « killers » qui ne tiendraient pas debout trois minutes lors d’une agression dans une zone de non-droit (il en existe plus de 2 000 sur le sol de ce qui fut notre belle France) !       

    Le plus beau dans l’histoire est qu’il existe une troisième cause à notre déchéance occidentale, que seule l’actualité nous fait redécouvrir, car on l’oubliait de plus en plus : le petit monde des fonctionnaires à-demi fous d’orgueil, opérant dans les Organismes supranationaux qui fonctionnent en roue libre (c’est-à-dire sans contrôle par les vrais maîtres, ceux du Pouvoir économique).

    En résumé, les pitres des organismes dépendant vaguement du « machin » (l’ONU en langage gaullien), soit, entre autres exemples, l’Unesco ou l’OMS (l’Organisation Mondiale de la Santé).

    Ce dernier « sous-machin » avait vomi tellement d’études qui faisaient hurler de rire les médecins placés au contact des réalités, avait tant multiplié d’avis idiots qu’on avait pris l’habitude d’en oublier l’existence… en langage actuel, on dirait : « de le zapper ».

    Grave erreur ! On savait- déjà que l’abandon du BCG – ce vaccin contre la tuberculose qui avait fait disparaître les formes très graves de la maladie : tuberculoses pulmonaires aiguës et méningo-encéphalites – était une stupidité sans pareille. On savait surtout que l’ordre d’abandonner la vaccination jennérienne (contre le groupe de virus Vaccine-Variole) serait, un jour plus ou moins lointain, la cause de résurgence d’une des pires calamités de l’humanité, de l’Antiquité au XIXesiècle : les pandémies de variole.

    Cela commence ! En Grande-Bretagne, trois cas de variole simiesque, importée d’Afrique, font la Une des journaux et l’on ignore tout de l’état sanitaire des zones africaines et moyen-orientales où la civilisation moderne a disparu en même temps que partait l’homme blanc.

    Il serait temps qu’en Occident, on prenne conscience de la profonde capacité de nuisance de nos soi-disant dirigeants qui ne sont que des fumistes… n’oublions pas Montaigne : « Aussi haut qu’on soit assis, on ne l’est jamais que sur son c… » !

    Il serait grand temps que le citoyen-électeur prenne le temps de réfléchir, de s’abstraire par simple bon sens d’une propagande qui jure constamment avec la réalité des faits.

    Délirons moins et chassons les parasites qui font semblant de nous gouverner. Après tout, les électeurs de Russie, de Hongrie, d’Autriche et d’Italie nous ont montré le chemin.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • « Misère du sectarisme idéologique »

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    4284888988.jpgMathieu Bock-Côté montre ici comment la gauche n'aime pas débattre avec la droite. Elle préfère la dénoncer, examinant à la loupe tout dépassement des lignes du politiquement correct pour mieux s'en offusquer et disqualifier le « fautif. [Le Figaro, 14.09]..  LFAR

    D'aucuns se sont montrés surpris devant le refus affiché de Pierre Rosanvallon d'éventuellement débattre avec Alain Finkielkraut. Dans l'esprit du commun des mortels, rien n'est plus naturel que la dispute entre intellectuels, et plus encore avec un philosophe comme Finkielkraut qui a consacré une partie importante de son existence à mettre en scène la vie des idées de la manière la plus féconde qui soit, avec son émission «Répliques».

    Et pourtant, quiconque lira Notre histoire intellectuelle et politique, le nouvel ouvrage de Rosanvallon, ne sera pas surpris. Avec une condescendance aussi mandarinale que caricaturale, il s'y pose en surplomb du débat à la manière d'un grand ordonnateur de la vie intellectuelle, et prétend surtout définir les paramètres et le périmètre du débat public, en décidant qui y sera admis comme un contradicteur légitime, et surtout qui ne le sera pas.

    Sans surprise, Rosanvallon s'inquiète à plusieurs reprises de la confusion des catégories intellectuelles dominantes, et, surtout, du brouillage supposé du clivage entre la droite et la gauche, la première empruntant sournoisement les habits de la seconde pour se légitimer. Son livre correspond à une volonté de remettre de l'ordre dans l'intelligentsia et chacun à sa place en resserrant les critères de la respectabilité, souvent au nom de la science dont on croit avoir le monopole.

    D'ailleurs, dans le livre de Rosanvallon, ils sont plusieurs à ne pas être considérés comme des intellectuels dignes de devenir des interlocuteurs. Rares sont les auteurs en désaccord avec lui dont il discute sérieusement la pensée. Il préfère les étiqueter. Un tel est un essayiste, l'autre n'est qu'un journaliste. Et ainsi de suite. Mais on ne personnalisera pas à outrance cette controverse, qui révèle surtout l'incroyable sectarisme d'une certaine gauche idéologique, pour qui le désaccord intellectuel fondamental a l'allure d'un scandale moral.

    On retrouve ici une constante historique: pour débattre avec la gauche, il faut être de gauche, et marquer son appartenance au camp du bien en affichant régulièrement des signes ostentatoires de vertu. Être de gauche, c'est d'abord vouloir être de gauche et faire ce qu'il faut pour le demeurer, en suivant la cadence donnée par l'avant-garde progressiste. Et il suffit de ne pas suivre le rythme pour devenir suspect. Le mot gauche conserve un pouvoir d'hypnose qui pourrait passionner un ethnologue se penchant sur l'intelligentsia. La gauche n'aime pas débattre avec la droite mais la dénoncer. Dans son univers mental, la droite n'est pas l'autre camp, mais un lieu de déchéance morale, reconnaissable à son odeur: y circulent des idées nauséabondes.

    Si on naît parfois conservateur, la plupart du temps on le devient, souvent lorsqu'on est heurté par le réel. Plusieurs des intellectuels qui, aujourd'hui, contribuent sans le dire ainsi à la pensée conservatrice en France viennent de «gauche». Mais du point de vue de ses anciens camarades, celui qui «passe à droite» ne change pas de camp parce qu'il a changé d'idées: il s'abîme. On ne passe pas à droite, on y dérive, comme si on rejoignait lentement le néant de la pensée.

    Dans le même esprit, lorsqu'on contredit trop ouvertement le politiquement correct, on dérape, manière comme une autre de reconnaître que la pensée officielle évolue dans un corridor très étroit surveillé par des contrôleurs médiatiques distribuant des contraventions idéologiques. D'ailleurs, les médias se questionnent de manière récurrente pour savoir s'il faut donner la parole à la droite. Est-ce qu'on ne contribuerait pas ainsi à sa normalisation médiatique? Il en est de même à l'université, où les cabales idéologiques sont régulières.

    Ce qui est en jeu, c'est le monopole de la parole publique légitime. Mais de Raymond Aron à Alain Finkielkraut, en passant par Jean-François Revel, Marcel Gauchet, Pierre Manent, Régis Debray et Pierre-André Taguieff, les grands intellectuels, d'où qu'ils viennent, sont non pas ceux qui tiennent d'abord à appartenir à un camp mais à penser l'histoire qui se fait en voyant ce qu'ils voient, pour reprendre la formule désormais consacrée.

    Une véritable éthique du débat public devrait nous amener non pas à débattre sous le signe du même, mais en mettant en scène les dimensions contradictoires mais également nécessaires de l'existence humaine qui doivent féconder la cité.

    L'homme a besoin tout à la fois de la liberté et de l'égalité, de l'enracinement et du cosmopolitisme, de l'ordre et de la dissidence: il s'agit d'articuler intelligemment ces pôles anthropologiques sans en abolir aucun, et en reconnaissant leur légitimité mutuelle. Dans cet esprit, le clivage gauche-droite, si on s'y enferme trop étroitement, étouffe la pensée. Qui s'y plie se condamne à une pensée rétrécie. Même les plus belles intelligences, lorsqu'elles s'y enferment, virent au sectarisme idéologique.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Pour Éric Coquerel, député de La France insoumise, le racisme anti-Blancs n’existe pas !

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    Quand un rappeur de troisième zone, musicien raté, sort un clip ignoble appelant au meurtre des Blancs, le député Éric Coquerel, élu de La France Insoumise en Seine-Saint-Denis, n’y voit qu’un malheureux cas isolé. Non non, il l’assure, juré craché par terre, le racisme anti-Blancs, « c’est dans le discours du Front national ». Point barre.

    Le site lintern@ute n’y croit pas non plus, qui écrit : « Ce mercredi, Nick Conrad s’est fait un nom bien malgré lui (sic) après l’indignation générale à propos de l’un de ses clips dans lequel il appelle à “pendre les Blancs”. »

    Alors, faut pas lui en vouloir, à ce garçon. En appelant à « écarteler » les bébés blancs pour « divertir les enfants noirs de tout âge petits et grands », il n’a pas songé à mal. Juste cherché des rimes riches.

    Pour les faits, on sait aujourd’hui que le clip de « Pendez les Blancs », où l’on voit le rappeur Nick Conrad et l’un de ses acolytes torturer un homme durant plusieurs minutes, a été tourné dans sa ville natale de Noisy-le-Grand. « Filmé avec des moyens techniques importants », nous dit-on, ce clip a été produit par la société Pharaonicks, propriété dudit Nick Conrad dont on se demande bien où il a trouvé les fonds pour pareille entreprise. D’aucuns rappellent qu’il vient de la cité du Champy, certes considérée dans tout le département comme le supermarché de la drogue, mais on n’en tirera pas de conclusion hâtive.

    J’imagine que Nick Conrad, qui a tenté précédemment de se faire connaître sous le nom de Nixon (!), doit aussi être un quelconque Charles-Édouard ou Jean-Baptiste à l’état civil. Fils de diplomate camerounais, il a largement bénéficié de notre système de santé en raison d’une « enfance compliquée faite de nombreux allers-retours à l’hôpital à cause d’une maladie génitale »(sic), écrit lintern@ute. D’autres la qualifient de génétique… Même génitale et génétique, ça ne justifie pas de vouloir pendre les Blancs. Et si ses années de conservatoire ne lui ont pas permis de devenir Miles Davis, ça n’est pas non plus une raison suffisante. D’autant, nous précise-t-on également, qu’il a « grandi parmi des intellectuels, aux traditions africaines bien ancrées ». On ne sache pas que la pendaison des Blancs figure parmi ces traditions, ou alors on nous aurait menti…

    Raciste, Nick Conrad ? Non, poète, dit-il. Et Coquerel l’assure, tout comme Brigitte Marsigny, le maire de Noisy-le-Grand : ce garçon un peu énervé n’est en rien représentatif d’un fait social. « Voilà, je vous le dis, je pense qu’il ne représente pas du tout un courant dans la société qui serait une réponse par rapport au racisme dont souffriraient nos concitoyens ou les personnes noires ou les personnes maghrébines », affirme Coquerel sur BFM TV. Quant au maire, elle « n’analyse pas ça comme du racisme anti-Blancs à l’échelle d’une commune où à l’échelle d’un groupe d’individus. Pour moi, dit-elle, c’est un fait isolé d’un monsieur qui a envie de se faire connaître, qui a envie de faire parler de lui. »

    Pas comme ce salaud de Zemmour qui, lui, est un vrai raciste. C’est Coquerel qui souligne : « Moi, j’ai été aujourd’hui interrogé par plein de journalistes, à l’Assemblée, sur qu’est-ce que (sic) je pensais de cette histoire. Excusez-moi, mais je n’ai pas été interrogé de la même manière sur les propos d’Éric Zemmour. » Et à la journaliste qui lui fait remarquer que Zemmour n’appelle pas au meurtre, il répond : « Ce chanteur n’a quasiment personne qui l’écoute, ce qui prouve bien que ce racisme anti-Blancs dont vous parlez n’est pas si large que vous l’interprétez. Il faut le condamner. Ce que j’observe, c’est qu’Éric Zemmour, quand il tient des propos racistes sur une grande chaîne de télé, non seulement c’est pas lui qui est viré, mais c’est la personne qui en est victime, et qu’il peut continuer à venir comme chroniqueur parler de ça. »

    Vous savez quoi ? Les Nick Conrad ont de beaux jours devant eux.

    Marie Delarue

    http://www.bvoltaire.fr/pour-eric-coquerel-depute-de-la-france-insoumise-le-racisme-anti-blancs-nexiste-pas/

  • Montreuil : le PCF se trompe de peuple

    6a00d8341c715453ef022ad3b40e0f200b-320wi.jpgLe 26 septembre à l'aube le maire PCF de Montreuil surgissait à la tête d'un commando de 150 immigrés. Il entreprenait l'occupation, que l'État juge illégale, de locaux appartenant à l’Agence pour la formation professionnelle des adultes. Soutien de Pierre Laurent. Applaudissements des apparatchiks. Ce coup de force spectaculaire était revendiqué par un tweet de son instigateur :

    Patrice Bessac  "J’ai procédé ce matin à la #réquisition officielle des bureaux vides de l’AFPA, propriété de l’État, pour une mise à l’abri des travailleurs migrants du foyer Bara de Montreuil."[1]

    Ledit foyer Bara est ainsi décrit comme "un haut lieu de la communauté malienne francilienne, avec son marché, ses coiffeurs, son restaurant, qui sert 1 200 repas par jour à prix imbattables, aux résidents et à toutes les familles installées dans les parages.

    Prévu pour 150 personnes, le foyer géré par Coallia en héberge plus de 400 dans des chambres étriquées et le long des couloirs dans des lits pliants, moyennant 140 euros par mois."[2]

    Bessac lui-même, après avoir paraît-il passé une nuit dans ce bâtiment commente ainsi la situation : "C’est indigne, sale, avec des rats, et même dangereuxIl y a urgence à évacuer ! L’État se comporte en marchand de sommeil."

    Dirigeant communiste de 40 ans, Patrice Bessac maire de Montreuil ne mérite d'indulgence pour son engagement d'extrême gauche, ni au titre d'une extraction prolétarienne humiliée, ni de l'immaturité de la jeunesse.

    C'est étudiant en Philosophie à Toulouse qu'il adhérait à un PCF déjà moribond.

    Et une fois ses études terminées, en 1999, son premier emploi ne se situe pas en usine où il semble ne s'être jamais attardé. Il atterrait dans les bureaux du Parlement européen. Après cette éprouvante expérience, il devient l'indispensable attaché de presse de Marie-Georges Buffet.

    Celle-ci fut ministre de la Jeunesse et des Sports du gouvernement Jospin. Elle travaille alors dans le sillage de Robert Hue, qui fut le premier président de l'Histoire du Parti. Son coming out franc-maçon et son ralliement au parti socialiste n'ont pas encore été accomplis. Marie-Jo, de son côté, devenue secrétaire nationale du parti après le XXXIe Congrès en octobre 2001 aspire son petit protégé vers le haut des cercles dirigeants. Le jeune Pessac animera donc le Collectif de lutte contre les discriminations liées à l'orientation sexuelle dépendant du comité national. En 2000, il entre au conseil national lors du congrès de Martigues du PCF, puis au comité exécutif national en 2005. En 2004, il est élu en Ile-de-France sur la liste menée par Marie-Georges Buffet, lors des élections régionales. A l'occasion du XXXIIIe congrès, le camarade Bessac est désigné secrétaire de la fédération de Paris.

    À l'époque de cette ascension, le PCF se situe dans la perspective de l'élection présidentielle de 2002 où le candidat Hue obtiendra 960 000 soit 3,37 % des voix contre son score précédent de 2,6 millions de suffrages et 8,64 % : un affaissement électoral historique dont le PCF ne s'est jamais remis.

    Aujourd'hui, totalement coupé de l'ancienne classe ouvrière et paysanne française, le PCF en est réduit à licencier au compte goutte ses permanents pour motif économique.[3]

    À Montreuil, il est vrai, il est parvenu à reprendre le pouvoir municipal. Dans ce bastion historique, pendant quelques années, de 2008 à 2014, avait régné l'insupportable gauchiste pseudo-écolo Dominique Voynet. Il s'est résigné à ne plus s'appuyer sur les éléments populaires français. Il fait droit à la nouvelle dialectique d'extrême gauche. La novlangue et la ligne des fossoyeurs appellent ainsi populaires, les couches et les quartiers peuplés d'immigrés.

    Se trompant de peuple, le PCF ne peut dès lors que confirmer son déclin.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] Cf. Twitter : @PatriceBessac 06 h 00 - 26 sept. 2018

    [2] cf. Le Monde

    [3] cf. Est-et-Ouest chronique du 26.9 :"Licenciements au PCF"

    http://www.insolent.fr/

  • Éric Zemmour : « C’est le grand effacement de l’Histoire pour correspondre au Grand Remplacement des populations »

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    Éric Zemmour sans cris d’orfraie ni indignation orchestrée, c’est possible… sur Boulevard Voltaire. Un entretien apaisé, sans tabou, passionnant et décapant. Écoutez-le !

  • Christian Estrosi et la fausse droite des valeurs

    Christian Estrosi et la fausse droite des valeurs

    Voici ce qu’il a déclaré sur RMC ce matin :

    Sur le sujet de la procréation médicalement assistée, nous avions besoin de recul, de comprendre. Je pense avoir évolué. J’ai été opposé au Mariage pour tous et je suis aujourd’hui très heureux d’en célébrer et que Nice soir une des villes où on en célèbre le plus après Paris. Je suis favorable à la PMA et l’espère que les groupes politiques accorderont à leurs parlementaires la liberté de vote.

    https://www.lesalonbeige.fr/christian-estrosi-et-la-fausse-droite-des-valeurs/

  • Le nomadisme de Valls, par Etienne Defay

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    « Je suis un Espagnol en vacances en France depuis quarante ans », cette phrase n’est pas de Manuel Valls mais de Nicolas Canteloup imitant Valls. Pourtant, elle a trompé nombre de journalistes qui l’ont reprise avant de se rétracter. On ne leur en voudra pas tant elle résume bien la situation. L’ancien Premier ministre et premier flic de France a en effet officialisé sa candidature à la mairie de Barcelone.

    Devant l’exil de Manuel Valls, on hésite entre l’indécence et le soulagement. Indécence de voir le comportement de l’intéressé vis-à-vis de la France et soulagement car il semblerait que dans la classe politique ainsi que dans l’électorat, Manuel Valls ne laissera pas beaucoup de regrets.

    Soutenu par le parti Ciudadanos, l’ancien député de l’Essonne a également officialisé sa liaison avec l’une des plus grandes fortunes de Catalogne. Une relation fort à propos qui tendrait presque à faire sourire car, lorsqu’il lorgnait une carrière à LREM, il s’était affiché avec une jeune députée LREM…

    Passons, si l’élégance était l’apanage de Manuel Valls, nous le saurions depuis longtemps. Car sa candidature dépasse largement la fable politique et induit des interrogations plus prégnantes.

    Quid des secrets d’Etat ? Le poste de ministre de l’Intérieur a ceci de pratique qu’il vous met au plus près des secrets du pays et de ceux qui les dirigent, on ne peut que s’alarmer de voir ainsi un de nos anciens dirigeants « passer à l’ennemi ». Certes, l’Espagne n’est plus un adversaire depuis le XVIIIe siècle mais gageons que nos services auront à cœur de s’assurer de la discrétion du potentiel futur maire de Barcelone s’il était amené à changer de fidélité.

    A propos de fidélité, ce nouveau challenge de Manuel Valls est en réalité très révélateur d’une mentalité qui aggrave chaque jour la fracture entre les élites et le peuple : foin d’enracinement et d’ancrage ; ceux qui nous dirigent ont en réalité depuis bien longtemps évacué la notion de frontières et d’appartenances nationales. Pour eux, l’Europe est un village et les nations ne sont plus que des régions aisément franchissables. Comme un effet pervers d’Erasmus. Il fut un temps où un politique originaire de Corrèze était regardé en Lozère comme un parachuté de la pire espèce, puis le parachutage s’est agrandi, il a atteint Paris, puis de Paris, il s’est élargi à l’Europe. Terrible conclusion d’une société déchirée entre un besoin d’enracinement et un désir violent d’abrogation de ce qui nous a construits. Il n’est pas étonnant finalement de voir les ultralibéraux qui nous gouvernent s’attaquer à la notion d’héritage. Pour les hommes en Marche, dont fait partie Manuel Valls, il n’y a pas d’héritages et pas de transmission. Il n’y a que l’éternel mouvement de l’homme libre, esclave de ses pulsions.

    Le philosophe François-Xavier Bellamy avait pointé dans son dernier ouvrage « Les Déshérités » de notre temps. Manuel Valls en est un. Puisqu’il n’a rien reçu, il ne transmettra rien. On ne peut que l’orienter vers une devise sacrée, celle des étrangers qui ont donné leur sueur et leur sang à la France, devenant par-là plus français que beaucoup de leurs compatriotes. Cette devise est constituée de deux mots totalement étrangers au Catalan : « Honneur et Fidélité ».

    Etienne Defay

    Article paru dans Présent daté du 26 septembre 2018

  • Frédéric Rouvillois : « L’héritage n’est pas créateur d’inégalités, il est créateur de civilisation à travers la transmission »

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    L’héritage de Johnny Hallyday

    La semaine dernière, Christophe Castaner déclarait vouloir lancer une réflexion sur les droits de succession. Une prise de position qui ne surprend pas le juriste et essayiste Frédéric Rouvillois, auteur du Dictionnaire du conservatisme. Selon lui, le principe le transmission et d’héritage est remis en cause pour des raisons idéologiques (Boulevard Voltaire.22.09)

    Christophe Castaner voudrait s’attaquer au principe d’héritier et aux lois de succession. On a l’impression que ce gouvernement n’aime pas beaucoup ce qui a trait aux héritiers. Selon eux, l’héritier serait synonyme d’inégalité.

    Cette petite offensive ira peut-être loin, mais elle ne fait que s’amorcer, pour l’instant.

    En réalité, elle s’inscrit dans une très ancienne tradition, qui remonte à la Révolution française, d’offensives contre le principe même de l’héritage et de la transmission. L’héritage serait, par définition, inégalitaire et créateur d’inégalité.

    On ne veut pas voir qu’il est surtout créateur de civilisation à travers la transmission.

    Cela remonte à la Révolution française. C’est à ce moment que l’on va supprimer la liberté de tester, autrement dit la liberté de décider à qui vont aller ses biens après sa mort. Cette liberté était essentielle jusqu’alors et, au fond, très importante. Jusqu’alors, les personnes avaient le droit de léguer leurs biens à qui bon leur semblait, à un de leurs enfants en particulier ou à tous de manière égalitaire ou à aucun d’entre eux si, éventuellement, les enfants n’avaient pas joué le jeu ou estimaient qu’ils ne le méritaient pas.

    Cela reste peut-être le marqueur essentiel de la vraie gauche, du début du XXe siècle jusqu’à nos jours. De ce point de vue-là, l’école saint-simonienne constitue un courant de pensée extrêmement intéressant et important. Elle se développe dans les années 1820-1830. Elle aura une influence considérable sur la gauche et les élites, notamment financières, aux XIXe et XXe siècles, avec une approche à la fois socialiste, technocratique, ultra-individualiste, mais par ailleurs acceptant la propriété privée à condition que ce soit la propriété strictement individuelle. Ce qui caractérise fondamentalement l’école saint-simonienne, en tant que socialiste, ce n’est pas une remise en cause de la propriété ; au contraire, elle est tout à fait dans la perspective du fameux « Enrichissez-vous ! » de l’époque. Parmi les grands saint-simoniens, certains sont et seront parmi les gens les plus riches de leur époque. Michel Chevalier et Ferdinand de Lesseps sont de grands financiers immensément riches, mais qui, pour autant, sont totalement hostiles au principe de l’héritage. L’idée est que chaque individu a le droit de s’enrichir autant qu’il veut, le plus possible, mais une fois qu’il est mort, toute sa fortune revient dans le pot commun et l’État détermine la manière dont cette fortune va être utilisée.

    Nous n’avons plus, comme dans la vision traditionnelle et organique, une continuité entre les personnes et les familles. On a des individus qui deviennent très riches ou qui restent très pauvres au cours de leur vie. Lorsqu’ils sont morts, l’État reprend la chose et redistribue selon ses souhaits. C’est un monde dans lequel il n’y a plus, en réalité ,que l’État et les individus. C’est une vraie caractéristique de la pensée de gauche. En revanche, les corps intermédiaires, les éléments, les familles, etc., qui supposent notamment la possibilité d’une transmission héréditaire disparaissent.

    Macron a toutes les caractéristiques d’un saint-simonien. On retrouve, chez Macron, cette volonté de privilégier de manière systématique la fortune mobilière sur la fortune immobilière. L’important, c’est l’argent, car l’argent se compte et se dénombre d’une part. D’autre part, l’argent ne s’inscrit pas dans le temps long ni dans l’espace, autrement dit dans quelque chose qui suppose l’héritage et la transmission.

    Quand vous avez une terre, des propriétés immobilières, une ferme et des forêts, vous ne pouvez pas concevoir tout cela en dehors de l’héritage et d’une perspective de transmission, notamment familiale. En revanche, lorsque vous avez juste un compte en banque dématérialisé, en parallèle, il y a toute cette réflexion qui se développe actuellement chez les économistes macroniens sur la disparition des billets de banque. Ce n’est pas un hasard. Autrement dit, un argent qui est totalement dématérialisé et qui est totalement sous le contrôle des pouvoirs publics, on peut très bien concevoir que cet argent-là ne soit pas susceptible de faire l’objet d’un héritage.

    Aujourd’hui, en France, les droits de succession sont lourdement taxés par l’État. Est-ce juste de la taxe ou y a-t-il une volonté idéologique derrière ?

    Bien sûr. C’est fondamentalement illogique et un des marqueurs de la pensée de gauche. Les saint-simoniens expliquent qu’il ne faut plus d’héritage au nom de l’égalité. C’est un mélange complexe. La pensée saint-simonienne et la pensée macronienne acceptent d’une part des inégalités immenses entre les fortunes et, en même temps, on plaide pour l’égalité, notamment cette fameuse égalité des chances. Cette suppression des inégalités de destins, l’inégalité de naissance dont nous a parlé Macron l’autre jour.

    Ce qui les traumatise, ce n’est pas qu’il y ait des gens infiniment riches et d’autres qui crèvent la faim, mais c’est le fait que tout le monde ne parte pas sur la même ligne au départ. C’est aberrant. Pour que tout le monde parte sur la même ligne au départ, il faudrait que tout le monde ait le même potentiel, le même physique, le même cerveau, les mêmes neurones, etc. Le fait que, sur cette ligne de départ de la course de la vie, certains sont culs-de-jatte et débiles mentaux et d’autres géniaux et ultra-compétitifs, cela ne les gêne pas.

    Le point de départ est cette obsession pseudo-morale de l’égalité, avec l’idée que l’héritage serait immoral car il donnerait beaucoup à certains et très peu à d’autres. Ce qui est vrai, d’ailleurs. Mais à cela, les penseurs de droite et les conservateurs répliquent depuis très longtemps que, derrière cette pseudo-injustice individuelle, il y a une véritable justice collective et politique. C’est grâce à cet héritage que la cité peut se développer, s’améliorer, se conserver et que la civilisation existe.

    Dans la société ultralibérale et capitaliste, l’homme idéal du XXI siècle serait, au fond, un homme en marche, déraciné, qui n’a rien d’immobilier à transmettre.

    Au-delà de l’immobilier, c’est un homme qui n’a rien à transmettre du tout. Ce n’est pas lui qui transmet, puisque la famille a disparu. L’image de Macron comme l’homme seul qui marche, mais qui n’a pas d’ombre, pas d’amis, pas de père et pas d’enfants, est très parlante pour la suite. C’est quelqu’un qui se dit qu’il n’a pas besoin d’héritage. Il avance seul et cela suffit. Si on conçoit les choses comme cela, la civilisation et la culture telles qu’elles existent depuis 3.000 ans s’effilochent et disparaissent en passant à autre chose.

    C’est un homme qui marche seul, qui s’est construit seul et qui n’a rien à transmettre. C’est un peu l’idéal du start-upper.

    C’est exactement cela. Le fait que l’offensive contre le principe même de l’héritage vienne, depuis quelques années, de la Silicon Valley et des hyper-milliardaires qui nous expliquent qu’ils se sont faits tout seuls dans leur garage en construisant des ordinateurs et qu’ils ne légueront rien à leurs enfants car leurs enfants n’ont qu’à faire pareil. C’est à la fois une espèce de manifestation d’égoïsme et d’autisme invraisemblable, mais aussi quelque chose qui nous dit quelque chose sur l’avenir de cette société moderne ou postmoderne que ces gens nous préparent.   

    Frédéric Rouvillois