Après Tolbiac, les forces de l’ordre ont envahi ce matin le campus de l’université Paul-Valéry, à Montpellier (Hérault). Mais contrairement à Paris-I, où l’intervention avait donné lieu à quelques échauffourées, l’entrée des CRS s’est faite cette fois dans le plus grand calme. Et pour cause : vacances obligent, les étudiants ont préféré rentrer chez eux se reposer plutôt que de maintenir le blocage. Les étudiants n’ont toutefois pas manqué de critiquer l’intervention des forces de l’ordre, dénonçant le « ridicule » et « l’incompétence de la direction ».
magouille et compagnie - Page 1473
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Révolutionnaires de salon : faculté de Montpellier, les vacances ont eu raison de l’occupation
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Le coup d’éclat des Identitaires, par Franck Deletraz
Lançant samedi de façon spectaculaire leur « Opération Alpes » au col de l’Echelle, les militants de Génération Identitaire ont certes réussi à empêcher pendant plus de 24 heures le déferlement de nouveaux clandestins dans notre pays. Mais surtout, rappelant l’Etat à son devoir par le biais de ce coup d’éclat, ils ont obtenu du gouvernement le renforcement du contrôle de cette frontière passoire.
Samedi matin, en effet, une centaine d’Identitaires ont pris position sur ce point particulièrement sensible de la frontière franco-italienne, situé à 25 km de Briançon. L’objectif ? Barrer la route aux clandestins qui, rappelons-le, sont (officiellement) plus de 2 000 à avoir emprunté ce passage pour entrer illégalement en France depuis l’été 2017. Un flot qui ne cesse de grandir, a expliqué Romain Espino, porte-parole de GI, en raison d’« un manque de courage des pouvoirs publics ». Aussi, pour prouver au gouvernement qu’« avec un petit peu de volonté, on peut contrôler l’immigration et les frontières », les Identitaires, appuyés par deux hélicoptères et des drones, ont-ils investi puis surveillé cette zone jusqu’à dimanche, en fin de matinée.
Une opération nette, sans bavure et qui, de l’aveu même de la préfecture des Hautes-Alpes, s’est déroulée « dans le calme ». Ce qui n’aura pas été le cas de la contre-manifestation organisée dimanche par les « antifas » transalpins et français qui, regroupés du côté italien, ont violemment forcé un barrage de la gendarmerie avec une trentaine de clandestins au col de Montgenèvre, faisant deux blessés à la tête parmi les forces de l’ordre. La veille déjà, la lie bolchevique et pro-immigration s’en était donné à cœur joie, en saccageant le centre-ville de Gap, brisant et/ou « taguant » de nombreuses vitrines ainsi que du mobilier urbain lors de leur manifestation.
Opération Alpes ? « Une réussite »
Un déchaînement de violence qui, au fond, faisait écho à celui que l’on a pu observer à l’Assemblée, où les élus de gauche ont dénoncé le prétendu « laxisme » de Collomb vis-à-vis de « l’extrême droite » et où l’affaire a même donné lieu à un accrochage sévère entre Me Collard et Mélenchon.
En tout cas, comme le soulignait Romain Espino dimanche, cette Opération Alpes aura été une vraie « réussite ». D’abord parce que GI a réussi à « attirer l’attention médiatique et politique sur le col de l’Echelle ». Mais aussi parce que, placé subitement devant ses responsabilités, Collomb a été contraint d’annoncer dimanche soir l’envoi de renforts de police et de gendarmerie « importants » pour « s’assurer du respect absolu du contrôle des frontières » dans les Hautes-Alpes. Marine Le Pen s’en est amusée dans un tweet : « L’opération de Génération Identitaire a une conséquence cocasse : toute la gauche s’est plainte en hémicycle que ce ne soient pas les forces de l’ordre qui aillent protéger les frontières… »
Franck Deletraz
Article paru dans Présent daté du 23 avril 2018
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À AVIGNON, VA-T-ON DÉBAPTISER DES ÉCOLES POUR FAIRE PLAISIR AUX MUSULMANS ?
À Avignon, des établissements scolaires publics vont-ils être débaptisés ? C’est ce qu’annonce Vaucluse-Matin, le 20 avril. Laïcité oblige ? L’école Saint-Roch, l’école Saint-Jean, pour commencer. Saint-Gabriel, Saint-Ruf et Sainte-Catherine devraient leur succéder. Cécile Helle, le maire socialiste, s’en défend. Sauf que l’adjointe d’un quartier de la cité papale a déclaré : « On propose de changer le nom de certaines écoles pour qu’il corresponde plus aux aspirations du moment. Est-ce qu’un saint représente encore quelque chose par rapport à ce quartier multiculturel ? » On peut imaginer que cette adepte du multiculturalisme a dû lire ce rapport officiel, écrit par un « groupe de réflexion » appelé « Laïcité et République moderne », et rendu en 2015 à Manuel Valls, alors Premier ministre.
« Revoir la toponymie de la France à la lumière du vivre ensemble » : le titre dudit rapport donne le ton. D’apprendre ensuite que les deux principaux parlementaires l’ayant établi appartenaient, l’un au Parti socialiste (Yann Galut), l’autre à EELV (la trinationale Esther Benbassa), donnait d’emblée le la. Il s’agissait, pour le groupe, de proposer des solutions pour lutter contre « l’apartheid territorial, social, ethnique » évoqué par Manuel Valls, qui ciblait « les discriminations quotidiennes parce qu’on n’a pas le bon nom de famille, la bonne couleur de peau ou bien parce que l’on est une femme ».
Mais revenons à la toponymie. « Une fraction croissante de la population d’origine musulmane est heurtée par des appellations toponymiques qui sont autant de manifestations d’une époque archaïque où l’identité de la France, loin de s’assumer comme plurielle, se définissait exclusivement sous le signe d’une chrétienté triomphante et totalitaire. »
Et de prendre pour exemple des musulmans habitant Pont-l’Abbé qui seraient « amenés à se demander s’il s’agit d’une insulte » ! Vous parlez : être appelés des Pont-l’Abbistes ! Pour parer à cette abominable éventualité, les auteurs de ce vivre ensemble nouveau n’y sont donc pas allés par quatre chemins : « Débaptiser tous les noms de communes comprenant le mot « saint » dans l’intitulé afin “de relaïciser profondément la République” » avec, pour but, de supprimer un « affichage discriminant ». Couper les têtes de nos « saints » accolés à 4.794 communes pour ne pas offenser des fidèles d’un islam intrinsèquement tolérant, quelle drôle d’idée…
En tout cas, éradiquer les signes de chrétienté, c’est chose faite, au pays de Taubira – je veux dire en Guyane. L’école Saint-Jean s’appelle désormais Rosa-Parks, plus fun ; celle de Saint-Maurice a cédé la place au nom d’une féministe, ancienne inspectrice de l’Éducation nationale et d’académie ; et, dans un registre bien dans l’air du temps, le nom d’un architecte designer a remplacé l’école Espérance.
Ces suggestions de la part de ces nostalgiques révolutionnaires ne vous plaisent pas, pas du tout ? Vous vous dites que vous avez votre mot à dire ? Vous rêvez ! Des « référendums locaux, s’ils sont généralement des éléments de revitalisation de la démocratie, seraient ici inopportuns et même néfastes car ils libéreraient une parole réactionnaire qui ne pourrait s’exprimer en dehors des édifices cultuels » (sic).
Ce rapport, comme le disait en aparté un conseiller de Valls en personne, « c’est l’occasion de voir qui est républicain et qui ne l’est pas ». En somme, de voir qui se préoccupe du bien-être des uns plutôt que des états d’âme des autres…
À ce train-là d’effacement de nos racines, combien de temps, à Avignon, avec ses 35 % de population musulmane (chiffre avancé par un représentant musulman à Vaucluse-Matin en 2016 pour justifier la construction d’une grande mosquée dans la cité des papes), la mairie osera encore, sur son site, rappeler qu’elle fut « capitale de la chrétienté au Moyen Âge » ? Et combien reste-t-il à vivre, à tous nos saints communaux ?
http://www.bvoltaire.fr/a-avignon-va-t-on-debaptiser-ecoles-faire-plaisir-aux-musulmans/
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Asile au col de de l’échelle, la gauche grimpe aux rideaux
Anticapitaliste et chef d’entreprise, ancien de la LCR et ci-devant député embourgeoisé deLa France Insoumise dont il est un des cadres de premier plan, le socialo-trotskyste Eric Coquerel a été entarté jeudi tel un vulgaire Bernard-Henry Lévy. Les faits se sont déroulés à Colombes (Hauts-de-Seine) alors qu’il se rendait à une réunion publique contre la loi Asile et immigration – elle été adoptée hier par les députés. Antimacroniste… qui a appelé à voter Macron face à Marine en mai dernier, le citoyen Coquerel a porté plainte après cet entartage revendiqué par l’Action Française. Son jeune entarteur a expliqué qu’il entendait dénoncer par son geste « un collabo de l’invasion (migratoire). » Eric Coquerel, chaud partisan d’ un accueil renforcé des migrants, a affirmé sur France info, invité à réagir à l’agression dont il a été victime: « On a les commanditaires et ceux qui le revendiquent. Si on les laisse faire là, on peut se demander jusqu’où ils iront(…). Plusieurs députés de LFI font l’objet de menaces de la part de groupuscules d’extrême droite. » Sur cette même antenne, le porte-parole FN et maire de Beaucaire Julien Sanchez a dit « regretter ce type d’action» dont M. Coquerel a fait les frais - de pressing, de shampoing et d’amour propre. Mais il n’y a pas « de fumée sans feu » et «monsieur Coquerel est un habitué de la provocation puisqu‘il a organisé avec ses amis l’occupation de la basilique de Saint Denis, ce qui est tout à fait inadmissible. On s’est attaqué à un lieu de culte dans la République et on a franchi certaines limites » a jugé Julien et « personne n’a de leçons à recevoir de l’extrême gauche en matière de violences! »
Dans ce registre rappelons en effet qu’un immigrationniste acharné comme Eric Coquerel était au nombre en 2012 des signatures de la pétition pour prendre la défense du rappeur Saïd et de sa chanson crachant sur l’histoire de notre pays qualifié de raciste, de colonialiste, intitulée «Nique la France». N….er la France par la poursuite de l’immigration massive reste bien un objectif révolutionnaire…qui n’est certes pas l’apanage de l’extrême gauche anticapitaliste
D’un coup de com l’autre, celui mené avec des moyens humains et matériels plus conséquents par Génération Identitaire (GI) cette fin de semaine a été un modèle du genre par ses retombées et ses effets politiques, que l’on s’en félicite, qu’on l’approuve ou non.
Une centaine de militants , notamment Français et Italiens, ont occupé le col de l’Echelle (Hautes-Alpes) une voie de passage très peu ou pas du tout contrôlée par les forces de l’ordre et qui est empruntée par les immigrés clandestins qui entendent gagner la France via l’Italie. Une action qui a suscité de nombreux commentaires et réactions, ce qui était bien évidemment le but recherché en plein débat parlementaire sur la poursuite de l’immigration. « La mission est une réussite, nous avons réussi à attirer l’attention médiatique et politique sur le col de l’Échelle » a déclaré Romain Espino, un porte-parole de GI. Hier dimanche, des antifas italiens ont répliqué à cette action en forçant une barrage de la gendarmerie pour permettre à des immigrés illégaux de pénétrer sur le territoire français.
De Brice Hortefeux (LR) à Danielle Obono, tous ont dénoncé dimanche lors du vote du projet de loi asile et immigration, le blocage nauséabond de ce point de passage pour clandestins. Comme à leur habitude, les pontes de LFI, qui n’ont pas eu un mot pour dénoncer les facs occupés et vandalisés par l’extrême gauche, se sont distingués en hurlant au retour des années noires après cette opération des identitaires. «Une milice d’extrême droite est actuellement en train de faire la police des frontières dans les cols alpins » s’est étranglé M. Coquerel rejoint dans son indignation par beaucoup de ses collègues et notamment par l’ex PS Jean-Michel Clément, député LREM qui a voté contre le projet de loi asile-immigration et qui vient d’annoncer son départ du parti présidentiel – 14 députés LREM se sont abstenus de voter cette loi , un « péché véniel » et non « mortel » comme celui de M. Clément a précisé le patron du groupe, Richard Ferrand…
Le patron de LFI a vu comme les complotistes paranos de sa mouvance la main du Front National. dans ce blocage du col de l’Echelle. M Mélenchon a hurlé contre « la petite bande des amis de Madame Le Pen (qui) prétend régler le problème de la frontière (et) repousser dans la neige de pauvres gens qui s’y trouvent. » « C’est précisément parce que ce sont (les identitaires, NDLR) des pitres un peu dérangés qu’il sont dangereux» a t-il déclaré avant «(d’ adjurer)» Gérard Collomb de sortir la grosse matraque contre GI car «c’est votre devoir de nous protéger, et les migrants aussi.» Qu’est-ce qu’il ne fait pas dire comme âneries pour se faire bien voir et quémander les voix des quartiers pluriels...
Dépassé comme souvent, le ministre de l’Intérieur a conspué « les gesticulations qu’évidemment nous condamnons (de GI) » mais «tomber dans le panneau de ces gesticulations, c’est faire une publicité à une force qui n’en est pas une. » «Ne règne qu’une seule chose en France, l’ordre républicain que nous garantissons partout. » Le problème justement , c’est que l’ordre républicain n’est plus garanti partout, très loin s’en faut, par ceux qui en sont les dépositaires note Bruno Gollnisch. Et c’est parce que cette réalité là est rendue voyante par l’action menée au col de l’Echelle qu’elle déclenche aussi tout ce bruit.
Alors M. Collomb a tenté de camoufler son impuissance aux yeux des Français en déclarant que des renforts « importants» de forces de l’ordre vont être envoyés dans les Hautes-Alpes afin de « s’assurer du respect absolu du contrôle des frontières.» S’adressant plus spécifiquement à la gauche de la gauche qui aime beaucoup l’appareil policier pour peu qu’il persécute ses adversaires, le ministre de l’Intérieur a assuré que ses « services surveillent avec une extrême attention tous ceux qui font partie de cette mouvance (identitaire) » car «dans des esprits faibles cela peut pousser à l’assassinat politique (?). »
Esprits faibles qui sont surtout à la tête de de notre pays depuis trop longtemps et dont la faiblesse, le manque de volonté devant le défi migratoire qui se pose à la France (comme au reste de l’Europe) est aussi criminel qu’aberrant. A cette aune, le FN a démasqué lui aussi les contradictions, le double-langage de LREM et des autres partis de gauche quand quatre de ces députés ont voté hier l‘article 5 de la loi asile et immigration, réduisant le délai de première demande d’asile de 120 à 90 jours. Ce qui a entraîné une réaction embarrassée de Nicole Belloubet, ministre de la justice, invitée hier de France Inter.
Elle a rappelé l’évidence en affirmant que le gouvernement et sa majorité sont « en désaccord profond avec les (propositions et analyses) qui sont défendues par le FN». «Ce texte n’a pas été écrit pour séduire le Front National », même « le Front National adopte des tactiques pour précisément déstabiliser l’ensemble de notre système républicain .»
Ce qui déstabilise non pas le système républicain , ce qui ne serait pas le plus grave, mais la France même c’est plus exactement la non remise en cause des pompes aspirantes de l’immigration, du droit du sol et du regroupement familial. Autant dire que Mme Belloubet a raison de dire que ce texte pas du tout à la hauteur des enjeux, n’est guère séduisant et s’apparente et un grossier enfumage.
https://gollnisch.com/2018/04/23/asile-au-col-de-de-lechelle-la-gauche-grimpe-aux-rideaux/
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Rues Arnaud-Beltrame : la mère dément avoir refusé ce projet aux mairies FN
« Arnaud Beltrame est Français. Il appartient à tout le monde ». La mère du gendarme assassiné le 23 mars dernier par Radouane Lakdim dans le Super U de Trèbes a confié jeudi au Parisien que toutes les mairies françaises pourraient baptiser une de leurs rues du nom de son fils.
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Une Syrienne explique pourquoi on veut faire tomber son pays.
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Génération Identitaire attire l’attention sur la submersion migratoire
EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
Samedi dans la journée, une centaine de militants du mouvement Génération Identitaire sont montés jusqu’au col de l’Echelle à côté de Briançon. La haut, ils ont déployé une bâche massive sur laquelle était inscrit : « Frontière fermée, vous ne ferez pas de l’Europe votre maison. No Way. Rentrez chez vous ». L’opération était menée avec de gros moyens : 4×4, hélicoptères, etc.C’est la deuxième opération de Génération Identitaire sous la bannière Defend Europe. Il y a six mois, ils avaient affrété un bateau qui sillonnaient la méditerranée au large de la Libye pour alerter les autorités sur la présence de passeurs et de bateaux de clandestins.
Ils ont aussi déployé une barrière symbolique tout le long du col
L’objectif était d’attirer l’attention sur l’arrivée massive d’immigrés clandestins en France. Le col de l’Echelle est un des points de passage connus de clandestins de l’Italie vers la France. Le message de Génération Identitaire était clair. En gros, si nous sommes capables de le faire à cent, qu’attend le gouvernement pour remplir sa mission.
Les réactions ont été nombreuses et immédiates
Marine Le Pen a soutenu a demi-mots l’initiative. Elle a annoncé sur le réseau social Twitter : « L’opération de Génération Identitaire a une conséquence cocasse : toute la gauche s’est plainte en hémicycle que ce ne soient pas les forces de l’ordre qui aillent protéger les frontière #StopMigrantAlpes »
Gérard Collomb a lui refusé de commenter ce qu’il a appelé une gesticulation. Son refus de s’attaquer encore plus durement aux militants identitaires le met sous le feu des critiques de la gauche qui l’accusent de complaisance alors qu’une loi sur l’accueil de migrants est actuellement étudié au parlement.
Dernière réaction, celle des antifascistes italiens qui ont affrété un car et fait passer 150 clandestins sur le territoire français via un autre point de passage.