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magouille et compagnie - Page 1475

  • VIOLS COLLECTIFS DE TELFORD : POURQUOI CE SILENCE DES MÉDIAS À L’HEURE DE #BALANCETONPORC ?

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    Près de 1.000 enfants (blancs) ont été abusés sexuellement, torturés, voire prostitués par des gangs dont les membres étaient d’origine pakistanaise ou bangladaise.

    La campagne « balance ton porc » bat son plein et nous sommes abreuvés de dénonciations qui concernent le plus souvent des harceleurs de race « caucasienne ». Si des hommes influents ont profité de leur position pour importuner ou violer de jeunes femmes, il est normal qu’ils rendent des comptes et qu’ils soient déférés devant des tribunaux s’ils ont commis des délits ou des crimes. Les médias bien-pensants ne cessent de parler de ce phénomène et s’indignent du silence qui a régné trop longtemps. On peut trouver leurs protestations exagérées et penser que, dans beaucoup de cas, la modération devrait être de mise, mais on ne peut pas leur donner tort sur le fond. La société a, sans doute, trop longtemps toléré une culture machiste.

    Mais ces mêmes médias si prompts à faire la morale encourent des accusations d’hypocrisie et de racisme lorsqu’ils n’évoquent pas les faits divers épouvantables qui se sont produits à Telford entre 1980 et 2010. Dans cette ville du Royaume-Uni, on déplore une série de viols dont l’ampleur dépasse l’imagination. Près de 1.000 enfants (blancs) ont été abusés sexuellement, torturés, voire prostitués par des gangs dont les membres étaient d’origine pakistanaise ou bangladaise. Comble de l’horreur, selon le Mirrordu 12 mars, la police aurait refusé de prendre les plaintes par peur d’être accusée de racisme. Et on aurait renvoyé des lanceurs d’alerte qui, devant l’inertie des autorités, voulaient prévenir les journaux. Quant aux services sociaux, ils auraient été en dessous de tout.

    Une commission d’enquête indépendante vient d’être constituée afin de faire toute la lumière sur ce scandale effrayant. Or, peu de médias en parlent (il n’y a rien dans LibérationLe Monde ou sur le Portail Orange ce vendredi 16 à 20 heures) alors que le retentissement de l’affaire devrait être mondial et que tous les journaux télévisés devraient ouvrir sur ces informations.

    Pourquoi cette omission ? Parce que ni les victimes ni les bourreaux n’ont ni la bonne couleur de peau ni la bonne religion ? L’attitude frileuse des médias est-elle dictée par le racisme ? On peut légitimement se le demander. Je parie avec qui le souhaite que, si un gang de skinheads blancs avait violenté des jeunes musulmanes, on en aurait parlé cent fois plus (ce qui aurait été sans doute la bonne mesure). Et on aurait, une nouvelle fois, dénoncé la civilisation occidentale coupable de générer de tels monstres. Pourtant, si une centaine de Pakistanais ont commis des crimes atroces, ils sont les seuls responsables et leur communauté n’a absolument pas à subir le poids de leur faute. La religion ou l’origine ethnique d’un criminel ne doit jamais entrer en ligne de compte. Une ordure reste une ordure et la noirceur de son âme n’a rien à voir avec le Dieu qu’il prie.

    Espérons que cette commission va éclaircir les circonstances de ce drame, que tous ceux qui, par lâcheté ou par peur de paraître racistes, ont laissé se perpétrer de telles abominations seront sévèrement punis et que plus jamais de tels faits ne se reproduiront.

    http://www.bvoltaire.fr/viols-collectifs-de-telford-silence-medias-a-lheure-de-balancetonporc/

  • Macron lance la guerre des générations, par Guy Rouvrais

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    9073-20180317.jpgDans notre système par répartition, les salariés cotisent pour abonder la retraite de leurs aînés. A leur tour, ayant atteint l’âge de la retraite, ceux qui travaillent aujourd’hui bénéficieront de la solidarité de ceux qui leur ont succédé. Macron entend nous changer cela aussi ! Les retraités depuis le 1er janvier sont ponctionnés de 1,7 % de CSG pour laquelle ils ne bénéficient d’aucune compensation. Ainsi, après avoir financé la pension de leurs prédécesseurs, ils auront à payer aussi pour leurs successeurs. Ils devront donc être deux fois solidaires. Les retraités ont manifesté un peu partout jeudi pour dire leur refus : « Stop à la traite des vieux ! », ont-ils lancé.

    Interpellé en ces termes par une femme, retraitée : « Là vous nous avez vraiment pompés ! », le président lui a répondu : « Je vous demande un petit effort pour m’aider à relancer l’économie et les actifs. La CSG, on ne l’a pas fait pour vous pomper comme vous dites, on a baissé de trois points toutes les cotisations salariales. Donc tous ceux qui travaillent touchent plus pour qu’ils gagnent plus par le travail. »

    Cette dernière phrase oppose ceux qui « gagnent par leur travail » à ceux, les retraités, qui « gagnent » en ne faisant rien, les fainéants, les premiers sont donc appelés « actifs » et les seconds « inactifs. » Ce qui est mensonger car, sans le troisième âge, le secteur associatif serait en panne, la majorité de ceux qui s’y dévouent sont des bénévoles dont la retraite est très active. Combien d’économies fait la société grâce aux grands-parents qui gardent leurs petits-enfants, libérant de coûteuses places de crèches et de garderies ! Cela Macron veut l’ignorer. Il préfère entretenir une guerre des générations, au motif, a-t-il expliqué dans Le Point, que « les pauvres d’aujourd’hui sont souvent moins les retraités que les jeunes ».

    Les jeunes, pauvres, tous ? Nous connaissons tel jeune cadre qui a un salaire de 4 500 euros, il a vu ses cotisations baisser en compensation partielle de la hausse de la CSG, tandis que son père, avec 1 500 euros de retraite a eu la hausse sans la compensation. Où est la justice ? Le député LREM Eric Alauzet en rajoute en prétendant que « les retraités d’aujourd’hui font partie d’une génération dorée » ! Une génération qui a beaucoup travaillé, qui a eu à reconstruire un pays dévasté par la guerre, en accomplissant des semaines de 40 heures et non pas de 35.

    Cette génération « dorée », qui n’a rien pris à personne, doit donc rendre gorge et amputer une pension qu’elle croyait acquise. Le chef de l’Etat assure que cela ne frappe que les plus « aisés » et ne leur demande qu’un « petit effort ». L’aisance commence pour lui à… 1 200 euros mensuels ! Ce qui fait une baisse de 25 euros par mois, effort négligeable pour Macron et ses têtes chercheuses, mais c’est une semaine de courses pour telle vieille dame. Même avec 900 euros de pension, le retraité est touché, il suffit que son conjoint en ait une de 1 500 euros pour que le foyer fiscal se voie appliquer la hausse de 1,7 % sur l’ensemble de ses revenus. La compensation promise, en l’occurrence la baisse de la taxe d’habitation – mais pas pour tous –, n’aura lieu ni à Pâques ni à la Trinité, mais en octobre, si tout se passe bien. En attendant, les retraités devront se serrer la ceinture.

    Guy Rouvrais

    Article paru dans Présent daté du 17 mars 2018

    https://fr.novopress.info/

  • L'Hebdo Politique: May - Poutine, l'affaire du poison avec Alain Corvez et Alain Juillet (ex-DGSE)

  • L’Éducation Nationale cache une politique de discrimination pro-immigrants sous de sombres acronymes

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    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Dans une lettre au maire de Ponthoile, un village de la Somme, l’inspecteur d’académie d’Amiens l’informe qu’il veut proposer un “retrait de deux moyens d’enseignement” à son école locale.

    Dans la novlangue de l’Education Nationale, un “moyen d’enseignement” désigne une classe, et le “retrait d’un moyen d’enseignement” signifie la fermeture d’une classe. L’école ne comptant que 2 classes, cela signifie la fermeture de l’établissement.

    Les habitants du village sont victimes de la nouvelle politique de REP. Oui, les REP ou Réseau d’Education Prioritaire. Ces réseaux ont remplacé les anciennes ZEP (Zones d’éducation Prioritaire). En réalité, ces zones recoupent en grande partie un autre acronyme étatique : les ZUS, ou Zone Urbaine Sensible.

    En bref, les campagnes se vident de leurs professeurs car ceux-ci sont re-mobilisés dans des quartiers où un habitant sur deux est issu de l’immigration, notamment Maghrébine.

  • ASSOCIATION D’AIDE AUX MIGRANTS DE CALAIS : LE PREMIER QUI ARRIVE À SUIVRE LEUR LOGIQUE PRÉVIENT L’AUTRE

    Migrants de Calais, saison 5, épisode 8. L’action débute devant une camionnette flambant neuve fournie par l’État qui, dans son infinie bonté, se propose de distribuer des repas gratuits aux clandestins en transit vers l’Angleterre. Les associations exultent, mais coup de théâtre : parmi la clientèle, certains refusent ces repas au prétexte que leurs campements de fortune sont détruits au fur et à mesure de leur installation par ce même État distributeur de victuailles. Les scénaristes n’ont pas lésiné sur les rebondissements. L’affaire se corse. Ne sachant plus où donner de la tête, le président de L’Auberge des migrants accuse les pouvoirs publics d’agir avec maladresse. Sans préciser en quoi aurait consisté un agissement adroit. Sur ce point, le spectateur de la série peut laisser libre cours à son imagination : implantation d’une nouvelle jungle avec tout-à-l’égout, fast-foods et cinémas gratuits… Parc de loisirs, mosquées… La production examinera toutes les propositions dites « adroites ».

    Dans une interview, Christian Salomé, responsable de cette association, exprime son gros embarras : « Nous, nous sommes très gênés. Nous ne nous attendions pas du tout à cette réaction. Nous sommes satisfaits que l’État offre les repas. Par contre, à partir du moment où les gens refusent de s’alimenter la journée, s’ils nous téléphonent le soir en disant “on a faim”, on ne va pas laisser les gens sans nourriture. » Retour à la case départ. Compassion « no limit » qui amène des benêts à se démener pour fournir de la nourriture à des gens qui ont refusé celle qui leur était proposée… Jusqu’où iront-ils dans la soumission ? La question n’a pas été posée à ce recordman de l’empathie… Qui poursuit : « Nous essayons de convaincre le maximum d’exilés d’accepter ces repas. » C’est la partie comique de la série. Distribuer des repas gratuitement n’est qu’une première étape. La seconde, plus difficile, consiste à convaincre les bénéficiaires d’ingérer les aliments qui leur sont proposés. Les poursuivre dans les rues de Calais en tenant une louche de purée d’une main et, de l’autre, un hamburger dégoulinant de ketchup n’est pas une mince affaire. Mais le résultat est là : le public s’amuse bien.

    Pour clore cet épisode en beauté, Christian Salomé affirme sans rire : « On ne peut pas affamer des gens même pour une raison d’État ce n’est pas possible, on n’est quand même pas dans un monde pareil. » Dans sa logique très particulière, celui qui donne à manger affame. Le spectateur perd un peu le fil du scénario. Il est temps d’envoyer le générique… Sur un coucher de soleil, la camionnette encore chargée de nourriture s’éloigne… En fond sonore, la chanson « Bécassine, c’est ma cousine » déroule sa mélopée… Le romantisme est à son maximum… 

    http://www.bvoltaire.fr/association-daide-aux-migrants-de-calais-premier-arrive-a-suivre-logique-previent-lautre/

  • Éric Zemmour : “Poutine, c’est une machine à remonter le temps”

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    Vladimir Poutine est au cœur d’une actualité multiple. Il va être réélu président de la Russie, tandis que l’Angleterre accuse ses services secrets d’avoir empoisonné un ex-agent russe à Londres et qu’on célèbre le cinquième anniversaire de la guerre en Syrie.

    Si Poutine n’existait pas, les médias occidentaux l’auraient inventé. Personne mieux que lui ne se prête aussi volontiers à son rôle de méchant idéal qui scandalise nos belles âmes.

    Le Coréen du Nord, même avec le bouton nucléaire, est un trop petit calibre. Le calife de Daesh a perdu son territoire. Saddam Hussein et Kadhafi ont été liquidés. Le nouvel empereur chinois promet beaucoup, mais il est encore débutant dans le rôle de grand méchant. Reste Poutine.

    Poutine, c’est magique. C’est une machine à remonter le temps à lui tout seul. Poutine, c’est le retour du tsar. Poutine, c’est le fantôme de Staline. Quand il s’empare de la Crimée, c’est Catherine II qui reprend son bien.

    Quand il lance ses avions dans le ciel syrien, il applique les préceptes que suivaient tous les États au XIXe siècle : la guerre est un moyen normal de faire de la politique. Un moyen légitime de défendre ses intérêts de grande puissance.

    Les autres font comme lui. Les Américains bombardent le Kosovo ou l’Irak, mais c’est pour la cause de la liberté. Les Français liquident Kadhafi, mais c’est pour sauver des vies humaines.

    Les autres se cachent derrière des faux-semblants pour faire croire aux concepts fumeux de communauté internationale et de droit international. Poutine, lui, défend ses alliés.

  • Le Puy du Fou entre en résistance, par Caroline Parmentier

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    9073-20180317.jpgPour une fois que quelque chose marche en France, il est urgent de le couler. Surtout quand il s’agit d’un chef-d’œuvre du roman national qui déclare passionnément son amour à la Vendée et à la France.

    Un récent arrêté du ministère de la Culture de Françoise Nyssen limite et encadre strictement la participation des bénévoles dans le spectacle vivant. Pour Philippe de Villiers qui emploie 4 000 bénévoles, « c’est la mort programmée du Puy du Fou ».

    C’est vrai qu’empêcher les bénévoles de faire ce qu’ils aiment était vraiment dans le top 5 des problèmes urgents à régler en France. Avec la limitation à 80 km/h. Ils sont des centaines de milliers d’amateurs passionnés qui font tourner toute l’année des chorales, des festivals, des pièces de théâtre et des spectacles historiques. Leur activité est directement menacée.

    « Sous la pression de la CGT Spectacle », explique Philippe de Villiers, il faudra désormais que le spectacle rentre dans les clous d’une convention et commence par « détailler son identité et sa nature » : « Je crains le pire », précise-t-il. Parmi les nouvelles règles, il faudra des autorisations annuelles, un registre, un pointage central. « Pour le pointage des participants, le Puy du Fou c’est 4 000 membres actifs, nous ne pouvons pas appliquer cet arrêté. »

    Concrètement, « certaines conditions sont aberrantes. Par exemple, le nombre d’heures consacrées au temps [de formation des amateurs] devra être supérieur, pour les 4 000 participants, au temps de répétitions », cite encore Villiers qui parle de « démarche liberticide ».De même, les amateurs ne pourront pas participer à plus de huit spectacles dans l’année alors que le Puy du Fou en organise 28.

    « C’est le principe même de cette idéologie mortifère qu’il faut dénoncer », déclare-t-il à Boulevard Voltaire. « C’est le principe de la gratuité dans la société qui est menacé. Une société sans gratuité est une société qui meurt de froid. Ces gens-là sont des dinosaures du soviétisme ! » Est-ce qu’il met dans « ces gens-là » le fringant Macron du Puy du Fou, grimpé sur un char, déclarant qu’il n’était pas socialiste et sur lequel il n’avait pas tari d’éloges ?

    Couvert de récompenses, le parc vendéen a été sacré deux fois « meilleur parc du monde », il a reçu également à deux reprises le titre de « meilleure création mondiale » pour ses spectacles « Les Amoureux de Verdun » et « Le Dernier Panache ». Philippe de Villiers est aussi le tout premier Français à avoir reçu en 2017 pour cette création, un « Hall of Fame Award ».

    Le spectacle du Puy du Fou, qui vient de fêter ses 40 ans, triomphe dans le monde comme un modèle économique, marketing et sociologique sans équivalent de l’excellence française, avec deux millions de spectateurs par an, des projets pour les trente prochaines années, des parcs qui ouvrent en Angleterre, en Russie, aux Pays-Bas, en Pologne, en Espagne et bientôt en Chine. Dans un esprit totalement à contre-courant des mensonges historiques et politiques officiels. Sans jamais s’être renié ni y avoir laissé son âme. Forcément, ça agace.

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 16 mars 2018

    https://fr.novopress.info/210003/le-puy-du-fou-entre-en-resistance-par-caroline-parmentier/

  • Fake News : et si la loi se retournait contre Emmanuel Macron ?

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    Loi ciblant les « fake news »… Ses éléments principaux ont fuité.

    Le chroniqueur de Radio Sputnik, Edouard Chanot, en pointe les limites, malgré le consensus apparent.

  • Fausses nouvelles ? Vraies menaces liberticides !

    agora.jpgA l’heure ou Le Monde relaye  le vœu de Youtube  d’afficher prochainement des extraits de l’encyclopédie en ligne Wikipedia sur les pages promouvant certaines théories du complot, la traque aux fausses nouvelles est  la  nouvelle mission sacrée, la nouvelle croisade des bruxellois. Euractiv rapporte que dans ce cadre, « la Commission (européenne)  présentera ses recommandations non contraignantes le 25 avril. Elle a mis en place un groupe d’experts l’année dernière en sélectionnant 39 chercheurs, représentants de plateformes technologiques, des médias, et des ONG pour élaborer un rapport en vue de la future stratégie » -un activisme inquiet des instances de l’UE et des macroniens en France  dont nous nous étions fait l’écho dernièrement (voir ici et ici ). «Des lobbyistes de chez Google, Twitter et Facebook ont fait partie du groupe d’experts et souscrit au rapport » est-il encore précisé… ce qui n’est pas forcément fait pour nous rassurer. «Les plateformes devraient modifier leur politique publicitaire pour décourager la diffusion et l’amplification de la désinformation pour le profit , écrit le groupe d’experts dans un rapport publié le 12 mars (…). Les fake news sont une maladie contre laquelle l’Europe doit se  vacciner, estime Mariya Gabriel, commissaire au numérique, qui vient de lancer une consultation publique sur la manière dont l’UE devrait réagir (…). Les plateformes ont de plus en plus le pouvoir de permettre – et potentiellement interférer avec – la libre circulation de l’information et cela s’accompagne de responsabilités accrues , peut-on lire dans le rapport (…). Pour l’instant, nous voulons essayer d’identifier le problème, de mettre en place certaines mesures, de contrôler la mise en œuvre de ces mesures. Puis, la Commission se réservera le droit d’aller plus loin , a déclaré  (Mme Gabriel) lors d’une conférence de presse aux côtés de la présidente du groupe d’expert, Madeleine de Cock Buning, professeur de droit des médias à l’université d’Utrecht (…). Selon une autre source proche du dossier, Facebook  a réalisé le problème trop tard  aux États-Unis, mais il n’y a pas encore autant d’indignation publique en Europe qu’aux États-Unis après les élections américaines. »

    Pourtant,  comme le précise l’article  paru le 13 mars  sur le site du quotidien Les Echos, « pour l’instant, pas une recherche ne permet de certifier que la diffusion, parfois massive, de fake news  a modifié une élection. Il y a une différence entre toucher des millions de personnes et les influencer. Des chercheurs de l‘université de Stanford ont étudié l’impact des fake news sur la présidentielle américaine. Ils estiment, même s’ils précisent que leurs recherches sont loin d’être complètes, qu’il  n’est pas possible d’assurer que la diffusion des fausses infos a modifié le résultat final du vote. Même conclusion pour le procureur spécial Robert Mueller, chargé de l’enquête sur l’ingérence russe dans le scrutin. S’il reconnaît une réelle tentative de déstabilisation, pour lui, il n’y a pas de preuve d’un impact sur le résultat de l’élection. »

    « Les effets des fake news sont semblables à ceux des médias. Les effets les plus massivement prouvés sont des effets de renforcement de la conviction. Nous sélectionnons les médias que nous lisons en fonction de nos affinités. Cela fonctionne de la même façon sur les réseaux sociaux, et une bonne partie des fake news se développent dans des communautés préalables, explique Arnaud Mercier, professeur à l‘Institut français de presse de l’université Paris 2-Assas. »

    M.  Mercier affirme encore qu’« il faut combattre ces marchands de doute qui gagnent de l’argent et de l’influence en diffusant de fausses infos. Les marchands de doute prospèrent sur les crédules. »  « (Les fausses infos)  sapent l’une des idées structurantes de la démocratie : la confianceLa confiance envers les élus, les journalistes, le savoir. » Dans l’absolu, Arnaud Mercier dit vrai mais n’oublions pas pour autant que le doute peut  aussi être  une vertu, un réflexe sain et que nos concitoyens peuvent légitimement l’exprimer vis-à-vis des  élus, des possesseurs d’une carte de presse et autres détenteurs du savoir qui, souvent, n’hésitent pas  à travestir,  à mentir effrontément à des fins idéologiques et partisanes – la  cérémonie des Bobards d’or en apporte chaque année quelques illustrations confondantes.

    Comment  s’étonner dans ces conditions, constate Bruno Gollnisch,  que la confiance soit rompue?  Ce qui ouvre effectivement la brèche au profit d’autres canaux d’informations sur la toile, à la diffusion d’idées, d’analyses, de révélations  certes parfois odieuses,   fantaisistes, délirantes, mensongères mais aussi à des vérités occultées car dérangeantes. Nous estimons nous que les Français sont suffisamment intelligents pour trier le bon grain de l’ivraie, se faire une opinion,  sans être infantilisés par le législateur et le pouvoir politique,  mais c’est peut-être justement ce qui fait peur à certains. Une des premières qualités d’internet, nous l’avons déjà dit,  est que si  le pire s’y étale, il a aussi permis la mise en lumière de faits cachés sous le boisseau, d’analyses alternatives, intelligentes et de qualité. Toutes choses qui ont obligé de facto, au moins à la marge,  les grands médias dominants à l’image très dégradée,  à ne plus pouvoir taire  totalement certaines réalités.

    Ce même article des Echos cité ici évoque la volonté énoncée par la majorité présidentielle de légiférer contre les fausses nouvelles et  donne la parole à maître Anne Cousin, qui estime qu’il s’agit ici de « beaucoup de bruit pour pas grand-chose. » « Nous avons suffisamment de possibilités avec les textes actuels (notamment la loi de 1881 sur la presse, NDLR). Le problème, c’est qu’ils ne sont pas assez appliqués. » Et « la plupart des procédures échouent, car  (le juge)  ne peut se prononcer que s’il y a une évidence. Les affaires sont donc renvoyées sur le fond.  »

    Or, les députés LREM  ont accepté mardi, relayant sans surprise l’annonce d’Emmanuel Macron sur ce sujet,  le   dépôt de deux propositions de loi contre les fausses nouvelles.  Sont  évoquées les obligations  imposées aux plateformes numériques, simples transpositions des vœux de la Commission européenne que nous évoquions plus haut. Mais  il s’agirait aussi, durant  les périodes pré-électorale et électorale, qui sont très nombreuses et s’enchaînent comme chacun peut le constater à la lecture de notre calendrier républicain, de permettre à la justice,  dans le cadre d’un référé, de faire  cesser rapidement la diffusion de fausses informations.

    Or, une fois n’est pas coutume,  Katia Dubreuil , présidente du Syndicat de la magistrature (SM) interrogée par Les Echos, estime comme  nous  que « vouloir ériger en toutes matières le juge comme gardien du vrai et du faux est une erreur. En référé,  le juge n’aura pas les moyens de dire si une information est vraie ou fausse .  Qu’est-ce que la vérité ?  ajoute Anne Cousin.  Moi, je ne sais pas. Et ce n’est pas au juge de la déterminer. Le risque de créer des dispositions liberticides semble infiniment plus grand que l’opportunité d’améliorer les lois actuelles, estime ainsi l’avocat Benoit Huet. »

    En effet :  peut-on parler à coup sûr de  fausses informations…ou  d’informations considérées comme telles par le gouvernent en place, la  caste médiatico-progressiste ?   Car comme s’en inquiétait aussi Marine Le Pen, qui va décider de ce qui est une fake news et de ce qui n’en est pas une ? 

    Lesdites propositions de loi  menacent directement et plus avant encore les  espaces de respiration démocratique  sur internet déjà visés par des lois iniques réprimant la liberté d’expression et d’opinion, de fdesouche à Egalité & Réconciliation, de Riposte Laïque au Salon beige. Le pouvoir entend aussi museler  les médias  qui ne sont pas dans l’escarcelle des grands groupes financiers et/ou dans l’orbite atlanto-européiste. Chacun l’aura compris, le succès rencontré auprès des Français par les canaux d’information  en provenance du Grand Satan Russe (RT et Sputnik pour les nommer), dérange en haut lieu.  Il  est annoncé que le Conseil supérieur de l’audiovisuel  (CSA) se réserve le droit d’empêcher la réception par nos compatriotes de  services de télévision contrôlés « par un Etat étranger ou sous l’influence de cet Etat»,   susceptible de porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation ou participent à une entreprise de déstabilisation de ses institutions.

    Formulation suffisamment subjective et floue  pour frapper tout media rétif à a la catéchèse de ce  Système antinational installé à la tête de l’Etat depuis des décennies. Ce personnel politique qui se dresse ici sur ses ergots en invoquant nos intérêts nationaux fondamentaux est celui qui, par pusillanimité ou adhésion consciente au  parti de l’étranger brade notre souveraineté nationale, ouvre nos frontières à tous les mauvais vents, organise  l’immigration de peuplement… et qui parle au nom de la France au sein de notre démocratie confisquée.

    https://gollnisch.com/2018/03/16/fausses-nouvelles-vraies-menaces-liberticides/

  • Cinq fois plus de centres d’accueil pour réfugiés clandestins à Paris

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     FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Un an et demi après sa création, le centre de premier accueil (CPA) de réfugiés clandestins installé porte de la Chapelle, dans le nord de Paris, va fermer ses portes. Dès son ouverture, à l’automne 2016, cette date avait été annoncée mais c’est désormais officiel. L‘établissement, qui accueillait jusqu’à 450 personnes, sera fermé le 31 mars. Ce centre, surnommé «la bulle», qui avait pour objectif d’être une alternative aux campements de rue et qui permettait aux personnes présentes d’être hébergées jusqu’à dix jours, sera remplacé par cinq centres d’une capacité totale de 750 places répartis dans cinq départements. Ces cinq établissements se situeront boulevard Ney, à Paris, non loin de la porte de la Chapelle, à Ris-Orangis (Essonne), à Cergy (Val-d’Oise), dans une commune des Hauts-de-Seine et une autre de Seine-et-Marne dont les noms n’ont pas encore été communiqués.

    Concrètement, qu’est-ce qui va changer au sein de ces centres ?

    Concrètement, ces nouveaux CAES offriront «les mêmes prestations» que «la bulle» de porte de la Chapelle, «mais à une plus grande échelle», indique la préfecture de région. Ils auront une mission d’information sur les démarches à effectuer pour faire une demande d’asile, de repérage des plus vulnérables. Un «point santé» permettra au Samu social de procéder à un diagnostic infirmier, notamment psychologique.

    La mairie de Paris reste donc aux avants-postes sur l’accueil des clandestins

    Si l’État semble vouloir reprendre le dossier migratoire en main, la maire de Paris, Anne Hidalgo, n’entend pas se désengager. La «bulle» devrait être réutilisée sur un autre site parisien dans le but d’accueillir des réfugiés. Par ailleurs, une «maison des réfugiés» doit également voir le jour pour regrouper les initiatives citoyennes.

    L’autre objectif de la création de cinq CAES dans tout l’Île-de-France est «de limiter l’impact sur l’espace public», poursuit la préfecture de région. La forte présence policière et quelques incidents, dont des «intrusions» en marge du CAP, ont été recensés ces derniers mois. Reste à savoir si ces personnes parviendront à comprendre ce système complexe et où se rendre pour bénéficier d’une aide. Par ailleurs, de longues files d’attente ne risquent-elles pas de se former de nouveau à l’entrée des centres d’accueil de jour ? Des interrogations qui ne resteront pas longtemps en suspens. Le dispositif doit être opérationnel dès le début du mois prochain.

    https://fr.novopress.info/209998/cinq-fois-plus-de-centres-daccueil-pour-refugies-clandestins-a-paris/