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magouille et compagnie - Page 1496

  • Une grave dérive de notre civilisation

    caspar-david-friedrich.jpgC’est une décision mi-chèvre, mi-choux, et donc insatisfaisante. Le RN avait fait appel de l’incroyable décision  des juges Claire  Thépaut et Renaud  Van Ryumbeck de priver les nationaux de deux millions d’euros de subvention publique. Cette prédation a été réduite hier  de moitié. Voir  le premier mouvement d’opposition entravé dans  sa capacité d’action à huit mois des élections européennes n’est évidemment pas pour déplaire à beaucoup d’acteurs duSystème. Une Caste  qui  cède chaque jour davantage à ses penchants totalitaires. Faut-il le rappeler, souscrire au principe de la liberté d’expression consiste en premier lieu à permettre à ceux qui  ne pensent pas comme vous de s’exprimer. Un droit de plus en plus attaqué et contesté par les grands prêtres du politiquement correct qui s’emploient à démoniser, diaboliser les déviants.

    Certes, il est aussi difficile de faire passer l’imam  de  Toulouse, Mohamed Tataï pour un sympathisant du RN qu’Eric Zemmour  pour un  suppôt  d’Adolf  Hitler. Il n’empêche que les prises de position de l’essayiste en faveur de l‘assimilation (en l’espèce la nécessité de donner un prénom français à ses enfants quand on est d’origine étrangère) lui ont valu depuis son fameux passage sur C8 et sa confrontation avec la chroniqueuse Hapsatou Sy, un violent tir de barrage et une avalanche de critiques hystériques.

    Laurent Ruquier a même décidé de déprogrammer M. Zemmour de son émission du samedi soir sur France 2 qui sera diffusée le 20 octobre prochain. Apparemment, il semblerait que  les journalistes du  service (dit) public, payés par nos impôts,  aient  décidé dans leur ensemble  de  boycotter l’essayiste.  Comme l’a souligné aujourd’hui  le blogue de Jean-Marc Morandini , «en fin de semaine dernière, Hapsatou Sy (dont le comportement  victimaire a été vivement critiqué par notre compatriote guadeloupéen et champion de  Muay-Thai Patrice Quarteron, NDLR) avait demandé aux médias de ne plus recevoir le chroniqueur tant qu’il ne se serait pas excusé. Un appel qui n’a pas été entendu jusque là, car Eric Zemmour a continué à faire le tour de tous les plateaux télé et de toutes les radios. Laurent Ruquier est le premier animateur a décidé de ne plus recevoir Eric Zemmour. »

    Pareillement, qu’on approuve ou non la ligne éditoriale d’Egalité & Réconciliation (E&R) , la suppression sur demande des socialistes de l’UEJF  de l’application E&R sur la  plateforme google  (société qui vient de voler au secours du journal L’humanité...) et sur Androïd, mais aussi  du compte Paypal de cette association,  ne sont pas des signes  de bonne santé de  notre démocratie. Ce qui n’ a pas empêché un  Emmanuel Macron très grandiloquent de  louer hier soir  à la tribune de l’ONU  nos grands et immortels principes universalistes… Ceux qui dénoncent « les outrances » d’Eric Zemmour ou d’Alain  Soral ne semblent d’ailleurs pas perturbés plus que cela par celles du militant/journaliste  Maurice Szafran qui, lundi sur le plateau de Cnews,  affirmait sans rire que le site d’Egalité & réconciliation «lu par dix millions de nos concitoyens tous les mois », était   un «site crypto-nazi  »!

    Mauvais français aux yeux des progressistes qui contestent de la même manière les dérives du  Comité Consultatif National d’Éthique (CCNE) qui a donné mardi son feu vert  à la PMA (Procréation Médicalement Assistée) pour les couples de lesbiennes  et les femmes seules. Extension de la PMA  aux catégories précitées à laquelle 73% des   adhérents du Front National  étaient opposés comme l’indiquait le résultat du  questionnaire qui leur avait été  envoyé dans le cadre du XVIe congrès du FN.  Le salon beige a relayé sur ce sujet les propos de  Nicolas Bay. Invité de France info, le co-président du groupe ENL au parlement européen  et  membre du Bureau national du RN a estimé  que «Si demain on accepte la PMA, dans la foulée, au nom de l’égalité des droits on va nous expliquer que ce qu’on donne à des couples de femmes, il faut le donner aux hommes et demain on aura la GPA. » 

    Sa collègue Marie-Christine Arnautu, citée elle aussi sur ce même site, n’a pas dit autre chose:  «s’appuyant sur l’avis du CCNE qu’Emmanuel Macron a prévu de suivre, plusieurs députés LREM expliquent qu’au nom du principe d’égalité, il est urgent d’autoriser le recours à la PMA pour les couples de femmes homosexuelles qui le souhaitent tout en sachant pertinemment qu’il faudra légaliser la GPA pour que l’égalité de traitement soit complète. Et si la France tarde, la Cour européenne des Droits de l’Homme l’y forcera en vertu du principe de non-discrimination. »

    «Les dirigeants LR aussi nous servent leur propre rengaine. Comme d’habitude, ils affirment combattre les évolutions sociétales promues par la gauche lorsqu’ils sont dans l’opposition… pour mieux cocufier leurs électeurs quand ils reviennent aux affaires, puisqu’ils n’ont eu de cesse, dans ce domaine, d’entériner les mesures prises sous les précédents gouvernements. » « Il faut en finir avec l’idéologie des uns et l’hypocrisie des autres. Non, la PMA pour toutes comme ils disent ne constituerait pas une avancée. Elle s’inscrit dans un projet de société qui sape la famille en consacrant le droit à l’enfant au détriment du droit de l’enfant, lequel sera sciemment privé d’un père afin de satisfaire une démarche égoïste. »

    Bruno Gollnisch, qui a réussi à faire échouer au parlement européen le rapport Estrela qui visait notamment à reconnaître comme droits fondamentaux à l’échelle européenne l’éducation sexuelle des enfants à l’école, l’éducation à l’égalité de genre et le recours à la PMA pour les femmes, le réaffirme de la même manière: «l’enfant n’est pas objet de droits, il en est le sujet. L’enfant  a droit à un père et une mère. Lui refuser cette double et fondamentale référence pour la satisfaction de personnes dont le mode de vie, librement choisi, exclut la procréation, serait en quelque sorte lui imposer une double peine. Ce serait une grave dérive de notre civilisation.» Une de plus.

    https://gollnisch.com/2018/09/26/une-grave-derive-de-notre-civilisation/

  • La corde pour les Blancs : la fin de l’hypocrisie

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    Médine et son tee-shirt vantant les mérites du djihad sur fond de sabre tranchant n’étaient qu’un avant-goût. Les amuse-bouches du festin vivrensembliste auquel nous sommes conviés. Sans plus tarder, le plat de résistance nous arrive en la personne d’un certain Nick Konrad, rappeur-baratineur de Noisy-le-Grand d’origine camerounaise (et inversement), qui appelle en toute simplicité à pendre les Blancs. Enfin du parler vrai.

    Le clip au visuel immonde et les paroles d’une cruauté sans nom n’y vont pas par quatre chemins : la race noire est supérieure et nous autres blancs-becs ne méritons pas de vivre. Et voilà. La poésie est là, palpable, la corde aussi, le sang… Tant de réalisme force l’admiration du bobo moyen. Si tout va bien, il finira pendu et cette perspective le remplit de branchitude. Si Médine méritait le Bataclan, celui-là devrait être proposé pour le Stade de France. Un show grandiose suivi d’une tournée dans les crèches, conformément aux paroles du morceau qui n’oublient personne :

    « Je rentre dans des crèches, je tue des bébés blancs, attrapez-les vite et pendez leurs parents, écartelez-les pour passer le temps. Divertir les enfants noirs de tous âges, petits et grands, fouettez les fort, faites le franchement que ça pue la mort que ça pisse le sang. »

    JoeyStarr battu sur son propre terrain. Enfant de chœur du rap. Mollasson de banlieue. Grosse déception dans la famille Hollande. Un artiste en qui ils avaient toute confiance… Détrôné, ridiculisé par un petit nouveau.

    Malgré l’appel au meurtre avec démonstration réaliste à l’appui, suintements de haine à chaque seconde et scènes insoutenables, les gentils modérateurs de YouTube ont mis en ligne le clip sans sourciller. Puis retiré ce mercredi « car il ne respectait pas le règlement de YouTube concernant les contenus incitant à la haine ». Sans blague ? Combien de réunions pour en arriver à cette terrible décision ?

    L’antiracisme à la sauce racaille tombe le masque. L’argument n’était qu’un prétexte à s’affirmer en tant que race supérieure… Un faux-semblant destiné à hypnotiser le gogo bien-pensant. Après Médine et le cran au-dessus franchi par ce Nick Konrad, quelle sera l’étape suivante ? Quelles seront les répercussions terribles sur les banlieues chauffées à blanc ? L’avenir est plus noir que jamais.

    Jany Leroy

    http://www.bvoltaire.fr/la-corde-pour-les-blancs-la-fin-de-lhypocrisie/

  • Et si le Grand Remplacement commençait par le prénom donné ?, par Caroline Parmentier

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    9205-20180927.jpgChasse à l’homme contre Zemmour

    La gauche culturelle et immigrationniste orchestre depuis des jours un cirque pas possible autour de la comédie d’Hapsatou Sy au sujet de son prénom. La droite Figaro est d’une lâcheté totale (voir l’article de Francis Bergeron dans Présent d’hier). Le but étant de faire interdire définitivement Eric Zemmour d’antenne ce que réclament aujourd’hui Hapsatou Sy et de nombreux journalistes et médias français.

    Eric Zemmour, issu d’une famille juive d’Algérie et qui connaît le prix de l’assimilation, estime dans son combat contre le multiculturalisme (qui est le sujet de son dernier livre) que donner un prénom français à ses enfants est une marque d’intégration et d’assimilation. Et qu’à l’inverse, donner un prénom étranger est un signe communautaire : « Prendre un prénom français signifie je veux rentrer dans votre communauté, je veux m’assimiler, je veux adopter votre histoire, préserver l’identité nationale, puisque l’identité d’une nation et de toute communauté de vie commence avec des individus dont le nom les identifie à elle. »

    Comment contester que l’africanisation et la maghrébisation des prénoms en France dans les maternités, dans les écoles, sont un signe avancé de grand remplacement ? On ne peut nier que donner un prénom musulman est aussi le signe d’une pratique religieuse. Peut-on adorer la France et appeler son fils Mohamed ? Ou Seif el-Islam (glaive de l’islam) comme le joueur de foot Ribéry ?

    Dire cela aujourd’hui, c’est interdit. C’est du racisme, du colonialisme, c’est odieux, c’est ignoble. Zemmour a provoqué un tsunami aussi violent que grotesque où tout le monde y est allé de sa larme ou de sa charge haineuse. Toujours très amusant de voir des vieux journalistes bedonnants qui n’ont jamais habité ailleurs que dans les beaux quartiers et des bourgeoises emperlées du Figaro dont les filles s’appellent Blanche et Bérangère, se croire obligés de dire sur les plateaux télé et radio qu’Hapsatou est un ravissant prénom et qu’on n’a pas fait plus joli.

    Le cinéma de François Morel

    Il fallait entendre dans la matinale de France Inter François Morel, ex-Deschiens – ce qui fait que l’on a toujours envie de se marrer quand il dit un truc sérieux – déclamer avec lyrisme la litanie solennelle des prénoms étrangers qui « ont fait la France et qui ne figurent pas dans le calendrier chrétien » : Ibrahim Maalouf, Marek Halter, Omar Sy, Pablo Picasso, Marjane Satrapi, Vassily Kandinsky, Joann Sfar, Zinedine Zidane, etc. Se terminant en apothéose par Hapsatou Sy… (il faudra que l’on nous explique en quoi cette chroniqueuse de quatre sous, candidate malheureuse de « Danse avec les stars », représente l’excellence française). Le tout ponctué de « Vive la France, vive la France » grandiloquents. Il fallait voir les journalistes bouleversés sur le plateau essuyant ostensiblement des larmes pour comprendre à quel point de soumission idéologique on est rendu.

    A l’image de la réponse d’Ibrahim Maalouf : « Très fier d’être le premier nom cité par François Morel lorsqu’il s’agit de faire la guerre à l’obscurantisme idéologique. Je vous invite à appeler vos fils IBRAHIM. C’est juif, musulman et chrétien. Et ça, ça fera bien chier Zemmour. »

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 25 septembre 2018

    https://fr.novopress.info/

  • Heurs et malheurs de la liberté d’expression ; histoire d’une Utopie

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    Bernard Plouvier

    L’étude précise de la notion de liberté d’expression à travers les âges laisse perplexe. En dépit de milliers de livres consacrés à ce sujet, force est de reconnaître qu’elle n’a pratiquement jamais existé.

    Durant l’Antiquité (égyptienne, mésopotamienne, juive, persane, chinoise, romaine ou grecque), le respect pour les institutions et les dieux est exigé sous peine de mort. Seul varie le mode d’exécution : lapidation, crucifixion ou plus simplement, l’épée. On n’envoie pas encore au bûcher et on pend rarement.

    À Rome, une fois passées les luttes intestines du dernier siècle de la République romaine et du premier siècle de l’Empire, la liberté d’expression fut, pour la première fois dans l’histoire des civilisations, respectée aux IIe et IIIe siècles : « On peut penser ce que l’on veut et dire ce que l’on pense », écrit Tacite, un contemporain de Trajan.

    Encore faut-il noter que sous César, Octave-Auguste ou Néron, l’on pouvait brocarder le maître sans encourir de foudres, mais, en cette époque de polythéisme bienveillant, Zeus-Jupiter lui-même était maudit des marins et des paysans en cas de mauvais temps.

    Ensuite, le clergé chrétien et mahométan, puis les dictateurs séculiers imposent leurs dogmes.

    En France, sous l’Ancien Régime, dire tant soit peu de mal du roi, de sa famille, de ses maîtresses, des ministres (du moins tant qu’ils étaient bien en cour), de la religion et des prélats, ainsi que de trois ou quatre babioles du même genre conduisait à La Bastille, au donjon de Vincennes ou au Fort l’Évêque.

    Mais ce fut pire durant la Révolution où un mot de travers pouvait entraîner son auteur « à la lanterne » ou « au rasoir national ». Sous le Premier Empire, pas plus que sous la Restauration, la liberté d’expression n’eut droit de cité.

    Sous la monarchie de Juillet, se moquer du roi-bourgeois procurait un séjour en prison et sous le Second Empire être classé républicain procurait le même sort, à moins de s’exiler.

    Au total, pour le cas français, on peut considérer que la liberté d’expression a existé de 1871 à 1939 (avec une interruption de 1914 à 1918), puis de 1969 à 1972, millésime où recommencèrent les procès pour atteinte à la religion (à condition qu’elle fût exotique), à l’origine ethnique (même remarque). En outre, depuis le 14 juillet 1990, on va en correctionnelle, voire en prison, si l’on ose contester divers dogmes historiques.

    En résumé, quelques décennies de liberté, cela fait peu, si l’on compare le score du « pays des Droits de l’homme » à celui des Imperatores du Haut-Empire, jugés impitoyables par de curieux auteurs. La liberté d’expression comme la Justice se laissent très aisément violer au nom de la « raison d’État ». On peut évoquer le Salut public en temps de guerre pour expliquer, sinon excuser, des atteintes aux libertés.

    Il est d’autres causes absolument inexcusables, comme la domination de certains lobbies ou le fanatisme religieux. Il a fallu attendre la décolonisation de l’Afrique et du Proche-Orient pour voir surgir de nouveau la théocratie musulmane, qui menace présentement l’Europe.

    L’histoire des civilisations est chaotique : aux progrès succèdent des reculs considérables, pour peu que les Nations les plus avancées, mais aveulies et amollies, se laissent envahir par des sous-évolués agressifs.

    Tout affaissement du Pouvoir politique face au Pouvoir de l’argent est à la fois une catastrophe pour le menu peuple et pour les Nations, les ploutocrates étant par essence cosmopolites du fait de leurs intérêts transcontinentaux.

    En fin de compte, la liberté de dire et d’écrire serait-elle une question trop subtile pour être vécue ? Non point ! C’est affaire de véritable démocratie. Heureux les libres citoyens des États-Unis d’Amérique du Nord où cette liberté fondamentale est garantie par le Premier Amendement à la Constitution.

    Pour une fois qu’il y a quelque chose de bon à prendre aux USA, l’électorat français s’en moque et préfère s’intéresser aux hamburgers, au Coca et à la réimportation d’Halloween.

    Lire EuroLibertés cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/09/26/heurs-et-malheurs-de-la-liberte-d-expression-histoire-d-une-6092507.html

  • Contre le racisme anti-français, anti-chrétien, anti-blanc, anti-humain, l’AGRIF a gagné et gagne

    Contre le racisme anti-français, anti-chrétien, anti-blanc, anti-humain, l’AGRIF a gagné et gagne

    Encore un procès de gagné pour l’AGRIF :

    Victoire dans l’affaire du FRAC de Lorraine après 9 ans de procédure !

    Après avoir obtenu gain de cause devant le tribunal de grande instance de Metz, la Cour d’appel de la même ville avait débouté l’AGRIF de ses poursuites contre l’infâme exposition de l’Infamille. La Cour de cassation vient de casser très fermement cet arrêt de débouté en rappelant que les juges devaient juger l’atteinte au principe de la dignité humaine qui leur était ainsi soumis par l’AGRIF ! Dignité humaine, voilà bien tout le sens du combat de l’AGRIF ! La Cour d’appel de Paris est désignée pour rejuger l’affaire.

    Forte de cette victoire, l’AGRIF engage des poursuites contre Nick Conrad, raciste rappeur sanguinaire anti-blanc :

    À la suite de la publication sur Youtube d’un clip de rap de 9mn le 17 septembre appelant à pendre les blancs et dont le visionnage soulève le cœur devant la perversité sans limite des horreurs, l’AGRIF, dans sa longue continuité de lutte contre pareilles abominations, engage immédiatement les poursuites qui s’imposent.

     

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  • L’Aquarius transportait des Libyens riches avec leurs bagages et leur chien : et on veut nous faire pleurer sur la misère ?

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    L’Aquarius aura, décidément, rendu bien des services. Aux migrants qu’il aura transportés d’un bord à l’autre de la Méditerranée, bien sûr. Mais, surtout, à la cause qu’il voulait défendre : en ce 26 septembre 2018, il l’a complètement discréditée. Et c’est tant mieux. Le jour même où des organes de presse de la gauche bien-pensante publiaient l’appel de 150 personnalités en faveur d’une ouverture totale des frontières et d’un accueil inconditionnel des migrants.

    Ce matin, France Info donnait la parole au directeur de SOS Méditerranée, propriétaire de l’Aquarius, qui faisait le point sur les conditions de transport des 58 migrants qu’il est allé chercher dans les eaux libyennes, les arrachant aux gardes-côtes. Et le reportage est agrémenté par l’intervention du coordinateur de Médecins sans frontières. Un seul message : la vie difficile de ces pauvres gens à bord, dans la tempête. J’imagine des Érythréens ayant marché durant des centaines de kilomètres, ayant été victimes d’agressions multiples dans des camps libyens, etc.

    L’info du matin, c’était donc ce titre :

    « “On a plus de trois mètres de vagues et de creux” : à bord de l’Aquarius, la houle, le doute et des conditions de vie précaires. »

    Dans la voiture, je compatis par mon ventricule gauche. Mais mon droit me dit : euh, s’ils n’ont pas plus de problème et de souci que le mal de mer, bon, faut peut-être arrêter de prendre les auditeurs, et tous les Français, pour des idiots.

    Puis vient le soir, et l’article du Monde avec ce titre :

    Sur l’Aquarius : « Ce sont surtout des familles libyennes qui étaient bien établies. »

    On se pince. Mais où sont nos Subsahariens ? Nos Soudanais ? Nos Érythréens ayant tout perdu ?

    Ben non, on apprend que l’Aquarius a servi de moyen de transport vers l’Europe à des familles libyennes riches qui ont pris soin de faire suivre leurs bagages, et… leur chien. Et nos humanitaires « sauvent » donc le chien, aussi.

    « Un gros toutou au poil blanc et frisé qui répond au nom de Bella. “Je n’allais pas le laisser, c’est un péché”, explique aujourd’hui Malak (le prénom a été modifié). Ça fait huit ans qu’on vit avec, c’est un vieil ami. Et il n’a pas payé pour le voyage. »

    Ah ah ah… Et le reportage continue, loin, loin, bien loin du mal de mer, avec « cette femme libyenne de 44 ans, aux cheveux teints en blond, qui plaisante ».

    Autre exemple de pauvre migrante ? Ibtissem :

    « Modéliste pour une société italienne, elle dessine des maillots de bain et de la lingerie. Elle a beaucoup voyagé à travers le monde et une partie de sa famille est installée en France. Son mari travaille comme concessionnaire automobile. »

    Dans le transport de migrants, c’est comme dans tous les moyens de transport, il y en a pour tous les budgets, et là, l’Aquarius a pris le virage du haut de gamme. Cela plaira certainement à la gauche bien-pensante, de demander aux Français de financer le transport et l’installation en Europe de migrants riches…

    L’Aquarius et tous les aquariophiles de Mediapart et d’ailleurs, va falloir arrêter de nous prendre pour des idiots. Car c’est plus le ventricule gauche ou droit qui m’a secoué, c’est le ventricule Salvini.

    En tout cas, une chose est sûre, l’Aquarius a trouvé son nouveau pavillon en ce 26 septembre 2018 : celui du f… de gueule.

    Dominique Monthus

    http://www.bvoltaire.fr/laquarius-transportait-des-libyens-riches-avec-leurs-bagages-et-leur-chien-et-on-veut-nous-faire-pleurer-sur-la-misere/

  • Derrière la procédure de sanctions contre la Pologne, l’ombre de George Soros…

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    Bon, je sais, c’est un peu facile d’accuser George Soros pour tout et n’importe quoi, mais c’est difficile d’éviter ce travers alors que son organisation Open Society Foundations arrose vraiment beaucoup de monde. Du coup, quand la Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures (LIBE) du Parlement européen se rend en Pologne pour aider son président Claude Moraes à préparer un rapport sur les violations de la démocratie et de l’État de droit en Pologne, c’est un peu l’homme de Soros au Parlement européen qui rend visite aux gens de Soros en Pologne.

    Le président de la Commission LIBE Claude Moraes, un travailliste britannique d’origine yéménite, est en effet mentionné comme « allié fiable » pour quasiment tous les thèmes chers à Soros dans le document de 177 pages Reliable allies in the European Parliament (2014-2019) de l’OSF (Open Society Foundations, réseau de fondations créé par George Soros) divulgué par DCLeaks en 2016. Sa fiche indique qu’il présente un intérêt pour la promotion des libertés civiques, du droit d’asile, de l’immigration, des droits de l’homme, des droits de toutes les minorités, y compris ethniques et LGBTI, et qu’il est facile à gagner à la cause d’OSF et mérite un « engagement intensif » de la part d’OSF.

    Qui donc M. Moraes, rapporteur pour la Pologne dans le cadre de la procédure de sanction contre la Pologne sous le régime de l’article 7, avait-il choisi de rencontrer à Varsovie pour entendre parler de la démocratie et de l’État de droit en Pologne ? Uniquement des organisations de gauche, pro-LGBT et pro-avortement, dont beaucoup sont financées par… l’OSF de George Soros.

    Les députés Marek Jurek et Nicolas Bay ont réussi à imposer l’audition d’une organisation conservatrice, l’association d’avocats et juristes pro-vie et pro-famille Ordo Iuris, mais les députés Moraes, Sargentini (la députée verte néerlandaise qui a préparé le récent rapport à charge contre la Hongrie) et Spinelli (députée communiste italienne) ont efficacement empêché les juristes d’Ordo Iuris de parler de démocratie et d’État de droit en Pologne en les harcelant sur les questions d’avortement, qui n’entrent pourtant pas dans les compétences de l’Union européenne.

    En outre, alors qu’une heure avait été prévue au départ, le président de la Commission Claude Moraes a réduit ce temps à vingt-cinq minutes, contre environ cinq heures consacrées aux auditions des organisations de gauche.

    Par ailleurs, le député polonais de droite Marek Jurek avait été exclu de la délégation par le président Moraes, soutenu par la majorité de sa commission, au prétexte (qui n’est pas invoqué d’habitude pour ce genre de missions) qu’il ne fallait pas de Polonais pour « garantir une pleine objectivité ».

    Sur les organisations de gauche auditionnées, celles qui sont financées au moins en partie par l’OSF de Soros étaient largement majoritaires : Amnesty International Pologne, Fondation Helsinki des droits de l’homme, Fondation Batory (qui a même la particularité d’avoir été créée par George Soros à la fin des années 80 avec l’assentiment du régime communiste), les « marches noires » (Czarny Protest) contre l’avortement et la Fédération pour les femmes et du Planning familial (Federacja na rzecz Kobiet i Planowania Rodziny).

    Pour ce qui est des rencontres avec les journalistes, sur quatre médias représentés (tous quatre très hostiles au PiS), deux (le quotidien Gazeta Wyborcza et la radio Tok FM) appartiennent au groupe Agora, qui compte parmi ses actionnaires une fondation de… George Soros.

    Nicolas Bay est parvenu, en insistant, à faire accepter l’audition du journaliste d’un quotidien catholique, mais le secrétariat de Moraes s’est arrangé pour le faire venir après le départ de quatre députés (dont Moraes) sur sept que comptait la délégation de Varsovie, c’est-à-dire pour le vendredi 21 septembre à 16 h 30. Du coup, pour écouter ce journaliste parler de la liberté des médias en Pologne, il y avait, mis à part Noëlle Bergeron (ex-FN, aujourd’hui non-inscrite affiliée au groupe de Nigel Farage), deux députées d’extrême gauche qui comptent aussi parmi les « alliés fiables » de l’OSF au Parlement européen, à en croire le document divulgué par DCLeaks : Judith Sargentini et Barbara Spinelli, qui ont à nouveau tenté de dévier la conversation vers l’avortement afin d’empêcher le journaliste de parler de liberté des médias.

    Il n’est donc pas exagéré de dire que le rapport Moraes sur la Pologne sera, en fait, avant tout, un rapport Soros sur la Pologne.

    Olivier Bault

    http://www.bvoltaire.fr/derriere-la-procedure-de-sanctions-contre-la-pologne-lombre-de-george-soros/

  • Chemnitz. L’Allemagne face à son destin

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    En Allemagne, la politique ethnomasochiste et cosmopolite d’immigration ne passe plus. La contestation populaire s’étend après chaque nouvel acte violent commis par un migrant. Aujourd’hui, l’Allemagne semble arrivée à un tournant. C’est en tout cas l’avis d’Olivier Tisier.

    Chemnitz : fin ou renaissance du peuple allemand ?

    Voilà plus d’une semaine que l’Allemagne ne parle que de ça. Dans chaque ville, à chaque coin de rue, dans chaque commerce, chaque entreprise, chaque kneipe et Kiosk à Lotto de Bundesrepublik… absolument partout !

    Récapitulons brièvement les faits. Chemnitz, une ville modeste de Saxe. 240 000 habitants, un soir de week end. On fête le 845e anniversaire de la ville dans une ambiance bonne enfant si propre à l’Allemagne. Quand soudain des “réfugiés“ s’en prennent à une jeune allemande dans l’idée de la violer. Un groupe d’Allemands lui vient alors en aide. Parmi eux Daniel Hillig, 35 ans. Il sera poignardé par les agresseurs et perdra la vie. Scénario tragique mais hélas dorénavant classique qui n’est pas sans rappeler la mort du jeune Adrien Perez 26 ans poignardé lui aussi à mort en France à Grenoble cet été à la sortie d’une boîte de nuit dans l’indifférence quasi générale des autorités.

    La suite ? Un coup de tonnerre, une mobilisation sans précédent, des marches et des manifestations en hommage à son acte de courage mais aussi la colère d’un peuple allemand qui est complètement à bout. Un peuple allemand qui a fait sécession avec la politique de Merkel et plus généralement avec ses élites classiques. Tout un peuple ? Hélas non, les traditionnels antifas organisent contre-manifestations, blocages et violences à l’endroit des quidams qui témoignent leur peine et leur légitime colère. Les médias ? Comme d’habitude acquis au politiquement correct et au pas d’amalgame. Ils ont pour mission de prévenir par la doxa toute évolution droitière de l’opinion. Mais aussi de maintenir la police sous pression afin de la rendre zélée sous peine d’être taxée d’empathie voire de collusion avec le peuple qu’elle est chargée de défendre. Et pour finir les traditionnels artistes engagés décidant d’organiser un concert gratuit à Chemnitz pour que l’amour soit plus fort que la haine. Le slogan est breveté internationalement, il faut le croire.
    Déjà la propagande s’enclenche, le nazisme serait de retour en Allemagne

    Oui vous avez bien entendu le nazisme! L’extrême droite menacerait à nouveau la viabilité de l’état allemand et il faudrait à nouveau la combattre pieds à pieds sans attendre. Les contre-manifestations antifas ont d’ailleurs réunis plusieurs milliers de personnes, sentant à juste titre qu’à Chemnitz se jouait une bataille symbolique. Pour l’occasion la société flixbus et blablacar ont même offert des Gutschein, des bons d’achats en cadeau permettant de se rentre à Chemnitz à moindre frais pour y défendre le vivre ensemble aux côtés des bolchos et d’assister aux concerts de rockeurs millionnaires… Mais hélas pour tous ces sinistres représentants d’une Allemagne déconfite, bien plus nombreux étaient les anonymes et les militants nationalistes de toute obédience venus rendre hommage à plusieurs reprises à Daniel. “Nous sommes le peuple” scandaient ils comme d’autres avant eux lorsqu’ils défiaient le pouvoir totalitaire de la RDA.

    Il y aura un avant et un après Chemnitz car cela a été le crime de trop

    Les Allemands de l’Est ne pardonneront ni n’oublieront jamais. Il faut bien comprendre qu’après guerre on a troqué en Allemagne de l’Ouest le sentiment national contre une douce qualité de vie. Beaucoup d’Allemands de l’Ouest se sont alors vautrés dans un matérialisme répugnant fait de grosses berlines impeccables, de costumes Hugo Boss, d’appartenance à des clubs de tennis ou de golf, de voyages sur des îles plus ou moins lointaines en compagnie de créatures exotiques plus ou moins majeures… bref la panoplie intégrale du gros beauf fier de son affiliation à une classe moyenne supérieure tant fantasmée. Mais en Allemagne de l’Est, ce fut bien différent et il existe encore des survivances de traditions anciennes, de solidarités locales, de sociabilités et de comportement non-mercantiles. Les “ossies” , les habitants de l’Est placent leur art de vivre avant toute autre contingence. Ce sont des gens rugueux, peu ouverts au compromis et manquant de souplesse dans les affaires. Mais la préservation de leur modus vivendi est à ce prix. Et c’est de là que provient cette solidarité ethnique. Celle là même qui a fait fuiter le nom de l’assassin et son origine dans la presse ainsi que celles de ses complices. J’imagine qu’un fonctionnaire de justice n’a pas voulu laisser passer. Notons encore que l’importance de l’implication des corps constitués dans un processus révolutionnaire s’avère toujours crucial.

    Pour aborder l’affaire sous le volet politicien, indiquons que l’AfD, parti qualifié d’extrême droite a lui aussi manifesté. C’est le seul parti chez qui on ne peut reprocher une quelconque récupération politique car ils ont fait du refus de l’immigration leur cheval de bataille. En Saxe, ils sont de plus sur leurs terres et le cortège fut suivi par plusieurs milliers de personnes.

    On entend parler en France d’une arrogance allemande, d’une domination allemande. La domination politique et économique de l’Allemagne sur l’Europe est incontestable mais la domination culturelle ou la fierté nationale ?
    Elle n’existe presque plus ailleurs qu’en Allemagne de l’Est. Figurez-vous que les gens ont plus peur de se faire traiter de facho à l’ouest que d’avouer leur tristesse et leur colère face à la mort de cet homme qui est venu en aide à une femme. Je discutais avec une amie à Berlin originaire du land de NRW, elle ne m’a pas un instant parlé de la mort de cet homme qui est pourtant l’événement principal. Elle m’a confié sa crainte de voir l’extrême droite arriver au pouvoir. On a véritablement corrompu le peuple allemand, on l’a acheté avec de l’argent, du papier et ce dès la fin de la guerre et le début du processus de dénazification qui a vu tous les membres de l’enseignement supérieur suspecté de sympathie nazie être mis au rancard. Et dans tous les segments de la société avec notamment l’utilisation du fameux Fragebogen (le Questionnaire) sur lequel a écrit un auteur qui nous est cher, Ernst von Salomon. Questionnaire visant à tirer les vers du nez et à ficher les éventuels éléments réticents au nouvel ordre démocratique et marchand. L’Allemagne a troqué sa vitalité, sa fierté, sa capacité à se penser comme un peuple… bref son identité contre du divertissement et du confort c’est à dire pour devenir en bout de course un pays de vieillards jouisseurs.

    Ce qui s’est passé à Chemnitz, cet horrible drame se reproduira à nouveau, nous le savons tous. Il incombe aux jeunes Allemands d’inverser maintenant le cours de l’histoire. Tout n’est peut être pas perdu. L’Allemagne de l’Est se dresse face au pouvoir de Berlin. Il faut que d’autres foyers révolutionnaires se lèvent ailleurs et en particulier à l’Ouest. Mais le dynamisme allemand agit hélas sur tous ou presque comme du bromure. Paralysant ici et là toute volonté de révolte. C’est triste à dire mais il n’y aurait qu’une crise économique violente, plongeant l’Allemagne dans la misère pour relever ce peuple, peuple qui conserve malgré tout en lui des qualités d’organisation, de sérieux et un stoïcisme dans l’épreuve qui continue de forcer notre admiration.

    Olivier Tisier

    Texte repris du site Polemia

    https://fr.novopress.info/212053/chemnitz-lallemagne-face-a-son-destin/

  • Ciao Manu ? Journal du mercredi 26 septembre 2018

    Politique / Ciao Manu ?
    La France va-t-elle se libérer de Manuel Valls ? Démonétisé en France, l’ancien premier ministre aux origines catalanes se lance à l’assaut de la mairie de Barcelone. Il démissionne de son mandat de député de l’Essonne.

    Politique / Harkis : le passé qui ne passe pas
    Alors que le président Macron a réhabilité il y a deux semaines le terroriste communiste Maurice Audin, ancien collaborateur du FLN, la présidente du Rassemblement National Marine Le Pen s’est de son côté rendue mardi aux Invalides pour rendre hommage aux harkis à l’occasion de la journée nationale qui leur est consacrée.

    Santé / les perturbateurs endocriniens contre la natalité

    International / Guerre économique US : Après la Chine, le Japon ?
    Après s’en être pris au marché chinois, Donald Trump menace son allié japonais de sanctions économiques… en cause une balance commerciale négative pour Washington dans ses échanges avec l’Archipel !

    L’actualité en bref

    Serveur TVL

    Lien dailymotion

  • David Brunat : La République en marchandises ...

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    HUMEUR - David Brunat s'est rué sur la toute nouvelle boutique de produits dérivés élyséens. Petit récit d'une séance de shopping croquignolesque. Un récit désopilant, plein d'esprit et de lettres, en même temps qu'instructif publié sur Figarovox le 18 septembre. A lire absolument. LFAR

    Ainsi, l'Élysée tient boutique. Pourquoi non ? La Couronne britannique vend bien depuis belle lurette des assiettes à l'effigie des «Royals» et des tasses à thé et des macarons à la rose et des savons parfumés et des verres à whisky armoriés et des t-shirts des Sex Pistols «Queen not dead», non, pas des t-shirts comme ça dommage, mais des biscuits au miel et des casquettes à visière monarchique presque sertis de diamants de la Couronne et des Barbour estampillés et ... et ... ; les palais de la République peuvent donc se mettre au diapason de Buckingham Palace sans encourir le reproche de marchander le temple.  

    L'affaire aurait de quoi faire pâlir de jalousie le boutiquier, le patron de tripot Thénardier (qui offrait paraît-il du travail, et du bon, à tous les horticulteurs en herbe qui frappaient à sa porte), tant les produits s'arrachent. Les acheteurs ont craché 350 000 euros les premiers jours de l'ouverture de la boutique élyséenne pour ces goodies, comme on dit dans la langue de la reine Elizabeth, tous labellisés «Élysée - Présidence de la République», soit en abrégé EPR, comme le nom d'un fleuron de réacteur nucléaire français qui coûte un pognon de dingue mais peu importe.

    Ce week-end de soleil généreux et de patrimoine en goguette était assurément propice aux emplettes du côté de la résidence présidentielle. Me mettant en marche avec de solides godillots pour botter les fesses si l'envie m'en prenait des derniers de cordée et autres fainéants et illettrés restés sur le carreau du temple, je décidai d'aller traîner mes guêtres du côté de la présidentielle boutique plutôt que de rejoindre les rangs de ceux qui foutent le bordel ou qui ont décidé qu'ils ne seraient rien.

    Comme je descendais des fleuves impassibles, je me sentis davantage guidé par les vendeurs et les hâbleurs que par les haleurs, et, entre deux dépôts de CV dans les cafés du quartier susceptibles de m'offrir un petit boulot, je poussai la porte de la nouvelle boutique où je n'osai pas demander un job même si j'en crevai d'envie.

    Je m'en pourléchai les babines comme Némo quand il reçoit sa pâtée des mains de Jupiter. J'eus même le privilège insigne, juste avant d'entrer dans la boutique, de serrer la pince de Jupiter et d'échanger quelques mots avec Lui. Comme je me présentai au dieu des dieux et découvris avec stupeur et tremblement que son intelligence d'aigle hégélien ne lui avait pas permis d'entrer à l'École normale supérieure, dont il fut refoulé comme un premier de classe et de cordée soudain devenu homme de sac et de corde par la faute d'une puissance néfaste, j'osai lui dire: «Je traverse la rue d'Ulm, Monsieur le Président, et je vous en trouve un, moi, de diplôme.» Cela parut le mettre d'humeur joyeuse. Nous fîmes quelques selfies et il tourna les talons pour insulter je ne sais plus qui.

    J'eus donc tout loisir de me jeter sur la boutique, bien décidé à faire main basse sur les goodies de cette appétissante crémerie. Mais patatras, cruelle déception. Gaulois peu réfractaire aux réformes commerciales, j'étais prêt à fondre devant le spectacle qui s'offrait à moi, du moins jusqu'au moment où j'ai vu les tarifs, ils se mouchent pas du coude, la vache, 55 balles pour un t-shirt, Manu dit bingo! Des mugs en porcelaine de Limoges, même bidon, ça en jette ; des crayons à papier impressionnants de puissance graphique ; des t-shirts marqués «poudre de perlimpinpin» tout pimpants ; des dessins géants à colorier avec le couple présidentiel et leur clebs Nemo, super idée de cadeau de Noël pour Tante Adèle. Saperlipopette, je m'apprêtais à faire une orgie d'achats.

    Alors pourquoi ai-je dit cruelle déception? Eh bien c'est très simple. Aucun t-shirt «Bretagne, Mafia, même combat» ou «Bank not dead». Aucune pendulette avec les mots «en même temps» gravés sur le cadran. Aucune figurine de Donald Trump faisant des hugs avec son amaaazing homologue. Nulle fiole de potion magique pour renverser les conservatismes ataviques du peuple gaulois et réveiller ces feignasses de Français qui ne bossent pas comme des Romains. Rien qui ressemble à des poings américains floqués du slogan: «Qu'ils viennent me chercher.» Pas trace de l'intégrale des oeuvres de Paul Ricoeur annotées par Alexandre Benalla. Aucun stock de boules puantes destinées à la commission d'enquête sénatoriale sur l'affaire relative au précité Benalla ; nulle perruque poudrée de petit marquis à jeter au visage du président de ladite commission, qui refuse de faire profil bas et qui, mine de rien, décroche de sacrés uppercuts avec ses philippiques imparables.

    Bref, de la camelote. Ce fut une grosse déconvenue. On me promettait une aube nouvelle et je n'ai vu que des gadgets banals et rappelant le monde ancien. Tout Kohler et le moral en Bern, j'ai fait demi-tour et me suis dit que le fruit de mes économies serait mieux employé ailleurs. J'en parlerai à Pierre Bellemare là où il est. Les gars du marketing à l'Élysée devraient repenser leur offre. Faute de quoi, à force de vouloir nous vendre par tous les moyens vessies, lanternes et autres breloques, ils devront fermer boutique. En attendant, je cherche en vain le numéro du service des réclamations. «Allo? Allo?». Nan mais allo, quoi.  

    1647774624.jpgAncien élève de l'École normale supérieure et de Sciences Po Paris, David Brunat a été membre du cabinet de plusieurs ministres. Par ailleurs écrivain et conseiller en communication, il a publié le mois dernier ENA Circus (Éditions du Cerf, 2018), un roman satirique qui imagine la nomination d'une promotion d'énarques par un groupe d'experts.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/09/24/la-republique-en-marchandises-6092108.html