Une étude récente, publiée dans la revue Personality and Individual Differences, a jeté un pavé dans la mare en suggérant un lien entre les “traits de personnalité sombres” et l’activisme environnemental. L’auteur, Hannes Zacher, professeur de psychologie à l’université de Leipzig, a analysé les données de 839 écologistes en Allemagne et a conclu que ceux qui présentaient des niveaux élevés de machiavélisme, de narcissisme et d’autoritarisme de gauche étaient plus susceptibles de s’engager et de soutenir l’activisme environnemental.
L’activisme environnemental se développe à une époque où l’on s’inquiète de plus en plus des évolutions climatique. Alors que plusieurs études ont examiné les associations entre l’activisme environnemental et les cinq grandes caractéristiques de la personnalité, le “côté sombre” potentiel de la personnalité des activistes environnementaux a été négligé.