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magouille et compagnie - Page 1968

  • Nous sommes tous bastiais ! La banderole qui fait enrager Nicolas Sarkozy

     

    Lors du match de foot Bastia-PSG, des supporteurs corses ont déployé une banderole affirmant que le Qatar finançait le PSG… et le terrorisme. Ce qui a mis en boule Nicolas Sarkozy, fervent supporteur du PSG et grand ami du Qatar. Toutefois, à l’UMP, le député Bruno Le Maire réclame une commission d’enquête sur le Qatar et ses relations avec le terrorisme islamiste.

    La commission de discipline de la LFP (Ligue de football professionnel) a convoqué les dirigeants du SC Bastia pour sa séance du jeudi 5 février. Objet de cette « invitation » qui pourrait se solder par une lourde sanction pour le club corse : le déploiement d’une banderole le 10 janvier au stade Armand-Cesari. Ce samedi-là, trois jours après le massacre de « Charlie Hebdo » et au lendemain de la tuerie du supermarché casher de la porte de Vincennes, le SC Bastia, dans le cadre du championnat de France de football, recevait le Paris-Saint- Germain qui est la propriété du cheikh Al-Thani, l’émir du Qatar. Au moment de la minute de silence pour rendre hommage aux victimes des attentats, des supporteurs corses ont déployé une banderole où l’on pouvait lire: «Le Qatar finance le PSG… et le terrorisme ».

    Après la rencontre, les dirigeants du PSG ont annoncé leur intention de porter plainte pour diffamation. Ils n’en ont pourtant rien fait. Officiellement, les avocats du PSG ont expliqué que leur action ne pourrait pas aboutir : c’est le Qatar qui a été diffamé et c’est à lui de porter plainte s’il le souhaite. Mais il ne le souhaite pas… Car l’émir n’est pas très chaud à l’idée que d’éventuels liens entre son pays et le terrorisme islamiste soient évoqués devant un tribunal français…

    Nasser Al-Khelaïfi, président qatari du PSG, a refilé la patate chaude à Frédéric Thiriez, le patron de la LFP : « J’attends que la Ligue prenne des décisions et des sanctions. » La Ligue a donc convoqué les dirigeants du SC Bastia qui risquent une sanction sportive.

     

    Cette banderole, mieux que les abêtissants « Je suis Charlie », était pourtant un réel hommage à « Charlie Hebdo » et à sa liberté d’expression. Car le journal satirique n’a jamais épargné l’émirat. Dans un tweet posté le 23 septembre dernier, l’équipe de « Charlie » donnait ainsi un précieux conseil: « Peur d’un attentat à Paris? Réfugiez-vous au PSG. C’est le seul endroit que n’attaqueront pas les djihadistes financés par le Qatar. » Hélas, ils n’ont pas suivi eux-mêmes ce conseil. S’ils avaient tenu leurs conférences de rédaction au camp des Loges, là où s’entraîne le PSG, les membres de « Charlie » seraient toujours en vie.

    La boulette de Sarko

    Bien qu’ils aient décidé de ne pas porter plainte, le PSG et le Qatar se sont trouvé un solide avocat. Il s’agit d’un fidèle supporteur du PSG, qui assiste à tous les matches au Parc des Princes, assis dans la loge d’honneur aux côtés du président Al-Khelaïfi. Et d’un amoureux du Qatar où il s’est encore rendu en décembre dernier, invité par la Qatar National Bank à donner une conférence rémunérée. Accessoirement, il a également été président de la République française et est le nouveau président de l’UMP. Grâce à ces indices, vous aurez reconnu Nicolas Sarkozy.

    Le lundi 12 janvier, il était l’invité de la matinale sur RTL. Jean-Michel Aphatie, l’intervieweur politique maison, lui a bien évidemment demandé ce qu’il pensait de la banderole déployée à Bastia. Sarko l’a pris de haut: « Monsieur Aphatie, je ne viens pas au micro de RTL pour commenter les banderoles dans les stades. » Il a toutefois tenu à balayer les doutes concernant le Qatar et le financement du djihad: « Le Qatar est un pays ami de la France, pas depuis moi, M. Aphatie… Est-ce que vous croyez que M. Mitterrand, que M. Chirac, que moi-même hier, que M. Hollande aujourd’hui, vous croyez qu’on aurait cette politique d’amitié avec le Qatar si nous pensions que le Qatar, c’était uniquement le financeur du terrorisme ? » Oh la bévue! Au moment même où il le disait, Sarko a saisi que cet « uniquement » laissait entendre que, pour le Qatar, financer le terrorisme était une activité parmi d’autres. Immédiatement, il a repris la fin de sa phrase ambiguë en supprimant la mention litigieuse: « si nous pensions que le Qatar, c’était le financeur du terrorisme? »

    Et Sarko se lançait alors, tel l’employé zélé d’un office du tourisme, dans un éloge du Qatar, un pays qui concilierait islam et modernité, et qui permettrait à des architectes et artistes du monde entier « Français, Américains, étrangers, par ailleurs juifs ou non juifs » de venir exercer leurs talents à Doha, la capitale de l’émirat. Bref, selon Sarko, le Qatar finance le PSG et les beaux-arts, mais jamais, au grand jamais, le terrorisme islamiste.

    Pour Sarko, les rapports américains, c’est de l’intox !

    Mais depuis, à l’UMP, on a entendu un autre son de cloche. Le 19 janvier, le député de l’Eure, Bruno Le Maire (candidat malheureux à la présidence de l’UMP en novembre dernier) était reçu sur BFM TV par le journaliste Jean- Jacques Bourdin. Interrogé sur les doutes planant sur le Qatar, Le Maire a estimé qu’il fallait tirer l’affaire au clair: « Je ne peux pas accepter qu’il y ait le moindre double jeu de la part de pays qui sont censés être nos alliés. J’ai fait une proposition en 2012, j’ai demandé qu’il y ait une mission d’information parlementaire sur les liens entre le Qatar et les réseaux islamistes. Cette mission d’information parlementaire, elle m’a été refusée. Je refais ma proposition. » Et le député de s’inquiéter d’« un éventuel double jeu du Qatar, de l’Arabie saoudite, d’un certain nombre d’états du Golfe dont on nous dit, rapports à l’appui, qu’ils pourraient tolérer le financement de réseaux islamistes. »

    D’où sortent ces rapports? Ils émanent de l’administration américaine. Le 30 septembre dernier, le journal anglais « The Daily Telegraph » s’en faisait l’écho: « Alors que le Qatar affirme combattre l’extrémisme et a rejoint la coalition contre l’Etat islamique, différents rapports sur le terrorisme du département d’Etat américain montrent que des Qataris financent, avec l’aval de l’émirat, le mouvement djihadiste en Irak et en Syrie. »

    La presse anglaise n’invente rien. Il suffit de consulter le site internet officiel du département du Trésor des Etats-Unis. Le 24 septembre dernier, il a diffusé le portrait de douze terroristes à surveiller comme l’huile sur le feu. Parmi eux, un certain Al-Harzi, qui recrute des combattants pour le jihad : il est financé par un Qatari, basé au Qatar, à condition que les fonds soient utilisés pour des opérations « militaires ».

    Un président islamiste pour le PSG ?

    Il y a pourtant un supporteur du PSG qui n’y croit pas. Nicolas Sarkozy. Lors de son passage sur RTL, alors que Aphatie évoquait ces rapports américains, Sarko a, à demi-mots, parlé d’intox, en déclarant qu’en matière de renseignements il était « partisan de l’indépendance de la France ».

    Et puis, c’est vrai, même s’il y a au Qatar des gens qui financent le terrorisme, l’émir Al-Thani n’est pas censé les fréquenter. Sauf que. Le 18 décembre 2013, le département du Trésor américain publiait la fiche d’un certain Al Nu’aymi, ainsi présenté: « Nu’aymi est un financier du terrorisme basé au Qatar qui a fourni de l’argent et un soutien matériel à Al-Qaïda et ses affiliés en Syrie, en Irak, en Somalie et au Yémen depuis plus d’une décennie. Il était considéré comme parmi les partisans les plus en vue, basé au Qatar, des extrémistes sunnites irakiens. »

    Et ce financier du terrorisme, l’émir Al-Thani ne peut pas ne pas le connaître. Les deux hommes partagent le même amour du ballon rond. Nu’aymi a même été président du Qatar Football Association, la fédération de l’émirat! Reste à souhaiter qu’un jour l’émir ne nomme pas Nu’aymi président du PSG. On imagine, comme première étape, le Parc des princes transformé en arène islamiste à l’image de ce qui est arrivé ce 18 janvier au Qatar où se déroule le Mondial de handball. Alors que l’équipe de France affrontait l’Egypte, des supporters égyptiens ont déployé deux banderoles en écho aux événements parisiens: « Je suis Mohamed » et « Nous sommes avec notre prophète Mohamed »

    Pierre Tanger

    http://fr.novopress.info/181697/sommes-bastiais-banderole-fait-enrager-nicolas-sarkozy/#more-181697

  • La loi Macron contre les journalistes

    Lu dans Le Monde :

    "Il y a un loup dans la loi Macron. Le projet de loi actuellement discuté à l’Assemblée nationale contient un amendement, glissé en catimini dans le texte, qui menace d’entraver le travail d’enquête des journalistes et, par conséquent, l’information éclairée du citoyen. Sous couvert de lutte contre l’espionnage industriel, le législateur instaure comme nouvelle arme de dissuasion massive contre le journalisme un « secret des affaires » dont la définition autorise ni plus ni moins une censure inédite en France.

    Selon le texte, le « secret des affaires » recouvre « une information non publique, qui fait l’objet de mesures de protection raisonnables » et qui a « une valeur économique ». Notre métier consistant à révéler des informations d’intérêt public, il sera désormais impossible de vous informer sur des pans entiers de la vie économique, sociale et politique du pays.

    Le texte, qui a été préparé sans la moindre concertation, laisse la libre interprétation aux seules entreprises de ce qui relèverait désormais du « secret des affaires ». Autrement dit, avec la loi Macron, vous n’auriez jamais entendu parler du scandale du Médiator ou de celui de l’amiante, de l’affaire Luxleaks, UBS, HSBC sur l’évasion fiscale, des stratégies cachées des géants du tabac, mais aussi des dossiers Elf, Karachi, Tapie-Crédit lyonnais, ou de l’affaire Amésys, du nom de cette société française qui a aidé une dictature à espionner sa population. Et on en passe… [...]"

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Dérives de la campagne du référendum slovaque sur le mariage et la famille

    La Manif Pour Tous alerte l’opinion publique internationale et demande à Harlem Désir (Secrétaire d’Etat chargé des affaires européennes) de se mobiliser pour la démocratie en Slovaquie :

    M"En Slovaquie, la dérive d’un référendum d’initiative populaire inquiète La Manif Pour Tous en raison des violations graves des droits des citoyens et d’une discrimination dans la sphère privée et publique.

    Ce référendum est prévu le 7 février prochain. Il concerne le mariage et la famille. Il propose aux citoyens slovaques :

    • de définir le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme afin de ne pas commettre d’injustice en privant délibérément un enfant de père ou mère
    • d’interdire l’adoption par des couples de personnes de même sexe
    • de rendre facultatif le suivi des cours d’éducation sexuelle pour les enfants : ce sont les parents qui pourront décider ce qui leur semble préférable pour leurs enfants. 

    A l’origine de ce référendum se trouve l’Aliancia za Rodinu (Alliance pour la famille) qui a rassemblé 400 000 signatures dans un pays de 5,4 millions d’habitants. A moins de 15 jours du référendum, La Manif Pour Tous s’inquiète de la tournure de la campagne électorale puisqu’il y a déjà eu des violations graves des droits des citoyens et une discrimination dans la sphère privée et publique. Les militants de l’Alliance pour la Famille se sont déjà vu refuser l'accès aux chaînes de télévision privées SK malgré leur publicité payée. La société de radio-télévision publique (RTVS) a refusé de diffuser des spots télévisés en faveur du référendum. A plusieurs reprises, des réservations de salles pour des débats publics (y compris sur un campus universitaire) ont été reportées ou même annulées. La semaine dernière, au cours d’une déclaration publique, le médiateur slovaque, Jana Dubovcová, est sorti de sa neutralité en expliquant qu'elle voterait « Non » au trois questions posées et qu'elle considérait que ce référendum n’était pas important. Et ce n’est malheureusement pas un cas isolé puisque des responsables politiques encouragent les citoyens à ne pas participer à ce référendum ! "

    Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous, déclare :

    « Tous ces éléments sont préoccupants car ils montrent des dysfonctionnements, pour ne pas  dire plus, dans un processus démocratique. La liberté d’expression est menacée ». « Ce référendum sur la famille est au contraire un enjeu essentiel pour l’avenir de la société slovaque. C’est pourquoi nous allons alerter très largement les responsables politiques européens pour s’assurer que ce référendum se déroule dans les meilleures conditions et permette aux Slovaques de se prononcer dans la sérénité ».

    La Manif Pour Tous vient d’écrire à M. Harlem Désir, Secrétaire d’Etat chargé des affaires européennes, afin de l’informer des dérives de la campagne slovaque et de lui demander de veiller à ce que toutes les conditions d’une libre et pleine expression de la démocratie soient assurées pour tous les citoyens slovaques.

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Réduire les redoublements pour des raisons financières ?

    La gestion de l'Education nationale ne se fait pas en fonction du bien des élèves mais désormais en fonction du budget de l'Etat. L'Etat veut à la fois garder le contrôle quasi-total du système scolaire et tenter de faire des économies. Alors qu'en libéralisant le système scolaire, par le biais par exemple duchèque-éducation, il ferait ces économies sans que cela ne nuise à l'instruction. Or plus il dépense, moins il instruit...

    Le coût du redoublement est estimé à environ 2 milliards d'euros par an. Le budget de l'Éducation nationale est de 65 milliards environ. C'est le 1er budget de l'Etat avec le remboursement des intérêts de la dette publique, l'un alimentant l'autre... 

    L'Institut des Politiques Publiques (IPP) propose donc de supprimer de façon partielle ou totale le redoublement dans les différents degrés de la scolarité, en lien avec la volonté actuelle du ministère de limiter fortement le nombre de redoublants. Pour une économie de 2 milliards par an... à partir de la rentrée scolaire 2027.

    Sur la fin du redoublement, Anne Coffinier écrivait :

    "cette décision revient à casser le thermomètre pour pouvoir déclarer le malade de l’Education nationale guéri. Elle conduit tout droit à un nivellement par le bas. A noter aussi que dans sa magnanimité, Najat Vallaud Belkacem n’oublie pas l’enseignement privé sous contrat qui se verra lui aussi interdire de faire redoubler les élèves qui en auraient besoin. Cette décision ministérielle constitue une ingérence caractérisée dans la liberté pédagogique des professeurs en général et de l’enseignement privé sous contrat en particulier.

    [...] Les opposants au redoublement pensent que ce dernier est ineffectif et souvent stigmatisant pour l’élève. C’est en effet souvent le cas. Pour autant, le non redoublement n’a jamais prouvé sa supériorité sur le redoublement. Les pays qui ne pratiquent pas ou peu le redoublement recourent à l’enseignement en groupes de niveaux homogènes, la spécialisation précoce des élèves dans les matières où ils sont bons, la différentiation précoce des filières  – à l’opposé du mythe du collège unique, et l’accompagnement des élèves faibles dès l’apparition des toutes premières difficultés…. Autant de dispositifs qui n’existent pas en France. [...]"

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Liberté d’expression : les grandes manœuvres ont commencé !

    Chronique de Bernard Mazin, essayiste.

    « Avant tout, on n’aura cure d’oublier que la liberté d’expression est une manifestation de la démocratie, et que les forces qui concourent à l’éviction de la démocratie s’avancent masquées ; elles transcendent tous les clivages politico-économiques et sont d’une incommensurable puissance. »

    La magistrale opération de storytelling à laquelle nous assistons depuis le 11 janvier a d’ores et déjà permis à ceux qui nous gouvernent de rebondir dans les sondages. Mais cela était prévisible, et ce regain de faveur n’aura probablement qu’un temps, une fois dissipés les vertiges de Charlie, et revenue à l’ordre du jour la confrontation au mur de la réalité.

     

    Cependant, ces derniers jours, sur Polémia et sur tous les sites qui lui sont proches, de nombreuses voix nous ont mis en garde contre les risques de récupération et de manipulation qu’allait générer cette atmosphère à la « Embrassons-nous, Folleville », si provisoire soit-elle. En contrepoint de ces avertissements, la publication de la moitié des interventions prononcées lors de la XXXe Université annuelle du Club de l’Horloge sur le thème « Rétablir la liberté d’expression » a fourni fort opportunément les éléments de contexte du débat.

    Force est de constater qu’en quelques jours seulement, les craintes que l’on pouvait avoir se vérifient. Malgré les dénégations de nos gouvernants, tout se met en place pour accréditer l’idée qu’une législation d’exception est souhaitable, parce quesouhaitée par l’opinion.

     

    En ce sens, un sondage publié dans le Journal du dimanche du 18 janvier est un premier « Cheval de Troie ». Il révèle que 50% des personnes interrogées se déclarent favorables à « une limitation de la liberté d’expression sur Internet et les réseaux sociaux » contre 49% qui n’y sont pas favorables et 1% sans opinion. La nature des autres questions posées montre que ce résultat est impacté par la réaction aux attentats du 7 janvier, et donc par une peur de la menace islamiste. Mais les commentaires se gardent d’insister sur ce point, et la mise en page est organisée de façon à mettre en exergue les 50% partisans de la limitation de la liberté d’expression, et non la moitié des sondés qui y est hostile.

    Comme je l’indiquais dans une chronique du 29 septembre 2014, la lutte contre le terrorisme est le prétexte idéal pour justifier un renforcement des lois liberticides. Mais la perspective que j’entrevoyais alors se heurtait encore à de nombreuses résistances, tant chez les juristes que chez les parlementaires. Aujourd’hui, grâce à MM. Kouachi et Coulibaly, elle va devenir une évidence : pour se protéger contre le fondamentalisme, il est nécessaire, nous dira-t-on, de le priver de ses moyens d’expression. Et puisque la moitié des Français sont d’accord, allons-y sans retenue.

    On présumera que les 50% de sondés prêts à accepter des restrictions sur Internet et les réseaux sociaux se sont prononcés en leur âme et conscience. Mais on peut être en même temps de bonne foi et « idiot utile ». Le très intéressant ouvrage de Jean Bricmont La République des censeurs, recensé en son temps sur ce site, montrait à quelles dérives s’expose un Etat qui s’engage dans un « tripatouillage » des principes fondamentaux au rang desquels figure la liberté d’expression, sous la pression des événements ou celle des bien nommés « groupes de pression ». Lorsque la configuration, comme nous en connaissons une depuis quelques jours, se caractérise par la « conjonction astrale » de ces deux facteurs, avec de surcroît l’onction supposée de l’adhésion populaire, la porte est ouverte à toutes les aventures.

    En effet, les « restrictionnistes » oublient plusieurs choses importantes :

    • L’objet des restrictions à la liberté d’expression – le terrorisme islamiste aujourd’hui – sera rapidement démultiplié en lutte contre d’autres dangers supposés, et normalisation de toute pensée politiquement incorrecte. Il a suffi de quelques jours pour que Dieudonné soit traîné en justice pour une phrase peut-être pas de très bon aloi, mais qui a été immédiatement réinterprétée en novlangue du XXIe siècle. Il faut donc rappeler sans relâche le dicton hodie mihi, cras tibi : aujourd’hui c’est mon tour, demain ce sera le tien ;

    • Lorsque le cheval est emballé, il est difficile de le freiner: même en supposant que le « peuple souverain » soit favorable à la mise en place d’instruments de restriction d’Internet, ce peuple n’exercera de fait aucun contrôle sur les conditions d’utilisation de ces instruments, et ne disposera pas des contre-pouvoirs nécessaires pour faire machine arrière en cas d’abus. De plus, on commence aujourd’hui avec Internet, mais les entraves tout aussi graves qui existent déjà dans les autres formes d’expression (accès aux médias, édition, spectacle, art) peuvent aller en se renforçant. La restriction des libertés est en général une voie à sens unique ;

    • Avant tout, on n’aura cure d’oublier que la liberté d’expression est une manifestation de la démocratie, et que les forces qui concourent à l’éviction de la démocratie s’avancent masquées ; elles transcendent tous les clivages politico-économiques et sont d’une incommensurable puissance. Elles ont pour noms superclasse mondiale, règne des technocrates et des experts, gouvernance planétaire. Dieudonné, encore lui, nous permet d’illustrer ce dont il est question : Au moment de rédiger cette chronique me parvenait une information selon laquelle M. Marc Ladreit de Lacharrière, emblématique représentant, s’il en est, de l’hyperclasse cosmopolite et dirigeant de la société financière propriétaire des salles Zénith, aurait donné instruction à toutes les salles de refuser l’accès aux spectacles de l’humoriste. Sans commentaires…

    Face à de tels adversaires – ou plutôt ennemis – il n’est pas de saison de rechercher des discours de compromis. Une seule position est soutenable: le retour aux sources de la loi de 1881 sur la presse, c’est-à-dire l’affirmation du caractère absolu et indivisible de la liberté de s’exprimer, sous les seules réserves de la répression de l’injure et de la diffamation. 49% de Français conscients de l’importance des enjeux, n’est-ce pas déjà un bon début pour commencer le combat ?

    Bernard Mazin, 18/01/2015

    Source : Polémia.

  • Le Qatar ne finance pas le terrorisme, selon Fabius (Màj : le ministre a menti)

    Màj : Laurent Fabius assure que le Qatar ne finance pas le terrorisme : le ministre a menti

    Le 21 janvier, Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, a déclaré sur RTL qu’il « n’était pas exact » que le Qatar finance le terrorisme islamiste. Plus précisément :

    « Nous avons fait faire par nos services des enquêtes précises qui ont montré que cela n’était pas exact. »

    Et d’ajouter :

    « S’il était avéré que les choses changent, nous changerions nos modes de relations. Mais il n’est pas question, n’y d’accuser injustement, ni si peu que ce soit d’être complaisant avec le terrorisme qui est notre adversaire. »

    Il faut être clair : Laurent Fabius a menti.

    Fabius ne peut pas ignorer…

    Laurent Fabius ne peut pas ignorer que, le 8 octobre 2012 sur « C dans l’air », Louis Caprioli, ancien sous-directeur de la lutte contre le terrorisme à la DST, a déclaré publiquement ceci :

    « Des Français vont en Tunisie s’entraîner dans des camps djihadistes tunisiens financés par le Qatar, ou en Libye, notamment dans la région de Derna, où des gens s’entraînent avant d’aller faire le djihad en Syrie. »

    Laurent Fabius ne peut pas ignorer que, le 8 octobre 2012 dans un entretien à « La Dépêche du Midi », Yves Bonnet, ancien directeur de la DST, a déclaré publiquement ceci :

    « Il y a aussi le problème de l’argent qui est alloué par des pays salafistes. »

    Puis, plus précis :

    « On n’ose pas parler de l’Arabie saoudite et du Qatar, mais il faudrait peut-être aussi que ces braves gens cessent d’alimenter de leurs fonds un certain nombre d’actions préoccupantes. »

    Il ment sur les responsabilités qataries

    Laurent Fabius ne peut pas ignorer que le 4 mars 2014, David Cohen, sous-ministre des Finances pour le terrorisme et le renseignement financier, a publiquement constaté ceci : le Qatar et le Koweït laissent opérer sur leur territoire les collecteurs de fonds du terrorisme.

    Laurent Fabius ne peut pas ignorer que le 30 septembre 2014, dans la revue de référence « Foreign Policy », un article d’investigation d’Elizabeth Dickinson expose ceci : en Syrie, le Qatar a directement financé les combattants islamistes parmi les plus radicaux jusqu’en 2013 ; et depuis 2013, il sous-traite ce financement.

    Laurent Fabius ne peut pas non plus ignorer que le Qatar est sponsor notoire du Hamas. Pour mémoire, à son article 9, la charte de ce mouvement armé palestinien islamiste prévoit la mise en place d’une théocratie. Or, dans une interview accordée à CNN le 25 septembre 2014, il a été demandé à l’actuel émir du Qatar si son pays continuerait à soutenir le Hamas. (…)

    Source

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  • Laurent Obertone : “Le système retourne les faits à l’avantage de son utopie”

    Avec “la France Big Brother”, Laurent Obertone nous livre un réquisitoire contre le conditionnement imposé aux Français. Dans cet entretien accordé au journal Valeur actuelles, l’auteur explique notamment que “le système retourne les faits à l’avantage de son utopie”.

    Voici quelques extraits :

    La France subit trois attentats terroristes et nos élites lancent une campagne contre l’islamophobie. Comment l’expliquez-vous ?

    C’est une démonstration de la capacité de manipulation de Big Brother, une démonstration de réécriture du présent, de double pensée, de retournement des faits à l’avantage d’une utopie. Les médias, en particulier, contrefont le réel, le filtrent, l’expurgent de tout ce qui nuit à leur morale progressiste et nous projettent une image du pays totalement falsifiée. À les entendre, des extrémistes indistincts n’ont attaqué que le “vivre-ensemble”, à peu près comme le fait, selon eux, Marine Le Pen. Cette dernière a d’ailleurs été accusée, sinon de monter les Français les uns contre les autres, du moins de « récupérer » l’affaire et d’en« profiter », quand Cazeneuve, Valls et Hollande ont connu un rebond de popularité spectaculaire… Tout est fait pour dissocier les effets des causes, il faut croire que ça fonctionne.

    Les attaques des 7, 8 et 9 janvier marquaient la défaite d’un système complaisant envers le communautarisme, l’immigration et l’islamisation de la France. Comment ce système et ses acteurs ont-ils réussi à retourner leur échec en ce que vous qualifiez de “kermesse antiraciste” ?

    Il faut une grande expérience en la matière. Aussi vite que possible, on évacue les faits, pour seriner les messages slogans : “pas d’amalgame”,“l’islam est la première victime”, “cela n’a rien à voir avec l’islam”. Ce sont les “valeurs” progressistes qu’on vise. À partir de là, tous ceux qui voulaient se révolter contre les terroristes islamistes, tous ceux qui voulaient s’interroger sur leur suivi, sur les soutiens dont ils bénéficient dans les banlieues, sur la balkanisation de la société française, étaient présentés comme des intolérants et des fascistes, complices des terroristes (pourquoi se gêner ? ).

    Les gens perçoivent confusément le lien entre immigration massive, communautarisme et islamisation du pays. Pourtant, ce système ne doit pas être remis en cause. Pourquoi ?

    L’immigration, le multiculturalisme, l’islam sont extrêmement valorisés par Big Brother. On prétend qu’ils amènent prospérité, enrichissement, qu’ils n’ont rien à voir avec l’insécurité et le terrorisme. La “légitimité” des promoteurs est donc suspendue aux faits : si les faits sont défavorables, les promoteurs seront montrés du doigt.

    http://fr.novopress.info/181518/laurent-obertone-systeme-retourne-les-faits-lavantage-utopie/

  • La France confirme à l'ONU l'extension de la censure sans juge

    Alors que Manuel Valls n'en avait pas dit un mot mercredi lors de la présentation du nouveau plan de lutte contre le terrorisme, Harlem Désir a confirmé jeudi à l'ONU que la France mettrait en place "à brève échéance" le blocage de sites racistes et antisémites sur simple ordonnance de l'Etat, sans contradictoire ni vérification judiciaire de l'illégalité des sites bloqués. Une exception qui devient la norme.
    Jeudi matin, l'Assemblée générale de l'ONU tenait à New York une réunion plénière informelle exceptionnelle, à l'initiative de Bernard-Henri Lévy, sur la question de la montée des violences antisémites dans le monde. La réunion avait été programmée avant les attentats commis en France, mais a nécessairement gagné en importance par l'assassinat de quatre otages juifs détenus dans l'épicerie de Vincennes par Amedy Coulibaly.
    A cette occasion, le secrétaire d'état aux affaires européennes, Harlem Désir, a prononcé un discours dans lequel il a confirmé les pistes avancées la semaine dernière par la ministre de la Justice Christiane Taubira, qui n'ont pourtant pas été évoquées mercredi lors de la conférence de presse de Manuel Valls. En particulier, Harlem Désir a confirmé qu'à "brève échéance", la France mettrait en oeuvre "la possibilité d’un blocage administratif des sites internet et des messages à caractère raciste et antisémite".
    Ce blocage administratif, qui se matérialise par un ordre du ministère de l'intérieur non soumis au contrôle d'un juge, fut d'abord prévu pour les seuls contenus pédopornographiques. Dès 2008, il y a sept ans, Numerama avait mis en garde contre l'ouverture de la boîte de Pandore, en prévenant que la lutte nécessaire contre la pédophilie, que le blocage n'aide en rien, ne serait qu'un moyen de légitimer un processus qui serait ensuite étendu à d'autres types de contenus. L'histoire du fichier des empreintes génétiques (FNAEG) qui compte aujourd'hui plus de 2,5 millions d'enregistrements l'avait déjà démontré.
    METTRE DES BARRIÈRES SUR INTERNET
    Nos craintes se sont vérifiées l'an dernier avec l'adoption d'une loi contre le terrorisme qui adopte le mécanisme du blocage extrajudiciaire à l'encontre des sites de propagande terroriste, dont la liste à bloquer sera établie par le gouvernement, sans contrôle d'un juge. Et donc, selon Harlem Désir et Christiane Taubira, il sera très bientôt étendu à des sites racistes et antisémites,avec la forte tentation de bloquer également des sites très critiques contre le sionisme et Israël, sans qu'un juge ne puisse s'y opposer (sauf recours ultérieur une fois la mesure déjà appliquée).
    A l'ONU, Harlem Désir a déclaré que l'antisémitisme "est toujours là, présent, avec son cortège de préjugés, de haine et de violence, parfois comme la résurgence d’un vieil antisémitisme qui remonte du fond des siècles, mais aussi, désormais, sous des formes nouvelles, se répandant sans barrière sur internet et les réseaux sociaux, à l’abri de l’anonymat ou non, prenant parfois prétexte du conflit israélo-palestinien ou s’appuyant sur le dévoiement fanatique de l’islam ancien ou nouveau".
    RENDRE RESPONSABLES LES INTERMÉDIAIRES
    Selon Les Echos, le secrétaire d'état a expliqué en marge de son discours qu'il fallait étendre la responsabilité pénale des intermédiaires tels que les réseaux sociaux. "Nous devons limiter la dissémination de ces messages. Nous devons établir un cadre légal afin que ces plate-formes sur internet, les grandes compagnies qui gèrent les réseaux sociaux, soient appelées à agir de manière responsable", a-t-il demandé. Il sollicite la convocation d'une conférence internationale dédiée à ce sujet.
    Déjà en novembre dernier, le Conseil de Sécurité de l'ONU avait demandé un renforcement de la lutte contre la propagande terroriste sur Internet, en laissant entendre que les plateformes qui seraient trop ouvertes à la liberté d'expression pourraient être accusées de terrorisme par complicité. Le Conseil avait par ailleurs demandé à l'ensemble des 192 membres de l'ONU "d'agir de façon coopérative pour empêcher les terroristes de recruter, pour contrer leur propagande et leur incitation extrémistes violentes sur Internet et les médias sociaux, y compris en développant des contre-récits efficaces".

  • Liberté d'information en France ?

    D'Yves Daoudal :

    "Jeudi soir, dans l’émission C à vous de France 5, il n’y a pas eu la chronique habituelle de Maxime Switek. A cause d’un « petit souci avec l’Elysée », finira par avouer Anne-Sophie Lapix.

    L’Elysée a expliqué au Figaro que Maxime Switek voulait réaliser sa chronique « autour de la venue de François Hollande à la rédaction de Mon quotidien en l'illustrant avec des images de cet événement fournies par le journal pour enfants. Ayant appris tardivement cette information, l'Elysée a alors demandé à l'émission C à vous de “respecter le principe du pool”, et donc de ne pas utiliser ces images ».

    Il y a deux choses distinctes à relever, concernant la « liberté d’expression » qui, comme une peau de chagrin, rétrécit à mesure qu’on en parle et qu’on manifeste pour elle.

    La première est que « l’Elysée » était au courant du programme de l’émission. Ou bien il y a un employé de François Hollande dans les bureaux de France 5, un commissaire politique, ou bien la rédaction de France 5 rend compte servilement à l’Elysée de toute émission où l’on va parler du président, et défère, le doigt sur la couture du pantalon, à la censure élyséenne. Il n’y a que ces deux possibilités, il n’y en a pas d’autre (les deux sont compatibles, mais c’est sans doute la deuxième qui est la bonne). Telle est la situation de la liberté d’expression à la télévision française. « En tout cas, on a des images croustillantes, incroyables que peut-être, un jour, nous aurons le droit de diffuser sans procès...», fait mine de fanfaronner Anne-Sophie Lapix. Pitoyable.

    La seconde chose est le rappel de ce « pool » : il y a toute une série d’événements pour lesquels une seule chaîne de télévision prend des images, et les fournit à toutes les autres. Le texte est de l’AFP pour tout le monde. Les images sont les mêmes pour tout le monde. C’est l’information unique, comme en Corée du Nord. Et il est strictement interdit de passer d’autres images. C’est ce qu’on appelle le « pluralisme ». Ainsi pour la séquence « François Hollande dans les locaux du journal de bourrage de crâne de la pensée unique pour enfants », seules les images officielles peuvent être diffusées."

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Ecole : Hollande et son sabre de bois (Présent 8279)

    Pour éviter qu’un jeune ne s’égare dans la voie de l’islamisme, il convient que l’école le guide dans le droit chemin républicain. C’est ce que le chef de l’Etat appelle « l’acte II de la refondation de l’école », on a déjà oublié ce qu’était l’acte I… François Hollande a opté pour la fermeté ! Ainsi : « Aucun incident ne sera laissé sans suite. Chaque fois qu’il y aura une mise en cause de la dignité, de l’égalité entre jeune fille et jeune garçon, qu’il y aura une pression, un mot qui sera prononcé qui met en cause une valeur fondamentale de l’école et de la République… » Ah mais ! Que se passera-t-il alors ? Le président n’hésite pas et affirme : « Il y aura une réaction ». Ouf ! Laquelle ? Là encore, sa voix ne tremble pas pour le dire : « Tout comportement mettant en cause les valeurs de la République ou l’autorité des enseignants fera l’objet d’un signalement au chef d’établissement. »

     

    Une du numéro 8279 de "Présent"

    Une du numéro 8279 de “Présent”

    Signalés au chef d’établissement ? Les collégiens et lycéens de banlieue en tremblent. Ils ne soupçonnaient pas que la République irait jusque-là pour les mettre au pas. Le lendemain, leur ministre de tutelle, Najat Vallaud-Belkacem, n’a pas été moins combative qui a précisé que ces cas-là seront non seulement « signalés au directeur d’école ou au chef d’établissement » mais en plus « suivis d’un dialogue avec les parents », voire « d’une sanction disciplinaire »mais, attention, point trop n’en faut pour ne point les désespérer, la sanction n’interviendra, elle, que « le cas échéant ». Un dialogue avec leurs parents, le coup est rude !

     

    Quelles sanctions ? On n’ira pas jusqu’à les mettre au piquet pour ne pas les humilier, mais ce sera quand même terrible ! Les élèves pourront « écoper »(sic) de mesures de responsabilisation à effectuer auprès d’associations pour « développer leur conscience citoyenne et les aider à réfléchir à la portée de leurs actes ». Ainsi, grâce à cela, ils auront enfin une attitude civique, leur conscience assoupie étant éveillée au son du clairon républicain, ils comprendront qu’on peut aider les vieilles dames à traverser la rue sans leur piquer leur porte-monnaie. Dans les cas les plus douloureux, un juge de proximité pourra leur infliger un « rappel à la loi », qui est le terme juridique pour « tirer les oreilles ».Ils ne s’en remettront pas.

    Le sabre de bois hollandais supposé tarir, à terme, les sources du djihadisme, ne concerne que les « meilleurs » de nos jeunes, c’est-à-dire ceux qui sont restés dans le système scolaire. Mais les autres qui l’ont déjà fui ? Ceux qu’on appelle aujourd’hui« décrocheurs » et qu’on nommait jadis « cancres » ? Ce sont eux qui sont disponibles pour l’aventure guerrière en Syrie et terroriste en France. Rien n’est prévu.

    Mme Najat Vallaud-Belkacem a également annoncé, incidemment, que les « candidats professeurs seront évalués sur les valeurs de la République. » On doit s’interroger sur cette formule. Il n’est pas rare qu’une mesure applicable à l’origine aux uns le soit finalement aux autres. Faites pour écarter d’éventuels islamistes, elle pourrait être opposée aux professeurs qui refuseraient l’égalité entre homosexualité et hétérosexualité ou ne sacrifieraient pas à la théorie du « genre ». Vigilance, donc…

    Guy Rouvrais

    http://fr.novopress.info/