Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

magouille et compagnie - Page 1968

  • Alain Juppé gêné sur France 2 quand on lui rappelle les positions du RPR sur l’immigration

    Le repris de justice – et candidat à la primaire UMP – est confronté aux prises de positions de la droite  parlementaire sur l’immigration au début des années 90, qui étaient assez similaires (voire plus fermes) aux positionnement du Front National d’aujourd’hui.

    Juppé tente de désamorcer le piège en parlant de « l’immigration économique » interdite par Giscard en 1972, puis admet qu’il ne peut rien répondre.

    http://www.contre-info.com/

  • Manuel Valls reçoit une pétition signée par 119.000 Français contre la loi Renseignement

  • Destruction sociale et destruction culturelle

    Certains se demandent parfois si la déconstruction culturelle, entraînant la trahison des élites, n'engendre pas des conséquences plus graves encore que l'arasement social, étranglant les classes moyennes et se traduisant par la perte du sens du travail et de l'entreprise.

    Des deux processus de subversion et de décadence lequel doit-on combattre par priorité ?

    L'actualité nous fournit sa réponse par la simultanéité de deux mouvements.

    D'une part, ce 27 avril, les artisans, commerçants et autres travailleurs indépendants manifestaient leur légitime révolte contre les abus, contre les dysfonctionnements et, en bonne logique, contre le monopole du lamentable RSI. Ce "régime social des indépendants" a été créé sans véritable débat par le fourre-tout de la loi Fillon de 2003. Il fut mis en place, sans que personne ne s'en aperçoive, sauf les assujettis incorporés de force, sous la présidence Sarkozy. Droite et gauche peuvent donc s'enorgueillir de concourir  à la même nuisance.

    Et, d'autre part, depuis la révélation de son projet d'abaissement des programmes scolaires par la citoyenne Vallaud-Belkacem, on peut aussi observer et nous devons soutenir de toutes nos forces, la protestation grandissante contre les atteintes tendant à effacer la culture classique et les langues européennes de l'école publique en France.

    Dans un cas comme dans l'autre nous ne subissons peut-être pas la même opération, mais elle vient de la même famille d'opérateurs, poursuivant un même but, par le pouvoir des bureaux dont les ministres et sous-ministres ne sont que les communicants.

    Ils ont alors bonne mine ceux qui voudraient seulement accélérer le rythme de ce qu'on désigne de manière trop vague et trop indistincte comme des "réformes", trouvant trop lent, trop lourd et trop incertain le pas destructeur de Monsieur Normal et de ses comparses.

    Hypocritement le 24 avril, la citoyenne Vallaud-Belkacem, ce personnage incompétent, inculte et non-élu, qui fut promue, on ne sait pourquoi, ministre de l'Éducation, a osé produire un communiqué faisant semblant de concéder que "les débats sont légitimes"… mais que le 12 juin tout sera bouclé, après "consultation", consultation de pure forme cela va sans dire, "des" enseignants… (lesquels ?)

    Dans un cas comme dans l'autre, on doit par conséquent cesser de demander des améliorations au monopole, qu'il s'agisse du monopole scolaire ou du monopole social : on doit combattre le monopole.

    Le même jour, où s'étaient dressés des gens écrasés par la lourdeur des charges on apprenait les nouveaux chiffres du chômage, la belle réussite de Hollande depuis 3 ans.

    Il faut vraiment se situer dans le sillage de l'étatisme et du conformisme le plus absolu pour faire encore semblant de s'interroger sur les causes, alors qu'elles ne datent pas d'hier, même si leur comptabilité officielle vient de franchir la barre symbolique et historique des 3,5 millions de chômeurs.

    On peut se demander en fait combien de politiciens français ont daigné observer un bulletin de paie français qu'il s'agisse de celui d'un ouvrier professionnel, d'une caissière de supermarché, d'un cadre moyen ou supérieur. Inutile par conséquent de les inviter à comparer un tel document avec son homologue en Allemagne ou au Royaume Uni. Dans le gouvernement actuel, essentiellement composé de fonctionnaires, personne ne semble capable de comprendre à quel point le modèle social français "que le monde nous envie" tue l'emploi en France, à quel point le poids des charges sociales monopolistes ont fait sombrer l'économie privée française

    Songeons aussi que le conseil d'orientations des retraites est composé de gens qui, sans être eux-mêmes assujettis au régime général, bénéficient de la garantie accordée aux privilégiés de la haute fonction publique.

    On va fêter bientôt le 20e anniversaire du plan Juppé de 1995 : depuis cette date, l'État, ou plutôt l'étatisme de la haute administration a mis la main sur les régimes sociaux et en a évacué l'ombre de démocratie syndicale qu'ils étaient supposés intégrer.

    Dans un cas comme dans l'autre il est temps d'en finir avec ces mini-dictatures de l'incompétence, de l'arrogance et de la jactance.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/page/2/

  • Il était une fois dans l’ouest : le roman noir des Hauts-de-Seine

    Enquête dans un “Far ouest” très français : le département des Hauts-de-Seine, “coffre-fort” du RPR puis de l’UMP et nid à intrigues et à affaires en tout genre.

    De Neuilly à Courbevoie, de la Défense à Nanterre, de Puteaux à Levallois, de Clichy à Gennevilliers, le département des Hauts-de-Seine concentre sur un territoire restreint (176 km2) autant de richesses (le PIB par habitant y est trois fois plus élevé que la moyenne nationale) que d’intrigues politiques et judiciaires de haut rang. Sous le pont de Neuilly coulent la Seine et les arrangements douteux.

    Depuis que les “Pasqua boys” – Balkany, Sarkozy, Devedjian, Schuller… – ont progressivement mis la main sur l’ouest parisien dès les municipales de 1983, les magouilles en tout genre n’ont cessé d’alimenter la chronique locale.

    Comme le raconte Jean-Charles Deniau dans une épopée enlevée de ce “far west” francilien, les Hauts-de-Seine ont servi de bastion politique aux plus hautes ambitions du RPR, puis de l’UMP, qui en ont fait un “coffre-fort”. [...] Les Inrocks

    Réalisé par Jean-Charles Deniau (France 3 – 23/04/2015)

    http://fortune.fdesouche.com/

  • copieurs menteurs

    Sans espoir de sortir de cette crise multiforme,  résignés au déclin de leur pays les Français? Selon l’enquête CSA pour le site Atlantico, parue dimanche, une majorité des personnes interrogées estiment que les principaux responsables politiques feraient «ni mieux ni moins bien» que François Hollande s’ils étaient à la tête de l’Etat. Dans le trio des personnalités jugées a contrario capables de faire mieux que l’actuel président figurent Alain Juppé (37%), Nicolas Sarkozy (34%) et Marine Le Pen (30%). Présidente du FN qui jouit d’un capital de soutien particulièrement élevé chez les agriculteurs selon un sondage BVA pour le site spécialisé Terre-Net, paru le même jour. Ils seraient  36% -contre 24% pour l’ensemble des Français- à se dire prêts à voter Marine en 2017. Français qui ont jugé également la phrase de François Hollande comparant le discours du FN à un «tract du parti communiste des années 70» non fondée. Au terme du sondage Odoxa réalisé pour Le Parisien, 66 % des sondés ne sont pas d’accord avec cette comparaison. Une majorité des personnes interrogées  pense avec raison que les idées du PC et du FN sont éloignées en matière d’immigration (73%), d’éducation (72%), de sécurité (71%), de santé (70%) et sur les sujets économiques et sociaux (66%). Certes, le PC «F» n’est plus que l’ombre de lui-même.  Déserté par les classes populaires, il  ne fait plus peur à grand monde et ne doit sa survie qu’aux largesses des socio-traîtres du PS. Mais son déclin n’apitoie pas nos compatriote puisqu’il recueille dans cette enquête  76 % de « mauvaises opinions » ; un parti  jugé à la fois « sectaire » (54%) et « (appartenant) au passé) » (69%).

     Le Journal du Dimanche publiait également hier un sondage, réalisé par l’Ifop auprès d’un panel de sympathisants de gauche, sur leur dirigeant préféré. Il permet une nouvelle fois de mesurer la profonde désaffection qui frappe le locataire de l’Elysée. François Hollande est ainsi cité par 18% des sondés, devant Ségolène Royal (13%),  mais derrière Martine Aubry (19%) et Manuel Valls (29%). Mais existe-t-il dans la boite à outil de la gauche un candidat de rechange plus performant ? Aucun des frondeurs et autres hollando-sceptiques (Montebourg, Hamon, Duflot) ne parviennent à percer chez les sympathisants de cette famille politique éclatée. Ces derniers savent aussi que la logique des institutions veut que ce soit le président sortant qui se  représente pour un second mandat, logique qui exclut toute primaire au PS pour désigner un autre candidat. D’autant que le Premier ministre  jure de sa parfaite  loyauté, affirme qu’il se bat  pour que François Hollande soit réélu en 2017. Comme l’écrivait Roger Nimier, «la sincérité est presque toujours un calcul adroit»…

    D’un calcul l’autre, la  frontisation du discours, certes très rarement ou jamais suivi d’effet quand elle est au pouvoir, est aussi une constante de la droite pour retenir par le col  un électorat séduit  par l’opposition nationale. Reprenant peu ou prou  les termes d’une récente vidéo du député européen FN Aymeric  Chauprade, Christian Estrosi, député-maire de Nice et candidat à la présidence de la région PACA,  a fait « très fort » dans ce registre  hier sur le plateau de  France 3.  

     Il y a,  a-t-il dit, une  «cinquième colonne» islamique présente sur notre territoire qui se prépare à entrer en guerre contre la France.  « C’est une troisième guerre mondiale »,  contre  la « civilisation judéo-chrétienne », «qui nous est déclarée, il faut en être conscient »,  via « des réseaux infiltrés dans nos caves, dans nos garages, dans les lieux clandestins ». Et  M.  Estrosi d’ajouter encore : «quand on a dit tous les jours à la télévision pendant la chasse aux frères Kouachi que ce sont des Français parce qu’ils ont une carte d’identité française, et bien non… On est un Français quand on n’est pas un ennemi de la France. La carte d’identité ne fait pas un Français ! ».

     Peut-on rêver plus beau réquisitoire contre la politique…sarkozyste entre 2007 et 2012 ? Elle s’est soldée par une immigration légale record (officiellement un million d’immigrés supplémentaires en cinq ans), la fabrication à la chaîne de Français de papier via le droit du sol, le maintien du regroupement familial;  l’embrigadement  de la France pour participer à la déstabilisation de la Syrie, à la liquidation de la Libye, qui ont été la cause d’une extension du terrorisme islamiste et d’une explosion de l’immigration clandestine.

     Pareillement, nous avons entendu ces dernières heures le député UMP des Français de l’étranger Thierry Mariani ou encore son collègue des Alpes-Maritimes, Éric Ciotti, dire que la politique menée par Christiane Taubira sur le plan pénal  «menace la République ». Ils font allusion à la baisse de 3%  sur un an, du nombre de détenus présents dans les prisons françaises avec 66 761 détenus observés au 1er avril 2015 contre 68 859 l’année précédente à la même période.

     Dans ce contexte, il est juste de dire que  cambriolages et violences sont  en  hausse depuis trois ans, mais il convient de rappeler, comme nous l‘avons déjà fait,  l’incapacité qui fut aussi celle de l’UMP à  enrayer vraiment une délinquance qui a continué de progresser entre 2002 et 2012. D’autant que le laxisme reproché (justement) à  la réforme pénale de Mme Taubira était déjà contenu en germe dans la loi sur les peines planchers du précédent gouvernement Fillon  qui peuvent être assorties en tout ou partie du sursis. Une loi sans effet puisque le texte comporte une dérogation de «circonstances exceptionnelles» systématiquement appliquée par les juridictions. De même, c’est Nicolas Sarkozy qui a supprimé la loi –trop rarement appliquée- permettant d’expulser un criminel étranger du territoire national une fois sa peine exécutée, appelée bien improprement selon la terminologie gauchiste « double peine ».

     Dans le passé déjà, note Bruno Gollnisch,  la droite n’a pas hésité à muscler son discours pour tenter de  faire reculer  le « danger FN ». Le cas d’espèce étant la Plateforme de gouvernement  RPR-UDF , à l’occasion des législatives de 1986, dont 80% des mesures étaient semblables à celles énoncées par le programme du FN.

    Dans un entretien accordé au site Atlantico, Sébastien Huygue, porte-parole de l’UMP, justifie ce durcissement actuel de l’UMP comme relevant d’une nécessité de survie pour son parti : « il n’y a pas de thème à abandonner au Front National : la souveraineté, la fierté d’être Français, nos valeurs, ne doivent pas être des thématiques abandonnées à l’extrême droite. Nous devons nous emparer de tous les sujets, y compris de ceux qui sont sensibles. L’assimilation, la laïcité, nos frontières, notre identité sont des thèmes qui nous préoccupent (…) ».

     M. Huygue a cependant confirmé que le  débat sur l’identité nationale, initié sur les conseils de Patrick Buisson,  mais décrit finalement  comme une erreur par  Nicolas Sarkozy, serait vidé de sa substance à l’avenir. Il sera remplacé par la simple exaltation, plus consensuelle, des valeurs de la  république: «le débat sur notre identité (sera abordé)  à partir de la culture plutôt que par le biais de l’immigration».

    Ce qui est en effet une obligation pour les dirigeants du premier cercle de  l’UMP qui  ne remettent pas en cause l’idéologie du métissage laïque et obligatoire,  la poursuite des flux migratoires, ce qui reviendrait dans le cas contraire  à se mettre à dos le Medef et à s’émanciper de la doxa mondialiste et des entités supranationales dont Nicolas Sarkozy est un des fourriers. Alors espérons que les Français  préféreront vraiment des nationaux originaux aux (mauvais) copieurs.

    http://gollnisch.com/2015/04/27/copieurs-menteurs/

  • Aucun mécanisme n'incite les hauts fonctionnaires à placer la dépense publique sous contrôle

    Agnès Saal, la présidente de l'INA aux 40 000€ de note de taxi, a démissionné. Mais on ne nous dit pas tout. Eric Verhaeghe, président de l'Apec (Association pour l'emploi des cadres) entre 2004 et 2009, nous brosse son portrait :

    "Agnès Saal appartient à cette classe de petits marquis de gauche qui ont fait ou font carrière en se politisant et en rendant des services aux élus dans le sillage de qui ils s'inscrivent. Cette technique leur permet de rebondir d'élection en élection, jusqu'à imaginer que la machinerie publique dont ils sont les dirigeants se résument à un jeu d'obstacles déconnecté de l'intérêt général, jusqu'à être persuadés que la machine est à leur service et non l'inverse.

    Il existe une rhétorique amusante, consubstantielle à l'étiquette de cette Cour. Il est de bon ton d'y dénoncer les petits patrons poujadistes mais de courber l'échine devant les grands du CAC 40 qui pourraient un jour vous recruter. Il est de bon ton d'y fustiger RMC (qu'on écoute dans le taxi, occupation essentielle quand le chauffeur est en vacances) et de n'écouter que Patrick Cohen qui dit si bien tout haut ce que les gens bien se répètent chaque soir dans les salons. Il est obligatoire d'avoir en horreur le Front National qui est poujadiste et populiste mais de ne jamais franchir le périphérique ou alors seulement avec une moue de dégoût et en prenant soin de bien appeler tous ses copains pour leur annoncer triomphalement qu'on l'a fait. Il est tout aussi obligatoire de défendre becs et ongles la laïcité et l'école publique, mais d'inscrire ses enfants dans une école privée quand on n'a pas réussi à se trouver un appartement pas trop cher dans l'hypercentre parisien. Il faut proscrire le racisme et l'antisémitisme bien sûr, vomir tous ceux qui veulent défendre l'identité nationale, mais on interdit à ses enfants d'aller dans les quartiers difficiles, de prendre le métro après 20 heures, et on conseille à sa fille de changer de trottoir quand un groupe de jeunes immigrés arrive. Et, bien entendu, il faut dénoncer tous ces salauds de droite qui se remplissent les poches sur le dos de pauvres travailleurs opprimés, mais ne surtout pas se gêner pour faire payer le taxi de son enfant par le contribuable.

    Longtemps à l'abri des regards, ces petits travers posent de plus en plus problème à l'opinion publique. En phase de disette budgétaire, plus personne ne peut admettre qu'un haut fonctionnaire bénéficie d'une voiture de fonction, d'un chauffeur à demeure, et qu'il se prélasse malgré tout dans des taxis pour une somme équivalent à 4.000 euros par mois. Surtout s'il a accédé à son poste de direction en surfant sur les différents ministres socialistes qui l'ont promu au nom du redressement dans la justice et de la lutte contre la finance.

    Agnès Saal a quitté son poste, et son geste est présenté comme une démission. Il faut bien entendu expliquer au public qu'Agnès Saal ne tardera pas à retrouver un poste de fonctionnaire où elle sera payée entre 6.000 et 10.000 euros nets chaque mois, pour une charge de travail très incertaine. On aimerait être plus précis sur les chiffres, mais la haute fonction publique, qui est très exigeante sur la transparence des rémunérations dans le secteur privé, maintient un black-out complet sur les rémunérations publiques.

    Cette impunité est l'une des explications majeures du déficit public qui étouffe la croissance en France. Il n'existe aujourd'hui aucun mécanisme qui incite les hauts fonctionnaires à placer la dépense publique sous contrôle. Les nominations et les carrières se font selon des critères très politiques (ou amicaux) qui excluent totalement les aspects financiers. L'attitude d'Agnès Saal en est la meilleure preuve (...)"

    Philippe Carhon

  • Le « sens de l’histoire » « républicaine » sarkozyste

    A l’occasion du sommet extraordinaire qui a réuni hier les dirigeants européens, il a été décidé de porter le le budget de l’opération de surveillance et de sauvetage en mer Triton à 9 millions d’euros par mois (au lieu de trois actuellement) et d’obtenir l’accord de l’ONU pour mener des actions militaires contre les trafiquants de Libye convoyant les immigrés vers l’Europe. Concernant  l’accueil et la prise en charge des clandestins à leur arrivée,  l’unanimité est moins évidente. Face à des opinions  publiques vent debout contre toute nouvelle immigration massive,  la prudence a été de mise chez des gouvernants soucieux de ne pas faire enfler la vague antibruxelloise. Le plan d’action proposait aux Etats membres de l’UE d’accueillir «au moins 5.000 personnes» ayant déjà obtenu le statut de réfugiés. La France prendra sa part «en accueillant entre 500 et 700 Syriens», a annoncé François Hollande. Mais la chancelière Allemande Angela Merkel a précisé qu’aucun chiffre ne figure dans la déclaration finale «parce que nous pensons que 5000 n’est pas suffisant». Il est vrai que les commentateurs sont nombreux à répéter en boucle, à essayer den nous persuader que sans l’apport de l’immigration l’Allemagne mourra avant la fin du siècle. Une Allemagne riche mais il est vrai très  vieillissante avec trop peu d’enfants –« un cercueil en or » selon l’expression de Jean-Marie Le Pen-  qui  est condamnée, obligée de s’ouvrir toute grande à un apport de sang neuf…plutôt que de mettre  en place une politique nataliste autochtone vigoureuse, d’incitation au renouvellement  des générations, mais qui serait frappée d’horribles connotations historiques…

     D’ Histoire il est  aussi question à l’UMP puisque c’est une dimension historico-idéologique que veut donner Nicolas Sarkozy à son combat contre le FN. Combat qu’il entend gagner en 2017 grâce à une «martingale» rapportait Le Monde : «exclure toute alliance avec le FN mais reprendre ses thématiques traditionnelles (dénonciation de l’immigration, du communautarisme et de l’assistanat), tout en se démarquant sur le projet économique». «Lutte à mort» contre l’opposition nationale qui justifierait également  le changement de nom de l’UMP (trop entachée par les affaires)  transformée en « les Républicains ».

     Lors de la réunion publique qui s’est déroulée mercredi à Nice en soutien à Christian Estrosi,  l’ancien chef de l’Etat a tenté de justifier son choix : «la gauche, ils sont d’abord socialistes (sic), ensuite républicains. Nous, nous sommes d’abord républicains, ensuite gaullistes, libéraux, centristes, radicaux ». Un aveu qui permet aux Français de juger de la différence profonde de nature existant entre les partis du Système, cette droite là d’un côté et le Front National de l’autre dont les membres, qui peuvent être de sensibilités différentes, sont   d’abord et avant  tout  des patriotes de l’espèce amoureuse, c’est-à-dire des nationaux, des défenseurs du fait national.

     La journaliste Christelle Bertrand, sur le site Atlantico, doute qu’il soit très judicieux de ressortir «une vieille idée» -celle de rebaptiser l’UMP Les Républicains date de 11 ans-,  «plutôt que de plancher sur un concept d’avenir ». « Le choix révèle peut-être, une fois de plus, le vide relatif autour de Nicolas Sarkozy en termes de têtes pensantes.» Elle souligne surtout qu’«on assiste, à travers le choix de ce nouveau nom, à un étrange mouvement idéologique. En effet, Nicolas Sarkozy a expliqué, le 7 avril dernier, lors d’une commission exécutive de l’UMP: quand j’étais président de la République je n’aurais pas dû parler d’identité nationale mais dire que le voulais défendre les valeurs de la République. L’ancien président, en choisissant le nom les Républicains, prend clairement ses distances avec son ancien conseiller Patrick Buisson initiateur du débat sur l’identité nationale, quitte à déboussoler une partie de son électorat attachée à cette notion, quitte à froisser les plus centristes qui y voient une américanisation de la droite française ».

     Cette américanisation actant une mise à  distance de la dimension charnelle de l’identité française au profit des seules règles républicaines n’est pas pour surprendre. C’est ce même  Nicolas Sarkozy qui confessait il y a quelques années à Philippe de Villiers : «Tu as de la chance, toi tu aimes la France, son histoire, ses paysages. Moi, tout cela me laisse froid. Je ne m’intéresse qu’à l’avenir ».  Du passé faisons table rase,  à l’image d’un  avenir  hors sol,  coupé de ses racines profondes dans l’imaginaire sarkozyste.

     A Nice M.  Sarkozy s’est pourtant fait le chantre de la  Provence, symbole de la «civilisation méditerranéenne», «lieu du raffinement, de la culture»… à la transmission de laquelle, plus généralement,  a renoncé l’UMP  au pouvoir.

     Dans une récente tribune publiée dans Le Figaro, Madeleine Bazin de Jessey,  agrégée de Lettres classiques,  porte-parole de Sens Commun, secrétaire nationale en charge des programmes de formation à l’UMP, dénonçait (avec raison)  les «nouveaux programmes d’histoire pour le collège». «Ainsi, l’étude de l’Islam sera obligatoire, mais celle du christianisme médiéval facultative – ceux qui choisiront de l’enseigner devront le faire uniquement sous l’angle de l’ emprise de l’Eglise sur les mentalités rurales. Dans une société en mal d’intégration et de cohésion nationale, on ne manquera pas de s’étonner d’une curiosité si grande pour les religions venues d’ailleurs, et d’une révulsion si manifeste pour nos racines (…). N’est-ce pas pourtant en redonnant à l’élève ces racines que nous le rendrons d’autant plus ouvert à l’altérité? (…) ».

     Mme Bazin de Jessey, c’est un comble, semble souffrir de trou de mémoire ou ignorer ( ?)  que cette évolution (involution) ,à été accompagnée, propagée, encouragée, actée par les ministres de l’Education, bien peu nationale,  que furent dernièrement  sous la droite au pouvoir Xavier Darcos et Luc Chatel.

    En 2010, l’historien Dimitri Casali s’était  justement  ému de ce que  «Clovis, Charles Martel, Hugues Capet, Louis IX, dit Saint Louis, François Ier, Louis XIII ont disparu des instructions officielles de sixième et de cinquième. Le programme de sixième passe sans transition de l’Empire romain au IIIe siècle à l’empire de Charlemagne, soit une impasse de six siècles(…). A côté des oubliés et des relégués des programmes, il y a les optionnels… » et « parmi ces périodes optionnelles figure le premier Empire (1804-1815). »

     «(…) Clovis, Louis IX, François Ier, Louis XIII, Louis XIV, Napoléon Ier… La disparition ou l’amenuisement de ces souverains et de leur règne laisseraient-ils penser qu’ils n’ont plus de réalité historique? (…).  «La même question peut être posée concernant la relégation du règne de Louis XIV en fin de programme de cinquième. Pourquoi faire disparaître ou réduire des règnes notamment caractérisés par le rayonnement de la France à l’étranger? »…parce que tout rêve de grandeur et de fierté nationale doit être banni des cerveaux des jeunes Français ?

    Dans les faits « François Ier, Henri IV, Louis XIV et Napoléon sont en effet réduits à leur plus simple expression au profit l’ouverture aux autres civilisations de notre monde, comme les empires africains du Songhaï et du Monomotapa »…

     De la même façon relevait-il encore, «la disparition de dates et de périodes capitales de l’histoire de France poursuit-il, ainsi que le système des options aboutissent à une Histoire à trous, lacunaire, atomisée, qui rend beaucoup plus difficile l’assimilation par les élèves de la chronologie, cette juste représentation de la profondeur historique (…). La chronologie serait-elle devenue démodée? ».

    «Un peuple qui oublie son Histoire est un peuple perdu » soulignait encore M. Casali . Mais notait alors Bruno Gollnisch,  est-il encore autorisé aux Français d’imaginer leur avenir à la lumière de leur grand passé historique? Cela est-il compatible avec le progressisme et le « sens de l’histoire » socialiste ou sarkozyste ?

    Une amnésie voulue, entretenue qui s’insère dans une perspective d’abrutissement, d’endoctrinement, de déracinement et d’acculturation des peuples , changés en « masses », réduits à de simples agglomérats de tubes digestifs. Le tout au nom de « l’intégration », de la propagande visant et à accélérer la mise en place du « village planétaire », d’une gouvernance mondiale qui suppose largement de faire table rase du passé…Certes nous l’avons vu, au-delà des propos d’estrade, tout cela « laisse froid » le président de l’UMP.

    http://gollnisch.com/2015/04/24/le-sens-de-lhistoire-republicaine-sarkozyste/

  • Antiracisme: une juste cause dévoyée à des fins politiciennes?...

    Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com

    Nous reproduisons ici une remarquable tribune d'Hervé Juvin, publiée par le Figaro et reproduite par La plume à gratter, dans laquelle il dénonce l'instrumentalisation de l'antiracisme par le gouvernement et ses effets destructeurs...

    Et une loi sur la répression des propos racistes de plus. Qui peut être contre ? Après l’émotion suscitée par les crimes de janvier, dont l’un des objets manifestes est de terroriser ceux qui résistent à l’islamisation de la France, beaucoup peuvent pourtant s’interroger : est-ce la bonne réponse ?

    Les Français constatent chaque jour que les flux migratoires sont une réalité d’importance dont il devrait être licite de débattre. Or ils se souviennent qu’on ne leur a jamais demandé leur avis et que le changement d’origine de la population française, l’une des transformations majeures de la France au cours des trente dernières années, a été subi, tenu en lisière du débat démocratique, que ses effets n’ont jamais été évalués, et qu’il n’a jamais fait l’objet d’un vote ou d’une loi ; c’est un décret qui a autorisé le regroupement familial ! Ils posent de plus en plus ouvertement la question. Voilà pourquoi la loi s’efforce d’entretenir cette mystification qui est au cœur d’un discours bien rôdé depuis la récupération de la « Marche des Beurs » par SOS Racisme et la culpabilisation des Français, poursuivie par le rapport Tuot (Conseil d’État, 2014) : tout se passe bien, d’ailleurs il ne se passe rien, il est interdit de dire qu’il y a des problèmes. Tout se passe bien, et si ça se passe mal, c’est de votre faute !

    Le déni du réel dans lequel s’enfonce la France commence par la censure des mots. Sera-t-il possible de dire d’un Noir qu’il est noir, d’un Blanc qu’il est blanc, et qu’une soucoupe est une soucoupe ? L’idéologie de l’individu absolu répond que non. L’individu hors sol, que ne détermine rien, ni son origine, ni son âge, ni son sexe, ni sa foi, voilà l’idéal. Substituer l’individu abstrait, fiction juridique, aux hommes d’ici, des leurs et d’une histoire, voilà l’objet. Désintégrer ces liens, ces appartenances, ces communautés qui font de l’individu une personne, qui lui donnent une identité, voilà l’urgence !

    Nous sommes au cœur de la Grande Séparation moderne. La séparation de naguère passait dans l’espace, dans la langue et dans les mœurs, entre des sociétés humaines auxquelles elle assurait la liberté de se conduire, de choisir leur destin et d’approfondir cette diversité splendide des mœurs, des cultures et des croyances qui constitue la civilisation humaine, qui n’est pas si elle n’est pas plurielle ; « il n’y a pas de civilisation s’il n’y a pas des civilisations » (Claude Lévi-Strauss). La séparation moderne met fin à cette diversité des sociétés humaines et coupe l’individu de toutes les déterminations par lesquelles l’histoire, la nation, la culture ou la religion faisaient de lui le membre d’une communauté, l’acteur d’une société et un citoyen responsable. Comme l’analyse depuis longtemps Marcel Gauchet, il n’y a que des individus qui ont des droits, et rien d’autre ne peut les singulariser ; voilà l’idéologie moderne, voilà ce qui réalise la grande séparation d’avec l’histoire comme avec la nature, voilà comment le droit entreprend d’en finir avec les nations, de dissoudre les peuples, et d’étouffer la démocratie au nom de l’Homme nouveau.

    Le paradoxe est double. D’abord, l’antiracisme, au nom de l’égalité et du droit à la différence, est porteur d’une indifférenciation destructrices des cultures et des identités, à la fin de la diversité des sociétés humaines. Il promeut ce qu’il veut combattre : l’avènement d’un modèle occidentaliste qui entend faire du monde une grande Amérique au nom de l’universel. Est-ce le destin de tout Malien, de tout Malgache, de tout Algérien de devenir un Français comme les autres ? C’est que l’antiracisme confond inégalité et différence. Il affirme que la nature fait des hommes tous les mêmes, sans percevoir que ce naturalisme est la négation du travail patient, millénaire, des cultures pour se distinguer, se singulariser et se transmettre. A cet égard, les formes dévoyées de l’antiracisme constituent un anti-humanisme ou, si l’on veut,  une expression de la haine contre la culture qui trouve actuellement des expressions inédites dans le monde d’Internet, du management et du transhumanisme. Voilà qui conduit à la négation des cultures, qui ne peuvent vivre que dans un certain degré de séparation avec d’autres cultures, dans une certaine unité interne assurée par des frontières, l’éloignement, les identités singulières.

    Dévoyer un grand et juste combat à des fins politiciennes est plus que méprisable, c’est dangereux. la négation de la condition humaine, qui est toujours enracinée dans un milieu, dans un contexte, dans une mémoire, fait l’impasse sur la question du moment : Comment faire société entre nous ? La Nation répondait : quelques soient leur origine, leur foi, et leurs idées, la France unit tous ceux qui la préfèrent. Le couvercle de la nation tenait ensemble ce que tout le reste séparait. La réponse disparaît, avec cette grande séparation qui nous dépouille de ce qui fait de nous des Français, les hommes de cette terre et des nôtres, pour en finir avec toute résistance au nouvel ordre mondial, du droit, du contrat et du marché.

    Et nous en sommes là, à la montée d’une police des idées, des mots et de la pensée, qui pourrait bien réussir ce prodige paradoxal : faire de la race ce qu’était le sexe au XIXème siècle, ce à quoi il est tellement interdit de penser et de dire qu’on y pense toujours et qu’on ne voit plus qu’elle. L’inflation de l’antiracisme produisant le racisme ? Prodige assez banal des politiques médiocres qui pensent changer le réel par décret et se garder des choses en supprimant les mots.

    Hervé Juvin (Le Figaro, 17 avril 2015)

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Sarkozy demande aux Français "un effort" pour renoncer à des libertés

    "Je crois qu'il faut accepter cette idée simple que dans la période de véritable guerre vis à vis d'un certain nombre d'individus prêts à tout contre notre société et notre civilisation, il faut accepter que la sécurité prime sur un certains nombre d'autres règles" (comprendre libertés), a indiqué l'ancien chef de l'Etat en s'exprimant sur le projet de loi Renseignement, après l'annonce très appuyée de l'arrestation d'un jeune homme qui aurait projeté de commettre des attentats contre une ou deux églises en France. 

    "Il ne s'agit pas de renoncer à nos libertés", a-t-il ajouté alors que c'est précisément ce que demandent certains cadres de l'UMP. "Mais il y a un effort à faire. Chacun peut bien le comprendre". Un effort pour quoi, si ce n'est précisément pour renoncer à des libertés telle que la vie privée ? 

    "Fermeté, vigilance, mobilisation de tous les instants, tout doit être fait pour assurer la sécurité des Français. Chaque fois que le gouvernement ira dans ce sens, nous le soutiendrons". 

    Source

    http://www.oragesdacier.info/

     

  • Valls veut de l’improvisation à l’école, l’opposition en voudrait moins au gouvernement

    Manuel Valls propose d’intégrer des fours d’improvisation, façon Jamel Debbouze, à l’école. NKM appuie la proposition, l’opposition monte au créneau. est-ce vraiment la priorité ?

    L’un des derniers soutiens de François Hollande n’est autre que Jamel Debbouze, cela vaut bien un petit renvoi d’ascenseur. C’est Manuel Valls qui s’y est collé il y a deux jours dans une interview accordée au magazine culturel L’Œil. Le chef du gouvernement y affirmait en effet qu’il se verrait bien « intégrer, dans nos écoles, l’art de l’improvisation que porte Jamel Debbouze ».
    Bonne élève, la ministre de l’Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem a appuyé l’idée de son patron et renchéri de compliments sur le comédien : « C’est quelqu’un pour qui j’ai beaucoup d’admiration [...] L’improvisation qu’il a beaucoup portée [...] est une façon d’apprendre à vivre ensemble. »

    Alors que les « fondamentaux » (lecture, écriture, calcul…) ne sont plus maîtrisés,que l’école devient un lieu du « grand effacement » de l’histoire française et européenne et que les racines de notre culture sont extirpées des programmes (notamment le grec et le latin), la proposition de Manuel Valls fait réagir l’opposition.

    http://fr.novopress.info/