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magouille et compagnie - Page 1970

  • La corruption du système français

    Des policiers de la BAC pris en flagrant délit de corruption, des élus soupçonnés de malversations, des handballeurs, champions adulés, mis en examen pour avoir triché : la corruption ferait-elle son retour en France ?

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Cheyenne-Marie Carron réagit à la censure de l'Apôtre

    Des projections du film L'Apôtre ont été annulée, à la demande de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Cheyenne-Marie Carron déclare auFigaro :

    «C'est un film de paix. L'Apôtre devrait être projeté à des chrétiens et à des musulmans, et dans des lieux de culte. Je suis une réalisatrice catholique et j'ai collaboré avec des acteurs musulmans. J'ai essayé de faire un film qui permette une vraie ouverture vers l'autre et vers la différence. Il est interdit par peur, et je le comprends parfaitement parce que ce qui s'est produit chez Charlie Hebdo, c'est terrifiant. Mais pour faire avancer les choses et faire se rencontrer chrétiens et musulmans, il faut être capable de prendre des risques».

    «On ne gagne pas des guerres par le silence et en se censurant.On gagne en ayant du courage, comme Charlie Hebdo, et en continuant à travailler. Même s'il y a une part de danger, il ne faut pas se priver des outils que nous avons pour ouvrir le dialogue».

    Si la réalisatrice avoue qu'elle n'a «jamais osé aller vers un public musulman pour présenter le film», elle estime que «ces censures [lui] donnent envie d'aller vers ce public pour recueillir leur avis».

    «Avec l'interdiction qui tombe, je prends conscience que ce film peut être un outil de dialogue. Je suis confrontée à une réalité, celle de la peur et de la police française qui insiste fortement à la prudence aujourd'hui avec ce qui se passe».

    Elle aimerait «que ce film soit un point de départ pour un rapprochement entre chrétiens et musulmans» et «qu'il y ait des projections à l'initiative des musulmans, dans les banlieues et dans les mosquées».

    «Si on en vient à annuler ce film, qui n'est pas de la propagande, c'est que la France va très mal. Si mon film ne parlait pas de fraternité, s'il était radical, je comprendrais, mais là non. On vit dans une sale période, une période de fermeture et de peur. Il faut que nous soyons combatifs».

    Michel Janva

  • Devant l'hypocrisie républicaine :

    Alors que nos dirigeants de la république jouent les traumatisés devant les évènements de ces derniers jours au siège de Charlie Hebdo, il est intéressant de voir cette façon hypocrite qu'ils ont d'opposer la république, la démocratie ou les Droits de l'Homme, comme étant les antithèses des totalitarismes.

    Pourtant faisons justement un petit rappel historique de ce qui fut fait au nom de cette sacro-sainte trinité républicaine contre les ouvriers français au début du XXème siècle :

    Le premier mai 1891, les ouvriers de la cité ouvrière de Fourmies organisent une grève pour des journées de 8 heures et la hausse des salaires. La diminution de la journée de travail était d'ailleurs réclamées depuis les années 1880, par les députés royalistes contre l'avis des républicains de gauche comme de droite. Il n'y a rien de plus antisocial que la république en France... Sous l'impulsion des patrons, le maire de la ville envoi deux compagnies d'infanteries du 145ème régiment de ligne. 150 à 200 manifestants arrivent sur place et font face aux 300 soldats équipés du nouveau fusil Lebel contenant 9 balles de calibre 8mm.

    Le commandant Chapus s'écrie : "Feu ! feu ! feu rapide ! Visez le porte-drapeau ! "

    Bilan : 9 morts et au moins 35 blessés !

    Début XXème siècle, les vignerons du sud de la France sont frappés par une grave crise viticole. Mais le gouvernement de Paris plus proche des riches betteraviers du nord, se désintéresse du sort des vignerons du sud ! La misère, la colère et la révolte monte à travers les villages. Le 11 mars 1907, ils sont 87 à manifester à Argeliers. Le 9 juin, ils sont près de 800 000 dans les rues de Montpellier. Sur ordre de Georges Clemenceau, l'Armée Française ouvre le feu sur le peuple des Vignerons du Midi et ordonne l'arrestation des responsables du mouvement. Clemenceau y gagnera le surnom de « fusilleur »

    Bilan : 5 morts dont une fille de 20 ans et 33 blessées gisent à terre...

    A Raon-l’Étape, les ouvriers en chaussures réclament un salaire minimum de 32 centimes de l’heure, la journée de 10 heures et la suppression des amendes.

    La direction ayant refusé leurs demandes, ils se mettent en grève au début du mois de juillet.

    Le préfet fit envoyer deux bataillons, le 2ème chasseurs à pied de Lunéville et le 20ème bataillon de chasseurs à pied de Baccarat ainsi que deux escadrons du 17ème chasseurs.

    Le 28 juillet l’armée tire sur un défilé pacifique, tue deux ouvriers et en blesse trente-deux autres. Des barricades sont élevées dans les rues et le drapeau noir est arboré.

    1908, ce sont les carriers et terrassiers de Draveil-Vigneux qui lancent une grève, toujours pour l'amélioration de leurs conditions de travail... Le 2 juin 1908, 2 grévistes sont tués dans leur permanence à Vigneux par un gendarme, et une dizaine d'autres sont blessés. Le 30 juillet 1908, c'est la journée sanglante ! Trois à quatre cents manifestants se heurtent violemment aux 5 régiments de dragons. 4 grévistes sont tués, et plus de 200 blessés ! Clemenceau décide alors des arrestations massives dans les rangs de la CGT.

    Contrairement à Louis XVI qui avait interdit à ses Gardes Suisses de tirer sur la foule sanguinaire des révolutionnaires, la république n'a jamais hésité quant à elle, à tirer sur les ouvriers.

    http://www.gar-reseau.info/

  • Liberté d'expression : deux poids, deux mesures...

    Vincent Tournier est maître de conférence de science  politique à l’Institut d’études politiques de Grenoble. Il réagit sur le site Atlantico à la mise en examen de Dieudonné :

    "Quelle belle occasion pour Dieudonné de se rappeler au bon souvenir du  gouvernement. Il a raison de ne pas se gêner. Tout le monde vient de  clamer son amour pour la liberté d’expression et le droit à l’humour. Il lui  suffit donc de renvoyer l’ascenseur et de dire : vous aimez ça, la liberté,  eh bien chiche ! Dieudonné joue sur du velours, surtout lorsqu’on  se souvient que, l’an dernier, la justice s’en est pris à lui avec des arguments  pour le moins étonnants (...)

    C’est tout le problème de la liberté d’expression. On veut en faire un  principe absolu, mais on oublie que cette liberté a ses limites, lesquelles sont  fixées par l’Etat en fonction des circonstances. L’an dernier, l’Etat a  considéré que Dieudonné constituait une menace pour l’ordre public parce qu’il  entraîne sur son nom une dynamique qui se nourrit de la détestation des juifs et  du système politique. La contradiction entre l’annulation des spectacles et la  proclamation de la liberté est flagrante, mais elle est logique si l’on admet  que la liberté est d’abord une notion politique. Chacun revendique la liberté  pour soi, mais pas pour ses adversaires (...)

    L’argument est toujours le même : il y a deux poids deux  mesures, donc votre liberté est hypocrite. Ce n’est pas totalement faux (...)

    De son côté, la justice est loin d’être très claire sur les  limites de la liberté d’expression. Lorsque Christiane Taubira est comparée à un  singe par une militante du Front national, la sanction est très lourde (9 mois  de prison ferme en première instance) ; mais lorsque Charlie Hebdo  compare Bruno Megret à un "petit rat", il est relaxé. Nicolas Bedos a  également été relaxé lorsqu’il a traité Marine Le Pen de "salope fascisante".  Par contre, l’assistant parlementaire d’un sénateur socialiste a été condamné  pour avoir traité Marion Maréchal-Le Pen de "salope", et on verra ce  qu’il adviendra pour Guy Bedos pour avoir utilisé le même qualificatif à l’égard  de Nadine Morano. Bref, on voit bien que la subjectivité reste très forte. Les  tribunaux tiennent manifestement compte des caractéristiques du locuteur (qui  parle ?) et du contexte (d’où parle-t-il ? à qui ? quand ?). Les intellectuels et les artistes bénéficient d’un statut particulier.Lorsque Jean Baudrillard, au lendemain des attentats du 11-Septembre,  parle de la "jubilation prodigieuse de voir détruire cette superpuissance  mondiale" (Le Monde, 2 novembre 2001), ne fait-il pas l’apologie du  terrorisme ? (...)

    Le gouvernement aura donc beaucoup de mal à répondre à Dieudonné et à ses  soutiens.

    C’est assez paradoxal parce que, finalement, la sacralisation  de Charlie Hebdo n’était nullement donnée d’avance. On a même le sentiment que  les attentats ont quelque peu forcé la main des élites, contraintes de délaisser  une stratégie qui visait plutôt à gagner les faveurs de la population musulmane,  gauche et droite confondues. Souvenons-nous en effet que, en 2006, lors  de la première affaire des caricatures, puis en 2011-2012 lorsque Charlie Hebdo  a décidé d’en remettre une couche, les hauts responsables politiques étaient  très critiques à l’égard des caricatures "

    Philippe Carhon http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La presse de gauche contre le sentiment des Français

    Les flonflons de l'immense manif étaient à peine retombés. Dès le lendemain, une certaine presse de gauche recommençait ses mauvaises actions contre l'intérêt national et le sentiment des Français. Comme on pouvait le prévoir. Comme on doit le déplorer.

    Certes dans le genre de situation que la France a vécue pendant 3 jours, il pouvait paraître logique sinon légitime de s'interroger. Ne nions pas, bien au contraire, que les dysfonctionnements du système existent. Rappelons ainsi la déplorable coupure entre l'action policière et l'institution judiciaire. Interrogeons-nous sur le laxisme du service après-vente, si l'on ose dire, de l'application de certaines condamnations. Prenons acte de l'absence de doctrine répressive spécifique, et plus encore de stratégie carcérale, face aux réseaux islamistes et à leur recrutement dans nos prisons surpeuplées et inadaptées, qui deviennent, ainsi, un vivier et même une force au service des ennemis de notre société.

    D'accord ! Mais dénonçons par-dessus tout le manque global de moyens.

    Car on ne doit pas perdre de vue que les services français, même entachés de lourdeurs, empêchent beaucoup plus d'attentats en projets qu'ils ne laissent en commettre.

    Cela dure depuis des années et, malheureusement, les médias appliquent une consigne tendant à rassurer les citoyens. Dormez bonnes gens la maréchaussée vous protège : voilà qui remonte à beaucoup plus loin qu'à la fondation du régime républicain.

    En l'occurrence on doit le regretter.

    Car malgré les preuves évidentes de sympathie que la population a su si massivement administrer en ce dimanche 11 janvier à l'endroit des forces de police et de maintien de l'ordre, dès le lendemain, lundi 12 janvier commençait une campagne de dénigrement. Son angle de tir médiatique évident vise les services de renseignement et plus particulièrement l'incorporation dans la DCRI des anciens RG, dont on ne rappellera jamais assez les défauts… mais dont nos bureaucrates de la presse de gauche déplorent aujourd'hui la disparition, sans doute en raison de la porosité de leurs méthodes et de leurs informations. C'était tellement commode ces "blancs", – ces "rapports" non signés … donc inattaquables pour le diffamé, – petits romans bourrés d'erreurs grossières. On se les refilait entre complaisants. Ceci explique sans doute la nostalgie des soi-disant "informateurs bien informés".

    Lisons à cet égard les journaux qui donnent le ton : Mediapart et Le Monde.

    Certes le "grand quotidien du soir" estampillait de son logo ce lundi que "sur le parcours la police a été systématiquement applaudie par les manifestants". Mais au lieu de "stigmatiser" l'attitude incroyable du gouvernement marocain arguant de la reproduction de "caricatures insultantes", "Mediapart" commence immédiatement son travail de sape. "L'enquête sur les attentats de Paris" consiste pour lui à se demander "comment les services ont raté les terroristes". "Le Monde" titre sur le net à propos des "ratés à répétition du renseignementfrançais" (1)⇓car, apprend-on  "Une source judiciaire [laquelle ? et de quel droit ? a fait savoir au "Monde" qu'Amedy Coulibaly, etc."

    Mais "Le Monde" n'en reste pas là, et le journal adopte aussi un autre angle de savonnage de la planche de la répression. On recense donc avec méthode la "vingtaine d'actions contre la communauté musulmane". Certes on conviendra que la plupart d'entre elles, et même toutes, sont inappropriées. Mais enfin on peut comprendre le désarroi, sans approuver la violence, de certains de nos compatriotes qui n'ont pas digéré l'affirmation péremptoire de "leur" président considérant que "cela n'a rien à voir"… surtout "pas d'amalgame"… "ne stigmatisons pas"… Il y a quand même eu 17 morts. Quand le citoyen Coulibally tue le premier jour une policière française qui perturbait son projet d'attaquer l'école Yaguel Yaacov de Montrouge, quand le deuxième jour il s'attaque à l'autre bout de l'ile de France à un magasin kasher… c'est un hasard… cela n'a rien à voir, sans doute, avec de l'antisémitisme.

    Mais non ! Vous n'avez rien compris. Pour comprendre Coulibally il suffit de lire le Monde qui révèle, le même jour, son rôle, sans doute civique et syndical, un humaniste on vous dit, dans la lutte pour améliorer les conditions de détention [déplorables cela va sans dire] à Fleury-Mérogis.

    Tout ça en même temps.

    Si prompts à dénigrer le travail des gens qui défendent, souvent au péril de leur vie, la liberté des Français, à commencer par la leur que je respecte nos chers irresponsables de presse ne s'interrogent guère dirait-on sur les "ratés" des médias.

    Quand comprendront-ils qu'en persistant de la sorte ils s'éloignent du sentiment profond de la population française, sentiment manifesté ce 11 janvier, de solidarité et d'estime envers les forces de l'ordre ?

    S'il est une urgence civique, répétons-le, c'est de demander plus de moyens matériels, juridiques et de soutiens en faveur de ceux qui défendent le pays

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/page/2/

    Apostilles

    1- cf. site du Monde le 12 janvier.

  • Charlie, manifestations, islamisme : retour sur la semaine passée avec Bruno Gollnisch

  • Amalgame ?

    Naguère, la classe politique et médiatique ne s’encombrait pas de ces byzantines distinctions sémantiques pour « amalgamer » le FN avec des nazillons bas de plafond ayant noyé un Arabe en marge d’une manifestation...

    Dans sa chronique radiophonique du 13 janvier écoulé, Éric Zemmour – dorénavant sous protection policière après avoir reçu des menaces de mort et interdit de déplacements conférenciers – soupirait contre le « pas d’amalgame, pas d’amalgame […], litanie sans cesse ressassée comme un disque rayé ». En effet, que n’a-t-on entendu, ad nauseam, dès le soir même de l’attentat contre Charlie Hebdo, des quatre coins de l’échiquier politique – FN compris –, ces injonctions douces et comminatoires à la fois, de ne pas confondre les musulmans majoritaires, naturellement modérés avec les « djihadistes », lorsque ceux-ci n’étaient pas qualifiés par d’insipides périphrases (« terroristes », « radicaux », « assassins »).

    Amalgame : au sens figuré, Le Robert définit ce substantif comme le « mélange hétérogène de personnes ou de choses de nature différente ». À première vue, ce mot éreinté à force d’emplois multiples et dévoyés s’avère, en l’occurrence, parfaitement inapproprié. Que l’on sache, ce n’est pas en brandissant Le Journal de Mickey que les Kouachi, Coulibaly, Merah, Kelkal, Nemmouche et leurs épigones ont commis leurs ignobles forfaits, mais bien au nom de l’islam. Dès lors qu’ils se réclamaient de la religion du prophète, rien ne les différenciait idéologiquement de la totalité de leurs coreligionnaires. Naguère, la classe politique et médiatique ne s’encombrait pas de ces byzantines distinctions sémantiques pour « amalgamer » le FN avec des nazillons bas de plafond ayant noyé un Arabe en marge d’une manifestation.

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  • « Je suis Charlie » : Le marketing de la récupération

    Il convenait à ce stade de faire un point sur l’exploitation médiatico-politique de cette séquence sanglante. Manifestement, les stratèges de la Com’ sont à l’œuvre. Mais au-delà de la très classique prévention du « tout amalgame », une vraie stratégie de fond semble se mettre en place. Jean Henri d’Avirac porte un regard « marketing » sur ces nouvelles armes de manipulation massive.
    Polémia.

     

    Traduire l’horreur en accroche

    Il n’est évidemment pas question de mettre en doute la sincérité de Philippe Val, de ses comparses et graphistes, après la mort tragique de leurs camarades. Mais tout expert en marketing et communication se sent bien obligé d’opérer, quelques jours après le drame, un arrêt sur image.

    Quelques heures seulement après ce nouveau crime du fondamentalisme islamique, une signature, un slogan, un « claim » se diffuse sur toute la planète et la sphère médiatique : « Je suis Charlie ».

    Chassez le naturel, il revient au galop : « ceux qui sont passés du col Mao au Rotary » et de l’idéologie au marketing ont immédiatement éprouvé le besoin irrépressible de traduire leur effroi en accroche et d’élaborer un coup médiatique international. En bon publicitaire, idéologue, journaliste ou politique… bref, en bon activiste de « l’infosphère », pour reprendre le terme de Michel Maffesoli, il s’agissait (consciemment ou non ?), et ceci dès que possible, de transformer subliminalement la charge émotionnelle du drame en acte d’achat… Achat des valeurs de Charliedevenu grand phare des Lumières, achat de Charlie lui-même car à peine le sang séché, on sent déjà poindre sur ce titre, jusqu’alors au bord de la faillite, la souscription exceptionnelle, le numéro spécial à fort tirage, la dotation gouvernementale et l’appel aux dons/compassion.

     

    Le « Je suis Charlie » diffère pourtant très sensiblement de sa matrice créative de référence, « Ich bin ein Berliner », qui a fait depuis bien des émules. Sous ce badge ou ce sticker, cet incroyable piège à cons fait sombrer instantanément le commerçant du coin de la rue, le catho tradi de St Nicolas-du-Chardonnet, le frais lycéen rempli de bons et sincères sentiments, sous le statut de groupies du « bête et méchant » avec, pour seul véritable drapeau, l’un de ces dessins trash de pape sodomite ou d’étron d’homme politique, censé incarner une vision décomplexée, un regard alternatif, une expression du progrès !…

    Que tout cela fleure bon le défouloir et la liberté d’expression, soit ! Que le droit au blasphème puisse être défendu avec vigueur, soit ! Mais de la liberté d’expression à la vision libertaire/nihiliste du monde que véhicule cette presse, il y a évidemment un gouffre que nos post-soixantehuitards veulent subliminalement effacer. L’imposture est là !… L’amalgame est là ! « Ich bin ein Berliner » affirmait les valeurs de l’Occident face à la tyrannie soviétique, valeurs, certes, pourtant tout aussi impérialistes et matérialistes, mais sur ce coup-là Kennedy n’avançait pas masqué et Berlin marquait un enjeu territorial et géopolitique clair. Derrière une caricatureCharlie, dont on nous dit dans le même temps qu’elle est fraîche, anodine et « un vrai coup de poing dans la gueule » se cache l’expression d’un écorché vif de la satire journaleuse façon potache attardé. Il y a certainement de la tripe dans tout cela, mais il y a surtout un vide absolu, une perte de sens quasi pathologique qui a, mine de rien, détruit comme le démontre Zemmour dans son dernier ouvrage les fondamentaux de notre société… Par jeu, fantaisie bourgeoise, universalisme militant, par rejet de tout ordre établi, par mal-être le plus souvent, ce mal-être d’ado septuagénaire, que l’on voudrait partager avec le plus grand nombre pour le normaliser et l’ériger en contre-système de valeurs.

    Le marketing politique à la manœuvre

    Sur BFM, quelques heures après l’épilogue sanglant de Vincennes, Claude Askolovitch a du mal à contenir son enthousiasme : « Les Français nous montrent qu’ils peuvent se lever dans leur diversité »… « Aurons-nous cette capacité à ne pas flatter les mauvais penchants de notre pays, nous tous, politiques et médias compris »… Traduisez : Mettons enfin dans le même sac toutes les résistances au Système, populisme, intégrisme, identité, éternels adversaires de la sacro-sainte diversité. La résistance structurée et argumentée à l’islamisme continue à être présentée comme raciste et génératrice « d’amalgames ». Une vieille histoire ! On croirait de l’Harlem Désir ou du Julien Dray de la grande époque.

    Tout cela est du pain bénit (par Allah) pour le plus misérable président de la VeRépublique, soudainement métamorphosé en chef de guerre bisounours, heureusement (pour nous) secondé par des forces de l’ordre d’exception. Imaginons l’espace d’un instant une réunion politique de crise à l’Elysée avec le président entouré de ses conseillers en communication :

    « François, cette affaire peut réellement être une aubaine pour vous, un président au combat pour les valeurs de la République tire toujours un bénéfice politique de ces moments intenses. Et puis, vous ferez oublier, au moins pour un temps, tout le reste : le déclassement économique de la France reléguée après l’Angleterre, fort heureusement le jour même de l’attentat ; les mauvais chiffres du chômage ; nos difficultés à réformer… Vous apparaissez de fait comme le seul et unique rassembleur. Dans la nation en danger, toute alternative considérée comme risquée (extrémisme, populisme…) ne peut avoir la faveur de l’opinion, qui ne voudra pas ajouter le risque politique aux risques de déstabilisation majeure. C’est aussi pour nous l’occasion de relancer tout le corpus de nos fondamentaux humanistes et universalistes face aux résistances qui sont apparues ces derniers temps dans la sphère intellectuelle. François, nous vous le répétons, bien gérée, cette affaire est une aubaine… Vous aurez ainsi votre « Manif pour tous » avec, vis-à-vis du Front national, un cordon sanitaire reconstitué, régénéré sur les valeurs républicaines, avec à vos côtés l’UOIF, certes fondamentaliste, mais on ne sait jamais… Et surtout, votre meilleur ennemi : Nicolas Sarkozy, dévitalisé sur l’essentiel. »

    Ce plan cynique a toutes les chances de s’accomplir, sauf si, bien sûr, la machine s’emballe trop et que notre président de pacotille révèle une fois encore ses incompétences.

    La capacité du Système à digérer l’événement, les émotions et à les recycler en slogans, en mots d’ordre universalistes nous étonnera toujours. Les pseudo-rebelles, qui n’ont pas compris cette incroyable plasticité, resteront aux yeux de l’histoire les idiots utiles du Système, même si certains d’entre eux affichent, il faut bien le reconnaître, un sacré niveau de testostérone qui les expose au soldat d’Allah.

    Voilà pourquoi on peut être respectueux de l’expression de chacun, dévasté par l’horreur d’un attentat, et fermement opposé au fondamentalisme islamique, principal fléau du monde qui vient, sans pour autant « Etre Charlie ».

    Jean Henri d’Avirac

    SourcePolémia – 12/01/2015

    Image : Dimanche 11 janvier 2015 : Patrick Cohen, Anne-Sophie Lapix et Nagui présentent la soirée spéciale Je suis Charlie sur France 2.
    La chaîne publique diffusait une émission spéciale conçue par France Inter et France Culture, en direct de l’auditorium de la Maison de la Radio à Paris. L’émission Je suis Charlie présentée par Patrick Cohen, Anne-Sophie Lapix et Nagui a attiré 3,7 millions de téléspectateurs. De nombreux invités sont venus témoigner, chanter, dessiner en hommage aux victimes de l’attaque contre Charlie Hebdo et des prises d’otages. Avec 18,5% de parts d’audience, le programme a été le plus suivi sur l’ensemble de la soirée.

    http://fr.novopress.info/181026/suis-charlie-marketing-recuperation/#more-181026

  • Gollnisch dans Présent : voir derriere « l’écran de fumée »…

    Bruno Gollnisch réagissait dans le journal Présent aux récents événements de Charlie Hebdo.

    2015-01-13-journal-present-bruno-gollnisch.png

  • Pas de leçons à recevoir !

    Comme nous l’a confié un internaute avec une pointe d’agacement, « Si un rassemblement de rue suffit à résoudre les problèmes, pourquoi ne pas organiser la même chose avec des panneaux JE SUIS CHOMEUR » ? Chômeurs, les rescapés de Charlie hebdo ne le seront pas dans l’immédiat. Alors que les ventes du journal s’étaient spectaculairement écroulées ces dernières années pour plafonner aux alentours de 40 000 exemplaires chaque semaine, le nouveau numéro de Charlie hebdo à paraître demain, dont la une représente le prophète arborant une pancarte je suis Charlie, a été tiré à trois millions d’exemplaires. Un tirage que même dans leurs rêves les plus fous les membres de l’équipe de l’hebdomadaire d’extrême gauche n’auraient jamais imaginé. Ils n’auraient pas imaginé non plus, eux qui n’ont jamais cessé de cracher sur le drapeau, la police, les militaires, les traditions, de voir le président de la république leur rendre hommage l’occasion d’une cérémonie organisée en mémoire de toutes les victimes à l’hôtel des Invalides cette semaine.

    Bruno Gollnisch rappelle à cette occasion que ce sont des figures de la gauche et de l’extrême gauche, les amis et complices de Charlie qui ont fait circuler une pétition en 2011 pour (exiger) que le gouvernement français renonce au transfert des cendres du général Marcel Bigeard (décédé en juin 2010), héros notamment de la lutte antiterroriste, à l’hôtel des Invalides à Paris. Une « initiative» jugée « historiquement infondée, politiquement dangereuse et humainement scandaleuse ». Pétition qui fut signée notamment par d’anciens terroristes du FLN, le Président d’honneur du Mrap, Mouloud Aounit, l’ex ministre communiste Anicet le Pors, le secrétaire national du PC, Pierre Laurent, le député écolo-gauchiste Noël Mamère, le président de la LDH, Pierre Tartakowsky…

    Si les Français, peuvent être légitimement « surpris » de voir les vieux bolchos libertaires de Charlie Hebdo honorés aux invalides, les autorités pénitentiaires l’ont été aussi par le parcours de certains détenus. Certes, si le comportement des embastillés permettait de préjuger de leur réinsertion, les choses seraient peut être plus simples. Une dépêche Reuters rapporte ainsi que « Amedy Coulibaly, qui a tué cinq personnes la semaine dernière à Montrouge et Paris, était un détenu exemplaire avant sa libération en mai 2014, a déclaré lundi le porte-parole du ministère de la Justice, soulignant la difficulté de la lutte contre la radicalisation en prison. Chérif Kouachi, auteur avec son frère Saïd de l’attaque armée contre Charlie Hebdo qui a fait 12 morts, ne s’est pas non plus distingué en détention par des appels à la prière ou au djihad… »

    Autre membre de cette bande (islamique) des Buttes-Chaumont, l’imam responsable parait-il de leur endoctrinement, Farid Beneyettou, actuellement infirmier stagiaire à l’hôpital de la Salpêtrière, donne lui aussi toute satisfaction… voilà qui est rassurant. Comme l’est aussi cette anecdote qui nous a été confiée par un membre d’Air France travaillant au sol. Il nous a expliqué avoir vu « tous les barbus de la maintenance de Roissy » -« engagés en priorité parce qu’ils résident dans le 9-3 »-, « se réjouir bruyamment et publiquement à l’annonce des attentats… ».

    Sur le site d’@rrêt sur images, son fondateur, Daniel Schneidermann, qui était à la manif parisienne de dimanche -dans laquelle « il y a aussi Bruno Gollnisch » lui explique-t-on !- nous livre le fruit de quelques unes de ses discussions dans le cortège. Il évoque cette « principale d’un collège du secteur » a qui a été rapportée que « dans la cour (de son établissement) , trois élèves auraient estimé qu’ils avaient bien cherché ce qui leur était arrivé, les gars de Charlie. Elle les a fait venir dans son bureau, un par un, pour leur parler liberté, égalité, fraternité. Un par un. Prendre le temps. Madame, vous nous dites que vous êtes pour la liberté d’expression, mais si on dit le contraire de vous, on n’a pas le droit , a répondu un des rebelles. Aïe. Pas gagné (…) ». D’autant moins gagné ajouterons nous quand la simple consultation des réseaux sociaux permet de constater la popularité des hashtags « je suis Kouachi » ou « je suis coulibaly ».

    « Il paraît indique encore le journaliste, que dans l’arrondissement (des Buttes-Chaumont, NDLR) , certaines bibliothèques ont refusé de coller le panneau Je suis Charlie , craignant des représailles. Ça me rappelle ce que disait Judith sur le plateau (d’@rrêt sur images, NDLR), sur son lycée du 93 où elle préfère, elle aussi, ne pas arborer l’autocollant. Ces lieux où ce serait une provocation de coller Je suis Charlie . Ces lieux que laisse dans l’ombre l’émotion de l’instant, mais qui seront toujours là demain, après la journée historique. Demain, où tout commence ».

    Mais les «salauds» ce sont bien sur les membres du FN…et particulièrement Jean-Marie Le Pen qui ose fustiger « les charlie » de l’UMPS et leurs idiots utiles qui sont des « charlots responsables de la décadence de la France».

    Président d’honneur du FN qui a été également incendié par les donneurs de leçons et autres prescripteurs du bon goût politiquement correct pour avoir communiqué sur le thème « je suis Charlie Martel ». Marine Le Pen a noté que « cette irrévérence » « était très Charlie », « très dans l’esprit (transgressif) Charlie Hebdo». Et d’ajouter : «La liberté d’expression en France est aujourd’hui une vraie question.» «Si je suis Charlie c’est être d’accord avec la liberté d’expression, je suis Charlie, si c’est être d’accord avec la ligne éditoriale de Charlie Hebdo, non, je ne suis pas Charlie!».

    Car comme nous le craignions, ce je suis charlie a été en effet récupéré par les plus extrémistes qui ont détourné l’esprit qui se voulait (officiellement) fédérateur du défilé parisien de dimanche pour manifester par des slogans ou des pancartes leur haine, leur hostilité du Front National. Nous retrouvons là bien sûr la patte des collabos de l’immigration les moins finauds que sont les militants d’extrême gauche les plus bornés, eux n’ont pas encore compris qu’ils étaient les supplétifs du Medef et plus largement encore de la finance internationale.

    Jean-Luc Mélenchon a vite vendu la mèche dans l’entretien qu’il a accordé au site du Monde. «Il y a des gens qui n’ont pas arrêté une seule seconde de jeter de l’huile sur le feu. Mme Le Pen n’a pas arrêté : dès qu’il y a trois morts, elle réclame le retour de la peine de mort. Encore des morts ! Elle fait partie du problème que nous avons à régler. Tout le monde serait beaucoup plus détendu si on savait qu’on ne l’avait pas sur le dos, elle qui est prête à venir capitaliser sur les peurs. Il y a des gens qui sont un problème, d’autres une solution. Le tout, c’est de ne pas se tromper »

    Mélenchon feint une nouvelle fois de ne pas comprendre que ce sont les idées qu’il défend qui sont rejetées par les catégories populaires, que c’est le peuple Français qui a hissé Marine et le FN sur le dos d’un Système dont l’altermondialisme du Front de Gauche est partie prenante. Un Système qui accable la France et la mène à sa perte.

    Alors, encore une fois, affirme Bruno Gollnisch, nous n’avons aucune leçon à recevoir de ceux qui orchestrent actuellement une vaste opération de sidération des esprits pour mieux dissimuler leurs turpitudes. Ceux qui ont abaissé les frontières rendues perméables à la circulation des terroristes ; ceux qui ont ouvert les vannes de l’immigration massive ; ceux qui pactisent avec les bailleurs de fonds du djihadisme, se font payer des conférences à Doha à 100 000 dollars la passe ; ceux qui ont qui mis la France à la remorque de Washington, d’un nouvel ordre mondial qui s’est tant employé à détruire les Etats laïcs arabes pour leur substituer l’anarchie sanglante et le chaos islamiste.

    http://gollnisch.com/2015/01/13/pas-de-lecons-recevoir/