Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

magouille et compagnie - Page 1965

  • Des avions de la coalition largueraient armes et munitions à Daech

    La commission de la Sécurité et de la Défense au parlement irakien, a accusé les avions de la coalition internationale contre le groupe de l’Etat Islamique, à sa tête les Etats-Unis, de larguer des armes et des munitions pour l’organisation Daech, rapporte l’agence de presse turque,Anatolie.

    Le président de la commission de la Sécurité et de la Défense au parlement irakien, Hakem al-Zamli, a déclaré lors d’une conférence de presse en présence des membres de la même commission, que « des documents, des photos et des informations en notre possession confirment que certains avions de la coalition violent la souveraineté irakienne, et les usages internationaux, à travers le largage d’aides à Daech et l’atterrissage des avions dans les aéroports contrôlés par ce groupe. »

    Il a qualifié cette opération « de danger pour la sécurité de l’Irak et, qui plus est, prolonge la guerre », appelant le gouvernement irakien à clarifier sa position à ce sujet.

    Le parlementaire irakien a pressé le ministère de la Défense et le commandement irakien d’intercepter et de faire tomber les avions qui atterrissent dans les régions dominées par Daech, ou lui fournissent de l’aide.

    Ni le commandement de la coalition internationale, ni les Etats-Unis n’ont officiellement réagi à ces accusations.

    http://www.gnet.tn/revue-de-presse-internationale/des-avions-de-la-coalition-largueraient-armes-et-munitions-a-daech/id-menu-957.html

    Source Article from http://reseauinternational.net/des-avions-de-la-coalition-largueraient-armes-et-munitions-daech/

    http://www.altermedia.info/france-belgique/

  • Le Cese n'avait sans doute pas le temps de compter nos pétitions

    Dans son rapport annuel, la Cour des comptes étrille de nouveau le Conseil économique, social et environnemental, celui-là même qui a jeté nos 700 000 pétitions à la poubelle :

    "« Les présidents successifs du Cese ont instauré une série de primes et indemnités, certaines sans équivalent dans la fonction publique », relève le rapport, citant l’indemnité de séance, prime de départ à la retraite, de naissance, de mariage, de vacances ou de fin d’année. (...)

    La Cour préconise aussi une réforme du temps de travail des agents, qui « reste inférieur à la durée légale », du fait des congés de « 54 jours par an », auxquels il faut ajouter les fériés légaux, estime-t-elle.

    Les Sages de la rue Cambon recommandent par ailleurs de placer le budget du Cese sous le « régime budgétaire et comptable » qui s’applique à l’Etat et à l’ensemble des administrations publiques. Le Cese bénéfice d’un régime spécifique plus souple, étantdispensé du contrôle budgétaire de ses dépenses. La Cour préconise une réforme permettant le contrôle budgétaire tout « en tenant compte de la spécificité des missions du Conseil ».

    Par ailleurs, malgré les ajustements opérés, le régime de retraite des 233 conseillers du Cese demeure déficitaire, relève la Cour, qui préconise une réforme « ambitieuse » (...)."

    Pourquoi ne pas congédier le Cese ?

    Louise Tudy

  • La routine de la Cour des Comptes

    Comme chaque année, la Cour des Comptes parle dans le désert, à croire que cette institution, jamais écoutée par le pouvoir en place, ne sert à rien. Le premier président de la Cour des comptes a jugé «incertaine» la capacité du gouvernement à tenir ses engagements de déficit public pour l'année en cours.

    Le déficit 2014 dérapera fortement par rapport aux 3,6 % initialement anticipés. Ce résultat interrompt la décrue continue du déficit amorcée en 2010. Parmi les pays dont le déficit était supérieur à 3 % du PIB en 2013, «la France est le seul de l'Union européenne, avec la Croatie, où il augmente en 2014».

    Par ailleurs, les économies reposent toujours largement sur des acteurs dont l'État ne contrôle pas les dépenses. Par exemple, «rien ne garantit», que la baisse de 3,7 milliards des dotations aux collectivités locales se traduira bel et bien «par des réductions de même ampleur» de leurs dépenses. Les hauts magistrats ne sont pas convaincus que l'objectif d'une hausse des dépenses contenue à 1,1 % (13,5 milliards) sera tenu.

    La Cour a aussi identifié une sous-estimation des opérations de défense ou des dépenses de solidarité pour 2015. Quant aux objectifs de maîtrise des dépenses maladie, ils devraient également être plus difficiles à respecter que les années précédentes.

    L'autre préoccupation de la Cour concerne les recettes. La dette pourrait approcher, «voire dépasser», 100 % du PIB en 2017. Or à l'avenir, cette dette ne pourra plus être financée aux taux exceptionnellement bas actuels.

    Un rapport pour rien : à l'issue du Conseil des ministres, Stéphane Le Foll, le porte-parole du gouvernement, a assuré qu'il n'y a «rien à changer»sur les objectifs de déficit public. 

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Laurent Fabius assure que le Qatar ne finance pas le terrorisme : le ministre a menti

    Le 21 janvier, Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, a déclaré sur RTL qu’il "n’était pas exact" que le Qatar finance le terrorisme islamiste. Plus précisément : "Nous avons fait faire par nos services des enquêtes précises qui ont montré que cela n'était pas exact." 

    Et d’ajouter : "S'il était avéré que les choses changent, nous changerions nos modes de relations. Mais il n'est pas question, n'y d'accuser injustement, ni si peu que ce soit d'être complaisant avec le terrorisme qui est notre adversaire."

    Il faut être clair : Laurent Fabius a menti. 

    Fabius ne peut pas ignorer... 

    Laurent Fabius ne peut pas ignorer que, le 8 octobre 2012 sur "C dans l’air", Louis Caprioli, ancien sous-directeur de la lutte contre le terrorisme à la DST, a déclaré publiquement ceci : "Des Français vont en Tunisie s’entraîner dans des camps djihadistes tunisiens financés par le Qatar, ou en Libye, notamment dans la région de Derna, où des gens s’entraînent avant d’aller faire le djihad en Syrie." 

    Laurent Fabius ne peut pas ignorer que, le 8 octobre 2012 dans un entretien à "La Dépêche du Midi", Yves Bonnet, ancien directeur de la DST, a déclaré publiquement ceci : "Il y a aussi le problème de l’argent qui est alloué par des pays salafistes." 

    Puis, plus précis : "On n’ose pas parler de l’Arabie saoudite et du Qatar, mais il faudrait peut-être aussi que ces braves gens cessent d’alimenter de leurs fonds un certain nombre d’actions préoccupantes." 

    Il ment sur les responsabilités qataries 

    Laurent Fabius ne peut pas ignorer que le 4 mars 2014, David Cohen, sous-ministre des Finances pour le terrorisme et le renseignement financier, a publiquement constaté ceci : le Qatar et le Koweït laissent opérer sur leur territoire les collecteurs de fonds du terrorisme. 

    Laurent Fabius ne peut pas ignorer que le 30 septembre 2014, dans la revue de référence "Foreign Policy", un article d’investigation d’Elizabeth Dickinson expose ceci : en Syrie, le Qatar a directement financé les combattants islamistes parmi les plus radicaux jusqu’en 2013 ; et depuis 2013, il sous-traite ce financement. 

    Laurent Fabius ne peut pas non plus ignorer que le Qatar est sponsor notoire du Hamas. Pour mémoire, à son article 9, la charte de ce mouvement armé palestinien islamiste prévoit la mise en place d’une théocratie. Or, dans une interview accordée à CNN le 25 septembre 2014, il a été demandé à l’actuel émir du Qatar si son pays continuerait à soutenir le Hamas. 

    L’émir a répondu ceci : "Nous soutenons l’ensemble du peuple palestinien. Nous pensons que le Hamas est une composante très importante du peuple palestinien." 

    Façon alambiquée, mais tout de même claire, de répondre "oui". 

    Bref, quelques jours à peine après les funérailles des victimes des attentats, Laurent Fabius a menti sur les responsabilités qataries dans le financement du terrorisme. Reste à se poser une question très brève et très simple : pourquoi ?

    Source

    http://www.oragesdacier.info/

  • Quelle justice !

    Fabien Engelmann, élu FN, a été déclaré inéligible par le tribunal administratif pour 1 575 €.

    6 candidats PS à Marseille, pour des sommes de 20 000 à 53 000 euros, sont toujours éligibles.

    "Le tribunal administratif reproche notamment à l’édile frontiste « un manquement d’une particulière gravité » dans ses comptes de campagne. En cause, 1 575 euros de frais de création et d’impression de tracts électoraux, que le candidat aurait omis d’intégrer à ses comptes de campagne, dont le total déclaré s’élevait à 12 000 euros."

    Michel Janva

  • Alexandre Douguine et la « dissolution de l’Autriche » : anatomie d’une intox médiatique

    Des propos tenus par le géopolitologue russe Alexandre Douguine sont en train de défrayer la chronique en Autriche et en Allemagne. Motif : ce dernier aurait déclaré, dans un entretien en hongrois accordé au portail Alfahir.hu le 27 janvier 2015, vouloir la disparition de l’Autriche dans un grand ensemble “impérial” eurasien. L’ombre d’un Anschluß russe n’est pas loin, et l’image d’Épinal d’un Raspoutine des temps modernes non plus…

    En réalité, le journal allemand Die Welt (l’équivalent du Monde, tant pour son titre, son orientation idéologique de centre gauche / euro-atlantiste, que son honnêteté intellectuelle), et par la suite plusieurs médias allemands et autrichiens, ont rendu compte de cette interview d’Alexandre Douguine sous une forme très abrégée et tendancieuse. Sous le titre “Douguine, l’idéologue de Poutine, veut dissoudre l’Autriche”, le correspondant hongrois de Die Welt, Boris Kálnoky, écrit :

    « Le vecteur de puissance de la Russie en Europe est moins ses chars ou le gaz, mais les partis de gauche comme Syriza en Grèce et d’extrême droite comme le Jobbik en Hongrie. (…)
    Le portail Alfahir.hu, qui est proche du Jobbik, a récemment publié une interview avec Alexandre Douguine, connu comme un “idéologue” disposant d’une certaine influence sur le président russe Vladimir Poutine et souvent décrit comme extrémiste de droite ou même comme “fasciste”. Il développe une anxiété apocalyptique envers le “nihilisme occidental” auquel il assimile la “mondialisation”, et appelle à une “Union eurasienne” pour en contrer les excès. Sous le titre “Un empire surgit contre l’Occident”, Dougine précise dans l’interview ce qu’il envisage pour des petits pays de l’Europe centrale et orientale, dont l’Autriche : ils n’ont aucun avenir.
    Si cela ne tenait qu’à lui, il irait dissoudre ces pays. Non seulement l’Autriche, mais aussi la Hongrie. Et la Roumanie, la Serbie et la Slovaquie. Ils devraient s’unir. Dans sa logique tordue, la réponse à la mondialisation qui menace les États-nations est l’abolition de ces États-nations et leur soumission, pour une bonne partie, sous domination russe. Dougine rêve d’un monde tripolaire : la Russie, l’Amérique et l’Allemagne. Et il annonce l’émergence de nouveaux empires, parmi eux une “Union eurasienne” centrée sur la Russie, et un autre, “l’Europe” sous direction allemande. »

     

    Ce résumé a rapidement été repris sans aucune vérification par un grand nombre de journaux et de publications en ligne en Allemagne et en Autriche. Parmi eux, le quotidien autrichien le plus vendu, le Kronen-Zeitung, qui a repris ces affirmations non sans ajouter quelques détails croustillants et un montage photo assez grossier montrant Alexandre Dougine avec, à côté de lui, le chef du Parti de la liberté autrichien (FPÖ) Heinz-Christian Strache.

    « Alexandre Douguine est connu, au-delà des frontières de la Russie, comme “nationaliste extrémiste” et porte-parole du Mouvement dit eurasien qui a pour objectif la création d’un bloc de pouvoir sous domination russe comme contrepoids à l’Europe occidentale. Dans une interview avec le site d’information hongrois alfahir.hu, le philosophe considéré comme “l’idéologue en chef” de Poutine a expliqué comment cet empire devrait être conçu et quels pays y joueraient un rôle. Détail effrayant : les pays qui devraient y être absorbés et dissous seront – à côté de la Serbie – la Roumanie, la Slovaquie, la Hongrie, et l’Autriche. C’est parce que dans l’Union eurasienne, prévue par Douguine comme une reconstruction de la “Sainte Alliance” qui a été fondée au 19ème siècle après la défaite finale de Napoléon entre les monarchies des Habsbourg, l’Empire russe et la Prusse, il n’y a plus de place pour les petits États individuels. »

    "L'extrémiste a des contacts étroits avec le FPÖ"

    “L’extrémiste a des contacts étroits avec le FPÖ”

    Sous le sous-titre évocateurL’extrémiste a des contacts étroits avec le FPÖ, l’on peut lire dans le Kronen-Zeitung que« dans le cadre d’une alliance des partis de droite en Europe, “l’idéologue en chef” de Poutine a établi des liens avec le FPÖ. Au début du mois de juin 2014, il est venu à un sommet de nationalistes à Vienne auquel le chef du FPÖ Strache a participé. » Complément de Novopress : non seulement Strache, du FPÖ, mais aussi certains responsables du Front National et figures de la haute noblesse européenne – voir l’article du Figaro. Le fantasme du complot guetterait-il à leur tour nos amis libéraux ?

    Qu’a réellement dit Alexandre Douguine ?

    Le commentaire d’un lecteur à la suite de l’article du Kronen-Zeitung (“Presse mensongère ! Ce que l’homme dit et pense vraiment est complètement différent que ce qui est répandu ici et dans d’autres journaux.”) nous a conduit à vérifier la source et lire l’interview originale en langue hongroise, ici en traduction sommaire.

    “Un empire surgit contre l’Occident” est le titre d’une interview avec l’idéologue russe Alexandre Douguine publié par le portail Alfahir.hu (proche du parti nationaliste hongrois Jobbik). Dans cette interview, Douguine annonce une “ère des Empires”, dans laquelle la Hongrie, l’Autriche et d’autres pays d’Europe centrale et orientale seront fusionnés. Selon Douguine, l’Union eurasienne (l’Union économique eurasienne de la Russie, le Kazakhstan et la Biélorussie a commencé officiellement le 1er janvier 2015, comme un contrepoids à la puissance économique euro-atlantique) promue par Poutine ne serait pas une alternative à l’Union européenne, mais une tentative de donner lieu à « une zone économique spéciale et stratégique entre pays dotés de systèmes politiques et économiques similaires. »

    Compte tenu des conditions politiques créées par la domination de l’Occident, il n’y a plus de partenaires fiables pour personne. Selon Douguine, une dure bataille devra être menée si l’Union eurasienne récemment créée qui comprend la Russie, le Kazakhstan, la Biélorussie et d’autres républiques ex-soviétiques veut réussir.

    Lorsqu’on lui a demandé quel rôle la Hongrie a dans la nouvelle stratégie géopolitique de la Russie, Douguine dit qu’il croit sincèrement que l’ère des États-nations est révolue. Il y a tout simplement plus de groupes ethniques que de nations. Pour cette raison, les frontières nationales sont toujours en quelque sorte injustes, et le temps de la fondation de nouveaux empires est venu, tels que l’Empire d’eurasie et l’Empire européen. Les pays situés entre les deux pourraient créer un cordon sanitaire sous la forme d’une “Europe de l’Est géante”.

    Dans ce cordon sanitaire, Douguine ne voit pas d’espace pour les aspirations nationales individuelles. “Si la Hongrie, la Roumanie, la Serbie, la Slovaquie et l’Autriche devenaient une unité, cela signifierait que tous les Hongrois seraient unis à nouveau ; ethniquement, tout reviendra comme avant le traité de Trianon,” dit Douguine.

    Plus importante pour Douguine est la question “quelle est l’image de l’avenir que nous avons ?” Dans son entretien avec Alfahir, Douguine explique sa crainte du“nihilisme occidental”, qu’il assimile à la mondialisation. La mondialisation permet que des valeurs telles que la foi, la culture, la connaissance sacrée périssent complètement. “Nous – les Russes, Hongrois, Slovaques, Roumains, Serbes, Allemands, Français et Espagnols – devons enfin ouvrir nos yeux et nous lever ensemble contre l’Occident, ou nous disparaîtrons lentement, l’un après l’autre.”

    Selon Douguine “nous sommes confrontés à la menace d’une dictature mondiale réelle et totale”. Cette dictature incite les nations à se confronter les unes aux autres, telles la Russie et l’Ukraine. La Russie s’efforce “d’être un facteur déterminant dans la politique mondiale, ce qui n’a jusqu’ici pas très bien fonctionné”. C’est pourquoi la Russie agit “de manière réactive” par rapport à l’Ukraine. Dans la foulée, Douguine critique la politique du Kremlin : “Nous avons bêtement raté toutes nos chances de mettre l’Ukraine de notre côté”.

    Douguine a été limogé l’année dernière de son poste à l’Université d’État Lomonosov de Moscou. Il décrit cela comme une attaque contre un patriote. Il dit qu’il a été étiqueté comme “ennemi numéro un de l’humanité” aux États-Unis. Selon lui, les transatlanticistes qui se sont unis dans des réseaux en Russie font tout leur possible pour miner la crédibilité de son “eurasisme” aux yeux des dirigeants politiques russes. Il critique la situation politique dans son pays natal en disant que c’est “un très mauvais signe que ceux qui mènent la Russie ne sont pas eux pour lesquels nos intérêts nationaux sont importants.”

    Douguine appelle le parti radical hongrois Jobbik un “parti extrêmement prometteur”. Alors que dans le monde d’aujourd’hui, “la politique n’est rien de plus qu’un tas d’ordures”, le parti Jobbik et ses dirigeants ont encore “de vrais horizons philosophiques et géopolitiques.” Le Jobbik rejète le libéralisme nihiliste ainsi que la dictature financière de l’hégémonie américaine.

    En ce qui concerne l’avenir de l’Union européenne, Douguine souligne qu’il existe un nombre croissant d’eurosceptiques. L’UE est sur le point d’un “effondrement total”parce que l’Europe n’a pas de buts ni de stratégie. Une nouvelle Europe est nécessaire, “une Europe européenne” qui vive les vraies traditions européennes. L’Europe est actuellement un “cimetière que tous les survivants veulent quitter le plus rapidement possible”.

    Yves Lejeune / Peter H.
    Pour Novopress

    http://fr.novopress.info/182274/alexandre-douguine-dissolution-lautriche-anatomie-dune-intox-mediatique/#more-182274

  • SOS Racisme touche toujours un maximum de subventions

    C’est une des raisons pour laquelle il faut en donner le moins possible à la République.

    Article des Enquêtes du contribuable n°8 décembre 2014/janvier 2015, «Associations : comment elles vivent de l’argent public». En kiosque. Vous pouvez commander en ligne ce numéro (3,50 €€).

    Une bérézina : à peine une vingtaine de personnes s’étaient réunies, en novembre dernier, sur le campus de Poitiers pour assister à l’assemblée générale constitutive d’un comité local de SOS Racisme. Il est loin le temps où les « potes » défilaient par milliers dans les rues de Paris pour créer un «cordon sanitaire» autour du FN. Aujourd’hui, à Poitiers comme ailleurs, l’association ne fait plus recette.

    SOS Racisme ne fait plus recette mais a besoin d’argent et même de beaucoup d’argent si on se réfère aux demandes de subventions que l’association a adressées il y a un an à l’ACSÉ (Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances, sur cette agence lire notre article « L’ACSÉ, un guichet à subventions »).

     

    budget prévisionnel SOS RacismeDans ce document, que Les Enquêtes du contribuable sont parvenues à se procurer en exclusivité, l’association qui table sur un budget prévisionnel de près de 1,4 million d’euros en 2013, ouvre grande sa sébile. Après avoir encaissé 177 500 euros en 2011, puis 235 800 euros en 2012, elle réclame à nouveau, le 19 mars 2013, 160 000 euros au titre des aides qu’elle dispense aux victimes de racisme ou de discrimination ; 100 000 euros pour ses actions d’éducation populaire au nom du«vivre ensemble» et 75 000 euros pour une «mobilisation citoyenne par l’action militante».

    Selon une note interne, il semble que Naïma Charaï, présidente de l’ACSÉ et conseillère régionale PS d’Aquitaine ait décidé de bien beurrer la tartine des potes en leur accordant immédiatement 150 000 euros d’aides. L’histoire ne dit pas si d’autres rallonges ont été accordées après le 19 mars 2013, l’association de Dominique Sopo quémandant aussi des subsides à travers un satellite comme la Fédération nationale des maisons des potes (FNDMP).

    L’ACSÉ n’est pas la seule instance gratifiant cette association qui est progressivement passée de la défense des immigrés à la stigmatisation des autochtones. Si on se fie au budget prévisionnel que l’association a présenté à l’agence lors de sa demande de subventions, elle est aussi perfusée par le ministère de l’Education nationale, le ministère de la Jeunesse et des Sports, la Ville de Paris, le Conseil régional d’Ile-de-France, sans qu’il soit possible d’évaluer ce qu’elle touche aux échelons locaux puisque le total de ces aides n’est pas comptabilisé.

    A côté de ces monceaux d’argent public, SOS Racisme a estimé que les cotisations, dons et legs représenteraient une somme nulle lors de l’élaboration du budget prévisionnel 2013, ce qui en dit long sur son assise populaire.

    http://www.contre-info.com/sos-racisme-touche-toujours-un-maximum-de-subventions#more-36733

  • François Hollande - L'affaire "Caton" - Histoire d'une manipulation politique

  • La directrice de l'école de journalisme de Sciences Po virée pour plagiat

    Bruno Patino, le directeur, a officiellement annoncé mercredi 21 janvier devant les élèves de l’école parisienne « le licenciement de la directrice Agnès Chauveau de ses fonctions à l’école ainsi que de l’établissement Sciences Po dans son ensemble ». 
     
    Le 16 novembre dernier, le site de Daniel Schneidermann avait démontré que dans ses chroniques diffusées au sein de l’émission « Soft Power » sur France Culture, Agnès Chauveau utilisait largement des extraits d’articles sans jamais les citer. Selon @SI, sur 20 chroniques analysées par le logiciel de vérification « Plagiarism Checker », la moitié contenait au moins une phrase copiée-collée intégralement. 
     
    Dès le lendemain, malgré les explications de Mme Chauveau, qui se défendait de toute malhonnêteté, le directeur Bruno Patino avait adressé un courriel aux étudiants dans lequel il indiquait que « l’école, qui enseigne la déontologie, ne peut prendre ce genre de choses à la légère ». 

    Source

    http://www.oragesdacier.info/2015/02/la-directrice-de-lecole-de-journalisme.html