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magouille et compagnie - Page 1980

  • Jospin : « L’anti-fascisme n’était que du théâtre » (rediff)

    Pour les nouveaux (ou jeunes) lecteurs. Cette vidéo est l’une des victoires symboliques du travail de Fdesouche. Publiée plusieurs mois après une interview passée inaperçue (ou volontairement enterrée), cette déclaration de Jospin remontera jusqu’aux plateaux télévisés. Elle demeure encore aujourd’hui une référence souvent citée.

    Je crois profondément que les nations existent, existent encore. Je suis profondément attaché à l’identité nationale. L’identité nationale, c’est notre bien commun, c’est une langue, c’est une histoire, c’est une mémoire, c’est une culture, c’est-à-dire une littérature, des arts, une philosophie. C’est aussi un art de vivre.

    Emission Répliques – France-Culture du 29 septembre 2007 (et non du 27)

    Texte de l’extrait :

    « Pendant toutes les années du mitterrandisme, nous n’avons jamais été face à une menace fasciste, donc tout antifascisme n’était que du théâtre. Nous avons été face à un parti, le Front National, qui était un parti d’extrême droite, un parti populiste aussi, à sa façon, mais nous n’avons jamais été dans une situation de menace fasciste, et même pas face à un parti fasciste.

    D’abord le procès en fascisme à l’égard de Nicolas Sarkozy est à la fois absurde et scandaleux.

    Je suis profondément attaché à l’identité nationale et je crois même ressentir et savoir ce qu’elle est, en tout cas pour moi.

    L’identité nationale, c’est notre bien commun, c’est une langue, c’est une histoire, c’est une mémoire, ce qui n’est pas exactement la même chose, c’est une culture, c’est-à-dire une littérature, des arts, une’ la philo’les philosophies. Et puis c’est une organisation politique avec ses principes et ses lois. Quand on vit en France, j’ajouterai : l’identité nationale, c’est aussi un art de vivre, peut-être, que cette identité nationale.

    Je crois profondément que les nations existent, existent encore, et en France, ce qui est frappant, c’est que nous sommes à la fois attachés à la multiplicité des expressions qui font notre nation, et à la singularité de notre propre nation.

    Et donc ce que je me dis, c’est que s’il y a aujourd’hui une crise de l’identité, crise de l’identité à travers notamment des institutions qui l’exprimaient, la représentaient [Jospin emploie l'imparfait…], c’est peut-être parce qu’il y a une crise de la tradition, une crise de la transmission. Il faut que nous rappelions les éléments essentiels de notre identité nationale parce que si nous doutons de notre identité nationale, nous aurons évidemment beaucoup plus de mal à intégrer. »

    http://www.fdesouche.com/295-jospin-sur-les-socialistes-%C2%AB-l%E2%80%99antifascime-n%E2%80%99etait-que-du-theatre-%C2%BB

  • Le courage de Marion (Présent 8313)

    Courageuse Marion Maréchal-Le Pen, plus jeune députée de France, qui s’est mesurée frontalement au chef du gouvernement trépignant de rage, devant toute l’Assemblée nationale saisie par la scène (enregistrement vidéo ci-dessous et des copies d’écran en Une).

    Le courage de Marion (Présent 8313)« A mesure que la date des élections départementales approche, vos prises de parole obsessionnelles et celles de vos amis du PS se font de plus en plus injurieuses à l’égard des électeurs du Front national et de leurs candidats », a-t-elle commencé. « Quelle image de votre fonction pensez-vous donner, vous qui êtes censé être le Premier ministre de tous les Français et qui allez soutenir les candidats PS aux frais de la princesse ? (…) Vous qui étalez votre angoisse de perdre votre mandat alors que vous devriez vous soucier de l’angoisse de nos agriculteurs, de nos artisans, commerçants, retraités, de l’angoisse de nos cinq millions de chômeurs, gardez donc votre mépris crétin ! »

    Puis Marion Maréchal-Le Pen s’en est pris aux différents glorieux représentants du Parti socialiste « qui en trois ans a oscillé entre phobie administrative et faux diplômes »« Sans doute Cambadélis a-t-il trouvé le sien au fond de sa poubelle», a-t-elle asséné.

    Avant la fin de l’envoi qui touche : « Quand comptez-vous vous occuper du sort des Français plutôt que de votre parti qui je l’espère se fracassera sur les urnes à la fin du mois ? »

    Rouge et tremblant, devant ses ministres inquiets et livides, le petit monarque de Matignon est apparu au bord du spasme du sanglot qui caractérise les enfants colériques et peut même les faire entrer en syncope :
    « Si en deux minutes il fallait résumer l’outrance, la démagogie et le vrai visage de l’extrême droite, vous venez de le démontrer parfaitement. (C’est juste, quel abominable visage !)
    « Vous trompez les petites gens, vous trompez les ouvriers, vous trompez les agriculteurs, vous trompez ceux qui souffrent alors il est temps que dans ce pays il y ait un débat, qu’on déchire le voile, la mascarade qui est la vôtre. »

    Merci pour les petites gens ! Décidément le Grand d’Espagne a un problème avec ça comme Hollande avec les sans-dents. C’est leur vraie nature qui parle là.

     

    Avant de conclure sur cette promesse : « Madame, jusqu’au bout je mènerai campagne pour vous stigmatiser et dire que vous n’êtes ni la République ni la France. »

    Campagne de haine sectaire qui s’avère complètement contre-productive. Le même Manuel Valls qui explique au philosophe Onfray comment il doit penser, fait chaque jour un peu plus du Front national la seule alternative attractive.

    Caroline Parmentier

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  • Valls ou le degré zéro de la pensée

    Monsieur Valls se saisit de la philosophie. Il le fait à sa manière, limitée et expéditive, comme aurait dit le Général. Celle dont il a usé face aux frondeurs (qui ne méritaient par ailleurs pas tant d’honneur). Celle dont il abuse pour supprimer des débats qui le dérangent. Monsieur Valls a donc décidé d’attaquer Michel Onfray. Que lui reproche-t-il ? Le mieux est ici de laisser la parole à la victime[1].

    « Valls quant à lui n’a pas même pris le temps de lire l’entretien du Point à partir duquel il extravague. Qu’y ai-je dit? La question était la suivante: «Quels sont les intellectuels de droite dont vous vous sentez le plus proche?». Voici ce que j’ai répondu: «Je ne me sens pas proche de BHL ou d’Alain Minc, ni de Jacques Attali qui, me dit-on, sont de gauche. Faudrait-il que je me sente proche pour cela d’intellectuels de droite? Qui sont-ils d’ailleurs? Concluez si vous voulez que je préfère une analyse juste d’Alain de Benoist à une analyse injuste de Minc, Attali ou BHL et que je préférais une analyse qui me paraisse juste de BHL à une analyse que je trouverais injuste d’Alain de Benoist … Les Papous vont hurler! Mais ils ne me feront pas dire que je préfère une analyse injuste de BHL sous prétexte qu’il dit qu’il est de gauche et que Pierre Bergé, Libération, Le Monde et le Nouvel Observateur, pardon, L’Obs affirment aussi qu’il le serait…». Les papous ont donc hurlé, jusqu’à Matignon. »

    D’une certaine manière, on pourrait en rester là et laisser le Premier Ministre à sa honte. Mais, ce n’est pas la première fois qu’un membre éminent du P« S» se comporte ainsi. Il y a plus d’un an, c’était Pierre Moscovici qui s’était répandu en bavant à mon propos. Il y a du système dans la méthode. Et cette méthode, elle se dévoile chaque jour un peu plus dans la posture prise par le Premier Ministre qui se veut un apparent rempart face à l’extrême-droite. Des doutes ont été exprimés sur cette stratégie, mais je le rassure tout de suite : oui, il elle est efficace, mais comme fourrier !

    De la confusion des genres.

    En fait Manuel Valls reproche à Michel Onfray de faite son travail d’intellectuel, qui implique rigueur et honnêteté, deux mots qui ne figurent pas au vocabulaire de Béachel, ni de certains autres. Il l’accuse de perdre ses repères. Venant d’un homme qui a systématiquement brouillé les siens, qui déclare qu’il « aime l’entreprise », sans préciser laquelle, ni même établir de différence entre les entrepreneurs et l’entreprise, qui étale ainsi au grand jour ses insuffisances cognitives mais pas sa suffisance discursive, il y aurait de quoi rire.

    Mais, nous vivons une période de confusion des genres. Un candidat à la Présidence de la République peut ainsi dire en public que son « ennemi c’est la finance » et, une fois élu, renoncer à toute mesure qui limiterait le pouvoir cet ennemi, nommer ministres des hommes inféodés à cet ennemi, et en un mot faire le contraire de ce qu’il avait dit. L’exemple vient donc de haut. Alors, bien entendu, dans un monde où un ministre de « gauche » peut se permettre de révoquer des mesures clés de protection sociale, où un Premier-Ministre peut décider de faire passer cette loi aux forceps (l’article 49, alinéa 3), on peut estimer qu’il n’y a plus de repères. Ou bien, plus précisément, que ce gouvernement et ce Premier Ministre, sont les premiers responsables de cette « perte de repères ». Car, les désastres électoraux se préparent et, quoi qu’on en dise, les électeurs ne sont pas stupides. S’ils se détournent des soi-disant « socialistes », qui ont tout fait pour cela, sans aller dans les bras d’une droite dont ils ont expérimenté les mauvaises recettes, ce n’est pas sans raison.

    Le seul point sur lequel je serai en désaccord avec Michel Onfray, c’est quand il compare le microcosme politicien et médiatique aux Papous. C’est très injuste pour ces derniers. La consternante jobardise de politiciens aux abois, la prétention renversante des serviteurs des médias, tout ceci ne serait pas de mise dans les forêts de la Nouvelle-Guinée.

    Il y a quelque chose de pourri au Royaume du Danemark[2]

    Il n’en reste pas moins que toute cette affaire est révélatrice à la fois d’un climat et de pratiques délétères. Pourquoi un politique intime-t-il à un intellectuel de parler ou de se taire ? De quel droit ce politique se permet-il de juger en des termes aussi lapidaires du travail d’un intellectuel ? J’entends bien l’objection que l’on fera : l’intellectuel ne travaille pas dans sa tour d’ivoire ; ses positions influent sur le débat politique et justifient cette interpellation. Ceci est juste mais ne serait ici pertinent que si Michel Onfray se fût lui-même positionné sur ce terrain politique. Ce n’est pas le cas. Alors, on peut approuver ou non ses positions, et de toutes les manières ses positions sont et seront l’objet de débats. Encore faut-il pour cela répondre au niveau où il se place, celui des idées. Ce n’est pas ce qu’a fait Manuel Valls, qui s’est situé délibérément sur le terrain de l’interpretation politique la plus instrumentale et qui a, sciemment, déformé la pensée de Michel Onfray.

    Mais ceci est, en lui-même, révélateur d’une conception du débat, ou plus précisément du non-débat, qui caractérise une large partie de l’élite politique française. On cherche à impressionner plus qu’à convaincre, à terroriser plus qu’à échanger des arguments. L’heure n’est plus à la discussion sur des positions rationnelles, mais à l’échange d’anathèmes et d’invectives. Ceci en dit long sur le processus de décomposition de la pensée qui produit un Manuel Valls tout comme il avait produit avant lui un Béhachel. Quand ceux qui vous inspirent vont chercher leurs sources dans les poubelles d’Internet, comme on l’a vu avec l’affaire Botul[3], il ne faut plus s’étonner que l’on raconte n’importe quoi, et pas seulement sur les débats d’idées.

    Le traitement de Michel Onfray par Manuel Valls est enfin révélateur du peu de cas que l’on fait actuellement en France de la réflexion. Je le répète, on peut parfaitement discuter des thèses d’Onfray, comme celles d’autres auteurs. Mais l’attaquer sur ses références est d’une stupidité insondable. A ce titre, nous ne lirions plus grand-chose, et en particulier nous devrions brûler des auteurs comme Carl Schmidt et bien d’autres. Que l’on puisse se construire contre un auteur implique que l’on intègre aussi une partie de sa pensée. On ne se construit contre qu’en se construisant avec. Et c’est pour cela qu’il faut lire des auteurs que l’on peut considérer comme réactionnaire, et que dire que l’on peut trouver des idées intéressantes ne vaut nullement approbation de la totalité du discours et de la démarche. Mais, je sais aussi qu’écrire cela ne sert à rien. Les gens comme Valls et Moscovici, et les petits marquis frisés qui les entourent, se moquent bien du processus de construction d’un raisonnement et d’une pensée. Ils se situent bien en deçà. On a beaucoup glosé sur l’expression « pensée unique » mais en l’espèce cette expression a un énorme défaut : dans « pensée unique » il y a encore « pensée ». Visiblement, pour Manuel Valls, c’est encore trop.

    Jacques Sapir

    [1] « Nouvelle droite, BHL, FN : la réponse de Michel Onfray à Manuel Valls » in FigaroVox, le 8 mars 2015, http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2015/03/08/31001-20150308ARTFIG00094-la-reponse-de-michel-onfray-a-manuel-valls.php#

    [2] “Something is rotten in the State of Denmark“, W. Shakespeare, Hamlet, Marcellius, acte I, scène 4

    [3] Lancelin A., « BHL en flagrant délire : l’affaire Botul », le Nouvel Observateur, 21 février 2010, http://bibliobs.nouvelobs.com/essais/20100208.BIB4886/bhl-en-flagrant-delire-l-039-affaire-botul.html

    Russeurope :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EukypFuFuyYAnXKAtw.shtml

  • Face à l’esprit du 11 Janvier, opposons-leur l’esprit de 732 !

    Plusieurs semaines ont passé depuis les attentats qui ont frappé la France en Janvier dernier. Politiques et médias ont fait feu de tout bois pour mettre en avant « l’esprit du 11 janvier », une sorte de fierté collective qui aurait été acquise dans la douleur –à n’en pas douter- et qui aurait forgé l’unité nationale, renforcée après cette terrible épreuve. Cette opération commando menée par l’Elysée et ses relais (le Parti Socialiste et la gauche en général) est l’exemple parfait de ce que peut être une manipulation médiatico-politique. Les responsables politiques, censés rendre des comptes après un tel échec, ont pris la tête d’une manifestation dont l’objectif était principalement de masquer cet échec cuisant, et de créer un sentiment d’unité factice pour éviter l’implosion du pays. La France avait été attaquée par l’Islam radical, et on manifestait contre l’islamophobie et l’amalgame. La France avait été attaquée par les fils de l’immigration musulmane, et on allait exclure –par l’intermédiaire du Front National- la seule force politique majeure qui remettait en question la politique d’immigration.

    « L’esprit du 11 janvier » se résumant au syndrome de Stockholm, où la victime éprouve de la compassion envers son bourreau. Cette manipulation politique ayant fonctionnée après le choc, Génération Identitaire lance aujourd’hui la campagne « JE SUIS CHARLIE MARTEL », pour mettre en avant un autre esprit, qui plonge ses racines dans la plus longue mémoire du roman national et de la civilisation européenne : l’esprit de 732 !

    Cette nouvelle campagne a pour objectif de briser la fatalité ambiante que nous servent les politiques au pouvoir : l’Islam et les musulmans feraient partie intégrante de notre société, et il va falloir trouver des solutions pour pouvoir « vivre ensemble », et confectionner de toutes pièces un « Islam de France » compatible avec la République. Pendant que ces discours utopiques occupent les politiques, les Français trinquent : attaquent à l’arme blanche à Joué-Les-Tour, en voiture à Dijon et à Nantes, avant le carnage de Charlie Hebdo et de la porte de Vincennes. Génération Identitaire représente ces jeunes Français qui refusent que leur société ait pour seul avenir la violence terroriste. Pour lutter efficacement contre un fléau, il s’agit premièrement de bien le nommer. Le débat politique a trop souvent été tronqué par l’utilisation de mots qui masquent la réalité, notre campagne vient dénoncer ce mal qui ronge notre société : la fracture ethnique.

    Oui, ces actes terroristes sont bien le fruit d’une fracture ethnique qui est en train de diviser la France en deux. Une fracture entre le peuple autochtone (français et européens de souche) et les populations issues de l’immigration maghrébine et africaine, dont l’unité est scellée par le ciment de l’Islam. L’islam radical n’aurait pas frappé la France s’il n’y avait pas eu de musulmans dans notre pays. Il n’y aurait pas eu de musulmans en France si nous n’avions pas subi 60 ans d’immigration massive et incontrôlée. L’Histoire est souvent expliquée par des faits simples, des rapports de force entre peuples différents défendant leurs intérêts, leurs modèles ou s’évertuant à survivre. Alors que les politiques actuels tentent d’apporter des solutions techniques pour « rattacher les banlieues sensibles à la République » à coup de milliard s d’euros, nous avons vocation à pointer la dimension purement identitaire du problème : deux peuples, les européens autochtones d’un côté et les descendants d’immigrés extra européens de l’autre, aux identités si différentes, ne peuvent pas vivre en paix sur une même terre. Renouer avec l’esprit de 732, c’est prendre conscience de cette dimension purement identitaire de la problématique actuelle.

     

    Cette problématique identitaire n’est pourtant pas si compliquée à concevoir. Elle est le fruit de l’observation du réel : dans nos écoles où les jeunes issus de l’immigration musulmane refusent de participer à la minute de silence en l’hommage aux victimes ; sur les réseaux sociaux, où #JeSuisKouachi concurrence #JeSuisCharlie , les signes du refus de l’intégration et de la manifestation de la prédominance de l’Islam sur les « valeurs républicaines » sont systématiques. En plus d’une observation de la réalité, elle est aussi une observation de l’Histoire. L’Europe du sud connait depuis des siècles des affrontements contre ceux qui veulent l’envahir. Que ce soit Charles Martel face aux musulmans, les Balkans envahis par les Ottomans, ou les Maures en Espagne et en Méditerranée, l’Europe a toujours été condamnée à se défendre pour survivre. L’Histoire est un éternel ressac. L’esprit de 732 c’est aussi ça, être conscient que l’Histoire ne s’est jamais arrêtée, et que nous ne sommes jamais « sortis de l’Histoire » comme l’ont théorisé certains. C’est d’ailleurs l’Etat Islamique lui-même qui nous le rappelle dernièrement, en affirmant être « aux portes de Rome » depuis leur installation sur les côtes libyennes.

    L’esprit de 732, c’est aussi renouer avec la conscience de soi, la conscience du « nous », la conscience de peuple. Nous savons que c’est face à l’altérité et au danger que la conscience de peuple se réveille. Cette conscience de peuple ne saurait se résoudre à un « contrat social », auquel chacun peut adhérer d’où qu’il vienne et dans n’importe quelle proportion. L’esprit de 732 invoque volontairement Charles Martel, car nous savons que la crise identitaire qui frappe notre pays ne peut pas être résolue par des meusurettes emprunts de frilosité politique. Ce sont bien des choix historiques qu’il faudra faire pour envisager un avenir serein et pacifié. Pour ce faire, notre peuple doit se reposer sur ses fondements, son identité, son histoire et sa longue mémoire. Il en va de même pour tous les peuples du monde. Un peuple qui oublie ses racines est un peuple voué à disparaître. Charles Martel est un symbole de résistance face à une invasion violente qui menaçait notre civilisation en voulant en imposer une autre. Les événements de janvier 2015 nous prouvent que des événements similaires peuvent avoir lieu à nouveau sur notre terre. Alors oui, si certains se complaisent dans la posture du « Je suis Charlie », oui, nous nous sommes Charlie Martel. Oui, nous savons que la Remigration –le rétablissement sur leur terre d’origine- de ces populations hostiles à notre civilisation sera au centre du débat politique de demain. Les identitaires sont les seuls à proposer une solution politique durable à ce problème majeur. Les « 26 mesures pour une politique de l’identité et de la Remigration » sont là pour le prouver : seul le courage politique permettra d’en finir avec la crise identitaire qui se déroule sous nos yeux, avant que l’Histoire, parfois tragique, ne ramène à la réalité les plus naïfs d’entre nous.

    Arnaud Delrieux pour Novopress

    http://fr.novopress.info/183663/face-lesprit-du-11-janvier-opposons-lesprit-732/

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    Michel Janva

  • Les menteurs, les haineux, les crétins

    Florian Philippot le notait hier soir notamment sur BFM TV, le président du Parlement européen, le socialiste Martin Schultz,  essaye de voler au secours du paniqué Manuel Valls et d’une gauche française aux abois en jetant la vindicte sur le Front National. A deux semaines du premier tour des élections  départementales, la ficelle est tout de même un peu grosse. M. Schulz laisse ainsi directement entendre que des assistants de députés européens frontistes seraient des fraudeurs, car  suspectés de ne pas travailler réellement pour l’UE . L’Office européen de lutte antifraude a été saisi.et pour faire bonne mesure Christiane Taubira a été officiellement avertie a précisé le dirigeant socialiste allemand. Marine Le Pen a indiqué sur Twitter qu’elle allait porter plainte contre Martin Shulz pour « dénonciation calomnieuse». En fait de justice, Bruno Gollnisch rappelait samedi sur le plateau de l’émission de Franz-Olivier Giesbert sur France cinq qu’il avait une confiance très limitée en l’impartialité de celle de notre pays.  

     Exemple parmi beaucoup d’autres, la Cour de cassation vient de rejeter la demande de dépaysement de son procès formulée par Anne Sophie Leclère, ex candidate et membre du FN dont elle a été exclue en décembre 2013. Elle fut  accusée de racisme pour avoir hébergé sur sa page facebook une caricature de notre garde des sceaux l’assimilant à un singe, le tout assortie d’une mention peu aimable.

     En première instance, Anne Sophie Leclère avait été condamnée à 9 mois de prison ferme ( !) par le tribunal correctionnel de Cayenne ( Guyane). Du fait de son éloignement géographique, et donc du coût financier d’un déplacement, mais aussi du climat de haine qui entourait cette audience, Mme Leclère ne s’était pas rendue à son procès et ne pouvait être défendue avec la sérénité que tout prévenu est en droit d’attendre dans un Etat de droit.

     Nous le notions en juillet dernier, Mme Leclère, résidant dans le département des Ardennes, avait été jugée suite à la plainte du mouvement guyanais Walwari fondé en 1993… par la militante indépendantiste Christiane Taubira.  Le Front National avait fait une requête en récusation à l’encontre du juge Stéphane Rémy qui présidait cette audience à Cayenne, ce dernier étant membre du syndicat de la magistrature (SM); un syndicat connu pour ses prises de position d’extrême gauche, son militantisme anti-FN et sa collusion avec le pouvoir socialiste. Le premier président de la cour d’appel de Guyane avait rejeté cette demande…

     La vindicte, l’esprit de revanche et de haine, le terrorisme intellectuel ou la volonté de mise à mort sociale de l’adversaire sont souvent perceptibles dans les oukases et procès intentés par les représentants du Système ou les officines qui s’en nourrissent grassement. Plus largement l’Europe bruxelloise, ouverte, plurielle, cosmolopolite  que Martin Schulz et ses amis veulent pareillement « forte »,« intransigeante », à la pointe du combat droit-de-l’hommiste, antiraciste contre l’intolérance, est une Europe chroniquement molle, apathique, sans énergie ni  colonne vertébrale quand il s’agit  de défendre  ses intérêts vitaux.

     Comme le notait notamment Guillaume Faye sur son blogue à propos de la révolution numérique initiée aux Etats-Unis il y a vingt ans, Washington « (compense) un repli stratégique et l’érosion de la Pax Americana par un impérialisme technologique massif ». « La Chine et la Russie essaient de (le) contrer » mais « l’Europe, ahurie et soumise, laisse faire » .

     « L’Europe est totalement soumise à l’oligopole de l’Internet américain. (…) Dominante en 2000, l’industrie européenne des télécommunications s’est effondrée. Les institutions européennes se sont montrées aussi efficaces pour interdire l’émergence d’une industrie continentale que pour laisser le champ libre au entreprises américaines », note Nicolas Baverez (dans La guerre d’Internet aura bien lieu, in Le Figaro, 23/02/2015). (…). L’État stratège américain a su promouvoir en quinze ans à peine, à partir de l’écosystème de la Californie et par une politique économique à la fois libérale et souveraine, un instrument techno-économique de domination et de contrôle globaux ».

     Pareillement  « dans la négociation actuelle du nouveau Traité de libre-échange UE-USA, qui est un scandaleux traité inégal, les Européens sont les seuls responsables de leur propre capitulation. Les Européens n’ont jamais osé sérieusement protester contre les privilèges juridiques internationaux que les Américains s’octroient tout comme les sanctions, punitions, amendes qu’ils infligent unilatéralement  aux pays et aux sociétés qui bravent leur imperium ».  

     « Quant à  la nature  de la domination culturelle américaine  (…) la faute revient entièrement aux Européens qui devraient se poser la question de leur créativité culturelle propre plutôt que de rejeter la faute sur les autres. Songeons en particulier à l’ exception culturelle française, avec son système de subventions quasi-soviétiques d’œuvres médiocres (…) ».

     « Globalement, la domination culturelle, technologique, politique des Etats-Unis est davantage le fruit d’un vide et d’une aboulie européenne que d’une brutalité américaine (…) Les deux seules puissances qui, actuellement, font barrage à l’unilatéralisme américain sont la Russie et la Chine. Ayant sacrifié, tout comme leurs ambitions dans l’économie numérique, leurs budgets militaires, les Européens ne doivent pas s’étonner d’être dépendants de l’OTAN et des géants Internet d’outre-Atlantique ».

     Cette guerre que l’UE ne veut pas (ne peut pas mener) par pusillanimité idéologique et débilité structurelle, est occultée en France par les effets de manche, les diversions, la propagande, les petites ou grandes opérations Potemkine…

      Manuel Valls, décidemment bien agité à défaut  d’être efficace,  a critiqué ainsi dimanche Michel Onfray.  Un philosophe athée, qui n’est pas de notre paroisse,  appartenant à la famille de la gauche anti libérale mais qui dit souvent tout le mal qu’il pense d’un gouvernement qui multiplie les actes d’allégeance  à l’entité atlanto-bruxelloise ;  ou  qui nomme ministre de la Culture une femme qui se  vante de n’avoir pas lu un livre depuis deux ans. Onfray qui a eu aussi le front de s’attaquer dans le détail  à la figure tutélaire, totémique,  de Sigmund Freud et à sa pensée magique, ce qui lui a valu bien évidemment l’accusation  rituelle et bien fatigante d’antisémitisme.

     Invité  de France inter dernièrement, M.  Onfray a osé dire encore, s’attirant les foudres des Torquemada de la gauche (et de la droite) bien-pensante : « Je préfère une analyse juste d’Alain de Benoist à une analyse injuste de Minc, Attali ou BHL et que je préférais une analyse qui me paraisse juste de BHL à une analyse que je trouverais injuste d’Alain de Benoist ».

     Propos bien anodins note Bruno Gollnisch,  qui ont fait bondir le commissaire politique Valls, invité dimanche de l’antenne d’Europe 1. Comme souvent, il  a manié l’approximation et l’amalgame : « Quand un philosophe connu, apprécié par beaucoup de Français, Michel Onfray, explique qu’Alain de Benoist -qui était le philosophe de la Nouvelle droite dans les années 70 et 80, qui d’une certaine manière (sic) a façonné la matrice idéologique du Front National , avec le Club de l’Horloge, le Grece- (…) vaut mieux que Bernard-Henri Lévy, ça veut dire qu’on perd les repères ».

     Ce qui est surtout gravissime c’est que Manuel Valls, puisse être influencé et considéré comme un  repère un escroc intellectuel comme BHL! Invité à son tour d’Europe 1  M.  Onfray  a renvoyé le Premier ministre dans ses buts :   «J’ai l’impression que Manuel Valls préfère une idée fausse, pourvu qu’elle soit de gauche, à une idée juste si elle de droite.» «J’ai vérifié dans le dictionnaire, ça s’appelle un crétin. Ce n’est pas insultant, c’est familier.»

     Et d’ajouter à propos de  François Hollande: «Si ce Monsieur oublie ce que je fais depuis treize ans, et plutôt que de m’inviter, on préfère inviter Joey Starr qui boit du whisky ou Julie Gayet ou Yannick Noah, en considérant que ce sont les seuls critères intellectuels qu’on ait à présenter, c’est leur affaire, mais ce n’est pas la mienne», a-t-il déclaré.

     Il est grand temps que les Français congédient cet  aréopage  peu reluisant… et ça c’est notre affaire à tous !

    http://gollnisch.com/2015/03/10/les-menteurs-les-haineux-les-cretins/

  • Comment le Parlement européen méprise la représentation nationale

    Tribune d'Anne Lorne sur Atlantico :

    "Estrela, c’était le nom d’une obscure députée européenne socialiste qui, le 10 décembre 2013, avait présenté au Parlement européen un texte réclamant :
    - pour les femmes, un accès généralisé à la contraception et l’avortement (qualifiés de "droits fondamentaux") et un recours facilité à la PMA,
    - une éducation sexuelle pour tous les enfants à l'école,
    - une initiation à l’égalité de genre pour les femmes.

    Sa résolution ayant ému, à juste titre, les défenseurs de la famille, la mobilisation de ces derniers avait mis en péril le rapport Estrela et avait abouti au vote, par 334 voix contre 327, d’une résolution alternative précisant que « la définition et la mise en œuvre des politiques relatives à la santé et aux droits sexuels et génésiques et à l'éducation sexuelle dans les écoles relèvent de la compétence des Etats membres ».

    Mais le Parlement européen a décidément du mal à comprendre le sens du mot "subsidiarité" pourtant inscrit dans le traité de Lisbonne et dont la signification est souvent dévoyée. Car, après Estrela, voilà qu’un non moins obscur eurodéputé belge,monsieur Tarabella, revient à la charge pour imposer l’avortement comme un droit fondamental et pour appliquer un égalitarisme odieux et sectaire à l’ensemble des pays membres de l’Union européenne.

    Théoriquement, les questions de civilisation et les politiques familiales sont hors du champ de la compétence législative de l’Union. Cela signifie que les Parlements nationaux sont seuls compétents pour légiférer sur ces sujets. Najat Vallaud-Belkacem ne s’en est d’ailleurs pas privée au mois de janvier dernier. En transformant la possibilité de l’avortement en un droit fondamental, elle méprise toutes les femmes qui souhaitent de l’écoute, de l’aide et une solution alternative pour pouvoir garder leur enfant.

    Mais, au nom de la « défense des valeurs fondamentales de l’Union européenne », des parlementaires, principalement issus des pays du Nord, et des socialistes verts, rouges ou roses, tentent sournoisement de faire évoluer la législation européenne sur ces sujets. C’est ainsi que le rapport d’initiative Lunacek, adopté le 4 février 2014, propose insidieusement à la Commission européenne d'adopter une stratégie globale de lutte contre les discriminations. On y trouve pêle-mêle : la lutte contre l’homophobie et la transphobie au travail, dans l’éducation, dans la santé et l’accès aux biens et aux services, ainsi que la reconnaissance mutuelle des effets de tous les actes d’état civil (partenariats enregistrés, actes de mariage, reconnaissance juridique du genre).

    Il est fondamental de rappeler qu’un vote au Parlement européen peut ainsi constituer un moyen de forcer des évolutions au sein des législations nationales de chaque État.
    - Il appartient donc à la droite dans son ensemble, et à l’UMP en particulier, de rester mobilisé sur ces questions et ne pas céder aux pressions,
    - Il appartient à chacun de nous ne pas se laisser "enfumer" par Marine Le Pen, qui ne siège pas fréquemment au Parlement européen et ne se prononce guère sur ces sujets fondamentaux, même si certains voudraient nous faire croire l’inverse,
    - Il appartient surtout aux électeurs de désigner en leur âme et conscience les représentants qui défendront le mieux le rôle qu’ils assignent à la France sur la scène internationale et européenne, en matière de politique familiale ou pour la protection des plus faibles. [...]"

    Plus de 156 000 personnes ont signé la pétition contre ce rapport.

    Michel Janva

  • Encore une brillante réussite américaine : la création et l’abandon du Kosovo

    Le texte qui suit est une traduction condensée d’une tribune de Thomas S. Harrington, professeur d’études ibériques au Trinity College de Hartford, Connecticut. Source originale : commondreams.org

    Le Kosovo s’effondre, et par milliers ses habitants cherchent désespérément et par tous les moyens à le quitter. Vous n’en avez pas entendu parler ? Peut-être tout simplement parce que les États-Unis sont quasiment les seuls responsables de la création d’un Kosovo indépendant et de la mise en place d’un pouvoir brutal et corrompu qui régit cruellement la vie de son peuple.

    Cette création d’un Kosovo indépendant au nom de la démocratie et de l’humanisme est d’ailleurs considérée par les Clinton et leur clan comme le dernier succès en politique extérieure américaine depuis la fin de la guerre froide.

    Sous l’impulsion de feu Richard Holbrooke (1), père spirituel – si l’on peut l’exprimer ainsi – de Susan Rice ou Samantha Powers, un nouveau protectorat américain a été créé au cœur des Balkans, une des régions historiquement les plus instables du monde occidental.

    Bien sûr, cette aventure n’avait à l’évidence aucun lien avec la démocratie ou l’humanisme, mais par contre, et comme pour toutes les grandes opérations déclenchées par les États-Unis dans le monde depuis 1989, un lien évident avec le besoin de donner aux USA la possibilité :
    - de pouvoir intervenir y compris par la force en n’importe quel point du globe ;
    - de déjouer les plans de n’importe quel pays ou groupe de pays en perturbant ses desseins économiques ou militaires.

     

    Plus concrètement, le plan américain visait à s’assurer un lien fort avec les pays récemment “libérés” de l’est et du sud-est de l’Europe, pour éloigner ces pays de leurs voisins européens.

    Cette dépendance une fois établie, comme ce fut le cas au Kosovo, en Bulgarie, en Pologne (pays qui n’eut pas besoin de beaucoup d’encouragements) et les républiques baltes, il devenait possible aux États-Unis et comme Rumsfeld, on s’en souvient, le laissa échapper en 2003, de jouer la nouvelle Europe contre l’ancienne, et de neutraliser ainsi toutes les opportunités qui auraient pu se présenter au vieux continent pour contrer les ambitions américaines.

    Ce plan a fonctionné comme un sortilège. Comment le savons-nous ? Observez juste comment les pays européens les plus importants comme l’Allemagne ou la France (les appeler “puissances” aujourd’hui mettrait à rude épreuve notre crédibilité) ont jusqu’à tout récemment adopté dans l’affaire ukrainienne une politique étrangère entièrement mise au point à Washington, mais nuisant gravement à leurs propres intérêts économiques et stratégiques.

    Mais les équipiers de ce jeu de stratégie à Washington, ces fils et filles de Brzezinski, Holbrooke et Albright, ont d’autres idées en tête. Et jusqu’à leur rencontre à Minsk avec Poutine, il semble bien que ni Merkel ni Hollande n’aient vraiment compris le rôle d’idiots utiles qu’ils jouaient dans cette partie américaine.

    Mais retournons au Kosovo. Après avoir imposé l’indépendance d’un état définitivement non viable pour obtenir ce qu’ils voulaient, c’est à dire la plus important base militaire américaine construite en dehors d’Amérique depuis la guerre du Vietnam (2), les États-Unis ont, avec leur style inimitable, égoïste, dur et insouciant, laissé le Kosovo et ses habitants macérer dans leur enfer.

    Après avoir suscité la pire sorte de nationalisme de pacotille pour réaliser leurs plans, les Américains les ont abandonnés à leur sort, dans une misère accablante, au milieu de mafias qui ont prospéré grâce aux liquidités générées par la construction de cette base, et à la caisse noire de la CIA. En prime, fleurissent aussi les “industries” de la prostitution et de la drogue qui prolifèrent toujours dans les sociétés pauvres bénéficiant tout à coup d’injections massives de capitaux étrangers et opaques.

    La situation est si dramatique que les gens fuient en masse, bravant les montagnes et la neige, pour tenter d’atteindre ce paradis démocratique notoire qu’est la Serbie.

    Et ce qui n’arrange rien, c’est que nous pourrions énumérer de part le monde nombre d’exemples identiques ou même pires, où un pareil scénario de création destructive s’est joué sous l’impulsion directe des États-Unis. C’est là que nous en sommes. C’est pour faire cela que nous empruntons des milliards aux Chinois. Quand, si cela arrive un jour, le peuple américains commencera-t-il à s’en rendre compte ?

    Thomas S. Harrington

    * 1) Décédé en 2010, assistant du secrétaire d’Etat des USA pour l’Europe et le Canada, Richard Holbrooke est présenté par Wikipédia comme le principal artisan de la paix en Bosnie (!) . Il est aussi l’un des principaux inspirateurs des accords de Dayton signés à Paris en décembre 1995, et qui consacrent la partition de la Bosnie-Herzégovine. Selon l’opinion de Holbrooke, Milošević serait le principal responsable de la destruction des Balkans.

    **2) Construit au sud est du pays mais au centre de la zone américaine en 1999 et sans consulter le gouvernement serbe, Camp Bondsteel, dit aussi « little Guantanamo », occupe 3,865 Km2. Il a servi de lieu de détention et de base pour des vols secrets de la CIA, mais aussi dans diverses opérations militaires, et abrité jusqu’à 7000 hommes de la KFOR. Censé remplacer une partie des bases US européennes en cours de démantèlement, tout particulièrement en Allemagne, il était pourtant également question de son abandon dès 2013.

    http://fr.novopress.info/183554/encore-brillante-reussite-americaine-creation-labandon-du-kosovo/

  • Merci Christiane

    Un chrétien doit prier pour ses ennemis. Merci à vous de me permettre de pouvoir faire encore plus : vous remercier de vos erreurs.

    Avec un prénom aussi beau que le vôtre qui me rappelle tant mes racines chrétiennes, je savais que vous finiriez par réveiller les foules. Cela méritera que votre béatification soit étudiée lorsque vous quitterez cette terre. Car votre action est un miracle :

    – En insultant un député qui vous attaque sur une politique avec véhémence, vous m’avez insulté et venez de me conforter à devenir un électeur du premier parti de France – premier par les suffrages exprimés et dernier par la représentation de ces suffrages.

    – Merci d’avoir osé, quand votre époux était ou est encore un terroriste indépendantiste de Guyane (avec un mandat Interpol oublié ?), faire des leçons aux Français.

    – Merci d’oser ouvertement employer des moyens de la République à des fins privées comme l’hélicoptère qui vous emmène le week-end visiter votre fils criminel incarcéré.

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  • Qui s'allie vraiment avec le PS : le FN ou l'UMP ?

    Samedi, Nicolas Sarkozy a déclaré :

    «Tant que je serai président de notre famille, je n'accepterai aucun accord avec Mme Le Pen, ni local, ni départemental, ni régional, ni national.»

    Pourtant 50 % de sympathisants de l'UMP se disaient favorables à des alliances locales avec le FN dans l'enquête TNS Sofres publiée le 16 février. 

    En revanche, il est favorable à des accords électoraux avec le PS.

    Michel Janva