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magouille et compagnie - Page 1980

  • Thierry Lepaon a touché des indemnités pour passer de la CGT... à la CGT

    Nouveau scandale en perspective pour Thierry Lepaon ? Alors que l’affaire des frais dépensés par la CGT pour rénover l’appartement de son patron fait grand bruit, L’Express révèle lundi 1er décembre qu’il a reçu des indemnités de départ lorsqu’il a quitté son poste de secrétaire général du comité régional CGT de Basse-Normandie pour devenir secrétaire général de la CGT

     

    Début 2013, quelques semaines avant d’être intronisé au congrès de Toulouse, Thierry Lepaon a négocié avec son employeur normand une rupture conventionnelle, assure L’Express, ce qui lui a donné droit à indemnités de départ, dont l’hebdomadaire ne révèle pas le montant.

    "Je changeais d’employeur", justifie Lepaon

    Interrogé par L’Express, Thierry Lepaon "ne se souvient plus" du montant de la transaction. "Ce n’était pas grand-chose", assure-t-il, car il n’avait "que cinq ou six années d’ancienneté". A priori, il n’y a rien d’illégal dans cette transaction, puisque la CGT nationale et le comité CGT de Basse-Normandie sont deux entités distinctes. C’est d’ailleurs l’explication fournie par Thierry Lepaon au magazine : "Je changeais d’employeur."

    Dans un article publié ce matin, Le Parisien faisait état du climat "délétère" qui règne entre les murs de la centrale syndicale. Le journal raconte notamment une scène "jamais vue" au siège, rapportée par un témoin : un homme hurlant dans le patio, traitant Thierry Lepaon de voleur et réclamant son départ.

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Thierry-Lepaon-a-touche-des

  • AU PARLEMENT EUROPÉEN, L’ESCROC LAVRILLEUX SE PLAINT DE LA « DÉFIANCE VIS-À-VIS DES INSTITUTIONS »

    Les faits pourraient porter à sourire s’ils n’étaient le tragique exemple de la totale corruption de leur système ! au parlement européen, l’escroc Jérôme Lavrilleux est intervenu pour dénoncer… les paradis fiscaux et critiquer la position de Jean-Claude Juncker.

    Démissionnaire de l’UMP, sa fiche au Parlement mentionne toujours son appartenance au groupe de Patrick Balkany, Nicolas Sárközy, Serge Bloc – dit Dassault –, Manuel Aeschlimann et quelques autres. C’est peut-être grâce aux longues années passées à côté des ces individus qu’il peut faire preuve aujourd’hui, tout goy qu’il est, d’une telle chutzpah : Jérôme Lavrilleux n’a pas eu honte, non seulement d’interroger la commission européenne à propos des … paradis fiscaux, mais encore de se lamenter sur la « défiance croissante vis-à-vis des institutions » !

    « Entre 2002 et 2010, 340 entreprises multinationales, dont de nombreuses banques, auraient passé des accords fiscaux avec le Luxembourg, ce qui leur permettait ainsi d’échapper à la pression fiscale de leur pays d’origine. […] Les failles du droit de l’Union européenne en la matière sont gigantesques et, dans un contexte de crise économique et de défiance croissante vis-à-vis des institutions, il convient de régler ce problème crucial par des mesures fortes »

    a-t-il précisé avant d’interroger :

    « 1. Quelles enquêtes sont menées par la Commission dans le cadre de l’affaire dite «Luxembourg Leaks»?
    2. La Commission a-t-elle d’ores et déjà prévu des mesures allant dans le sens d’une lutte plus efficace contre l’évasion fiscale, notamment vis-à-vis des banques, largement bénéficiaires de la solidarité européenne lors des dernières crises?
    3. La Commission compte-t-elle accélérer le processus d’harmonisation fiscale, notamment au niveau des taxes pesant sur les entreprises ? »

    Des députés corrompus, des présidents de commission qui ont reconnu avoir favorisé l’exil fiscal et les fraudes : on se demande vraiment ce qui a pu créer ce contexte de défiance vis-à-vis des institutions.

    http://jeune-nation.com/2014/12351-au-parlement-europeen-lescroc-lavrilleux-se-plaint-de-la-defiance-vis-a-vis-des-institutions/

  • Fascisme ? Intolérance ? Et de la part de qui ?

    A Lyon, ce week-end, le Front National tenait son congrès. On est bien sûr en droit de penser ce que l’on veut des analyses et du programme de ce parti mais peut-on prétendre l’empêcher de tenir congrès ? Ça parait un peu difficile… C’est pourtant ce que n’ont pas hésité à faire une poignée de démocrates courageux en appelant à une manifestation de rue pour protester contre ce scandale sans nom : un parti légal, pas interdit, avec encore très peu d’élus mais de plus en plus d’électeurs, un parti arrivé même en tête des votes lors des deux dernières consultations électorales (élections européennes et municipales) et qui prétend – quelle audace ! – se réunir dans une salle pour pouvoir tranquillement discuter de sa ligne et élire sa direction !

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  • Les comptes de l’ancienne ministre socialiste Marie-Arlette Carlotti invalidés

    La Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) a invalidé six comptes de campagne sur les 8 candidats marseillais.

    Le tribunal administratif de Marseille devra dire si aux rejets des comptes s'ajoutent une amende et/ou une peine d'inéligibilité.

    Michel Janva

  • Les femen défigurées à Brest. Les dessous de ce groupe mis à nu…

    Les portraits des “Femen” ont été détruits à Brest. Cette poignée d’agitratices, financées par des oligarques juifs, sont connues pour leurs actes de profanation réguliers contre la religion catholique.

    Mercredi après-midi, trois portraits consacrés aux pseudo “activistes féministes” ont été vandalisés, leurs visages lacérés, dans la galerie du Centre Atlantique de la Photographie, au Quartz.

    « Ce n’est certes pas un acte gratuit, réagit, devant « cet incident sans précédent et non revendiqué », l’idiot utile culturo-mondain François-Nicolas L’Hardy, directeur du CAP et commissaire de l’expo « La Vague » , où est présentée, depuis début novembre, la série des Femen.

    Le photographe Vincent Gouriou, portrait type du con de gauche à qui l’on peut faire avaler toutes les manipulations, s’explique :

    « Même si je ne me reconnais forcément dans leurs actions, je les rejoints sur leurs messages. Et ça me fait plaisir de les faire passer. En les photographiant, je prends parti, c’est ma façon de les soutenir. Artistiquement, je parle souvent de genre, d’identité sexuelle. Le féminisme en est une inspiration essentielle. »

    Femen : une association bidon manipulée par la finance cosmopolite

    Derrière un “féminisme” factice, se cachent des intérêts connus, à commencer par ceux d’organisations sionistes internationales. On relèvera ainsi que la défense, au plan judiciaire, de cette poignée de « prostituées » est assurée par Patrick Klugman, un militant pro-israélien bien connu lié à l’ambassade d’Israël et au Parti Socialiste Français.

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  • Valérie Trierweiler au tribunal le 15 décembre

    L’ex-première dame enchaîne les tuiles : accusée de “recel de détournement de fonds publics” par l’entrepreneur Xavier Kemlin, qui lui reproche d’avoir profité des largesses de l’État sans être mariée à François Hollande, Valérie Trierweiler est convoquée devant la cour d’appel de Paris le 15 décembre. 

    Kemlin attend de la cour qu’elle se prononce « sur la réalité du statut de première dame de France ». 

     

    Plusieurs plaintes déposées 

    Après les révélations de Closer mettant en lumière la liaison entre François Hollande et l'actrice Julie Gayet, Xavier Kemlin avait décidé de porter plainte. Arrière petit-fils de Geoffroy Guichard, fondateur du groupe Casino, il a déposé une plainte contre Valérie Trierweiler, une autre contre François Hollande et une dernière contre Julie Gayet. 

    Le cas de la plainte déposée contre François Hollande 

    Contacté par Valeurs actuelles en janvier 2014, Xavier Kemlin avait expliqué son action: "Cette plainte avec constitution de partie civile repose sur trois chefs d’accusation : 

    Détournement de fonds public 

    Par qui est financée la vie de Valérie Trierweiler, qui n’est pas mariée à François Hollande ? Et celle de Julie Gayet, sa nouvelle maîtresse ? Les biens publics ne peuvent servir ou être mis à la disposition des amours du Président qui n’ont aucun lien juridique avec ce dernier. Lors du dépôt de ma plainte contre Valérie Trierweiler en 2013, j’avais évoqué dès le mois de mars devant le commissariat de Saint-Etienne, dans une vidéo publiée sur le site du progres.fr, l’existence de Julie Gayet dans la vie de François Hollande et personne ne l’avait relevé. 

    Faux en écriture publique 

    Lors du dépôt de ses précomptes de campagne, François Hollande n’a pas précisé qu’il était en « concubinage notoire » au sens de la loi, avec Valérie Trierweiler, ce qui l’aurait obligé à déclarer un patrimoine commun. Aujourd’hui, il semblerait que cette absence volontaire de précision lui permette de ne pas être assujetti à l’ISF (Impôt de solidarité sur la fortune). 

    Fraude fiscale 

    Même s’ils font une déclaration de patrimoine séparée, François Hollande et Valérie Trierweiler doivent effectuer une déclaration d’ISF commune. N’est-ce pas un comble pour ce riche Président qui « n’aime pas les riches » et qui fait fuir de nombreux Français ? 

    Lors de la campagne présidentielle de 2012, François Hollande avait fait une promesse : « moi Président, j’aurai aussi à cœur de ne pas avoir de statut pénal de chef de l’État, je le ferai réformer de façon à ce que si des actes antérieurs à ma prise de fonction venaient à être contestés, je puisse dans certaines conditions, me rendre à la convocation de tel ou tel magistrat pour m’expliquer devant un certain nombre d’instances ». Il a vite oublié ses promesses, pas moi !" 

    Source

    http://www.oragesdacier.info/

  • Explosion de la fraude aux allocations chômage

    En 2013, Pôle emploi avait détecté plus de 100 millions d’euros de fraude sur l’ensemble de l’année. Si le rythme constaté à fin septembre se confirme, Pôle emploi pourrait déceler 120 millions d’euros de fraude cette année. Un record.

    Le constat est accablant. Selon un rapport que s’est procuré le quotidien Le Monde, l’année 2014 pourrait être une année record concernant la fraude à Pôle emploi. Le bilan provisoire fait état d’un montant de 90 millions de fraude détectée par l’organisme à fin septembre 2014. Il faudra donc attendre encore 3 mois pour connaître les chiffres définitifs.

    En 2013, la fraude détectée sur l’ensemble de l’année s’était établie à 100 millions d’euros. De fait, si la tendance constatée à fin septembre se poursuit, la fraude pourrait s’élever jusqu’à 120 millions d’euros. Soit en un an une augmentation de 20% par rapport à l’année dernière, et de 100% par rapport à l’année 2011 durant laquelle la fraude avait atteint 62 millions d’euros. Dans le détail, le nombre d’affaires frauduleuses qui ont été détectées de janvier à septembre 2014 se chiffre à 7472, alors qu’il était de 7308 pour l’ensemble de l’année 2013.

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    http://www.contre-info.com/

  • Semaine terrible de la CGT : ne nous illusionnons pas

    Ces jours-ci, à propos de la centrale communiste, on parle surtout d'une rubrique scandaleuse. Sans toutefois se tromper quant à sa signification, on ne saurait la taire. Elle attire la curiosité, en effet, par d'étranges factures aux montants stupéfiants. Il s'agissait le 29 octobre de travaux effectués dans l'appartement en location, et, ce 26 novembre, du bureau de son secrétaire général Thierry Lepaon.

    En fait, il se dit que les devis publiés par "Le Canard enchaîné" avaient été envoyés, sous forme de lettres anonymes, à plusieurs responsables. Or, même les chiffres considérables cités ou révélés par le "grand journal satirique" sentent trop le règlement de compte pour qu'on ne s'interroge pas sur la raison de ces attaques.

    Lepaon avait été élu, on doit s'en souvenir, comme candidat de compromis entre deux factions. Bernard Thibault l'avait plus ou moins imposé au 50e congrès tenu à Toulouse en mars 2013. IL entendait à tout prix barrer la route à Éric Aubin représentant de la Fédération du Bâtiment, en lutte directe contre le phénomène des travailleurs détachés.

    Depuis la mainmise communiste sur la CGT (1943-1948) on avait assisté en l'occurrence à la première compétition ouverte. Et tout indique que la confrontation n'est pas terminée.

    Depuis son élection le nouveau Secrétaire général a multiplié les maladresses. On voit donc assez mal les choses rester en l'état. Il semble, par exemple, lors des négociations interprofessionnelles, que Lepaon ait délibérément décidé de nommer comme représentants de la centrale des chefs de file cégétistes ignorants des dossiers. Ils se sont révélés, de ce fait, incapables de formuler des propositions cohérentes en réponse à celles de la CFDT rivale et du MEDEF. Les adversaires du secrétaire général n'ont pas manqué non plus d' instrumentaliser ses prises de positions considérées comme favorables à Israël, à l'invitation du CRIF, et son appartenance à une loge normande de la franc-maçonnerie, etc.

    Parallèlement, à quelques jours des élections syndicales de la fonction publique qui se dérouleront le 4 décembre, deux événements sociaux intéressent la CGT.

    Le parisianisme dominant laisse plus ou moins de côté la liquidation ce 25 novembre du dernier quotidien régional appartenant au PCF, "La Marseillaise". Une photo montre la manifestation pour la sauvegarde de ce vieil organe communiste. Elle aurait rassemblé, d'après ses organisateurs 200 personnes, alors que ce journal employait 214 salariés dont 75 titulaires d'une carte de presse.

    Cela nous indique assez clairement le rayonnement d'une telle structure condamnée par l'évolution technique.

    Dans la même ville de Marseille le tribunal de commerce doit liquider la SNCM ce 28 octobre. On entend partout dire que cette compagnie ne souffrait pas de la CGT proprement dite mais d'un système de pillage quasi-mafieux. En réalité il s'agit du cas général de toutes les entreprises soumises à une domination cégétiste : certaines comme EDF, qui représenta longtemps le premier cash-flow industriel du pays, ont pu longtemps supporter les pratiques syndicales aux effets ruineux. Sa direction en juin s'était désistée de sa plainte contre les dirigeants du Comité central des activités sociales, qui allaient être, mollement, avec sursis, condamnés en octobre pour leurs détournements mais qui, dans la pratique, ne devront jamais restituer les fonds prélevés au profit du parti communiste, du journal "L'Humanité", etc.

    La CGT chez elle va pratiquement mettre fin en décembre à l'impression de sa bonne vieille Vie Ouvrière, remontant à 1909, devenue NVO. La "Nouvelle vie Ouvrière" devrait bientôt se réduire à un très problématique site internet dont les chiffres de connexion de l'année 2013 laissent rêveur par leur pathétique faiblesse : oscillant à peine entre 200 et 300 par mois au printemps 2013. La disparition de la NVO effleurera à peine les 24 000 abonnés soit donc 12 % des militants ou, à peine 3,5 % des adhérents. Mais cela libérera des ressources pour d'autres activités moins stériles. Car les déficits de ces journaux se révèlent tous abyssaux.

    Outre les déchirements et débats internes, la trésorerie de ces organisations, sait ne plus rien devoir attendre de la défunte Union Soviétique. Elle se voit contrainte de serrer les boulons. Or, elle le fait à ressources désormais constantes puisque provenant des subventions et non plus des cotisations.

    Car le paradoxe est le suivant : avec ses 700 000 adhérents et ses 200 000 militants, chiffres revendiqués par la direction elle-même, la CGT s'est considérablement affaiblie dans le temps. On pourrait la dire l'ombre de ce qu'elle fut en terme de menace pour la démocratie au lendemain de la seconde guerre mondiale, ou même lorsque les gauchistes en 1968 cherchaient vainement à la faire basculer dans une insurrection dont l'URSS ne voulait pas.

    On pourrait la juger en terme d'audience électorale dans le secteur privé concurrentiel, la CFDT et les autres syndicats réformistes, quoique divisés, font largement jeu égal.

    Mais sa vraie puissance demeure considérable dans le secteur public, dans les monopoles historiques, auprès des personnels à statut.

    Et, alors qu'elle paraît s'effondrer, elle continuera de contrôler le colossal budget théoriquement attribué aux "œuvres sociales d'EDF" à hauteur de 1% du chiffre d'affaires depuis la loi de 1946. Elle a pris le contrôle du comité central d'entreprise de la SNCF au lendemain de la transformation de celle-ci par Fitermann en 1982, elle s'est adjointe une petite sœur communiste. Celle-ci est devenue désormais majoritaire dans l'éducation nationale avec la FSU qui éclipsa la vieille FEN socialiste à partir de 1993, etc. Depuis le passage d'Anicet Le Pors ministre PCF de la fonction publique en 1982-1983, au statut créé par Thorez en 1946, on a adjoint ceux de deux autres "fonctions publiques", l'une dans les collectivités territoriales, l'autre dans les hôpitaux. Tout cela sans que ni le grand public ni même les observateurs et commentateurs agréés ne semblent s'en être aperçus.

    On entendra même, ces derniers temps, des représentants patronaux, dans le sillage de l'inoxydable Raymond Soubie, faire sans honte apparente, ni contradiction autorisée, l'apologie de la "grande centrale ouvrière", interlocuteur si nécessaire à la fluidité du dialogue social et aux petites répartitions entre amis. Discours stupéfiants et pratiques inquiétantes. On ne doit pas les laisser passer.

    En juin, alors que la direction d'EDF sauvait discrètement la mise de la CGT dans le cadre de son procès, Bernard Thibault devenait, pour la première fois, l'un des 14 administrateurs syndicalistes au sein de l'Organisation Internationale du Travail. Il n'a pas l'intention de s'en tenir à un rôle de potiche, et entend bien s'en servir comme plateforme pour sa version de l'altermondialisme et de la grande cause des travailleurs migrants.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/

  • UMP : pour en finir avec l'École des fans

    Deux ans après sa défaite à la présidentielle, le parti d'opposition est au point mort. Il n'a pas de projet. Son seul horizon : la guerre des chefs.

    Deux ans pour quoi faire ? Le reproche adressé par la droite à la gauche au pouvoir vaut aussi pour elle-même. Si Nicolas Sarkozy est sorti de l'ambiguïté, plutôt à ses dépens, l'UMP reste dans le flou. Le principal parti d'opposition n'a toujours pas tiré de leçon de l'échec du précédent quinquennat. Carbonisé par ses scandales financiers et sa guerre des chefs, il demeure imprégné du culte de l'homme providentiel.

    L'UMP, c'est l'École des fans version bonapartiste. Ce n'est pas seulement un tempérament dont aura besoin la droite si elle veut réussir en 2017. Pour gouverner efficacement, elle devra aussi s'appuyer sur des idées claires. Il lui faut d'urgence dégager une ligne politique entre ses différentes aspirations : identitaire, libérale, étatiste, conservatrice, réactionnaire, européenne, souverainiste... Une ligne politique, et non une stratégie marketing de conquête des mécontents.

    Or, à l'instar de la gauche, la droite est de plus en plus "prisonnière de la société ou plus précisément des sociétaires se posant comme victimes"*. Elle se cantonne au rôle de porte-parole, un jour des anti-mariage pour tous, le lendemain d'autres professions. À défaut d'un grand dessein, elle promeut, comme une vieille tante radoteuse, des "valeurs". Il lui appartient au contraire de poser la question du "bien commun" et de définir un projet collectif. Comme dirait l'autre, "Ça ne coûte pas très cher", mais ça peut rapporter gros... Il ne s'agit plus de renflouer l'UMP mais de sauver le paquebot France. En avant toute !

    Sébastien Le Fol

    source : Le Point 

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuEZEpkFFFVjdEzvXD.shtml