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magouille et compagnie - Page 1983

  • Dîner du CRIF : les contribuables ont financé les places à hauteur de 528 euros par personne !

    Le CRIF (Conseil Représentatif des Institutions juives de France) est l’une des structures les plus puissantes de France. Tous les politiciens, hommes d’influence, ministres et même chefs d’Etat de notre (?) nation se précipitent à son dîner annuel ventre-à-terre, pour y recevoir leçons de morale et consignes.

    Il existe un livre décapant sur ce groupe, signé Anne Kling et disponible ici.

    Bref, lors du dernier dîner, le prix de la place était fixé à 900 € par tête !
    Et l’on apprend, grâce à un carton d’invitation qui s’est retrouvé sur internet, que l’on peut avoir une déduction fiscale sur ce montant exorbitant (en bas à droite du carton).

    Sur ces 800 euros, 66% sont déductibles d’impôt, comme tout don à certaines associations.
    Ainsi, les participants-donateurs peuvent potentiellement déduire du fisc 528 euros. Les contribuables sont de cette manière mis à contribution pour financer la soirée.

    http://www.contre-info.com/diner-du-crif-les-contribuables-ont-finance-les-places-a-hauteur-de-528-euros-par-personne

  • Les preuves du soutien de la coalition internationale à l’Etat Islamique se multiplient

    – Un parlementaire a révélé lundi que l’armée irakienne avait abattu deux avions britanniques transportant des armes pour les terroristes de l’EI dans la province d’Al-Anbar,

    « La Commission de sécurité nationale et de la défense du Parlement irakien a accès aux photos des deux avions qui sont britanniques et qui se sont écrasés alors qu’ils transportaient des armes pour l’EI, » a déclaré le président de la commission, Hakem al-Zameli, selon un rapport publié lundi par le centre d’information en langue arabe du Conseil suprême islamique d’Irak.

     

     

    Il a déclaré que le parlement irakien a demandé des explications à Londres.

    Le législateur irakien a aussi révélé que le gouvernement de Bagdad reçoit des rapports quotidiens de la population et des forces de sécurité dans la province d’al-Anbar sur de nombreux vols par les avions de la coalition sous commandement américain qui larguent des armes et des fournitures pour l’EI dans les zones contrôlées par les terroristes.

    Le législateur irakienne a en outre souligné le motif de ces aides occidentales au groupe terroriste en expliquant que les États-Unis préfèrent une situation chaotique dans la province d’Anbar qui est près des villes de Kerbala et Bagdad car ils ne veulent pas résoudre la crise de l’EI.

    Plus tôt dans la journée, un haut responsable provincial irakien a accusé les pays occidentaux et leurs alliés régionaux de soutenir les terroristes takfiri en Irak, révélant que des armes de fabrication US et israélienne ont été découvertes dans les zones libérées.

    Le site d’informations Al-Ahad a cité Khalaf Tarmouz, Chef du Conseil Provincial : « Nous avons découvert des armes fabriquées aux États-Unis, dans les pays européens et Israël, dans les zones libérées du contrôle de l’EI dans la région d’Al-Baqdadi, »

    Il a noté que les armes fabriquées par les pays européens et Israël ont été découvertes aux mains des terroristes dans les régions orientales de la ville de Ramadi.

    Al-Zameli avait également révélé en Janvier que les avions de la coalition anti-EI avaient largué des armes et des denrées alimentaires pour l’EI dans les provinces de Salahuddin, Al-Anbar et Diyala.

    Al-Zameli a souligné que la coalition est la principale cause de la survie de l’EI en Irak.

    « Il y a des preuves et des témoignages de l’aide militaire que la coalition menée par les USA fournit par air (largages) aux terroristes l’EI » a-t-il déclaré à FNA en Janvier.

    Il a précisé que les membres de sa commission ont déjà prouvé que les avions américains ont largué des armes de pointe, y compris des armes anti-aériennes, pour l’EI, et qu’il avait mis en place une commission d’enquête sur la question.

    « Les Etats-Unis larguent des armes pour l’EI en prétextant ne pas connaître les positions de l’EI et s’efforcent de déformer la réalité avec leurs allégations. »

    Il a noté que la commission avait recueilli des données et des preuves fournies par des témoins oculaires, dont des officiers de l’armée irakienne et les forces populaires, et a dit : « Ces documents ont été remis à la commission d’enquête … et les mesures nécessaires seront prises pour protéger l’espace aérien irakien. »

    Toujours en Janvier, un autre législateur irakienne a réitéré que la coalition menée par les USA est la principale cause de la survie de l’EI en Irak.

    « La coalition internationale n’est qu’une excuse pour protéger l’EI et aider le groupe terroriste avec des fournitures et des armes, » a déclaré Jome Divan, membre du bloc al-Sadr au parlement irakien.

    Il a dit que le soutien de la coalition à l’EI est désormais évident pour tout le monde, et a ajouté, « La coalition n’a pas ciblé les principales positions de l’EI en Irak. »

    À la fin de Décembre, le député de la Commission de sécurité nationale et de la défense du Parlement irakien a révélé qu’un avion américain avait fourni à l’organisation terroriste EI des armes et des munitions dans la province de Salahuddin.

    Selon Irak TradeLink, le député Majid al-Gharawi a déclaré que les informations disponibles indiquaient que les avions américains fournissent l’organisation EI, non seulement dans la province de Salahuddin, mais aussi dans d’autres provinces.

    Il a ajouté que les Etats-Unis et de la coalition internationale ne sont « pas sérieux dans la lutte contre l’organisation EI, parce qu’ils ont les moyens technologiques pour déterminer la position des hommes de l’EI et les détruire en un mois, »

    Gharawi a ajouté que « Les Etats-Unis cherchent à faire traîner la guerre contre l’EI pour obtenir des garanties du gouvernement irakien d’avoir des bases dans les provinces de Mossoul et d’Anbar, »

    La commission de sécurité de Salahuddin a également révélé que « des avions inconnus ont largué des armes et des munitions aux hommes de l’EI dans la ville du sud-est, Tikrit »

    Aussi à la fin Décembre, un député irakien a émis des doutes quant au sérieux de la coalition anti-EI dirigée par les Etats-Unis, et a déclaré que le groupe terroriste avait encore reçu des aides larguées par des avions non identifiés.

    « La coalition internationale n’est pas sérieuse au sujet des frappes aériennes contre les terroristes de l’EI et a même cherché à éliminer les forces populaires (volontaires) du champ de bataille contre les Takfiris afin que le problème de l’EI ne soit pas résolu dans un avenir proche » a déclaré Nahlah al-Hababi à FNA.

    « Les terroristes de l’EI reçoivent toujours des aides d’avions de combat non identifiés en Irak et en Syrie », a-t-elle ajouté.

    Hababi a dit que la coalition ne lançait des frappes aériennes précises que dans les zones où les forces Pishmarga kurdes sont présentes, alors que les frappes dans d’autres régions sont moins précises.

    À la fin de Décembre, la coalition menée par les Etats-Unis a largué de l’aide aux militants takfiri dans une zone au nord de Bagdad.

    Des sources sur place en Irak ont déclaré à Al-Manar que les avions de la coalition internationale ont largué des aides aux militants terroristes à Balad, une zone qui se trouve dans la province de Salahuddin au nord de Bagdad.

    En Octobre, un commandant iranien de haut rang a également critiqué les Etats-Unis pour fournir du matériel à l’EI, en ajoutant que les allégations des Etats-Unis, selon lesquelles les armes avaient été larguées à l’EI par erreur, étaient fausses.

    « Les États-Unis et la soi-disant coalition anti-EI affirment qu’ils ont lancé une campagne contre ce groupe terroriste et criminel – tout en leur fournissant des armes, de la nourriture et des médicaments dans la région de Jalawla (une ville dans le gouvernorat de Diyala, Irak). Ce qui contredit explicitement les affirmations de la coalition et des Etats-Unis » a déclaré le chef adjoint d’état-major des forces armées iraniennes, le général de brigade Massoud Jazayeri.

    Les États-Unis ont affirmé qu’ils avaient largué des armes et une aide médicale aux combattants kurdes qui combattent l’EI à Kobani, près de la frontière turque dans le nord de la Syrie.

    Le Département de la Défense américain a déclaré qu’ils avait largué 28 colis d’armes et de fournitures, mais que l’un des colis n’était pas arrivé aux combattants kurdes.

    Plus tard, des images vidéo ont montré que certaines de ces armes larguées par les Etats-Unis s’étaient retrouvées entre les mains des militants de l’EI.

    Le commandant iranien a insisté que les États-Unis avaient les informations nécessaires sur le déploiement de l’EI dans la région et que leurs affirmations selon lesquelles ils leur auraient largué des armes par erreur sont aussi improbables que fausses.

  • Propagande anti‑FN de Manuel Valls au Salon de l’agriculture

    Lors de sa visite lundi au rendez‑vous agricole parisien, le Premier ministre a affirmé aux exposants qu’un vote en faveur du Front National reviendrait à “détruire le modèle européen qui a soutenu l’agriculture française”.

    Pendant six heures lundi, Manuel Valls a arpenté à son tour les allées du Salon de l’agriculture. Le Premier ministre a écouté les doléances de la profession liées notamment à l’embargo russe et à la contrainte des normes environnementales. A un mois des élections départementales, Manuel Valls a aussi fait de la politique. Il a tenté de convaincre le monde rural que le bon choix n’était pas le vote en faveur du Front National. Manuel Valls a ajouté que “le recul de la démagogie et du populisme”était possible “par une action précise, concrète, par des soutiens, des aides, par la préparation de l’avenir”. Il n’est pas certain que la priorité de l’agriculture française se trouve dans un tel discours.

    http://fr.novopress.info/

  • Loi Macron : un catalogue de mesurettes et de vices cachés !

    L’observation de ce texte nous confirme que volonté de bien faire ne rime pas forcément avec audace.

    En politique, le pragmatisme est d’un usage peu courant, mais souvent avantageux. Il suppose clairvoyance, aplomb et bonne fortune. François Hollande n’est ni réaliste ni audacieux et il ne sait pas que « la chance sourit à ceux qui n’ont pas compté sur elle ». Il est en revanche opportuniste et pusillanime. De promesses répétées non tenues en fautes non assumées, et de reniements en contradictions, il n’a cessé de berner, spolier et appauvrir la France et les Français, sans doute à « l’insu de son plein gré ».

    Alors, face à ses déboires devenus notre accablement, il a pris du recul (lui pense « de la hauteur ») et laissé en première ligne des ambitieux prétendument « véristes » au sens politique. Lui s’est donné l’habit du chef de guerre qui plaît aux Français…

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  • Des poursuites contre Charlie Hebdo ?

    Communiqué de l'AGRIF :

    Agrif"À la « une » de Charlie, feuille grassement subventionnée avec l’impôt de tous et largement publicitée médiatiquement, Marine Le Pen, Sarkozy et le pape sont débilement mais grossièrement insultés par un dessin les caricaturant en animaux canins.

    Si (...) la justice est dans notre pays égale pour tous, nul doute que le Parquet va immédiatement diligenter les poursuites qui s’imposent.

    On sait en effet que pour une analogie animalière sans doute regrettable avec madame Taubira pour cible, l’hebdomadaire satirique Minute a été très lourdement condamné en première instance. Plus lourdement encore, une habitante des Ardennes a été condamnée en Guyane sans pouvoir se défendre, traînée en justice dans le département de madame Taubira pour un délit d’injure dans le même registre. Elle a été condamnée à 9 mois de prison et 50 000 € d’amende, peine évidemment totalement disproportionnée au délit d’une injure, fût-elle en effet de très mauvais goût. Mais après les assassinats perpétrés contre Charlie, Christiane Taubira n’a-t-elle pas déclaré qu’en France, pays de Voltaire, on avait le droit de tout caricaturer ? Madame Taubira ne peut d’ailleurs ignorer que Voltaire avait été encore plus abominablement antisémite qu’anticatholique et antimusulman.

    On n’ose évidemment pas imaginer que l’injure satirique serait plus grave selon la couleur de la peau des personnes ciblées et le choix de l’animal « caricaturant ».

    (...) On attend donc vis-à-vis de Charlie comme vis-à-vis de Minute l’application du principe d’égalité judiciaire. Ou alors la liberté d’expression serait-elle désormais chasse gardée pour des privilégiés du nouvel ordre moral de la République ?"

    Philippe Carhon

  • Jean-Christophe Cambadélis sur Canal+ : déni de réalité, mensonge, il faut oser

    Lors d’une interview accordée à Canal Plus et diffusée ce dimanche 22 février 2015, le premier secrétaire du parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis reproche la profanation du cimetière juif de Sarre-Union (Alsace) au Front National.

    Or, dans des propos recueillis par Le Monde le vingt février 2015, il est clairement déclaré par un ami de classe du principal suspect que ce dernier a un combat, une haine : le Front National.

    “Pierre B. avait étrangement un ennemi déclaré : « le fascisme ». Il portait des slogans antifascistes sur ses vêtements.”

    « On ne parlait pas politique mais si on évoquait le Front national, il se mettait sur ses deux pattes arrière et se mettait à grogner, raconte Gaëtan. Il prétendait se battre contre le fascisme et était très remonté contre la police. Il traitait les policiers et les militaires de fascistes, avec une hargne qui me mettait mal à l’aise. »

    Loin de s’excuser pour la proximité idéologique entre le prévenu de cette profanation sordide et son passé politique, associatif, syndicaliste, militant comme la compassion et la dignité l’ordonnent, monsieur Cambadélis utilise cette exaction qui glace le sang pour faire de la politique en mentant.

    Dans les valeurs que nous défendons, nous pensons que la stratégie politique n’est pas synonyme de pureté, mais que tous les coups ne sont pas permis pour parvenir à une fin électorale. La politique est une chose, le respect des défunts en est une autre. Que les âmes, telles qu’elles soient reposent en paix loin des bassesses politiciennes, nouvelles profanations sur une profanation.

    Louis Chaumont pour Novopress.

    http://fr.novopress.info/

  • Hollande-dictature hué au salon de l’agriculture, un responsable agricole maltraité et exclu par son service d’ordre

    Le président de la confédération paysanne, Laurent Pinatel, bousculé et exclu du cortège présidentiel pour avoir manifesté son opposition aux fermes usines. Le mondialisme, représenté par Hollande,  veut également apprendre aux agriculteurs ce qui est bon pour eux, pour les animaux et dans nos assiettes. L’accord de libre-échange euro-atlanqique n’est certainement pas étranger à ce nouvel oukase.

    Hollande récolte -5% dans les sondages mais au sifflomètre il va encore descendre. S’il veut concurrencer le FN, comme il l’a déclaré au salon de l’agriculture, il faudra autre chose que la loi Macron, le 49-3, le slogan: « je suis Charlie », les roucoulades avec Angela Merkel, et l’exclusion d’un représentant d’une des branches socio-professionnelles les plus maltraitées et méprisées actuellement: l’agriculture!

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  • Financement des mosquées : l’illégalité au service du clientélisme

     Le nombre des édifications de mosquées en France ne fait que croître et embellir. On ne les compte plus. Une liste non exhaustive donnée par le ministère de l’Intérieur relève, en 2014, 2368 lieux de culte musulman ; parmi ces derniers, se trouvent environ 90 mosquées proprement dites, en exercice si l’on peut dire, et 350 projets de construction. La toute récente inauguration de la mosquée de Sablé / Sarthe, sous-préfecture de la Sarthe, dont François Fillon a été le maire et sise à deux pas de la célèbre abbaye bénédictine de Solesmes, cause quelques tourments localement. 

    L’inauguration par Madame le Préfet de la Sarthe, en personne, ainsi que la présence du sous-préfet et celle du maire ont provoqué de nombreuses réactions, y compris de la part de la Libre Pensée qui considère qu’elles constituent une atteinte au sacro-saint principe de la laïcité.

    Dans le même ordre d’idée, Julius Muzart, contributeur de Polémia, vient de nous signaler un article publié par la Gazette des Communes : un article édifiant. La Gazette des communes y explique avec complaisance comment les maires violent la loi pour financer des mosquées, et, entre autres choses, s’acheter ainsi des clientèles électorales. Nous le reproduisons et le faisons suivre des commentaires pertinents de notre contributeur.
    Polémia

    Financement des mosquées : le numéro d’équilibriste des maires

    Au sein du PS comme à l’UMP, des voix s’élèvent pour demander la révision du texte de 1905 encadrant la séparation de l’Eglise et de l’État. L’enjeu : que les collectivités puissent avoir la possibilité de financer, entre autres, les mosquées. Sur le terrain, des maires tentent de répondre au besoin des citoyens musulmans quitte à jongler, parfois, avec la loi.

    A Sarcelles, lors des grandes fêtes du calendrier musulman, comme la fin du Ramadan, l’affluence est telle que certains habitants doivent se recueillir à l’extérieur des deux salles de prières déjà pleines à craquer. Face à cette situation, la mairie met régulièrement à la disposition des fidèles des gymnases afin qu’ils puissent prier dans des conditions acceptables.

    Pour en finir avec ce système D, le député-maire PS de cette commune du Val-d’Oise, François Pupponi a cédé, en 2011, un terrain aux associations musulmanes de Sarcelles. Le but : ériger une grande mosquée permettant d’accueillir dignement les citoyens musulmans. Le bâtiment, encore en cours de financement, pourra recevoir environ 2 500 fidèles.

    Cadre juridique flou

    La loi de 1905 interdisant aux collectivités le financement d’un lieu de culte, l’élu a dû ruser et mettre en place un bail emphytéotique pour faire naitre le projet. Ce bail immobilier de longue durée prévoit un loyer modique, qui se résume souvent à un euro symbolique pour l’association qui gère le lieu de culte. « Juridiquement nous sommes dans le flou, déplore François Pupponi. les maires mettent en place ce genre de bail pour répondre à la demande des musulmans mais nous le faisons dans un cadre qui n’est pas sécurisé.  Peut-être qu’un jour la jurisprudence ne nous y autorisera plus. »

    Un dilemme pour les édiles, qui doivent d’un côté assurer à leurs concitoyens la liberté de culte et de l’autre, respecter l’interdiction de financer les structures qui l’abrite. Pragmatiques, ceux qui souhaitent donner un coup de pouce à la construction de mosquées dans leurs villes subventionnent aussi les activités culturelles des associations religieuses.

    Propositions de loi

    Un numéro d’équilibriste avec lequel certains élus souhaiteraient rompre comme le révèle un récent sondage TNS Sofres commandé par le Sénat, en janvier. Sur 3 000 maires interrogés, 29% sont favorables à l’autorisation d’un cofinancement collectivités-organisations religieuses pour la construction de nouveaux lieux de culte. Par ailleurs, 8 % d’entre eux jugent que le nombre de lieux de cultes musulmans convenables est insuffisant.

    Certains édiles, comme François Grosdidier (UMP) vont même plus loin et prônent une refonte d’un des textes fondateurs de notre République. « Aujourd’hui, la loi de 1905 est obsolète, il faut absolument adapter ses modalités », tempête ce sénateur et maire de Moselle auteur de deux propositions de loi sur le sujet.

    Tour de passe-passe

    Pourtant dans sa commune, à Woippy, la mosquée s’est construite sans trop de difficultés. Exception régionale oblige, le concordat d’Alsace-Moselle de 1801 signé par Napoléon, autorise les collectivités à financer les lieux de cultes catholiques, luthériens, calvinistes et juifs. Le flou juridique qui entoure le sort de l’Islam a permis à ce maire UMP de financer, en 2008, la mosquée avec des fonds publics. Ailleurs son opération aurait été illégale. « La République est schizophrène, elle demande aux musulmans de construire un Islam de France en accord avec ses principes mais ne leur donne pas les moyens de le faire. Je ne voulais pas que la mosquée de Woippy soit sponsorisée par les pays du golfe. »

    Opiniâtre, François Grosdidier compte redéposer un texte qui permettrait aux communes de financer directement les lieux de culte quand cela répond au besoin de la population et à une carence de l’offre privée.

    L’élu souhaite également défendre l’entrée de l’Islam dans le concordat d’Alsace-Moselle, « ce qui permettrait par ailleurs, la création d’une chaire théologique, véritable source intellectuelle structurante pour la religion musulmane. »

    Vente de terrains

    C’est ce rôle « de facilitateur » que Christian Dupessey, maire d’Annemasse en Haute-Savoie, a souhaité tenir quand il a vendu un terrain municipal pour la future mosquée : « Quand on prône le « vivre ensemble » à la française, il faut s’assurer que chacun trouve sa place dans la société. » Quand à l’argument de ses adversaires politiques qui le taxent d’électoralisme, il le balaye : « Je joue mon rôle d’intégrateur, j’essaye simplement de faire une bonne gestion, rétorque l’élu socialiste. » Ici, la mairie n’investira pas d’argent public dans le bâtiment et s’en félicite : « La communauté musulmane d’Annemasse est très attachée à construire elle-même la mosquée grâce aux dons de fidèles. »

    Réinventer la laïcité : pour Stéphane Gatignon, maire EELV de Sevran, l’enjeu est de taille. Dans sa ville, 73 nationalités se côtoient. Une richesse mais aussi un défi pour ce maire qui constate un manque criant de lieux de prières pour les musulmans, hindouistes ou évangélistes sevranais.

    Si l’édile a bien vendu un terrain pour la construction d’une future mosquée, il a refusé l’option du bail emphytéotique et a fait payer à l’association le prix fixé par France Domaine. « Pas d’entourloupes, lâche-t-il, je voulais être transparent. » Sa position est claire : il faut que les mosquées se construisent et que les maires puissent le faire dans de bonnes conditions.

    Contre le repli communautaire

    Il dénonce des décennies de blocage de la part des pouvoirs publics, notamment en banlieue, sur la question des mosquées. « Quand vous devez prier dans une cave ou dehors car il n’y a pas de structures adaptées, vous vous sentez obligatoirement stigmatisé, mis de côté » dénonce-t-il. S’il n’est pas opposé à un toilettage de la loi de 1905, Stéphane Gatignon prône avant tout, l’ouverture d’un débat national « il faut discuter pour retrouver un vrai contrat social. On ne peut plus continuer comme ça. » Depuis quelques années, il observe d’autres communes voisines de Seine-Saint-Denis, confrontées à la radicalisation de certains musulmans après que les élus se soient opposés à tout projet de la communauté. « Si on se retrouve avec ces situations extrêmes, c’est avant tout parce que les gouvernants ont rompu avec le terrain. »

    Alors que le gouvernement a fait de la lutte contre la radicalisation l’un de ses fers de lance après les attentats de janvier, l’aide des collectivités à la construction de mosquée serait-elle l’antidote à la marginalisation de certains croyants ?

    Pour Alain Périès, premier adjoint du maire socialiste de Pantin Bertrand Kern, cela aurait l’avantage de couper l’herbe sous le pied des plus extrêmes. « Lorsque la mairie donne un coup de pouce aux associations musulmanes, l’argument qui consiste à dire il y a deux poids deux mesures ne tient plus. Je ne suis pas naïf, je sais qu’il y a toujours des fanatiques pour savonner la planche ».

    « Notre position, précise Alain Périès, c’est de considérer que la loi de 1905 ne doit pas être modifiée. Elle est en effet l’expression du principe républicain de laïcité. Un tel principe fondateur ne peut, d’une façon ou d’une autre, être amodié, sauf à en amoindrir la force ».

    Dans cette ville de Seine-Saint-Denis, si dix ans ont été nécessaires pour que la construction de la mosquée soit lancée, le premier adjoint l’affirme : « la majorité de la communauté musulmane se sent respectée. »

    Emeline Le Naour, 13/02/2015

    Source : La Gazette des communes

    http://www.polemia.com/financement-des-mosquees-lillegalite-au-service-du-clientelisme/

  • L’arme de l’information « Made in USA » contre les dirigeants européens

    L’Europe est, paraît-il, un modèle de liberté. Pourtant, ses dirigeants sont tenus en laisse par Washington. Toute voix discordante est vite sanctionnée et priée de se remettre au pas. La plupart du temps les choses se font à l’abri des regards. Parfois, le grand frère états-unien est « contraint » au contraire de prendre les opinions publiques à témoin. Georgy Voskresensky nous rappelle les derniers exemples.

    onymous est apparu pour la première fois sur la toile d’Internet en 2003 comme un groupe de hackers activistes défendant la liberté d’expression et opérant comme un « cerveau digital global anarchiste. » Il s’agit d’un instrument, ou plutôt d’une arme destinée à être utilisée dans la guerre de l’information. Et cette arme a un avantage considérable : il s’est bien souvent avéré difficile de savoir qui l’utilisait vraiment. Pourtant, le problème ne se posait pas lorsqu’Anonymous publiait en 1993 une photo d’Angela Merkel rendant visite au Club Elbterrassen pour y rencontrer quelques skinheads et quelques autres personnages dont l’un exécutait un salut nazi [1]

    Berlin s’était alors fendu d’explications circonstanciées, mais ce n’est pas là le problème. Une photo vieille de plus de 12 ans vient d’être publiée le 9 février dernier, juste avant la visite d’Angela Merkel à Washington, et après sa rencontre avec le président français François Hollande et le président russe Vladimir Poutine à Moscou, une réunion qui a duré plusieurs heures.

    En publiant cette photo, Anonymous demandait si, pour diriger l’Allemagne, on pouvait vraiment faire confiance à une femme politique qui fut membre de l’Organisation de la Jeunesse socialiste en Allemagne de l’Est, qui était une espionne de Berlin Est, et qui fricotait avec les nazis [2].

    L’attaque médiatique a été précédée par un événement notable : la chancelière s’est opposée à l’idée de fournir des armes létales à l’Ukraine. Angela Merkel a pris la parole lors d’une conférence sur la Sécurité à Munich le 7 février pour dire que « la situation de l’Ukraine ne s’améliorera pas en fournissant plus d’armes. » Et elle a réitéré cette affirmation un certain nombre de fois lors de ses récents voyages aux États-Unis et au Canada. Aux USA, ce sont le sénateur John McCain et la secrétaire d’État adjointe aux Affaires européennes et asiatiques, Victoria Nuland, qui ont répondu en premier. Le sénateur a comparé les tractations entre Merkel, Hollande et Poutine à la réunion d’apaisement entre Neville Chamberlin et Adolf Hitler. Mme Nuland a, comme à son habitude, utilisé un langage particulièrement obscène pour qualifier la dirigeante du principal État européen.

    Il faut se rappeler aussi que depuis un certain temps, les services secrets états-uniens ont abondamment collecté toute sorte d’informations, par différents moyens, dans le but de pouvoir les utiliser contre la chancelière allemande. On a appris par exemple en octobre 2013 que la NSA (National Security Agency) avait mis sur écoute le téléphone personnel de Mme Merkel, et l’information selon laquelle l’Agence états-unienne maintenait depuis plus de 10 ans la chancelière sous surveillance a provoqué un énorme scandale. Mme Merkel a expliqué qu’elle n’attendait ni n’exigeait aucune excuse particulière, mais cette affaire a ouvert une importante brèche dans la confiance mutuelle et il a fallu des efforts importants pour tenter de la restaurer. Les promesses n’ont pas suffi, et la situation imposait des changements. Dans ces circonstances, la chancelière pouvait difficilement calmer l’indignation générale, mais Washington a fait la sourde oreille sur ce qu’elle disait. L’histoire des enregistrements a finalement été étouffée et il n’y a eu aucun réel changement.

    Angela Merkel n’est pas la seule dirigeante européenne à avoir fait l’expérience des pratiques de Washington concernant toute « liberté de pensée » des leaders européens, en particulier quand il s’agit de la Russie. Les exemples ne manquent pas.

    La Hongrie, emmenée par son Premier ministre Viktor Orbán, a signé avec la Russie un contrat pour achever la construction de deux centrales nucléaires situées à 100 km de Budapest. Les États-Unis ont [immédiatement] imposé des sanctions contre la Hongrie. Le sénateur McCain, toujours aussi prompt à dégainer, a qualifié le Premier ministre hongrois de « dictateur fasciste ». [Dans le même temps], le président Poutine était attendu à Budapest le 17 février.

    L’administration US est aussi insatisfaite de la position de Miloš Zeman, le président de la République tchèque, qui a osé demander des preuves que les troupes russes ont bien envahi l’Ukraine, et a appelé les États-Unis et l’Union européenne à mettre fin aux sanctions. Les USA ont alors utilisé leurs réseaux dans le pays pour lancer une vaste campagne discréditant le Président.

    Alors qu’il était Premier ministre de l’Italie, Silvio Berlusconi n’hésita pas à affirmer que la compréhension mutuelle entre la Russie et les États-Unis était une exigence pour la stabilité en Europe. Il a déclaré que les USA avaient agi de façon irresponsable en déployant des missiles « de défense » en Pologne et en République tchèque, en reconnaissant l’indépendance du Kosovo, et en poussant la Géorgie et l’Ukraine dans l’Otan.

    Dominique Strauss-Kahn, ex-directeur du Fonds monétaire international, a été victime d’une provocation planifiée longtemps à l’avance et organisée contre lui aux États-Unis où il a été accusé d’avoir violé une femme de chambre noire lors de son séjour à New York [3]. Il a dû faire face à un procès aux États-Unis. On a su par la suite que la femme de chambre avait menti, mais cela est passé totalement inaperçu. Strauss-Kahn a perdu son poste au FMI et n’a pas pu se présenter aux élections présidentielles en France.

    Orbán, Zeman, Berlusconi, Strauss-Kahn, et maintenant Merkel : tous sont devenus des cibles pour les frappes chirurgicales des armes de l’information US contre les politiciens européens montrant de bien trop grandes velléités d’indépendance en matière de politique étrangère, au goût de Washington.

    L’establishment états-unien pense que l’Europe doit rester sur sa ligne et suivre la politique étrangère US sans aucune variante possible. Selon eux, c’est comme cela que s’obtient la quintessence de la coopération transatlantique. Juste après sa rencontre avec Angela Merkel, le président Obama a expliqué lors d’une interview à Vox.com, que les États-Unis étaient obligés d’avoir « la plus puissante armée du monde. » Et il a ajouté « nous devons parfois tordre un peu le bras de certains pays qui ne veulent pas faire ce qu’on leur demande. » [4]. La brutalité de cette déclaration ne laisse aucun doute sur le fait que les États-Unis sont prêts à « tordre le bras » de n’importe quel allié qui n’aurait pas les mêmes vues qu’eux sur les différents problèmes dans le monde.

    Les alliés (vassaux ?) européens, ou asiatiques peuvent être certains de cela. Le président turc Erdoğan est très certainement le prochain sur la liste. On ne lui pardonne pas d’avoir signé avec Poutine l’accord sur le gazoduc « Turkish Stream » [5]. Et on entend clairement le tic-tac de l’horloge.

    Traduction : IlFattoQutidiano.fr

    Source : Strategic Culture Foundation (Russie) RSS

     

    [1] „Turbulent past bundeskantslera“, Truth in Ukraine, 9. Februar 2015.

    [2] « Angela Merkel, une néo-conservatrice à la présidence de l’Union européenne », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 12 janvier 2007.

    [3] « Obama, la guerre financière et l’élimination de DSK », par Thierry Meyssan, Komsomolskaïa Pravda, Réseau Voltaire, 26 mai 2011.

    [4] „The Vox Conversation“, Vox.

    [5] « Comment Vladimir Poutine a renversé la stratégie de l’Otan », par Thierry Meyssan, Оdnako (Russie), Réseau Voltaire, 8 décembre 2014.

    http://www.voltairenet.org/article186789.html

  • Vers un procès dans l’affaire du « mur des cons » ?

    Nouveau rebondissement dans l’affaire du « mur des cons ». La présidente du Syndicat de la magistrature (SM, gauche), Françoise Martres, a été renvoyée en procès jeudi 19 février pour injure publique par la juge d’instruction. Les réquisitions du parquet de Paris concluaient pourtant au non-lieu, estimant notamment que les faits étaient prescrits.

     

    Cela ne signifie pas pour autant qu’un procès aura effectivement lieu. Immédiatement après cette annonce, le parquet a en effet annoncé faire appel du renvoi de Françoise Martres. La tenue d’un procès sera donc suspendue à cette décision en appel. De son côté, François Martres a fait savoir qu’elle tiendrait une conférence de presse vendredi à 15 heures.

    L’INDÉPENDANCE DES MAGISTRATS MISE EN CAUSE

    Révélé en avril 2013 par le site Atlantico, ce panneau situé à l’intérieur des locaux du Syndicat de la magistrature, sur lequel étaient collées les images de plusieurs personnalités, avait déclenché un tollé de protestations. Tels Brice Hortefeux et Nadine Morano, les responsables visés par le « mur des cons » étaient essentiellement des personnalités de droite. Figuraient aussi le magistrat Philippe Courroye, le criminologue Alain Bauer, les intellectuels Alain Minc ou Jacques Attali.

    Des responsables du Front national et de l’UMP s’étaient emparés du sujet pour relancer la polémique sur l’indépendance des magistrats. Ces derniers avaient pour leur part dénoncé l’instrumentalisation de l’affaire pour jeter le discrédit sur les juges.[...]

    La suite sur le Monde.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Vers-un-proces-dans-l-affaire-du