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"Dans le Gard, le candidat de l'UMP s'est retiré au profit du socialiste Denis Bouad pour contrer l'extrême droite. Le socialiste a été élu président, au grand dam du FN qui dénonce l'UMPS."
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"Dans le Gard, le candidat de l'UMP s'est retiré au profit du socialiste Denis Bouad pour contrer l'extrême droite. Le socialiste a été élu président, au grand dam du FN qui dénonce l'UMPS."
Objectivement, le résultat de ce second tour des élections départementales est décevant à plusieurs titres.
Il l’est d’abord en raison de l’autisme de l’UMP. Si le PS est touché, il n’est pas coulé. Cette campagne électorale a démontré que l’UMPS n’est pas qu’un fantasme. Nicolas Sarkozy et ses poissons-pilotes ont favorisé les candidats socialistes partout où il leur a été donné de le faire, en bénéficiant évidemment d’une réciprocité. D’abord, en se désistant purement et simplement. Ensuite, en gelant des voix qui auraient pu servir à bouter les socialistes hors des départements.
Il l’est ensuite parce que l’UMP remet en selle des individus qui devraient être exclus des affaires publiques. On connaît le goût de Nicolas Sarkozy pour les repris de justice. Il a plusieurs fois essayé d’imposer l’ancien maire de Grenoble, Carignon. Il traîne derrière lui – faisant mine d’y être contraint – les Balkany, cela depuis des lustres. Le riche département des Yvelines va réélire M. Bédier à sa tête. Or, le 12 décembre 2006, celui-ci a été condamné à 18 mois de prison avec sursis, 50.000 euros d’amende et trois ans d’inéligibilité pour corruption passive et recel d’abus de biens sociaux. Joli palmarès pour un gestionnaire de deniers publics. Comme cette assemblée sera totalement UMP, sans aucun contre-pouvoir, on imagine les carambouilles futures et cela n’effraie personne ! Aux dernières nouvelles, élu dans l’Essonne, Georges Tron, impliqué dans une affaire de viol, n’aurait pas été choisi par ses pairs pour présider le conseil départemental.
Il fallait si attendre, l’ubuesque enquête déclenchée par le président socialiste du parlement européen, Martin Schulz, visant le statut des assistants des députés du FN a été instrumentalisée avec gourmandise en France. Saisi le 11 mars à la suite d’une dénonciation émanant des rangs de l’oligarchie euromondialiste bruxelloise -certains murmurent même que Manuel Valls ne serait pas étranger à cette manœuvre opportunément déclenchée en pleine période électorale-, le parquet de Paris a ordonné, le 24 mars une enquête préliminaire visant le Front national, pour « abus de confiance ». En toute impartialité bien sûr, qui se permettrait d’en douter avec un ministre de la Justice comme Christiane Taubira… Qu’est-il en fait reproché aux assistants FN ? Tout simplement de ne pas travailler au profit de l’Union dite «européenne » mais bel et bien pour les idées patriotiques défendues par le FN c’est-à-dire pour la France…le crime des crimes! Cette enquête a été confiée à l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF). Bruno Gollnisch a fait justice de ces accusations infondées et stupides, des méthodes indignes utilisées pour mouiller le Front en intervenant dans l’hémicycle du parlement le 11 mars –voir la vidéo en ligne sur ce blogue.
C’est devant ce même Office anticorruption de la police judiciaire à Nanterre (Hauts-de-Seine), que trois proches de Nicolas Sarkozy responsables de la campagne présidentielle de ce dernier en 2012, ont été placés en garde à vue ce matin dans le cadre de l’enquête Bygmalion sur un système présumé de fausses factures. Soit l’ex directeur de campagne Guillaume Lambert, actuellement préfet de Lozère, l’ex trésorier le député UMP Philippe Briand, et l’avocat de l’UMP Philippe Blanchetier. M. Sarkozy était lui, ce matin également, interrogé par des juges au pôle financier du TGI de Paris. Il s’agissait cette fois pour le président de l’UMP de répondre aux questions dans l’affaire des pénalités qui lui avaient été infligées après l’invalidation de ses comptes de campagne lors de cette même présidentielle mais qui avaient été réglées par l’UMP.
Autre sujet d’inquiétude à l’UMP, après l’ex ministre de l’Intérieur de Sarkozy, Claude Guéant, mis en examen pour blanchiment de fraude fiscale en bande organisée, faux et usage de faux, c’est au tour de son fils, François Guéant, d’être dans le collimateur, mis en garde à vue lundi dans l’affaire dite du financement illégal (présumé) de la campagne sarkozyste de 2007 par la Libye de Mouammar Kadhafi qui fait planer sur le système Sarkozy les soupçons de corruption active et passive, trafic d’influence, faux et usage de faux, abus de biens sociaux, blanchiment, complicité et recel de ces délits
Très proche ami de Jean-François Copé, l’homme d’affaires Ziad Takieddine aurait servi d’intermédiaire dans cette affaire. Ce dernier estimant être lâché par ses anciens copains de l’UMP, a affirmé qu’il « existe des preuves » d’un financement illégal.
Autre figure de l’UMP, le député-maire de Draveil (Essonne), Georges Tron, ex ministre de Sarkozy, tombeur du PS dans le département présidé jusqu’alors par Jérôme Guedj, a fait parler de lui ces dernières heures par sa volonté de succéder à M. Guedj à la tête de l’exécutif départemental. M. Tron conteste ainsi le résultat du mini-primaire qu’il a mis en place, puisque la droite locale l’a finalement écarté lundi, par 15 voix contre 12, au profit de François Durovray, maire UMP de Montgeron.
Une mise à l’index, du moins une volonté de ne pas trop mettre dans la lumière M. Tron qui s’explique par son possible renvoi aux assises suite aux accusations de viol et d’agressions sexuelles formulées à son encontre par deux de ses ex employées municipales. Cela ne mange pas de pain, le maire de Draveil se justifiait de cette affaire en arguant qu’il s’agissait d’un complot du FN. De manière toute aussi délirante il affirme aujourd’hui qu’il postule la présidence du Conseil départemental pour « lutter contre l’extrême droite »… au motif que François Durovray, est proche du député « souverainiste » Nicolas Dupont-Aignan !
Une bête immonde qui a le dos large mais qui sert beaucoup aux pontes de l’UMP pour se dédouaner de leurs échecs ou de leurs turpitudes. Après la levée de son immunité parlementaire le mois dernier, le député-maire UMP de Levallois (Hauts-de-Seine), Patrick Balkany, a fait très fort dans ce registre décidemment inépuisable. Dans une enquête visant également son épouse Isabelle, M. Balkany a ainsi été mis en examen en octobre pour corruption passive et blanchiment de fraude fiscale, soupçonné d’avoir monté un système d’évasion fiscale.
Comme moyen de défense, M. Balkany avait évoqué « le déferlement insensé de mensonges » et « la violence du déchaînement des médias », « une sorte de justice en place publique qui rappelle les plus sombres heures de notre histoire ».Il fallait oser la comparaison. A la décharge de M. Balkany, ce type de dérive intellectuelle et sémantique a été fortement banalisé, encouragé depuis des décennies par toutes celles et ceux qui instrumentalisent les drames du passé au nom de leurs intérêts et leurs croisades actuels.
Le comble du grotesque, de la mauvaise farce a été atteint ces dernières heures par le couple médiatique Beate et Serge Klarsfeld , actuellement en tournée de promotion de leurs Mémoires. Occasion offerte d’attaquer de nouveau le FN car a affirmé M Klarsfeld à l’Afp « Marine Le Pen peut arriver au pouvoir à la faveur de la présidentielle ». Or, « on aimerait qu’il y ait un grand parti de centre-droit et un grand parti de centre-gauche et que les extrêmes soient les plus réduits possibles ».
Le couple Klarsfeld était invité de Jean-Pierre Elkabbach sur Europe1 mardi. M Klarsfeld a tenu des propos d’une violence aussi consternante qu’ahurissante : « le parti nazi les a eu aussi (ses voix) librement le FN est porteur d’un fascisme à la française, de changer la mémoire de ce qui s’est passé pendant la guerre: Marine Le Pen n’a pas rompu avec son père».
Le combat d’un couple. « On va se battre pour que Marine Le Pen ne gagne pas et ne devienne pas présidente de la République française », a renchéri Beate Klarsfeld. « Si la catastrophe se produisait, on continuerait le combat de l’extérieur », a prévenu Serge Klarsfeld.
Une saillie abracadabrantesque note Bruno Gollnisch, qui vise à conforter ce système en place en diabolisant la seule force politique porteuse d’une alternative crédible. . Prisonnier de ses gimmicks et de ses formules usées jusqu’à la corde, en plein déni du réel, le couple Klarsfeld est à l’image d’une caste démonétisée, réduite à faire appel à leurs services pour conserver leurs avantages pitoyables. Indigne et pitoyable.
Jean Avril prit pour pseudonyme le nom du quartier de Marseille où il avait grandi : le Roucas-Blanc. Il fit rire la France entière avec « Le Bébête Show » et avec ses « Roucasseries ». Depuis quelque temps, on le voit moins à la télé, et certains de ses spectacles ont été déprogrammés à Gardanne, Livry-Gargan, Coutances, Saint-Maximin et Saint-Pierre-des-Corps. Récemment, Jean Roucas jouait dans une pièce à Paris mais, hier, Jacques Mailhot, directeur du théâtre des Deux-Ânes, a décidé de « mettre fin à sa participation dans les plus brefs délais ».
Jean Roucas a-t-il détourné de l’argent vers la Suisse ou le Maroc ? A-t-il eu des rapports sexuels avec des mineures ? A-t-il été complice de Coulibaly ? A-t-il précipité un Airbus sur une montagne ? Non, Jean a posté un tweet. À l’instar de Dieudonné ou de Richard Millet, Jean ne bénéficie pas du joker Charlie, Jean n’est pas de gauche : la liberté d’expression ne s’applique pas à lui. Depuis 2013, Jean Roucas soutient le Front national, le parti qu’il est légal, voire obligatoire, de stigmatiser selon monsieur Manuel Valls, Premier ministre.
Le Crédit lyonnais a-t-il manqué de loyauté envers Bernard Tapie lors de la revente d’Adidas ? Le documentaire réalisé par Laurent Mauduit et Thomas Johnson, intituléTapie et la République, autopsie d’un scandale d’État, répond à la question.
Il nous plonge au cœur d’un des plus importants scandales d’État de la Ve République : l’affaire de l’arbitrage Crédit lyonnais-Adidas, pour laquelle Bernard Tapie et cinq autres personnes sont mis en examen pour “escroquerie en bande organisée“.
Pour lutter contre le terrorisme, Christiane Taubira avait déjà annoncé un renforcement de l'arsenal contre... le racisme, l'antisémitisme et l'homophobie.
Dans la même veine, Bernard Cazeneuve a refusé aujourd'hui d'exclure les réseaux sociaux de la surveillance massive, sans contrôle judiciaire, que permettra le projet de loi sur le renseignement... et le ministre de préciser sa cible : les mouvements identitaires.
Cazeneuve refuse d'exclure les mouvements... par LCP
Sait-on jamais, les frères Kouachi pourraient faire des émules parmi des identitaires racistes, antisémites et homophobes. Et qui sait, peut-être un jour chez d'autres mouvements utilisant les réseaux sociaux, qui menaceraient les "valeurs de la République". Des personnes qui envisageraient une manifestation susceptible, d'après le gouvernement, de menacer la paix sociale par exemple. Mieux vaut être prévoyant. Surtout quand on est Charlie.
Esprit Charlie, es-tu là ?
Quand l’humoriste Guy Bedos compare Marine Le Pen à Hitler (en 2013), le milieu bobo s'esclaffe.
Quand Jean Roucas fait de même avec Hollande, il est viré.
Le moins que l'on puisse dire est que le citoyen Sarkozy ne fait honneur ni aux Français ni à la France.
Au lendemain de sa défaite électorale, en 2012, Nicolas Sarkozy l’avait dit : « Je m’apprête à redevenir un Français parmi les Français. »
Çà reste entre nous, hein ? Deux ans de confidences de Nicolas Sarkozy, paru en novembre dernier, l’ex-président de la République, « plus vrai que nature, bouillonnant, impatient, truculent », selon l’éditeur, décrit Marine Le Pen comme étant une « masse, elle fait hommasse, épaisse », aux airs de « déménageur ».
Le moins que l’on puisse dire est que le citoyen Sarkozy ne fait honneur ni aux Français ni à la France. Vulgaires, grossiers et parfaitement sexistes, ses propos sont des coups bas qui, lancés dans les cours de récréation, il y a quelques décennies, couvraient immédiatement leurs auteurs de honte. La honte ? L’Apollon Sarkozy ne connaît pas, puisqu’il vient de récidiver.
Après les insultes générales, le président de l’UMP entre dans les détails. Et c’est entre les deux tours qu’il a lancé à propos de Marine Le Pen : « Cette voix éraillée… On dirait un soudard ! »
Invité en début de semaine dernière de l’antenne de RTL, Manuel Valls avait assuré aux journalistes en « off » qu’il pensait que la gauche serait en mesure de conserver « 36 à 37 départements » était-il rappelé hier sur cette même antenne. La claque a été d’une toute autre ampleur. Dans les faits, la gauche n’en conserve que 31. «Jamais sous la Ve République, notre famille politique n’avait gagné autant de départements », s’est réjoui le président de l’UMP Nicolas Sarkozy. Ce qui est d’ailleurs un mensonge puisqu’en 1992, la droite en avait raflé 76 contre 23 à la gauche (dont 21 au PS). Marine Le Pen le notait hier soir, on ne pouvait attendre du Premier ministre, « un petit politicien médiocre sans honneur, l’incarnation de la médiocrité » de tirer les conclusions qui s’imposent de cette déroute électorale. M. Valls, dans son allocution suivant l’annonce officielle des résultats, a confirmé sans surprise qu’il restait à la tête du gouvernement, affirmant, en plein déni du réel que « les appels à la mobilisation républicaine (contre le FN, NDLR) ont été entendus, d’autant plus (qu’il s’est personnellement) fortement mobilisé». C’est bien évidemment tout l’inverse. Il a dressé dans le même élan le constat de l’échec de la continuation par le PS de la politique euromondialiste qui fut celle de la droite ces dernières décennies. «Les Français, par leur vote, et même leur abstention, ont dit à nouveau leurs attentes, leurs exigences, leur colère, leur fatigue face à une vie quotidienne trop difficile : le chômage, les impôts, la vie trop chère. J’ai entendu ce message». A l’évidence, non.
Le vote des Français à ce second tour des élections départementales a fait tomber des fiefs historiques, symboliques de la gauche, comme le département de François Hollande (Corrèze), Manuel Valls (Essonne), Laurent Fabius (Seine-Maritime), Arnaud Montebourg (Haute-Saône) ou encore de Ségolène Royal (Deux-Sèvres)…
Sont également perdus par les socialistes, les vieux bastions du Nord et des Bouches-du-Rhône qui abritent (abritaient ?) les deux plus puissantes fédérations socialistes, ou encore la Creuse historiquement à gauche et les Cotes-d’Armor, dirigé par le PS depuis quarante ans, tandis que le Var et la Haute-Savoie ne compteront plus aucun élu de gauche dans la nouvelle mandature.
Un des deux derniers départements tenus par le PC, l’Allier, est lui aussi tombé dans l’escarcelle de la droite. A contrario, dans le Val-de-Marne, les communistes ont sauvé leur dernière citadelle départementale, en réussissant à mobiliser à grande échelle leurs clientèles les plus exotiques.
Outre certains apparatchiks de la rue de Solferino, il n’y a guère eu que Maurice Szafran, sur le site de Challenges, pour estimer aujourd’hui « que la virulence anti FN répétée de Manuel Valls n’a pas été sans efficacité » dans cette élection, « sonnant le tocsin aussi bien à gauche qu’à droite, remobilisant des électorats certes disparates mais profondément hostiles à l’extrême droite ». Tout en espérant (méthode Coué quand tu nous tiens !) que le FN a atteint « son plafond de verre »; toujours la même litanie…
Bruno Gollnisch le notait hier soir, notamment lors de son passage sur le plateau d’I télé, il aurait été assez miraculeux, au vu du mode de scrutin taillé sur mesure pour maintenir l’hégémonie de l’UMPS sur la vie politique, de la part belle que réserve cette élection aux poids des notables, aux petits arrangements entre amis, que le FN puisse gagner un département.
Pourtant a-t-il rappelé, ce second tour marque une nouvelle étape sur le chemin qui devra amener le FN au pouvoir, scrutin qui permet de rendre encore plus perceptible le vrai clivage politique de ce début de millénaire. Celui qui oppose d’un côté les partisans d’un mondialisme qui acte la disparition, l’effacement de la France, sa vassalisation, sa sortie de l’Histoire, l’ouverture sans frein à « la libre circulation des biens, des personnes et des capitaux ». Et ceux qui pensent que la France à un avenir, les défenseurs des identités et des souverainetés nationales, de la libre coopération entre Etats libres, de la régulation, d’un protectionnisme intelligent.
Les magouilles entre l’UMP et le PS, notamment les appels de l’UMP à voter PS ou du PS à voter UMP pour freiner l’ascension du FN ont surtout permis de matérialiser cette entente de fond entre les deux principaux partis euromondialistes.
Ententes entre le parti de M. Sarkozy et celui de M. Cambadélis qui ont éclaté au grand jour puisque les élus UMP qui ont bravé la posture hypocrite du ni-ni en appelant à voter PS n’ont pas été sanctionnés. Ce fut d’ailleurs la règle dans la quasi-totalité des cantons où le FN étaient opposés aux socialo-communistes. Or, les candidats UMP qui auraient eu l’audace d’appeler à voter FN pour faire barrage à la gauche auraient été immédiatement exclus…
Un second tour qui rend également visible le mépris du suffrage populaire, quand celui-ci ne va dans le sens souhaité par « nos élites » qui président au fonctionnement de notre démocratie confisquée. Marine rappelait ce matin sur RTL cette distorsion entre le vote des Français et la couleur politique des assemblées d’élus. Le FN a pourtant progressé entre les deux tours –il fait notamment des scores impressionnants dans les mairies FN comme dans les deux cantons d’ Hénin-Beaumont et celui de Beaucaire qui ont été remportés par les nationaux -;, il recueille ainsi en moyenne 40% des voix dans les 1107 cantons où il était en capacité de se maintenir, en remportant 31(62 élus) dans 14 conseils départementaux.
Le FN , en tête dans de nombreux départements (ce fut le cas dans 43 d’entre eux au premier tour) se voit néanmoins privé du nombre d’élus correspondant à son poids politique. Exemples parmi d’autres, majoritaire en voix dans le Vaucluse, le FN n’obtient que 3 conseilleurs départementaux -2 pour la Ligue du Sud, 6 pour l’UMP-UDI-Modem, 6 pour la gauche. Dans le Pas-de-Calais avec 42% des suffrages, l’opposition nationale ne remporte que 6 cantons sur 39 ; avec 38% dans le Nord et 40% dans les Pyrénées orientales, le Front n’aura aucun élu dans ces deux départements !
Pour prendre la mesure de ce déni démocratique, il faut aussi avoir à l’esprit qu’avec 15,93% des voix, les binômes du PS, et ceux de l’Union de la gauche (9,14%) obtiendront des centaines de conseillers départementaux. Les binômes EELV (29 988 voix, soit 0,16 %), auront 40 élus ; les binômes du Front de Gauche (266 896 voix) qui ont recueilli 1,45% et ceux du PC (100 413 voix) 0,55%, obtiennent 150 élus ! A comparer avec les 4 108 000 voix ( 22, 36%) qui se sont portés sur les candidats frontistes, FN qui quadruple son nombre de voix obtenu aux élections cantonales de 2011 ( 915 504 voix 11,57 %, deux élus)…
Alors oui, les faits sont têtus et Marine était en droit de souligner hier soir que «le fait historique (de ce second tour) est l’installation du Front National/Rassemblement Bleu Marine comme force politique puissante dans de nombreux territoires». «Ce niveau électoral exceptionnel est le socle des grandes victoires de demain».
Sur le site de L’Express, Eric Mettout le résumait à sa façon : « Marine Le Pen s’est placée pour la prochaine présidentielle, une course de fond qui passera par une autre victoire, aux régionales en fin d’année. La Ve République est faite pour deux partis majoritaires, la France en compte désormais trois ».
http://gollnisch.com/2015/03/30/petits-arrangements-entre-amis-un-deni-de-democratie/
Demain, la France devenue un immense parc d’attraction de logements sociaux ? Ils nous avaient prévenus : par la force, par la contrainte, par la coercition.
Manuel Valls entend donc lutter contre « l’apartheid territorial, social et ethnique » en menant à son encontre « une politique de peuplement », un plan présenté sous le terme « Égalité et citoyenneté ».
Il s’agit de construire, hors les banlieues et sous couvert de « ne pas ajouter de la pauvreté à la pauvreté », des logements sociaux et de contraindre les mairies – par le truchement des préfets – à appliquer la loi Duflot, en augmentant le taux obligatoire des constructions, lequel passe de 25 % à 30 %. Mais on ne nous a pas tout dit.
Une enquête menée en Haute-Savoie par un journaliste suisse révèle la trouvaille de l’État français, qualifiée de « bombe ». Et quelle bombe ! […]
Caroline Artus - La suite sur Boulevard Voltaire