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magouille et compagnie - Page 1981

  • UMP : pour en finir avec l'École des fans

    Deux ans après sa défaite à la présidentielle, le parti d'opposition est au point mort. Il n'a pas de projet. Son seul horizon : la guerre des chefs.

    Deux ans pour quoi faire ? Le reproche adressé par la droite à la gauche au pouvoir vaut aussi pour elle-même. Si Nicolas Sarkozy est sorti de l'ambiguïté, plutôt à ses dépens, l'UMP reste dans le flou. Le principal parti d'opposition n'a toujours pas tiré de leçon de l'échec du précédent quinquennat. Carbonisé par ses scandales financiers et sa guerre des chefs, il demeure imprégné du culte de l'homme providentiel.

    L'UMP, c'est l'École des fans version bonapartiste. Ce n'est pas seulement un tempérament dont aura besoin la droite si elle veut réussir en 2017. Pour gouverner efficacement, elle devra aussi s'appuyer sur des idées claires. Il lui faut d'urgence dégager une ligne politique entre ses différentes aspirations : identitaire, libérale, étatiste, conservatrice, réactionnaire, européenne, souverainiste... Une ligne politique, et non une stratégie marketing de conquête des mécontents.

    Or, à l'instar de la gauche, la droite est de plus en plus "prisonnière de la société ou plus précisément des sociétaires se posant comme victimes"*. Elle se cantonne au rôle de porte-parole, un jour des anti-mariage pour tous, le lendemain d'autres professions. À défaut d'un grand dessein, elle promeut, comme une vieille tante radoteuse, des "valeurs". Il lui appartient au contraire de poser la question du "bien commun" et de définir un projet collectif. Comme dirait l'autre, "Ça ne coûte pas très cher", mais ça peut rapporter gros... Il ne s'agit plus de renflouer l'UMP mais de sauver le paquebot France. En avant toute !

    Sébastien Le Fol

    source : Le Point 

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuEZEpkFFFVjdEzvXD.shtml

  • Christiane Taubira, le tweet de trop

    Madame Taubira fait honte à la France. Lorsque la France sera une démocratie, des gens comme madame Taubira n’auront plus leur place au gouvernement.

    Christiane Taubira est décidément incontrôlable : garde des Sceaux, ministre de la Justice, chargée d’un ministère régalien parmi tous, l’ancienne indépendantiste guyanaise vient encore de ridiculiser la France à l’étranger en tenant sur Twitter des propos qui lui ont valu un sérieux recadrage du porte-parole du gouvernement, à propos de l’affaire américaine de Ferguson.

    Commentant la décision de justice prise aux États-Unis dans l’affaire Michael Brown, madame Taubira s’est livrée à des commentaires en anglais, en oubliant au passage qu’un ministre français est prié d’utiliser la langue nationale sans céder à cette anglomanie qui sévit partout. Mais peut-on demander à quelqu’un qui, toute sa vie, a lutté contre la France, de respecter son bien le plus précieux ?

    Lire la suite

  • Sarkozy répète qu'il veut abroger la loi Taubira pour en faire une autre

    Interrogé dans le Figaro, Nicolas Sarkozy déclare sur la loi Taubira :

    "Votre position sur la loi Taubira a suscité de nombreuses critiques.Êtes-vous oui ou non favorable à son abrogation?

    SOui, je l'ai dit à la réunion de Sens commun. Ma position a toujours été la réécriture de la loi Taubira car le problème du lien entre mariage et filiation n'est pas réglé comme l'ont montré les récentes décisions de la Cour de cassation et de la Cour européenne des droits de l'homme.Pour réécrire une loi, il faut bien abroger la précédente!Ceci posé, on ne va pas démarier les gens et il faudra remplacer cette loi par une autre qui reconnaîtra le droit à un mariage pour les homosexuels. Je répète par ailleurs que je ne crois pas à l'idée du droit à l'enfant. Je suis donc hostile à la GPA pour les homosexuels aussi bien que pour les hétérosexuels.

    Votre position est-elle si différente de celle de Bruno Le Maire?

    Je ne commente pas les prises de parole des uns et des autres. Ma proposition permettra le moment venu le rassemblement le plus large parce que c'est une position d'équilibre.

    Allez-vous faire voter les adhérents de votre parti sur ce sujet?

    Le vote doit devenir la règle dans un parti moderne. Il n'y aura pas d'autres façons de trancher les débats au sein de la formation élargie que j'appelle de mes vœux. Il faudra que notre famille politique se mette d'accord sur un socle de réformes essentielles, qui s'appliquera quel que soit le choix de celui ou de celle qui sortira vainqueur des primaires. Le moment arrive où chacun de nous va devoir privilégier ce qui rassemble sur ce qui divise."

    D'un côté, on peut constater que grâce notamment à Sens Commun, le sujet est toujours bien présent à l'UMP, alors que peu de temps après le Pacs, le RPR avait cessé de parler de cette loi qu'elle avait combattu. D'un autre côté, avec cette réécriture et ce nouveau mariage, on a vraiment l'impression que Nicolas Sarkozy cherche à reproduire l'intox du Traité de Lisbonne.

    Michel Janva

  • Malika Sorel-Sutter : "Ce rapport est un réquisitoire contre la France

    Les sénateurs Esther Benbassa (EELV) et Jean-René Lecerf (UMP) ont récemment présenté un rapport intitulé "La lutte contre les discriminations : de l’incantation à l’action". Malika Sorel, ancienne membre du Haut conseil à l’intégration, nous a accordé un entretien afin de décortiquer ce texte aux analyses et propositions très polémiques.

    Marianne : Le rapport Benbassa-Lecerf propose d’« introduire dans le recensement une question sur le pays de naissance des parents et la nationalité antérieure ». Pensez-vous que de telles informations ont un intérêt pour lutter contre les discriminations ? N’y a-t-il pas un risque de dérive vers des statistiques ethniques ?

    Malika Sorel* : Tout d’abord, il est important de préciser que ce rapport indique très clairement, et dès le tout début, son orientation et son parti pris. En effet, il pose d’emblée que « les préjugés et les stéréotypes ancrés dans nos mentalités, qui fabriquent les discriminations, sont à la fois nombreux et prégnants ». Quant à la collecte d’informations qu’il préconise, elles n’apporteraient strictement rien à une lutte contre des discriminations dont le rapport lui-même laisse entendre qu’il n’en sait, au final, pas grand-chose mais qu’il subodore qu’elles existent, et qu’elles seraient nombreuses. C’est dire la précision des éléments de réflexion sur lesquels le rapport s’est fondé pour demander des statistiques ! Il se fonde sur la perception personnelle qui a été transmise par des auditionnés, qu’il cite d’ailleurs un à un au fil de ses assertions et propositions. Le rapport est d’une telle naïveté qu’il va donc jusqu’à dire exactement sur qui et sur quoi il fonde cette demande. Il faut le lire, car cela vaut vraiment le détour. Quant aux statistiques par la nationalité que le rapport propose, ce serait un jeu d’enfants que de reconstituer ensuite des statistiques ethno-raciales. Mais pour qui prend-on les Français ?

    Ce rapport aimerait donc faire en sorte que l’on prouve statistiquement qui sont les victimes de discriminations, mais a-t-on vraiment besoin de cela pour savoir qui est victime et comment lutter contre ? Il y a des passages de ce rapport où il est même question de faire prendre conscience à ceux qui n’en auraient pas conscience qu’ils seraient discriminés ou qu’ils sont de potentielles victimes des Français de souche culturelle européenne. De nouveau, j’engage les lecteurs à aller lire ce rapport sénatorial pour bien cerner de quoi il s’agit. Je l’ai écrit depuis mes premières publications : le fait de répéter sans cesse aux enfants issus de l’immigration extra-européenne qu’ils seraient potentiellement les victimes des Français de souche culturelle européenne est particulièrement grave. Cela concourt à instiller dans leur cœur la haine anti-France et anti-Français. Cette approche, qui s’est diffusée au sein de notre société depuis des années, a largement participé à faire détester la France à une partie d’entre eux et à les dresser contre elle. Cela met en danger la paix.

    Le cadre juridique actuel en matière de lutte contre les discriminations n’est-il pas suffisamment clair et efficace selon vous ?

    Non seulement il est clair, mais il est, de surcroît, déjà très conséquent. Ce que le rapport rappelle d’ailleurs avec insistance. Cela montre une certaine forme d’incohérence. Il faut également rappeler ici que l’on doit à Rachida Dati d’avoir, sous le gouvernement de François Fillon et la présidence de Nicolas Sarkozy, créé des pôles anti-discriminations au sein de chaque Tribunal de grande instance — excusez du peu ! Une idée dont j’avais à l’époque dénoncé l’idéologie sous-jacente, comme je dénonce aujourd’hui celle de ce rapport qui est, en creux, un réquisitoire contre la France et sa république. À noter que le président de la Commission des lois, l’UMP Philippe Bas, a déclaré en conférence de presse que ce rapport n’engageait que ses auteurs. La réalité, c’est qu’un rapport d’activité de la Halde, entre autres, avait conduit à établir que sur plus de 10 000 plaintes en discrimination, 177 dossiers avaient donné lieu à un règlement à l’amiable et seulement 8 avaient conduit à une transaction pénale. Le rapport sénatorial dit lui-même que les plaintes sont peu nombreuses, et c’est au demeurant pour cela qu’il propose d’importer les actions de groupes d’individus, ou class actions, pour encourager les gens à porter plainte : « Une telle action pourrait faire tomber les barrières psychologiques : l’union fait la force ! » Quelle est la signification mais aussi la portée, ici, du terme d’« union » ? Union entre qui ? C’est un comble que dans la France républicaine, des membres d’une assemblée d’élus en viennent à vouloir instituer le communautarisme. Sommes-nous encore dans une démocratie ? Aux États-Unis, la class action empoisonne par ailleurs la vie des entreprises, qui préfèrent transiger en versant de fortes sommes d’argent plutôt que de prendre le risque de voir leur image dégradée par de tels procès. En somme, cette proposition, c’est tout pour améliorer le climat social en France ! [...]

    La suite sur Marianne.net

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Malika-Sorel-Sutter-Ce-rapport-est

  • Incurables

    Si l’on en croit les derniers  chiffres officiels, les «coups et blessures volontaires non mortels » ont augmenté en un an de 4% dans la « zone police » et de 7% dans la « zone  gendarmerie »; ceux ayant entraîné la mort ont crû respectivement de 41% et 56%. De cette violence là, le gouvernement n’a pas jugé utile de parler. A défaut de réussir plus largement à enrayer la tiers-mondisation, le déclin de la France, la gauche revient à ses premières amours, à des fins de diversion mais aussi  au nom d’une idéologie au fondement totalitaire qui lui est consubstantielle. A savoir son souhait de régenter jusqu’aux  aspects les plus intimes de notre vie privée, de  l’éducation des familles. Une éducation rappelons le,  qui appartient en propre aux parents, seule l’instruction des enfants relevant de l’Etat, même si l’appellation « Education  nationale» peut prêter (doublement) à confusion…

     Nous le savons, le code pénal comporte toute une série de textes qui répriment les violences corporelles, même peu importantes, notamment celles que les parents infligeraient à leurs enfants. Mieux encore,  notre législation dispose que  quand ce sont les parents, un ascendant qui commettent lesdites violences sur les enfants, il s’agit là de circonstances aggravantes qui rendent la peine encourue par l’auteur desdites violences plus sévère. Mais le 18 novembre, Laurence Rossignol, à la tête paraît-il d’un «secrétariat d’État à la famille», a annoncé sa décision d’une modification législative «sur les violences interpersonnelles» dont le but est principalement d’interdire la fessée…idée jugée absurde par huit Français sur dix.

     Comme le notait très justement Le Bulletin d‘André Noël ,  «il est évidemment abusif de parler de  violence  à propos d’une fessée, comme si les parents étaient des tortionnaires ! Cela est à rapprocher de l’initiative de sa collègue de l’Education nationale qui, elle, veut abolir la notation traditionnelle à l’école pour la remplacer par des points de toutes les couleurs, ce qu’elle appelle une notation bienveillante  et laisse entendre que l’enseignant mettant un zéro est malveillant. Tout cela participe de la même idéologie permissive qui consiste à mépriser l’effort et à miner l’autorité des parents pour rendre les enfants plus dociles à celle d’un Etat qui leur impose de fausses valeurs ».

     Fausses valeurs que le député PS de Seine-Saint-Denis, Razzy Hammadi,  incarne assez bien  quand il feint de se scandaliser du prêt obtenu par le FN de la part d’une banque tchéquo-russe (voir notre article publié hier), faute d’avoir  trouvé une banque française, européenne,  états-uniennes ou asiatique acceptant de lui en accorder un.

     Un emprunt affirme M. Hammadi « choquant, inacceptable et (qui) ne peut rester sans conséquence du point de vue législatif». «L’article L52-8 du code électoral stipule qu’aucun candidat ne peut recevoir, directement ou indirectement, pour quelque dépense que ce soit, des contributions ou aides matérielles d’un Etat étranger ou d’une personne morale de droit étranger. L’enjeu ici est celui de la souveraineté nationale car, comment un parti représenté à l’Assemblée Nationale peut-il aborder, à titre d’exemple, des enjeux d’ordre stratégique et de politique internationale lorsque son financement tient de banques étrangères dont la dépendance politique vis-à-vis du pouvoir de son Etat est avérée ? ».

     Au-delà des mauvais  fantasmes et approximations juridiques, qui prêtent à sourire, de cet élu socialiste, celui-ci tente donc de nous convaincre implicitement que le PS, qui a  mis ses pas dans ceux de la droite sarkozyste pour inféoder toujours plus avant la France aux lobbies mondialistes, au Nouvel ordre mondial, à la technocratie Bruxelloise, à l’Otan, serait le plus apte à défendre notre souveraineté nationale ? Parler ainsi au nom cette caricature de parti de l’étranger qu’est le PS est assez sidérant constate Bruno Gollnisch.

     Quant à M. Hammadi proprement dit, filmé le 27 décembre dernier (dans son état normal ?), hurlant à l’adresse de ses contradicteurs dans les rues de Montreuil : « L’affaire elle est terminée, enculé de ta race ! »,  ou encore « Je vais faire descendre toutes les cités de Montreuil ! »,  il n’est peut être pas le mieux placé  pour nous donner des leçons de morale et de bon gout républicain.

     Fausses valeurs que Christiane Taubira représente elle aussi de manière assez emblématique et qui a  encore apporté la preuve de son incapacité à se hisser à la hauteur de sa fonction de garde des sceaux. Elle a ainsi réagi de  manière passionnée et peu réfléchie sur twitter à la décision, prise  lundi par un  grand jury populaire aux Etats-Unis, de ne pas inculper le  policier à l’origine du décès  en août dernier à Ferguson (Missouri)  d’un  adolescent,  Michael Brown. Un drame qualifié de « crime raciste » par Libération, Canal plus (le policier est blanc, le gamin était noir)  et de nombreux médias français, et qui avait déclenché des affrontements et des pillages de magasin  dans cette ville en août dernier, lesquels ont repris après l’annonce de ce verdict.

     Que la société américaine soit très inégalitaire et ne soit pas le paradis sur terre  est certes une  évidence. 31,5 millions de personnes vivaient sous le seuil de pauvreté officiel en 2000 aux Etats-Unis, 37 millions en 2004 et…49,7 millions en 2014. Une extrême précarité  qui touche plus de 25% des afro-américains et des latinos. Quant à la ghettoïsation du pays sur une base raciale, elle ne se dément pas,  la délinquance violente sévissant en outre  très majoritairement  dans  les quartiers noirs  et hispaniques.

     Cette réalité étant posée,  Mme Taubira a décidé de fait part sur France info de sa perplexité vis-à-vis du système judicaire américain  suite à la relaxe du policier blanc ayant abattu le jeune noir. Elle ne précise pas, toute à sa volonté de racialiser cette affaire, que le grand jury qui a acquitté le policier était aussi composé d’afro-américains. Quelques minutes auparavant, sur Twitter, Mme Taubira,  réagissant au non lieu prononcé en faveur de ce dernier,  a cité un extrait de la chanson I Shot the Sheriff de Bob Marley : «S’agit-il de les tuer (les noirs, NDLR) , avant qu’ils ne grandissent?», s’est-elle interrogée  dans un tweet en anglais, évoquant les noms de jeunes noirs tués par la police.

     Est-ce là une grille de lecture qui engage le  gouvernement français au travers de son ministre  de la Justice ou seulement celle de cette militante indépendantiste guyanaise ? Cette même Mme Taubira nous le rappelions à l’occasion de sa nomination dans le gouvernement Ayrault, déclarait il y a quelques années sur  RMC dans l’émission « Les grandes gueules », croyant être en off, qu’elle se verrait bien quitter notre pays d’ingrats, car  « Taubira ou pas Taubira les gens ils vivent » (sic),  pour aller faire carrière « au Brésil ou en Afrique du Sud, pays qui ne sont pas minés par le racisme et les inégalités comme chacun le sait…Ils sont vraiment incurables.

    http://gollnisch.com/2014/11/26/incurables/

  • Justice, monde politique et médias complices de la haine anti-chrétienne des Femen (24 nov)

    Ce qui devait se produire s’est produit : à force de condamnations inexistantes ou ridicules de la part des hommes politiques et de la justice de ce pays, les Femen ont recommencé.

    Après avoir simulé un enlèvement de prêtre vendredi pour protester contre la venue du pape François au Conseil de l’Europe mardi, l’une d’entre elle est montée nue sur l’autel de la cathédrale de Strasbourg aujourd’hui même. Dans la cathédrale, une Femen et de nombreux journalistes, systématiquement présents et donc au courant de ces actions profanatrices de haine anti-chrétienne évidente.

    Le constat est encore une fois le même : ces pauvres filles ne sont que les idiotes utiles d’un système politico-médiatico-judiciaire profondément anti-chrétien. L’acte de cette pauvre fille est triste et blessant, mais la passivité complice des journalistes l’est plus encore devant cet acte objectivement scandaleux.

    Nous aimerions vivement que les réactions des autorités religieuses soient bruyantes et fermes et pointent du doigt tous les responsables directs et indirects de cette christianophobie destructrice.

    http://www.contre-info.com/

  • Guignol, le nouveau nom de l’anti-France, par Aristide Leucate

    Plus rien à voir avec le Guignol (affublé de son compère, Gnafron et de son acariâtre épouse, Madelon) de notre tendre enfance. Ce guignol-là s’écrit en minuscule, quand ses méfaits s’inscrivent en caractères de plomb sur le marbre fissuré de notre civilisation chancelante.

     

    Tristement comique ou comiquement triste, voici comment l’on pourrait qualifier cette brillante BD, Le Guignol de l’Elysée, dessinée par RI7 et scénarisée par Pierre Cassen, deux figures connues du site Riposte Laïque. On rit de bon cœur à l’évocation de certains épisodes comme celui du Sofitel où un présidentiable putatif dans le plus simple appareil glisse malencontreusement sur un savon et s’écrase sur le postérieur d’une femme de chambre. On rit encore lorsqu’un autre présidentiable par défaut – et qui sera finalement élu –, arborant une tête de ravi de la crèche, s’évertue à perdre du poids en regardant s’éloigner les généreuses pâtisseries qu’il affectionne tant. « Guignol » est bien senti. On aurait pu tout aussi dire bouffon, pitre, (tchao) pantin, (juste un) rigolo, les qualificatifs ne manquant pas pour décrire un ectoplasme qui non seulement attire la pluie sur lui, mais aussi les pires quolibets sur la France et ses dirigeants.

    Mais au-delà de ce clown froid, c’est toute une machinerie (machination ?) infernale que nos talentueux auteurs mettent en exergue, avec d’autant plus d’efficacité, qu’elle utilise l’image pour ce faire. Ainsi, voit-on dès la première page, « une réunion discrète de la finance mondiale » à New-York, métonymie de l’idéologie mondialiste en action, cooptant, à rebours de tout processus d’appel au peuple, le suppôt des intérêts apatrides de la gouvernance mondiale. On referme le livre sur une scène identique où l’un des protagonistes s’exclame : « si on perd le contrôle de la France, tout notre plan s’effondre ! ». Telle est la clé de compréhension d’un scénario où la réalité est, hélas, conforme à la caricature. Si le contempteur des « sans-dents » est littéralement ridiculisé (notamment lorsqu’il se fait botter le train par Poutine et souffleter par Merkel ou quand il tente, en mules et pyjamas à pois, d’échapper aux foudres hystériques de Trierweiler), on ne peut s’empêcher, par un effet de répulsion teintée de fascination, d’adorer détester ce que la gauche post-soixantuitarde a engendré de pire. Une saine catharsis qu’Aristote, dans sa célèbre Poétique, définissait sobrement d’une phrase : « et, en représentant la pitié et la frayeur, elle [la représentation] réalise une épuration [catharsis] de ce genre d’émotions ».

    Une Vallaud-Belkacem, sinistre d’Etat franco-marocaine du genre et de l’Eradication nationale, une Taubira acharnée à détruire les fondements civilisationnels d’une France qu’elle abomine, un Peillon, franc-maçon, cathophobe viscéral, mais chaud défenseur de l’allahïcité, sans oublier l’insipide Ayrault en dhimmi municipal et l’insupportable Valls en tyran islamophile atrabilaire : tous artisans méthodiques du « Grand Remplacement », abhorrant la France moisie et son peuple forcément raciste. Tous à la merci des communautarismes les plus extrémistes, relayés par une presse de « gôche » grassement subventionnée au prorata de l’évaporation de son lectorat, une magistrature SM (Syndicat de la magistrature) prenant aveuglément parti pour les assassins, leurs vraies victimes « socialement défavorisés ». Et pendant ce temps, notre pays, aux marches de ses riantes banlieues périurbaines, est livré à la barbarie haineuse de ces « chances pour la France », que quarante années de laxisme immigrationniste nous ont léguées. C’est ainsi, qu’impunément, une sous-culture lumpen-prolétarienne, « rap-tags-rage », peut exsuder sa haine anti-française.

    RI7 et Cassen nous livrent un délicat florilège de ces messages de « tolérance » et d’« amour de l’autre » : « je suis venu manger et chier là. Quand je vois la France les jambes écartées, je l’encule sans huile » (Lunatic) ; « j’baise votre nation » (Groupe 113, nominé aux 21e Victoire de la Musique) ; « la France est un pays de putes » (Smala), etc. Criant de vérité, notre Guignol de l’Elysée, plus vrai que nature, reflète, sous le trait délicieusement corrosif de RI7, une insondable médiocrité conjuguée à une terne impuissance que les dialogues incisifs de Pierre Cassen savent rendre à merveille. Que ce soit pour « faire aimer l’islam aux Français », « rompre le jeûne du Ramadan », « ouvrir des salles de shoot partout », « combattre au Mali les islamistes qu’on soutient en Syrie et en France », « augmenter l’immigration et accélérer les naturalisations », « augmenter les impôts de 30 milliards » ou embarquer notre peuple dans un funeste traité transatlantique, lui et sa cohorte de nuisibles arborent des faces de catastrophes. Par leurs actes, ils accomplissent les plus graves forfaitures appelant un exemplaire châtiment, à commencer par celui de leur déchéance d’une nationalité française qu’ils trahissent ignominieusement.

    Ces continuateurs de la Révolution française devraient, sans doute, pour certains, gravir les marches sanglantes de ces fameux « autels de la peur », ainsi dénommés par Anatole France pour désigner la peine suprême que leurs lointains inspirateurs réservaient aux « ennemis de la liberté ». Il n’est pas interdit de rêver en riant nonobstant de ces phylactères de cauchemars.

    Aristide Leucate

     

    Le Guignol de l’Elysée Editions Riposte Laïque, 19,50€ www.ripostelaique.com

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Guignol-le-nouveau-nom-de-l-anti

     

     

  • Explosion des impots fonciers La France assassinée

    Explosion des impôts fonciers … La France « assassinée »
    Enquête en Haute-Savoie d’Armel Joubert des Ouches

    Comment vont réagir les Français lorsque des dizaines de milliers d’entres eux vont recevoir à leur domicile une lettre des impôts leur réclamant 10.000, 20.000 ou 30.000 euros au titre de la nouvelle taxe sur les terrains à bâtir ?
    Afin de « forcer » la vente des terrains constructibles, la Loi de Finances 2013/2014 a prévu une majoration automatique de la taxe foncière. C’est la nouvelle trouvaille du gouvernement pour  » trouver de l’argent  » et imposer aux propriétaires terriens de vendre leurs parcelles pour faire construire des logements.

    Dans les territoires où la taxe sur les logements vacants est applicable, le Code des impôts prévoit donc ceci : « la valeur locative cadastrale des terrains constructibles est majorée d’une valeur forfaitaire fixée à 5 euros par mètres carrés pour les impositions dues au titre des années 2015 /2016, puis à 10 euros » l’année suivante. L’UNPI, l’Union Nationale de la Propriété Immobilière considère cette réforme particulièrement « attentatoire » au droit des propriétaires qui souhaitent conserver leur terrain.

    En Haute-Savoie, les élus, maires et députés se mobilisent pour contrer cette mesure.
    Reinformation.tv

    http://www.altermedia.info/france-belgique/

  • Femen à Strasbourg : quand l’État va-t-il enfin se décider à intervenir ?

    Après la profanation de l’Eglise de Strasbourg par les Femen, l’abbé Pierre-Hervé Grosjean réagit en exclusivité pour FigaroVox.

    Une militante Femen est montée en début d’après-midi sur l’autel de la cathédrale de Strasbourg, seins nus, pour dénoncer le caractère politique de la visite du pape François, prévue mardi dans les institutions européennes. Faut-il réagir à ce genre de provocation ?

    L’abbé Grosjean : La venue du Pape au parlement européen ne scandalise personne, au contraire !... Tant sa sagesse et sa bienveillance pour tous marquent les coeurs et les esprits... Sa parole est attendue, on le croit capable de redonner à cette Europe qui doute d’elle-même le sens de sa mission. Tout le monde se réjouit d’écouter cette voix de la sagesse... sauf Jean-Luc Mélenchon et les Femen ! C’est dire... Ces dernières le font savoir à leur façon : simulacre d’enlèvement d’un prêtre, action indigne dans la cathédrale de Strasbourg... Faut-il encore réagir à leurs provocations ? On est partagé. D’un côté la réticence à leur faire de la publicité. Elles n’attendent que ça, n’existent que pour ça. Le silence, l’indifférence et l’ignorance sont sans doute ce qu’elles redoutent le plus. On a même un peu de compassion pour elles, au fur et à mesure qu’elles s’enfoncent dans le pathétique. Même Caroline Fourest, autrefois fervente admiratrice, s’éloigne peu à peu d’elles... Et puis, il est bien plus utile de parler de ce que le Pape va dire. L’évènement, c’est lui. Pas elles.

    Alors pourquoi choisir de vous exprimer ...

    Mais de l’autre côté, reste l’intuition que la profanation d’un lieu de culte n’est jamais anodine. Qu’on ne peut ni ne doit s’y habituer. Qu’à l’heure où des familles vivent dans l’angoisse l’attente du retour d’un fils ou d’un père otage, on ne peut admettre que d’autres jouent sur ce registre, et fassent ainsi l’apologie de la violence. C’est odieux. Alors on se dit qu’une fois encore, il ne faut pas se taire. Nous avons le droit, nous aussi catholiques, tout comme nos frères d’autres religions, au respect de nos lieux de culte, de ce que nous sommes, de ce qui est sacré pour nous. La laïcité, ce n’est pas de nous faire taire, ou de faire taire le Pape. La laïcité, c’est d’abord le respect. Il est urgent que l’État prenne les moyens de garantir à tous ce respect là.

    Pierre-Hervé Grosjean est prêtre du Diocèse de Versailles, secrétaire Général de la Commission Ethique & Politique du Diocèse, et curé de Saint-Cyr l’Ecole.

     

    Vu sur Le Figarovox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Femen-a-Strasbourg-quand-l-Etat-va

  • L’UMP de la discorde

    Un meeting RATÉ ? L’UMP est plus divisée que jamais entre les partisans de Juppé et ceux de Sarkozy. On pouvait s’y attendre, quoique ...

    Alain Juppé cherche avant tout un rassemblement entre la droite et le CENTRE, encore faut-il que le centre donne son accord.

    Bien entendu, cette tactique du "sauve qui peut" devant un Front National surpuissant et en BONNE VOIE pour un second tour en 2017, ne pourra fonctionner que le temps des compromis. Le centre ne disposant que de peu de voix de réserve, l’UMP joue là un va-tout très hypothétique.

    Quant à la ligne Sarkozy, elle reste "droitière DE gauche", mollasse parmi les tièdes qui cherchent à récupérer, sans y croire, les voix patriotes. Comment faire confiance aux uns et aux autres, alors que Juppé ne représente rien politiquement avec un charisme douteux, vaniteux, qui ne convainc pas grand-monde loin de là, à part les notables de Bordeaux... M. Sarkozy, après sa défaite face à une gauche nulle et néanmoins dangereuse pour l’avenir de notre pays, ne fait que jouer sur sa harpe désaccordée, les nombreux refrains plaisants de la lutte contre le mariage pour tous, miroir aux alouettes pour les militants de la Manif pour tous, qui joueraient en l’occurrence le rôle de pigeons électoraux.

    Ne nous laissons pas impressionner par ces discours qui ne correspondent pas à la réalité du pays. Les Français n’en peuvent plus de la situation économique, du manque de cohésion de la nation, de l’égoisme ambiant. C’est la FRANCE que l’on assassine sous nos yeux !

    La gauche, c’est la destruction. La droite est complice de la gauche : Juppé le prouve à Bordeaux avec ses connivences pro-Islam. A force de jouer le jeu de la gauche sans s’affirmer vraiment patriote, l’UMP a perdu la bataille DES idées. Les Français reprennent le pouvoir dans leur propre pays. Il est assez de voir COMME la gauche et la droite ont détruit tous les fondements de notre France : traités européistes, dévoiement de la vie politique, destruction de la famille, politique éducative à deux sous, mise en danger des armées, cohésion nationale détruite.

    Tous les coups seront permis pour empêcher le Front National d’avancer ses pions. Les royalistes doivent-ils se réjouir d’une telle poussée ? Probablement, puisqu’il faut prendre soin de l’héritage avant que n’arrive l’héritier. Les royalistes devront également peser en propositions et ne pas se faire oublier lors des débats et des campagnes qui, c’est certain, ne manqueront pas de secouer un système politique immoral et absurde.

    Philippe Perrin

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-UMP-de-la-discorde