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magouille et compagnie - Page 1981

  • Qui s'allie vraiment avec le PS : le FN ou l'UMP ?

    Samedi, Nicolas Sarkozy a déclaré :

    «Tant que je serai président de notre famille, je n'accepterai aucun accord avec Mme Le Pen, ni local, ni départemental, ni régional, ni national.»

    Pourtant 50 % de sympathisants de l'UMP se disaient favorables à des alliances locales avec le FN dans l'enquête TNS Sofres publiée le 16 février. 

    En revanche, il est favorable à des accords électoraux avec le PS.

    Michel Janva

  • Soupçon de financement libyen de Sarkozy: deuxième jour de garde à vue pour Guéant

    Ancien premier flic de France, Claude Guéant répondait samedi pour le deuxième jour aux questions des policiers enquêtant sur les soupçons de financement par la Libye de Kadhafi de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.

    Celui qui fut pendant 10 ans le bras droit de l'ancien président de la République a été placé en garde à vue à l'aube vendredi. Après une nuit passée dans les locaux de l'office anticorruption (Ocliff), son audition a repris samedi à 07H30, a indiqué son avocat à l'AFP.

    Dans cette affaire, des juges d'instruction du pôle financier de Paris s'interrogent notamment sur la découverte lors d'une perquisition en février 2013 d'un virement de 500.000 euros sur le compte de l'ancien ministre de l'Intérieur.

    M. Guéant avait justifié ce virement - provenant d'un compte à l'étranger - par la vente en 2008 à un avocat malaisien de deux tableaux d'un peintre flamand du XVIIe, Andries van Eertvelt.

    Mais des experts avaient contesté la valorisation de ces oeuvres, la société Artprice chiffrant à 140.000 euros, hors frais, le prix record aux enchères d'une des toiles de ce peintre.

    La garde à vue peut durer 48 heures avant que l'ancien secrétaire général de l'Elysée ne soit relâché ou présenté à un juge d'instruction. Il n'a pas été précisé si elle était directement liée à cette supposée cession de tableaux.

    "C'est une opération qui est strictement privée (...) cela n'a strictement rien à voir avec la Libye", avait assuré M. Guéant à l'AFP lorsque l'affaire avait été révélée. "Au moment des perquisitions j'ai dit, je l'ai fait inscrire au procès verbal, que j'avais les justificatifs", avait-il insisté alors.

    Les accusations d'un financement libyen de la campagne 2007 de Nicolas Sarkozy ont vu le jour entre les deux tours de la campagne présidentielle de 2012, lorsque Mediapart a publié un document évoquant un accord du régime libyen de Mouammar Kadhafi pour financer M. Sarkozy, dont ce dernier assure qu'il s'agit d'un faux.

    Attribué à Moussa Koussa, ex-chef des renseignements extérieurs libyens, ce document affirme que Tripoli avait accepté de financer pour "50 millions d'euros" la campagne 2007. Moussa Koussa a également qualifié ce document de "faux".

    - Instrumentalisation politique ? -

    L'ancien président a porté plainte, notamment pour "faux et usage de faux", ce qui a donné lieu à l'ouverture d'une enquête distincte.

    Plusieurs anciens dignitaires libyens ont également relayé les accusations de financement illicite par la Libye de cette campagne, n'apportant toutefois pour l'heure pas de preuve formelle à l'appui de ces accusations.

    Une information judiciaire a été ouverte sur ces accusations en avril 2013, notamment pour "corruption active et passive" et "trafic d'influence", et confiée aux juges Serge Tournaire et René Grouman.

    L'entourage de M. Guéant a relevé le caractère vexatoire de l'envoi à l'aube de policiers au domicile de l'ancien ministre de l'Intérieur, qui a toujours répondu aux convocations des enquêteurs lors de deux précédentes gardes à vue, et s'est interrogé sur "l'intérêt de procéder comme s'il s'agissait d'un délinquant dangereux", sous-entendant une instrumentalisation politique du dossier, instruit par des magistrats statutairement indépendants.

    "Il est légitime de s'interroger sur la neutralité du calendrier choisi pour cette garde à vue, à seulement trois semaines des élections départementales et dans un contexte défavorable à la majorité au pouvoir. Nous avons tendance à penser qu'il existe une utilisation politique par les socialistes des moyens judiciaires pour nuire à l’image de Nicolas Sarkozy", a ainsi estimé ainsi une source dans l'entourage de l'ancien ministre.

    Le président de Sherpa William Bourdon et Me Marie Dosé, le conseil de l'association anticorruption, partie civile dans ce dossier, ont estimé au contraire que la garde à vue de M. Guéant "démontre que les investigations progressent".

    source : Afp via nouvel obs :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dep_interieur/EukVZklEkkJsTjSwFy.shtml

  • Les voilà, Madame Taubira, les vrais « déchets de la pensée humaine » !

    Après la mise à sac du musée de Mossoul, la semaine passée, les barbares de l’État islamique ont rasé au bulldozer les vestiges de la vieille cité de Nimrud, dans le nord de l’Irak.

    Après la mise à sac du musée de Mossoul, la semaine passée, les barbares de l’État islamique ont rasé au bulldozer les vestiges de la vieille cité de Nimrud, dans le nord de l’Irak. Un joyau archéologique fondé 13 siècles avant notre ère, sur la rive ouest du Tigre. Un trésor de l’Histoire et de l’Humanité.

    Madame Taubira, dans une véritable crise d’hystérie, a lâché contre un malheureux élu de la République des qualificatifs aussi haineux qu’outranciers. Alors aujourd’hui on lui demande : si ce malheureux Darmanin a provoqué chez vous une telle montée de fiel, qu’avez-vous à dire de ces djihadistes qui ont détruit au bulldozer l’antique cité assyrienne ? Des gens assurément « incultes », « moralement, culturellement, politiquement indigents », de véritables « déchets de la pensée humaine », ceux-là ! Mais peut-être pensez-vous qu’il faut « les comprendre » ?

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  • L' »APPEL DE MANILLE » OU L’ESCROQUERIE ECOLOGISTE (par Maurice D.)

    Le président s’est rendu à Manille, aux Philippines, pour y faire la promo de la grande conférence sur le climat sur le succès de laquelle il compte pour remonter une fois de plus une cote de popularité redevenu aussi plate qu’une banane écrasée et raccrocher les Verts qu’il voit flirter dangereusement avec Méluche-la-terreur.

    Il a pris avec lui Laurent Fabius que l’on aperçoit à peine sur une photo ; son bureau n°1, comme disent les Ivoiriens, c’est-à-dire la première sur la liste officielle de ses maîtresses, la ministre de l’Environnement Ségolène Royal toute vêtue de vert ; Annick Girardin qui est parait-il ministre elle aussi ; le producteur de films sur la nature Nicolas Hulot et deux actrices de cinéma, Mesdames Cotillard et Laurent, très proches dit-on de Greenpeace. Hollande n’a pas emmené ces dames seulement pour le repos du guerrier, puisque l’une des deux sait lire, Madame Cotillard qui a lu pour François Hollande « L’appel de Manille« .

    Vous voyez le sous-entendu : un appel aussi important que celui du 18 juin, nous entrons en guerre contre le réchauffement climatique et c’est la France qui mène la résistance avec son grand chef de guerre. Un combat qui n’intéresse pas une grande partie de l’Humanité, celle qui habite des pays où l’on attend au contraire ce réchauffement avec l’espoir qu’il va permettre des économies d’énergie, une extension de la production agricole et de nouvelles activités : Russie, Canada, Chine…

    Hors son aspect purement publicitaire pour vendre la conférence de Paris à la fin de l’année, on ne voit pas très bien à quoi a servi ce déplacement en l’absence de vrais spécialistes du climat.

    Hulot ? Il fait de belles photos mais n’y connaît pas grand-chose. Et de plus, il serait crédible s’il ne circulait pas en gros 4×4 quand il est dans ses propriétés de Corse ou de Bretagne et en hélicoptère entre les deux et Paris.

    Quant à « l’Appel de Manille », il peut-être résumé en peu de mots : « Nous appelons la communauté internationale à conclure un accord ambitieux, équitable et universel sur le climat … un accord général et contraignant, pays par pays» pour que le réchauffement climatique reste en deçà de 2°C d’ici la fin du siècle.

    Notez le « contraignant » qui va rebuter bon nombre de pays qui vont dire que si c’est contraignant, il faut les indemniser pour le coût que cela va leur coûter. Qui va payer ?

    Le président du GIEC se débat dans un procès strauss-kahnien de coucheries avec des enfants, le vice-président Jean Juzel est salarié d’Areva, les rapports du GIEC, organisme dont les membres sont très majoritairement des fonctionnaires, contestés pour leur manque de rigueur scientifique. Alors Hollande a trouvé quelques fonctionnaires de l’ONU pour l’accompagner et donner un semblant de caution internationale à sa démarche, et quelques industriels pour illustrer que la présidence de la France, c’est aussi une affaire commerciale.

    On peut néanmoins supposer que si un accord est trouvé en décembre, il sera comme les précédents, a minima, que plusieurs grands pays refuseront de le signer considérant qu’ils n’ont d’ordres à recevoir de personne et que la nocivité du réchauffement n’est pas démontrée. Par exemple, si les cyclones sont de plus en plus meurtriers, ce n’est pas qu’ils soient plus nombreux ou plus violents, mais que de plus en plus de monde habite en bord de mer dans des zones inondables que les anciens évitaient soigneusement.

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  • Alerte : première application de la directive permettant la ponction des comptes bancaires

    Nous avions alerté ici en décembre 2013 à propos de la Directive sur le redressement et la résolution des crises bancaires (BRRD pour Bank Recovery and Resolution Directive). Ce texte européen inscrit dans la loi ce qui s’est produit à Chypre en avril 2013, on s’en rappelle : le système bancaire en faillite s’était renfloué en sollicitant les actionnaires et les détenteurs d’obligations – rien de plus normal – mais aussi en ponctionnant les déposants avec la confiscation des comptes de plus de 100.000 euros. Il s’agit là d’un vol pur et simple, une remise en cause du droit de propriété. Et si le plancher de 100.000 euros peut rassurer la plupart des épargnants, il s’agit pourtant d’une illusion qui pourrait s’évanouir devant l’ampleur des pertes : Chypre à l’époque avait bénéficié de 10 milliards d’euros d’aide de l’UE et du FMI (soit les deux tiers de son PIB), mais qui pourrait verser une somme équivalente à un grand pays comme l’Espagne, l’Italie ou la France s’il connaissait une crise comparable ?

    L’épisode chypriote a servi de répétition générale et désormais tous les pays européens peuvent recourir à cette méthode. La transposition de la directive dans les droits nationaux doit intervenir au 1er janvier 2016 au plus tard, mais l’Autriche a devancé cette date car, justement, une de ses banques connait de graves difficultés.

     

    Hypo Alpe Adria a été nationalisée en 2009 suite à des investissements hasardeux, notamment dans les Balkans (son chiffre d’affaires est passé de 1,87 milliard d’euros en 1992 à 43,3 milliards d’euros en 2008 !). Après plusieurs renflouements pour un total de 5,5 milliards d’euros, le gouvernement autrichien a annoncé dimanche dernier qu’il ne verserait plus un euro et que la banque était placée « en résolution ». Celle-ci a immédiatement annoncé qu’il pourrait lui manquer jusqu’à 7,6 milliards d’euros de fonds propres…

    Ce ne sont pas les actionnaires qui assumeront la perte (l’Etat détient la banque en totalité) mais ceux qui ont souscrit les obligations émises par la banque, et pour eux le préjudice sera de l’ordre de 50 à 70%. C’est bien joué : sans cette directive, l’Etat aurait du payer ! A priori les déposants ne seraient pas concernés cette fois, mais l’avertissement doit porter : la directive « BRRD » a été appliquée en Europe pour la première fois, sans prévenir, sans concertation, en l’espace d’un week end. Pour un Etat la tentation s’avère très forte, il peut arrêter les frais et faire reposer la perte sur les actionnaires, les détenteurs d’obligations et, éventuellement, les déposants. On ne prendra pas un grand risque en pariant que cette directive sera à nouveau utilisée en Europe.

    La décision du gouvernement autrichien ce 1er mars se révèle, à proprement parler, historique mais, comme c’est bizarre, les grands médias n’en disent pas un mot… Désormais nul épargnant européen ne doit ignorer que sa banque peut être mise « en résolution » et ses comptes possiblement ponctionnés, le temps d’une annonce au journal télévisé un dimanche soir. Non la crise n’est pas terminée, mais désormais les Etats reportent le renflouement des banques sur les actionnaires, les détenteurs d’obligations bancaires, et les épargnants, le plus légalement du monde, chacun est prévenu.

    Source

    http://www.contre-info.com/alerte-premiere-application-de-la-directive-permettant-la-ponction-des-comptes-bancaires#more-37096

  • Le cadeau caché de la loi Macron : une réduction d'impôts de 900 millions d'euros pour les plus riches

    Difficile de s'y retrouver dans la loi Macron, car il y a tout et n'importe quoi : libéralisation du transport de car, travail le dimanche, révision des modalités de licenciement, financement des entreprises, etc. Mais il y a un article de loi injustement méconnu : il s'agit de l'article 34 sur l'allègement de la fiscalité des actions gratuites. 
    De quoi s'agit-il ? Certaines entreprises, notamment les start up, distribuent gratuitement à leur salarié des "actions" de la société. Une sorte de promesse sur l'avenir, le jour où l'entreprise réalise d'importants bénéficient et voient sa valeur montée en flèche. Jusqu'à présent, la valeur de ces actions gratuites était incluse dans le calcul de l'impôt sur le revenu. Normal, il s'agit bien d'une rémunération. Sauf que l'article 34 de la loi Macron change les règles de calcul. 
    Une réduction d'impôts de près de 50% 
    Dans le texte d'accompagnement de la loi, voilà comment le changement de règle est présenté : "Actuellement imposable à l'impôt sur le revenu selon les règles de droit commun applicables aux traitements et salaires, la valeur de ces actions sera désormais imposée selon les principales modalités applicables aux plus-valeurs mobilières". Vous n'avez rien compris ? C'est normal. Selon Le Canard enchaîné, cela signifie que les actions gratuites bénéficieront d'un abattement de 50% avant imposition, ce qui réduit de moitié l'imposition. Exemple donné par l'hebdomadaire : "Le bénéficiaire d'une action gratuite paie aujourd'hui, selon sa tranche d'imposition (dont peut soupçonner qu'elle est élevée), jusqu'à 42,71 euros d'impôt sur le revenu, hors CSG et RDS. Si l'article 34 est voté, il ne paiera plus que 20,21 euros". 
    Un cadeau de 900 millions d'euros... pour les plus riches 
    Officiellement, l'allègement de la fiscalité sur les actions gratuites est censée favoriser le développement des start up qui ont recours à ce dispositif. Mais pour Le Canard enchaîné, ce sont surtout les cadres des entreprises du CAC 40 qui vont remporter le jackpot. "La distribution d'actions gratuites a complètement supplanté les stock-options, dont la fiscalité a été alourdie ces dernières années", explique l'hebdomadaire. Et les chiffres sont éloquents : "Les conseils d'administration des entreprises du CAC 40 ont voté, en 2014, l'attribution d'actions gratuites pour un montant de 6,4 milliards. Et, dans l'immense majorité des cas, à leurs cadres dirigeants les mieux payés", précise Le Canard enchaîné. 
    Malgré toutes ces réserves, le gouvernement a décidé de maintenir cet article de loi. Dont le coût est estimé à 200 millions d'euros par Macron. Un chiffre sous-estimé par plusieurs cabinets privés qui évaluent plutôt à 900 millions d'euros le manque à gagner pour le fisc. 

  • Travail au noir : le président PS de l'Isère épinglé

    Ce n'est absolument pas un problème au PS : en 2007, Jérôme Cahuzac avait été condamné pour avoir fait travailler une femme sans papier,

    "une femme de ménage philippine sans papier employée au noir et payée en liquide de juillet 2003 à novembre 2004 pour 40 heures mensuelles à raison de 250 € par mois."

    5 ans plus tard, en 2012, Cahuzac était nommé Ministre du Budget.

    Unknown-15Aujourd'hui nous apprenons que la famille du président PS de l'Isère employait au noir une Roumaine. Pendant près d'un an, Camelia s'est occupée sept jours sur sept de la mère très âgée du président socialiste du conseil général de l'Isère, Alain Cottalorda. Elle explique avoir été recrutée en Roumanie par ce dernier et l'une de ses sœurs, et n'avoir jamais été déclarée malgré ses demandes. L'élu se dégage de toute responsabilité. Camelia espérait une vie meilleure en France, loin de sa Roumanie natale où le Smic est à 190 euros brut. Elle a découvert « la vie d’esclave ». 10 mois durant, d’octobre 2013 à juillet 2014, elle a travaillé dans l’illégalité totale, non déclarée, donc sans les droits de base prévus par le Code du travail français : ni contrat de travail, ni couverture sociale, ni repos compensateurs. Elle a travaillé du lundi au dimanche, 12 heures par jour en moyenne lorsqu’elle n’était pas d’astreinte la nuit, pour une rémunération « au noir » de 1 200 euros.

    L'immigration, cette chance pour la France, et pour le PS.

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Nicolas Sarkozy une fois de plus désavoué par son camp

    Décidément, entre la politique du fric et celle de l'éthique, Sarkozy a fait son choix.

    « Moi, personnellement, je n’y serais pas allé. Mais dans une démocratie, on ne peut pas empêcher quatre gugusses de faire ce qu’ils veulent. » Tels ont été les propos tenus par le président de l’UMP Nicolas Sarkozy, interrogé sur le voyage de parlementaires français en Syrie.

    Ce mardi 3 mars, Christian Jacob, le chef de file des députés UMP a exprimé le « soutien unanime » du parti à leur collègue Jacques Myard, en rappelant ce que sont les fonctions de parlementaires : « Nos collègues n’étaient pas en Syrie en tant que représentants de leur groupe ou de leur formation politique, mais dans le cadre de leur mandat parlementaire, et donc, à partir de là, on rejette toutes les critiques et attaques personnelles qui ont pu être portées contre les uns et les autres. » Et d’ajouter avec bon sens : « Si on veut enrichir notre politique étrangère, on a aussi besoin d’avoir des députés qui se déplacent sur le terrain. »

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  • Jusqu’à maintenant, personne n’a réussi à contrôler internet

    Jean-Yves Le Gallou répond à Présent sur les projets liberticides de Christiane Taubira en matière d’internet et de droit de la presse. Extraits :

    "La censure sur internet est un très vieil objectif du politiquement correct mais cela n’a jamais fonctionné. J’ai siégé de 1994 à 1999 à la commission des libertés, au Parlement européen. Commission des libertés, en novlangue, cela signifie commission de la répression des libertés. Le chef du groupe socialiste, dans cette commission, passait son temps à expliquer qu’il fallait contrôler internet pour combattre les sites « pédophiles, révisionnistes et racistes ». Ce chef de groupe socialiste a fait une très belle carrière puisqu’il est devenu président du Parlement européen : il s’agit de Martin Schulz… Mais jusqu’à maintenant, personne n’a réussi à contrôler internet. Entre l’épée et le bouclier, l’épée a toujours un coup d’avance, surtout s’agissant d’un réseau mondial. Avec des Etats qui ont des législations différentes, avec des technologies qui évoluent, toutes les censures ont vocation à être contournées.

    Alors faut-il ne s’inquiéter de rien ?

    Si, car malgré tout il y a trois choses préoccupantes. D’abord la volonté de contourner la justice avec une décision administrative préalable, ce qui signifie absence de débat et de contradiction. Ensuite la volonté de compléter la censure publique par la censure privée, avec l’intervention directe auprès des fournisseurs d’accès. Enfin la volonté de sortir les délits d’opinion du droit de la presse, au nom de la lutte contre le racisme, l’antisémitisme, l’homophobie et j’en passe. [...]

    L’événement Charlie a été utilisé de façon extraordinaire. Première semaine : liberté d’expression généralisée ; deuxième semaine : attention, liberté d’expression restreinte pour les « idées de haine ». L’expression désigne tout simplement les idées politiquement incorrectes, comme par exemple dire que l’immigration n’est pas bonne pour la France. La sidération de l’opinion, obtenue par la mobilisation de tous les moyens de propagande, a servi à faire avancer un projet antérieur. [...]"

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Jean-Vincent Placé admet avoir « raconté n’importe quoi » sur Leonarda !

    Jean-Vincent Placé a avoué, les autres le feront-ils ?

    Jean-Vincent Placé, sénateur de l’Essonne et membre d’Europe Écologie Les Verts, est plutôt connu pour son honnêteté et sa franchise. Il n’avait par exemple pas hésité à quitter le plateau de l’émission « Le Supplément » sur Canal+ après avoir lancé un tonitruant « Je me tire ! ».

    Jean-Vincent Placé est aussi un homme pressé d’être reconnu, pressé d’obtenir un poste de ministre qui se refuse pour l’instant à lui. Il est l’inlassable promoteur d’un néo-UMPS qu’il appelle de ses vœux et qui réunirait du centre jusqu’à la gauche de la gauche, le tout évidemment afin de cadrer avec le programme commun de la classe politique médiatique : « combattre » le Front national. Dans cette optique, ses prises de position tranchées lors de l’affaire « Leonarda » apparaissent gênantes et montreraient que l’homme n’est pas un politicien respectable soumis à la discipline collective de la gauche plurielle, mais bien un « perturbateur » ou un « frondeur » en puissance. À l’époque, Stéphane Le Foll, alors porte-parole du gouvernement, avait vu rouge et déclaré : « Annoncer qu’il faut descendre dans la rue, quand on appartient à une majorité, il y a des choses qui étonnent et qu’on ne devrait pas entendre… »

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