Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

magouille et compagnie - Page 1995

  • Les infiltrés : épilogue

    En 2010 France 2 diffusait un reportage dans son émissionLes Infiltrés intitulée : « A l’extrême droite du père ». Le reportage filmé en caméra cachée dans le mouvement Dies Irae et dans une école hors contrat avait suscité l’indignation de la classe politique et journalistique. Toute l’histoire : iciiciici et ici.

    Malheureusement la suite judiciaire n’est pas en faveur des plaignants :

    Des catholiques traditionalistes ont perdu jeudi le procès en diffamation qu’ils avaient intenté contre un reportage en caméra cachée de l’émission Les Infiltrés, intitulée À l’extrême droite du Père. Quatre journalistes, dont le présentateur David Pujadas et le fondateur de l’agence Capa Hervé Chabalier, ont ainsi été relaxés par le tribunal correctionnel de Paris.

    Le reportage diffusé par France 2 en avril 2010 montre un groupuscule d’extrême droite, Dies Irae, dirigé par un ancien militant du Front national, et fait un lien avec le milieu catholique traditionaliste, représenté à Bordeaux par l’Institut du Bon pasteur, dirigé par l’abbé Philippe Laguérie, ancien curé de l’église intégriste Saint-Nicolas-du-Chardonnet à Paris. Les propos visés ont été jugés soit non diffamatoires, soit diffamatoires mais le tribunal a reconnu la « bonne foi » des journalistes, a expliqué la présidente Anne-Marie Sauteraud. « Fier » de cette émission, son présentateur David Pujadas avait expliqué à la barre le 11 septembre que la caméra cachée permettait de « faire la différence entre le discours officiel et la réalité des faits », pour « rendre compte d’une réalité qui est cachée ». Pour le journaliste, cette émission a « une utilité publique ». « L’infiltration est quasi aussi ancienne que le journalisme », avait-il poursuivi, citant en exemple Albert Londres. Dans des « cas exceptionnels, la fin justifie les moyens », avait estimé M. Pujadas.

    Source :Le Figaro

    http://www.contre-info.com/

  • Non à l’exposition pour enfants : « Zizi sexuel » !


    Pétitions trouvée à cette adresse : http://petitions.soseducation.org/non-au-zizi-sexuel/

    Lien du site internet qui présente cette horreur : http://www.cite-sciences.fr/fr/au-programme/expos-temporaires/zizi-sexuel/

    Madame le Ministre de l’Éducation,

    Comme les 60 000 membres de SOS Éducation, je m’inquiète des sorties qui vont être organisées dans le cadre scolaire pour emmener des élèves voir l’exposition « Zizi sexuel », qui vise un public d’enfants dès 8 ou 9 ans à la Cité des Sciences :

    En effet, à l’heure où les savoirs fondamentaux, lire, écrire et compter sont de moins en moins maîtrisés, est-il réellement judicieux de prélever encore une demi-journée sur le temps d’apprentissage des élèves pour aller leur faire humer des effluves de pieds ou d’aisselles, leur faire appuyer sur une pédale permettant de dresser un « zizi piquet » qui éjacule, ou leur enseigner la masturbation ?

    Sur des sujets si intimes touchant leurs enfants, les parents doivent par ailleurs être informés et consultés. Or cette exposition les tient à l’écart de manière on ne peut plus explicite puisqu’elle comporte même un espace « interdit aux adultes ».

    Je vous demande donc solennellement :

    1. D’exiger de tous les directeurs d’école qui décideront d’envoyer des classes à l’exposition « Zizi sexuel » d’informer préalablement les parents du contenu de cette exposition, y compris de la présence de mannequins qui simulent l’érection et l’éjaculation, et de donner aux parents le droit de s’opposer à ce que leurs enfants s’y rendent.

    2. De souligner, à l’heure ou plus de 20% des élèves de 6e sont touchés par l’illettrisme, que ces sorties scolaires ne doivent en aucun cas être prises sur le temps consacré aux apprentissages fondamentaux.

    Je compte sur vous, Madame le Ministre, pour me tenir informé, personnellement ou par voie de presse, de ce que vous entreprendrez pour protéger nos enfants.

    Tout comme 18031 parents d’élèves, professeurs et citoyens mobilisés contre l’éducation à la sexualité par le «  Zizi sexuel ».

    Avec mes sentiments distingués.

    http://www.contre-info.com/non-a-lexposition-pour-enfants-zizi-sexuel

  • La loi Macron faite par un financier pour des financiers

    La loi « pour l’activité et l’égalité des chances économiques » est en cours d’élaboration et ses grandes lignes sont déjà connues. Elle souhaite s’attaquer aux «trois maladies» de l’économie française qui empêchent, selon le ministre de l’économie, de « libérer, investir et travailler » !

    S’il est vrai qu’il est devenu quasiment impossible de « libérer, investir et travailler » en France, la faute en revient en premier lieu à l’Etat qui étouffe l’économie par une fiscalité écrasante rendant le coût du travail exorbitant et la consommation difficile.

    Mais non, plutôt que de revoir le système dans son ensemble, M. Macron préfère stigmatiser des professions, celles que son collègue Montebourg qualifiait de « profession à rente ». Non pas que des réformes ne soient pas nécessaires quant à ces métiers qui ont aussi besoin de s’adapter certes, mais les réformes proposées en la matière visent à les déstructurer au profit de la haute finance.

    Lire la suite

  • La Turquie joue contre les Kurdes et se fait l’alliée objective de l’Etat islamique

    Entendu dans le bulletin de réinformation de Radio courtoisie ce matin :

    K"La ville kurde syrienne de Kobané est toujours assiégée par les forces de l’Etat islamique. Le pays voisin, la Turquie refuse toujours de laisser passer des armes et des volontaires Kurdes qui veulent aller défendre ce territoire. Le prétexte allégué pour ne pas agir serait qu’il serait « irréaliste » de laisser des volontaires civils aller combattre des terroristes.

    Quelles sont les réactions des Kurdes ?

    Ils ont mené de violentes manifestations de protestation en Turquie. Celles-ci ont fait une cinquantaine de morts, surtout dans les régions du sud est de la Turquie où le Parti des Travailleurs du Kurdistan, le PKK est fort électoralement.

    Comment l’Etat turc dirigé par des islamistes qui se disent modérés a-t-il répondu ?

    Il a mené un bombardement aérien contre les insurgés kurdesqui essaient de prendre le contrôle d’un poste de police dans les montagnes de l’est du Kurdistan turc. Plus largement, la guerre entre le PKK et la Turquie risque de reprendre.

    Pourquoi la Turquie prend-elle ce risque ?

    Elle ne veut pas voir que l’équivalent syrien pourrait gouverner un territoire juste à côté de ses frontières. La Turquie demande de pouvoir créer une zone tampon en Syrie, et donc de prendre le contrôle des zones syriennes tenues par les Kurdes qu’elle accuse d’être complices de Bachar el Assad.

    La Turquie est elle écoutée par ses alliés de l’OTAN ?

    Pas entièrement. La coalition n’a pas accepté l’idée d’une zone tampon, mais n’a pas proposé d’autres solutions. Pendant ce temps, Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères de François annonce vouloir l’ouverture de nouveaux Chapitres de négociation pour une entrée de la Turquie dans l’Union Européenne. Une réunion des chefs militaires de 22 pays se disant coalisés contre l’Etat islamique a annoncé que 21 raids avaient été menés en 48 heures autour de Kobané, sans résultats notables.

    Donc l’Etat islamique progresse toujours ?

    Il annonce qu’il a progressé dans la région d’Anbar en Irak et se rapproche de l’aéroport de Bagdad. Il poursuit aussi ses attentats, tuant un député chiite, blessant un américain en Arabie Saoudite et tuant un journaliste Kurde après l’avoir enlevé et torturé."

    Michel Janva

  • Le FMI ne défend absolument pas les libertés économiques

    De Guillaume de Thieulloy dans Les 4 Vérités :

    "Trop de Français croient encore que le Fonds monétaire international (FMI) est, selon les opinions politiques des intéressés, un centre prestigieux d’économistes sérieux ou un repère d’ultra-libéraux. La réalité, c’est que le FMI ne défend absolument pas les libertés économiques (on peut difficilement le qualifier d’ultra-libéral, puisqu’il n’est même pas libéral tout court) et qu’il pousse à une irresponsabilité terrifiante des décideurs – tout en suivant son véritable calendrier, qui consiste, non pas à libérer l’économie, mais, au contraire, à l’enfermer dans un carcan supplémentaire, celui de la « gouvernance mondiale ». Il est tout de même ahurissant que les commentateurs soient à ce point déconnectés du monde réel qu’ils ne s’aperçoivent même pas que le mondialisme, bien loin de renforcer les libertés, les limite sévèrement. On le voit, bien sûr, avec nos libertés politiques qui ne cessent de s’amenuiser à mesure que les frontières s’écroulent. Mais on le voit aussi pour nos libertés économiques. Bien sûr, le mondialisme facilite la vie aux très grandes entreprises. Mais il est très loin d’en faire autant pour les petites entreprises – qui, rappelons-le à temps et à contre-temps, sont l’essentiel du maillage économique national et mondial.

    Mais lisons donc, pour nous en convaincre, le rapport du FMI d’octobre 2014, intitulé : « Rapport sur la stabilité financière dans le monde ». Nous lisons, tout d’abord, ceci : « La reprise mondiale devrait connaître une modeste accélération cette année, puis en 2015, grâce aux politiques monétaires accommodantes des pays avancés et a une modération du frein exercé par le durcissement des politiques budgétaires. » Le traficotage des taux d’intérêt qui, en français correct, s’appelle de l’émission de fausse monnaie par les banques centrales est donc, selon le FMI, une bonne nouvelle pour la croissance. A-t-on jamais pensé, dans cette institution, que ces taux d’intérêt artificiellement bas encourageaient la création de bulles spéculatives ? A-t-on jamais pensé qu’ils empêchaient les « bons » projets – je veux dire réellement créateurs de croissance – d’émerger, puisque ces derniers étaient noyés au milieu des mauvais ? Et a-t-on jamais pensé que ces taux d’intérêt artificiellement bas finançaient principalement les dépenses improductives de l’État-providence ?

    Mieux encore (ou pire, comme vous voudrez), le FMI se réjouit de l’assouplissement des politiques budgétaires (plus précisément, dans son jargon, de la modération du durcissement). Contribuables, réjouissez-vous, le FMI donne le feu vert aux socialistes pour encore plus de gabegie ! Bref, le FMI encourage au laxisme, à la démagogie et à l’irresponsabilité. Chez nous, on appelle cela du socialisme, pas de l’ultra-libéralisme ! Mais le pire est à venir. Avec une logique parfaitement orwellienne, après avoir encouragé les taux d’intérêt bas pour encourager la « reprise », le FMI s’inquiète tout à coup du fait que cela entraîne davantage de risques pour la stabilité financière. On pourrait croire qu’il va revenir à de meilleurs sentiments. Que nenni ! Bien au contraire, il conseille d’encourager l’irresponsabilité, «notamment par une titrisation plus sûre », pour « faciliter le mécanisme de transmission du crédit ». Autrement dit, pour sortir de la crise des subprimes, il nous faut davantage de subprimes ! Quand on vous dit que l’expérience ne sert à rien…

    Mais, surtout, ce rapport encourage à la mise en place de garanties publiques (en provenance des États et des organisations supra-nationales, notamment l’UE et la BCE) des prêts bancaires. [...] En un mot comme en cent, les propositions du FMI sont collectivistes et irresponsables et nous n’en voulons pas !"

    Michel Janva

  • Les eurodéputés arrondissent leurs fins de mois

    Non seulement les députés qui sont censés gouverner l’UE n’y consacrent pas l’intégralité de leur temps, mais de plus, c’est souvent en conflit d’intérêt avec leur activité professionnelle.
    C’est pas beau la démocratie ?

  • Allocations familiales : c’est ça, la justice sociale ?

    Tous les œufs étant tondus, il ne semble plus possible d’augmenter encore l’impôt. Reste alors la solution de diminuer les prestations, familiales de préférence.   

    Comment tailler dans les dépenses quand on ne veut rogner sur rien ? Difficile. C’est pourtant ce à quoi prétend se livrer notre gouvernement, le président Hollande – malgré son air pataud – étant le champion des entrechats.

    Tous les œufs étant tondus, il ne semble plus possible d’augmenter encore l’impôt. Reste alors la solution de diminuer les prestations, familiales de préférence. C’est la piste que suggèrent des élus de la majorité, d’autant plus pressés d’indexer lesdites prestations sur les revenus que les familles nombreuses à très nombreuses se situent globalement aux deux bouts de l’échelle sociale : chez les CSP+ et chez les Groseille–, autrement dit la France chrétienne des beaux quartiers et la société polygame d’importation.

    Bref, disent les esprits simples, taxer les premières serait automatiquement favoriser les secondes et l’économie de marché aux fruits et légumes par la même occasion. D’ailleurs, madame Marie-Françoise Clergeau, la rapporteuse (je préfère « rapporteuse » à « rapporteure », ça me rajeunit…) socialiste de la partie famille du budget 2015 pour la Sécu, devrait proposer à ses collègues, en ce mardi après-midi, quelque 700 millions d’euros de coupes dans les allocations familiales, notamment en durcissant l’accès à « certaines allocations accessoires ».

    Lire la suite

  • Les maladresses du Monde contre Zemmour

    L'Observatoire de l'islamisation démonte les grosses ficelles employées par le Monde pour tenter de contredire Eric Zemmour :

    "On lit :

    "En 1982, on comptait 4 millions d'immigrés (nés étrangers dans un pays étranger), et 3,5 millions d'étrangers (vivant en France sans avoir la nationalité française) pour 55 millions d'habitants. En 2011, on compte 5,4 millions d'immigrés et 3,7 millions d'étrangers pour 65 millions d'habitants."

    Le Monde omet sciemment de préciser que par définition, tous les étrangers naturalisés français depuis 1982 sortent de la catégorie "étrangers". Juste un chiffre du  Haut Conseil à l’intégration : entre 1990 et 2005, 1 500 000 étrangers ont été naturalisés français, soit plus qu’au cours des deux siècles précédents !

    Autre affirmation farfelue du Monde :"Aujourd'hui, le « regroupement familial » n'est pas une cause d'immigration de masse ou de délivrance de titres de séjour"

    Pourtant, le regroupement familial est la cause de 51% des délivrances de titre long séjour de 10 ans renouvelables.Sur les 185.000 titres de séjour délivrés en 2005 aux extra-européens, 94.500 l'ont été au titre du regroupement familial et seulement 13.000, soit 7%, au titre de l'immigration économique. Notre chiffre est de 2005, nous allons chercher les plus récents, mais l'ordre d'idée est là.

    Samuel Laurent qui "décode" tous les sujets pour Le Monde, multi expert de l'écologie à l'économie en passant par l'immigration devrait lire et, rêvons, citer les spécialistes :`

    Pour François Héran, directeur de l'Institut National d'Etudes Démographiques « l'immigration sans le vouloir, sera en première ligne de la croissance de la population française». Le démographe récuse l'idée que « l'immigration pourrait devenir secondaire dans la croissance de la population française, par exemple en privilégiant une immigration choisie au lieu d'une immigration subie. Cela ne marche pas, car l'immigration familiale, l'immigration d'asile restent très importantes, qui accompagnent l'immigration de travail même sélectionnée

    Concernant les mariages entre les détenteurs de nationalité française et les étrangers, que Zemmour arrondit à 30%, il est de 28% selon  le rapport remis au Parlement en 2006 par le Secrétariat général du comité interministériel de contrôle de l’immigration dirigé par Patrick Stéfanini, rapportant que : « Au total les mariages mixtes – entre Français et étrangers – célébrés en France et à l’étranger ont été au nombre de 90.700 en 2005, dont environ 42.500  en France et 48.200 à l’étrangerreprésentant 28% des mariages célébrés ou transcrits dans notre état-civil »

    Mais selon Le Monde, là aussi, Zemmour mentirait...

    Les enquêtes annuelles de l’Insee citées par Le Monde  évaluant le solde migratoire ont montré leurs limites en exposant des incohérences reprises sans recul par la presse souvent séduite par ses estimations modestes et rassurantes. Le solde calcule la différence entre les départs de France, généralement des actifs diplômés (entre 60 000 et 80 000 par an selonLe Monde!), et les arrivées constituées d’immigrés extra européens dont les deux tiers ont un niveau scolaire de troisième ou inférieur…Ainsi présente-t-on aux français un solde rassurant à première vue, les départs de français qualifiées retranchés masquant autant d’arrivées d’extra-européens sous qualifiés!

    Dans son "Premier cliché démenti par les fait"le Monde fait référence à l'affirmation selon laquelle l'immigration aurait explosé ces dernières années. Un cliché, vraiment ?

    En septembre 2014 Michèle Tribalat était interrogée dans Le Figaro et énonçait ces chiffres effarants : « Entre 1999 et 2011, c'est-à-dire en 12 ans, la population d'origine étrangère sur deux générations a augmenté de 2,4 millions (de 9,8 millions à 12,3 millions), dont un peu moins de la moitié seulement est composée d'immigrés, les autres (d'origine étrangère) étant nés en France. 2,4 millions, cela correspond à un taux d'accroissement de 25 % en douze ans. C'est plus, en valeur absolue, que l'accroissement du reste de la population qui s'est fait, sur la période, au rythme de 4,4 %. » [...]

    Michel Janva

  • Les mythes ont la vie dure

    Les mythes ont la vie dure dit la sentence mais qui peut  croire encore  qu’entre le monde de la finance hors sol, du capitalisme spéculatif et financier  d’un côté, et les intérêts du peuple français de l’autre, la gauche penche encore du côté du peuple? Le ministre de l’économie, Young Leader, membre de Bildelberg et ancien du groupe Rothschild Emmanuel Macron, a créé un tollé jusque dans son propre camp en affirmant  dans Le Journal du dimanche, qu’il ne devait « pas y avoir de tabou ni de posture » sur l’Assurance-chômage, qui est « en déficit de 4 milliards d’euros ».  Quelques heures plus tard,  lors de l’émission Le Grand Rendez-vous  Europe 1-i-Télé-Le Monde, Marine Le Pen a relevé qu’« Emmanuel Macron est un banquier. Il défend l’intérêt des banques (qui) est contraire aux intérêts des peuples. »

    L’ancien ministre redevenu député des Yvelines Benoît Hamon  est bien évidemment dans le vrai en constatant comme il l’a fait  hier que les « initiatives désordonnées » du gouvernement sont destinées à «amadouer l’Union européenne ».

    Le député PS et avocat Pascal Cherki, proche de Julien Dray, a  voulu faire croire qu’il y avait encore des socialistes old school  chez ses électeurs bobos en invitant «le banquier Macron », qu’il soupçonne de « défendre sa classe », à «s’attaquer sans tabou au problème des dividendes.»

    Ce même Cherki s’attaquait  en mars de l’année dernière en des termes très durs à  François Hollande : « Quand on est président de la France, on n’est pas conseiller général de canton, on prend la mesure de la situation et on change de braquet. » « François Hollande n’a pas été élu pour conduire le peuple français sur le chemin sans fin de l’austérité et de la rigueur. Ce n’est pas cela le rêve français. » Comme nous le notions alors ,  trente ans de carte au PS avant de s’en apercevoir, bravo M. Cherki !

    A la vérité les recettes de l’UMPS ne sont que mauvaises potions et ne fonctionnent pas. Tous les voyants sociaux et économiques passent au rouge écarlate, les déficits s’envolent de manière dramatique, les caisses de l’Etat se vident inexorablement en dépit des 65 milliards d’impôts supplémentaires prélevés sur le dos des contribuables et des familles françaises,  mais il s’agit de poursuivre  sur la même voie  euromondialiste et  d’obéir  à Bruxelles.

    La réforme territoriale voulue par M.  Hollande traîne d’ailleurs elle aussi de mauvais relents européistes. Elle fut évoquée ce dimanche au château de Magneux-Haute-Rive près de Roanne, où,  à l’invitation de la dynamique secrétaire départementale FN  de la Loire, Sophie Robert, plus de 200 adhérents frontistes se sont retrouvés pour fêter la rentrée. Bruno Gollnisch en était l’invité d’honneur (voir la vidéo mis en ligne sur notre site).

    Sophie Robert s’est réjouie sur l’antenne de France bleue de la forte présence des jeunes chez les adhérents de sa fédération  (250 encartés de moins de 25 ans sur 1500),  « surmotivés après les très bons résultats du FN aux différentes élections de l’année ». Bruno Gollnisch s’est félicité de même du «signal fort envoyé à la jeunesse » que représente  l’élection sous l’étiquette FN du plus jeune sénateur,  David Rachline, et de la plus jeune députée à l’Assemblée nationale,  Marion Maréchal-Le Pen.

    Le député européen et conseiller régional de Rhône-Alpes  a consacré une partie de son intervention à déboulonner un autre mythe, celui des économies qui seraient engrangées avec cette fameuse réforme territoriale, en l’occurrence  ici  par  la fusion projetée des régions Auvergne et Rhône-Alpes. 

    « Ce n’est pas comme ça que le gouvernement fera des économies a réaffirmé Bruno, on aurait pu déjà en  faire  dans la construction des couteux palais régionaux, à Clermont-Ferrand et à Lyon,  qui ont été inaugurés en grande pompe par les présidents de la région Rhône-Alpes et Auvergne. Et maintenant si l’on fusionne ces deux régions que fera-t-on de ces bâtiments? On va en construire un troisième au milieu des deux régions fusionnées ?  Ou alors, comme cela est prévu,  on va faire siéger les élus un coup à Clermont-Ferrand un coup à Lyon en leur payant leur frais de déplacement, de séjour etc., comme on le fait déjà au Parlement européen entre Bruxelles et Strasbourg? Non seulement cela ne va pas rapporter un centime d’économie mais cela va couter très cher !».

    Bruno Gollnisch (voir nos articles en date des 3 juin et 21 juin derniers),  avait avancé un certain nombre de propositions alternatives et d’objections de fond   à cette réforme  qui s’inscrit dans une volonté de landérisation de la France, dans une optique eurofédéraliste destructrice et   étrangère à notre tradition. Un processus d’affaiblissement de l’Etat français qui avance de concert avec l’instauration d’un Marché transatlantique qui souhaite cette destruction des  États pour n’avoir à terme comme interlocuteurs que  des entités administratives régionales. En tablant sur le fait qu’elles n’offriront qu’une faible résistance à la pénétration  des  produits et des  normes venant des Etats-Unis.

    Le refus de cette évolution  sera aussi au cœur de la campagne frontiste  pour les  élections départementales  de l’année prochaine.

     Précisons encore, dans la série des mythes à détruire,  que  nous tenons à rassurer Frédéric Biamonti, auteur du  documentaire  Ravis par Marine (Le Pen), diffusé par France 3 le  29 septembre. Il fut  invité au même moment  pour en  parler  de l’intéressant et souvent éclairant (sur les mécanismes médiatiques) site de Daniel Schneidermann,  Arrêt sur Images.

    M.  Biamonti a ainsi expliqué à cette occasion qu’il a pu réaliser son  reportage avec beaucoup de facilité et dans un climat détendu,  du fait qu’il avait tenu à suivre en campagne des représentants du nouveau FN  (Steeve Briois, Gilbert Collard, Florian Philippot David Rachline), et non les méchants historiques du Front «de Bruno Gollnisch».

    Si ce réalisateur novice (?)  s’était renseigné  auprès de ses confrères,  il aurait su que Bruno et  autres militants,  de 15 à 85 ans, désignés par certains médias comme faisant partie du canal historique,  sont des gens aussi  bien élevés et courtois que les nouveaux arrivants au FN. Que n’est pas d’ailleurs un Steeve Briois qui a commencé à militer au Front  il y a vingt-cinq ans!

    Frédéric Biamonti  aurait su aussi que tout le monde œuvre au FN derrière Marine à une dédiabolisation qui, dans 99% des cas,  n’est pas de notre fait. Et ce  pour une  raison bien simple : c’est en nous montrant sous notre vrai jour que nous avons le plus de chance de convaincre nos compatriotes,  d’amener notre candidate et nos idées au pouvoir.

    Enfin, un mot encore pour évoquer plus spécifiquement  Daniel Schneidermann qui, comme le rapportait notamment le site Palestine Solidarité ,  s’indignait le 30 septembre de la teneur générale de l’ entretien accordé au blogue HS par le sulfureux  physicien belge  Jean Bricmont, sulfureux  car « ardent militant de la liberté d’expression la plus large ».

    Dans celui-ci M.  Bricmont  évoque de manière allusive un  mauvais procès fait à Bruno Gollnisch, des accusations dont il a été lavé de manière éclatante par un arrêt  de la Cour de cassation. Mais l’universitaire belge a scandalisé M. Schneidermann par la manière avec laquelle il « dézingue la loi Gayssot », il affirme qu’on «cherche des poux à Gollnisch » tout en notant que «quand des historiens disent la même chose, on ne les embête pas ». Bref que «ce que réprime donc la loi Gayssot, ce (ne sont)  pas des textes proprement dits. C’est l’intention de leurs auteurs. Et introduire le critère d’intention, dans l’appréciation d’un message, c’est ouvrir la porte à l’arbitraire. La loi Gayssot est appliquée à la tête du client »est-il rapporté.

     Nous ne sommes pas d’accord sur tout,  loin s’en faut,  avec M. Bricmont,  mais il nous semble pourtant qu’il constate là une évidence qui est perçue par beaucoup d’observateurs honnêtes, même parfois moins affûtés que M. Schneidermann…  Et qu’il serait grand temps, plus largement, d’arrêter de  ghettoïser,  cantonner (par paresse, idéologie et/ou volonté de nuire)  Bruno Gollnisch à ce type de  dossiers ou de polémiques. Ce qui est particulièrement malhonnête eu égard à la diversité de ses compétences,  à  l’intense activité  politique et  intellectuelle   qui est la sienne dans toute une série de domaines.

    http://gollnisch.com/2014/10/14/les-mythes-vie-dure/

  • Les filles de l’État islamique… maintenant, elles veulent rentrer à la maison !

    Elles s’appellent Sabina et Samra. Elles ont 15 et 17 ans. Leur passeport est autrichien. Elles sont parties « faire le djihad » en Syrie. Ce qui, dans les faits, s’est traduit par un mariage et une grossesse. Et maintenant, guess what? elles veulent rentrer à la maison. Pas si vite !

    On connaît, grâce au témoignage de la petite Assia en France, les techniques de dissimulation enseignées aux petites : ne rien dire aux parents, avoir deux comptes Facebook – l’un innocent et l’autre de propagande islamique – et même, si les choses se corsent, prétendre que « c’est fini, j’ai compris, c’était une erreur, je me suis fait manipuler » pour pouvoir agir plus avant clandestinement.

    Ces informations sur la perversité extrême des agents traitants (qui sont des femmes lorsque la cible est une jeune fille) doivent nous alerter sur toute demande de retour. C’est ainsi que le problème se pose désormais à l’Autriche, suite à la demande de Sabina et Samra de revenir au bercail avec, dans le ventre, le fruit du djihad.

    Lire la suite