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magouille et compagnie - Page 1991

  • Soixante parlementaires seraient dans le collimateur du fisc

    Une soixantaine de parlementaires seraient des fraudeurs ou considérés comme tels par le fisc, avec des comportements allant «du petit différend» à «la tricherie franche et massive», affirme le Canard Enchaîné de ce mercredi.

    «Au moins 60» députés et sénateurs seraient en «délicatesse avec le fisc», selon le Canard Enchaîné de ce mercredi. C’est-à-dire que ces élus auraient minimisé leur patrimoine à plus ou moins grande échelle. Toujours selon le journal satirique, «aucune femme ne figure parmi ces ’nouveaux Thévenoud’» .

    Les supposés fraudeurs sont actuellement contactés par les services fiscaux. La situation de certains députés ou sénateurs devrait se régulariser après l’intervention du fisc. La liste définitive devrait elle être connue d’ici à là fin de l’année, selon Le Canard Enchaîné. «Une sacrée bombinette» en perspective, selon le journal.

    Pour rappel, députés et sénateurs doivent obligatoirement déclarer leur patrimoine, et ces déclarations sont consultables sur le site de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique .

    source : Les Echos 

    http://www.voxnr.com/cc/dep_interieur/EuEuFEEVFyekuwKtJq.shtml

  • Hollande sommé par Bruxelles de préciser un budget contesté par sa majorité

    Sommé par Bruxelles de donner des précisions sur son budget 2015, François Hollande a sèchement répondu vendredi à Bruxelles que la France avait « fait ce qu’elle avait à faire », en prévoyant 21 milliards d’euros d’économie contestées au sein de sa majorité

    M. Hollande a confirmé vendredi que la France avait bien reçu une lettre de la Commission lui demandant des précisions sur son projet de budget actuellement en discussion à l’Assemblée nationale. Celui-ci prévoit un déficit à 4,3% du PIB en 2015, alors que Paris s’était engagé à le ramener sous la barre des 3%.

    Minimisant dans un premier temps ce courrier « banal », M. Hollande a ensuite espéré ne pas recevoir de nouvelle lettre, soulignant que la France avait « fait ce qu’elle avait à faire ». « On peut voir comment on peut mieux mobiliser certaines ressources, mieux calculer certaines dépenses, mais il n’y aura pas de modifications » sur les dépenses, a assuré M. Hollande, rappelant que la France entendait respecter ses « engagements européens mais avec le maximum de flexibilité ».

    Dans cette missive publiée par le site d’information Mediapart, le commissaire européen aux Affaires économiques, Jyrki Katainen, demande au ministre des Finances, Michel Sapin, « les raisons qui ont conduit la France à dévier » de ses objectifs budgétaires.

    Commentaire de M. Sapin : « Rien de neuf » dans cette lettre, « qui ne présente absolument aucun intérêt pour personne ».

    Le président Hollande a quant à lui réaffirmé sa priorité : renouer avec la croissance en Europe. « Rien ne nous fera dévier de cet objectif. Cela vaut pour l’interprétation de notre propre budget, qui respectera les règles avec un maximum de flexibilité, mais aussi pour l’objectif de croissance ».

    Depuis un an, la Commission dispose d’un droit de regard sur les projets de budgets nationaux et peut, le cas échéant, demander à un Etat de revoir sa copie, ce qui ne s’est encore jamais produit.[....

    La suite sur 20minutes.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Hollande-somme-par-Bruxelles-de

  • 7e Journée de réinformation de Polémia (3/4) – Notre culture n’est pas en crise mais en décadence

     Le sujet de cette communication est difficile car les relations entre identité et culture ont été obscurcies par l’idéologie dominante.

    En effet, depuis l’avènement de l’esprit des Lumières et de la gauche intellectuelle, la culture est systématiquement opposée à la nature. Quand on dit que « tout est culture » on veut dire en réalité que tout est construit (et donc que tout peut être déconstruit et reconstruit arbitrairement).

    Cette opposition, on le sait aujourd’hui avec le développement de la biologie, de la génétique et de l’éthologie, est tout à fait arbitraire, car de nombreux comportements considérés hier comme uniquement « culturels » ont une racine innée – génétique.

    L’idéologie dominante reste aussi attachée à la vision fantaisiste de l’homme qu’avaient les Encyclopédistes du XVIIIe siècle, c’est-à-dire celle des « robinsonnades » : celle d’un homme qui préexisterait à la société, vision qui est au cœur de la théorie du contrat social et de l’idéologie des droits de l’homme (puisque cette idéologie prétend que l’homme serait naturellement doté de droits politiques). On sait pourtant aujourd’hui que cette conception de l’homme ne correspond à aucune réalité. L’homme n’existe pas en dehors d’une société et d’une culture particulières, donc de la compagnie de ses semblables. Ce n’est pas l’homme qui choisit sa culture, mais c’est la culture qui préexiste à lui (ex. : l’homme hérite de sa langue maternelle et des codes que comporte sa culture, comme il hérite des paysages et des créations artistiques qui l’ont précédé, tout au long de son éducation).

    Ces deux erreurs – qui sont en réalité des tabous idéologiques – nous ont empêchés de comprendre, notamment en France, les relations entre nature et culture, entre identité et culture, entre ethnie et culture.

    D’autant qu’en français le mot culture s’emploie dans un sens restrictif et renvoie à ce que l’on nomme les humanités, les arts et les lettres, alors que les ethnologues comme les organisations internationales ont une acception beaucoup plus englobante du mot : pour eux, tout ce qui est humain est culture, ce qui renvoie aussi à l’ambiguïté précédente. Ainsi l’UNESCO définit la culture comme « l’ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts, les lettres et les sciences, les modes de vie, les droits fondamentaux de l’être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances » ([1]).

    Pour clarifier les concepts dans la suite de ce propos on rappellera que :

    – la culture est la nature de l’homme (elle est le processus par lequel les potentialités humaines s’incarnent, car l’homme n’est pas spécialisé dans ses instincts, à la différence de l’animal). Oswald Spengler, dans son étude célèbre sur Le Déclin de l’Occident (Gallimard 1967, tome 1, p. 166), écrit ainsi que « La nature est à chaque fois une fonction de la culture ». La culture humaine se caractérise donc par sa variabilité et sa diversité, à l’image de l’homme lui-même (et c’est bien cette diversité qui nous intéresse quand nous jouons les touristes !) ; …

    Michel Geoffroy, 18/10/2014

    Pour lire l’ensemble de la communication en Pdf, cliquer ICI

    Note : [1] Déclaration de Mexico sur les politiques culturelles. Conférence mondiale sur les politiques culturelles, Mexico City, 26 juillet au 6 août 1982.

    http://www.polemia.com/7e-journee-de-reinformation-de-polemia-33-notre-culture-nest-pas-en-crise-mais-en-decadence/

  • Un « bébé GPA » abandonné parce que « du mauvais sexe »…

    Encore une histoire atroce liée à la GPA en Australie…

    Après qu’un couple a refusé un des deux jumeaux qu’il avait commandé il y a quelques mois parce qu’il était trisomique, c’est cette fois-ci parce qu’il était « du mauvais sexe » que des parents australiens ont laissé à la mère porteuse indienne l’un des deux jumeaux…

    Le Juge du Tribunal fédéral a réclamé une enquête nationale sur la pratique de la GPA alors que l’enfant abandonné (dont on ignore le sexe) aurait pu être placé dans une autre famille…

    Encore une histoire qui prouve que la GPA conduit aux pires atrocités, dès lors qu’un enfant est acheté et devient donc une marchandise, ses propriétaires se réservent logiquement le droit de refuser un produit qui ne répondrait pas à leurs attentes… Et ceux qui encouragent la pratique sont assez mal placés pour venir en pleurer les conséquences…

    http://www.contre-info.com/

  • Manuel Valls penche à droite

    Manuel Valls ne pouvait ignorer que sa fracassante rupture avec les dogmes, les rites et les appellations en cours dans la « vieille maison » y susciterait un tollé général.   

    Même à une époque où un scoop chasse l’autre, même dans un pays – le nôtre – qui, comme le reste de l’Occident, ne communie plus que dans le culte universel rendu à l’Immédiateté, même s’il arrive à plus d’un homme politique – fût-il de haut niveau – de parler pour ne rien dire et de tenir des propos qui, pieusement enregistrés par le premier micro qui passe, font les gros titres du soir et sont oubliés dès le lendemain, il ne me semble pas inutile de revenir sur l’interview accordée par Manuel Valls à notre jeune confrère L’Observateur.

    Il est en effet assez peu croyable que le Premier ministre n’ait pas pesé et repesé la formulation des réponses très directes et très franches qu’il a données aux questions délicates qui lui étaient posées, qu’il n’ait pas lu et relu les épreuves qui lui ont été soumises et qu’il n’ait pas prévu et mesuré les conséquences à court et à plus long termes de ses prises de position.

    À la relecture, en tout cas, ses déclarations, qui forment un tout cohérent, peuvent être réparties en trois catégories distinctes.

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  • Modulation des allocations familiales : pas pour tous

    La secrétaire d'Etat à la Famille Laurence Rossignol a repoussé jeudi 23 octobre la modulation des allocations familiales pour les fonctionnaires, soulignant qu'il s'agissait pour les agents d'un "élément de salaire".

    “Dire qu’il faut supprimer le supplément familial chez les fonctionnaires, ça revient à dire qu’il faut baisser le salaire des fonctionnaires ! Je ne le dirai pas car je ne pense pas qu’il faille baisser le salaire des fonctionnaires qui font déjà, du point de vue de leur salaire, des efforts depuis de nombreuses années”

    Pour les familles, ce n'est pas un salaire et elles ne font pas d'efforts depuis de nombreuses années...

    Surtout, il faut éviter d'avoir les fonctionnaires dans les rues, en train de bloquer la circulation.

    Et pendant que l'on tord le cou aux familles, le groupe socialiste propose definancer 50 000 emplois aidés supplémentaires, 35 000 emplois aidés et 15 000 emplois d'avenir.

    Michel Janva

  • Le Sécu est mal gérée mais elle se défend bien

    L'Assemblée nationale a adopté hier soir un amendement pour accroître les sanctions pénales afin de dissuader les désaffiliations de la Sécurité sociale.Toute personne qui incite les assujettis à refuser de se conformer aux prescriptions de la législation de Sécurité sociale, notamment de s'affilier à un organisme de sécurité sociale ou de payer les cotisations et contributions dues,sera punie d'un emprisonnement de deux ans et d'une amende de 30.000 euros ou d'une de ces deux peines.

    Actuellement, le code de la Sécurité sociale prévoit six mois de prison et d'une amende de 15.000 euros ou l'une de ces deux peines seulement dans ce cas.

    Autre nouveauté apportée par l'amendement, toute personne qui refuse délibérément de s'affilier ou persiste à ne pas engager les démarches en vue de son affiliation obligatoire à la Sécurité sociale sera punie d’un emprisonnement de six mois et d’une amende de 15.000 euros ou seulement de l’une de ces deux peines.

    Le monopole de ce système "que le monde nous envie", pourtant contraire au principe de subsidiarité et à la responsabilité, système qui nous oblige en plus à financer la culture de mort, a encore de beaux jours devant lui.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le rôle politique secret de Google dénoncé par Julian Assange

    Julian Assange le fondateur de Wikileaks dénonce dans son dernier livre le rôle et l’influence politique de Google dans le monde. La firme US serait de mèche avec son gouvernement et Israël pour notamment déstabiliser les pays arabes autour de l’État hébreux.

    Article vu sur Numerama : « Dans un livre publié en septembre dernier, le fondateur de Wikileaks décrit en profondeur le rôle diplomatique joué très discrètement mais efficacement par Google, en particulier dans les pays arabes. Pour Julian Assange, Google est devenu une officine au service des intérêts américains, notamment grâce à sa filiale Google Ideas dirigée par Jared Cohen.

    « Personne ne veut reconnaître que Google a beaucoup grandi et en mal. Mais c’est le cas ». En septembre dernier est paru chez OR Books le livre When Google Met Wikileaks, écrit par Julian Assange. Le magazine Newsweek en publie cette semaine de très longs extraits, dans lesquels le fondateur de Wikileaks décrit avec minutie le rôle de l’ombre joué par Google dans la politique internationale des Etats-Unis. Le passage est véritablement passionnant, et mérite d’être lu. Il est étayé par des documents, dont beaucoup avaient fuité sur Wikileaks, qui donnent corps à l’analyse.

    En résumé, Julian Assange estime qu’à travers l’action très politique de deux responsables de Google, son président Eric Schmidt et le beaucoup plus discret Jared Cohen, la firme de Mountain View est devenue une officine diplomatique au service des intérêts américains. Elle accomplirait une version modernisée du soutien qu’apportait la CIA aux dictateurs d’Amérique du Sud pendant la guerre froide. Il ne s’agit plus aujourd’hui de soutenir les régimes autoritaires contre les tentations communistes du peuple, mais de soutenir les rebelles contre les régimes autoritaires islamiques du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Déguisé sous des traits humanitaires, l’objectif fondamental reste toutefois le même : défendre le libéralisme économique et les intérêts stratégiques américains. »

    Lire la suite sur Numerama

    http://www.contre-info.com/

  • Nouailhac : La CGT d'EDF lourdement condamnée

    Les condamnations du procès du comité d'entreprise d'EDF sont curieusement passées inaperçues. Elles prouvent que CGT et PC se finançaient sur la bête...

    C'est une étrange affaire, et ce, depuis le début. Après plus de dix ans d'instruction sur l'un des financements les plus secrets du Parti communiste et de la CGT par le comité d'entreprise d'EDF, un procès s'était finalement tenu en juin dernier devant le tribunal correctionnel de Paris à la stupéfaction des intéressés eux-mêmes, plus habitués à être amnistiés qu'à être poursuivis. Pendant trois semaines, dans une indifférence quasi générale, volontaire ou soigneusement entretenue, le dossier du juge d'instruction Jean-Marie d'Huy, plus épais qu'une armoire normande, a été largement utilisé pour détailler les malversations et les détournements de fonds de la CCAS, la Caisse centrale d'activités sociales, qui fait office de comité d'entreprise à EDF.

    Cette CCAS est célèbre pour l'énormité de ses recettes - près de 500 millions d'euros par an - calculées sur la base de 1 % du chiffre d'affaires de l'entreprise au lieu de 1 % de sa masse salariale comme c'était la règle à l'origine. Une hérésie économique qui date de sa création en 1946 par Marcel Paul, le ministre communiste de la Production industrielle. Une "faute de frappe" - qui peut le croire ? -, avait-on dit à l'époque, laquelle, ensuite, n'avait jamais été rectifiée. Depuis lors, cette CCAS, qui est gérée en dépit du bon sens et exclusivement par la CGT, est connue pour être la principale caisse noire du Parti communiste et de son syndicat frère. Pour évaluer l'extravagance de la chose, il suffit de multiplier 500 millions d'euros par le nombre d'années écoulées depuis 1946. On comprend mieux ces sonos dernier cri, ces bus ultramodernes et toutes ces banderoles rouges qui donnent l'impression d'être toujours neuves, lors des manifestations de la CGT dans les rues !

    Des manoeuvres pour faire capoter l'instruction

    On savait depuis longtemps - depuis toujours - que cette caisse noire fonctionnait à plein régime, mais encore fallait-il le prouver. Et puis, tout arrive : fin 2003, à la suite de la plainte d'un cadre de la Caisse en Vendée, une information judiciaire est enfin ouverte pour "escroquerie, abus de confiance, faux et usage de faux", et elle est confiée au juge parisien Jean-Marie d'Huy, celui de l'affaire Clearstream. Un solide ! Dès le printemps 2004, ce dernier comprend assez vite à qui il a affaire après avoir perquisitionné à grand fracas la CCAS, le siège de l'Iforep, une nébuleuse proche de la CCAS, l'Agence centrale de publicité (ACP) liée au Parti communiste et les bureaux du journal L'Humanité : des militants communistes dévoués corps et âme à leur parti et pour lesquels tout ce qui est pris à "l'ennemi de classe" est bon à prendre, tout ce qui peut aider à la "cause" est juste et bienvenu.

    Passons sur les nombreuses manoeuvres souterraines ou officieuses qui auront été initiées par le bloc PC-CGT pour faire durer ou capoter l'instruction de Jean-Marie d'Huy... Dix ans après le début de l'instruction, le procès s'ouvre enfin au mois de juin dernier devant le tribunal correctionnel de Paris. Après trois semaines d'audience et trois semaines de silences gênés dans les grands médias audiovisuels et les principaux quotidiens - rappelons que les quotidiens parisiens sont dépendants de la CGT pour être imprimés par le Syndicat du livre CGT -, le procureur Serge Roques requiert dix-huit mois de prison avec sursis contre le principal inculpé, Jean Lavielle, qui présidait la CCAS à l'époque, et neuf mois avec sursis contre la sénatrice communiste Brigitte Gonthier-Maurin, poursuivie pour un emploi fictif. De nombreuses et fortes amendes sont réclamées contre la CGT et sa fédération des Mines et de l'Énergie, contre l'Iforep et contre L'Humanité, ces deux derniers pour avoir profité de détournements de plus d'un million d'euros. Au total, huit personnes physiques et quatre organisations seront condamnées dans ce dossier.

    12 condamnations bien senties

    Le jugement du tribunal correctionnel est finalement rendu le 1er octobre dernier, dans un silence tonitruant. Pas une seule télévision, ni une généraliste ni une chaîne d'info, pas la moindre radio, pas un journal n'en rendra compte sur le moment ni plus tard à notre connaissance, sauf quelques lignes dans un mince entrefilet des Échos et sur le site de La Croix. Alors, ce jugement, qu'avait-il de si mystérieux ou de si terrible ? Il était très clairement déshonorant pour la CGT et assenait de fort lourdes condamnations : Jean Lavielle écope des dix-huit mois avec sursis réclamés par le procureur. La sénatrice Gonthier-Maurin se voit gratifiée de dix mois avec sursis et l'ancien directeur général, Jean-Paul Blandino, de huit mois avec sursis. Pour les amendes, le tribunal est allé au-delà des réquisitions, condamnant à 20 000 euros d'amende la CGT et sa fédération des Mines et de l'Énergie et à 75 000 euros chacun l'Iforep et L'Humanité, les deux principaux bénéficiaires des détournements de fonds.

    Au total, 12 condamnations bien senties pour des faits clairement identifiés et prouvés de détournements et de malversations sur une longue période, de 1994 à 2002, au coeur d'un dispositif secret, unique au monde, dont le trésor immense semble plutôt géré par des corsaires des Caraïbes que par des syndicalistes compétents et responsables. Car, bien entendu, la gestion baroque de cette CCAS cousue d'or n'a jamais cessé ! Chiffres récents : 80 millions d'euros de pertes pour l'exercice 2010, 550 millions d'euros de dépenses pour 470 millions de recettes ! Pour éponger ces dettes et d'autres, la CGT d'EDF a décidé de vendre certains bijoux de famille de cette CCAS qui, comme Le Point l'a révélé, détient près d'un milliard d'euros d'actifs ! Du moins n'aura-t-elle plus à supporter un autre procès au civil, en dommages et intérêts, de la part d'EDF qui, au dernier moment, s'est retirée de toute instance dans cette affaire. Pour éviter de mettre de l'huile sur le feu ? Les prochaines élections de représentants des salariés à la CCAS sont prévues pour le 26 novembre prochain et il y a fort à parier que la CGT y restera majoritaire avec l'aide du conseil d'administration, lui-même contrôlé par l'État, puisque cette entreprise a la particularité, depuis son origine, d'être mise en coupe réglée par son syndicat communiste majoritaire avec le consentement tacite de sa direction.

    Rappelons tout de même que, pour le citoyen/consommateur, les tarifs d'EDF ont été augmentés deux fois de 5 % en 2013 et en 2014 en raison de la dérive des dépenses. La justice est donc finalement passée dans ce dossier et c'est une première ! Reste une question : pourquoi donc les télévisions, les radios et les journaux ont-ils fait autant la sourde oreille ?

    source

    http://www.oragesdacier.info/2014/10/nouailhac-la-cgt-dedf-lourdement.html

  • Au PS, les Tontons flingueurs sont de sortie

    Ces derniers jours, Michel Audiard serait comme chez lui au siège du PS. Les porte‑flingues sont de retour, les échanges ne se font plus qu’au luger et à la grenade, on peine à imaginer comment Manuel Valls pourrait jouer les Lino Ventura pour remettre de l’ordre rue de Solférino.

    La première à tirer, c’est Martine La Lilloise, contestant le gouvernement, elle prône un retour aux politiques de relance par l’offre des années 80. Elle n’hésite pas à égratigner au passage le Mexicain, pardon le président, le jugeant « incapable » et avouant même « Il a tout raté. Le chômage, il n’a pas réussi à le faire baisser, et la croissance n’est pas au rendez‑vous ».

    En l’absence du patron, il semblerait que le petit personnel se rebiffe ?

     L’abstention de 39 députés socialistes sur le vote du budget, alors qu’ils n’étaient que 33 lors du dernier vote, vient gonfler les rangs des « frondeurs » ; à noter la présence des anciens ministres Batho, Filipetti et Hamon.

    Ce dernier en profite et rafale, il estime que la ligne suivie par l’exécutif« menace la République [...] parce qu’elle réduit les capacités d’intervention de la puissance publique ». Il enfonce le clou, jugeant que la ligne politique du gouvernement, c’est la préparation tout droit pour 2017, d’un immense désastre démocratique. Il y a un risque de voir le Front National, « non seulement à l’arrivée au second tour de la présidentielle, mais aussi à la tête du pays ».

     

    Face à cette charge, renforcée par les déclarations d’Aurélie Filippetti, Stéphane Le Foll s’énerve et menace d’excommunication du PS.

    « Les cons, ça ose tout ! C’est même à ça qu’on les reconnaît ».

    Face à la zizanie ambiante, le Premier ministre a dû penser à cette citation ; du coup, il passe à l’artillerie lourde, car « C’est jamais bon de laisser dormir les créances, et surtout de permettre au petit personnel de rêver ».

    Il sonne le rappel à l’ordre général : Entre Manuel, le Catalan, François le Corrézien, Martine la Lilloise, et les porte‑flingues du PS en embuscade, les prochains mois vont être périlleux…

    Non, vraiment, Lino avait raison, « On ne devrait jamais quitter Montauban. »

    http://fr.novopress.info/177212/au-ps-les-tontons-flingueurs-sortie/#more-177212