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magouille et compagnie - Page 1994

  • Mensonges d’Etat : l’affaire du sang contaminé

    En avril 1991, la journaliste Anne-Marie Casteret publie dans l’hebdomadaire L’Événement du Jeudi un article prouvant que le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) a sciemment distribué à des hémophiles, de 1984 à la fin de l’année 1985, des produits sanguins dont certains étaient contaminés par le virus du sida. L’ancien Premier ministre socialiste Laurent Fabius et les anciens ministres socialistes Georgina Dufoix et Edmond Hervé ont comparu du 9 février au 2 mars 1999 devant la Cour de justice de la République pour « homicide involontaire ». Cette cour a rendu son verdict par un arrêt qui les innocente.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Alain Juppé crée un « Observatoire de l’égalité ». Pour quoi faire ?

    Suite à l’article de Nicolas Bonnal, désignant Alain Juppé comme le deuxième candidat du PS, la création par ce dernier, à Bordeaux, d’un Observatoire de l’égalité, hélas, le confirme. Cet observatoire, énième « comité Théodule », composé d’universitaires en sciences sociales et politiques, en droit, et d’acteurs associatifs, se donne pour mission de réaliser un diagnostic sur le territoire de Bordeaux, afin d’établir « un plan local de lutte contre les discriminations ». C’est comme les ABCD de l’égalité, mais pour adultes : du Alain Belkacem, quoi !

    Si Alain Juppé se prépare ainsi à remporter les primaires de l’UMP, il vise indubitablement la présidentielle. Et que reste-t-il à ce parti – aussi européiste et mondialiste que le PS, alors que 80 % des décisions en France sont dictées par Bruxelles et Washington – comme programme politique ? De politique, aucun. De sociétal, presque plus rien, l’UMP ayant d’ores et déjà annoncé qu’il n’était pas question de revenir sur le mariage homosexuel, qui ne ferait que diviser à nouveau les Français, disait Juppé. Quant à la PMA, on sait ce qu’il en est : la Chancellerie a accordé l’adoption de 281 enfants nés de cette dernière. Et rien ne permet de penser que la GPA n’empruntera pas le même chemin. Les mœurs évoluent, dit le PS. Le maire bordelais aussi.

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  • Les élites du monde, le néo-marxisme et l’idéologie sexualiste

     

     

    Alexey Komov, Directeur des affaires internationales de la Fondation Saint Basile le Grand , Représentant russe du congrès mondial des familles (WCF), Ambassadeur du WCF auprès de l’ONU, Président de FamilyPolicy.ru, a prononcé une conférence lors d'une table ronde organisée par la Fédération des Associations Familiales Catholiques (AFC) à Paris, lundi 13 octobre. La voici :

    "Avant de commencer à travailler sur des projets à l’international, j’étais dans le management et le conseil en immobilier. Durant plusieurs années j’ai ensuite travaillé au Département des relations ecclésiastiques extérieures de l’Eglise orthodoxe russe, en tant que responsable des relations avec les institutions de la société civile à l’étranger, m’exprimant entre autres lors de différentes conférences internationales. Aujourd’hui dans ce domaine, je continue à coordonner les activités internationales de la Commission patriarcale pour la Famille, la protection de la maternité et de l’enfance sous la direction de mon père spirituel, l’archiprêtre Dimitri Smirnov, chef de ce ministère de l’Eglise (au même titre que Mgr Paglia l’est au Vatican).

    Le père Dimitri Smirnov a été le premier à lever la voix contre l’avortement et pour la défense des valeurs de la famille en Russie, et ce, même à l’époque de l’Union Soviétique, il y a de cela 25 ans.Il est en quelque sorte le parrain du mouvement pro-vie et pro-famille russe, et l’un des prédicateurs les plus populaires de l’Eglise orthodoxe russe. Il y a quatre ans il m’a béni d’avoir établi des contacts avec le reste des chrétiens de l’ouest,résistant aujourd’hui aux idéologies athées néo-libérales du Genre et aux droits des LGBT. Depuis lors,de nombreux contacts ont été développés au sein de 80 payset, du 10 au 12 septembre dernier, se tenait ainsi à Moscou, un grand forum international sur le thème « Famille nombreuse et avenir de l’humanité », au cœur même du Kremlin et à la principale cathédrale de Russie, la cathédrale Saint Sauveur. Construite grâce aux dons du peuple pour commémorer la victoire sur Napoléon, puis détruite par les communistes athées dans les années 1930, elle vit se construire sur ses ruines une immense piscine extérieure, le Seigneur n’ayant pas permis que se finalise le projet communiste de créer sur ces lieux un gigantesque palais de congrès communiste sur le haut duquel devait trôner une statue géante de Lénine. De 1994 à 1997, la cathédrale du Christ sauveur a été reconstruite sous une forme encore meilleure que l’originale.Cette cathédrale est un véritable symbole de la renaissance spirituelle de la Russie, au cours de ces 20 dernières années : lorsqu’ont été ouverts plus de 30 000 églises et 800 monastères, des millions de jeunes gens vinrent à l’église. C’est un miracle évident après 70 années d’athéisme  militant de l’Union Soviétique, et des millions de nouveaux martyrs  et c’est en réalité pour les chrétiens occidentaux modernes. Il prouve que cette renaissance miraculeuse du christianisme est également possible pour l'Occident, qui connaît aujourd'hui une lourde vague de propagande anti-chrétienne et d’apostasie.

    Nous voyons aujourd’hui ces initiatives d’imposer sur toute société les idéologies radicales et révolutionnaires, en particulier la théorie du genre qui dit que le sexe d’une personne n’est pas donnée par Dieu, mais est plutôt une sorte de construction sociale. Selon différentes versions il y a cinq, ou même plus, genres différents (LGBTQI) que toute personne a le droit de choisir librement. C’est une attaque contre l’être humain lui-même, contre les fondements mêmes de la nature humaine. Toutes ces théories artificielles ne sont par prouvées par la véritable science et ne sont que les manipulations idéologiques des faits. Mais cela ne dérange personne et nous constatons que les élites internationales répandent ces idées étranges par les  Nations Unies, l’UNICEF et d’autres organisations internationales.

    Pourquoi tout cela ? je pense que dans le passé beaucoup d’énergie a été consacrée au combat de la « guerre froide » entre pays capitalistes et pays socialistes. Il y a 20 ans le monde s’est uni idéologiquement et les élites mondiales ont commencé la diffusion de leur agenda à travers le monde. Nous pouvons voir leur opiniâtreté à imposer les idées révolutionnaires dont beaucoup ont clairement des racines néo-marxistes.Et cela s’est en grande partie produit en raison des activités de l’école de la pensée dite « de Francfort », très active dans les années 1920-1940. Les théoriciens de cette école -Marcuse, Adorno, Horkheimer, Fromm, etc- ont fusionné les idées de Karl Marx et de Sigmund Freud, donnant naissance au concept de la révolution sexuelle des années 1960, aux drogues, psychédéliques et autres « révolutions « et « émancipations ».

    De là, provient aussi l’idéologie du mouvement radical « vert », le mouvement des droits des animaux (au détriment des droits des peuples), pour la forte incidence des avortements et –plus récemment- pour l’idéologie du genre et pour la révolution homosexuelle, qui développe toujours plus les idées du féminisme radical et tant d’autres. Leurs racines remontent au néo-marxisme, à ce désir de transformer la société de façon révolutionnaire.

    De là, cette idéologie alimentée par un puissant mouvement mondial pour la réduction de la population (néo-malthusianisme), pour contrôler le marché de la nourriture (plantes génétiquement modifiées ne pouvant se reproduire d’une année à l’autre, et des géants tels que « Monsanto » ayant le contrôle).

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    Michel Janva

     

     

  • Applaudissons le courage de David van Hemelryck (« Hollande démission ») !

    David van Hemelryck, comme il fallait s’y attendre, se voit à nouveau poursuivi par la justice. Rappelons que ce jeune homme, depuis deux ans, a longé en avion les côtes de France avec un calicot sur lequel est inscrit « Hollande démission ». Mais ce n’est pas tout. Par exemple le 11 novembre de l’année dernière il avait sifflé Hollande quand il descendait les Champs Elysées. Crime majeur de lèse-présidence. De même le 30 novembre suivant, il avait déployé une banderole au Trocadéro. Il était écrit dessus « Hollande démission ». David se voit dans les deux cas déféré devant le tribunal pour manifestation illégale. Le procureur demande deux mois de prison avec sursis et 3000 euros d’amende. Bien sûr s’il s’était agi d’une banderole de la CGT ou de Greenpeace, il aurait été félicité.

    hollande-démission-Banderole

    Dans l’affaire du 11 novembre avant d’avoir proféré le moindre slogan, David a été arrêté par la DGSE (Direction générale de la police extérieure) qui n’avait rien d’autre à faire que de le pister. Pendant ce temps des jeunes filaient au jihad. Le 30 novembre, les motifs de son arrestation ne sont pas vraiment clairs : la seule raison qui semble avoir déclenché cet acharnement serait la lecture du texte inscrit sur la banderole « Hollande démission ».

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  • Ce souci qui s'efface

    Les Français n'ont pas confiance, en rien ; et surtout pas dans leurs gouvernements. Quant aux élites, elles n'ont pas confiance dans les Français mais sont très confiantes quant au reste : Constitution, République, Europe, OTAN, autant de matelas protecteurs.

    François Hollande a interprété avec beaucoup d'humour le vote de confiance accordé à Valls par l'Assemblée nationale, le 16 septembre. Il a assuré y avoir vu cette épreuve décisive qu'il appelait de ses vœux... en 2006. « Je préconise un exercice de vérification démocratique au milieu de la législature. [... ] Si d'aventure, à l'occasion de cette vérification, une crise profonde se produisait, ou des élections législatives intervenaient, contredisant l'élection présidentielle, nous en tirerions toutes les conséquences en quittant la présidence. » (Devoirs de vérité, éd. Stock, 2006, en collaboration avec Edwy Plenel) Cette « vérification », formule brumeuse, consiste donc, pour un président qui n'a tenu aucune de ses promesses qui est désavoué par son camp et vomi par les Français, à demander à des députés, effrayés à l'idée de perdre leur place, de voter pour un gouvernement qui vient d'être nommé et n'a pas pu faire ses preuves. On voit qu'il s'agit d'une véritable ordalie.

    Souveraineté de papier

    Les journalistes qui ont entendu cette interprétation n'ont d'ailleurs pas bronché. Car il est devenu évident que le peuple ne détient aucune souveraineté, qu'il ne délègue plus rien, que la responsabilité n'est plus une norme, que la légitimité n'est plus un souci. Les inquiétudes qu'on prête à François Hollande sur son mandat, les graves interrogations des politologues prédisant dissolution ou démission, les indignations courroucées des membres de l'opposition officielle ou effective, tout cela n'est que bavardage.

    La constitution de la Ve République, et surtout sa pratique post-gaullienne, permet de ne pas se préoccuper du peuple et permet de gouverner sans la chambre (décrets, article 49-3, etc.). L'appartenance à l'Europe permet de ne consulter ni le peuple ni les assemblées - surtout après l'obligation de transcrire les directives directement dans notre corpus législatif. La dose de démocratie participative instillée récemment a montré, en France comme en Europe, son inutilité : la question au CESE a été déclarée irrecevable avant le vote de la loi Taubira, l'initiative « un de nous » a fait l'objet d'un veto de la part de la Commission.

    Des interrogations floues

    Il est donc acquis que les vraies questions ne sont pas : « L'Assemblée nationale va être dissoute ? Manuel Valls va-t-il réussir à gouverner ? François Hollande ira-t-il à la fin de son mandat ? » Oui, le pays légal continuera à transformer le pays réel en sa caricature, en dépit du bon sens, au mépris du bien commun, non pas pour détruire mais pour le conformer au nouvel ordre mondial qui exige des consommateurs dociles d'un pôle à l'autre.

    Et les vraies questions ne sont pas non plus « L'Europe nous laissera-t-elle faire filer les déficits ? » ou tout autre grave interrogation sur notre destin européen : la France est nécessaire à l'Europe légale, la France est nécessaire à l'OTAN - c'est-à-dire aux Etats-Unis, la France est nécessaire à la bonne marche des affaires. Car la France ne vote pas, au parlement européen comme dans les autres institutions internationales, pour la limitation des fonds vautour - elle vote pour la finance internationale. Car la France ne vote pas pour le respect de l'identité des peuples - elle vote pour l'indifférenciation et contre les nations. Car la France vote toujours et partout pour l'avènement du citoyen mondial standardisé et asexué, et le vieil et nouvel ordre mondial a besoin de la

    voix de la France, conseil de sécurité de l'ONU, G5, G8 et G20, pour asseoir sa domination et contrer les pays non alignés.

    Sans intérêt commun...

    Les vraies questions, la vraie question serait plutôt: pour combien de temps encore garderons-nous l'apparence de la liberté ? Car enfin, les Français ne sont respectés ni dans leurs opinions, ni dans leurs expressions, ni dans leurs votes. Les élites théorisent même à longueur de colonnes et en arpentant les couloirs des ministères, la nécessité, toujours renouvelée, de ne pas laisser le peuple à lui-même et de le guider malgré lui sur la voie du Bien, du Bon et du Beau. On appelle à une VIe République, qui permettrait à la caste politique de confisquer définitivement le pouvoir. On propose de museler la liberté d'expression, pour lutter contre le « terrorisme » qu'on attise. On conteste à tous le droit de contester la Loi, plus que jamais positive, définitive, avec un nappage de moralisme grotesque pour prouver sa force. Tout se modifie sans débat, tout se décrète, tout s'impose sans même qu'il soit besoin de justifier.

    Le souci du bien commun français s'est effacé, Valls ne le prend pas en compte, ni Hollande, ni Sarkozy avant eux, ni Juppé demain. Lesouci de la souveraineté de la France s'est effacé. Le souci de la civilisation française s'est effacé. Ne nous laissons pas leurrer par les faussesinquiétudes d'un gouvernement qui tient sesfrondeurs en laisse, le peuple en mépris, lesFrançais en horreur. Le souci de la confiances'est lui aussi effacé.

    Hubert Champrun monde & vie 1 octobre 2014 

  • Modulation des allocations : cela va coûter de l'argent

    Le gouvernement croit pouvoir faire des économies sur le dos des familles. C'est l'inverse qui va se produire. Nos technocrates détachés de la réalité n'ont pas vu que l'application de leur idéologie va plus coûter à l'Etat que lui rapporter. A long terme, bien sûr, mais aussi à court terme.

    Cette mesure semble techniquement difficile à mettre en place. Dans les caisses d'allocations familiales, on s'arrache les cheveux et on se demande bien comment on va appliquer cette mesure.

    La caisse nationale d'allocations familiales estime qu'il faut embaucher 600 personnes minimum pour faire face à cette réforme, ce qui représente un budget d'environ 60 millions d'euros.

    Ensuite, il faut établir un lien direct entre les caisses d'allocations familiales et la Direction générale des finances publiques, seul organisme à connaître précisément les revenus des ménages. Il faudra sans doute aussi changer tout le système informatique.

    Michel Janva

  • Pour Julien Aubert, Orwell s'est trompé de trente ans

    es médias ont avec complaisance relayé la polémique touchant le député Julien Aubert, sanctionné par la socialiste Sandrine Mazetier après l'avoir appelée «Madame le président».

     

    Le député de la cinquième circonscription de Vaucluse vient de publier sur le site FigaroVox un "appel aux citoyens français" (texte complet en cliquant ICI).

    Partant de l'épisode de "la voyelle jugée indésirable au nom de la féminisation des titres", il s'interroge plus largement sur les maux de la démocratie et se dit inquiet de constater que "Nous ne sommes pas en 2014 mais en 1984: Orwell s'était trompé de 30 ans". Il reprend ainsi le titre du Café d'Actualité de juin dernier ("1984, c'est maintenant") animé par Antoine de Crémiers (voir la vidéo ICI).

     

    Voici les dernières lignes de ce texte qui montre à quel niveau est arrivé notre système politique et médiatique. L'analyse est intéressante mais la conclusion logique manque: il faut abattre totalement ce régime pour la Monarchie.

     

    "Citoyen, comment appeler une démocratie où le peuple est volontairement intoxiqué avec de la fausse information pour lui faire avaler des choses énormes au plan des droits, tandis qu'on décrédibilise ceux qui pensent différemment?
    Citoyen, comment caractériser un régime où certains en arrivent à considérer normal qu'un représentant du peuple soit sanctionné comme un délinquant, sans base juridique, sans grief, juste par idéologie?
    Citoyen, comment identifier un régime qui pense qu'il faut éduquer les gens par la langue, en purgeant les mots et en intimidant ceux qui ne cèdent pas?
    Citoyen, tu te tournes vers moi tous les jours, et tu m'interroges: «N'avez-vous rien d'autre à faire?» Je te pose à mon tour la question: ne serait-il pas temps, Citoyen, que tu fasses, toi aussi, quelque chose pour mettre fin au lent déclin de la démocratie représentative?
    Citoyen, combien de temps penses-tu que nous tiendrons sans ton soutien? Il est peut-être temps de leur dire «le mot de Cambronne»".

    contre-la-famille.jpg

     

  • La tactique des Etats-Unis en Irak et en Syrie ne s’avère pas efficace

     L’Etat islamique menace de déchaîner une nouvelle guerre dans le Golfe. Les commandos ont diffusé sur Internet une vidéo sur laquelle on voit l’otage britannique John Cantlie ayant exprimé de la part des jihadistes la disposition de déchaîner une guerre mondiale d’envergure.

    Cette vidéodéclaration est une nouvelle réponse aux attaques aériennes de l’aviation de guerre de la coalition internationale avec à sa tête le Pentagone contre les positions de l’EI sur le territoire irakien et syrien. Néanmoins, les militaires de la coalition sont contraints d’avouer qu’il est impossible de réprimer l’EI sans une opération terrestre. Washington entend appliquer sa tactique préférée : au lieu d’envoyer son armée, instruire et armer les forces locales dans la zone du conflit armé.

    Pratiquement toutes les tentatives des Etats-Unis de satisfaire leurs intérêts dans la politique étrangère par le biais des mutins locaux ont échoué à Cuba, au Nicaragua, en Angola, en Somalie, dit l’expert de l’Institut russe d’études stratégiques Ajdar Kourtov.

    « Les Etats-Unis préfèrent ces cinquante dernières années mener une guerre en employant les mercenaires. Ils ne dédaignent pas le recours aux islamistes radicaux, aux criminels, aux groupes terroristes de droite pourvu qu’ils aident à réaliser les objectifs géopolitiques des Etats-Unis. Les armes remises aux radicaux, les moyens, le soutien politique ne portent pas souvent les fruits escomptés. Les commandos armés ne sont plus subordonnés à Washington et emploient les armes contre les Américains ou leurs alliés. »

    Les exemples de l’Afghanistan et de la Libye le confirment. Cela concerne également l’Etat islamique, estime le président de l’Institut du Proche-Orient Evgueni Satanovski :

    « Cela se produit en premier lieu parce que les conceptions d’entraînements ne sont fondés sur la connaissance du pays ni sur la compréhension qui et à quoi bon sont recrutés ou entraînés dans les forces armées ni sur l’aptitude à établir les liens avec les chefs locaux. C’est l’erreur permanente des Etats-Unis. Ils entendent armer la dénommée opposition modérée en Syrie ce qui promet des erreurs analogues. »

    La Russie exhorte instamment la communauté mondiale à renoncer au deux poids deux mesures. Il ne faut pas subdiviser les terroristes en « nôtres » et les « autres ». La Russie lutte depuis longtemps et avec esprit de suite contre le terrorisme et prête concours aux autres pays face à la menace terroriste en accordant une assistance sérieuse à la Syrie, à l’Irak et aux autres pays de la région dans le renforcement de leur aptitude au combat. La Russie poursuivra ces efforts mais ne participera aux « coalitions » formées au mépris du CS de l’ONU et en violation du droit international, souligne le ministère russe des AE.

    http://french.ruvr.ru/2014_10_17/La-tactique-des-Etats-Unis-en-Irak-et-en-Syrie-ne-s-avere-pas-efficace-2676/

  • Ah, si le peuple voulait bien la fermer!

    «L’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest pourrait prendre des proportions majeures», le «terrorisme islamiste» pourrait frapper massivement notre continent, « la situation politique et financière de la Chine, de plus en plus instable pourrait y entraîner une crise économique majeure»; «la formidable fuite en avant des Etats-Unis par l’endettement et la planche à billets pourrait ne pas réussir à sauver un système financier totalement déséquilibré, avec, là aussi, des conséquences vertigineuses sur l’Europe»; «l’Europe (qui) s’enfonce dans la déflation rend probable une faillite d’un des Etats européens » et «pourrait conduire (l’Allemagne) à sortir, la première, de la zone euro »…Dans un billet récent paru dans L’Express et repris  sur son site slate.fr,  Jacques Attali affirme qu’ « il faut vraiment se voiler la face, comme le font trop de dirigeants politiques, pour ne pas voir que quelque chose de majeur va se passer en Europe, dans les mois qui viennent: l’une ou l’autre des multiples épées de Damoclès suspendues au ciel de l’Histoire tombera sur nos têtes». Certes, mais contrairement à ce grand gourou mondialiste, le FN estime que c’est par le retour au bon sens national, le recouvrement de nos libertés et de nos marges de manœuvre,  que la France pourra surmonter, avec le plus de chance d’y survivre et avec le moins de dégâts, les crises majeures qui se profilent à l’horizon.  Et même d’en  triompher pour en ressortir plus forte.

     Signe de la déchéance incroyable de notre souveraineté, d’une France livrée pieds et poings liés par l’UMPS au moloch Bruxellois, ce gouvernement humble et tremblant dans la crainte de ne pas être dans les clous, a envoyé mercredi à la Commission européenne son projet de budget 2015. Il anticipe un énième dérapage du déficit public en dehors des règles imposées par l’Europe.

    Pour donner le change, le ministre du Budget, Michel Sapin, a juré la main sur le cœur dans entretien accordé aux Echos du 14 octobre que « la Commission, n’a absolument pas le pouvoir de rejeter, retoquer ou censurer un budget. (…) (En matière budgétaire) comme ailleurs, la souveraineté appartient au Parlement français». Oui en effet, le dévoiement de nos élites est encore pire que cela  puisque c’est la classe politique euromondialiste dans son ensemble qui se soumet de son plein gré aux diktats bruxellois. Quant à  l’Assemblée dite nationale, elle n’est plus depuis longtemps  que la simple chambre d’enregistrement de lois émanant très majoritairement  des instances européistes.

      La France, l’Europe, le monde  entre dans une ère que beaucoup d’observateurs prédisent comme chaotique, lourde de menaces multiformes. Est-ce le moment  de baisser la garde ? Soucieux paraît-il de réaliser des économies et encore plus de complaire là aussi  aux diktats austéritaires de Bruxelles, ce gouvernement n’a rien trouvé de mieux que de continuer à s’attaquer une nouvelle fois à notre outil de Défense.

    En témoigne la nouvelle annonce d’une dissolution d’un régiment d’artillerie en Champagne-Ardenne –avec les conséquences dramatiques que l ’on sait sur l’économie locale-  et le départ des activités médicales du Val-de-Grâce à Paris. Non affirme Bruno Gollnisch,  notre armée, bouclier des Français, gardienne de nos intérêts vitaux,  ne devrait pas  être considérée comme une simple variable d’ajustement !

     Pourtant sollicitée comme jamais, mais paupérisée, affaiblie par les coupes sombres opérées sous l’ère Sarkozy -54 000 suppressions de postes issues de la Loi de Programmation Militaire (PLM) 2008-2014 votée par l’UMP-, l’armée française se verra de nouveau amputée de 23 500 postes supplémentaires d’ici 2019… si le candidat de l’UMP ou du PS est élu en 2017. Une politique criminelle menée avec un cynisme assez écœurant puisque cela n’empêche pas le président de la République et le ministre de la Défense de multiplier les mâles déclarations…et  aux  campagnes de publicité de s’étaler dans les médias  pour le recrutement de futurs soldats…De qui se moque-t-on ?

     Autre attaque directe contre les Français, ce gouvernement et sa majorité s’en prennent aux allocations familiales en les soumettant à une modulation. Les familles déjà pressurées, délaissées, méprisées par la droite précédemment au pouvoir n’ont décidemment aucun moment de répit -la branche famille n’est pourtant pas déficitaire…

     Comme l’a noté le FN, «il faut rompre avec l’austérité imposée par Bruxelles et recréer les conditions d’une relance de l’économie; seule la création de richesse permettra de pérenniser les allocations familiales et d’en garantir l’universalité ». Et de préciser que « la seule modulation urgente et juste à mettre en œuvre, serait celle qui consiste à réserver les allocations familiales aux Français ».

     Selon un sondage Odoxa pour I télé et Le Parisien que nous évoquions sur ce blogue le 15 septembre dernier, ce vœu d’une reprise en main nationale de notre destin, de nos ressources est largement partagée par nos compatriotes. 65 %  des personnes interrogées souhaitent  le rétablissement  des contrôles aux frontières intérieures de l’UE (+ 19 points depuis 2011) ; 67 % se disent favorables à ce que les aides sociales et les allocations familiales soient réservées aux seuls Français au nom du principe de priorité/préférence nationale (+ 27 points) ;68%  se prononcent pour la suppression du regroupement familial  (+24 points).

     Mais il n’est pas question d’écouter la vox populi. Invité de la matinale de Patrick Cohen sur France Inter le 9 octobre, le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, a avoué ce décalage grandissant entre les politiciens du Système et les Français. «Dans l’opinion, si vous voyez les positions dominantes, on rétablirait la peine de mort et on virerait tous les immigrés. Donc, soyons attentifs…» a mis en garde ce dirigeant socialiste…

     Sans aller jusque là, rappelons avec Bruno Gollnisch, les études sérieuses et convergentes pointant le coût terrible pour nos finances publiques et  la prospérité des Français d’une immigration débridée. Selon les différentes hypothèses,  les définitions retenues pour les populations étudiées et  le périmètre des dépenses et des recettes analysé, ce  surcoût  budgétaire dû à l’immigration est annuellement  de 17 milliards dans la dernière étude de Jean-Paul Gourévitch (2012), de 42 milliards pour  Pierre Milloz (1997), de 73 milliards pour Yves-Marie Laulan (2012), de 84 milliards dans l’étude toute aussi pointue et fouillée d’ André Posokhow (2014).

     Plutôt que de dépouiller les familles françaises et de réduire comme peau de chagrin les moyens de notre Défense nationale voilà une piste sérieuse d’économie. Elle recevrait l’assentiment d’au moins deux Français sur trois, mais elle est farouchement  refusée par l’UMPS… .

     Mais depuis quand  les souhaits des Français sont-ils pris en considération par ce Systéme, la caste  bruxelloise et autres autorités morales? Jules Renard disait « Oui, le peuple. Mais il ne faudrait pas voir sa gueule ».  Et même idéalement l’empêcher de s’exprimer  sur les sujets sérieux  ajouteraient  aujourd’hui  les amis de MM. Bartolone et Attali.

    http://gollnisch.com/2014/10/17/ah-si-le-peuple-voulait-bien-la-fermer/

  • Affaire Bygmalion : Le livre qui fait trembler la droite

    C’est un livre qui va faire du bruit. “Bigmagouilles”, qui sort le 22 octobre chez Stock, regorge de détails croustillants et de témoignages inédits sur l’affaire Bygmalion, du nom de la société de communication qui a organisé les meetings de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012.

    La justice a déjà mis en examen trois responsables de l’entreprise (dont deux proches de Jean-François Copé) et trois cadres de l’UMP. Cette enquête est signée Violette Lazard, la journaliste qui avait révélé, en mai, dans “Libération”, le système de fausses factures mis en place à l’UMP, lançant l’un des plus gros scandales politico-financiers de la Ve République. Extraits.
    Ce vendredi 20 avril, Nicolas Sarkozy se rend en meeting sur des terres favorables, à Nice [...]. Dans les coulisses du palais Nikaia, c’est un buffet de victoire qui attend le candidat et les VIP invités à trinquer avec le président à l’issue de son discours. Deux grandes tables ont été installées, l’une dans les coulisses et une autre dans la grande loge du candidat.

    Un ingrédient a été agrémenté à toutes les sauces : la truffe. Tous les privilégiés invités ce soir-là à cette after de luxe s’en souviennent, car l’une des particularités de ce champignon hors de prix, même ceux qui n’en ont jamais mangé le savent, c’est son odeur entêtante et capiteuse. 

    Ça sentait la truffe dans tous les couloirs, se souvient un des membres de l’équipe de campagne de Nicolas Sarkozy. Je me suis senti très gêné… Je me suis même demandé si l’odeur n’allait pas jusque dans la salle, et quelle image ça allait donner de nous.” 

    Des dizaines d’invités déambulent entre les bouchées de brouillade d’oeufs et de spaghettis à la truffe. Les personnalités du parti et plusieurs membres du gouvernement, François Fillon, Jean-François Copé, Brice Hortefeux sont présents. Bernadette Chirac a fait le déplacement. Quelques people, Enrico Macias ou encore Didier Barbelivien, ont également répondu présent. Du champagne, du Ruinart blanc, a été débouché pour arroser ce cocktail de luxe. 

    Nous sommes nombreux à avoir halluciné ce soir-là, nous mangions de la truffe et buvions du champagne alors que nous n’avions pas gagné…”, commente, amer, un membre de l’équipe de campagne.

    Coût de cette petite sauterie, qui a duré le temps d’un cocktail ? 5.460,90 euros, soit plus de 50 euros par tête pour un grignotage. [...] 

    Ce jour-là, personne n’a rien dit, personne n’a moufté, commente Jérôme Lavrilleux, se rappelant ce buffet somptueux. Tous ceux qui aujourd’hui jurent haut et fort qu’ils ne savaient rien sur les dépassements des comptes de campagne, qu’ils n’ont pas compris que le train des dépenses s’était emballé, ils ont tous bouffé des pâtes à la truffe et bu du champagne. Ce soir-là, ils ne se sentaient pas gênés du tout.“ [...]

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