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magouille et compagnie - Page 2074

  • Droit de vote des femmes : l'hypocrisie de la gauche républicaine

    Lu dans l'Action Française 2000 à propos du 70e anniversaire de l'instauration du droit de vote des femmes en 1944 par le GPRF (Gouvernement provisoire de la République français) :

    "En effet, des historiens comme Régine Pernoud et Jacques Heers ont bien montré que les droits des femmes en général (y compris en ce qui concerne le vote) étaient plus importants dans le Moyen Âge européen et chrétien qu'ils ne le seront par la suite avec la Renaissance et surtout avec la Révolution française et le code Napoléon. Les "progrès" dans la reprise du droit romain à l'époque moderne auront pour conséquence de faire de la femme une éternelle mineure.

    On oubliera aussi certainement de mentionner le fait qu'en France, au XXe siècle, l'extension du droit de vote aux femmes s'est fait plus tard qu'ailleurs en grande partie parce qu'une large fraction de la gauche s'y opposait, suspectant une trop grande emprise du clergé et de la "Réaction" sur l'esprit des Françaises !

    En ce qui nous concerne, nous raisonnons comme Maurras dans L'AF du 17 février 1917 alors que le débat occupait déjà les esprits (notamment parce que Maurice Barrès, pas vraiment un gauchiste ou un féministe, voulait octroyer le droit de vote aux veuves et aux mères des soldats morts pour la France) : « Nous ne sommes pas plus opposés au vote des femmes qu'au vote des hommesquand ils s'appliquent à des objectifs dont l'électeur et l'électrice peuvent connaître véritablement. Hors de là, c'est une noire fumisterie qui revêt quelquefois une couleur de sang, comme, par exemple, quand la loi ou la constitution raconte aux malheureux votants qu'ils sont les maîtres de la paix et de la guerre ou que leur suffrage peut arbitrer des intérêts généraux que, par position, ils ne sauraient même percevoir. »"

    Michel Janva

  • Droit de vote des femmes : l'hypocrisie de la gauche républicaine

    Lu dans l'Action Française 2000 à propos du 70e anniversaire de l'instauration du droit de vote des femmes en 1944 par le GPRF (Gouvernement provisoire de la République français) :

    "En effet, des historiens comme Régine Pernoud et Jacques Heers ont bien montré que les droits des femmes en général (y compris en ce qui concerne le vote) étaient plus importants dans le Moyen Âge européen et chrétien qu'ils ne le seront par la suite avec la Renaissance et surtout avec la Révolution française et le code Napoléon. Les "progrès" dans la reprise du droit romain à l'époque moderne auront pour conséquence de faire de la femme une éternelle mineure.

    On oubliera aussi certainement de mentionner le fait qu'en France, au XXe siècle, l'extension du droit de vote aux femmes s'est fait plus tard qu'ailleurs en grande partie parce qu'une large fraction de la gauche s'y opposait, suspectant une trop grande emprise du clergé et de la "Réaction" sur l'esprit des Françaises !

    En ce qui nous concerne, nous raisonnons comme Maurras dans L'AF du 17 février 1917 alors que le débat occupait déjà les esprits (notamment parce que Maurice Barrès, pas vraiment un gauchiste ou un féministe, voulait octroyer le droit de vote aux veuves et aux mères des soldats morts pour la France) : « Nous ne sommes pas plus opposés au vote des femmes qu'au vote des hommesquand ils s'appliquent à des objectifs dont l'électeur et l'électrice peuvent connaître véritablement. Hors de là, c'est une noire fumisterie qui revêt quelquefois une couleur de sang, comme, par exemple, quand la loi ou la constitution raconte aux malheureux votants qu'ils sont les maîtres de la paix et de la guerre ou que leur suffrage peut arbitrer des intérêts généraux que, par position, ils ne sauraient même percevoir. »"

    Michel Janva

  • L'Affaire Aquilino Morelle ou le double discours du PS

    Cette affaire n'est pas seulement symptomatique du trafic d'influence. Elle est aussi caractéristique de l'hypocrisie mensongère d'une certaine classe politique. En 2010, il écrivait une tribune dans Libération (elle est accessible ici) :

    "Stupéfiés, accablés, révoltés, les Français assistent, à l’occasion de «l’affaire Bettencourt-Woerth», à la mise à nu d’une part constitutive de l’identité de la droite : la consanguinité du monde des «riches» et de celui des «puissants», le rapport incestueux entre le pouvoir et l’argent, le déni - d’un telcynisme qu’il tourne à la naïveté - de ce qu’est un conflit d’intérêt."

    Il aurait même pu écrire cette tribune en pensant à lui-même :

    "Ce qui rend la situation actuelle grosse de dangers pour le pouvoir, ce n’est pas le seul dévoilement de cette réalité, ni même que cette révélation intervienne alors que la crise économique et sociale est profonde, mais le fait que le pouvoir, tournant le dos à ses engagements, pratique une politique injuste et contraire aux promesses accordées."

     Et il précise :

    "La question de la compatibilité entre l’argent et la gauche renvoie ici à celle de la distance. En l’occurrence, la distance qu’il faut savoir mettre, lorsqu’on est un responsable politique de gauche, entre soi et l’argent - et ceux qui le détiennent. Cela ne signifie pas l’interdiction de vouloir progresser socialement, de chercher à mettre les siens à l’abri du besoin, ni même de s’enrichir. Pas davantage la condamnation du monde de l’entreprise, dont la finalité reste pourtant le profit. Cela veut dire que dans la relation, inévitable, que nous entretenons tous avec l’argent il faut savoir conserver une distance, la distance qui permet de rester libre. Libre de ses appréciations, de ses choix, de ses décisions."

    Michel Janva

  • Moi président: leur République exemplaire

    On se souvient de la litanie «Moi président» débité par François Hollande lors de son débat télévisé de second tour face à Nicolas Sarkozy. «Moi président de la République, il y aura un code de déontologie pour les ministres, qui ne pourraient pas rentrer dans un conflit d’intérêts» jurait-il. Vraiment ? Selon Médiapart pourtant, le docteur Aquilino Morelle, compagnon de Laurence Engel, directrice de cabinet d’Aurélie Filippetti, ancien de Euro RSCG, directeur de campagne d’Arnaud Montebourg lors de la dernière Primaire présidentielle socialiste, aurait mis les deux mains dans le pot de confiture. Ce fils de modestes immigrés espagnols, souvent cité comme exemple d’un pur produit de laméritocratie républicaine, «plume» et actuel conseiller politique du chef de l’Etat, est ainsi accusé d’avoir travaillé avec des laboratoires pharmaceutiques alors même qu’il était censé les contrôler en tant qu’inspecteur de l’Igas (Inspection générale des affaires sanitaires). Nous allons y revenir. Une nouvelle illustration (?) du double langage, du «faites ce que je dis mais ne  faites pas ce que je fais » si courant au sein de l’oligarchie, d’une caste au pouvoir  dont les happy few  se partagent places et prébendes.

     Ainsi,  comme l’ex patron de la CFDT, François Chérèque et l’inénarrable socialo-sarkozysteFadela Amara il y a quelques mois, l’écolo-gauchiste Dominique Voynet, vient d’être recasée  à l’IGAS (Inspection Générale des Affaires Sociales), confortable sinécure qui verse à ses membres un salaire brut annuel oscillant entre  70 000 à 120 000 euros. Ex député, ex sénatrice,  ancienne du gouvernement Jospin, ex maire de Montreuil, la nomination de Mme Voynet s’est faite  lors du conseil des ministres de ce mercredi sur  proposition du ministre des Affaires sociales et de la Santé Marisol Touraine, et du ministre du TravailFrançois Rebsamen.

     Le socialiste Claude Bartolone, Président de l’Assemblée nationale,  n’a pas été tendre avec Dominique Voynet à l’annonce de cette nouvelle: « Elue ou parachutée tour à tour dans le Jura, au parlement européen, en Seine-Saint-Denis, puis défaite par les électeurs ou auto-démissionnée par certitude de l’être, Madame Voynet, si prompte à critiquer la violence du systèmerestera certainement silencieuse quant à la manière dont elle vient d’en profiter goulûment ».

     Une planque en or en attendant tranquillement la retraite certes, mais à qui la faute M. Bartolone ? Comme beaucoup de ses amis politiques, gageons que ce dernier a certainement compris l’effet désastreux que produit sur l’opinion ses exemples de juteux copinages. Au moment même d’ailleurs ou François Hollande «proposait» officiellement la nomination de l’ancien secrétaire général de l’Elysée, Pierre-René Lemas,  à la tête de laCaisse des dépôts et consignations (CDC), en remplacement de son successeur après du président  de la République, Jean-Pierre Jouyet.

    Pour en revenir à Aquilino Morelle, l’homme qui «collectionne les distinctions, les colères, les impatiences, les bouffées narcissiques » (Libération, du 9 novembre 1999),  le portrait qu’en brosse Médiapart, qui le décrit comme un «petit marquis» au Palais de l’Elysée, est tout bonnement affligeant et caricatural. Il illustre tellement le décalage entre le discours de lanomenklatura   et leurs actes,  entre la vie de cour des nababs du Système et la France d’en bas qu’on a parfois du mal à y croire.

     Selon l’enquête menée, M. Morelle, membre de  l’Inspection générale des affaires sanitaires, travaillerait  depuis 2007 pour le laboratoire  pharmaceutique Lundbeck. Ce qui est rigoureusement interdit par la loi qui stipule que «les fonctionnaires et agents non titulaires de droit public consacrent l’intégralité de leur activité professionnelle aux tâches qui leur sont confiées. Ils ne peuvent exercer à titre professionnel une activité privée lucrative, de quelque nature que ce soit».

     André Nutte, responsable de l’Igas au moment des faits a expliqué au micro de RTL qu’ «On ne peut pas avoir une mission d’inspection et de contrôle et apporter une prestation d’assistance à une entreprise qui fait partie du contrôle. On peut parler de conflit d’intérêt ou au moins évoquer la notion, c’est la moindre des choses».

    Mediapart s’arrête aussi sur les privilèges exorbitants accordés à Morelle : deux chauffeurs personnels, entièrement à sa disposition, des secrétaires également  payés par les contribuables  qui géreraient  les conflits avec les locataires de ses  nombreux biens immobiliers, ses absences  du bureau pour des séances de «sauna, hammam ou gommage», sa consommation, à haute fréquence, de grands crus de la cave de l’Elysée, la venue régulière  d’un cireur de chaussures…

    Et le site d’affirmer encore que M. Morelle, ex plume de Lionel Jospin et qui écrit officiellement les discours de François Hollande depuis mai 2012,  utiliserait en réalité  un nègre pour les écrire, Paul Bernard. «Alerté, le président a fini par sortir le nègre des griffes du conseiller en décembre 2012», assure le site…

     Notons encore que M. Morelle comme François Hollande, Pierre Moscovici , Marisol Touraine, Arnaud Montebourg et Najat Vallaud-Belkacem ont été parrainés  pour devenir  des Young leaders. Le programme Young leaders a été « créé en 1981 dans le but de donner un nouveau souffle aux relations transatlantiques », c’est «l’un des programmes phares de la French-American Foundation (FAF)» (Atlantico). La FAF est sponsorisée, entre autres, par la banque Lazard de Mathieu Pigasse qui, heureux hasard, fut choisie en août 2012 par le gouvernement  pour conseiller l’État dans la création de la Banque publique d’investissement…

     La FAF a été créée en 1976 conjointement par les présidents Ford et Giscard d’Estaing. Un lobby atlanto-américain,  une structure  « fabriquant des agents d’influence de Washington, au terme d’un programme élaboré par une Fondation qui fut présidée un temps par le futur coordinateur des services secrets américains, John Negroponte,indiquions  nous sur notre site en mai 2012.

     Le quotidien Les échos  dans son édition du 16 janvier 2013 affirmait qu’Aquilino Morelle «estaujourd’hui une pièce maîtresse du dispositif élyséen : de gauche, foncièrement de gauche, plus à gauche que le président, il est à la fois son conseiller politique, sa plume (…)  et son porte-parole officieux. » 

     Il est  surtout aujourd’hui un  boulet supplémentaire pour le chantre démonétisé de la «république exemplaire» note Bruno Gollnisch. 

    http://gollnisch.com/2014/04/18/president-republique-exemplaire/

  • De Libération au Secrétariat d'Etat chargé du numérique

    Lu sur Valeurs actuelles :

    "La directrice de la communication du journal Libération, Elisabeth Laborde, quitte ses fonctions pour devenir conseillère en communication et presse de la nouvelle secrétaire d’État chargée du Numérique, Axelle Lemaire."

    Michel Janva

  • La majorité continue de cafouiller

    Hollande a fait appel  à Valls pour tenter de mettre fin à une communication catastrophique du gouvernement et faire cesser ces couacs. On dirait que le pari n’est pas tout à fait réussi. De nombreux députés PS n’ont pas apprécié la manière dont ils ont été mis au courant des détails du plan d’économies du gouvernement pour réduire les dépenses publiques. Ils ont tout simplement été atterrés. Le groupe socialiste n’a tout pas été mis au courant des intentions du gouvernement dont il a pris connaissance, comme des millions de Français, par la télé.

    Pour certains députés PS, les mesures sont inacceptables et le député Christian Paul assure que les députés « frondeurs » sont très nombreux.  Pour certains, c’est une rupture avec le discours du Bourget et pour d’autres, c’est une rupture avec les engagements pris. C’est une fronde qui ne fait que grandir après que 88 députés socialistes aient menacé de ne pas voter la confiance au gouvernement. Onze députés de la majorité s’étaient d’ailleurs abstenus de la voter, ce qui pour Bruno Le Roux, chef de file du groupe socialiste, est inédit et anormal. Le premier ministre Manuel Valls avait pourtant reçu, avant le vote de confiance du gouvernement, cinq des députés frondeurs à Matignon pour écouter leurs recommandations.

    Le texte sur le programme de stabilité doit être examiné à l’Assemblée Nationale le 30 avril et il y a déjà menace pour le gouvernement de ne pas avoir la majorité. On n’a peut-être changé de premier ministre mais le cafouillage semble être une constante !

    http://medias-presse.info/la-majorite-continue-de-cafouiller/8878

  • Le GIEC, idiot utile du capitalisme !

    Le GIEC est une incroyable imposture cherchant avant tout à redistribuer la manne et la rosée capitalistique.   

    À certaines époques de l’histoire de l’humanité, l’Église catholique devisait le plus sérieusement du monde sur le sexe des anges ou sur la question de savoir si les Indiens avaient une âme (la fameuse controverse de Valladolid). Débats aussi inutiles que stériles car, finalement, les conclusions auxquelles arrivèrent les clercs les plus éclairés n’ont pas changé la face du monde, sauf si l’on tient compte du fait que ces pauvres Indiens furent quasiment tous éradiqués.

    Le GIEC, ou autrement pompeusement dénommé Groupe intergouvernemental d’experts (sic) sur le climat (créé sous l’égides des Nations unies), s’est peu ou prou substitué à Rome dans la poursuite de questionnements vains et creux. C’est désormais le « réchauffement climatique » et ses corollaires – les incontournables « gaz à effet de serre » (GES) – qui tiennent lieu d’anges maudits et d’entités maléfiques.

    Le dernier rapport pondu par ces « experts » autoproclamé, ou promus là par endogamies collusives ou connivences consanguines, est formel. D’ici à 2050 (?), il faudra réduire drastiquement les GES. Il convient de s’y employer séance tenante car demain, comme aurait dit le bon vieux La Palice, il sera bien évidemment trop tard. Pour ce faire, un objectif : limiter à 2 °C (?) la hausse de la température. Un unique moyen : le développement d’énergies forcément « alternatives ».

    Lire la suite 

  • Le GIEC, idiot utile du capitalisme !

    Le GIEC est une incroyable imposture cherchant avant tout à redistribuer la manne et la rosée capitalistique.   

    À certaines époques de l’histoire de l’humanité, l’Église catholique devisait le plus sérieusement du monde sur le sexe des anges ou sur la question de savoir si les Indiens avaient une âme (la fameuse controverse de Valladolid). Débats aussi inutiles que stériles car, finalement, les conclusions auxquelles arrivèrent les clercs les plus éclairés n’ont pas changé la face du monde, sauf si l’on tient compte du fait que ces pauvres Indiens furent quasiment tous éradiqués.

    Le GIEC, ou autrement pompeusement dénommé Groupe intergouvernemental d’experts (sic) sur le climat (créé sous l’égides des Nations unies), s’est peu ou prou substitué à Rome dans la poursuite de questionnements vains et creux. C’est désormais le « réchauffement climatique » et ses corollaires – les incontournables « gaz à effet de serre » (GES) – qui tiennent lieu d’anges maudits et d’entités maléfiques.

    Le dernier rapport pondu par ces « experts » autoproclamé, ou promus là par endogamies collusives ou connivences consanguines, est formel. D’ici à 2050 (?), il faudra réduire drastiquement les GES. Il convient de s’y employer séance tenante car demain, comme aurait dit le bon vieux La Palice, il sera bien évidemment trop tard. Pour ce faire, un objectif : limiter à 2 °C (?) la hausse de la température. Un unique moyen : le développement d’énergies forcément « alternatives ».

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  • Oui, nous n’avons pas les mêmes valeurs

    Au moment ou la rigueur (ce n’est pas un gros mot) nécessaire au redressement de la France est évacuée par Manuel Valls au profit d’une politique euro-austéritaire qui accablera encore plus les catégories populaires et les  classes moyennes, le gouvernement se cherche des  soutiens à gauche. Rien de tel que de susciter des réflexes pavloviens en  réitérant ses attaques  sous la ceinture contre  le FN. Rien de nouveau sous le soleil. Le ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filipetti,  dont la contribution remarquable au monde des lettres avec son roman de gare érotique Un Homme dans  ma poche a suscité l’hilarité générale, endosse son habit de croisé(e) et le fait savoir.  Invitée hier de Guillaume Durand sur radio classique et LCI, Mme Filipetti,  dont les tropismes et le sectarisme ont même été critiqués dernièrement par Ségolène Royal et Frédéric Mitterrand,   a réaffirmé qu’elle  se rendrait dans toutes les villes FN où des associations dites culturelles sont menacées.

      Comprendre  que  certaines structures   sans grande audience et jusqu’alors  subventionnées  pourraient être mises au régime sec dans le cadre d’un effort de maîtrise des dépenses et de la fiscalité dans les communes  gérées par le FN. Ce ne sera d’ailleurs pas forcément une obligation, car il a peut être échappé à Mme Filipetti que certaines  de ces  associations  ont d’ores et déjà annoncé leur souhait de ne pas pactiser avec la Bête en refusant toutes subventions des mairies frontistes comme à Fréjus,  voire de déménager comme à Beaucaire

     Mme Filipetti  a affirmé hier qu’en 1995, «quand les villes sont passées au Front National,  les premières victimes ça a été (sic)  les associations culturelles, on se rappelle le festival de Châteauvallon, par exemple, on se rappelle la déprogrammation de Marek Halter d’unfestival du livre à Toulon, on se rappelle notamment d’attaques contre les rayonnages des bibliothèques, enfin avec des formes de censure dans d’autres villes…».

     L’honnêteté commande de rappeler ce que Mme Filipetti ne fait pas. A savoir  la violence de l’offensive  menée  alors contre le verdict des urnes à Toulon  par les animateurs du festival de Châteauvallon et ses soutiens (Gérard Paquet, le membre fondateur de  SOS  racisme Marek Halter, Bertrand Tavernier, François Léotard,  Philippe Douste-Blazy, alors ministre de la Culture…). Quant à  la réputation controversée   de M. Halter,  elle n’était pas réductible à  son militantisme antinational. Le journaliste Piotr Smolar, qui n’est pas un compagnon de route du FN, nous le rappelions sur ce blog,   dressait en 2008 le portrait d’un Marek Halter appréhendé comme  un  «bonimenteur  faisant  « un usage esthétique du mensonge », aux  amitiés sulfureuses, politiques et financières,  soupçonné dans les années 70  par la DSTd’être  «un agent des services israéliens ».

     Quant aux attaques contre les rayonnages des bibliothèques  municipales, Marine rappelait dernièrement que le FN  fait confiance à l’intelligence et au sens  critique des Français.Bref que nous n’entendons pas  supprimer des livres mais en proposer de  supplémentaires, qui, certes, ont l’inconvénient fâcheux aux yeux des   petits marquis de la culture de Gôche, de ne pas forcément  d’inscrire dans le moule de la pensée unique, de faire entendre une autre musique que celle  de l’idéologie dominante.

     Oui, souligne Bruno Gollnisch,  nous n’avons pas de leçons de démocratie  ou de pluralismeà recevoir d’une gauche qui n’a pas abdiqué ses  pulsions totalitaires. Malek Boutih,  député PS de l’Essonne, et qui n’est pourtant pas le plus sot des socialistes, a dévoilé  cette facette inquiétante en octobre dernier dans l’émission Mots croisés lors du   débat l’opposant notamment à Florian Philippot.

     Multipliant les références indécentes et oiseuses  aux  «aux années les plus noires de notre pays », M. Boutih avait osé cette sortie qui en dit long :   « Nous sommes des millions de Français… Même si vous (le FN, NDLR)  gagnez,  vous aurez un problème de légitimité à notre égard. On ne se laissera pas faire ».Un aveu qui en dit long sur le mépris, teinté de peur vis-à-vis de la souveraineté populaire,  qui anime les figures du Système en place, dés lors que  les Français refusent de penser  dans les clous et veulent  secouer  le joug euromondialiste.

     C’est ce même PS qui, de manière emblématique et  main dans la main avec l’UMP,  adopta  en 2008 une Constitution européenne rejetée par nos compatriotes trois plus tôt lors du referendum de 2005. Il n’est guère étonnant que  dans cette même émission le politologuespécialiste du FN et professeur à Sciences-po, Dominique Reynié,  à  la tête du  club de réflexion progressiste et européen Fondapol, très  proche de l’UMP, ait soutenu implicitement les propos de M Boutih. Il avait ainsi  qualifié  le FN de parti  à la fois nationaliste et socialiste, suivez son regard…

     Fondapol défend il est vrai des positions identiques à celles de l’écrasante majorité du PS : inféodation   plus poussée de la France à  l’euro-atlantisme bruxellois, régularisation des clandestins,  poursuite de l’immigration,  ouverture du mariage et de l’adoption aux couples de même sexe,  légalisation de la GPA…

     Alors en effet, si nous n’avons pas forcément la même culture, il est évident que le FN n’a pas les mêmes valeurs que les grands prêtres de l’UMPS qui combattent l’hérésie patriotique.

    http://gollnisch.com/2014/04/17/navons-pas-les-memes-valeurs/

  • Mieux vaut tard que jamais, mais est-ce encore temps ?

    Le gouvernement Valls vient de prendre à reculons et à contrecœur quelques mesures d'austérité qui auraient dû être prise il y a au moins quinze ans. La pseudo-droite n'a donc ni a critiquer ni à se féliciter du travail qu'il lui revenait d'accomplir.

    Elle ne seront pas suffisantes tant que les règles européennes n’auront pas évolué mais après des années d'atermoiement, enfin des mesures concrètes sont prises.

    Nous attendons désormais du gouvernement qu'il poursuive dans cette voie et qu'il n'hésite pas à remettre en cause les avantages des pustules de la Ripoublique à savoir les représentants dont le nombre pléthorique devait être divisé par deux au moins.

    http://polemiquepolitique.blogspot.fr/2014/04/mieux-vaut-tard-que-jamais-mais-est-ce.html