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magouille et compagnie - Page 2075

  • Lycée Gerson : Alliance VITA porte plainte pour diffamation

    En réaction à l’ampleur que prend la polémique autour du lycée Gerson, Alliance VITA rappelle :

    1. Alliance VITA  est régulièrement invitée à intervenir, officiellement et au su de tous, dans les écoles, sur les sujets concernant la bioéthique, grossesse et la naissance. Elle est sollicitée en raison de son expérience d’écoute et d’accompagnement des femmes et des couples confrontés à des difficultés : infertilité, fausses-couches, annonce de handicap, IMG, IVG…

    Pour ces interventions VITA s’appuie sur :

    • La loi : les textes législatifs et les rapports gouvernementaux.
    • La politique de prévention de l’IVG chez les adolescentes (qui a fait l’objet de plusieurs rapports ministériels et parlementaires).
    • Les chiffres officiels (INSEE).
    • Une analyse des pratiques de la société : Comment se pose la question de l’avortement aujourd’hui en France pour les femmes, à partir de l’analyse des rapports gouvernementaux, des sondages, et de l’expérience d’écoute de VITA.

    Habituellement, ces interventions alternent plénière et ateliers, qui permettent aux jeunes de s’exprimer et de poser leurs questions.  L’avortement est un vrai sujet de société, qui les concerne et les intéresse.

    L’expérience d’écoute et d’accompagnement de VITA permet à tous ses intervenants de prendre la parole avec délicatesse et bienveillance, plus particulièrement en ce qui concerne l’IVG.

    2. Alliance VITA réagit aux mises en cause dont elle est l’objet dans le cadre de cette intervention à Gerson, qui s’est déroulée dans le cadre d’un cycle bioéthique, en présence de l’infirmière scolaire de l’établissement. Deux membres de l’association ont été accusées anonymement de propos outranciers qu’elles n’ont jamais tenus. Ces termes sont étrangers non seulement au vocabulaire de VITA mais aussi à son état d’esprit et à son approche des questions liées à la vie. VITA dénonce donc fermement le mensonge, et le procédé lâche visant à salir son image et à jeter le discrédit sur son travail ; elle va porter plainte pour diffamation. Les accusations anonymes sont inquiétantes et inacceptables, et VITA souhaite que la lumière soit faite sur ces propos calomnieux."

    Michel Janva

  • Avortement : les sénateurs vont-ils prendre en compte la détresse de l’enfant en gestation et rétablir la liberté d’expression ?

    Communiqué de la Fondation Lejeune :

    "A l’occasion du débat sur l’IVG demain au Sénat, la Fondation Jérôme Lejeune appelle les sénateurs à se montrer plus éveillés que les députés ou le gouvernement en janvier, sur la réalité de l’avortement pour l’enfant et la nature de l’opposition à l’avortement qui en découle.

    Le Sénat débattra demain, jeudi 17 avril, en deuxième lecture, du projet de loi pour l’égalité entre les femmes et les hommes dont certains articles relatifs à l’avortement suppriment la notion de détresse et étendent le délit d’entrave à l’information.

    La Fondation Jérôme Lejeune s’émeut de l’absence d’un réel débat démocratiquepour traiter sereinement un sujet de fond. Elle dénonce la mise au silence forcé des organisations civiles et citoyennes qui informent sur l’avortement, ses conséquences et ses alternatives.

    La Fondation Jérôme Lejeune n’est ni passéiste ni isolée en la matière. Elle s’inscrit au contraire dans les mouvements de réveil des consciences, de prise en compte de la valeur et de la réalité de la vie humaine qui émergent partout dans le monde et qui doivent se faire entendre.

    Ainsi, alors que la France s’enfonce dans la chosification de l’enfant à naître, la Commission européenne recevait la semaine dernière une délégation de l’initiative citoyenne ONE OF US appelant l’Europe à ne pas soutenir les activités qui détruisent des embryons humains. Cette initiative de 1,7 million de signatures (homologuées par la commission européenne), pétition officielle la plus importante dans l’histoire des instances européennes, a reçu vendredi dernier le soutien renouvelé du Pape François. Celui-ci vient de rappeler que l’avortement, comme l’infanticide, sont des « crimes abominables». Il appelle à s’opposer« le plus fermement possible à tout attentat direct à la vie, surtout celle qui est innocente et sans défense, et l’enfant à naître dans le sein maternel est l’innocent par définition».

    La réalité de l’avortement pour l’enfant en gestation, l’autorité morale du pape au plan international, et l’ampleur du mouvement ONE OF US pour le respect de la vie humaine, devraient être de nature à encourager les responsables politiques français à se poser les bonnes questions, à se dégager de l’idéologie, et à replacer l’enjeu du début de la vie sur le terrain du bien commun dont ils ont la charge.

    Pour Jean-Marie le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune :

    «Une société ne progresse pas lorsqu’elle fait glisser l’élimination de ses enfants à naître d’une exception tolérée à un droit revendiqué ; elle dérive socialement, juridiquement, anthropologiquement. La Fondation Jérôme Lejeune – un des porte-paroles et acteurs du succès de ONE OF US en France - en appelle à la responsabilité du législateur : nier la dignité de l’enfant à naître depuis sa conception, c’est rompre avec l’éthique, les droits fondamentaux et la réalité. Le fait que ce débat se tienne alors qu’une commission de l’Assemblée nationale vient de voter un changement de statut des animaux en dit long sur l’invraisemblable inversion des valeurs. »

    Michel Janva

  • Le CSA veut contrôler les sites internet ! La censure politique se met en place progressivement

    On se doute que cet espace de liberté et d’information alternative que constitue internet pose un problème à l’Oligarchie et qu’il risque d’être remis en cause.

    C’est toutefois avec inquiétude que l’on assiste à la mise en place progressive de la censure d’internet, avec par exemple les dernières demandes du CSA.

    Vu sur numerama :

    « Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) a publié lundi son rapport annuel 2013 (.pdf), dans lequel l’autorité administrative confirme sa demande de ne plus réguler uniquement la télévision et la radio, ou leurs déclinaisons « à la demande », mais bien tout le web audiovisuel en France. Et surtout de créer un label « Site de Confiance » que les logiciels de contrôle parental et de filtrage auraient l’obligation de respecter pour s’assurer que la censure du web est effective — voir à ce sujet nos explications sur le mécanisme redoutable qui attend les internautes. [...]

    Ainsi, les « services audiovisuels numériques » serait entendus comme « les services de communication au public par voie électronique mettant à disposition du public ou d’une catégorie de public des contenus audiovisuels ou sonores« . En clair, ce sont tous les sites qui diffusent des vidéos ou des podcasts audio, y compris les sites de vidéos personnelles comme YouTube ou Dailymotion, ou les services d’hébergement de musique comme Deezer ou SoundCloud. Ce ne sont plus seulement les vidéos professionnelles qui seront soumises à la régulation du CSA, mais aussi vos vidéos personnelles.

    Toujours très flou dans ses demandes, le CSA se contente de proposer que ses règles soient appliquées « selon des modalités adaptées à la nature des services audiovisuels numériques« .

    Un pouvoir de mise à mort

    Sur le fond, le CSA demande à appliquer son pouvoir de censure dans de nombreux domaines, dont il dresse la liste. Il s’agit de domaines à tiroirs, dont l’application risque d’être extrêmement large et soumise à aucun contrôle démocratique.

    Tout d’abord, l’ensemble des services, qu’ils signent on non une convention avec le CSA, risqueront des sanctions en cas de manquements à :

    • La protection de l’enfance et de l’adolescence ;
    • La dignité de la personne humaine ; (on rappellera à ce sujet que le CSA considère que les vidéos de quenelles sont une atteinte) ;
    • L’interdiction de l’incitation à la haine ou à la violence pour des raisons de race, de sexe, de moeurs, de religion ou de nationalité ; [toujours la même réthorique permettant de condamner un peu tout le monde, notamment les nationalistes et tous ceux qui défendent leur identité- NDCI]
  • “Le quartier Barbès a-t-il été annexé par l’Algérie ?” par Fabrice Robert

    Le quartier Barbès, dans le XVIIIème arrondissement de Paris, est bien connu : il s’agit d’un laboratoire grandeur nature du Grand Remplacement en cours. Ses boutiques halal, ses prières de rue, ses coiffeurs avec emplacement réservé pour les femmes voilées, ses trafics à ciel ouvert… Si les Parisiens connaissent bien cette destination exotique, un certain nombre d’entre eux ont toutefois pu être surpris — et cela à juste titre — d’y découvrir des tracts et des affiches pour une campagne électorale algérienne. En effet, alors que l’élection présidentielle mobilise les énergies à Alger, les portraits d’Ali Benflis et d’Abdelaziz Bouteflika s’affichent aussi dans les rues de Paris.

    Quel silence assourdissant de la part des autorités publiques, des médias et des politiques, mis à part, peut-être, la réaction du député UMP Éric Ciotti qui a écrit sur son compte Twitter : « Je m’étonne du silence du gouvernement et du préfet de police face aux différentes publicités électorales algériennes en plein Paris [...] Ces tracts et affiches électoraux pour les élections présidentielles algériennes n’ont pas leur place dans notre capitale. » Une simple déclaration non suivie d’effet, car la règle est de tout faire pour ne pas froisser un électorat potentiel, même si celui-ci se sent aussi concerné par des élections en Algérie…

     

    La publicité et l’affichage sont très réglementés pour les élections françaises. Mais personne ne trouve donc rien à redire lorsqu’il s’agit d’un affichage sauvage, qui plus est pour des élections étrangères. Les Parisiens ont pu, par exemple, admirer une affiche géante du candidat Ali Benflis déployée sur la façade d’un immeuble du quartier Barbès. Mais les partisans d’Ali Benflis sont allés bien plus loin en collant des affiches jusque sur les murs de l’église Notre-Dame-Réconciliatrice qui se trouve à l’angle de la rue de la Fontaine-au-Roi. Que des Algériens s’amusent à transformer un lieu de culte catholique en panneau électoral pour un candidat musulman, en plein Paris, ne semble pas déranger les propagandistes du vivre ensemble. Ils préfèrent certainement réserver leur discours d’indignation pour les actes qui touchent les mosquées.

    Cette campagne électorale algérienne en plein Barbès n’est pas sans rappeler l’ambiance particulière qui règne dans ce quartier les jours où l’équipe de football d’Algérie joue un match. Les façades d’immeubles sont décorées aux couleurs algériennes même quand l’équipe de France joue le même jour. Les défilés exubérants de ces « supporters » constituent, chaque fois, une véritable démonstration de force étrangère. Il ne faut donc pas grand-chose — un rendez-vous électoral, une rencontre sportive — pour réveiller l’instinct patriote de ces populations et ainsi donner le sentiment désagréable qu’une partie du XVIIIème arrondissement de Paris a déjà été annexée à l’Algérie. Mais il y a un léger problème. Ici, c’est Paris et pas l’Algérie.

    Fabrice Robert

    http://fr.novopress.info/162969/quartier-barbes-t-il-ete-annexe-lalgerie-fabrice-robert/#more-162969

  • JRE : des représailles exercées sur les enfants

    Dans certains cas, des parents nous ont fait part que certains des professeurs en charge de leurs enfants exercent des représailles directement sur eux suite à leur absence à l’occasion de la JRE. Ces attitudes tout simplement scandaleuses, illégales et parfois même pénalement répréhensibles ne doivent certainement pas rester sans réaction de votre part.

     

    Il est absolument intolérable pour un adulte, de surcroît lorsqu’il est en charge de l’éducation de votre enfant, de profiter de la naïveté et de l’innocence de votre enfant, inconscient du désaccord qui vous oppose.

    Non seulement les sanctions possibles sur un enfant sont strictement limitées, mais leur application exceptionnelle doit résulter d’un comportement de l’enfant et non pas de la mobilisation d’un parent en faveur de la JRE ! [...]

    La suite sur le site de la JRE

  • Farida Belghoul au cercle de Flore [Vidéo]

    A Paris, mercredi 02 avril à 19h00, le Cercle de Flore a invité Farida Belghoul, cinéaste, militante et romancière, pour nous présenter son engagement contre l’introduction de la "Théorie du genre" à l’école.

    Farida Belghoul au Cercle de Flore (1ère partie) from AF prod on Vimeo.

  • La mairie de Paris s'en prend au lycée Gerson

    Suite à la polémique, la mairie de Paris a publié un communiqué pour exiger la neutralité. La neutralité de l'enseignement catholique sur la question du respect de la vie ? c'est une vaste blague, surtout venant de ceux qui prennent les enfants pour des cobayes afin d'expérimenter leur idéologie du gender. Extrait du communiqué :

    "Le lycée reconnait avoir fait intervenir sans contrôle, auprès de jeunes élèves, l’association Alliance Vita, proche du mouvement Opus Dei. Les propos contre la contraception et l’avortement qui auraient été proférés hier par cette association au sein du Lycée ont manifestement pour but de manipuler les consciences des jeunes élèves.

    Nous dénonçons fermement ces propos qui soumettent les élèves parisiens à une guerre idéologique d’un autre temps.  [...] La Mairie de Paris demeure vigilante quant au respect du droit de chaque adolescente et adolescent d’être informé sur sa sexualité et les moyens de contraception existants, au moyen d’informations validées par les professionnels.  

    Nous demandons aujourd’hui au Rectorat de diligenter une enquête administrative au sein de ce lycée privé sous contrat, soumis au respect des devoirs et règles républicains, et faire toute la lumière sur les évènements du lundi 14 avril."

    L'enseignement de l'avortement et de la contraception, gratuits et obligatoires, est un devoir républicain.

    L'une des signatrices de ce communiqué, Alexandra Cordebard, peut être contactée ici : Alexandra.Cordebard@paris.fr

    Michel Janva

  • Traité transatlantique : l’Europe à la botte des multinationales

    L’affaiblissement de la souveraineté des nations se poursuit.   

    Interrogé par un auditeur de France Inter il y a quelques jours, Michel Sapin s’est déclaré défavorable à l’organisation d’un référendum sur la ratification du traité de libre-échange transatlantique. Sa position n’est pas surprenante : depuis le rejet de la Constitution européenne en 2005, notre classe dirigeante est très réticente à interroger directement les électeurs. Elle est bien consciente que, compte tenu de la profonde défiance envers l’Union européenne, la consultation directe des citoyens aboutirait probablement, une fois encore, au refus de l’initiative proposée.

    Mais loin pour autant de renoncer à leur feuille de route, nos dirigeants avancent désormais masqués, afin de contourner l’opposition de l’opinion publique. Débutées il y a près d’un an, les négociations entre l’Union européenne et les États-Unis sont en effet absentes du débat public et beaucoup d’observateurs dénoncent le manque de transparence des pourparlers entre Européens et Américains. Les citoyens ne sont donc même pas tenus informés du contenu des discussions en cours.

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  • Jouyet, Cambadélis, Valls : le nouveau triangle du pouvoir Hollandais

    « Reste à savoir si cela trompera longtemps l’opinion ! »

    Le choc des municipales passé, Hollande a musclé son dispositif de commandement. Il a nommé Jean‑Pierre Jouyet au secrétariat général de l’Elysée, Jean‑Christophe Cambadélis à la tête du PS et Manuel Valls à Matignon.

    Jouyet : un grand oligarque à l’Elysée

    Le secrétariat de la présidence, c’est la tour de contrôle de l’Etat. Grand commis de l’Etat mais aussi des banques Jouyet est au barycentre de l’idéologiquement correct : européiste, il a servi aup,rès de Delors, alors président de la Commission européenne ; atlantiste, il préside l’Institut Aspen‑France ; il est aussi observateur au conseil d’administration du club « Le Siècle » ; patron de l’Autorité des marchés financiers, il a bloqué toute réforme contraire aux intérêts des grandes banques d’affaires. Il pourra cohabiter sans problème avec son adjoint, Emmanuel Macron, de la banque Rothschild. Jouyet, c’est aussi un ancien ministre de Nicolas Sarkozy apte à préparer une possible cohabitation avec l’UMP. C’est aussi un symbole de l’UMPS pour Marine Le Pen.

    Cambadélis : un antifa à la tête du PS

    Jouyet est consensuel. Cambadélis, lui, est clivant. Trotskyste un jour, trotskyste toujours, il a bâti sa carrière sur la lutte contre le Front national, organisant contre lui le « harcèlement démocratique », c’est‑à‑dire la perturbation de ses réunions. C’est aussi l’un des acteurs majeurs de l’« antiracisme ». Après la marionnette Harlem Désir, voici le marionnettiste Cambadélis. Son rôle est triple : diaboliser le FN, culpabiliser l’UMP, rassembler et mobiliser les forces de gauche et les différentes tendances du PS.

    Et Valls est là pour amuser la galerie ?

    Créature de Stéphane Fouks, patron de l’agence Euro‑RSCG, Valls a pour mission d’occuper l’espace médiatique. Il fera comme premier ministre ce qu’il a fait comme ministre de l’Intérieur : accourir là où sont les caméras. Il va exercer le ministère de la parole et de l’image en jouant sur sa peopolisation et sur celle de sa femme.

    Somme toute un dispositif cohérent ?

    Oui : versant droit, Jouyet, l’aiguilleur de l’Etat ; versant gauche, Cambadélis, le mécano de la guerre civile ; versant riches et célèbres, Valls et son épouse à la Une des magazines. Reste à savoir si cela trompera longtemps l’opinion !

     Le Kiosque courtois

    Radio courtoisie, 12/04/2014

    http://www.polemia.com/jouyet-cambadelis-valls-le-nouveau-triangle-du-pouvoir-hollandais/

  • Le fiscalisme continue de frapper et de menacer

    Une information chiffrée publiée le 11 avril par Le Figaro semble avoir attiré l'attention d'un public assez vaste. Un politologue comme Dominique Reynié, classé à droite, la reprend sur le même mode avec comme commentaire : "Politique fiscale catastrophique = 72 000 emplois supprimés. Effondrement de l'emploi à domicile". Le texte complet de Mme Christine Lagoutte plus mesuré. Il convient sans doute de dépasser son titre, qui peut parfaitement avoir été surajouté par la rédaction du journal : "Baisse historique et dramatique de l'emploi à domicile". L'information précise va plus loin : "Le nombre de ménages employant un salarié est passé en 2013 sous la barre des 2 millions et le volume des heures déclarées a reculé de 6,7 %. Au profit du travail au noir qui s'envole."

    On doit commencer par le commentaire suivant : "évidemment".

    Le fiscalisme se piège lui-même. Il s'emmêle de plus en plus dans ses propres équations arithmétiques primaires, ignorant l'effet Laffer dont même un Chirac avait su tirer argument pendant sa campagne présidentielle si trompeuse de 1995 : "trop d'impôt tue l'impôt".

    À cet égard on ne devrait jamais accepter de se limiter aux chiffrages statistiques. Ils amènent un Reynié à croire, ou du moins à laisser entendre, qu'effectivement ce sont des "emplois" qui disparaissent, alors que bien évidemment ce sont surtout les déclarations d'employeurs auprès des Urssaf, et les cotisations correspondantes, qui se raréfient. Et cela conduit à une avalanche de commentaires affligeants, y compris chez les abonnés du Figaro.

    Le fiscalisme ne détruit donc pas seulement les "emplois", il obscurcit les intelligences.

    On doit par conséquent s'interroger à la fois sur la pertinence et sur l'opportunité de la nomination de M. Christian Eckert comme "secrétaire d’État chargé du Budget au Ministère des Finances et des Comptes publics" (ouf !). Cette promotion est intervenue le 9 avril, au lendemain du vote de confiance du 8 avril, alors même que le Premier ministre nouvellement investi était présenté pour un ami des entreprises.

    Professeur agrégé de mathématiques, M. Eckert est député de la Moselle depuis 2007. On le présente comme affilié au "courant Fabius". Mais dans la pratique il s'est surtout distingué en tant que membre PS l'un des plus acharnés et des plus influents"à gauche", quand il était dans l'opposition, puis rapporteur général, depuis 2012, de la commission des finances.

    Titre du Monde le 9 avril : "Christian Eckert, un homme de gauche au budget". En déchiffrant le lien permanent (1)⇓ du papier de présentation on est conduit à penser que le premier titre imaginé par le rédacteur en faisait un "perforeur" mélange sans doute de "professeur", de "perforateur", peut-être de perceur de coffres-forts, en tout état de cause "père fouettard". M. Patrick Roger journaliste au "Monde" semble en effet se féliciter de cet aspect du personnage : "Voilà, écrit-il, une nomination qui risque de hérisser la droite, les milieux financiers et patronaux et quelques autres."

    Ça commence bien le soi-disant "social-libéralisme" !

    Or s'il ne s'agissait que de l'irritation sourde du MEDEF la question pourrait se résoudre par un peu de patience. Après tout, "on" a peut-être nommé ce balourd à cet emploi d'abord pour s'en débarrasser à la commission des finances et pour lui confier la tâche de faire rentrer l'impôt.

    Malheureusement tout cela risque fort d'entraîner des conséquences graves, de provoquer de bonnes grosses bourdes effectives et donc d'aggraver non seulement l'emploi mais même la situation des rentrées fiscales qu'on imagine redresser par les mesures absurdes que l'on peut craindre.

    Ni le pays en général, ni l'État lui-même en particulier, et encore moins l'économie ne pourront se payer le luxe d'une telle expérience de gauchisation après deux années d'échecs aussi cuisants.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/2014/04/le-fiscalisme-continue-de-menacer.html 

    Apostilles

    1.  cf. le lien permanent sur le site du Monde en ligne.