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magouille et compagnie - Page 2073

  • Le porno, dernier argument pour vendre l’Europe

    Joseph Daul, le président du Parti populaire européen (PPE), a une façon désopilante de vanter aux jeunes les avantages de l’Union européenne ! L’Union, ce fut d’abord le porno à portée de main !

    On ne se rend pas compte, nous autres, mais dans les années soixante, les films porno français étaient si nuls que pour en voir un bon – interdit en France –, c’était la croix et la bannière. Les jeunes Alsaciens devaient se taper plusieurs heures de queue à la douane de Kehl – la ville frontalière de Strasbourg – pour parfois arriver le film terminé. Et puis, une fois sur deux, se remémore le député européen, il avait oublié son porte-monnaie avec les marks. Quelle poisse, non mais quelle poisse c’était, les frontières, quand, en plus, la monnaie unique n’existait pas !

    « Quand on leur explique les choses comme ça, aux jeunes, ils voient tout de suite à quoi sert l’Europe. »

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  • Pourquoi Manuel Valls est-il si populaire ?

    Les fans de monsieur Valls connaîtront tôt ou tard le désappointement des ex-fans de Nicolas Sarkozy.   

    Depuis quelques jours fleurissent des sondages qui accordent à Manuel Valls des taux de soutien dans la population oscillant entre 58 % (IFOP) et 62 % (LH2) : pour quelqu’un qui est parvenu à se mettre à dos la quasi-totalité des catholiques, une bonne partie des musulmans, les écologistes, la gauche de la gauche et la droite de la droite, sans compter les fans de Dieudonné et les défenseurs de la liberté sur le Net, cela fait beaucoup. Alors comment expliquer un tel succès ?

    La première réponse réside dans la nature des sondages eux-mêmes. Comme Manuel Valls n’aura pas l’occasion de se soumettre aux suffrages de ses concitoyens avant longtemps, les instituts ne courent aucun risque en choisissant de flatter un peu le puissant du moment. Cette explication ne joue cependant qu’à la marge. La principale erreur – ou malhonnêteté – des sondeurs consiste à traiter les 50 % des citoyens qui refusent de leur répondre à la manière des votes blancs et de l’abstention, c’est-à-dire en n’en tenant aucun compte, alors que leur démarche relève de l’acte d’opposition au système.

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  • On veut saigner le peuple français à blanc ?

    Les européennes arrivent à grands pas. Il s’agira de bien voter, si l’on ne veut pas continuer à subir les desiderata des puissants irrévérencieux.   

    Les informations circulent de-ci de-là, l’eau frémit mais ne bout pas encore, les préparatifs vont bon train chez nos gouvernants et nos décideurs, en vue de donner un énième coup de poignard dans le dos des Français, et de mettre fin définitivement au peu qu’il nous reste de nos acquis sociaux.

    Déremboursement envisagé pour les consultations chez le généraliste, suppression possible des aides personnalisées au logement pour les étudiants non boursiers et, plus récemment, la remise en cause du SMIC.

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  • Une porte-parole du PS lobbyiste chez Bouygues Telecom

     

    Rafika Rezgui a été nommée dans l'équipe du premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis. Nouveau conflit d'intérêts au Parti socialiste ?

    L'information pourrait causer des remous rue de Solférino. Rafika Rezgui, 38 ans, nommée porte-parole du Parti socialiste au sein de l'équipe de Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du PS, est directrice des services extérieurs de Bouygues Telecom. En clair, elle est lobbyiste pour la branche téléphonie du groupe de BTP. "Son travail consiste à nouer des contacts avec les élus notamment et ainsi de constituer un réseau favorable aux intérêts de cette entreprise du CAC 40", confirme une source parlementaire. "Je n'assure pas directement de rendez-vous avec les élus, mais je coordonne des équipes en charge d'informer les élus. Je suis dans une direction opérationnelle", assure Rafika Rezgui au Point.fr. 

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  • Pourquoi Manuel Valls peut satisfaire Bruxelles avec son plan d'austérité

    Manuel Valls a présenté son plan de réduction des dépenses de 50 milliards. Parmi les raisons avancées, une est rarement évoquée: à défaut de parvenir à limiter à 3% son déficit public fin 2015, la France doit montrer à l'Europe qu'elle a diminué son déficit structurel de 0,8 point. Ce que permettent ces 50 milliards. 

    Cette fois, on y est. Le gouvernement décrète un véritable plan d'austérité pour diminuer de 50 milliards d'euros le rythme des dépenses publiques entre 2015 et 2017, soit, tout de même, l'équivalent de… 2,5 points de PIB. Ce n'est pas rien, en cette période de faible croissance. En effet, le PIB devrait progresser de 1% au mieux cette année et de 1,7% en 2015. Des données qui ont sérieusement compliqué la donne pour le gouvernement, parfaitement conscient qu'un plan d'austérité très contraignant pourrait venir contrarier cette progression du PIB - déjà faible - attendue, selon la théorie des effets multiplicateurs chère aux keynésiens.

    Le Pacte de responsabilité devait être financé par une diminution des dépenses

    Il fallait donc ajuster au mieux. Mais les choix étaient limités dès lors que le président de la République avait annoncé en janvier que le pacte de responsabilité (20 milliards d'euros pour le CICE et 10 milliards d'euros supplémentaires d'allègements des cotisations patronales) ne serait pas financé par des hausses d'impôts pesant sur les ménages. Autre donnée contrariante, la France est tenue de revenir dans les clous de ses engagements européens à la fin 2015 en limitant ses déficits à 3% du PIB. Elle a déjà obtenu un délai supplémentaire de deux ans l'an passé. Et les autorités de Bruxelles on clairement fait comprendre au ministre des Finances Michel Sapin que l'Hexagone s'exposait à des sanctions s'il ne tenait pas ses engagements. Or, ce déficit était de 4,3% à la fin 2013 et il devrait être de 4% à la fin de cette année.

    D'où ce plan à 50 milliards d'euros sur trois ans. D'autant plus, autre argument avancé, que la dette française ne cesse d'augmenter, passant de 50% du PIB à la fin 2002, à 65% en 2007, puis à 90% en 2012 à la fin du quinquennat de Nicolas Sarkozy et à 93,9% fin 2013.

    Le plan de 50 milliards d'euros, selon Manuel Valls, nécessite des efforts, « équitablement répartis ». C'est quasi exact… Sauf que les entreprises ne sont absolument pas concernées, puisqu' elles sont protégées par la « nouvelle politique de l'offre » chère au président de la République. Les salariés également passent entre les gouttes. Mais ils ont beaucoup donné les années précédentes. Le Premier ministre a ainsi pris soin de souligner que le Smic ne serait pas remis en cause.

    Un coup rude pour les fonctionnaires

    En revanche, pour les quelque 5 millions de fonctionnaires, le coup est rude. Manuel Valls a annoncé, une nouvelle fois, le gel de la valeur du point. C'est la quatrième année consécutive depuis 2010 sous François Fillon. Pis, Manuel Valls s'est bien garder de dire qu'il s'agissait de la dernière année. Donc quid de 2015 ?

    Il faut dire que pour l'Etat, prié de faire 18 milliards d'économies, la rémunération des fonctionnaires constitue une très bonne variable d'ajustement. Chaque hausse du point d'indice de 1% augmente de 800 millions la masse salariale des agents de l'Etat et de 1,8 milliard d'euros celle des l'ensemble des administrations publiques. Or, selon la Cour des comptes, cette masse salariale représente 13,6% du PIB et, à elle seule, la masse salariale des fonctionnaires d'Etat atteints 80 milliards d'euros, soit 4 points de PIB.

    Et ce n'est peut-être pas fini pour la fonction publique. Certes, le Premier ministre a confirmé l'engagement de campagne de François Hollande : le recrutement de 60.000 fonctionnaires dans l'Education nationale est maintenu et va se poursuivre. Idem pour les recrutements de magistrats et de policiers. Mais pour les autres ministères, Manuel Valls veut baisser les effectifs. Dans quel ordre de grandeur ? va-t-on revenir à la règle Sarkozienne du non remplacement d'un départ à la retraite sur deux ?

    Du côté des collectivités territoriales, priées d'économiser 11 milliards en trois ans, ça va faire mal également. Les départements et régions vont freiner leurs dépenses d'équipements. « Les entreprises du BTP vont se prendre en pleine figure la baisse des investissements des collectivités » analyse Eric Heyer, économiste à L'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).

    Gel des prestations sociales jusqu'en octobre 2015

    Pour leur part, la protection sociale et la santé vont être amputées de 21 milliards d'euros, dont 11 milliards concerneront les prestations sociales. Manuel Valls a été très clair : aucune prestation sociale ne sera revalorisée avant octobre 2015. A l'exception toutefois des minima sociaux (RSA, ASS, Minimum vieillesse). Une mesure qui rappelle « les commissions de la hache » du gouvernement (SFIO) de Paul Ramadier de 1946 quand il avait fallu opérer des coupes drastiques dans les finances publiques.

    Très concrètement, ce gel des pensions - qui va permettre une économie dépassant les 3 milliards d'euros - sera autant d'argent en moins dans la poche des retraités notamment. Il sera intéressant de mesurer son impact sur la consommation, et donc sur la demande intérieure.

    Quand Manuel Valls empiète sur le domaine des partenaires sociaux

    Manuel Valls a même inclus dans ce gel les retraites complémentaires (Arrco pour les salariés et Agirc pour les cadres). Une intrusion étonnante dans un domaine réservé aux partenaires sociaux. Ce sont en effet le patronat et les syndicats qui sont gestionnaires des régimes complémentaires et seuls décisionnaires sur l'évolution des pensions. Or, justement, en 2013, patronat et syndicats ont conclu un accord douloureux, rendu nécessaire par l'état financier des régimes : ils avaient décidé de désindexer partiellement la revalorisation des pensions par rapport à l'inflation en appliquant pour 2014 et 2015 la règle de la revalorisation moins un point par rapport à l'inflation ou au moins la hausse des prix si elle est inférieure à 1 %.

    Les partenaires sociaux doivent se revoir fin 2014 pour négocier la suite. « Manuel Valls préempte cette négociation, explique Philippe Pilhet, responsable des retraites à FO. Il nous met la pression pour que nous allions jusqu'à une non revalorisation totale. Et le Patronat va certainement appuyer cette demande ». Étrange pour un gouvernement que se revendique social-démocrate et donc partisan de la codécision des partenaires sociaux ?

    La même réflexion prévaut pour l'assurance chômage. Manuel Valls demande que l'Unedic soit dans le « vert » à la fin 2017. Or, actuellement, l'assurance chômage perd environ 4 milliards d'euros par an du fait du taux élevé de chômage. Et la nouvelle convention qui va s'appliquer à compter du 1er juillet permet, pour l'instant, de n'économiser « que » 400 millions par an. Le Premier ministre met donc la pression sur les partenaires sociaux pour aller beaucoup plus loin.

    La vraie raison du plan: éviter des sanction de l'Europe à l'encontre de la France

    Mais pourquoi ce programme au pas de charge ? On l'a dit, d'abord pour financer en partie le pacte de responsabilité, puis pour freiner nos dépenses publiques. Mais il y a une autre raison, fondamentale, liée encore une fois à l'Europe.

    En 2013, la Commission européenne avait autorisé la France à ne revenir qu'à la fin 2015 à un déficit public limité à 3% du PIB. La France avait reçu l'injonction d'y parvenir. Cette année, on sait que Bruxelles a refusé un nouveau délai à Michel Sapin et Arnaud Montebourg. Le respect des « 3% » est donc impératif, sous peine de sanction…

    Sauf que, en 2013, la France et la Commission européenne avaient prévu un « plan B ». Si la France ne parvenait pas aux fameux « 3% » - et avec ce plan d'économies de 50 milliards elle devrait plutôt se situer au mieux entre 3,3% et 3,7% -, pour échapper aux sanctions, la Commission regarderait alors si la France avait au moins réussi à réduire son déficit structurel à hauteur de 0,8 point de PIB en 2014 et en 2015. Or, avec son plan à 50 milliards d'euros, soit 16,33 milliards par an, la France sera dans les clous à la fin 2015.

    Reste que le pari est risqué. Car en freinant la demande intérieure avec un tel plan, il n'y a plus qu'à espérer que le pacte de responsabilité réunisse à stimuler la compétitivité des entreprises françaises ce qui devrait favoriser la demande extérieure… Sinon, on sombre dans une spirale infernale.

    Jean-Christophe Chanut

    Source : http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20140416trib000825617/pourquoi-manuel-valls-peut-satisfaire-bruxelles-avec-son-plan-d-austerite.html

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EFAZAZyEAywKRAvwso.shtml

  • République irréprochable : dis, la droite, pourquoi tu te tais ?

    Si l’UMP ne la "ramène" pas trop sur l’affaire Aquilino Morelle, c’est peut-être pour éviter un effet boomerang.

    Les copains et les coquins sont dans le collimateur… Du parachutage doré à l’IGAS de l’ex-première édile de Montreuil (Seine-Saint-Denis), Dominique Voynet, à la démission obligée du conseiller de la présidence Aquilino Morelle en passant par la nomination d’Harlem Désir – ancien de SOS Racisme rebaptisé « SOS Pôle emploi » –, on s’habitue peu à peu à un scandale hebdomadaire dans la République irréprochable de « Moi Président ».

    Acculée, la gauche monte au créneau, depuis Jean-Christophe Cambadélis, tout nouveau premier secrétaire du PS – « Si ce qui est dit est vérifié, je ne vois pas comment il [Aquilino Morelle] peut rester » – jusqu’à la nouvelle cheftaine d’EELV Emmanuelle Cosse, dont on ne sait plus très bien si son mouvement est encore ou non dans la majorité – « Quand je vois cette affaire, je me demande si on a appris de l’affaire Cahuzac » – en passant par le locataire de l’Élysée lui-même qui assure qu’« Aquilino Morelle a pris la seule décision qui s’imposait, la seule décision qui convenait »…

    Et puis, il y a le Front national pour qui « l’affaire Aquilino Morelle témoigne de la profonde arnaque socialiste sur la République qui, enfin, devait devenir exemplaire »…

    Et c’est tout ! À droite, « c’est silence radio ou presque », comme le souligne le site huffingtonpost.fr. Pourquoi la droite est-elle tétanisée ? Pourquoi, par son silence, laisser ainsi le champ libre au seul Front national pour fustiger le pouvoir en place, au risque d’accréditer dans l’opinion publique la certitude que les copains et les coquins pullulent bien au-delà de l’actuelle majorité parlementaire… Soit jusqu’à l’UMP elle-même !

    À l’exception du député de la Marne Benoist Apparu, qui a fait savoir que « la démission du conseiller de François Hollande était une évidence quand on passe son temps à donner des leçons aux uns et autres », on ne peut guère se satisfaire de l’absence de réaction de la principale force d’opposition parlementaire avec l’argument donné par son vice-président Brice Hortefeux : « Ne pas faire de publicité à Mediapart », site sur lequel est paru le premier article dénonçant le « conflit d’intérêts » du conseiller de François Hollande… Ce qui, entre parenthèses, dément les accusations de l’inénarrable Nadine Morano, qui accusait le média dirigé par Edwy Plenel de rouler pour la majorité actuelle (un tweet du 18 mars dernier).

    Mais ceci explique finalement peut-être cela : si l’UMP ne la « ramène » pas trop sur l’affaire Aquilino Morelle, c’est peut-être pour éviter un effet boomerang : de « l’affaire Bettencourt », encore fraîche dans les mémoires, au financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy par Kadhafi en 2007 et aux extraits des écoutes judiciaires de l’ex-Président diffusés justement par Mediapart, la gauche n’attendait peut-être que cela : renvoyer la droite à ses propres ennuis judiciaires en rappelant notamment que l’ancien ministre Éric Woerth avait, lui, refusé de démissionner malgré les lourdes accusations pesant sur lui…

    Au fait, qu’est devenu Éric Woerth ? Mis en examen pour trafic d’influence passif et recel de financement illicite de parti politique en février 2012, il a été réélu maire de Chantilly le mois dernier. Avec 74,6 % des voix ! Comme quoi…

    Source : http://www.bvoltaire.fr/philipperanda/republique-irreprochable-dis-droite-tu-te-tais,57225?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=075e969c1d-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-075e969c1d-30425913&mc_cid=075e969c1d&mc_eid=45f36b52ce

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EFAZAyApZVPnbWNHrZ.shtml

  • Hollande, petites manœuvres et grosses ficelles

    Tous les experts s’accordant à prévoir un retour de la croissance dès 2016, le Président se raccroche à ce pronostic comme à sa meilleure planche de salut.   

    Ne jamais sous-estimer l’adversaire. Ne jamais sous-estimer le bonhomme. Si François Hollande, deux ans après son élection, n’a toujours pas convaincu qu’il était à la hauteur des circonstances et de ses fonctions, si les Français ont découvert en le regardant faire les insuffisances de tout ordre, de caractère, de cœur, de vision, d’imagination, qui font qu’il ne suscite ni l’adhésion ni l’admiration, qu’il n’est ni un personnage attachant ni encore moins un grand homme d’État, l’ancien premier secrétaire du Parti socialiste, nourri dans le sérail dont il connaît par cœur les tours et les détours, est à coup sûr un fin tacticien.

    Les quelques mots qu’il a adressés l’autre jour, en confidence, aux dirigeants, aux cadres et aux salariés de Michelin admis à sa table, en faisant mine d’ignorer la présence sur les lieux de la petite meute des journalistes accrédités, en sont une nouvelle preuve.

    « Si le chômage ne baisse pas d’ici à 2017 », a déclaré le président de la République, « je n’ai ou aucune raison d’être candidat ou aucune chance d’être réélu. »

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  • Loi sur l’égalité hommes/femmes : le Sénat aveuglé par un égalitarisme totalitaire

    L’Assemblée avait adopté le 28 janvier dernier à une large majorité le projet de loi pour l’égalité entre les hommes et les femmes défendu par Najat Vallaud‑Belakacem. Ce projet a été voté hier en seconde lecture par le Sénat.

    De multiples mesures symboliques, comme la suppression de l’expression « bon père de famille » utilisée dans plusieurs textes de lois était prévue. Des obligations de parité étaient également mises en place dans un certain nombre de structures, afin d’obliger les hommes et les femmes de France à se singer mutuellement dans la vie de tous les jours. La réduction de 6 mois du congé parental est également prévue lorsque le père n’a pas pris son congé parental. Une façon pour l’Etat de s’immiscer un peu plus dans les familles.

    Le Sénat a effectué quelques modifications marginales sur le texte de loi, sans en modifier pourtant l’esprit

     

    Le Sénat n’abroge ni ne remet en cause les articles fondamentaux de la loi. Il a modifié simplement quelques mesures absurdes, comme l’obligation faite à l’Institut de France et à certaines académies comme l’Académie française d’assurer une représentation équilibrée entre les hommes et les femmes ; l’obligation qui était faite à l’administration d’envoyer des courriers aux femmes mariées sous leur nom de naissance est également supprimée. Enfin, le Sénat a supprimé certaines règles de parité arbitrairement fixées dans les fédérations sportives ou les chambres d’agriculture.

    Au‑delà des questions d’égalité entre hommes et femmes, ce texte de loi est un réel pamphlet pro‑avortement

    Un des articles les plus polémiques de la loi remet en cause la condition de détresse de la mère nécessaire pour effectuer tout avortement. La fondation Jérôme Lejeune a ainsi demandé aux sénateurs de s’opposer à la« chosification » croissante de l’enfant. D’une manière plus générale, une résistance se fait jour en Europe contre l’avortement. L’initiative citoyenne « One of Us » a réussi à obtenir 1,7 million de signatures, homologuées par la Commission européenne, contre l’avortement. Cette initiative a envoyé une délégation à la Commission européenne, et a obtenu le soutien du pape François. Ce mouvement défenseur de la vie a rappelé s’opposer « le plus fermement possible à tout attentat direct à la vie, surtout celle qui est innocente et sans défense ; et l’enfant à naître dans le sein maternel est l’innocent par définition ».

    http://fr.novopress.info/163434/loi-legalite-hommesfemmes-senat-aveugle-egalitarisme-totalitaire/#more-163434

  • Nouveau record de surpopulation carcérale avant l'examen de la réforme pénale

    Avec 68.859 personnes incarcérées, le nombre de détenus atteint un nouveau record au 1er avril, une tendance que Christiane Taubira voudrait précisément inverser avec son projet de réforme pénale dont l'examen est prévu en juin.
    En la matière, les records succèdent aux records -le précédent remontant au 1er juillet 2013 avec 68.569 personnes incarcérées- alors que la question des moyens à mettre en oeuvre pour lutter contre la surpopulation pénale oppose la gauche et la droite.
    Au 1er mars, la capacité des établissements pénitentiaires était en effet de 57.680 places soit un taux d'occupation de 119,38% par rapport au nombre de places disponibles.
    Alors, quelles solutions? Développer les peines alternatives à l'emprisonnement comme le propose la gauche qui dénoncent l'inefficacité des peines planchers et du tout carcéral des années Sarkozy ou construire de nouveaux établissements pénitentiaires comme le martèle la droite qui taxe la garde des Sceaux de laxisme.
    Le débat devrait à nouveau enflammer l'assemblée nationale en juin à l'occasion de l'examen du projet de loi Taubira sur "la prévention de la récidive et l'individualisation des peines".
    Mais en attendant, le malaise grandit dans les prisons autant chez les détenus, avec une multiplication d'incidents et de prises d'otages, que pour le personnel pénitentiaire qui juge de plus en plus difficile sinon impossible d'exercer sa mission dans les conditions actuelles.
    Selon les derniers chiffres de l'administration pénitentiaire, l'accroissement du nombre des détenus a été de 0,6% par rapport au 1er mars lorsque 68.420 détenus avaient été comptabilisés et de 2% sur l'ensemble de l'année.
    Parmi eux, le nombre de mineurs incarcérés, au nombre de 778 soit 1,1% des personnes détenues, a également connu une augmentation de 4% en avril par rapport au mois précédent.
    "Battus ou frôlés chaque mois, les records de surpopulation carcérale nous sont familiers". Mais, pour" combien de temps encore" et "à quel prix" cette situation peut-elle durer", interrogeait mercredi le syndicat national des directeurs pénitentiaires (SNDP-CFDT) qui appelait la garde des Sceaux a réagir sans attendre face à cette situation.

    -"Le plus grand danger"-

    "La surpopulation pénale, dont nous souhaitons une statistique mensuelle et plus annuelle à l'instar de celle des publics écroués, est le plus grand danger pour la population en général", met en garde le syndicat.
    "Confrontés au défi du nombre, nous n'avons plus assez de temps pour dialoguer, expliquer, rassurer parfois (...) pas assez de temps pour connaitre les détenus (...) la surpopulation est l'échec de nos missions", proclame-t-il.
    "Nous sommes usés, nos personnels sont fatigués par des journées à flux tendus", insiste le SNDP-CFDT, qui évalue le personnel manquant à 1.000 surveillants et au moins une trentaine de directeurs. "Nous ne pouvons travailler correctement (...) et nous le ferons savoir à la nation", préviennent les représentants des directeurs de prison.
    Pour le syndicat, il faudrait non-seulement créer de nouvelles places de prison mais aussi développer les aménagements de peine pour les petits délinquants, assurer une politique dynamique de réaffectation des détenus dans des établissements disposant encore de places, mais aussi aller "rapidement et courageusement" au bout de la réforme pénale.
    Le texte de loi controversé prévoit la suppression des peines planchers et la création d'une contrainte pénale, une peine de probation exécutée en milieu ouvert pour des délits passibles de cinq ans de prison au maximum (80% des condamnations pour délits).
    Selon une étude du groupe de réflexion Terra Nova, proche du PS, les peines planchers mises en place sous Nicolas Sarkozy auraient suscité en trois ans une augmentation de 4% du niveau moyen des peines d'emprisonnement prononcées, soit 4.000 années de prison supplémentaires par an.
    En revanche, pour l'Institut pour la justice, association de droite hostile à la réforme pénale, la seule solution pour les prisons réside dans la construction de 20.000 places supplémentaires.
    Christiane Taubira a obtenu pour l'heure la construction de 6.500 places financées à l'horizon 2018. 133 postes ont été créés en 2013 au sein de l'administration pénitentiaire, essentiellement de surveillants, et 432 sont budgétisés pour 2014.
    Le Premier ministre Manuel Valls a confirmé mercredi la sanctuarisation des investissements prévus pour la justice et l'administration pénitentiaire.

    Pierre Rochiccioli

    Source : https://fr.news.yahoo.com/68-859-d%c3%a9tenus-au-1er-avril-nouveau-record-071241817.html

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EFAZlpypZyvIWgTJHt.shtml

  • l’Etat commercialise les données privées des automobilistes

    Peut-être avez-vous déjà reçu des courriers de prospection commerciale en lien avec les voitures (vente, contrôles techniques, etc.) de sociétés avec qui vous n’avez jamais fait affaire ?

    C’est normal : l’Etat français vend désormais les informations personnelles des propriétaires d’automobiles (c’est-à-dire de tous les Français titulaires d’une carte grise) aux sociétés qui en font une simple demande, à des fins de prospections commerciales. Évidemment sans en avertir les principaux intéressés.
    Une information révélée à l’époque par Le Parisien.

    Cela est possible depuis qu’un amendement a été introduit en toute discrétion par les sénateurs libéraux Gérard Longuet et Gérard Cornu dans la loi du 29 avril 2009. Cet amendement stipule que  « l’utilisation des données à des fins d’enquêtes ou de prospections commerciales sera possible ».

    Ce fichier est une mine d’informations pour les professionnels de l’automobile et les sociétés de marketing. Ils ont accès aux noms, dates de naissance, adresses de tous les titulaires de cartes grises, le type de véhicule, la date de 1ère mise en circulation et sa puissance.

    Lors d’une demande de carte grise, une case à cocher permet de refuser la commercialisation de vos données mais encore faut-il le savoir, et quid du concessionnaire qui se charge lui-même de cette demande ?
    Concrètement il n’existe aucune garantie pour les usagers.

    La cession à but commercial des données privées contenues dans le SIV (Système d’ Immatriculation des Véhicules du ministère de l’Intérieur) est un coup de canif dans le contrat de confiance fondamental censé lier les citoyens et l’Etat.

    Il est permis de s’interroger car ces fichiers représentent une mine d’informations qui font saliver les grands fauves du marketing. Aujourd’hui le SIV et demain ?…

    Source

    http://www.contre-info.com/letat-commercialise-les-donnees-privees-des-automobilistes#more-32371