magouille et compagnie - Page 2183
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Rassemblement LMPT à Toulon
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Contribuables, à vos poches : deux ou trois choses que vous ne lirez pas ailleurs …
Il ne suffit pas de crier contre les impôts. Il faut dire que la maitrise de la dépense publique passe par des changements profonds : la remise en cause de la mondialisation, l’arrêt de l’immigration, la mise à la diète des collectivités locales et la fin du clientélisme social et sociétal. Rediffusion d’un éditorial de Polémia d’octobre 2012.
En 2012, le montant de la dette publique française approche 90% du produit intérieur brut. Pire : près du quart des dépenses annuelles de l’Etat est financé par l’emprunt. Ceci peut d’autant moins durer que le Parlement français vient de ratifier à une large majorité PS/UMP le Traité budgétaire européen, un traité d’ailleurs signé par le précédent gouvernement. La hausse des impôts prévue au budget 2013 est dans la droite ligne de ce texte.
Certes, un gouvernement UMP n’aurait pas adopté exactement le même dispositif fiscal. Mais sa marge de manœuvre pour conduire une politique différente aurait été étroite. En matière de fiscalité, il n’y a guère d’autres solutions que de faire payer les gros bataillons, c’est-à-dire les classes moyennes et les classes moyennes inférieures. Et, pour leur faire accepter ce sacrifice, comment éviter de surtaxer un peu plus les plus riches (qui ont d’ailleurs de larges possibilités d’ « optimisation fiscale ») ?
Bien sûr, beaucoup objectent, non sans raison, qu’il aurait mieux valu baisser les dépenses qu’augmenter les impôts. Or, en 2013, les dépenses de l’Etat continueront, contrairement à ce qui est annoncé, à augmenter (374 milliards d’euros au lieu de 368, soit +1,6%).
Pour comprendre pourquoi, il faut distinguer deux types de dépenses :
– les dépenses limitatives, dans lesquelles il est possible de couper, ce qui se fait d’ailleurs : pour l’armée, par exemple, pour les investissements de transports ou pour les dépenses de fonctionnement des administrations ;
– et les dépenses évaluatives, qui dépendent de l’accès de particuliers à des droits préalablement définis. Ce sont précisément ces dépenses-là qui augmentent pour quatre raisons : le vieillissement de la population (inéluctable), la mise en œuvre de lois sociales UMP d’autant plus « généreuses » qu’elles n’étaient pas financées (sur le handicap et la dépendance), la montée du chômage, conséquence du libre-échange et de la récession, et la poursuite de l’immigration.
Dans ces conditions, il faut bien que l’Etat mette la main à la poche pour équilibrer les budgets sociaux et locaux, et aussi pour financer le Revenu social d’activité (RSA), la Couverture médicale universelle (CMU) et la CMU complémentaire, l’Aide médicale d’Etat (AME) et les hébergements d’urgence. Toutes dépenses qui progresseront en 2012 (*).
On peut aussi observer que les collectivités territoriales représentent un formidable gisement d’économies potentielles. Mais aucun gouvernement ne se hasarde à les chercher car les maires de grandes villes, les présidents de conseils généraux et régionaux siègent au Sénat et à l’Assemblée nationale et défendent leurs intérêts becs et ongles, indépendamment de leur couleur politique. Quand ce sont les bénéficiaires directs des dépenses qui les votent on peut difficilement s’attendre à des économies !
Parisot : l’incendiaire qui crie au feu !
Or de cela l’opinion n’est guère informée. Les milieux d’affaires râlent contre les impôts mais contribuent, par leurs choix en faveur du libre-échange, des délocalisations et de l’immigration, à entraîner une hausse des dépenses. Quand la présidente du MEDEF, Madame Parisot, dénonce l’excès des charges alors qu’elle milite pour le libre-échange intégral et l’immigration, elle se conduit comme un incendiaire qui crie au feu. Les dirigeants d’entreprise, notamment de PME et TPE, devraient être conscients du mal que leur font ceux qui parlent en leur nom.
Les think-tanks libéraux, à l’exception notable de Contribuables associés (et parfois de l’IFRAP), s’acharnent sur la critique des dépenses régaliennes mais gardent un silence prudent sur le secteur social et surtout sur l’immigration (dans l’espoir d’être invités dans les médias) : or, les hausses de dépenses en matière sociale, scolaire, sécuritaire ou judiciaire et pour partie sanitaires sont liées à l’immigration. Il est vain de déplorer les effets de phénomènes dont on chérit les causes.
Propriétés de la superclasse mondiale (banques et multinationales), les grands médias ne posent pas davantage les vrais problèmes. Bien au contraire : ce sont eux qui imposent une chape de plomb.
Voilà pourquoi les impôts augmenteront en 2013. Et encore plus en 2014 car la récession économique creusera à nouveau le déficit budgétaire et qu’il faudra bien combler le trou supplémentaire ainsi créé…
La France (et l’Europe) ne sortiront de cette spirale mortifère qu’en changeant de paradigmes dominants. Au bord du gouffre ?
http://www.polemia.com/contribuables-a-vos-poches-deux-ou-trois-choses-que-vous-ne-lirez-pas-ailleurs/
(*) Officiellement le budget ne distingue pas clairement « dépenses évaluatives » et « dépenses limitatives ». La présentation budgétaire distingue « croissance zéro volume » de « croissance zéro valeur ». Dans les faits les dépenses sociales sont généralement classées initialement dans le « zéro volume » (stabilité mais sans l’érosion de l’inflation) avant d’être révisées en hausse par les lois de finances rectificatives (LFR).
* Cet article a été initialement publié le 16/10/2012, avec pour chapô originel : “Pour les chefs d’entreprise et la droite libérale l’affaire est entendue : les socialistes arrivent, les socialistes aiment les impôts, les impôts augmentent. C’est court, c’est simple, mais c’est insuffisant ! Car si Sarkozy avait été réélu et si l’UMP avait gagné les élections législatives, les impôts augmenteraient dans les mêmes proportions”. Lequel constituant la seule modification apportée. -
Que c’est-il réellement passé le 11 novembre à Paris ?
Voilà qui dédouanera les patriotes des mensonges de Manuel Valls. -
Hollande invalidé pour fraude fiscale : c’est possible !…
AFFAIRE KEMLIN-TRIERWEILER
Sur cette affaire chacun peut constater le grand silence dans la presse. Pourtant un événement vient juste de se produire mercredi 13 novembre. Vous avez dit presse indépendante ?...Hollande a-t-il trop tiré sur la corde et s’est-il senti intouchable ? La fraude aux impôts, commence en général par une petite sous-estimation, un oubli. Souvent ça passe. Alors c’est tentant de recommencer, et de fil en aiguille on sous-estime encore plus, on optimise encore plus, on joue avec la règle on dépasse la ligne jaune et ça passe, et dans un bel élan on est en grande infraction et ça ne passe plus.Tous les scandales politiques se passent comme cela. Une petite entorse exceptionnelle qui passe une fois, et comme elle est passée, l’exception devient l’habitude et l’habitude frauduleuse devient la règle. Est-ce qui s’est passé pour François Hollande ? Certainement !¢Et puis si vous avez quelques souvenirs d’actualités passée vous pesez les tenants et aboutissants.Vous vous souvenez certainement qu’en 2007, des accusations de sous-estimation flagrante de patrimoine du couple que formait Hollande et Royal défrayait déjà la chronique. Le canard enchaîné en avait fait ses choux gras.Déjà dans cette affaire de l’époque, les deux dirigeants socialistes avaient publié à l’occasion de la présidentielle leur patrimoine commun.Il était apparu une sous-estimation notoire de leur propriété de Mougin. « Un records de sous-évaluation immobilière », poursuivait Le Canard. Six professionnels immobiliers contactés par le Canard avaient estimé de cette propriété relevait de l’aimable plaisanterie.Le Monde, qui a mandaté une expertise contradictoire de son côté auprès de neuf agences immobilières de Mougins, affichait un prix médian de cette maison de plus de 120 m² à 540.000 euros « sans la piscine, le terrain et la vue ». Soit le double de l’estimation du couple.À cela s’ajoutait une habitation commune d’une valeur de 270.000 euros, deux à trois fois moins que le prix du marché. L’appartement familial de Boulogne-Billancourt, dont Ségolène Royal et François Hollande possèdent les deux tiers via une SCI, ne vaudrait pas les 750.000 euros affichés mais « autour de 1,2 million ».Cette affaire démontrait déjà un tempérament dissimulateur d’impôts de François Hollande. La médiatisation et sa séparation ont certainement sur le coup mis un frein à l’exagération fiscale. Et Hollande s’en ai en fait plutôt bien sorti et n’a pas eu à justifier devant un juge ses écarts.Mais chassez le naturel, il revient au galop dit un proverbe. La minoration de patrimoine est trop visible ? Alors il a osé l’année de son élection jouer avec le feu de la déclaration frauduleuse, mais pas trop visible. La dernière fois cela c’était bien passé.Sauf que un certain Xavier Kemlin…Mais qui c’est celui-là ???Xavier Kemlin est un homme extrêmement déterminé !C’est un habitué de la lecture de la justice. Il s’en prend à ceux qui confondent leur portefeuille avec celui de l’entreprise ou l’institution dans laquelle ils sont employés. Xavier Kemlin est l’arrière-petit fils de Geoffroy Guichard le fondateur du groupe de distribution Casino, Il n’aime pas ceux qui trichent avec l’argent des autres.En 2010 il s’est porté partie civile procès Kerviel. Il a demandé à ce que le secrétaire général de l’Autorité des marchés financiers (AMF) de l’époque soit cité comme témoin. Il a exigé qu’au procès, le secrétaire général de l’AMF, nullement habilité par la loi ou les règlements s’explique sur son attitude suspecte, de venir directement auprès du conseil d’administration de la Société générale le dimanche 20 janvier suivant la découverte des positions prises par Jérôme Kerviel, rompant son devoir d’intégrité et de déontologie.À ce même procès il a fait comparaître Daniel Bouton, ex-PDG de la société Générale au procès. À ses yeux la Société Générale est aussi coupable que Kerviel. Xavier Kemlin fut le seul actionnaire présent au procès de la Société Générale. Il a reproché le mépris du PDG de l’époque qui n’a pas fait le déplacement à ce procès alors que la Générale était partie prenante. Il a fait l’effort de venir pendant trois semaines pour comprendre point par point les fraudes de Kerviel. Pour lui le capitaine d’un navire est responsable de la conduite de ses équipages. Il est bien là pour les salaires, les bonus, les stocks options, les parachutes dorés et sa retraite chapeau à 700 000 euros… Les Français et les salariés qui ont perdu leur épargne, les clients, tous ont le droit de savoir et de demander des comptes à ce PDG.Après le procès de Jérôme Kerviel, il a demandé que les traders passent quelques mois en agence pour connaître les problèmes de chèques impayés de Mme Micht et les difficultés de fin de mois des entreprises pour établir les paies au lieu de vivent dans le virtuel. On ne sait pas à date si cette formation est au cursus maintenant. Mais vu de l’extérieur sa proposition ne semble pas incongrue.En 2011, il a planté sa tente en toile sur la pelouse à Évry, devant le siège social de Carrefour pour faire valoir ses droits de 110 parts sociales de Carrefour.Proche de ses sous et du terrain il a décidé de jouer son rôle d’actionnaire. Il a demandé rien de moins que la démission du conseil d’administration au nom de la majorité silencieuse face à la minorité financière ».Il estime l’actionnaire responsable. Il a obtenu à force de pression et d’indignation l’intérêt d’un autre actionnaire puissant, Éric Knight, gérant du fonds américain à son nom, Knight Vinke. Quelques semaines après on apprenait la démission de Lars Olofsson, président directeur général de Carrefour, groupe de 365 000 personnes présent sur plusieurs continents.C’est en Avril dernier que Xavier Kemlin se pose la question sur la licité des privilèges de Valérie Trierweiler. Kemlin se demande également à quel titre Trierweiler, qui n’est dépositaire d’aucune autorité publique, a recruté, dès le 20 mai 2012, une équipe permanente de six « experts » payée par le contribuable, et chargée de sa correspondance, des interviews et de sa communication.Xavier Kemlin sait qu’il n’obtiendra rien de la presse, principalement des journalistes Français doctrinaires et majoritaires. Ces derniers sélectionnés par affinité politique sortent tous des 2 principales écoles de journalisme Française, qui sont les sièges sociaux de l’endoctrinement politique gauchiste.Il sait le précédent, que les journalistes Français ont déjà protégé leurs idoles sur le sujet pendant des années. Mazarine Pingeot, la fille cachée de François Mitterrand, profitait du détournement de l’argent public, avec la complicité passive de ces derniers alors que tous étaient au courant. L’issue est bouchée. Chacun peut le constater par lui-même, cette affaire est commencée depuis déjà un moment, mais jamais cet homme n’a été interrogé par Fogiel, Apatie ou Bourdin. Pas plus par les journaux TV de 20H et cette affaire ne fait que quelques lignes discrètes dans les journaux.Il sait aussi qu’en France la justice est de gauche. Dans le monde feutré des juges, ils affichent ostensiblement leurs préférences politiques sur des murs (souvenez-vous aussi du « mur des cons »), qu’aucun ne montera au créneau de lui même et ne déclenchera d’hostilité devant Hollande. Hollande fait partie du mur des intouchables celui de gauche, pas celui des cons.Xavier Kemlin est une personne tenace et acharnée, La plainte portée contre le couple présidentiel est recevable. Il vient d’être reçu par le Pôle économique et financier du TGI de Paris, le 13 novembre 2013.Après une première plainte étouffée par la bienveillante pression de la justice de gauche de notre pays, Xavier Kemlin a récidivé mais cette fois-ci avec constitution de partie civile auprès du doyen des juges d’instruction au Tribunal de Grande Instance de Paris.Il a été reçu avant-hier le 13 novembre. Si la justice fait son travail et qu’elle agit comme pour le commun des Français, Valérie Trierweiler sera placée au moins sous le statut de témoin assistée, soit carrément mise en examen.Soit la justice s’enfonce encore et il classe l’affaire sous la pression de son environnement. Mais alors il prend le risque de devoir se justifier plus tard par quel moyen de pression il a succombé. Voire un nouvel épisode de Xavier Kemlin.Xavier Kemlin a porté plainte contre Valérie Trierweiler pour détournement de fond public. Par ricochet immédiat François Hollande est pris dans un piège infernal.Il n’existe qu’une solution pour éviter la sanction, voire la prison pour Valérie Trierweiler, c’est qu’elle se déclare officiellement en couple avec François Hollande. Si elle se déclare « en couple », il est concevable que l’état finance ses dépenses.Mais cela a une conséquence importante. Si Valérie Trierweiler est en couple avec François Hollande, François Hollande a commis une Fraude fiscale. La loi oblige les couple a remplir communément les revenus ISF, ce qu’il n’a pas fait pour ne pas payer L’ISF, l’Impôt Sur la Fortune.La loi est claire. Politicien à vie, législateur sur l’ISF comme ancien député, François Hollande ne peut ignorer les lois sur l’ISF.S’il n’y a pas pression sur les juges, François Hollande ne finira pas son mandat et sera destitué de sa fonction pour fraude fiscale, ou Valérie Trierweiler sera condamnée pour détournement de fond public et ira rejoindre en prison Gérard Dallongeville.¢Avec LeQuidamPost-Posté par Xavier Kemlin -
Une « haute autorité pour la transparence de la vie publique » qui coûte cher aux contribuables
Conséquence de l’affaire Cahuzac, la « Haute autorité pour la transparence de la vie publique » remplacera la Commission pour la transparence financière de la vie politique dont les moyens étaient paraît-il trop limités.
Cette Haute autorité pour la transparence de la vie publique aura pour mission de contrôler les déclarations de patrimoine et d’intérêts des responsables politiques ainsi que des dirigeants des principales entreprises publiques.
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Interview exclusive de Philippe Marchand interpellé le 11 novembre sur les Champs Elysées
PARIS (NOVOpress) – Novopress a rencontré Philippe Marchand, membre du Collectif “Pas Mon Président” qui a manifesté et a été interpellé le 11 novembre sur le parcours de François Hollande aux Champs Élysées. Il a bien voulu nous accorder une interview exclusive.Bonjour Philippe, pourquoi êtes-vous venu manifester ce 11 novembre ?
L’incompétence du gouvernement socialiste est aujourd’hui manifeste et exaspère de plus en plus les Français. François Hollande, en tant que chef de l’état, est directement responsable de cette situation. Ses prises de positions vont systématiquement à l’encontre des valeurs françaises, comme l’ont montré ses discours de commémoration, qui ont été pour lui l’occasion de nous resservir le sempiternel discours antiraciste ! Cette situation a assez duré, c’est pourquoi je suis venu manifester pour exiger sa démission.
Trouvez-vous cela gênant d’être venu manifester un 11 novembre, jour de commémoration ?
Il y a fort à parier que nos poilus, s’ils étaient encore vivants, ne se reconnaîtraient pas dans ces politiciens qui ont depuis longtemps souillé l’honneur de notre pays.
Absolument pas ! Ces commémorations appartiennent au peuple français. Il est incroyable que des hommes politiques mondialistes qui détruisent tous les jours un peu plus notre nation, viennent nous faire des leçons de patriotisme. Il y a fort à parier que nos poilus, s’ils étaient encore vivants, ne se reconnaîtraient pas dans ces politiciens qui ont depuis longtemps souillé l’honneur de notre pays.
Comment a été accueilli François Hollande ? Les sifflets venaient-ils de “quelques dizaines de personnes”, comme le déclare Manuel Valls ?
Comme à chacun de ses déplacements, François Hollande a été copieusement hué, par l’ensemble de la foule, et sur l’ensemble de son parcours. D’ailleurs Manuel Valls en a pleinement conscience puisque le dispositif des forces de l’ordre était démesuré ! Policiers presque tous les mètres, double rangée de barrières, impossibilité de s’approcher de l’Arc de Triomphe. S’il avait eu peur de seulement « quelques dizaines de personnes », il n’y aurait pas eu un tel déploiement de force ! Manuel Valls commence de plus en plus à craindre une véritable fronde du peuple français.
Des gens ont-ils pris la défense de François Hollande ?
Je n’en ai pas vu sur place. C’est uniquement en rentrant chez moi que j’ai découvert cette vidéo d’un badaud invectivant les manifestants. Sa dégaine mollassonne de prof bobo suggère néanmoins qu’il doit être un des derniers électeurs du parti socialiste ! Cette réaction était bien un cas isolé, qui a juste été mis en avant par des médias aux ordres.
Vous avez été arrêté par la police. Comment cela s’est passé ? Comment avez-vous été traité ? Trouvez-vous cela abusif ?
Nous étions une trentaine de personnes, n’arborant aucun signe distinctif, et n’ayant commis aucun délit. Nous avons soudain été entourés de policiers en uniformes et en civils, qui nous ont encadrés pour quitter les Champs Elysées. Ils nous ont ensuite parqués dans une rue adjacente, en attendant l’arrivée d’un bus de police. Cela était bien évidemment totalement illégal, et les policiers qui nous encadraient étaient les premiers gênés. Le capitaine des CRS présents n’osait même pas répondre à nos questions sur les raisons de notre arrestation, se retranchant derrière son rôle d’exécutant. On connaît la chanson ! Cette rafle est bien évidemment la suite d’une longue liste d’intimidations policières, qui sont devenues banales dans notre pays depuis le mouvement contre le mariage homosexuel.
Vous avez ensuite été conduit au commissariat. Quelles ont été les réactions des policiers ?
Une fois embarqués dans le bus de police, nous sommes partis en direction du commissariat de la rue de l’Evangile, dans le 18ème arrondissement.
Devenu célèbre au moment de la Manif pour Tous, ce centre de détention est le symbole de l’oppression socialiste.
Là nous avons été extraits un par un, afin d’être fouillés puis entendus par un officier de police judiciaire, qui a procédé à une vérification d’identité. Loin des Champs Elysées, l’attitude des policiers a changé, et la plupart nous ont témoigné une réelle sympathie. N’hésitant pas à critiquer devant nous leur hiérarchie, ils étaient les premiers à condamner notre arrestation. Écœurés de devoir sans cesse relâcher la racaille, ils rechignent visiblement de plus en plus à exécuter les basses besognes de monsieur Valls ! Ils se sont d’ailleurs efforcés de nous libérer le plus rapidement possible, et nous ont précisé que cette affaire n’aurait pas de suite judiciaire.
Êtes-vous fier d’avoir manifesté contre François Hollande et comptez-vous recommencer ?
Plus que jamais ! Cette arrestation était pour nous tous une première, et a permis à certains d’ouvrir les yeux sur la répression orchestrée par le régime socialiste en place. Elle n’a fait que renforcer ma détermination. Il est évident que ce gouvernement nous plonge de plus en plus dans le gouffre et incarne le reniement de nos valeurs et de ce qui constitue l’esprit de la nation française. Sous couvert d’une tolérance qui n’est en fait qu’un laxisme démagogique, il laisse plusieurs minorités agir en toute impunité au détriment de notre pays, tandis qu’il musèle la liberté d’expression d’honnêtes citoyens qui ne font que manifester leur colère et leur mécontentement face à une trahison qui n’a que trop durée.
Mais personnellement, il en faut bien plus pour me faire taire ou m’arrêter. Les responsables ou plutôt devrais-je dire les irresponsables à la tête de notre pays ne font que semer les graines de la révolte du peuple de France.
Crédit photos : “Pas Mon Président”, DR.
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Le "Mariage Pour Tous", était et reste une guerre de 4ème dimension
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Clause de conscience des maires : certains socialistes auraient-ils des regrets ?
François Rebsamen, sénateur-maire de Dijon, président du groupe socialiste au Sénat, était interviewé hier par Ruth Elkrief :
"Nous n'interdisons, et nous n'en avons pas le pouvoir, ni la volonté, à personne de manifester, de s'opposer, mais on ne le fait pas le 11 novembre. On respecte les lois : quand elles sont votées, ce sont les lois de la République, ce sont les lois de tous. Et donc, on respecte les lois. Même si on ne les aime pas, on les applique. On pouvait à la rigueur comprendre la difficulté pour certains, en raison de leur foi, de leurs croyances, sur le mariage pour tous. On pouvait aller jusque là, jusqu'à une clause de conscience. Mais, pour ce qui est des rythmes scolaires, etc., la loi, elle doit s'appliquer à tous.
Ruth Elkrief : La clause de conscience a été refusée, sur le mariage pour tous.
Oui, mais certains l'avaient évoquée ...donc on pouvait comprendre que certains fassent appel à cela sur un sujet de cette importance."( Le CPE en 2006 a bien été enlevé suite aux manifestations de rue, seule la gauche a le droit de remettre en cause les lois ????) Pat
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Balkans : l’Union européenne se comporte en prédateur de l’énergie
Priorité à l’environnement et aux énergies renouvelables ? Avec le Commissaire européen Günther Oettinger, vous pouvez oublier ce genre de contes pour enfants… L’UE a retenu 35 projets énergétiques prioritaires dans les Balkans, très polluants, lourds de menaces pour l’environnement, qui ne répondent nullement aux besoins des populations locales, mais à ceux des marchés européens.
Des ONG de toute la région ont exprimé leurs sérieuses inquiétudes concernant la liste des 35 projets prioritaires dans le domaine de l’énergie. Ces projets ont été retenus par la Commission européenne de l’Énergie, réunie le 24 octobre dernier à Belgrade en Serbie.
« La décision de soutenir des projets qui sont en contradiction flagrante avec les objectifs de l’Union européenne sur l’environnent et le climat affectent grandement la crédibilité de l’UE comme acteur engagé dans la protection de l’environnement et la santé des personnes dans les Balkans occidentaux », déclarent ces ONG.
Parmi les projets retenus, certains ont des conséquences environnementales et sociales directement négatives – qu’il s’agisse des centrales thermo-électriques au charbon ou des centrales hydro-électriques. Les ONG soulignent que ces projets sont peu compatible avec d’autres priorités définies par l’Union, comme la protection de la biodiversité ou la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
« Nous sommes profondément inquiets à propos de certains projets hydro-énergétiques en Bosnie-Herzégovine et en Croatie, qui ont reçu le soutien de la Communauté énergétique européenne. Ces projets auront un grand impact social et environnemental, et ils ne répondent pas aux normales minimales de l’UE. Dans ces conditions, le WWF fera appel aux institutions européenne compétentes pour revoir la liste des projets et veiller à stopper ceux qui ne sont pas conforme avec les exigences légales de l’UE », a déclaré Angela Klauschen de l’antenne Méditerranée du Fonds mondial pour l’environnement (WWF).« Il est assez décevant de constater qu’une structure européenne accorde un soutien prioritaire à des projets qui sont en conflit direct avec les objectifs de l’UE, comme c’est le cas avec trois centrales thermiques à lignite (Kolubara B et Nicola Tesla B3 en Serbie, Kosova e Re au Kosovo). Ces centrales sont incompatibles avec les objectifs climatiques de long terme de l’UE et ils nuisent la santé des populations locales », ajoute Pippa Gallop du réseau CEE Bankwatch.
Les projets retenus sur la liste des « Projets d’intérêt pour la Communauté de l’Énergie » seront prioritaires pour être financés dans les années à venir, principalement par la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) et la Banque Européenne d’Investissement (BEI).
Pourtant, il est clair que certains de ces projets ont plus pour objectif d’exporter de l’électricité que de satisfaire les besoins des habitants, alors que ces projets perpétuent la dépendance de notre région envers la lignite.
« Le Commissaire européen à l’Énergie, Günther Hermann Oettinger, soutient des projets qui visent à capter les sources d’énergie des Balkans pour alimenter le marché de l’UE, tout en rendant les citoyens des Balkans toujours plus dépendants du charbon. Nous souhaitons sincèrement qu’il ne s’agisse pas là de la naissance d’une nouvelle stratégie énergétique de l’UE, qui consisterait à exploiter les sources locales des pays candidats pour satisfaire ses propres besoins en énergie renouvelable », s’indigne Garret Tankosic Kelly du réseau SEE Change.
Les ONG font appel à l’UE et plus spécifiquement au Commissaire Oettinger pour confirmer que les questions environnementales et sanitaires sont toujours sérieusement prises en compte dans les décisions concernant le développement des infrastructures énergétiques dans la région.
« La Communauté de l’Énergie a promis que les projets qui ne remplissent pas les normes de l’UE seront supprimés de la liste des priorités et nous considérons le Commissaire Oettinger et le Président Barroso comme responsables du respect de cette promesse », concluent les ONG.
- Albanie : un parc éolien en zone humide protégée
Parmi les projets retenus, l’un des plus sujets à caution est celui du parc éolien de Dajç-Velipojë en Albanie. Le ministère albanais de l’Environnement, des Forets et de l’Administration des Eaux refuse depuis longtemps de donner à ce projet le permis environnemental puisqu’il doit être mis en place dans une zone Ramsar [ l’interconnexion énergétique sous-marine entre l’Italie et le Monténégro, qui aura des effets visibles sur l’environnement et affectera définitivement certaines régions du pays. Avec la faillite, presque assurée, du Combinat d’aluminium de Podgorica (KAP), le plus gros consommateur d’énergie du pays, le Monténégro produit bien assez d’énergie pour sa propre consommation, aussi tous les nouveaux projets sont exclusivement orientés vers l’exportation. Les citoyens monténégrins retireront-ils le moindre bénéfice de ces investissements qui ont un coût très élevé ? - Ces « horizons élevés » qui menacent la Neretva et le parc de Hutovo Blato
La construction de nouvelles centrales hydro-électriques en Croatie et en Bosnie-Herzégovine s’inscrit dans le cadre d’un projet transfrontalier, assez complexe, nommé Upper Horizons, qui prévoit de concentrer les eaux provenant des bassins versants des rivières Neretva et Trebisnijica et de les pousser en direction de la côte, tout en évitant les zones actuellement drainée par le cours souterrain des rivières.Si ces projets se réalisent dans leur forme actuelle ils augmenteront la salinité du delta de la rivière Neretva et ils menaceront la production agricole de la région provoquant l’assèchement du parc naturel de Hutovo Blato, qui est une zone humide Ramsar et un habitat préservé pour les plus grands des oiseaux migrateurs des Balkans. - Kolubara B, Serbie : encore plus d’émission de carbone
La construction d’une nouvelle centrale à la lignite, d’une capacité 750 MW est prévue à Kolubara, dans l’ouest de la Serbie, permettant de poursuivre l’exploitation des mines de lignite de Kolubara. Un million de tonnes de Co2 supplémentaire sera émis chaque année, de sorte que les émissions totales annuelles du site de Kolubara dépasseront les huit millions de tonnes, soit le quart des émissions totales de la Serbie.
[1] Convention internationale de 1971 sur la protection des zones humides. Voir le site ramsar.org. - Albanie : un parc éolien en zone humide protégée
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Le 11 novembre, comme d’autres avant nous, nous avons tenté de préserver l’intégrité du corps social. Et nous allons continuer !
Alexandre Saint-Hermine a jugé dans les colonnes de Nouvelles de France que cette journée du 11 novembre avait été récupérée par la gauche (François Hollande et le gouvernement Ayrault) et la prétendue droite des bonnets rouges sur les Champs-Élysées, en regrettant l’absence d’union nationale.
Ayant participé aux actions, j’ai décidé de répondre à sa tribune d’une manière constructive en analysant les implications de sa plainte et en montrant la légitimité du combat des bonnets rouges ce 11 novembre.
Il me semble tout d’abord que la désapprobation de la part des bonnets rouges ne se fit qu’avant et après la commémoration, lors du passage de François Hollande sur les Champs-Élysées, et nullement pendant la cérémonie en elle-même, ce qui invaliderait l’accusation, certes bien faiblement. [...]
La suite sur NdF
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-11-novembre-comme-d-autres