Les Banksters dévoient le système bancaire et financier européen. La crise financière de 2008 a poussé les instances mondiales, et européennes en particulier, à adopter un arsenal de mesures dont l’objectif est de renforcer le système bancaire et financier (compagnies d’assurances et dans une moindre mesure les fonds de pension).
Ce renforcement passe au travers de la mise en place de directives européennes visant à augmenter la liquidité des actifs bancaires et à la diminution de l’effet de levier (le rapport entre les capitaux propres investis et les actifs du bilan).
Malheureusement, rien ou presque n’est mis en place afin d’assurer la qualité et l’efficience du système financier européen. Ainsi aucun seuil absolu et/ou relatif en matière de limite d’investissements n’est défini pour les banques et pour le secteur dans son ensemble.
Par exemple, l’exposition du secteur financier français concernant la dette italienne représente près de 500 milliards d’euros, soit environ 1/3 de la dette publique italienne. En matière de diversification, on a vu mieux.
Pire encore : le secteur européen des compagnies d’assurances est poussé, par la réglementation (Solvency II), à accroitre son risque vis-à-vis des dettes souveraines ! Plutôt que de réduire le risque systémique, la directive l’accroît ! C’est scandaleux !
Face à ces obligations, les acteurs du secteur financier n’en restent pas moins des sociétés orientées vers le profit. Afin de pallier à la mauvaise rentabilité des dettes publiques, les institutions financières doivent chercher d’autres sources de profits. Les banques tentent de se tourner vers les marchés financiers, tandis que les assureurs augmentent leurs primes.
La déliquescence du système bancaire européen est aussi un problème structurel, car les grandes banques sont bâties selon le modèle de banque universelle, c'est-à-dire que les activités de marché, risquées, ne sont pas séparées des activités de banque de dépôt. Et la loi mal nommée « de séparation des activités bancaires », a été vidée de son contenu. Aujourd’hui, vos dépôts bancaires dans les grandes banques européennes financent des activités spéculatives, contrairement à ce que prétendent les publicités de ces banques.
COMMENT LES RAPETOUT EUROPÉENS VONT SPOLIER VOTRE ÉPARGNE
Car la plus grande ignominie trouve son essence dans l’accord européen sur les faillites bancaires, qui n’est que de la poudre aux yeux ! Les 27 et 28 juin derniers, le sommet des Chefs d’État et de gouvernement a décidé des mesures à prendre pour éviter que l’argent public ne soit encore utilisé pour sauver le système financier et bancaire dans la zone euro.
En effet, en cas de déconfiture d’une institution bancaire, les actionnaires perdront tout ou partie de leur investissement. Mais si le montant des pertes dépasse les capitaux propres de la banque (soit une perte supérieure à 8% du montant total des actifs), ce sera au tour des créanciers les moins bien assurés puis, le cas échéant, les détenteurs d'obligations dits "seniors" et en dernier recours les déposants, au-delà de la somme de 100 000 euros, qui paieront les dégâts ! Que ce soit des particuliers ou des sociétés… (cf. Chypre).
Mais qu’en sera-t-il de la fameuse « garantie » pour les comptes de moins de 100.000€ ?
Sachant qu’une banque comme BNP-Paribas-Fortis dispose d’à peu près 75 milliards € de fonds propres pour un bilan de 2.500 milliards (sans compter le hors-bilan qui représente plusieurs fois le bilan), un simple risque de contrepartie, c’est-à-dire un défaut d’un acteur financier avec lequel BNP-Paribas-Fortis a des relations commerciales financières, et les 75 milliards partiront en fumée en quelques jours ! Et cela, malgré les propos paternalistes et mensongers des «professionnels du risque» arguant que le collatéral (les garanties mises en place lors de transactions avec d’autres institutions financières) prévient ce genre d’accident.
La seule alternative à ce véritable hold-up sur vos comptes bancaires est bien évidemment de retirer de votre banque, en cash, tous les montants au-delà de 100.000 € ! En attendant de vider la totalité de vos comptes…
Ces mesures devront être transmises par la Commission Européenne aux 17 pays concernés, avant d’être soumises au vote de chaque assemblée et probablement avant les élections du mois de mai 2014.
Du côté de la réglementation les choses évoluent peu, parce que les diverses directives européennes en faveur d’un renforcement du secteur bancaire, et financier en général, sont lentes quant à leur mise en œuvre effective et ne porteront vraisemblablement pas leurs fruits. En effet, les mesures concernent un accroissement du capital et une plus grande liquidité des actifs, plutôt qu’une meilleure gestion en accentuant la responsabilité du comité de direction et du conseil d’administration. On continue donc comme par le passé à exonérer les banksters des erreurs et des fautes qu’ils commettent… avec vos deniers !
À titre anecdotique, mais néanmoins révélateur des conditions dans lesquelles évoluent les responsables : Dexia et ses investissements en produits financiers de la ville de Détroit.
La situation désastreuse de la ville était connue depuis des dizaines d’années. Malgré tout, Dexia acheta de la dette de Detroit sans en assurer le suivi en bon gestionnaire. Et Detroit s’est mise en faillite au mois de juillet 2013, alors que Dexia détenait toujours ces produits dont la valeur ne faisait que chuter inexorablement.
La gestion par Dexia a toujours été aussi calamiteuse et personne n’a réagi; en tout cas on n’a vu aucun résultat positif à l’horizon.
Il est délicieux de savoir que cette banque franco-belge est à ce jour la « bad bank » européenne la plus importante avec plus de 260 milliards € d’actifs pourris à gérer jusqu’à extinction (2060 ?).
À ma connaissance, aucune question orale ou écrite n’a encore été posée aux ministres des finances des pays de la zone euro sur ces sujets, que ce soit par les partis d’opposition ou plus précisément par les parlementaires des partis nationalistes. Oubli, ignorance ou méconnaissance ?
Pieter Kerstens
http://www.francepresseinfos.com/2013/11/hold-up-en-vue-sur-vos-comptes-en.html#more
magouille et compagnie - Page 2179
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Hold-up en vue sur vos comptes en banque
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Mauvaise nouvelle pour François Hollande
Valérie Trierweiler annonce (1) qu'elle ne va plus se taire, car paraît-il, éviter de contredire son "compagnon" en public, c'est être une femme soumise :
"[Danielle] était une première dame qui refusait la soumission, elle n'était guidée que par le désir de justice et de liberté. Y compris quand elle devait afficher un désaccord avec le président Mitterrand. Elle n'avait pas peur de porter haut les valeurs de gauche. Elle ne se laissait pas bâillonner. Elle n'avait pas peur du mot 'politique'".
http://www.lesalonbeige.blogs.com/
1) http://www.lexpress.fr/actualite/politique/valerie-trierweiler-ne-veut-plus-se-taire_1302099.html -
Nouvelles violences de l'extrême gauche
Manuel Valls va devoir dissoudre tous ces groupes ultra-violents.
5 étudiants ont été interpellés jeudi, à la suite d'une intervention de police dans l'enceinte de l'université Lyon 2, quai Claude Bernard. Celle-ci fait suite à des incidents au cours desquels 4 agents hygiène et sécurité ont été blessés.
80 étudiants vont tenté d'investir le grand amphithéâtre de Lyon 2 pour empêcher la tenue d'une réunion. Une vision habituelle de la démocratie selon la gauche. Des heurts se sont produits. Les responsables de l'université ont tenté de se replier vers une autre salle, mais les heurts n'ont pas cessé. Deux micros ont été volés et deux portes ont été dégradées. La présidence a décidé de faire appel à la force publique, et a déposé plainte pour ces violences.
Dans un article publié sur le site d'extrême gauche Rebellyon, ces voyous reviennent sur les motifs de leur colère.
Si ces étudiants avaient été "de droite", toute la presse en aurait parlé et Manuel Gaz aurait crié à l'hydre fasciste. Mais ils ne sont que de gauche. Donc juste déséquilibrés.
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/11/nouvelles-violences-de-lextr%C3%AAme-gauche.html -
Toute la presse europeene annonce la fin de François Hollande
Si nos petits journalistes aux ordres essaient de minimiser le mandat catastrophique de Hollande et la multiplications des scandales, la presse étrangère ne se gêne pas et prévoit très vite la fin de cet individu.
QUELQUES EXEMPLES :
- En Espagne, El Pais considère que François Hollande « se trouve en première ligne des critiques, accusé d’ingénuité excessive dans le meilleur des cas, et de complicité dans les mensonges de son ministre, au pire ».
- En Allemagne, le Frankfurter Allgemeine Zeitung parle d’une « odeur de fin de règne [qui] plane au-dessus de François Hollande avant même qu’il n’ait achevé la première année de son mandat ».
- « Jusqu’à quel point la France est-elle pourrie ? » s’interroge également le Süddeutsche Zeitung, qui estime que « la plupart des Français ne croient plus que le président socialiste François Hollande arrivé au pouvoir il y a moins d’un an puisse stopper le déclin ».
- En Irlande, le Irish Times considère que le scandale est « au moins aussi dommageable pour le socialisme français » que pour le président de la République.
- En Angleterre, le Financial Times estime que ce genre d’affaires,« en France ont trop souvent été accueillies avec un haussement d’épaule fatigué (…). La tolérance publique est en train de s’épuiser ».
- En Belgique même les belges nous prennent pour des pigeons et prennent Hollande pour un incompétent. « Economie en berne, manque de leadership, cote de popularité au plus bas auxquels viennent s’ajouter un scandale de corruption et de mensonge devant l’Assemblée nationale, la France est en pleine crise du pouvoir », s’indigne ainsi Le Soir, tandis que La Libre Belgique titre « Cahuzac ébranle Hollande ».
- Aux États-Unis les observateurs sont scandalisés par la gouvernance socialiste française. « Même dans un pays qui a une longue histoire de débauche à haut niveau, l’impact politique (des retentissantes confessions de l’ancien ministre du budget) est dévastateur », souligne le Times.
Heureusement que Hollande nous jure qu’il met en place une République moralement irréprochable, on n’ose imaginer ce que ça aurait donné sinon…
Remercions, monsieur François Hollande, les encartés socialistes et les 10 millions de Français lobotomisés qui ont voté Hollande, pour la belle image de la France qu’ils renvoient.
http://francelibre.tumblr.com/post/67742018376/toute-la-presse-europeene-annonce-la-fin-de-francois -
Écotaxe : les automobilistes, pompe à fric de l’État
PARIS (Bulletin de réinformation) - Le mouvement des bonnets rouges, fer de lance de la fronde fiscale a réussi, au moins pour quelques mois, à renvoyer au placard l’écotaxe.
D’aucuns, notamment certains députés, prétendent que l’abandon de l’écotaxe nuirait au financement des infrastructures routières. Est‑ce vrai ?
La France possède le réseau routier le plus étendu d’Europe. Le European Road Network, organisme d’étude, estime à douze milliards d’euros les investissements annuels en France dans l’expansion et l’entretien du réseau. Soit 0,5 % du PIB. D’autre part, les automobilistes et les transporteurs routiers, principaux utilisateurs de ces infrastructures, rapportent 40,6 milliards d’euros à l’État, essentiellement par la taxe sur les produits pétroliers et des péages autoroutiers.
Les utilisateurs de la route payent donc près de 3,5 fois le prix de tous les investissements routiers annuels en France.
http://fr.novopress.info/145917/ecotaxe-les-automobilistes-pompe-fric-de-letat/ -
Paysans en colère ! En cause : la fiscalité et la politique agricole commune imposée par l’Europe…
Les agriculteurs d’Ile-de-France organisent depuis le début de matinée un blocus de Paris. Des barrages filtrant encerclent la capitale. Les agriculteurs d’autres régions manifesteront successivement les 26 et 29 novembre. Cette fronde des agriculteurs s’oppose notamment à la nouvelle Politique agricole commune (PAC) décidée à l’Europe qui se fera au détriment de la France. Le mouvement s’accentue depuis des années : la politique agricole commune est influencée par l’élargissement de l’Union européenne. Lire la suite => http://medias-presse.info/paysans-en-colere-en-cause-la-fiscalite-et-la-politique-agricole-commune-imposee-par-leurope/
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Les idéologues du gender veulent supprimer les liens entre les membres d’une famille
Maria Hildigsson, Secrétaire générale de la Fafce (fédération des associations de familles catholiques en Europe), dénonce dans La Libre Belgique, l'idéologie du gender :
"Si on prend le raisonnement des partisans du genre, et si on le mène jusqu’au bout, il s’agit bien de supprimer les liens entre les membres d’une famille. Ils veulent permettre à tous types de relations d’êtres considérées comme une famille. Et si on replace cela dans le débat qui a lieu dans plusieurs pays sur le mariage, c’est-à-dire l’ouverture d’un droit à se marier pour deux personnes du même sexe, on voit par exemple aux Pays-Bas certains promoteurs de l’homosexualité dire que la prochaine étape sera de permettre à trois personnes - ou plus - de se marier. On ouvre vraiment des portes vers des structures dont on ne voit plus la fin, supprimant ainsi les repères pour l’enfant."
http://www.lesalonbeige.blogs.com/ -
Un acte de violence de "l'ultra-gauche" c'est tellement banal
http://www.youtube.com/watch?v=gcUPnSb-P1k
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GPA : la circulaire Taubira attaquée en justice
Il se pourrait bien que le Conseil d'Etat l'invalide :
"Il a refusé au nom du Code civil de transcrire en droit français un certificat de naissance pour un nourrisson arrivant d'Inde et a diligenté une enquête auprès des services diplomatiques afin de savoir si cette requête ne masquait pas un cas déguisé de gestation pour autrui (GPA). Mal en a pris à ce greffier en chef de Toulouse de ne pas avoir appliqué strictement la circulaire de Christiane Taubira. En janvier dernier, celle-ci affirmait que le «seul soupçon» - de gestation pour autrui - «ne peut suffire à opposer un refus aux demandes de certificat de nationalité française dès lors que les actes de l'état civil local attestant du lien de filiation avec un Français sont probants». Un texte qui avait soulevé une très vive polémique en pleine discussion législative sur le mariage pour tous et avait d'ailleurs coûté son poste à Laurent Vallée, directeur des affaires civiles et du Sceau.
En l'espèce, un citoyen français bénéficiant d'un sauf-conduit pour faire entrer sur le territoire un bébé de 4 mois demandait l'obtention d'un certificat de nationalité en sachant que la mère - indienne - avait renoncé à ses droits parentaux. De quoi faire redouter à ce fonctionnaire de justice «un trafic d'enfant». Sa démarche a fait réagir les chefs de cour de Toulouse, qui lui ont vertement reproché d'avoir manqué à son devoir de réserve, et la Place Vendôme lui a demandé sur instruction d'établir le certificat en arguant d'une filiation établie. Petite particularité, ce dernier serait provisoire et revu à la majorité de l'enfant.
Ébranlé, et redoutant des poursuites disciplinaires, l'homme a préféré faire valoir ses droits à la retraite plutôt que de poursuivre le bras de fer. Mais, dans le même temps, une association, Juristes pour l'enfance, proche de la mouvance de la Manif pour tous, et un syndicat de magistrats, FO-magistrats, ont décidé de porter la question de la légalité de cette circulaire devant le Conseil d'État. Cette action suit celle qu'ont menée en février dernier plusieurs députés de l'UMP, arguant, eux, d'un «excès de pouvoir». Un excès de pouvoir qui obligerait les fonctionnaires de justice à ne pas respecter la loi qui interdit la GPA, en délivrant des certificats de naissance malgré leurs doutes, et empêcherait les parquets de faire leur travail de veille. (...)
Le 4 octobre dernier, la Chancellerie a plaidé «l'harmonisation de la pratique entre greffiers en chef». Cette réponse intervient après que la Cour de cassation a rendu un arrêt sans équivoque sur la question, le 13 septembre dernier, et dont la Place Vendôme ne semble pas vraiment tenir compte dans son mémoire. Dans cet arrêt, la plus haute juridiction martèle que «lorsque la naissance est l'aboutissement, en fraude à la loi française, d'un processus d'ensemble comportant une convention de gestation pour le compte d'autrui», la convention, «fût-elle licite à l'étranger», est nulle «d'une nullité d'ordre public». C'est-à-dire qu'aucune exception ne permet de «couvrir» une gestation pour autrui. Dans ce cadre extrêmement contraint par la Cour de cassation, le Conseil d'État risque d'avoir du mal à valider une circulaire aussi fortement contestée. Et il est fort possible que l'ex-greffier en chef de Toulouse ait eu raison trop tôt…"
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Modèles familiaux : si tout se vaut, rien ne vaut
Par Henri de SoosDepuis qu’elle est ministre de la Famille, Mme Bertinotti a fondé toute sa politique sur une conviction : la société a beaucoup évolué ; à côté des familles dites classiques, il existe maintenant des familles monoparentales, recomposées, homoparentales… Elle considère que les Français « choisissent leur modèle familial » (c’est son expression), et donc peu importe la façon de « faire famille » : l’Etat doit prendre en compte cette diversité et traiter de la même façon, au nom de l’égalité des droits, tous les « modèles familiaux ».
C’est cette vision de la société qu’elle n’a cessé de promouvoir pendant les mois de débat sur le mariage homosexuel et l’homoparentalité. C’est la même conviction qui l’habite pour préparer le projet de loi sur la famille prévu pour début 2014.
Bien sûr, il faut aider et protéger toutes les familles, quels que soient leur forme et les accidents de la vie à leur origine. Des mesures pour améliorer leur vie au quotidien sont toujours nécessaires. Mais est-ce légitime de considérer comme des « modèles » familiaux toutes les formes d’organisation de vie en famille, en les mettant sur le même plan, sans en valoriser aucune ?
Cela renvoie à une question-clé : qu’est-ce qu’un modèle ? N’est-ce pas ce qui est montré en exemple ? Un modèle possède des qualités supérieures qui en font une référence à imiter, un standard à reproduire, un idéal à atteindre. Le modèle, dans l’industrie comme dans les arts, l’économie ou la politique, c’est la forme la plus parfaite ou achevée d’une réalité donnée.
Le modèle pour vivre en famille, l’histoire et le bon sens en donnent la description : il est fondé sur la complémentarité des sexes, la filiation et l’éducation des enfants par leurs parents, et pour cela l’engagement stable et public de ces parents (mariage civil). Cette « recette » n’est pas une garantie de réussite, loin s’en faut, mais s’en éloigner multiplie les difficultés et les risques d’échec.
Croit-on vraiment que les Français érigent en modèle, en exemple à suivre, les organisations familiales qui visent à réparer ou compenser l’échec d’une union précédente ? Croit-on que beaucoup de personnes souhaitent à priori, comme « modèle choisi », vivre dans une famille monoparentale, recomposée ou homoparentale ? Il est clair que non, surtout si on se place du point de vue de l’enfant.Trois enfants sur quatre vivent avec leurs deux parents : n’est-ce pas la situation que l’on peut souhaiter pour tous ?
Aucun adulte n’aspire à se séparer de l’être qu’il aime, il suffit de voir les drames conjugaux, les violences et les suicides à longueur de faits divers. Quelle femme aspirerait à élever seule un enfant ? Elle sait trop bien la somme de difficultés quotidiennes, matérielles et éducatives, qu’elle va rencontrer. Et si l’on « recompose » une famille avec un beau-père ou une belle-mère, des demi-frères et des demi-sœurs, n’est-ce pas justement pour chercher à reconstituer le modèle « père-mère-enfants » ?
De même, aucun enfant n’aspire à voir ses parents se déchirer et se séparer : les dégâts psychologiques, éducatifs, scolaires chez nombre d’entre eux après un divorce sont désormais attestés (voir par exemple le livre d’Agathe Fourgnaud, Le jour où mes parents ont divorcé : des adultes témoignent). Tout enfant adoptable, quand on l’interroge, n’aspire-t-il pas à être confié à un père et une mère, et non pas à un couple composé de deux hommes ou deux femmes ?
En réalité, Mme Bertinotti fait une confusion dramatique entre les personnes d’une part, et les formes d’organisations familiales d’autre part. Toutes les personnes se valent, elles ont une égale dignité, et il n’y a pas de hiérarchie à établir entre elles. Il faut d’ailleurs saluer le mérite et le courage des parents – bien souvent des femmes seules – qui éduquent des enfants avec efficacité sans bénéficier de la structure idéale.
Par contre, toutes les organisations familiales ne sont pas équivalentes : elles ne favorisent pas toutes de la même manière l’épanouissement et le bonheur de ses membres. Si le « modèle classique » n’est pas une garantie de succès conjugal et de bonheur familial, les autres formes d’organisations familiales le sont encore moins.
Si tout se vaut, rien ne vaut. Si la société n’a plus de « modèle de vie en famille », si les lois de l’Etat mettent tout sur le même plan, ce sont les adultes et les enfants les plus faibles qui en subissent les conséquences ; car ce sont eux qui souffrent le plus du manque de stabilité, de filiation clairement établie, d’équilibre familial et éducatif.
Le seul problème, c’est qu’on ne le mesurera vraiment que dans plusieurs générations…
http://www.alliancevita.org/2013/11/modeles-familiaux-si-tout-se-vaut-rien-ne-vaut/