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magouille et compagnie - Page 2185

  • PMA, GPA et marchandisation de l’être humain : la « lettre aux élus » adressée à 40.000 élus locaux

    lettre-aux-élus-2-MPI

    novembre 2013

    « Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire » (George ORWELL)

                Madame, Monsieur le Maire,

       Dans la « Lettre aux Elus » du 5/11/12, nous attirions votre attention sur les risques immenses que ferait courir tant à la société, qu’aux enfants qui pourraient être adoptés, une loi qui ouvrirait à deux personnes de même sexe le droit au mariage ainsi qu’à l’adoption d’enfants.

    Malgré les résultats défavorables de sondages, malgré une opposition inouïe qui s’est notamment traduite par des manifestations d’une ampleur sans précédent depuis les années soixante, une loi aux termes de laquelle des duos homosexuels peuvent être déclarés « mariés » par un officier d’état-civil, a été promulguée le 18 mai dernier. La France devient ainsi le 14ème état sur les 138 que compte la planète à avoir promulgué une telle loi.

    Dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, est inscrit le principe selon lequel « la loi est l’expression de la volonté générale »1. Jamais un tel principe n’aura été à tel point vidé de son sens : en effet, les personnes qui réclamaient une telle loi ainsi que celles qui pourront désormais s’en prévaloir, ne représentent – de l’aveu même de certaines associations d’homosexuels – qu’une infime partie de la population française.

    Comme l’a démontré sur le terrain du droit et de l’éthique le philosophe Thibaud COLLIN, dans son ouvrage intitulé « Les lendemains du mariage gay »2, « l’ouverture du mariage civil aux personnes de même sexe serait un choix garanti par l’Etat de bafouer les droits de certains enfants ».

    Cette ouverture est désormais chose faite et les différents promoteurs de cette transgression inouïe ne s’arrêteront pas en si bon chemin…

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  • 18/11 : conférence sur le gender à Bruxelles

  • La ficelle de l’antiracisme était trop grosse

     

    Lu dans Minute :

     

    B"Je n’ai jamais été scout. Taubira non plus, à en juger par sa difficulté à allumer un feu, préparé, il est vrai, avec de pauvres brindilles et un pétard mouillé. En guise de « brindilles », elle a utilisé une candidate du Front national aux municipales à Rethel (Ardennes) qui l’avait comparée à un singe et une gamine qui, à Angers, l’a traitée de guenon en brandissant une peau de banane, peut-être avec le secret espoir qu’elle glisserait dessus, comme dans une BD de Boule et Bill… Horreur! Les cheveux de madame le ministre s’en sont dressés sur sa tête, sons sens politique aigu s’est réveillé comme jamais et des frémissements de bonheur courroucé lui ont couru le long de l’échine jusqu’au crou pion. « Ils » avaient osé! Ne restait qu’à ressortir le vieux pétard mouillé de l’antiracisme pour allumer une affaire d’Etat à partir de ces non-événements.

    Qui sème le vent récolte la tempête: les attaques contre Taubira, si malencontreuses soient-elles dans leur formulation, s’expliquent principalement par la détestation qu’elle s’est attirée en travaillant à légaliser le « mariage » entre personnes de même sexe. Mais l’occasion est belle de ressortir des cartons la sempiternelle accusation de racisme pour intimider ses adversaires et remobiliser le gogo bobo. « Cela renvoie évidemment à ses parents, au cadre familial, à l’éducation », a déclaré dans « Libération » le garde des Sceaux à propos de la fillette qui l’a injuriée. Les journalistes embrayent: les responsables, ce sont toujours les parents! Voilà qui va sûrement faire plaisir à Marisol Touraine, dont le fils est en prison pour avoir braqué une femme à son domicile, et à Laurent Fabius, dont le fils Thomas connaît lui aussi quelques démêlés avec la justice…

    Au fait, dans quelle mesure l’éducation dispensée par Christiane elle-même n’explique-t-elle pas qu’un jour de 1996, son fils Lamine ait lui-même été trouvé en possession de menus objets dérobés au cours d’émeutes à Cayenne? Voilà une réputation laminée! La ficelle de l’antiracisme était-elle trop grosse? La manipulation n’a d’abord pas fonctionné. Dame Tautau s’en est plainte lors d’un entretien accordé le 5 novembre à « Libération »: « Les réactions n’ont pas été à la mesure […] Ce qui m’étonne le plus, c’est qu’il n’y a pas eu de belle et haute voix qui se soit levée pour alerter sur la dérive de la société française. » La grande et belle voix n’a pas tardé à répondre: du haut de l’Elysée, Flanflan-la-Tulipe en personne a condamné l’hydre raciste, ce qui n’avait plus été fait depuis au moins le mois de juin dernier – une éternité! [...]"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/11/la-ficelle-de-lantiracisme-%C3%A9tait-trop-grosse.html

  • LA DROITE DU FRIC CONTRE LA FRANCE DU TRAVAIL (arch 2008)

    Chaque semaine, voire chaque jour, apportant son lot de scandale , c'est à croire que les rois du CAC 40 ont fait le serment de nous dégoûter  à jamais de ce capitalisme à vocation monopolistique, aujourd'hui devenu ennemi juré de la libre entreprise.

    " Droite du fric " et non point droite des valeurs.« Droite du fric » qui a oublié qu'en son temps, la droite des valeurs fut à l'avant-garde des conquêtes sociales. Le fait est que cette droite-là ressemble désormais à la caricature que la CGT en faisait naguère : le scandale de l'UIMM (Union des industries et des métiers de la métallurgie) et ses vingt millions d'euros retirés en liquide par son ancien président Denis Gautier-Sauvagnac et dont on ignore encore dans quelles poches ils ont atterri. Scandale auquel s ajoute un autre scandale dans le scandale: ce million et demi d'euros, promis à "DGS" pour le prix de son silence, sans même compter l'assurance formelle que tous ses frais de justices ou d'éventuel redressement fiscal seront pris en charge par le "Syndicat" . Le "Syndicat" ... Comme on disait "la Famille", "l'Organisation" ; bref, la Mafia. On notera, tel que rappelé par notre confrère Marianne, que le gratin du grand patronat français figure dans l'organigramme de l'UIMM. Et pendant ce temps, ces mêmes patrons licencient et délocalisent à tout-va. Longtemps, ces gens ont cru tout pouvoir justifier par l'épouvantail communiste. Mais qui peut encore croire que derrière chaque ouvrier ou cadre, se dissimule un agent du FSB, acronyme de l'ancien KGB ?

    Ce d'autant plus que cette «droite du fric » file maintenant le parfait amour avec la « gauche du fric », idylle officiellement " actée " par le récent rapport de la Commission Attali. Le fric de cette droite méprise le peuple et ne connaît pas de frontières ; les idées de cette gauche, itou. Car pour eux, l'internationale des multinationales sera le genre humain, genre dans lequel l'humain n'est plus qu'un consommateur, interchangeable à l'infini. Et c'est ainsi que les profits de ces multinationales - qui, de fait n'ont plus de françaises que le nom - accumulent des profits en hausse exponentielle, tandis qu'irrémédiablement, la France et les Français continuent de s'appauvrir. Démonstration par la grande distribution, nouveau mal français qui, payant de moins en moins cher aux paysans leurs produits, les revend ensuite à des coûts de plus en plus prohibitifs aux consommateurs, et voit ses marges augmenter en proportion. Comme quoi, dans ce capitalisme mondialisé, ce sont les intermédiaires - des parasites donc- qui se taillent la part du lion. Dans la foulée, alors que le libéralisme économique est censé reposer sur la concurrence, le leur l'est sur le monopole de fait, soit l'écrasement progressif des petits commerces de centre-ville.
    C'est vrai en France, mais également à l'étranger, au Maghreb comme en Europe de l'Est. Les mêmes yaourts, à Alger comme à Varsovie.

    Certes, cette droite-là, alliée à cette gauche-ci, a toujours peu ou prou existé. Mais au moins était-elle contenue par la droite des valeurs et la gauche du travail, sorte d'alliance à la Jean Renoir, dans La Grande illusion, conclue entre l'aristocrate Pierre Fresnay et le très prolétaire Jean Gabin. Il n'est pas inenvisageable que ces antiques alliances puissent, un jour prochain, être à nouveau d'actualité.

    Béatrice PEREIRE  N. Hebdo 2008

  • Le pouvoir tente de faire taire David Van Hemelryck

    David Van Hemelryck, le pilote de l'aéronef à la bannière "Hollande démission", a été déféré ce midi et sera présenté ultérieurement à un magistrat. Il est poursuivi pour organisation de manifestation non déclarée.

    Les trois autres personnes interpellées hier sur les Champs-Elysées ont vu leur garde à vue prolongée de 24 heures. Elles sont poursuivies pour violence volontaire sur agent de la force publique.

    La persécution politique, avec la complicité de la police, se poursuit.

    Michel Janva

  • Cherbourg : le socialiste Hollande préfèrent des Roumains sous-payés à des travailleurs français

    Désillusions aux chantiers navals de Cherbourg

    Le 30 septembre dernier, accompagné de quatre ministres dont Arnaud Montebourg et Bernard Cazeneuve, François Hollande avait annoncé à Cherbourg la commande par le Mozambique de 30 navires (24 chalutiers ; 6 patrouilleurs et intercepteurs) auprès des Constructions mécaniques de Normandie de Cherbourg, pour une valeur globale de 200 millions d’euros.

    Représentant un carnet de commandes de deux ans, ce contrat tombait à pic pour les CMN qui, quelques mois plus tôt, avaient pris des mesures de chômage partiel pour 80 de ses 350 salariés.

    L’annonce triomphale cède à présent la place à l’amertume et à la désillusion. Sur les trente navires prévus, les CMN vont construire huit chalutiers à Cherbourg et y réaliser l’assemblage et l’intégration des six patrouilleurs et intercepteurs. Pour des raisons de rentabilité, les autres navires seront construits à bas coût en Roumanie. Pour ce même motif, le chantier vient de faire appel à la main d’œuvre étrangère « low cost » en provenance de Roumanie et de Lituanie : 13 travailleurs intérimaires sont arrivés sur le chantier fin octobre et 40 travailleurs « sous forfait » ont pris leurs fonctions cette semaine à Cherbourg...[...]

    Karim OUCHIKH, Président exécutif du SIEL (Souveraineté, Indépendance Et Libertés), Administrateur du Rassemblement Bleu Marine - La suite ici

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Cherbourg-le-socialiste-Hollande

  • La dictature socialiste en marche

    David Van Hemelryck, militant formé lors de la Manif pour tous, opposant notoire à François Hollande et fondateur du mouvement Hollande-démission (proche du Printemps Français) a été déféré ce midi et sera présenté ultérieurement à un magistrat.

    Il est poursuivi pour organisation de manifestation non déclarée.

    Les trois autres personnes interpellées hier sur les Champs-Elysées ont vu leur garde à vue prolongée de 24 heures, selon les informations délivrées au Figaro. Elles sont poursuivies pour violence volontaire sur agent de la force publique. Les trois ont été identifiées comme appartenant à l’extrême droite et deux d’entre elles sont membres d’Action Française.

    Le Figaro

  • 135,5 milliards d'euros pour l'UE

    Le Parlement européen, qui demandait 1,4 milliard de plus, a obtenu 135,5 milliards pour 2014, contre les 136,4 qu'il souhaitait, et les 135 milliards offerts au départ par les Etats.

    L'accord doit être encore formellement avalisé par les ministres et les eurodéputés, les 19 et 20 novembre. Il ouvre la voie à l'adoption par le Parlement du budget pluri-annuel de l'Union pour la période 2014-2020.

    L'accord finalise aussi les derniers ajustements du budget rectificatif de 2013, pour lequel les Etats avaient accepté d'ajouter 11,6 milliards d'euros.

  • Opération « familles en colère » devant la préfecture de Troyes

     

    Cette semaine, comme dans de nombreuses villes de province, LMPT 10 a relayé l’ultimatum national de la Manif Pour tous au gouvernement. La photo ci dessous a été communiquée à la presse régionale et un courrier a été envoyé au préfet ainsi qu’aux différents partis politiques dans l’Aube. Dans les trois prochaines semaines d’autres actions seront montées à Troyes. Il est temps que le gouvernement prenne en compte la colère des familles !


  • LES EUROCRATES, version KLEPTOCRATES…

    Le secteur bancaire et financier est maintenant géré de telle façon que chaque gouvernement peut instantanément fermer les guichets, bloquer les comptes bancaires des particuliers et des sociétés, clôturer les opérations électroniques et limiter ou stopper les retraits en cash aux distributeurs automatiques.
    C’est ainsi que les comptes en banques ont été confisqués à Chypre en mars 2013.
    Que le gouvernement impose alors une taxe de 90% sur l’ensemble des dépôts ou en restitue la totalité, peu importe : il aura accaparé votre propriété pour la mettre au service de ses propres intérêts !

    La conclusion du hold-up chypriote est limpide : plus personne ne peut prétendre posséder quelque chose, car désormais l’Etat peut s’en saisir à tout moment, sans préavis. L’usage de vos biens ne dépend in fine que de son seul bon vouloir.Collusion entre banksters et eurocrates.
    La confiscation des comptes en banques à Chypre n’a pas été décidée par le gouvernement lui-même. Ce sont les ministres européens qui en ont été les maîtres d’œuvre. Toute cette opération s’est déroulée dans le dos des citoyens, bien sûr à l’encontre de toute règle de droit.
    Pour les Eurocrates, le risque de défaut souverain ou de faillite bancaire justifie potentiellement tous les abus.
    Avant cette odieuse confiscation des comptes bancaires, nous avions déjà connu de nombreuses entorses à tous les principes de l’Etat de droit :
    *le gouvernement belge qui vend la banque Fortis -qui ne lui appartient pas- pour un montant dérisoire au groupe BNP-Paribas,
    *la BCE qui s’assied sur ses statuts pour faire tourner la planche à billets,
    *la Troïka qui usurpe la souveraineté nationale,
    *le secteur bancaire européen protégé à tout prix des règles élémentaires du capitalisme.

    Sans réactions des citoyens, les mesures qui nous sont présentées comme « exceptionnelles » et « transitoires » deviendront courantes pour nos enfants.
    Ce qui est tout de même surprenant est le fait que ni les politiciens, ni les intellectuels et seulement une minorité d’analystes n’aient réagi au drame qui se joue devant nous.

    Il faut arrêter de voir la crise de la dette comme un problème financier complexe et incompréhensible. C’est avant tout un problème politique qui touche tous les citoyens et qui impose un débat démocratique, afin de sauver notre liberté et notre prospérité, parce que nous sommes tous concernés car tous responsables.

    Et si l’on taxe aveuglément tous les comptes bancaires, sans discernement, quelle sera la majorité la plus touchée ? Ceux qui ont la plus grande partie de leur fortune en argent liquide sur des comptes bancaires : il s’agit des plus pauvres de notre société (peu d’épargne et peu d’avoirs financiers) et ceux qui ne gèrent pas leurs patrimoine financier, comme les vieilles personnes seules. Les nantis ou les fraudeurs ont tendance à gérer leur richesse de manière active en investissant leurs avoirs dans des compartiments plus rentables que le cash. Cette taxation est donc moralement inacceptable et exclue les fraudeurs.

    Cette proposition de taxation est illégale du point de vue d’un Etat de droit, qui doit refuser l’arbitraire dans le processus d’élaboration et d’application de la loi. La vitesse à laquelle le hold-up chypriote s’est exécuté a requis beaucoup de mauvaise foi, pour parler de processus démocratique plutôt que de fait du prince. Et depuis 8 mois, on assiste à une méfiance de la part des clients chypriotes envers les banques qui, elles, constatent une baisse généralisée des dépôts, en route vers des cieux plus cléments.

    Les ministres européens des Finances qui sont responsables de ce braquage à Chypre sont non seulement incompétents et stupides, mais dans la panique n’ont pas voulu prendre de mesures drastiques. Ils ont totalement été emprisonnés par les tabous de l’Euro et du pouvoir européen. Ils se sont comportés comme des apprentis sorciers, reniant toute légalité et morale.

    Chypre n’est pas l’exception : la Slovénie, l’Espagne, l’Italie, la France, ou la Belgique vont suivre.

    L’expérience chypriote en grandeur nature démontre que, du sommet de l’Etat, il est plus rentable de garantir les puissants (dans ce cas, les banksters) que de s’occuper des intérêts de la population, et qu’à ce titre, tout est permis. Mais, cher lecteur, ne croyez pas que la situation en France, en Espagne ou en Belgique soit meilleure. Venus au Pouvoir par les votes des pauvres et des petits qui réclament l’argent des riches, les pourriticards du gouvernement feront tout ce qu’il faut pour sauver leurs prébendes. Et ils vous serviront les éternelles excuses et les mêmes promesses éculées en se justifiant de la manière suivante :
    * Si vous refusez nos solutions, ce sera le chaos.
    * Mais ne vous inquiétez pas, ce sont les riches qui vont payer. (dans le style « les compte bancaires de moins de 100.000 € sont garantis » ! Par qui ?)
    Il va falloir quand même vous réveiller : dans leur logiciel, les « riches » c’est vous ! Les « autres » c’est encore vous ! « L’Etat » c’est toujours vous ! Et ceux qui vont payer l’addition : c’est évidemment vous, « les petits » !

    Et là, il est indispensable de s’octroyer un temps de réflexion : à quel moment, notre seuil d’intolérance sera-t-il atteint ? Quelle limite chaque citoyen a-t-il pour choisir entre le chaos et la fuite ?

    Plusieurs milliers de Français ont fui l’Hexagone pour des pays limitrophes ou plus lointains, afin que le fruit de leur travail ne soit plus laminé par la pression fiscale. 40% d’entre eux ne reviendront jamais. 30% seront absents plusieurs années et 20% attendront leur retraite pour revenir au pays.

    Et comment les RAPETOUT vont-ils piquer vos sous ?

    a) En augmentant la taxation sur l’épargne et sur les revenus du capital, ce qui se fait déjà régulièrement dans les pays de la zone euro depuis 5 ans.
    b) En instaurant un impôt « exceptionnel » de 10% sur la totalité de vos dépôts bancaires. Ceci afin de ramener la dette publique de chaque pays au niveau d’endettement de l’année 2007, comme le préconise Christine Lagarde, présidente du FMI.
    c) En spoliant tout simplement les déposants qui possèdent plus de 100.000 € sur leurs comptes, si la banque tombe en déconfiture. Et des banques qui vont « sauter », il y en aura quelques-unes ! ! !
    Ces 3 possibilités pourraient être misent en vigueur séparément ou conjointement, en fonction des circonstances ou de l’intérêt de chacun des Etats de l’U.E, car la justification qui en sera donnée servira de prétexte à des causes différentes, bien que les conséquences financières en seront supportées par tous.

    Les banques européennes vont-elles faire exploser la zone euro ?
    L’objectif de l’Union bancaire est de répondre aux vulnérabilités structurelles de la zone euro et constitue un préalable au fonctionnement du Mécanisme Européen de Stabilité qui impose 4 directives :
    -Un renforcement des exigences de solvabilité pour les banques.
    -Une surveillance par la BCE et les banques nationales.
    -La garantie des dépôts.
    -Un mécanisme de liquidation ordonné des banques non viables.

    Toutes les banques ne sont pas concernées, notamment celles hors zone euro. Et le dispositif de surveillance propose de se focaliser sur les banques systémiques, dont le total des actifs dépasse 30 milliards d’euros. A ce titre, un « stress test » sera effectué auprès des 130 banques les plus importantes de la zone euro, dont les résultats seront connus à la fin du 1er trimestre 2014. Cette Union bancaire est le lien entre l’Union Monétaire et la coordination des politiques budgétaires exigée par le Pacte budgétaire entré en vigueur le 1/1/2013. Il fallait éviter une certaine collusion entre les banques et les Etats. Le but est de refuser que les Etats ne renflouent systématiquement le secteur bancaire et financier et que soit limitée la prise de risques des banques, quand il s’agit d’acheter de la dette publique.

    Mais aujourd’hui, les banques vivent dans un contexte où leur marge est de plus en plus réduite : on leur demande plus de fonds propres au passif et plus de liquidités à l’actif. Elles vont être surveillées étroitement par la BCE.
    Pour ce qui est de la garantie des dépôts bancaires inférieurs à 100.000 €, un simple exemple : si une petite banque ayant 300.000 clients dont le dépôt moyen est de 50.000 €, fait faillite, les pertes seront de 15 milliards, compensées par le capital social. Qui va garantir la différence ? En Belgique un fonds spécial a été mis en place, alimenté par les banques et les clients. A fin juin 2013, les disponibilités de ce fonds « de garanties » s’élevaient à 756 millions d’euros….On fait quoi, on tire au sort ? On indemnise en fonction de l’ancienneté des clients ? Ou alors selon l’âge des déposants ? Fumisterie, mensonge et C° !
    Quant à l’ordonnancement des faillites (point 4 ci-dessus), les actionnaires seront maintenant les premiers mis à contribution, puis les prêteurs « juniors », ensuite les prêteurs « seniors » et enfin les déposants qui ont plus de 100.000 € de dépôts.
    La plus grande « bad bank » de la zone euro est DEXIA qui possède plus de 260 milliards d’actifs pourris dans ses comptes, actifs dont les plus récents arriveront à maturité en 2060 ! Quel sera l’effet « domino » si cette banque tombe en faillite ?

    CONCLUSIONS : « on vit une époque formidable ! ».

    La BCE ne peut pas autoriser le redressement des banques de la zone euro. Cet aspect est purement politique. Et c’est là que l’on retrouve les liaisons nauséabondes entre les Etats et leurs banques, les uns renflouant les autres et inversement, grâce à l’argent de nos impôts…et de nos dépôts. Mais le mandat de la BCE est de garantir la stabilité des prix, et non de garantir les Etats ou les banques (traité de Maastricht). Encore un traité bafoué.

    Sous la pression du Conseil des Chefs d’Etat et de gouvernement, des insistances de la Commission Européenne et au grand soulagement des « banksters », la BCE a déjà transféré une partie des dettes souveraines et bancaires (actifs « pourris ») dans ses comptes.

    N’oubliez surtout pas que vos dépôts en banque font de vous un créancier de votre banque : la banque ne dépose pas votre argent dans un coffre, mais en fait vous l’échange contre une reconnaissance de dette. La nouvelle réglementation européenne en gestation pour ce qui concerne les résolutions bancaires, va vous mettre à contribution en cas de malheur de votre banque. Et si la BCE le décide, dans un cas extrême, la totalité des billets en circulation pourraient être remplacés par d’autres coupures ayant une valeur différente.

    Mon analyse ci-dessus vous semble pessimiste et hors de propos ? Parlez-en autour de vous ! Informez-vous auprès de votre banquier ! Ecrivez donc à votre député ou encore au Ministre des Finances ! Consultez Internet en tapant « Hold-up sur les comptes bancaires ».
    Vous aurez alors une idée plus claire sur le braquage du siècle qui se prépare, avec la complicité de ceux qui nous gouvernent !

    Et choisissez le terme qui correspond le mieux à l’image que vous vous faites face à votre banquier :
    Client = personne qui reçoit de quelqu’un, contre paiement, des fournitures commerciales ou des services.
    Déposant = personne qui fait un dépôt et spécialement un dépôt d’argent (somme confiée à un organisme bancaire) qui doit le garder et le rendre fidèlement (rôle du dépositaire, la banque).
    Créancier = titulaire d’un droit de créance, c’est-à-dire le droit qu’une personne (le créancier) a d’exiger quelque chose de quelqu’un (le débiteur).

    Pieter KERSTENS.

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/les-eurocrates-version-kleptocrates_88762.html#more-88762