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magouille et compagnie - Page 2205

  • Communiqué du Printemps Français (9 oct 2013)

    Rythmes scolaires, gender à l’école : nos enfants ne sont pas des cobayes ! C’est le message affiché cette nuit par le Printemps Français devant les écoles primaires des vingt arrondissements parisiens.

    Le Printemps Français appelle à résister contre la pénétration de l’idéologie dans les écoles. Vincent Peillon prétend aménager les rythmes scolaires, mais il vise à détruire les rythmes familiaux. Vincent Peillon prétend favoriser la tolérance, mais il veut imposer le gender à l’école. NON, nos enfants ne sont pas de cobayes ! Pas question de nous voir imposer une réforme qui nie les rythmes biologiques des enfants pour en faire des zombies. Pas question de nous voir imposer l’enseignement d’une idéologie qui nie la différence entre garçons et filles, pour créer une société de robots indifférenciés.

    L’objectif de la réforme Peillon est clair : il s’agit de casser le rythme biologique des enfants pour les épuiser et les rendre malléables à tout endoctrinement, et de les arracher à leur famille en systématisant des activités extra-scolaires encadrées par les syndicalistes de l’Education Nationale. Créer un mouvement de jeunesse obligatoire a toujours été une priorité dans les dictatures. Avec ses changements de rythme, son enseignement de l’idéologie du genre et sa religion laïque à l’école, la réforme Peillon prépare-t-elle le terrain à la « Hollande Jügen » ?

    Hier, la constitution de la République Française a été mise à l’épreuve d’une tentation dictatoriale : peut-elle interdire une clause de conscience aux officiers d’Etat Civil opposés à la dénaturation du mariage ? Cette question engage notre démocratie. Aujourd’hui, après la circulaire Valls menaçant de prison les maires opposés au mariage unisexe, c’est la réforme Peillon qui s’attaque aux familles. Les apprentis dictateurs avancent leurs pions. Le Printemps Français appelle à leur résister.

    Tous avec le Printemps Français, pour la Liberté, la Justice et la Vérité ! On ne lâche rien !

    http://www.printempsfrancais.fr/3663/communique-du-9-octobre-2013/

  • La Qatarstrophe

    Soucieux de ne pas  « désespérer Billancourt », Jean-François Copé a refusé de répondre à la question qui lui était posée hier sur France 2, au sujet du  vote qui serait le sien en cas de duel François Hollande-Marine Le Pen au second tour de la présidentielle de 2017. Si  Harlem Désir a déclaré  qu’il voterait pour Nicolas Sarkozy dans l’hypothèse d’un face-à-face de celui-ci avec la présidente du FN, M. Copé a encore affirmé  que  «le programme (de Marine Le Pen, NDLR)  est un copier-coller de celui des communistes» (sic).  Le « programme du FN », « parti extrémiste » « est absurde » a-t-il encore affirmé. Significativement, il a  notamment  cité   à l’appui de sa démonstration « l’immigration zéro » prônée  par l’opposition  nationale (en l’espèce très drastiquement réduite par la mise en place d’une politique vigoureuse d’inversion des flux migratoires),  plaidant  lui  pour sa poursuite, pour  « une nouvelle politique d’immigration »…

     Hier soir Jean-François Copé  a avoué  qu’il était  prêt à s’effacer devant la candidature de Nicolas  Sarkozy en 2017, répétant qu’il sera « à ses côtés ». Il n’a pas été pour autant interrogé sur les accusations de son ami, le   sulfureux homme d’affaires franco-libanais  Ziad Takieddine,  dont il barbotait dans  la piscine,  l’un des protagonistes de tout premier plan de l’affaire Karachi.

     Mis en examen dans l’enquête sur le financement de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007,  M. Takiedinne avait réitéré en avril dernier  ses accusations contre l’ex-président de la  République, avançant que ce dernier aurait touché 300 millions d’euros du Qatar.

     Un émirat également  en pointe dans le financement du djihadisme, également  en Syrie où une ONG,  Human Rights Watch,  vient  de dénoncer  les crimes contre l’humanité,  les atrocités commises par les miliciens des brigades internationales islamistes en lutte contre le régime laïc de Damas. Les  terroristes  soutenus de facto   notamment par  MM. Fabius,  Hollande  et les Etats-Unis,  auraient exécuté  au moins 190 civils lors d’une attaque en août dernier dans la province alaouite de Lattaquié.

     Un émirat qui est aussi pointé du doigt dans la cadre de sa préparation  de la coupe de monde de football qu’elle accueillera en 2022. Une délégation syndicale internationale s’est vue ainsi refusée mercredi l’accès à un chantier près de Doha, dans le cadre d’une enquête au sur le conditions de travailleurs immigrés dans ce pays.

     Selon un reportage publié cette semaine par le quotidien britannique The Guardian, des ouvriers (esclaves) népalais travaillant au Qatar sont morts par dizaines ces dernières semaines, et des milliers d’autres endurent des conditions de travail épouvantables. Et ce journal, citant des  documents fournis aux journalistes du Guardian par l’ambassade népalaise à Doha, affirme qu’ au moins 44 travailleurs sont morts entre le 4 juin et le 8 août.

     Interrogé sur cette question,  la Fédération internationale de foot (Fifa), qui a confié l’organisation du Mondial 2022 à l’émirat, s’est déclarée «très préoccupée à propos des rapports dans les médias faisant état d’abus en matière de droit du travail et des conditions des travailleurs de la construction des projets menés à Lusail City, au Qatar».

     Sepp Blatter, président de la fédération internationale, a même parlé  d’une «erreur» à propos de cette désignation. Silence assourdissant en revanche de  la  France autoproclamée  championne des   droits de l’homme.

     Même le site de Libération (le 26 septembre) a   « osé » rappeler qu’en «  novembre 2010, un mois avant la désignation du Qatar, une réunion à l’Elysée aurait réuni Nicolas Sarkozy, l’émir du Qatar et Michel Platini. En échange du rachat du PSG et du lancement de BeInSports, l’émirat aurait obtenu que la France, par l’intermédiaire de Michel Platini, membre influent de la Fifa, soutienne le dossier qatari. »

     Le Qatar, nous l’avons déjà souligné sur ce blog,  se voit aussi dérouler le tapis rouge en France,  notamment dans le cadre de son offensive dans nos banlieues. Le  fonds  initié par cet émirat  (d’un montant de 100 millions d’euros croyait savoir Libération) , pour financer des projets économiques dans les quartiers pluriels,  fut approuvé en son temps par Sarkozy et le gouvernement UMP.

     Il  fut  avalisé dès l’arrivée  à l’Elysée de François Hollande , officiellement par   le  ministère  du Redressement productif d’Arnaud Montebourg . Un fonds était-il annoncé,    cofinancé par l’État français et par des entreprises privées, afin de faire taire les accusations formulées selon lesquelles le Qatar cherche à prendre pied dans les quartiers  sensibles à des fins de prosélytisme islamiste.

     Marine Le Pen rappelait alors que  cet OPA du Qatar, «  cheval de Troie de l’islamisme », avec  la complicité de M. Montebourg,  « (démontrait)  que notre pays est bel et bien à vendre aux monarchies pétrolières qui soutiennent par ailleurs, partout dans le monde, l’islamisme radical et le djihadisme ».

     Sur le site de France 24, il était rappelé que le  Qatar étant «suspecté  de soutenir des mouvements islamistes radicaux », l’ancien président Nicolas Sarkozy avait mis le projet en veilleuse au mois de mars dernier ». Mais « les élections passées, le Qatar peut repasser à l’offensive, estime Karim Sader, politologue et spécialiste des pays de la péninsule arabique. »

     Or note-t-il encore, « de la part du Qatar, rien n’est gratuit. Et beaucoup ont été assez naïfs pour ne pas voir la main du Qatar derrière les révolutions arabes et l’établissement de gouvernements proches des Frères musulmans ».

     Pourtant Laurent Fabius  et Arnaud Montebourg s’étaient rendus à Doha au cours de la campagne présidentielle, émirat qui avait pris soin d’inviter  au cours de ces dernières  années « Manuel Valls, François Hollande, Ségolène Royal, Fadela Amara et Rachida Dati »,  «rapporte une source anonyme qui les a rencontrés tour à tour autour de la piscine d’un des somptueux palaces de l’émir. Depuis mai 2012, les délégations de Doha ont plus souvent été reçues sous les ors de la République françaises que toute autre puissance étrangère. »

     Là encore, gauche et droite mondialistes naviguent de concert constate Bruno Gollnisch.  Une politique  de compromission, soumise au veau d’or,  qui pour le coup, et pour reprendre la formule de M. Copé , n’est pas seulement absurde mais assurément dangereuse et  peu soucieuse de nos intérêts nationaux  bien compris.

    http://www.gollnisch.com/2013/10/11/qatarstrophe/

  • Ludovine de La Rochère rencontre la Présidente de la CNCDH

    Communiqué de LMPT :

    "Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous, a rencontré cet après-midi Christine Lazerges, Présidente de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH). Objectif : échanger sur la primauté des droits de l’enfant et rappeler l’opposition de La Manif Pour Tous à la libéralisation pour les couples de femmes de la PMA (Procréation Médicalement Assistée).

    La Manif Pour Tous a rappelé les droits de l’enfant à connaître sa filiation et, dans la mesure du possible, à être élevé par son père et sa mère. C’est-à-dire qu’il existe, de fait, des situations dans lesquelles un enfant n’est pas élevé par ses deux parents, ou même aucun des deux. Mais, pour La Manif Pour Tous, il est inacceptable que des enfants soient délibérément privés de père ou de mère, qui plus est par la loi !

    C’est pourquoi La Manif Pour Tous, avec la majorité du peuple français, condamne l’ouverture de l’adoption aux couples de même sexe rendue possible par la loi Taubira dont elle demande l’abrogation (sans réatroactivité). C’est aussi la raison pour laquelle elle se prépare à mobiliser à nouveau les citoyens français face au risque évident d’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes, nouvelle revendication de l’ultra-minoritaire lobby LGBT (Lesbiennes Gays, Bisexuels et Transexuels). Ce projet irait ainsi clairement à l’encontre des droits de l’enfant puisqu’il reviendrait à considérer qu’il existe un « droit à l’enfant », ce qui n’est pas le cas, ainsi que l’affirme la CNCDH elle-même. Il serait injuste de privilégier le désir de l’adulte à avoir un enfant – aussi compréhensible soit-il – plutôt que de reconnaître le besoin primordial de l’enfant d’avoir un père et une mère et d’y répondre. Autoriser la PMA aux couples de femmes, c’est créer une nouvelle inégalité entre enfants, ceux qui ont un père et une mère et ceux que l’on prive délibérément de père. La Manif Pour Tous rappelle qu’aujourd’hui la pratique de la PMA est encadrée et qu’elle n’est autorisée que pour les couples homme-femme dont la stérilité est médicalement reconnue.

    Sur ce sujet de la libéralisation de la PMA, la CNCDH attend l’avis du CCNE (Comité Consultatif National d’Ethique) pour reprendre sa réflexion. Ludovine de La Rochère a rappelé que le CCNE avait été entièrement renouvelé quelques semaines après que M. Hollande ait déclaré qu’il s’en tiendrait à l’avis de ce comité sur l’ouverture de la PMA aux couples de même sexe et aux célibataires…

    De son côté, Christine Lazerges s’est engagée à auditionner La Manif Pour Tous le moment venu. Le collectif a pris bonne note de cet engagement, dont elle remercie la Présidente de la CNCDH."

    Michel Janva

  • L'UIMM arrosait les syndicats, les politiques, les journalistes

    Au troisième jour du procès de l'UIMM devant le tribunal correctionnel de Paris - qui s'interroge sur l'utilisation de 16 millions d'euros en liquide retirés entre 2000 et 2007-, Arnaud Leenhardt qui a présidé l'UIMM entre 1985 et 1999, a déclaré :

    «C'étaient les cinq syndicats représentatifs. Le patronat avait besoin de syndicats qui soient solides. Quand on a des grèves avec séquestration, on est bien content d'avoir un syndicat capable de canaliser ces débordements et de favoriser une reprise du travail.»

    Selon lui, le CNPF (l'ancêtre du Medef), mais aussi des journalistes, des sociologues ou des bureaux d'études auraient également bénéficié pendant des décennies. Si Arnaud Leenhardt ne peut rien dire sur un éventuel financement politique occulte, il est en revanche affirmatif sur le fait que des députés et des sénateurs ont été destinataires d'enveloppes bourrées de billets de banque.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • C’est dimanche, je prends ma bagnole : faut que je bricole

    La polémique du mois, c’est donc « pourquoi empêche-t-on les gentils étudiants de travailler le dimanche » ? Comme d’habitude, on n’a pas besoin d’allumer sa télé ou d’écouter sa radio pour entendre le ramassis intellectuel récurrent « c’est bon pour l’emploi, c’est bon pour la croissance ».

     

    Personne ne se posera donc les bonnes questions :

     

    Pourquoi si le commerce est bon pour l’emploi et pourquoi si les grandes surfaces aiment tant les étudiants, trouve-t-on autant de caisses automatiques ?

     

    N’est-ce pas dans ces mêmes magasins que l’emploi est devenu si précaire, les horaires complétement absurdes, que les caméras de surveillance surveillent plus le personnel que les clients ?

     

    N’est-ce pas ces mêmes grandes structures qui ont bousillé plus d’emplois qu’ils n’en ont créé au cours des 50 dernières années ?

     

    N’est-ce pas ces mêmes grandes structures qui détruisent la planète pour nous vendre du bois exotique sous forme de parquet, et qui fabriquent des produits en Chine sous leur marque enseigne sans se poser aucune question sur ce que cela provoque sur les usines françaises ?

     

     

     

    N’est-ce pas ce même système qui pousse à la périphérie de chaque ville et qui ne vit que grâce à la bagnole ? La sacro-sainte bagnole et la publicité en 4x3m qui nous vend un monde qui n’existe pas ?

     

    Qui se pose la question dans ce pays, la fameuse question: « pourquoi les étudiants doivent-ils travailler le dimanche ? » alors que c’est ce même pays qu’on vante dans les pays étrangers comme « chez nous, l’enseignement est gratuit ».

     

    Qui demandera combien coûte un missile M51 et combien cela nourrirait d’étudiants si on arrêtait d’en fabriquer car « Dans ce monde, en vérité, la haine ne se détruit pas par la haine. C’est seulement par la compassion que la haine s’éteint. Ceci est un principe ancien. » (Enseignement du Dhammapada)

     

    Comment se fait-il qu’on envoie des camions remplis de CRS à chaque manifestation anti-nucléaire, anti-OGM parce que tous ces méchants extrémistes ne respectent pas la loi ? Comment se fait-il que des gérants de supermarchés avides de vendre leur merde pour augmenter leur chiffre d’affaire ne subissent pas le même sort quand ils ne respectent pas la loi ?

     

    Qui gagne dans l’affaire ? Les étudiants à qui ont donne des miettes qu’ils s’empressent de manger dans la servitude volontaire la plus basse ? VRAIMENT ?

     

    Dans cette affaire, il n’y a que deux gagnants :

     

    - Les grands groupes qui vont continuer de s’empiffrer les poches.
    - La bagnole qui à défaut de rouler 6 jours sur 7, roulera maintenant 7 jours sur 7 car… « Chérie, je prends la bagnole. Je cours à Leroy-Merlin, faut que j’aille chercher un paquet de clous pour accrocher l’armoire IKEA dans la chambre du petit ».

     

    Le triptyque de la croissance est donc bien d’actualité dans cette affaire : ma voiture, mon supermarché, mon ignorance !

     

    PS : Chérie, je suis revenu. Ils étaient en rupture de stock. Ils seront livrés mardi. Si j’avais su je l’aurais commandé sur Ebay.

     

    PS2 : Chérie, il est 3 heures du matin, je regardais Nabilla à la télé mais elle vient de tomber en panne. Comment ça se fait que ce pays qui se dit moderne ne permet pas d’aller à 3 heures du matin avec ma voiture chez Darty pour acheter une nouvelle télé ? C’est pas normal !!! En plus, y’a des étudiants et des chômeurs qui veulent travailler !!

     

    Carefree

      http://fortune.fdesouche.com/326849-cest-dimanche-je-prends-ma-bagnole-faut-que-je-bricole

  • Un projet de Résolution du Parlement européen promeut l’avortement et s’attaque à l’objection de conscience

    Une proposition de résolution « sur la santé et les droits sexuels et génésiques » (SDSG) sera débattue et votée le 22 octobre prochain au Parlement européen.

    Cette résolution, introduite par la députée portugaise socialiste Edite Estrela a été adoptée par la Commission « Droits de la femme et égalité des genres » le 18 septembre dernier.

    Le texte aurait été rédigé par Vicky Claeys, la Présidente de la section européenne de la Fédération Internationale du Planning familial (IPPF EN). Elle a revendiqué publiquement en avoir fait le « drafting » le 19 juin 2013, lors de la présentation au Parlement européen d’un rapport de l’IPPF sur l’accès des femmes aux nouvelles méthodes de contraception.

    Cette résolution promeut l’avortement comme un droit fondamental, s’attaque au droit à l’objection de conscience et aux droits des parents, et demande à l’Union européenne de financer l’avortement dans sa politique extérieure d’aide au développement. Ce texte veut plus d’avortements et moins de droits pour les objecteurs et les parents ; il ne recommande rien pour prévenir l’avortement ni pour soutenir les femmes enceintes.

    Ce projet de résolution s’oppose frontalement à l’Initiative Citoyenne Européenne Un de Nous soutenue déjà par plus de 1.200.000 personnes en Europe qui demandent précisément l’arrêt du financement par l’Union européenne de l’avortement et des pratiques industrielles et scientifiques impliquant la destruction d’embryons humains. [...]

    La suite sur France Catholique

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Un-projet-de-Resolution-du

  • Le gouvernement invente le délit d'opinion sur l'avortement

    De Chantal Delsol dans Valeurs actuelles :

    "L’offensive de Najat Vallaud-Belkacem contre les associations antiavortement prouve que, pour ce gouvernement, opinion contraire égale délit moral.

    Le gouvernement vient de découvrir l’existence des associations anti-IVG. Et vient de découvrir que ces groupes, pas plus stupides que les autres, sont capables de créer des sites et de diffuser leurs idées par ce moyen. C’est un drame. On nous l’annonce à peu près comme on nous annoncerait l’existence de sites de violeurs professionnels dans les crèches, ou de cannibales dépeçant les SDF dans les ruelles obscures. Révélation d’un crime !

    Najat Vallaud-Belkacem va donc payer Google pour l’“inciter” à mieux référencer les bons sites — c’est-à-dire ceux qui favorisent l’IVG. Des journalistes se répandent sur les radios pour réclamer l’interdiction, ou au moins la dénonciation de ces sites. On écrit que ces sites « infiltrent la Toile », signifiant par là leur caractère insurrectionnel et séditieux. Il est bien difficile de prétendre que la laïcité est “neutre” : l’État utilise l’argent du contribuable pour renforcer son idéologie.

    Nous pouvons souhaiter que soient traqués et interdits par le pouvoir les sites d’Al-Qaïda adressés aux jeunes Français. Mais ce ne sera pas parce que ces sites sont musulmans : ce sera parce qu’ils incitent à la violence et au meurtre. On aimerait que notre gouvernement ait l’honnêteté de différencier le délit et l’opinion adverse. Pour lui, une opinion contraire est équivalente à un délit moral. Il n’y a pas véritablement d’opinion. Il n’y a que des acquiescements ou des hérésies. Il est criminel d’avoir, sur un sujet aussi sensible, une opinion différente de celle du gouvernement.

    Traduisez : “Le Parti a toujours raison.” Nous sommes déjà entrés dans l’ère du délit d’opinion, où l’on punit pour avoir pensé différemment, comme sous les gouvernements de triste mémoire. Naturellement, on n’envoie pas dans les camps. On détruit psychologiquement et moralement. On criminalise les pensées adverses. On les culpabilise. On ricane. Il faut être fort pour résister à ce traitement, fort comme Fabrice Luchini l’autre jour chez Ruquier, osant lui reprocher la police de la pensée à propos de l’homosexualité. [...]"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • L’agrégation d’histoire en voie de désagrégation

    Le jury a démissionné en bloc. Voilà pourquoi

    À qui appartient l’agrégation d’histoire ? Concours de recrutement des enseignants du secondaire, il est également un critère majeur de recrutement des professeurs de classes préparatoires et l’un des éléments pris en compte pour l’entrée dans le supérieur. On comprend aisément que les Inspecteurs Généraux, qui dépendent du ministère de l’Éducation Nationale, et les enseignants-chercheurs, qui sont rattachés à celui de l’Enseignement Supérieur, veuillent détenir les rênes de ce concours de haut niveau. Mais il faut bien admettre que seuls les enseignants-chercheurs ont les compétences nécessaires pour évaluer les candidats sur des programmes très exigeants sur le plan scientifique. Il est donc naturel que le président du jury soit issu des universités, car c’est lui qui pilote le concours. Comme à chaque changement de présidence, les enseignants-chercheurs avaient proposé la nomination d’un professeur d’université à la tête du jury. 
     
    Or, cette fois-ci, le ministère a décidé d’imposer un Inspecteur Général, Yves Poncelet, comme président du jury. Les enseignants-chercheurs qui composaient le jury ont immédiatement démissionné, mettant à exécution la menace qu’ils avaient brandie en juillet dernier en cas de nomination autoritaire. Prévue le 28 septembre, la réunion de « concertation », organisée aux frais du contribuable par Yves Poncelet fut un véritable fiasco. Yves Poncelet risque bien de se trouver seul, ou presque, pour corriger les copies et interroger les candidats… Autant, dans ces conditions, que ce nouveau président jette l’éponge de lui-même plutôt que de constituer un jury « inavouable » !

    Si les enseignants-chercheurs redoutent tant la mise sous tutelle de l’agrégation par les Inspecteurs Généraux, c’est surtout en raison du contexte. Depuis plusieurs années, on assiste en effet à une offensive tous azimuts pour transformer l’enseignement de l’histoire. On se souvient des tentatives du pouvoir chiraquien pour imposer son opinion sur le « rôle positif de la colonisation ». La crainte est toujours très vive de voir les fonctionnaires et les technocrates du Ministère s’immiscer dans le recrutement des enseignants.

    Quelques innovations « pédagogiques » ont récemment vu le jour. Oui, cette superbe « pédagogie » dont on rebattait les oreilles des enseignants stagiaires dans les IUFM (Instituts Universitaires de Formation des Maîtres), réapparus cette année sous le nom d’ESPE (Écoles Supérieures du Professorat et de l’Éducation). Les IUFM se sont taillé une belle réputation par leur raffinement lexical. Devinette : qu’est-ce qu’une « évaluation sommative » ? C’est le contrôle. Et « l’interface scripturo-multispectrale » ? Le tableau blanc.

    On a fait disparaître des programmes scolaires la chronologie afin de privilégier l’approche thématique. En d’autres termes, on étudie les « guerres » avant les « totalitarismes », ce qui revient à examiner la Seconde Guerre Mondiale avant de travailler sur le nazisme. Le ministre est heureusement revenu sur cette aberration, qui est un malheureux héritage du précédent gouvernement.

    Cependant, la réforme des épreuves du CAPES d’histoire-géographie a de quoi laisser perplexes les enseignants du supérieur qui préparent les étudiants à ce concours. Autant dire que l’on n’y comprend rien. Ce concours, qui bénéficie notamment de la participation des enseignants-chercheurs acceptant de corriger les copies, est entièrement placé sous la coupe des Inspecteurs Généraux. Les nouvelles épreuves du CAPES visent à recruter de bons « pédagogues », entendez des gens qui sauraient transmettre un message (peu importe le contenu). Les connaissances comptent à peine, en particulier pour les deux épreuves orales telles que prévues à partir de 2014. Si vous savez parler, vous savez enseigner. Comment s’étonner alors que le niveau des élèves baisse ?

    On peut toujours donner mille et une assurances que rien ne changera avec la nomination d’un Inspecteur Général comme président du jury de l’agrégation. Promis, juré, craché, on ne touche à rien. Mais alors pourquoi le ministère tient-il tant à l’imposer ? Que faut-il redouter ? Est-ce un nouveau cheval de Troie ?
     
  • Répression des veilleurs : Jacques Bompard interpelle le ministre

    Question du député Jacques Bompard à l'Assemblée :

    "M. Jacques Bompard attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur les récents incidents qui ont opposé lundi soir les forces de l'ordre au collectif des Veilleurs à Paris. Comme d'habitude, des moyens totalement disproportionnés ont été déployés à leur encontre (600 gendarmes et CRS avaient été mobilisés pour l'arrivée de la marche des Veilleurs le 31 août place de la Concorde). Les jeunes gens réunis sur l'esplanade des Invalides, puis Place du palais-Royal, se sont vus encerclés par la gendarmerie mobile, qui leur a interdit de quitter la place au moment où ceux-ci voulaient se disperser dans le calme. Cette atteinte à la liberté fondamentale d'aller et venir, qui plus est envers un collectif se réunissant pour discuter des problèmes fondamentaux de notre société, est intolérable dans un Etat se disant de droit. Les avocats sur place ont été témoins de cette infraction flagrante. Finalement autorisés à quitter la place au compte-goutte après deux heures de rétention abusive, une trentaine de Veilleurs a décidé de porter plainte pour atteinte à la liberté d'expression ainsi qu'à la liberté de circulation. Mais l'accès au commissariat du VIIIe arrondissement, transformé en fortin pour l'occasion, leur a été refusé. Comble de l'absurdité, le commissaire les a même invités à porter plainte contre lui « pour refus de dépôt de plainte ». Monsieur Jacques Bompard demande à M. le ministre de l'intérieur ce qui justifie un refus de dépôt de plainte, et quand le gouvernement cessera d'utiliser les forces de l'ordre comme une police politique en intimidant l'opposition pacifique des Veilleurs, et les affectera à de vraies missions de sécurité, préoccupation majeure de nos concitoyens aujourd'hui."

    En photos, mardi soir, Ludovine de La Rochère, coincée par la police :

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    La police qui coince les veilleurs au Louvre :

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    Ludovine avec Axel, bloqués puis libérés :

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    Michel Janva