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magouille et compagnie - Page 2226

  • Généralisation de la propagande à l'école en janvier 2014

    Lu sur Gènéthique :

    "En janvier prochain, de la grande section de maternelle au CM2, les élèves se verront imposer "un programme de lutte contre les stéréotypes sexistes dès l'école appelé 'ABCD de l'égalité' ". Mis en place par le gouvernement sous l'impulsion du ministère des droits des femmes, "l'ABCD de l'égalité" sera expérimenté dans dix académies, soit 600 classes au total, et une généralisation de cette expérimentation est déjà prévue, au printemps 2014.

    Le programme sera adapté à l'âge et abordera la question des préjugés dans différentes matières telles que le sport, les sciences, les arts plastiques, le français ou encore l'histoire. L'objectif? "Sensibiliser les élèves aux représentations, aux rôles assignés aux filles et aux garçons [...] et aux limites que les enfants se fixent eux-mêmes, terreau des inégalités hommes-femmes".

    Justifiant ce programme, Najat Vallaud-Belkacem, ministre du droit des femmes précise: "alors que l'école est censée être neutre dans le traitement des filles et des garçons, les études montrent que ce n'est pas le cas, en dépit de la bonne volonté des enseignants". Mais l'instauration d'un tel programme inquiète. Ainsi, Jean-Marie Andrès, un des responsable des Associations familiales catholiques (AFC) redoute " 'une démarche de déconstruction' des repères, notamment ceux transmis par les parents". Il estime que " 'les stéréotypes ont bon dos' et la vigilance doit être de mise devant ce type d'initiative"."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • L'Education nationale contribue à la falsification historique

    Valeurs actuelles - 22/12/2011
    Réponses de Jean Sévillia à un entretien sur les manipulations de l'histoire et les ravages de l'historiquement correct.
     
    Toutes les époques sont-elles concernées par la falsification historique ?
    Toutes les époques sont concernées, mais les raisons de ces maquillages varient selon les dominantes idéologiques. Pour faire court, l’histoire est instrumentalisée, en Occident, depuis les Lumières : encyclopédistes et philosophes tressent une légende noire de l’Église, dont ils combattent le pouvoir. Au XIXe siècle, le roman national, tel que l’enseigne l’école jusqu’aux années 1950, s’inscrit dans une veine républicaine qui glorifie la Révolution et caricature l’“Ancien Régime”. L’après-guerre est dominée, jusqu’à la fin des années 1960, par l’histoire marxiste, ce qui s’explique par l’hégémonie culturelle du Parti communiste.
    Et par l’influence de l’école des Annales ?
    À ceci près que Lucien Febvre et Marc Bloch, les fondateurs des Annales, étaient des hommes d’une très grande science, de grands historiens dont les travaux n’ont pas toujours été assimilés par ceux qui les diffusaient ensuite dans les établissements scolaires. Les Annales se sont démarxisées au fil du temps, et bon nombre d’historiens issus de cette école (Georges Duby, Emmanuel Le Roy Ladurie, François Furet, Jacques Le Goff…) sont revenus à une vision classique de l’histoire, parfois à la biographie, voire à l’“histoire-bataille”. Quoi qu’il en soit, le marxisme s’effondre dans les années 1980. Un autre paradigme lui est substitué – les droits de l’homme – , et c’est encore à l’aune de ce paradigme qu’on interprète le passé. C’est cela, l’“historiquement correct” : passer l’histoire au crible de l’idéologie du moment. Ce faisant, on commet un anachronisme préjudiciable à la connaissance historique.
    Comment définiriez-vous l’idéologie dominante que vous évoquez ?
    Elle relègue la nation dans les limbes de l’histoire, condamne les frontières, rejette tout enracinement géographique et spirituel. Elle fait l’apologie du nomadisme. Elle élève l’individu au rang de valeur sacrée et proclame son libre arbitre comme ultime référence. Est considéré comme juste celui qui respecte les droits de l’homme, comme injuste – donc immédiatement condamné – celui qui les viole. Alors que l’histoire est un domaine éminemment complexe, on cède à la facilité manichéenne (les bons et les méchants) et l’on procède à des réductions abusives en braquant le projecteur sur certains événements, au risque d’en laisser d’autres dans l’obscurité. Anachronisme, manichéisme, réductionnisme : ce sont les trois procédés de la falsification historique, qui sont beaucoup plus subtils que ce qui se faisait en Union soviétique…
    Un exemple ?
    La Première Guerre mondiale. On ne perçoit plus ce conflit qu’à travers la vie des combattants de base. Ce qu’ils ont vécu fut atroce, mais on insiste tant sur cet aspect qu’on oublie la dimension géopolitique de la guerre. Comme nous sommes attachés par-dessus tout à nos droits individuels, comme nous sommes dans un moment de concorde européenne, nous ne comprenons plus ce qui les animait, ni qu’ils aient largement consenti à ce sacrifice. Nous ne comprenons plus l’expression “faire son devoir”.
    Plusieurs controverses ont éclaté sur des sujets de recherche historique, par exemple sur l’esclavage, après la parution d’un livre de l’historien Olivier Pétré-Grenouilleau, les Traites négrières. Essai d’histoire globale (Gallimard). Est-ce aussi l’effet de l’historiquement correct ?
    Absolument. En 2004, cet historien – dont l’ouvrage a reçu plusieurs prix – démontre que l’esclavage n’a pas été seulement le fait des Occidentaux. En 2005, il déclare, au détour d’un entretien à la presse, que « les traites négrières ne sont pas des génocides ». La condition des esclaves était certes atroce, mais l’intérêt des négriers n’était pas de les laisser mourir puisqu’ils tiraient profit de leur vente. Aussitôt, diverses associations lancent une procédure judiciaire et nourrissent une campagne si violente qu’elle provoque la réaction de nombreux historiens : un millier d’entre eux signeront un appel rappelant que l’histoire n’est ni une religion ni une morale, qu’elle ne doit pas s’écrire sous la dictée de la mémoire et qu’elle ne saurait être un objet juridique. C’est à cette occasion qu’est née l’association Liberté pour l’histoire, à l’époque présidée par René Rémond.
    De nombreux historiens considèrent que le Parlement n’a pas à s’emparer de ces questions. Qu’en pensez-vous ?
    Les lois mémorielles entretiennent une concurrence victimaire, indexée sur la tragédie que fut la Shoah. Elles ont aussi nourri des revendications d’ordre politique, de sorte qu’on peut craindre une instrumentalisation de l’histoire. Il est tout à fait légitime d’entretenir la mémoire des tragédies, de toutes les tragédies, mais la mémoire n’est pas toute l’histoire.
    Autre polémique, celle qu’a provoquée le livre de Sylvain Gouguenheim, Aristote au mont Saint-Michel (Seuil), en 2008…
    Agrégé d’histoire et docteur ès lettres, Sylvain Gouguenheim enseigne l’histoire médiévale à l’École normale supérieure de Lyon. Il souligne dans son livre que l’Occident médiéval n’a jamais été coupé de ses sources helléniques pour au moins trois raisons. Tout d’abord, il a toujours subsisté des îlots de culture grecque en Europe. Ensuite, les liens n’ont jamais été rompus entre le monde latin et l’Empire romain d’Orient. Enfin, c’est le plus souvent par des Arabes chrétiens que les penseurs de l’Antiquité grecque ont été traduits dans les régions passées sous la domination de l’islam. Conclusion : si la civilisation musulmane a contribué à la transmission du savoir antique, cette contribution n’a pas été exclusive ; elle a même été moindre que celle de la filière chrétienne. Ce livre a rapidement déclenché la mise en route d’une machine à exclure visant non seulement à discréditer son auteur comme historien, mais à l’interdire professionnellement !
    Pourquoi ?
    Parce qu’il est couramment admis que l’Occident n’aurait eu connaissance des textes antiques que par le truchement du monde islamique. L’essor de la culture occidentale ne pourrait donc pas s’expliquer sans l’intermédiation musulmane. Quiconque n’épouse pas cette thèse – enseignée dans les collèges – est voué aux gémonies. Il était naguère impossible de critiquer le communisme, il est aujourd’hui presque interdit d’évoquer l’islam. Il est quand même symptomatique que deux journaux français seulement – Valeurs actuelles et le Figaro Magazine – , aient parlé du livre de Christopher Caldwell, Une révolution sous nos yeux, qui explique que les populations musulmanes sont en train de redessiner l’avenir de l’Europe… Le système médiatique français reste politiquement très homogène.
    Les programmes d’histoire n’échappent pas à la polémique. L’Éducation nationale est-elle à l’abri de la falsification historique ?
    Je suis navré de le dire, mais l’Éducation nationale est au coeur de ce système. Les commissions des programmes sont constituées d’enseignants qui, pour beaucoup, sont inspirés par le “pédagogisme” ambiant, donc en accord avec l’idéologie dominante. Le retour à la chronologie est infime, l’histoire est toujours enseignée de façon thématique aux enfants. Qu’un agrégé d’histoire fasse du comparatisme entre les sociétés ou à travers les siècles est très intéressant, mais cela n’est guère adapté à des enfants qui n’ont ni les connaissances ni les repères chronologiques nécessaires. Le problème est d’autant plus important que le système scolaire français est très concentré.
    Mais l’école de la République, celle d’Ernest Lavisse, diffusait elle aussi un message idéologique…
    L’histoire républicaine était nationale. Parfois caricaturalement, mais cette approche avait au moins la vertu de donner aux enfants, qu’ils soient bretons ou provençaux, un patrimoine commun, presque un héritage spirituel. “Nos ancêtres les Gaulois”… Les choses étaient scientifiquement contestables, mais elles avaient un sens. L’histoire, telle qu’on l’enseigne aujourd’hui, sort de ce cadre national, car le credo politique actuel est de mettre à bas les nations. D’où le bannissement des grands hommes de notre histoire.
    Comment expliquez-vous que la France doute à ce point d’elle-même ?
    La nation française est une construction de l’État. Or, l’État a été dépossédé – démocratiquement, c’est vrai – des attributs de sa puissance. Au profit de quoi, de qui ? On ne sait pas très bien : de Bruxelles ? De Francfort ? La crise de la nation est évidemment liée à celle de l’État.,
    Les choses peuvent-elles évoluer ?
    Bien sûr. Les générations passent, les idéologies aussi. Mais ne me demandez pas de prédire l’avenir : nous avons assez à faire avec le passé !
     Propos recueillis par Fabrice Madouas
    http://www.jeansevillia.com/index.php?page=fiche_article&id=199

  • France : Plus de trois millions de personnes au chômage en métropole à la fin juin

  • Naturalisations : 600.000 électeurs nouveaux pour le Parti socialiste

    PARIS (NOVOpress via Kiosque Courtois) – « Ils sont en train de brader la France ! ». Nadine Morano, qui fut pourtant ministre d’un gouvernement particulièrement laxiste en matière d’immigration, n’a pas de mots assez forts pour fustiger l’explosion des naturalisations, en hausse de 14% en l’espace d’un an grâce à l’action zélée du ministre de l’Intérieur, Manuel Valls. Lequel s’est félicité de ce « beau combat pour la France ».

    Hollande, ne pouvant imposer le droit de vote des étrangers, se livre donc à une véritable entreprise de contournement. Est ainsi acté la quasi-disparition des critères de naturalisation, entre autre l’abrogation de l’obligation de détenir un CDI et la suppression des questionnaires de culture et de langue française. Le fait même d’avoir été clandestin, et donc d’avoir violé la loi française, n’est plus un obstacle à la naturalisation. 2013 s’annonce comme une année record avec un taux d’avis favorable des préfets qui passe de 40 à 61 %. Le chiffre record de 2012 de 100.000 immigrés naturalisés par voie réglementaire, en plus des 20.000 naturalisés par mariage, sera largement dépassé. Afin de saper les derniers îlots préfectoraux de résistances, la prochaine étape vise à harmoniser les pratiques de l’administration par la création de « plates‑formes régionales » pour l’instruction des dossiers.

    Ce « grand remplacement », pour reprendre l’expression de Renaud Camus, n’est pas nouveau : déjà sous Sarkozy, l’ancienne majorité y avait largement contribué. Le 3 mai 2010, le quotidien Aujourd’hui en France écrivait : « Les naturalisations explosent à Paris où grâce à la récente simplification des démarches, le nombre des étrangers naturalisés a doublé par rapport au 1er trimestre 2009, soit une augmentation de 52 % ». Fin de citation. Diktat de l’oligarchie cosmopolite, ce phénomène se retrouve dans tous les pays européens. Ainsi en Italie, la ministre de l’intégration, Cécile Kyenge, d’origine congolaise a réaffirmé sa volonté de voir s’instaurer le droit du sol.

    Cette course folle des politiques européens avait été théorisée un peu avant les élections présidentielles de 2012 par le cercle de pensée Terra Nova, proche du Parti socialiste. Selon ce dernier, le PS s’étant coupé de sa base sociologique ouvrière, c’est dans la masse des immigrés que se trouve pour les socialistes les nouveaux gisements de voix qui doivent les maintenir indéfiniment au pouvoir « La France des quartiers populaires [comprendre des quartiers ethniques] est massivement à gauche (…) la France de la diversité est aujourd’hui la composante la plus dynamique, tant électoralement que démographiquement, de la gauche en France. » (rapport de 2011). Entre 2002 et 2010, il y a eu environ 700.000 naturalisations en France, ce qui, selon Terra Nova, a arithmétiquement produit quelque 600.000 électeurs nouveaux pour le Parti socialiste.

    http://fr.novopress.info/141237/naturalisations-600-000-electeurs-nouveaux-pour-le-parti-socialiste/#more-141237

  • Objection de conscience : la loi Taubira et la circulaire Valls soulèvent une question « sérieuse » de constitutionnalité

    C'est ce que déclare le Conseil d'Etat. Communique de presse des Maire pour l'enfance : 

    "Application de la loi Taubira et liberté de conscience des maires

    Recours du collectif des maires pour l’enfance contre la circulaire Valls : une première victoire devant le Conseil d’Etat !

     Lors de la séance de ce vendredi, le rapporteur public du Conseil d’Etat, qui s’exprime en toute indépendance sur le droit, a estimé que la question prioritaire de constitutionnalité (QPC) que soulevait le collectif des maires pour l’enfance était bien pertinente et que la circulaire Valls, comme la loi Taubira, en ne prévoyant pas de clause de conscience pour les officiers d’état civil, soulevaient unequestion « sérieuse » de constitutionnalité. Par conséquent, le rapporteur public a conclu à ce que le Conseil d’Etat transmette la question au conseil constitutionnel qui aura à la trancher.

     Pour mémoire, le Conseil d’Etat avait été saisi le 2 juillet par Franck Meyer, porte parole du collectif des maires pour l’enfance, et 6 autres maires : Jean-Michel Colo, Xavier Lemoine, Jean-Yves Clouet, Philippe Brillault, Clotilde Lebreton et Michel Villedey. A ce jour, plus de 300 officiers d’état civil ont également saisi le Conseil d’Etat, à la suite du collectif des maires et plus de 20.000 avaient signé l’appel lancé par le collectif.

    Présent à l’audience, Franck Meyer, porte parole du collectif des maires pour l’enfance, se félicite de cette prise de position qui rejoint les vives préoccupations de nombreux maires et adjoints. Le collectif des maires pour l’enfance n’a eu cesse de mettre en garde sur la violation par cette loi de la liberté de conscience de milliers d’officiers d’état civil en ne prévoyant pas de clause de conscience. Au lieu de cette garantie, le ministère de l’Intérieur a organisé une dénonciation par les préfets des officiers d’état-civil invoquant leur conscience : fait inouï pour une démocratie comme la France !" (suite).

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Désinformation à tous les étages

    Dans La tyrannie médiatique. Les assassins de l’information, le président de l’association métapolitique Polémia, Jean-Yves Le Gallou, décrypte les manipulations, mensonges et autres conditionnements pratiqués par les journalistes français. Ceux-ci ont l’habitude d’angéliser ou de diaboliser un événement ou une personnalité. Cette grille d’analyses montre in situ toute sa pertinence.

    Le 6 juin 2013, le quotidien vespéral de l’Hexagone, Le Monde, publiait la première partie d’une « enquête » étalée sur quatre jours qui voulait prouver au lecteur et, par delà lui, à l’opinion publique que l’armée légale syrienne utilise du gaz sarin. En usant du même procédé éprouvé en 1990 au Koweït contre l’Irak, en 1999 au Kossovo contre la Yougoslavie et en 2003 de nouveau contre l’Irak, des « enquêteurs » entendent provoquer l’indignation de la « société civile » pour qu’elle fasse ensuite pression sur les gouvernements occidentaux et qu’ils se lancent ensuite dans une intervention militaire renversant le gouvernement légitime du Président Bachar Al-Assad.

    La manœuvre échoua dans un premier temps du fait du scepticisme du public qui sait maintenant s’informer autrement grâce à Internet, du soutien constant de la Russie envers la Syrie et des réticences étatsuniennes à s’engager sur un nouveau théâtre d’opération au Proche-Orient. Par ailleurs, les fameux « résistants » tant vantés par le quotidien du soir aussi connu par sa russophobie militante et ses accointances étroites avec l’Oligarchie mondialiste, n’ont pas hésité à manger le cœur d’un soldat patriote syrien, à assassiner un adolescent de 15 ans, coupable de blasphème envers Mahomet, et à recourir réellement aux armes chimiques. Malgré tous ces actes abominables, les médiats français persistent à louer des islamistes sunnites liés à Al-Qaïda et financés par Ryad et Doha (qui a accueilli des talibans afghans…).

    Vient alors l’attaque chimique du 21 août. L’Occident accuse très vite les forces syriennes d’avoir employé des armes chimiques contre la population civile et les terroristes de l’A.S.L. (Armée syrienne dite libre, en fait colonisé). Washington, Londres et Paris se disent horrifiés par cet usage illégal. Ce sont de fins experts en la matière puisque l’entité yanquie a largement abusé de l’agent Orange au Vietnam et pollué la Serbie avec ses armes à l’uranium appauvri. Les Britanniques ont gazé les Irakiens dans les années 1920 et les autorités françaises n’ont pas hésité récemment à gazer des femmes, des personnes âgées et des enfants hostiles à une pseudo-loi perverse.

    Les médiats occidentaux ont alors diffusé des images « terribles » dont rien ne certifie qu’elles ont été prises en Syrie. On peut même supposer qu’il s’agit d’une très grande intoxication médiatique orchestrée par les États-Unis. Quand on connaît les collusions entre le complexe militaro-industriel et Hollywood, il est possible que les scènes vues soient des mises en scène bénéficiant d’effets spéciaux avec des acteurs jordaniens, turcs ou syriens anti-gouvernementaux. Il faut en tout cas se féliciter du rejet par les opinions publiques de cette propagande belliciste. Cela signifierait-il que le charnier de Timisoara, l’obus bosniaque sur le marché bosniaque de Sarajevo, le « massacre » de Raçak et le mythe des armes irakiennes de destruction massive les ont enfin immunisées ? Les grands démocrates étatsuniens et hexagonaux révèlent par ailleurs leur vraie nature : le nouveau caniche pépère de la Maison Blanche s’appelle Flamby et son maître, Barack, n’est qu’un George W. Bush en plus bronzé.

    Ce scénario agressif insipide digne des films à gros budget et à petit cerveau de la caste cinématographique se reproduit dans l’affaire Clément Méric. La désinformation tant médiatique que politicienne a en effet déferlé tel un torrent de boue. Ne soyons pas dupes !

    Quelques sondages menés par de gros titres comme Marianne sur l’orientation politique des journalistes parisiens (mais en province, l’osmose idéologique y est identique) ont montré que leurs opinions se situent à gauche, très à gauche, voire à l’extrême gauche pour 80 – 90 % d’entre eux. C’est pire dans les écoles de journalisme. Le parcours militant de Méric ne peut que les ravir tandis que la personnalité d’Esteban les révulse. Élevé dans un « antifascisme » fantasmatique qui englobe désormais tout ce qu’ils n’apprécient pas, les journalistes ont volontiers trituré les faits. Dans les premières heures, tous affirmaient que le « gentil » Méric avait été sauvagement agressé par l’« affreux » Esteban et ses « comparses ». Toutefois, une autre réalité surgit avec les menaces verbales et les provocations de Méric et des siens, fort de l’impunité qu’ils bénéficient de la part du Système.

    Soucieux de masquer ces faits nouveaux qui ternissent un angélisme vite bricolé, les médiats ont planifié, à basse intensité, une véritable          « semaine de la haine » envers les skin heads et, plus particulièrement, des mouvements qui déplaisent au pouvoir fantoche en place qui les a dissouts en juillet : Troisième Voie et les J.N.R. d’une part, L’Œuvre française et les Jeunesses nationalistes d’autre part. Peut-être certains provocateurs de la place Beauvau n’ont pas aimé que, grâce à la tenue et à la discipline des J.N.R., les manifestants du 12 mai dernier furent contenus et ne se ruèrent pas sur les sottes et pitoyables FemHaine ? En les interdisant, ils espèrent peut-être transformer plus aisément de prochaines manifestations en émeutes susceptibles d’accentuer une plus forte répression encore…

    S’abreuvant presque aux mêmes sources, à savoir quelques universitaires ou doctorants pour qui l’« extrêêêêêêêêêêêêêêêêêême droite » est d’abord un fond de commerce rentable, les journalistes ont écrit, dit et réalisé des banalités restées aux années 1980. Ainsi, ni les Éditions du Pont d’Arcole, ni Salut public ne sont-ils mentionnés… L’omission volontaire consiste à diaboliser une catégorie de la population en la stigmatisant et en faisant croire aux crédules qu’une   « nouvelle nuit des longs couteaux » serait éminente.

    Le Local 92 où se tiennent des conférences hebdomadaires de haute tenue avec des intervenants de qualité qu’on ne verra jamais chez Ruquier ou chez Drucker, est aussi dans le collimateur des autorités qui ont cherché des prétextes futiles pour le fermer. Sa présence nuirait le « vivre ensemble » du quartier… Le fumeux Conseil de Paris souhaiterait certainement, pourquoi pas ?, le remplacer par un autre lieu officiel de shoot ? À la différence du Local, il paraît évident qu’une salle de drogue subventionnée n’engendre aucune nuisance dans le voisinage… Là encore, le manichéisme médiatique s’opère avec brio. Commentant la sortie dans Libération, le 14 juin, d’un dossier sur l’« extrémisme », une préposée à la revue de la presse politiquement correcte s’emportait sur R.T.L. dès 5 h 15 du matin sur l’existence même de crânes rasés dans nos bourgs. Ce qui est vraiment vomitif pour la circonstance, c’est l’ouverture imminente d’un centre d’injection de drogue près de la gare du Nord…

    Si les plumitifs professionnels étaient de véritables journalistes soucieux des faits et non les passeurs stipendiés des consignes officielles, ils exigeraient plutôt, suite aux scandales politico-financiers dans le Pas-de-Calais et dans les Bouches-du-Rhône et au nombre impressionnant de repris de justice adhérents, la dissolution, méritée et nécessaire celle-ci, des va-t-en-guerre du Parti socialiste.

    Georges Feltin-Tracol
    http://www.europemaxima.com/
  • Une gauche qui tourne le dos au peuple

    Les grands partis ont perdu le sens du peuple. Mais plus encore la gauche qui s’en est longtemps réclamé. L’affaire Strauss-Kahn l’a montré. Les élites de gauche ont pu un temps soutenir un homme à mille lieux du peuple à tous points de vue. Les aléas électoraux n’y changent rien : entre le monde du travail et la gauche la méfiance reste de mise. Pourquoi et comment la gauche en est-elle arrivée là ?  C’est à cette question qu’a voulu répondre Laurent Bouvet. En constatant que la gauche républicaine n’a jamais voulu voir le travailleur là où elle voulait seulement voir le citoyen. « Dans la doctrine républicaine, rousseauiste et jacobine à la fois, les individus ne peuvent être que des citoyens, la citoyenneté étant le seul vecteur possible non seulement de la liberté, mais encore, et surtout ici, de l’égalité. Et il en va ainsi de la loi Le Chapelier en 1791 jusqu’à la loi Waldeck-Rousseau de 1884. Pendant près d’un siècle, les ouvriers sont exclus de la définition de l’égalité autrement que comme citoyens. » En se plaçant sur le terrain de la république libérale, individualiste, héritière des Lumières, la gauche jouait perdant dès l’origine. Le divorce entre le peuple et la gauche s’est accentué quand la gauche est devenue libertaire au plan sociétal : défendant toutes les minorités bruyantes, tous les affichages symboliques insolites, et oubliant la transformation sociale dont elle avait longtemps fait son drapeau. Toutes les identités minoritaires, tels les sans-papiers (les illégaux en fait) ont été valorisées par la gauche. La gauche a abandonné la laïcité, trop incompatible avec sa défense forcenée de l’immigration, puis la patrie, laissée à « l’extrême droite », et a vidé la république de tout contenu. Si la France est un hôtel, la république, qui fut une mystique, n’est plus qu’un règlement intérieur. D’où un départ des classes populaires vers le populisme « de droite » des Le Pen, père et maintenant fille, d’ailleurs, quant à la fille,  surfant sur le « ni droite ni gauche ». Évolution logique : un peuple à qui la gauche tournait le dos a fini par tourner le dos à la gauche. Que toutes les forces politiques du système se soient trouvées d’accord à partir de 2008 pour socialiser les pertes des banques alors que leurs profits avaient été privatisés a accru le divorce entre élites culturellement « de gauche » et peuple. Au nom du libéralisme des mœurs la gauche était évidemment mal placée pour critiquer l’arraisonnement marchand du monde, le goût de l’argent faisant somme toute partir des mœurs. « Comment justifier le contrôle des marchandises et des capitaux mais pas celui des personnes ? »,  s’interroge Laurent Bouvet.

    Pierre Le Vigan http://www.europemaxima.com/

    • Laurent Bouvet, Le sens du peuple. La gauche, la démocratie, le populisme, Gallimard, coll. « Le Débat », 2012, 296 p., 18,50 €.

  • L’idéologie du genre, une dérive du féminisme

    Quelle est donc cette idéologie que la Manif pour Tous entend contrer dès la rentrée ? L’idéologie du genre. Comment est-elle parvenue en France ? Quel est son but ? Ses conséquences sur l’éducation des enfants ?

    Dans son livre, Le féminisme et ses dérives, rendre un père à l’enfant-roi, le professeur d’histoire-géographie et ancien féministe Jean Gabard nous explique comment et pourquoi notre société en est arrivée là. Il ne nous donne pas de recette miracle mais il nous explique que deux idéologies s’affrontent et s’entretiennent mutuellement. L’une, visant à nier toute différence entre l’homme et la femme. L’autre voulant au contraire ramener l’homme à son autorité pour faire tenir à carreaux les enfants qui sont mal élevés. Dans une première partie, nous verrons les rapports entre l’homme et la femme tout au long de l’histoire. Dans une seconde partie, nous verrons les conséquences de l’idéologie du genre dans notre société.

    Au cours de l’histoire, les rapports entre l’homme et la femme se sont modifiés. Durant la préhistoire, la femme était sacralisée parce que l’homme s’était rendu compte qu’elle pouvait donner la vie. Dans l’Antiquité, la femme avait un rôle ambigu. Elle avait moins de droits que les hommes mais pouvait prendre des initiatives dans la maisonnée. En outre, certains cultes étaient rendus à des déesses. Certaines fêtes étaient même réservées aux femmes et l’homme qui osait s’y introduire était puni, la sentence allant jusqu’à la mort.

    La femme avait un statut entre valorisation et dévalorisation. Il faut bien comprendre que la femme s’occupait du domaine privé et que l’homme s’occupait du domaine public. La seule personne qui est venue mettre le bazar dans ce monde est le Christ. Il est le seul à parler d’égalité entre l’homme et la femme. Petit à petit, au Moyen Âge, les rapports entre l’homme et la femme se sont modifiés. Certes, la femme restait à la maison pendant que l’homme allait travailler à la ferme. Mais dans les seigneuries, elle les accompagnait et pouvait même prendre des initiatives dans le château. Exemple, à partir de 987, les privilèges étaient devenus héréditaires par la volonté d’Hugues Capet.

    Aussi, lorsque le seigneur décidait de donner, de louer ou de vendre son bien, la famille était donc conviée à donner son avis sur le sujet. La femme était présente. Toutefois, malgré ce rôle et ce statut,  une contestation intellectuelle se mis en place lors du siècle des Lumières. Pourtant, on peut remarquer que ce n’est pas dans un cadre trop flatteur. La contestation est surtout venue de mai 1968. Cette contestation s’inspire des études sur le genre qui sont publiées pour la première fois aux États-Unis. La polémique arrive en France en 2011, lorsque le ministre de l’éducation national, Luc Châtel demande à faire la distinction entre l’identité sexuelle et l’orientation sexuelle dans les programmes de SVT.

    Les conséquences de cette idéologie sont doubles. Soyons clairs : les études sur le genre sont nécessaires pour comprendre les rapports entre l’homme et la femme et démonter certains préjugés. Le problème est la théorisation de ces études par certains chercheurs. Ils sont ensuite passés dans les institutions internationales pour les imposer (ONU, UE). La conséquence est d’abord juridique. Dans la loi, il n’y a plus de distinction entre l’homme et la femme. La seule exception est le sous-marin : la femme n’a pas le droit d’y aller.

    Ensuite sur l’éducation des enfants : l’enfant ne connait plus de limite, il a beaucoup de mal avec les règles de disciplines, de grammaire, de calculs, de conjugaison d’orthographes. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a plus de père et de mère. Le rôle de la mère est affectif auprès de l’enfant puisque c’est elle qui l’a porté jusqu’à sa naissance. Le rôle du père est de casser cette affection pour mettre des limites aux désirs de l’enfant.

    L’exemple de l’interrupteur : vous avez souvent vu un enfant s’amuser avec un interrupteur pour allumer et éteindre la lumière. Normalement, le père doit intervenir pour demander à l’enfant d’arrêter de jouer avec la lumière. Mais si c’est la mère, alors l’enfant le prendra comme un chantage affectif : « j’obéis parce que sinon maman ne m’aimera plus ». Le temps que les parents se mettent d’accord sur le moment de l’intervention, l’enfant ne va pas s’arrêter.

    En conclusion, pendant longtemps, on a utilisé les différences pour dire que l’homme domine la femme mais aujourd’hui on affirme que ces différences sont sexistes et discriminatoires. Par ailleurs tous les programmes de lutte contre la discrimination mis en place par les gouvernements ont échoué puisque les différences ressortent plus violemment au moment de la puberté. La question est de savoir si nous serons capables de construire une société à même d’accepter les différences et de se tenir à notre place.

    Antoine Billot

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Impôts : les familles avec enfants vont encore trinquer un peu plus en 2014

    1,4 milliard d’euros d’économie pour l’État.
    Les hausses d’impôts « réservées » aux familles avec enfants leur coûteront 1,4 milliard supplémentaires, soit au bas mot 2500 euros pour une famille avec 4 enfants scolarisés. Ce sont non seulement les vacances, mais le remplacement de la (grosse) voiture à bout de souffle qui sont en jeu désormais, voire, pour les budgets les plus serrés, d’autres arbitrages encore plus sévères.
    À croire que ce gouvernement a décidé de s’acharner fiscalement sur les familles avec enfants pour des raisons idéologiques.
    Après la réduction du quotient familial abaissé à 1500 euros par enfant à charge, mesure qui rapportera 1 milliard à l’État pris dans la poche des familles, et de facto en particulier dans la poche des familles les plus nombreuses, voici que la réduction d’impôt pour enfants scolarisés va également sauter. C’est en tout cas ce qui ressort des travaux préparatoires sur le Budget 2014.
    Les familles nombreuses particulièrement ciblées par les hausses d’impôts
    Jusqu’à cette année, les familles – qui pensaient à appliquer cette réduction d’impôt dans leur déclaration – bénéficiaient de 61 euros de réduction par enfant au collège, 153 euros par enfant au lycée et 183 euros par enfant étudiant. Zwiip, d’un trait de plume, ces réductions qui venaient participer (modestement) à l’effort de maintenir un enfant dans le système scolaire plutôt que de l’envoyer à la mine pousser des chariots ou de le laisser traîner dans un hall d’immeuble à tenir le mur, sera supprimé en 2014. Bénéfice attendu pour l’État : 445 millions d’euros, qui seront donc, là encore, ponctionnés du budget des foyers avec enfants, et, là encore, en particulier les familles nombreuses, littéralement matraquées fiscalement depuis l’arrivée de la gauche au pouvoir.
    1,4 milliard d’impôts en plus pour les familles en 2014… en plus des autres augmentations
    1,15 million de foyers fiscaux bénéficiaient de ces réductions d’impôts jusqu’à présent. Pour 2014, leurs impôts augmenteront en moyenne de 144 euros par an du fait de cette suppression, mais dans le cas, par exemple, dune famille de quatre enfants, avec un élève au collège, deux au lycée et un à la fac, l’augmentation d’impôt sera de 550 euros. Avec l’abaissement du quotient familial, qui coûtera au bas mot 2000 euros à cette même famille, ce sont au minimum 2500 euros d’impôts supplémentaires dont elle devra s’acquitter en 2014.
    Le gouvernement se justifie en expliquant que l’allocation de rentrée scolaire (ARS) sert déjà à venir en aide aux familles avec enfants scolarisés, ce qui n’est pas faux. Et d’ailleurs, le gouvernement socialiste, à son arrivée en 2012, a revalorisé l’ARS de 25%, mesure appréciée des familles, même si elle avait des faux airs de mesure électoraliste. Mais supprimer la réduction d’impôt pour enfants scolarisés deux ans plus tard laisse la vague impression que ce qui a été donné d’une main est repris de l’autre. Par ailleurs l’ARS s’arrête à 18 ans, et ne concerne donc pas les lycéens en retard pour leur bac, ou les étudiants qui vont à la fac poursuivre des études.
     Jean-Baptiste Giraud
    Rédacteur en chef d’economiematin.fr
    5/09/2013
    http://www.polemia.com/impots-les-familles-avec-enfants-vont-encore-trinquer-un-peu-plus-en-2014/

  • Ils appellent à manifester le samedi 14 septembre à Paris :

    “ J’appelle les patriotes à manifester le samedi 14 septembre pour la liberté d’expression et l’ensemble des libertés publiques ”.

    Guy Rolland

    “Vitus” – Ecrivain

    “J’appelle les parisiens à se mobiliser en masse le samedi 14 septembre pour la défense des libertés publiques “.

    Hugues Bouchu,

    Président de la Ligue Francilienne
    Une “mystérieuse affiche” comportant “un inquiétant appel à manifester” pour Esteban le 14 septembre fleurit aux quatre coins de Paris écrit “Le Parisien” (3/9). Ouh la la, j’ai peur. Mais je crois que j’irai quand même ».

    Patrick Gofman
    Ecrivain

    « Samedi 14 septembre, je représenterai le Parti de la France lors de la manifestation pour la défense des libertés publiques. Face à la légitime colère populaire, le gouvernement socialiste n’a pour seules réponses que répression policière aveugle, persécution judiciaire et dissolutions arbitraires. En soutien aux victimes de l’acharnement politique, médiatique, policier et judiciaire de la racaille socialiste, je manifesterai aux côtés de tous les patriotes attachés aux libertés fondamentales d’opinion et d’expression. »

    Thomas JOLY

    Secrétaire général du Parti de la France

    http://fr.altermedia.info/general/ils-appellent-a-manifester-le-samedi-14-septembre-a-paris_50829.html