La France du débat, de la conversation courtoise, de la controverse et de la confrontation des opinions, tous traits si emblématiques de notre culture nationale, semble bien aujourd’hui appartenir à l’ancien monde : celui d’avant, où l’opposition vigoureuse – on pourrait presque dire virile – argumentée et étayée entre différentes visions du monde, incarnées par des personnalités politiques, des philosophes, des scientifiques, était une composante essentielle de notre civilité et contribuait à la grandeur de la France.
magouille et compagnie - Page 776
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La violence des antifas, meilleure alliée de la Macronie ?
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Hollande reconnaît avoir caché la présence de terroristes parmi les « réfugiés » migrants en 2015. Quant aux médias…
Les médias du Système en 2015, peu de temps avant les attaques du 3 novembre au Bataclan et ailleurs, voulant contredire encore une fois « l’extrême-droite » :
L’article de France Inter, radio d’Etat de propagande gauchiste, date du 15 septembre 2015. Les autres du mois d’août 2015.
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Trois fois rien – Le gouvernement durcit sa dictature sanitaire
Les Français devront s’injecter une troisième dose de vaccin anti-Covid d’ici la mi-janvier pour conserver leur passe sanitaire. Les arguments gouvernementaux vantant l’efficacité du produit en prennent un coup, tout comme les libertés des non-vaccinés.
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Marcel D. en 4-4-2 : les annonces d’Olivier Véran, Castex qui livre sa fille en pâture…
Mes amis, de retour pour ce nouveau 4-4-2 afin de remettre un peu les pendules à l’heure en ces temps où le mensonge s’est installé durablement sur tous les médias et dans le gosier des politiques.
Ces pantins — qu’ils soient journalistes ou politiques — collaborent volontairement contre le peuple, aveuglés par leur bêtise, leur haine, leur cupidité.
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Le féminisme à l’épreuve du rap
Où sont les féministes pour s’indigner d’un rap, non pas simplement misogyne, mais ordurier et putassier – c’est le cas de le dire –, où les femmes ne sont plus que des objets, sex toys à part entière, tout juste bonnes à prendre et à jeter ? Aux abonnées absentes. Il y a là pourtant matière à soulever le cœur d’une Caroline De Haas, mais son silence, le sien et celui des féministes, est éloquent. Tentative d’explication.
J’vais rentrer au pays
Marier quatre grognasses qui m’obéissentBooba
Je connais bien le rap. Enfant des années 80 et né en HLM, j’étais le « public cible » lorsqu’il a commencé à se développer chez nous. C’était la musique du « ghetto », et apparemment ma cité en était un.
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Frontière polonaise : Biélorusses et Passeurs des ONG même combat ?
Par Louis-Joseph Delanglade*
« Si tous ces gentils migrants rentrent au pays, ce sera une bonne leçon pour tout le monde. »
On les a vus bien équipés et faisant preuve d’une grande agressivité. Pourtant, sous prétexte qu’ils ont été manipulés et instrumentalisés par le pouvoir biélorusse, la presse bien-pensante souligne que ces milliers de migrants massés à la frontière polonaise ne constituent en rien le danger dénoncé par certains. On croit comprendre qu’ils constitueraient une sorte d’erreur migratoire, erreur que l’Union européenne bien soudée devrait résoudre par « des mesures pour que cesse cette opération honteuse ». Inutile de s’inquiéter donc : tout cela n’a rien à voir avec la grande vague de 2015 ou même la pression migratoire constante en provenance d’Afrique du Nord. On ne peut pourtant pas nier que l’offre de Loukachenko correspond à une demande réelle et que ces migrants, loin d’être des pantins, sont d’abord des gens décidés à venir en Europe – comme tous les autres migrants.
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L’ industrie cosmétique se range du coté des partisans de l’avortement
De plus en plus de pays dans le monde – ils sont désormais 41 – interdisent l’expérimentation animale pour les cosmétiques. Dernièrement, c’est le Mexique qui a adopté une loi en septembre et qui a mis en oeuvre l’interdiction avec 103 votes positifs au Sénat. La législation mexicaine est désormais l’une des plus strictes de la planète, interdisant la production, la commercialisation et l’importation de cosmétiques testés sur des animaux. Ces pratiques deviennent ainsi une infraction pénale et sont passibles de peines allant de deux à sept ans d’emprisonnement.
Des groupes de pression tels que Humane Society International/Mexique et l’organisation non gouvernementale Te Projeto y ont contribué. L’adoption de l’interdiction de l’expérimentation animale pour les cosmétiques a été précédée d’une campagne tambour battant, dont le point culminant a été la sortie du court métrage d’animation Sauver Ralph, une histoire larmoyante destinée aux adultes et aux enfants, qui a été vue plus de 150 millions de fois sur Internet et obtenu plus de 730 millions tags uniquement sur TikTok. S’en est suivi une pétition en faveur de l’adoption de la loi, qui a recueilli les signatures de 1,3 million de Mexicains.
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Notre-Dame de Paris, futur Disneyland ?
Comment passer de l’état de grâce à la colère dont il faut espérer qu’elle soit au moins un peu sainte ? Un samedi matin, du fond de votre canapé, vous commencez par écouter le cardinal Sarah qui répond avec simplicité et profondeur aux questions de Gabrielle Cluzel et vous vous dites que même si l’Église est imparfaite, cabossée et souffrante, il y a en son sein des prélats fantastiques. Puis vous zappez sur un article de Valeurs actuelles qui reprend des informations qui ont fuité dans le Telegraph, qu’on remercie de dévoiler le pot aux roses. Et là, c’est l’injection d’un grand pot de moutarde dans chaque narine. Le projet, qui n’est pas encore validé, de l’aménagement de Notre-Dame de Paris fait froid dans le dos, si l’on en croit le quotidien anglais.
« Sentiers de la découverte qui mettraient l’accent sur l’Afrique et l’Asie » ; « christianisme pour les nuls » ; « salle d’exposition liturgique expérimentale » ; « peintures murales à la mode avec effets sonores et lumineux dans le but de créer des espaces émotionnels » ; « Disneyland politiquement correct », s’alarme le journal. Autant le dire, ce qui ressort des indiscrétions autour de ce projet, c’est l’abandon du cultuel au seul profit du culturel, si ces informations venues d’outre-Manche devaient se confirmer.
Tous ces termes laissent présager d’un second sacrilège. Le premier, l’incendie de la cathédrale en date du 15 avril 2019 était sans doute accidentel, même si les carences de l’État en matière de sécurité semblent évidentes. Cette fois, il serait volontaire, concerté, délibéré et il est difficile d’imaginer que l’archevêché n’en soit pas « complice ».
Qu’il soit ici rappelé que la destination première, principale, essentielle, irremplaçable d’une église catholique et donc d’une cathédrale, c’est de rendre un culte à Dieu. Pour un chrétien, c’est le sens de la messe qui y est célébrée, et s’il est possible d’y rendre d’autres formes de culte comme la prière personnelle ou collective, les offices des heures, l’adoration eucharistique, voire même la vénération de reliques, le but reste le culte divin. Tout ce qui viendrait en plus est accessoire, frivole ou même sacrilège.
La dimension culturelle d’une église existe, bien sûr, et il serait sot de le nier. L’art et la beauté ont trouvé leur place et se sont d’abord mis au service de ce culte divin comme offrande et comme moyen didactique au service la foi. Mais nier le caractère ancillaire de cet art, c’est prendre le risque de l’ériger en idole : il n’est qu’un moyen, aussi admirable soit-il. Ceux qui entrent dans une église pour y admirer le beau sont les bienvenus : ils peuvent s’y convertir comme un certain Paul Claudel lors d’un Magnificat. Mais qu’ils respectent l’ordre des priorités : le culte d’abord ! Même la loi très républicaine le reconnaît, puisqu’elle précise que l’affectation au culte y est « permanente » et « perpétuelle ». Ce qui devrait en principe protéger des lubies.
La dimension sociale d’une église existe aussi. Le peuple y est orienté vers l’autel où se tient le prêtre, alter Christus. Tous ensemble, fidèles et prêtre, regardent dans une seule direction, c’est un symbole de la communion.
Si certaines de ces lubies ont été conçues par l’archevêché, c’est grave. Mais il est possible que certaines d’entre elles, modernistes en diable, émanent de laïcs pratiquants ou non, de tierces personnes extérieures à l’archevêché. Peut-être même sont-elles bien intentionnées à imaginer que les dimensions sociales et culturelles devraient prendre une place plus grande, voire une prééminence. Il est sans doute compliqué, lorsque l’on est l’archevêque de Paris et pas encore cardinal, de négocier avec un État hostile qui ne rêve que de déchristianiser encore un peu plus la France à grands coups de modernité mièvre et inconsistante. Mais l’affectataire, qui ne détient pas les cordons de la bourse, doit-il pour autant tout accepter des sirènes modernistes et de l’État spoliateur sous prétexte que ce serait dans l’air du temps ? Il est urgent que prélats, prêtres et fidèles tapent du poing sur la table et disent un non franc et massif à toutes ces carabistouilles. Ou, tout du moins, apportent un démenti à ces rumeurs.
Rémy Mahoudeaux
https://www.bvoltaire.fr/notre-dame-de-paris-futur-disneyland/
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COVID, PARENTHÈSE ENCHANTÉE DE M. MACRON.
On a souvent rappelé l’expression de Maurras, “la divine surprise” qui avait exprimé sa satisfaction en 1940 de voir tomber la IIIe République. Beaucoup ont tenté de faire de la formule la preuve que le penseur de l’Action Française se réjouissait de la victoire allemande. Contre-sens pour un nationaliste loin d’aduler notre voisin germanique. Il saluait la conséquence imprévue d’un désastre généré par un régime qu’il condamnait depuis longtemps. Ces mots sont devenus sulfureux et le président actuel ne les emploiera pas.
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États-Unis : le Russiagate est un Watergate qui tombe à l’eau
Par Ludovic Lavaucelle *
L’affaire qui a empoisonné les trois premières années du mandat de Donald Trump pourrait se retourner contre ceux qui l’ont promue. Dès le mois de septembre 2016, l’équipe de campagne de Trump était accusée par son adversaire démocrate de collusion avec le Kremlin. Pire, on prétendait que les services secrets russes détenaient une « sextape » datant d’un séjour de Donald Trump à Moscou en 2013 impliquant des prostituées. L’accusation était grave : la Russie avait les moyens de faire chanter le Président élu en novembre 2017 et remettait en question sa légitimité, avant même son investiture fin janvier 2017. Des fuites dans les médias révélaient que le FBI investiguait et, dès juin 2017, le procureur spécial Robert Mueller lançait une enquête contre Trump pour entrave à la justice. Son rapport final fut rendu en mars 2019 et concluait à l’absence de preuve de collusion entre l’équipe de campagne républicaine et la Russie. Mais le mal était fait…